DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION AU TITRE DE LA RÉGLEMENTATION RELATIVE AUX
INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LAPROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Renouvellement d’une carrière (rubrique 2510.1)soumise à autorisation
Superfi cie autorisée : 44 900 m²
Par la société S.E.T.E.C.Zone industrielle de La Martinerie
36130 DIORS
Sur le territoire de la commune d’ORVAL(département du Cher)
DECEMBRE 2014REPRISE EN AVRIL 2015 Siège social : La Forêt Chauve - 36200 LE PECHEREAU
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PORTANT SUR LE
PRÉSENTÉ
SITUÉE
FASCICULE C : RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE D’IMPACT
SOCIETE S.E.T.E.C.RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT
1
DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATIONAU TITRE DE LA RÉGLEMENTATION RELATIVE
AUX INSTALLATIONS CLASSÉESPOUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
(rubrique 2510.1) autorisation
Superficie sollicitée : 44 900 m²
Déposée par la société S.E.T.E.C.
Sur le territoire de la commune d'ORVAL (département du CHER)
Au lieu-dit "Les Flaudis"
Dossier avec étude d’impact soumis à enquête publique sur le territoire de la commune d'ORVAL
et à avis d’enquête publique sur le territoire des communes situées dans un rayon de 3 km autour du site
(FARGES-ALLICHAMPS, BRUERE-ALLICHAMPS, LA CELLE, MEILLANT, SAINT-AMAND-MONTROND, BOUZAIS, ORCENAIS, NOZIERES)
Source : Géoportail - carte IGN au 1:25000
37
28
4541
RÉGION CENTRE
361818
LOCALISATION DU SITE
C d'
ORVAL
R.D.
300
R.D.925
R.D.2144
N
CARTE DE LOCALISATION DE LA COMMUNE D’ORVAL
CARTE DE LOCALISATION DU DÉPARTEMENT DU CHER
ORVAL
0 200100 500 m
Limite de la zone autorisée par arrêté préfectoral du 21 juin 2002
sollicitée en renouvellement de carrière
(rubrique 2510.1)
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3
Ce dossier a été réalisé par la société S.E.T.E.C., assistée des intervenants suivants :
REALISATION ET FINALISATION DU DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION ET COORDINATION DES DIVERS INTERVENANTS
EURL BUREAU D'ETUDES DAT
MME LAURENCE BARDET Ingénieur en environnement
LA FORET CHAUVE 36200 LE PECHEREAU Tél : 02 54 01 18 40
REALISATION DES ETUDES SPECIFIQUES
ETUDE ECOLOGIQUE – DOCUMENT E
CERA ENVIRONNEMENT - Agence CENTRE-AUVERGNE -
Hervé LELIEVRE - Ingénieur écologue -
Biopôle Clermont-Limagne 63360 SAINT-BEAUZIRE
Tél. 05 49 09 79 75 Email : [email protected]
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE – DOCUMENT F
ERM
Adrien BOULAIS
Bâtiment B 7 rue Albert Turpain
86000 POITIERS Tél : 05 49 45 35 02 Email : [email protected]
REALISATION DES PLANS
S.E.T.E.C.
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4
SOMMAIRE
PRESENTATION DU PROJET ET DES RAISONS A L'ORIGINE DU DOSSIER .......................... 6
CARACTERISTIQUES DU PROJET ...................................................................................... 7
DONNEES TOPOGRAPHIQUES ......................................................................................... 7
LE SITE ....................................................................................................................... ...... 13
COMPOSANTES NATURELLES .......................................................................................... 14 SITES ET PAYSAGE............................................................................................................... .................. 14 TOURISME ET PRINCIPAUX LIEUX DE FRÉQUENTATION ...................................................................... 16 MILIEUX BIOLOGIQUES, FAUNE ET FLORE ........................................................................................... 18
ESPACES NATURELS ......................................................................................................... 22 DONNEES CLIMATOLOGIQUES ....................................................................................................... ...... 22 CONTEXTE GÉOLOGIQUE............................................................................................................ .......... 22 DOMAINE DE L'EAU .............................................................................................................. ................ 23
ESPACES AGRICOLES ET FORESTIERS ............................................................................... 28 DONNEES AGRICOLES ............................................................................................................. .............. 28 ASPECTS FORESTIERS............................................................................................................. ............... 28
BIENS MATERIELS ............................................................................................................ 29 BIENS PRIVES .................................................................................................................. ...................... 29 BIENS PUBLICS ................................................................................................................. ..................... 30
ENVIRONNEMENT SONORE ............................................................................................. 31
SERVITUDES .................................................................................................................... . 31
SYNTHESE DE LA COMPATIBILITE AVEC LES PLANS, SCHÉMAS, PROGRAMMES ET AUTRES DOCUMENTS DE PLANIFICATION MENTIONNÉS AU I DE L'ARTICLE L. 122-4 .... 33
EFFETS DU PROJET ET MESURES DE PROTECTION ......................................................... 34
REMISE EN ETAT ........................................................................................................... 39
OPERATIONS DE REMISE EN ETAT ................................................................................... 40
MONTANT DE LA REMISE EN ETAT .................................................................................. 40
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5
ILLUSTRATIONS
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6
PRESENTATION DU PROJET ET DES RAISONS A L'ORIGINE DU DOSSIER
La société S.E.T.E.C. société d'exploitation de travaux et d'enrobage du Centre dont le siège social est situé à DIORS (département de l'Indre) a été créée en 1972.
