faculté de théologie et de sciences des religions
21
(22) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
La Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne offre deux filières de formation : la théologie et les sciences des religions. Dans une perspective interdisciplinaire,
des enseignements sont donnés en collaboration avec la Faculté des lettres et celle des sciences sociales et politiques.
Les études ont pour objectif principal le développement d’une connaissance précise et critique : * de la tradition chrétienne, protestante, ainsi que des différents courants historiques
et expressions contemporaines du christianisme, pour la théologie ; la connaissance du christianisme et de son histoire implique nécessairement une connaissance
d’autres religions, monothéistes et polythéistes. * du phénomène religieux en général et de celui des grandes traditions religieuses
en particulier (hindouisme, judaïsme, Islam, etc.), pour les sciences des religions.
Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
www.unil.ch/theol
Grades décernésBachelors* Baccalauréat universitaire en Théologie* Baccalauréat universitaire en sciences des religions
Masters* Maîtrise universitaire en Théologie* Maîtrise universitaire en sciences des religions
Doctorats* Doctorat en théologie* Doctorat en sciences des religions
les atouts de la Faculté...
> une collaboration étroite avec d’autres facultés de théologie en suisse et en europe,
qui permet de faire bénéficier les étudiants d’un important réseau de spécialistes ;
> la seule faculté romande à proposer un Baccalauréat universitaire en sciences des religions ;
> la présence de l’Institut romand des sciences bibliques, actif dans la recherche
et la formation approfondie en Bible hébraïque, en nouveau testament
et en écrits juifs et chrétiens des époques hellénistique et romaine ;
> la présence de l’Observatoire des religions en suisse (Ors) qui analyse,
cherche à comprendre et à expliquer le phénomène religieux en suisse.
(23) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
(24) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
structure Générale des études
4
3
2
1Années
5
2e cycle
180crédits ECTS
3e cycle
1er cycle
90-120crédits ECTS
Masteren Théologie
Doctorat et formations approfondies
Bacheloren Théologie
Bacheloren sciences
des religions
*
délivré conjointement par les Facultés des SSP et de théologie et de sciences des religions **délivrés conjointement par l’UNIL et les Universités de Genève et Neuchâtel *
**
Master
en sciences des religions
Enseignement de l’histoire des religions,recherche académique,
activités dans tous les domaines interculturels et interreligieux,
instituts de statistiques,administration,
organisations internationales,médias, journalisme,
bibliothèques, archives, centres d’information,formation d’adultes,
etc.
Pastorat,recherche,
médias et communication, métiers du livre,enseignement,
ressources humaines,organisations
gouvernementales et non gouvernementales,
etc.
*
Pour une vue d’ensemble de l’offre en formation de l’unIl, consultez : www.unil.ch/enseignement
(25) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
l’enseIGnement
théologie
La section de théologie regroupe les disciplines qui constituent ensemble le savoir théologique au sein de l’Université. Ces disciplines se caractérisent par une diversité d’approches, mais ont en commun la volonté
de dialoguer entre elles et de s’articuler autour d’une même quête. La section travaille en étroite
collaboration avec la section de sciences des religions, notamment pour le développement des filières de
formation en théologie et en sciences des religions.
Sciences bibliquesL’enseignement vise à étudier, dans leur langue d’origine,
les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament, ce qui suppose une étude sérieuse de la littérature, de l’histoire des origines
et de la naissance du christianisme et des connaissances d’archéologie du Proche-Orient ancien. La méthodologie utilisée
couvre un champ large : lecture et analyse critique des textes, connaissance des genres littéraires et de l’univers conceptuel des
anciens Israélites et des premiers chrétiens, étude des enjeux religieux des différents écrits.
En parallèle, l’enseignement de l’hébreu biblique et du grec post-classique a pour objectif d’amener l’étudiant à une lecture
autonome des textes bibliques et apocryphes et des écrits de la littérature chrétienne des deux premiers siècles, tout en le
préparant à l’analyse critique et à l’interprétation de ces textes.
Histoire du christianisme et sciences des religionsCet enseignement comprend tout ce qui, dans les siècles passés, a été dit, fait ou pensé en référence directe ou indirecte avec le christianisme. Il prend en compte et confronte la doctrine et les pratiques, la théologie et les usages. Les cours introduisent également à l’apprentissage des méthodes historiques ainsi qu’à la réflexion sur la validité de la connaissance historique.
