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Economie tunisienne: le bout du tunnel ?
Recherche Macro économique Juin 2017
Direction Analyse & Recherche
Groupe Attijariwafa bank
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I. Croissance: bien en deçà des capacités historiques…………………………………………..4
II. Chômage : le talon d’Achille de l’économie tunisienne………………………………….…...5
III. Inflation: un enjeu central pour la conduite des réformes……………………………...…...6
IV. Allure et structure de la dette: des facteurs de préoccupation……………………………..7
V. Secteur bancaire: un réel engagement de l’Etat………………………………………………..8
Annexes…………………………………………………………………………………………………..11
Diagramme des risques
Tendances sectorielles
Sommaire
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Direction Analyse & Recherche
Recherche Macro économique Juin 2017
Abdelaziz Lahlou
Depuis les évènements du ‘Printemps Arabe’, l’économie tunisienne est en difficulté.
Dans ce contexte, l’Exécutif fait preuve d’un réel engagement en introduisant une
dynamique de réformes qui dénotent également d’une volonté politique. Bien que de
moindre ampleur, les indicateurs de détresse économique perdurent.
Cette note de recherche est une occasion pour se focaliser sur les origines de cette
situation. Ainsi, pour chaque dysfonctionnement, nous exposons les mesures correctives
entreprises, tout en gardant un regard critique sur les moyens, les limites et les
dommages collatéraux.
Sans la prétention d’être exhaustif ni de porter de jugement, l’ambition de ce rapport est
de refléter une image qui soit la plus fidèle possible de la situation actuelle de l’économie
tunisienne tout en se projetant sur l’horizon de reprise.
Bonne lecture.
Préambule
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Direction Analyse & Recherche
I. Croissance: bien en deçà des capacités historiques
Sources: Institut National de la Statistique, Banque Centrale de Tunisie
L’analyse de l’évolution de la croissance de l’économie tunisienne dévoile une nette décélération aussi bien sur une base
quinquennale que sur un référentiel annuel. Proche de 1%, le taux de croissance affiché lors des deux derniers exercices
est bien inférieur aux capacités historiques de l’économie tunisienne.
Evolution quinquennale du PIB Evolution annuelle du PIB
Nous nous rendons à l’évidence. Face à un besoin de rétablir les équilibres macro économiques, l’Etat tunisien est amené
à réaliser des arbitrages. A défaut de pouvoir stimuler la croissance sur les deux fronts de l’investissement public et la
consommation, ce deuxième relais est relativement privilégié sous la pression sociale. Parallèlement, l’Etat compte sur
l’investissement privé pour constituer un second levier de croissance. A cet effet, les officiels mettent au cœur de leur
stratégie l’amélioration du climat de l’investissement à travers une série de mesures:
le renouvellement du code de l’investissement qui comporte notamment une suppression des barrières à l’entrée pour
les investisseurs étrangers et une simplification des procédures ;
la relance des Partenariats Public-Privé (PPP) ; et
le rétablissement de la confiance en l’Administration Publique par la lutte contre la corruption.
4,6%
3,0%
2,1%
Durant le dernier quinquennat 2011-2016, nous relevons que le recul de la croissance du PIB est la résultante d’une
évolution dispersée des principaux agrégats:
Un recul de l’investissement public: un des principaux postes qui subissent des coupes liées à la volonté de rétablir
l’équilibre budgétaire. Dans ce sillage, le taux FBCF/PIB évolue actuellement sous le seuil de 20% ;
Une détérioration du déficit de la balance commerciale: cette détérioration de la balance commerciale résulte
principalement d’un recul des exportations. La baisse de l’export du pétrole brut représente l’essentiel de la
contre-performance, et dans une moindre mesure le repli des exportations de bonneterie et confection absorbé par le
bon comportement de l’industrie électrique ;
Une hausse de la consommation publique et privée: une évolution qui pourrait s’expliquer par les hausses
successives du salaire minimum mensuel garanti (SMIG), qui se situe actuellement à 357 TND (154 USD) en hausse
de 18% par rapport à son niveau de l’année 2012.