En 2000, la société a été rachetée par le Groupe ROGER MARTIN, basé à DIJON (21) dans le cadre du rachat du groupe DIORS FINANCES dont faisaient partie la S.E.T.E.C. et T.T.R.
L'objet social de la société est toutes opérations industrielles et commerciales se rapportant à l'entreprise de travaux publiques et particuliers, l'exploitation de carrières, la vente de matériaux et, plus spécialement, l'exécution de travaux routiers, les transports routiers, le service de transport public de marchandises et la location de véhicules automobiles de transport de marchandises.
La société emploie 163 salariés. CHIFFRES CLES DE LA SOCIETE SETEC
2011 2012 2013 Chiffre affaires en € 20 850 272 24 093 282 18 007 754
Résultat net en € -807 047 -524 875 481 629
A ce jour, la société S.E.T.E.C. exploite 2 carrières de matériaux dont une de calcaire à COINGS (36) et une de sables et graviers alluvionnaires dits "de terrasse" à ORVAL par le biais de son établissement T.T.R (Techniques et Travaux Publics).
En effet, la société T.T.R., qui avait le statut d'une S.A.R.L. lors de l'obtention de l'autorisation en 2002, a depuis été intégrée dans la société S.E.T.E.C. dont elle est devenue un établissement secondaire. La S.E.T.E.C. se substitue donc à T.T.R. pour l'exploitation de la carrière et sollicite le transfert de l'autorisation à son endroit.
Cette carrière a été autorisée par arrêté du 21 juin 2002 sur une superficie de 44 900 m² et pour une durée de 13 ans. L'autorisation porte sur la parcelle cadastrée section ZD n° 9pp.
La carrière n'étant pas achevée, la société sollicite le renouvellement de l'autorisation de manière à terminer l'exploitation du site et effectuer la remise en état.
D'où le présent dossier.
Aussi, en application du titre 1er du livre V du code de l'environnement, ce document constitue le dossier de demande d'autorisation de renouvellement de carrière concernant une installation classée sous la rubrique n° 2510.1 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement – ICPE .
La présente demande est accompagnée d'une demande de transfert de l'autorisation de la société T.T.R. à la société S.E.T.E.C et d'une déclaration de modification des conditions de remise en état sur un secteur remblayé à niveau. En bordure est (superficie concernée : 13 800 m²).
L’étude d’impact qui accompagne la présente demande sera soumise à enquête publique sur le territoire de la commune d'ORVAL et à avis d’enquête publique sur le territoire des communes situées dans un rayon de 3 km autour du site.
La liste des communes consultées sera officiellement établie par la Préfecture du CHER, mais a priori, FARGES-ALLICHAMPS, BRUERE-ALLICHAMPS, LA CELLE, MEILLANT, SAINT-AMAND-MONTROND, BOUZAIS, ORCENAIS et NOZIERES devraient être concernées.
L’article L. 214 7 du code de l’environnement stipule en préalable que les ICPE restent "soumises aux dispositions des articles L. 211 1, L. 212 1 à L. 212 7, L. 214 8, L. 216 6 et L. 216 13" spécifiques à la législation EAU.
Le tableau ci dessous récapitule la rubrique concernée de la nouvelle nomenclature "EAU" définie dans le décret n° 93 743 du 29/03/1993, modifié par le décret n° 2006 881 du 17 juillet 2006.
Rubrique concernée Nature Critère du
classement Caractéristiques Classement
1.1.1.0
Sondage, forage, y compris les essais de pompage,
création de puits ou d'ouvrage souterrain, non
destiné à un usage domestique, exécuté en
vue de la recherche ou de la surveillance d'eaux
souterraines ou en vue d'effectuer un prélèvement temporaire ou permanent
dans les eaux souterraines, y compris
dans les nappes d'accompagnement de
cours d'eau
Absence de seuil
Création d'un piézomètre
D
D : déclaration et A : autorisation prévue par l'article L. 214 1 du code de l'environnement
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7
CARACTERISTIQUES DU PROJET
DOSSIER AU TITRE DE LA REGLEMENTATION RELATIVE AUX INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
S.E.T.E.C.