Théologie systématique et éthiqueLa théologie systématique propose une réflexion approfondie sur l’ensemble de la foi chrétienne dans ses multiples rapports avec le monde culturel et religieux d’aujourd’hui. Cette discipline comporte plusieurs enseignements : dogmatique, théologie fondamentale, théologies contemporaines, philosophie de la religion, théories de la religion. L’éthique, quant à elle, s’intéresse aux fondements et aux types d’argumentation de la réflexion morale ; les convergences et les divergences entre les éthiques séculières et religieuses sont prises en compte. Elle présente aussi une approche plus appliquée au travers d’analyses de cas dans différents domaines de l’humain et du social (sexualité, médecine, politique, environnement, etc.).
Théologie pratiqueL’enseignement offre des bases dans ce domaine qui fait l’objet d’une spécialisation au niveau de la maîtrise universitaire. Ses principaux sujets de préoccupation sont la communication du message chrétien (homilétique), l’organisation des Eglises et des ministères, les problèmes du culte (liturgique), la pédagogie et la didactique du christianisme (catéchétique), les différents aspects de la présence du christianisme dans le monde.
Philosophie, sociologie des religions, psychologie de la religionLes cours et séminaires proposés dans ces différentes disciplines permettent à l’étudiant d’élargir sa connaissance du phénomène religieux, en lui apportant des outils théoriques et méthodologiques indispensables pour mieux comprendre les comportements religieux tant au niveau du groupe que de l’individu.
(26) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
*l’enseIGnement sciences des religions
Les sciences des religions connaissent une grande diversité interne. Elles étudient les faits religieux
sous différents angles (historique, psychologique, ethnologique, sociologique, juridique, etc.) et ces
perspectives particulières comportent en elles-mêmes une variété d’approches. Pour répondre à cette diversité,
la section travaille en collaboration avec les Facultés des lettres et des sciences sociales et politiques.
La coordination s’effectue par le biais du Département interfacultaire d’histoire et de sciences des religions.
ReligionsDès la 1re année du baccalauréat universitaire, l’étudiant
a la possibilité d’étudier de façon approfondie trois religions ou traditions religieuses, qu’il choisit parmi l’offre suivante :
Bouddhisme, Christianisme, Hindouisme, Islam, Judaïsme, Religions gréco-romaines de l’Antiquité ou Traditions
transversales et marginalisées. Les enseignements mettent l’accent sur le développement historique et les caractéristiques
fondamentales des religions ou traditions choisies.
LanguesCe module permet à l’étudiant d’acquérir des connaissances
grammaticales et lexicales dans deux langues des trois religions choisies. L’objectif est qu’il puisse mener de manière autonome
une lecture et une analyse critique des textes fondamentaux, tout en se familiarisant avec leurs genres littéraires et univers
symboliques. Les langues proposées sont : le grec, l’hébreu (biblique et rabbinique), l’hindi, le latin, le pali, le sanscrit,
le tibétain et l’arabe (enseigné à l’Université de Genève).
Méthodes et théoriesLes enseignements proposés dans le cadre de ce module fournissent à l’étudiant les bases méthodologiques et scientifiques nécessaires à l’étude du phénomène religieux. Ils portent notamment sur les thématiques suivantes :
* L’histoire comparée des religions vise l’étude comparative et explicative des faits religieux historiques et contemporains. Cette discipline conjugue des outils méthodologiques propres (comme la comparaison) avec des outils empruntés aux autres disciplines des sciences humaines.
* La sociologie des religions et la psychologie de la religion amènent l’étudiant à développer ses connaissances et compétences méthodologiques pour mieux appréhender les comportements religieux, tant au niveau des groupes sociaux que de l’individu.
* L’historiographie et l’épistémologie interrogent de façon critique les théories et pratiques institutionnelles de la recherche scientifique en sciences des religions. Une première étape retrace l’histoire de l’interrogation sur l’altérité culturelle. Une deuxième étudie l’histoire de l’interrogation, développée par les sciences humaines et sociales, sur la genèse, la nature et la fonction du phénomène religieux.
* Une discipline complémentaire, suivie dans les Facultés de théologie et de sciences des religions, lettres ou SSP permet à l’étudiant d’élargir son étude du champ religieux.
Jean-François landoltétudiant, Bachelor en théologie
Pourquoi la théologie ?J’ai décidé d’entamer des études en théologie après avoir passé une année en géographie à Paris. J’étais satisfait de ce premier choix d’études, mais je ressentais le besoin de me tourner vers une formation privilégiant une démarche intellectuelle autre, plus ouverte et engagée peut-être (l’idée de faire de la théologie était déjà là avant que je ne choisisse premièrement la géographie). La théologie offre de ce point de vue une ouverture que l’on ne retrouve pas dans d’autres domaines : par essence pluridisciplinaire, elle regroupe un ensemble de connaissances qu’elle met en regard et confronte sans cesse.