Evolution du taux d’investissement FBCF/PIB (en %) Evolution du SMIG [48 heures par semaine] (en TND)
2001-2006 2006-2011 2011-2016
3,9%
2,3% 2,3%
1,1% 1,0%
2012 2013 2014 2015 2016
22,5%
21,9%
20,3%19,9%
2012 2013 2014 2015
302 302
320
338
357
2012 2013 2014 2015 2016
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Direction Analyse & Recherche
II. Chômage: le talon d’Achille de l’économie tunisienne
Sources: Institut National de la Statistique, Analyse et Recherche
Le chômage représente un défi majeur pour l’économie tunisienne. C’est un facteur de baisse de la Demande intérieure
ainsi qu’un élément de trouble social contraignant pour la stabilité politique et dissuasif pour l’investissement.
La problématique du chômage date d’avant le Printemps Arabe. Les ramifications de ce mouvement ont compliqué la
situation. En effet, le secteur touristique, qui emploie 14% de la population active, est en proie à la vulnérabilité
sécuritaire du pays. Par ailleurs, la Lybie n’est plus pourvoyeur d’emploi pour bon nombre de tunisiens en raison de
l’instabilité politique régnante ;
Sur un autre registre, le secteur du textile est en perte de vitesse. L’Ethiopie se présente comme un sérieux
concurrent pour l’industrie du textile en Afrique du Nord de manière générale en raison d’une main d’œuvre à coûts
compétitifs et ne nécessitant pas une grande technicité ;
Le code du travail en Tunisie accuse du retard en matière de déterminants de salaire ou de procédés de
recrutement et de licenciement.
Evolution du taux de chômage
Poids de la masse salariale publique dans le PIB
Face à l’urgence de la situation, l’Etat a préconisé une série de recrutements dans le secteur public. Une mesure qui
s’avère un remède rapide contre le chômage mais qui présente des limites de viabilité sur le moyen terme. La masse
salariale publique prend une ampleur disproportionnée en Tunisie avec près de 600k fonctionnaires et 180k emplois dans
les établissements publics. Une situation qui pousse le FMI et les créanciers de la Tunisie à demander un allègement de
ce poste budgétaire.
En matière d’incitation du secteur privé à l’investissement, l’Etat a procédé à une refonte de la charte d’investissement
pour assurer un cadre moderne et incitatif pour les investisseurs. De même, le Pouvoir œuvre pour le désenclavement du
Sud de la Tunisie par le développement du réseau des transports entre les zones économiques et l’intérieur du pays et la
convergence des cadres législatifs et fiscaux régissant les zones off et on shore.
Sous la pression, l’Etat serait amené à stabiliser sa masse salariale, et par conséquent ne pourrait plus assurer un grand
rôle d’employeur. En contrepartie, nous ressentons une réelle volonté politique d’appuyer l’investissement privé créateur
d’emplois à travers une série de mesures incitatives:
Mise en place d’un nouveau code du travail qui introduit une flexibilité dans le mode de rémunération ;
Adoption d’un texte de loi « d’urgence économique » permettant des facilités administratives aux projets
prioritaires dotés d’une grande capacité de recrutement ; et
Consécration d’une enveloppe budgétaire de 250 MTND au financement du programme de l’emploi.