Section ZD n° 9 pour partie
44 900 m²
Superficie restant à extraire : 15 730 m²
1 La cote est issue de l'étude hydrogéologique (Cf. le fascicule F) conduite par le bureau d'études ERM, étude reposant sur des mesures piézométriques.
DONNEES TOPOGRAPHIQUES
(Données exprimées en m NGF)
TERRAINS NON EXTRAITS
COTE DU CARREAU
COTE DE LA NAPPE 1
COTE EN FIN DE REMISE EN ETAT
Section ZA
Constructions
Ce plan a été réalisé à partir du montageparcellaire issu du site cadastre.gouv.fr.
Numéro de la parcelle sollicitéeB431
Limite de commune
Pour plus de clarté, seul le numérode la parcelle sollicitée a été reporté.
Limite de la zone autorisée par arrêtépréfectoral du 21 juin 2002 sollicitée enrenouvellement de carrière(rubrique 2510.1 des ICPE)
0m 50m 100m
PLAN PARCELLAIRE
Section ZD
Zone remblayée à niveau, objet de ladéclaration de modification desconditions de remise en état
Etabli à la date de réalisation du dossier(Repris au 2ème trimestre 2015)
Accès
ZD 9 pp
Commune deNOZIERES
Commune d'ORVAL
Les Flaudis
Les Charmes
Chemin rural n° 2
Ligne de chemin de fer de BOURGES à MONTLUCON
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CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE
Les granulats sont de petits morceaux de roche destinés à réaliser des ouvrages de travaux publics, de génie civil et de bâtiment, d'une taille inférieure à 125 mm.
C'est, après l'eau, le produit naturel le plus consommé, avec près de 30 kg par jour en moyenne et par habitant. Les besoins en granulats correspondent en effet à une nécessité économique.
Il est à noter que :
1 m3 de béton, c'est 2 tonnes de granulats environ, 1 logement : 100 à 300 t 1 hôpital ou un lycée : 20 000 à 40 000 t 1 km de voie ferrée : environ 10 000 t 1 km d'autoroute : environ 30 000 t
La production nationale a atteint 359,6 millions de tonnes en 2012 soit un recul de 5% par rapport à 2011.
EVOLUTION DE LA PRODUCTION NATIONALESource : UNPG
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10
En Région CENTRE, la production de granulats a atteint un total de 12,6 millions de tonnes en 2012 (dont 5,9 millions de tonnes de roches meubles et 6,7 millions de tonnes de granulats issus de roches massive et du recyclage) et accuse elle aussi un recul d'une valeur de -5,3%.
Elle compte 212 carrières en activité dont 42 extraient des granulats alluvionnaires dans le lit majeur des rivières.
Source : site de la DREAL Le département du Cher affiche en 2013 une production
globale de 2,53 millions de tonnes, accusant une reprise par rapport à 2012.
En dehors du recyclage, les granulats peuvent avoir deux origines principales dans ce département : soit le concassage de roches massives, soit l'extraction de roches meubles telles les alluvions de lit majeur.
Le diagramme ci-dessous, extrait du site Internet de la DREAL CENTRE, illustre la répartition de la production des granulats dans ce département.
La production du Cher connaît depuis une vingtaine d'années une décroissance notable, notamment en ce qui concerne les matériaux meubles.
Le schéma départemental des carrières - SDC - met parallèlement en évidence que le département du Cher affiche, en 2010, une consommation sensiblement égale à sa production.
Les exportations concernent majoritairement des granulats de type alluvionnaire, alors que les importations concernent principalement des granulats de type éruptif. Les matériaux calcaires sont peu importés et exportés.
SOURCE : Notice du SDC
Le dossier porte sur le maintien en activité d'une carrière de sables et graviers que l'on peut qualifier "de terrasse" pour les distinguer des alluvions extraits en lit majeur.
Il offre l'avantage de conserver, à partir de ce site, l'approvisionnement du marché local en granulats pour des usages type VRD (remplissage de tranchée,…), ce qui permet de ne pas avoir recours aux matériaux d'origine alluvionnaire de lit majeur, assujettis à l'objectif deréduction des extractions de matériaux alluvionnaires des lits majeurs des cours d'eau du nouveau schéma directeur pour l'aménagement et la gestion des eaux (SDAGE) dit "SDAGE 2010-2015". En maintenant cette activité en place, ceci permettra à la société S.E.T.E.C. de pourvoir à ces besoins en matériaux adaptés à des usages non nobles et ainsi, de ne pas à avoir recours à des produits de qualité supérieure, type alluvions de lit majeur, réservés aux usages nobles.
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METHODE D'EXPLOITATION ET PHASAGE
Il est à noter que le site est entièrement décapé.
Les horaires d'activité s'inscrivent dans la plage horaire 7 h - 18 h, jours ouvrés seulement.