Se poser la question du « non-palpable »…La théologie est une discipline réflexive, c’est aussi ce qui a motivé mon choix par rapport aux sciences des religions, dont je comprenais l’approche et la finalité comme étant davantage descriptive et strictement extérieure. Je voulais me poser la question du « non-palpable » (ce sont mes mots de l’époque), réfléchir sur la notion du « sens », poser la question de Dieu (on parle bien de théo-logie !). Les premières semaines ont pu être déroutantes (les certitudes, les constructions sont mises à l’épreuve), mais je peux dire maintenant sans hésitation que je suis très satisfait de mon choix d’études. J’ai le sentiment d’avoir trouvé ce que je cherchais. En théologie, on profite aussi de conditions d’encadrement exceptionnelles qui permettent d’avoir un accès privilégié aux professeurs.
Des perspectives professionnelles diversesUne partie des étudiants s’inscrivent en théologie dans l’objectif de devenir pasteur, ou visant d’autres fonctions dans le cadre des Eglises. D’autres (c’est notamment mon cas) le font en premier lieu par intérêt pour la discipline et la réflexion qu’elle ouvre, ce qui ne veut pas dire que la question des perspectives professionnelles ne soit pas là. Pour l’avenir, j’ai des projets assez divers, tout en me refusant de m’arrêter aujourd’hui sur l’un d’entre eux. Je découvre sans cesse de nouvelles possibilités, ouvertures, envies. Pour ne donner qu’un exemple, le domaine de l’éthique ouvre plein de pistes très stimulantes en favorisant le dialogue entre disciplines : que ce soit dans le secteur médical ou environnemental, par exemple, beaucoup reste encore à faire pour penser la place de l’humain face à l’avancée technologique.
et vOus, cOmment avez-vOus cHOIsI
vOs études ?
(27) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
*l’enseIGnement
découvrez d’autres portraits d’étudiants sur :
www.unil.ch/soc
(28) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
Baccalauréat unIversItaIre en tHéOlOGIe(180 crédIts ects)Bachelor of theology (Bth)
Le programme vise à donner des connaissances et des compétences de base en théologie.
Le cursus se déroule en 3 ans et comprend une 1re année propédeutique.
6
5
4
3
2
1
semestres
eXamen PrOPédeutIQue
Histoire du
christianismeSciences
des religions
8 crédits (13 %)
Sciences bibliquesBible hébraïque et Nouveau
TestamentLangues bibliques
18 crédits (30 %)
Sciences bibliquesBible hébraïque et Nouveau Testament
Langues bibliques
26 crédits (44 %)
PhilosophiePsychologie de la religion ou
Sociologie des religionsMéthodologie
22 crédits (37 %)
eXamen de Baccalauréat
Histoire du christianisme
Sciences des religions
14 crédits (23 %)
Théologie systématique
Ethique
14 crédits (23 %)
Philo-sophie
Méthodo-logie
6 crédits (10 %)
Théologie systématique
Ethique
8 crédits (13 %)
Théo
log
ie p
rati
qu
e4
créd
its (7
%)
Psychologie de la religion
Sociologiedes religions
Semaine inter-disciplinaire
Œcuménisme8 crédits (13 %)
Théologie pratique
8 crédits (13 %)
Théologie systématique
Ethique
14 crédits (23 %)
Histoire du christianisme
Sciences des religions
14 crédits (23 %)
Sciences bibliquesBible hébraïque et Nouveau
TestamentGrec post-classique
16 crédits (27 %)
Le Baccalauréat universitaire en Théologie est délivré conjointement par la Faculté
de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne et les Facultés
de théologie des Universités de Genève et Neuchâtel.
*l’enseIGnement
(29) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
Ce programme vise à l’acquisition de connaissances méthodologiques, théoriques et empiriques
favorisant une approche scientifique des faits religieux, dans les grandes religions historiques et
contemporaines. Le recours aux sciences humaines et sociales (psychologie, sociologie, anthropologie
culturelle, histoire, philosophie etc.) s’avère pour ce faire indispensable.