Comparatif régional du taux de chômage (2016)
Comparatif régional de la masse salariale / PIB (2015/2016)
17,6%
15,9%
14,8%
15,4% 15,5%
2012 2013 2014 2015 2016
12,4%
12,7%12,8%
13,4%
13,8%
2012 2013 2014 2015 2016
13,4%12,6%
11,6%
10,5%
7,7%
Tunisie Jordanie Algérie Maroc Egypte
10,0%10,5%
12,7%
15,5% 15,8%
Maroc Algérie Egypte Tunisie Jordanie
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Direction Analyse & Recherche
III. Inflation: un enjeu central pour la conduite des réformes
Source: Banque Centrale de Tunisie
Face à une croissance insuffisante, et un niveau de chômage consistant, l’inflation devient un sujet prioritaire. Le risque
inflationniste constitue dorénavant un enjeu majeur dans l’implémentation des grandes réformes. En l’occurrence, les
différentes mesures entreprises visant la relance de la consommation / et ou le rétablissement des équilibres budgétaires
comportent de sérieux risques inflationnistes endogènes. Parmi lesquelles nous citons:
Les hausses salariales successives ;
L’élargissement de l’assiette de la TVA ;
Le risque de transmission de la hausse de l’Impôt sur les sociétés (IS) sur les prix finaux ;
La hausse des prix de l’énergie consécutive à la baisse des subventions ; et
L’effet de l’inflation importée suite à la baisse du Dinar face à sa principale contrepartie l’Euro.
Evolution de l’inflation Evolution du taux Directeur
Dans le cadre de sa mission principale, la Banque Centrale de Tunisie œuvre pour une stabilité des prix par le biais du
taux d’intérêt, considéré comme étant le principal instrument de conduite de la politique monétaire.
L’analyse de l’évolution du Taux Directeur durant le dernier quinquennat (post révolution) nous permets de distinguer deux
phases:
Période Jan 2012– 2014: durant laquelle la BCT a mené une politique restrictive où le Taux Directeur a été rehaussé
successivement à 4 reprises passant de 3,50% à 4,75%. Une mesure qui a permis de contenir le mouvement
inflationniste lié a hausse des prix des produits à tarifs administrés principalement alimentaires et énergétiques.
Depuis 2015: la Banque Centrale procède par une gestion dynamique du Taux Directeur tout en le maintenant dans un
intervalle élevé de [4,25%, 5,00%]. Des niveaux considérés élevés par rapport à la moyenne historique et qui illustrent
la volonté du régulateur de stabiliser les prix, dans un contexte de prolifération des courants inflationnistes tels que
décrits ci-dessus.
Nous réalisons qu’il existe une multitude de courants inflationnistes endogènes. D’autres risques inflationnistes exogènes
pourraient ressurgir en cas de reprise des prix du pétrole à l’international. Dans ce contexte, la Banque Centrale
Tunisienne durcit sa politique monétaire pour éviter toute dérive de l’inflation. Une politique qui ne serait pas sans effets
indésirables sur le financement de l’économie et la consommation.
Courants inflationnistes endogènes en Tunisie
3,50%3,75%
4,25%
4,75%
4,25%
5,00%
2012 2013 2014 2015 2016 2017
5,1%
5,8%
4,9% 4,8%
3,7%
2012 2013 2014 2015 2016
• Recul de la consommation au profit de l’épargne
• Glissement du Dinar (inflation importée)
• Augmentation des prix de l’énergie liée à la baisse des subventions
• Hausse de l’IS et élargissement de la base de la TVA
• Révision haussière des salaires
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Direction Analyse & Recherche
IV. Allure et structure de la dette: des facteurs de préoccupation
Sources: FMI, Bloomberg & Ministère des Finances
A un niveau de 61,9%, et en comparaison avec les autres pays du benchmark, l’endettement public de la Tunisie n’est
pas alarmant en soi. Ceci dit, l’allure de progression constitue une réelle source de préoccupation. En l’espace de 5 ans,
l’endettement public s’est alourdi de 17,2 points passant de 44,7% à 61,9%.
Evolution du taux d’endettement public en Tunisie Comparatif des taux d’endettement public (2015)
Evolution du déficit budgétaire
Ceci nous interpelle quant aux sources de cette forte hausse de l’endettement. En effet, le déficit budgétaire s’est établi
en moyenne à 5,6% du PIB. La relative régularité de ce niveau de déficit et son amplitude reflètent un caractère structurel.