Baccalauréat unIversItaIre en scIences des relIGIOns(180 crédIts ects)Bachelor of arts (Ba) in the study of religions
6
5
4
3
2
1
semestres
eXamen PrOPédeutIQue
Méthodes et théoriesMéthodologie et Travaux pratiques,
Initiation aux problématiques et thématiques des sciences des
religions
18 crédits (30 %)
eXamen de Baccalauréat
ReligionsIntroduction à l’étude de 3 religions
au choix : Bouddhisme, Christianisme, Hindouisme, Islam, Judaïsme, Religions
gréco-romaines de l’Antiquité, Traditions marginalisées
18 crédits (30 %)
Langues et cours d’appuiEtude de la langue des religions 1 et 2
24 crédits (40 %)
Méthodes et théoriesSociologie et Psychologie
de la religion,Epistémologie,
Discipline complémentaire en sciences humaines et sociales*
18 crédits (30 %)
ReligionsEtude approfondie des 3 religions
choisies
18 crédits (30 %)
Langues et cours d’appuiEtude de la langue des religions 1 et 2
24 crédits (40 %)
Méthodes et théoriesSociologie et Psychologie de la religion, Epistémologie,Discipline complémentaire en sciences humaines et
sociales* (suite)
15 crédits (25 %)
ReligionsMémoire sur la religion 1,
Etude approfondie des religions 2 et 3
27 crédits (45 %)
Religions 1 et 2dans le texte
Interprétation de textes
18 crédits (30 %)
Le Baccalauréat universitaire en sciences des religions est une première étape
de formation qui permet d’aborder l’analyse de plusieurs traditions religieuses.
* Anthropologie, Histoire, Histoire de l’art, Philosophie ou Théologie
*l’enseIGnement
amélie stubyétudiante, Bachelor en sciences des religions
Le choix de la Faculté : au début, quelques hésitations...Avant de m’inscrire en Faculté de théologie et de sciences des religions, j’ai beaucoup hésité avec les Lettres. L’avantage du cursus en Lettres est qu’il me permettait de choisir une deuxième branche enseignable et d’avoir ainsi des perspectives professionnelles plus « rassurantes ». Mais en même temps, l’enseignement ne faisait pas partie de mes objectifs et j’avais l’impression de me disperser si je ne me focalisais pas spécifiquement sur l’étude du phénomène religieux, qui était quand même mon intérêt principal. J’ai fini par opter pour le Bachelor en sciences des religions et je ne le regrette pas : le programme donne une perspective diversifiée et complète de l’étude du religieux en intégrant des cours d’histoire, sociologie, psychologie et langues. Le plan d’études est par ailleurs assez libre et offre beaucoup de possibilités.
Des surprises en arrivant à l’uni ?Le premier choc a été de découvrir à quel point nous étions peu nombreux en sciences des religions: seulement 4 étudiants dans ma volée ! Cela m’a d’autant plus surprise qu’au gymnase nous étions près de 60 à avoir choisi cette branche en option… Je suis convaincue pourtant que le phénomène religieux intéresse beaucoup de monde, mais la majorité hésitent à y consacrer toutes leurs études, sans doute par crainte d’un manque de débouchés professionnels.
Une approche critique et globale du phénomène religieuxLe fait que cette orientation soit rattachée à la théologie doit aussi retenir une partie des étudiants qui préfèrent l’étudier depuis les Facultés des lettres ou des SSP. Pourtant, la théologie et les sciences des religions sont deux orientations bien distinctes qui offrent deux approches très différentes. En sciences des religions, la démarche est scientifique, historique, critique et non confessionnelle. Elle fait appel à un point de vue extérieur, sans filiation avec une quelconque institution religieuse. Le Bachelor en sciences des religions est par ailleurs le seul programme à offrir une vision globale du phénomène religieux, et par extension de différents environnements culturels.
et vOus, cOmment avez-vOus cHOIsI
vOs études ?
(30) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
*l’enseIGnement
découvrez d’autres portraits d’étudiants sur :
www.unil.ch/soc
(31) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
*l’enseIGnementLes deux Maîtrises universitaires offertes par la Faculté
de théologie et de sciences des religions comportent chacune plusieurs spécialisations, qui permettent
à l’étudiant d’approfondir ses intérêts particuliers tout en se dotant d’un profil spécifique. L’enseignement
est donné sous la forme de cours, séminaires, travaux pratiques ou de terrain, sessions intensives, participation
à des colloques, etc. Le cursus se conclut par la rédaction et la soutenance d’un mémoire.
maîtrise universitaire en théologie (120 crédits ects)
Les études de Maîtrise universitaire en Théologie constituent l’aboutissement du second cursus de la formation de base
en théologie. Elles apportent des connaissances et des compétences étendues dans plusieurs branches de la théologie. L’étudiant organise son programme
en fonction de l’orientation qu’il souhaite donner à sa formation, selon ses projets professionnels.
Ce programme est offert conjointement par la Faculté de théologie et de sciences des religions de Lausanne
et les Facultés de théologie des Universités de Genève et Neuchâtel. L’étudiant choisit trois branches parmi les cinq qui sont présentées dans le plan d’études. Chacune des branches
est suivie dans l’une des trois universités partenaires, en fonction des spécialisations choisies :
* Sciences bibliques (Lausanne)* Sciences des religions (Lausanne)
* Histoire du christianisme (Genève)* Théologie systématique et éthique (Genève)
* Théologie pratique (Neuchâtel).
www.unil.ch/theol/page8644.html
maîtrise universitaire en sciences des religions (90 crédits ects)
La Maîtrise universitaire en sciences des religions offre une formation de pointe et spécialisée visant une approche de différents champs du religieux à l’aide de méthodes variées. Cet enseignement doit permettre à l’étudiant de se spécialiser dans l’étude d’au moins deux religions ainsi que de se perfectionner dans les approches méthodologiques de l’histoire comparée des religions, de la sociologie des religions et de la psychologie des religions. Il propose également des recherches de terrain. L’étudiant acquiert ainsi des compétences applicables dans le monde professionnel.
L’étudiant choisit l’une des thématiques principales proposées en histoire comparée des religions, sociologie des religions, psychologie des religions, ou approches pluridisciplinaires du judaïsme, à savoir :
Histoire comparée des religions* Traditions religieuses de l’Inde, anciennes, médiévales
et modernes* Routes, réseaux, rencontres : études comparatives
des religions en contact dans l’histoire et la modernité* Traditions religieuses transversales et marginalisées
Sociologie des religions* La pluralité religieuse dans les sociétés modernes :
approches quantitatives et qualitatives
Psychologie des religions* Construction identitaire et conscience de soi :
approches historique et interculturelle
Approches pluridisciplinaires du judaïsme* Réflexions sur les mondes juifs modernes et contemporains
Organisation : Faculté de théologie et de sciences des religions et Faculté des sciences sociales et politiques
www.unil.ch/theol/page8644.html
maîtrIses unIversItaIres
(32) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
*l’enseIGnement
Faut-il être croyant pour étudier la théologie ?
Bonne question ! naturellement, c’est à chaque étudiant et à chaque enseignant d’en décider, pour
lui-même. d’un point de vue académique, il est imaginable (même si ce n’est sans doute pas la règle) d’étudier la théologie en mettant entre parenthèses
ses propres convictions. de même, en sciences des religions, la méthode comparative suppose une mise
à distance (relative) de la croyance personnelle du chercheur ou de ses préférences religieuses
ou philosophiques.
Il n’en découle cependant pas, à mes yeux, que l’implication existentielle de l’enseignant ou de l’étudiant fasse nécessairement obstacle à
la rigueur de sa démarche. une connaissance plus intime des questions en jeu peut même aider à une meilleure compréhension de l’objet traité. de toute
manière, l’idéal de l’objectivité et de la neutralité scientifiques absolues, typique du positivisme du XIXe siècle, a fait long feu. le vrai enjeu
des études en théologie et en sciences des religions, me semble-t-il, c’est d’être disposé à une attitude
critique et de faire preuve de curiosité et d’ouverture.
Quant à la question de savoir ce que croit un étudiant et ce qu’il ou elle entend faire de sa foi dans l’exercice d’une profession, pasteur ou diacre
notamment, c’est aux eglises, non à l’université ou à la Faculté de théologie, d’en délibérer.
denis müller, professeur d’éthique
mOBIlIté
Les étudiants en théologie ont la possibilité de passer une année d’études dans l’une des facultés membres de la Fédération des facultés de théologie, qui regroupe les Universités de Lausanne, Genève et Neuchâtel. Ils peuvent également bénéficier de bourses d’échange pour effectuer un séjour dans les facultés de théologie partenaires (Manchester et Göttingen).La Section de sciences des religions a pour sa part conclu des conventions d’échange avec l’Institut Poincaré (Université Pierre et Marie Curie, Paris), les universités de Bayreuth, Brême (Allemagne), Aarhus (Danemark), Padoue, Turin, Udine, La Sapienza et Tor Vergata à Rome (Italie), l’Université St. Kliment Ohridski (Sofia, Bulgarie), l’Institut National d’Anthropologie de Mexico et l’Université Visva-Bharati (Shanti Niketan, Inde).