La forte progression de la masse salariale consécutive aux recrutements dans le secteur publique constitue une première
raison (réf. section chômage). La tendance baissière des recettes fiscales et des revenus de participation liée notamment
aux tensions sociales représente autant des facteurs de l’installation du déficit budgétaire à un niveau élevé.
Une seconde source d’inquiétude réside dans la structure de la dette. En effet, la dette publique est concentrée à hauteur
de 90% en financement extérieur. Une physionomie qui expose les finances publiques aux risques de refinancement et
surtout au glissement du Dinar Tunisien face à ses principales contreparties.
Evolution des parités TND (moyennes annuelles)
Si la solvabilité de la dette n’est pas menacée selon les projections du FMI, les officiels multiplient les réformes dans le
but de freiner cette spirale haussière de l’endettement de la Tunisie. Des mesures qui portent aussi bien sur une
augmentation des recettes qu’une rationalisation des dépenses :
Une réforme fiscale générale qui préconise un élargissement de l’assiette de la TVA par une réduction des
exonérations et une unification du taux TVA, une hausse des taux de l’IS notamment pour les zones offshore, et
une revue des tranches de l’IR ainsi qu’une hausse de l’impôt sur le dividende ;
Un contrôle de l’évolution de la masse salariale par la rationalisation des ressources, la planification d’un plan de
départ volontaire dès 2018 et le non remplacement des départs à la retraite avec objectif de ramener la masse
salariale à 12% du PIB à horizon 2020.
Ces dispositions, certes salutaires, ne pourraient renverser sur le court terme la tendance haussière de l’endettement qui
devrait culminer selon les prévisions du FMI à 73% du PIB en 2018 avant de revenir vers un niveau de 70% à
horizon 2021. Par ailleurs, la structure de la dette ne devrait pas connaître de changement significatif avec toujours une
prédominance de l’endettement externe. L’Etat tunisien ne compte que peu sur le financement interne par le secteur
bancaire, préservant ainsi sa capacité de financement de l’économie.
44,7%46,6%
50,8%
55,4%
61,9%
2012 2013 2014 2015 2016
-5,5%
-6,8%
-4,9% -4,8%
-6,0%
2012 2013 2014 2015 2016
10,2%
55,4%
80,4%
89,0% 90,0%
Algérie Tunisie Maroc Egypte Jordanie
0,64
0,62
0,59
0,51
0,47
0,43
0,50
0,460,43
0,46
0,42
0,40
0,30
0,35
0,40
0,45
0,50
0,55
0,60
0,65
0,70
2012 2013 2014 2015 2016 2017
TND USD
EUR USD
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Direction Analyse & Recherche
V. Secteur bancaire: un réel engagement de l’Etat
Source: Banque Centrale de Tunisie
Le secteur bancaire est un élément clé de la stratégie de relance économique en Tunisie. En manque de moyens, l’Etat
compte sur l’investissement privé et sur les projets prioritaires publiques pour créer un effet catalyseur pour l’économie.
D’où l’intérêt d’accorder la priorité à la stratégie de développement du secteur bancaire. Une industrie qui souffre d’une
réelle dichotomie où les établissements publics ne contribuent que marginalement au financement de l’économie et
représentent, de part leur structure bilancielle, un facteur de risque systémique pour le secteur bancaire.
Evolution du ratio de solvabilité moyen du secteur Evolution de la rentabilité financière du secteur (ROE)
L’enjeu est double pour l’Etat tunisien. Avec 6 banques publiques et représentant 38,9% des capitaux du secteur,
l’Etat souhaiterait à la fois redresser ses participations dans le secteur bancaire pour augmenter leur contribution aux
ressources du budget mais surtout doter le secteur des moyens de financement pour appuyer l’initiative
d’investissement privé et les projets prioritaires publics.