Faculté de théologie et de sciences des religions :
www.unil.ch/theol
Bureau des relations internationales : www.unil.ch/ri
eXamens
Baccalauréat universitaire
Pour les filières de théologie et de sciences des religions, des séminaires, des travaux personnels et des contrôles continus permettent aux étudiants d’acquérir les crédits liés aux cours durant les trois années d’études. Les deux filières organisent, en fin de 1re et de 3e années, des examens oraux et écrits permettant respectivement le passage en 2e année et l’obtention du Baccalauréat universitaire. La 2e année est validée par l’acquisition des 60 crédits liés aux cours.La fin du cursus de la filière sciences des religions demande, en plus des évaluations finales, la rédaction d’un mémoire d’une trentaine de pages.
maîtrise universitaire
La fin du cursus de Maîtrise universitaire se solde par la rédaction d’un travail de mémoire et des évaluations périodiques à la fin de modules d’enseignement. Un examen final est obligatoire pour les disciplines ne faisant pas l’objet du mémoire, facultatif pour la discipline du mémoire.
(33) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
3e cycleLa Faculté de théologie et de sciences des religions organise plusieurs enseignements de 3e cycle. Une partie de cette formation se fait en collaboration avec les autres facultés de théologie romandes ou d’autres facultés de l’UNIL.
doctorat en théologie ou en sciences des religions
Le candidat au Doctorat doit avoir l’approbation d’un professeur pour accompagner son projet de thèse. Il pourra ensuite s’inscrire au doctorat et devra répondre aux exigences d’immatriculation de l’UNIL pour le doctorat.
Formation doctorale en théologie
Le programme doctoral en théologie est le fruit d’une collaboration entre la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’UNIL et les Facultés de théologie de Genève, Fribourg et Neuchâtel. Il vise à favoriser les échanges entre les doctorants et à cultiver l’interdisciplinarité à l’intérieur de la théologie.
enseignement de 3e cycle
Une convention relative à l’enseignement du 3e cycle unit les Facultés de théologie de Fribourg, Genève, Neuchâtel et la Faculté de théologie et de sciences des religions de Lausanne. L’enseignement porte à tour de rôle sur toutes les disciplines importantes de la théologie, sciences des religions comprises. Y sont admis en principe, les diplômés des quatre facultés de théologie (licenciés, titulaires d’une maîtrise universitaire, doctorants, jeunes chercheurs, membres du corps enseignant universitaire).
études en tHéOlOGIe Ou scIences des relIGIOns POur étudIants en lettres et ssP
Il est également possible de suivre des enseignements de la Faculté de théologie et de sciences des religions depuis
les Facultés des lettres ou de sciences sociales et politiques .
ThéologieLes étudiants en Baccalauréat universitaire ès Lettres peuvent choisir la discipline de base externe « Etudes théologiques ».
Cette discipline est reconnue par la Haute école pédagogique (HEP) vaudoise pour l’enseignement de la culture religieuse et histoire biblique au niveau secondaire I et l’histoire et sciences
des religions au niveau secondaire II.
Plan d’études de la discipline etudes théologiques :
www.unil.ch/lettres/page23496.html
Sciences des religions* Les étudiants inscrits en Faculté des lettres peuvent choisir l’Histoire et sciences des religions en discipline de base ou
complémentaire du Baccalauréat universitaire ès Lettres et en discipline de base, secondaire ou complémentaire de la Maîtrise universitaire ès Lettres. Cette discipline est reconnue par la HEP vaudoise pour l’enseignement de la culture religieuse et histoire
biblique au niveau secondaire I et l’histoire et sciences des religions au niveau secondaire II.
* Les étudiants inscrits dans un des baccalauréats universitaires en sciences sociales, psychologie ou sciences du sport peuvent
choisir une mineure en Sciences des religions. Cette discipline est reconnue par la HEP vaudoise pour l’enseignement de la culture
religieuse et histoire biblique au niveau secondaire I.
Plans d’études :
Baccalauréat universitaire ès lettres :
www.unil.ch/dihsr/page27474.html
maîtrise universitaire ès lettres :
www.unil.ch/dihsr/page50459.html
mineure en sciences des religions :
www.unil.ch/dihsr/page27476.html
Programmes de la Haute école pédagogique vaudoise :
www.hepl.ch
staGe PastOral
Les étudiants qui se destinent à un ministère au sein de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud peuvent suivre pendant leurs études des stages expérimentaux, préalablement au stage pastoral d’une année qui fera suite à l’obtention de la Maîtrise universitaire en Théologie. Pour être consacré au ministère pastoral ou diaconal, le candidat subira encore l’examen administré par une commission de l’Eglise.
*l’enseIGnement
(34) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
La Faculté de théologie et de sciences des religions de l’UNIL regroupe plusieurs fondations, instituts
et départements. Elle met en avant la recherche concernant les sciences bibliques (y compris
la littérature apocryphe) et les sciences des religions.
La Faculté fait partie de la Fédération des facultés de théologie, qui comprend également les Universités
de Genève et de Neuchâtel. D’autres axes de recherche sont développés par ces universités.
sciences bibliques et littérature apocryphe
Les sciences bibliques s’intéressent à mieux comprendre la formation, les contextes historiques et le contenu
des deux parties de la Bible chrétienne : l’Ancien Testament (la Bible hébraïque) et le Nouveau Testament. Les recherches
en littérature apocryphe portent sur l’édition critique, la traduction et le commentaire de tous les textes paraphés
ou anonymes d’origine chrétienne qui ont pour centre d’intérêt des personnages apparaissant dans les livres bibliques
ou qui se rapportent à des événements racontés ou suggérés par ces livres.
exemples de sujets de mémoire :> les chrétiens et le monde dans l’apocalypse de Jean.
> l’origine du monde et de l’homme selon la Bible et la mythologie proche-orientale.
www.unil.ch/theol
sciences des religions
Les recherches en sciences des religions mettent l’accent sur l’étude de plusieurs systèmes religieux dans une perspective pluridisciplinaire. A la section de sciences des religions, elles portent plus particulièrement sur les religions de l’Inde, le judaïsme, les traditions religieuses marginalisées, la psychologie et la sociologie des religions. Les enseignements largement interfacultaires des filières en sciences des religions sont coordonnés par le Département interfacultaire d’histoire et de sciences des religions. Celui-ci organise aussi de nombreuses manifestations (conférences, colloques, publications) en lien avec l’histoire et les sciences des religions.L’objet central de l’Observatoire des religions en Suisse (ORS) est d’analyser, de comprendre et d’expliquer le phénomène religieux en Suisse. L’ORS met l’accent sur des recherches concernant la situation religieuse actuelle dans notre pays tout en incluant des comparaisons internationales.
exemple de sujet de mémoire :> le Poète et le magicien : un poème eddique à l’épreuve de l’analyse discursive.
www.unil.ch/dihsr
www.unil.ch/ors
ethique
Le Département interfacultaire d’éthique a pour but de pro-mouvoir une réflexion et une formation éthiques de qualité, sur le campus universitaire de Lausanne et au-delà. A cette fin, il organise régulièrement des colloques, des séminaires, des cours de formation continue et des cycles de conférences consacrés à des thèmes d’actualité.
exemple de sujet de mémoire :> la liberté et la communauté dans la pensée d’Hannah arendt.
www.unil.ch/die
la recHercHe
(35) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
PersPectIves PrOFessIOnnelles
secteurs d'actIvIté des Gradués de la Faculté
théologie
En choisissant la Maîtrise universitaire en Théologie avec une spécialisation en théologie pratique, les gradués auront
la possibilité d’exercer une activité pastorale dans le milieu ecclésial, qui offre des débouchés variés : animation,
célébrations, catéchèse , aumônerie, missions, institutions, œuvres éducatives et d’entraide, etc. Les besoins des paroisses
sont toujours élevés et les théologiens visant ce secteur ne rencontrent guère de problèmes de passage à l’emploi.Les gradués ne désirant pas travailler dans le ministère
pastoral pourront s’ouvrir, quant à eux, à des fonctions de « généralistes » (voir ci-contre) dans de nombreux secteurs
professionnels (journalisme, travail social, diplomatie, etc.). Le contenu de ces activités n’est en général pas en lien
direct avec la discipline étudiée et ce sont principalement les compétences méthodologiques et intellectuelles développées à l’université (capacités de synthèse, d’analyse, esprit critique,
aisance rédactionnelle, etc.) qui sont appréciées par l’employeur.
sciences des religions
Cette orientation permet d’acquérir une compétence d’analyse critique des faits religieux et de l’appliquer à divers secteurs
de la société. Les professions du journalisme, de la documentation, de l’enseignement, du travail social et de
l’administration, ainsi que les domaines de la culture et des organisations internationales y feront appel comme elles
recourent déjà à des compétences acquises en Faculté des lettres ou en sciences sociales et politiques.
si je ne me destine pas au pastorat, comment préparer mon passage à l’emploi ?
la principale difficulté rencontrée par les gradués en théologie ou sciences des religions lors du passage à l’emploi est la même que celle des diplômés en ssP ou en lettres : ils ne savent pas pour quelle fonction postuler. d’ailleurs la presse reflète ce flou dans les formulations de poste, souvent abstraites et indéfinies : « coordinateur », « chargé de communication », « chargé de recherche », etc. si une formation généraliste offre une grande variété de débouchés, elle exige effectivement un effort supplémentaire de la part des diplômés confrontés à la nécessité de se fixer un objectif professionnel concret et réaliste.
dans cette situation, le meilleur moyen de faciliter son insertion professionnelle est de la préparer pendant les études déjà. en lisant la presse, parcourant les offres d’emploi, consultant les associations professionnelles ou même son réseau de relations, on se fera une meilleure idée de la réalité d’un secteur et des moyens d’y accéder. Par ailleurs, l’engagement associatif, les séjours linguistiques, les activités professionnelles menées en marge des études sont un excellent moyen d’ajouter des cordes à son arc et de développer des compétences transférables sur le marché de l’emploi.