A cet effet, l’Etat tunisien a entrepris une série de mesures que nous répertorions autour de 3 volets:
a- Volet Réglementaire
Adoption d’une nouvelle loi bancaire en 2016 traitant les problématiques de faillite et de créances classées ;
Renforcement de l’indépendance de la Banque Centrale de Tunisie.
b- Volet Financier
Recapitalisation des deux banques publiques STB et BH réduisant ainsi le risque systémique du secteur ;
Réflexion pour créer un unique établissement public disposant d’une assise financière confortable, ayant pour
mission de supporter les projets prioritaires créateurs d’emploi et visant une croissance inclusive.
c- Volet Gouvernance
Renouvellement des équipes managériales de 3 établissements publics ;
Prévision d’allégement de l’exposition de l’Etat au secteur par l’introduction de capitaux privés pour évoluer à
terme d’un statut d’acteur vers un régulateur.
Structure des capitaux du secteur bancaire Structure de financement de l’économie
Banques publiques
31%
9%
2013
2015
11,8%
8,2%
9,4%
12,1%
2012 2013 2014 2015
7,2%
3,2%
11,2%10,7%
2012 2013 2014 2015
2013
2015
26%
39%
Banques privées
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Synthèse
Lors du présent document, nous avons passé en revue les problématiques de la
croissance, du chômage, de l’inflation, de l’endettement et du secteur bancaire. Notre
analyse a consisté à réaliser un état des lieux et à scruter les réformes ou mesures de
relance entreprises, leur pertinence, et leur niveau d’avancement.
A ce stade, nous relevons une accalmie des symptômes de crise laissant penser que le
pire est derrière nous. Ceci dit, il est prématuré d’évoquer l’imminence d’une reprise
économique solide et durable.
Certes engagés, les officiels manquent de moyens pour accélérer le processus des
réformes. Les effets indésirables de certaines réformes constituent aussi de réels enjeux.
Dans ce contexte, l’Exécutif se focalise sur la réalisation de projets prioritaires, et crée
parallèlement un environnement plus propice à l’implication du secteur privé dans la
relance économique. Une situation qui n’exclut pas le recours à des mesures peu
populaires à l’avenir.
L’imminence et la qualité du rebond économique escompté ne sauraient être du ressort
exclusif de l’Etat et du secteur privé. Des facteurs exogènes tels que la pluviométrie, la
stabilité géopolitique ou la demande européenne échappent à leur contrôle, et pourraient
influencer significativement ce processus.
Direction Analyse & Recherche
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Annexes
Direction Analyse & Recherche
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I: Diagramme de risques
Direction Analyse & Recherche
Flexibilité accrue du Dinar induisant une dévaluation
Impact Facteurs de risque
Modéré Elevé
- Hausse mécanique du service de la
dette
- Création de l’inflation importée affectant
négativement la consommation
Amenuisement de la capacité d’investissement de l’Etat
- Ramollissement de la croissance, et
difficultés à créer de l’emploi
Lenteur dans la croissance de la demande européenne
- Avec une exposition du commerce à
l’UE de près de 57%, risque de
creusement du déficit commercial et de
baisse des réserves de change
Persistance des tensions sociales
- Perturbation de l’activité économique et
pollution du climat d’investissement
Source: Analyse et Recherche
II: Tendances sectorielles
Secteurs en perte de vitesse
Energies renouvelables
Secteurs porteurs
Agroalimentaire Machinerie & pdts
électriques
Automobile &
Aéronautique Immobilier
Energie conventionnelle
Textile
TIC
Annexe
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Risques L’investissement en valeurs mobilières est une opération à risques. Ce document s’adresse à des investisseurs avertis. La valeur et le rendement d’un investissement peuvent être influencées par plusieurs aléas notamment l’évolution des taux d’intérêt, des taux de change devises, de l’offre et la demande sur les marchés. Les performances antérieures n’assurent pas une garantie pour les réalisations postérieures. Aussi, les estimations des réalisations futures pourraient être basées sur des hypothèses qui pourraient ne pas se concrétiser.
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