InFOrmatIOns cOmPlémentaIresLe Service d’orientation et conseil de l’UNIL propose diverses prestations aux étudiants et diplômés de l’Université pour préparer leur passage à l’emploi :Centre de documentationRevue de presse des offres d’emploiConférences sur les débouchésPermanence d’information et permanence emploiAteliers emploiProgramme UnistagesProgramme UnimentoratConsultation individuelle
www.unil.ch /soc
(36) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
BIBlIOtHèQue
Les ouvrages de la Faculté de théologie et de sciences des religions sont déposés à la Bibliothèque cantonale
et universitaire de Dorigny. Le catalogue des livres est consultable en ligne.
www.unil.ch/Bcu
InFOrmatIOns PratIQues
assOcIatIOns
association des étudiants en théologie et en sciences des religions (aetsr)
Le but de l’AETSR est de défendre les intérêts des étudiants de la Faculté de théologie et de sciences des religions et des étudiants de la Faculté des lettres effectuant un Baccalauréat universitaire ès Lettres avec histoire et sciences des religions ou théologie comme discipline. L’association s’efforce également de promouvoir et d’animer la vie au sein de la Faculté et s’emploie à organiser quelques événements tout au long de l’année académique.
www.unil.ch/aetsr
association interfacultaire des étudiants en histoire et sciences des religions (aesr)
L’AESR regroupe les étudiants qui suivent des enseignements en sciences des religions, qu’ils soient inscrits en Faculté des Lettres, des SSP ou à la section de sciences des religions de la FTSR. Elle a pour but la défense des intérêts des étudiants ainsi que de leurs plans d’études. Elle élit en son sein, et dans le respect des règlements de l’Université, une partie des délégués aux différents conseils de la FTSR. Elle organise des activités pour les étudiants (soirées festives, conférences, café philo, etc.).
www.unil.ch/aesr
(37) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns
adresses utIles
*InFOrmatIOns
PratIQues
responsables
Décanat
Prof. Pierre-Yves Brandt, doyenProf. Jacques Ehrenfreund, vice-doyenProf. Thomas Römer, vice-doyen
Secrétariat du doyenMme Maritza Erb
Secrétariat des étudiantsM. Joel PfisterMme Alienor Dadi
Instituts et départements
Institut romand des sciences bibliques (IRSB) Directeur : Prof. Enrico NorelliSecrétariat : Mme Renée Girardet
Département interfacultaire d’histoire et de sciences des religions (DIHSR)Président : Prof. Jörg StolzConseiller aux études : M. Frank Müller
Département interfacultaire d’éthique (DIE) Président : Prof. associé Lazare Benaroyo (FBM)Vice-président : Prof. Claude VoelinAssistante : Mme Nadja Eggert
Observatoire des religions en Suisse (ORS)Directeur : Prof. Jörg StolzAssistant : M. Philippe Gilbert
Fondation pour l’enseignement du judaïsme à l’Université de Lausanne (FEJUNIL)Représentant UNIL : Prof. Jean-Bernard RacineAssistant e : Mme Aline Hostettler
adresse
Anthropole1015 Lausanne
Anthropole1015 Lausanne
Anthropole1015 Lausanne
Unithèque1015 Lausanne
Anthropole1015 Lausanne
Anthropole1015 Lausanne
Av. de Provence1015 Lausanne
Anthropole1015 Lausanne
téléphone
+41 (0)21 692 27 01 / 08
+41 (0)21 692 27 28
+41 (0)21 692 27 00
+41 (0)21 692 27 30
+41 (0)21 692 27 20
+41 (0)21 692 28 81
+41 (0)21 692 27 02
+41 (0)21 692 27 39
fax
+41 (0)21 692 27 05
+41 (0)21 692 27 05
+41 (0)21 692 27 05
+41 (0)21 692 27 35
+41 (0)21 692 27 25
+41 (0)21 692 27 25
+41 (0)21 692 27 05
web - courriel
www.unil.ch/theol
[email protected] [email protected]
[email protected]@[email protected]
www.unil.ch/[email protected]
www.unil.ch/[email protected]
www.unil.ch/[email protected]
www.unil.ch/[email protected]
(38) Faculté de tHéOlOGIe et de scIences des relIGIOns