L'exploitation étant réalisée par campagnes au gré des besoins de la société (3 campagnes de 5 jours chacune par an en moyenne), il n'y a personne à demeure sur le site. Lorsque le site est en activité, le nombre d'intervenants varie de 1 à 3 personnes.
La carrière est placée sous la responsabilité de M. VILLEPREUX, directeur technique.
L'exploitation de la sablière est réalisée à l'aide d'engins de terrassement, selon le déroulement opérationnel suivant :
l'extraction du matériau, réalisée à la pelle hydraulique ou au chargeur sur une épaisseur de 2 à 7,50 m.
Le tout-venant est soit stocké provisoirement sur la partie restant à extraire, soit évacué directement.
l'évacuation. Le tout-venant est repris au chargeur et déversé dans des camions
qui l'emmènent directement vers les chantiers auxquels il est destiné. Pour ce faire, des camions font la navette et empruntent l'accès
puis le C.R. de NOZIÈRES aux Noirats jusqu'à la R.D. 300. Le tout-venant est évacué par des semi-bennes dont la charge utile est de 25 t.
La cadence journalière de camions engendrée par l'évacuation des granulats générés est fonction de la production annuelle, soit dans le cas présent :
Une production moyenne annuelle de 10 000 t Une production maximale annuelle de 15 000 t.
La circulation s'effectue en semaine (du lundi au vendredi), hors jours fériés et hors périodes de congés annuels de l’exploitation ; soit un nombre annuel de jours de travail représentant en moyenne 250 jours ouvrables par an.
Sur la base des capacités utiles de chargement des véhicules de transport (25 t), le trafic routier généré par cette exploitation peut ainsi être évalué de la manière suivante :
ESTIMATION DU TRAFIC ROUTIER
En pic journalier, la circulation peut ainsi atteindre 12 passages par jour de véhicules en moyenne lissée annuelle.
DESTINATION DU TOUT-VENANT
Il est essentiellement utilisé dans un rayon de 40 km autour du site. la remise en état.
Cette dernière repose sur un remblayage partiel jusqu'à la cote de 161,80 m NGF, opération au cours de laquelle la société a recours à des déchets inertes issus de travaux de terrassement, puis le régalage des terres.
Les fronts sont talutés à 30° avant d'être également régalés de terres.
Suivra la remise en prairie.
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PHASAGE
La zone exploitable, d'une superficie totale de 38 500 m², a été en grande partie exploitée, la carrière étant ouverte depuis 1991.
Il reste actuellement 15 730 m² à extraire, dont une partie a déjà fait l'objet d'une extraction partielle (il reste 2 m à retirer sur une superficie de 6 200 m²).
Compte tenu du volume restant à extraire et de la production au rythme de laquelle le site est et sera exploité, à savoir 10 000 t/an (contreune production moyenne de 50 000 t/an initialement autorisée), l'exploitation du site requiert une durée supplémentaire de 15 ans.
Ainsi, le projet comporte trois tranches, correspondant chacune à une période de 5 années, période de référence pour le calcul d'évaluation des garanties financières.
PHASE 1
L'exploitation se poursuivra sur les terrains sur lesquels il reste une épaisseur de 2 m à extraire, puis reviendra vers le nord, sur les terrains actuellement utilisés pour stocker le tout-venant.
PHASES 2 et 3
Ces deux phases portent intégralement sur la partie du site non extraite.
L'extraction y sera conduite sur une épaisseur de 7,50 m au maximum selon la configuration des terrains.
Figure 4PLAN DE PHASAGE
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ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT
LE SITE
Le site étudié est situé à l'ouest de la commune d'ORVAL, en limite de la commune de NOZIERES.
Il s'inscrit dans un contexte agricole, de type bocage et est bordé au sud par le chemin rural 2 (C.R. 2).
La topographie générale du site, et plus globalement du secteur, est plane, mais avec des ondulations de l'ordre de la dizaine de mètres, puisque les cotes varient sur le site entre 167,60 m (angle sud-est) et 160 m (angle nord-ouest).
L'accès à la zone sollicitée se fait grâce à l'accès aménagé qui permet de rejoindre le C.R. de NOZIÈRES aux Noirats qui aboutit directement à la R.D. 300, route départementale qui contourne le bourg d'ORVAL.
La zone autorisée, qui fait l'objet de la présente demande d'autorisation de renouvellement, porte sur une superficie de 44 900 m², dont 15 730 m² restent à extraire.
La carrière qui est ouverte depuis 1991 a été entièrement décapée. Une partie du site (bordure est)a fait l'objet d'un remblayage intégral sur une superficie de 13 800 m².
Le reste de la carrière se partage entre la fouille en cours d'extraction et une partie non encore extraite, qui sert de zone de stockage pour le tout-venant.
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COMPOSANTES NATURELLES
SITES ET PAYSAGE
Au droit des parcelles étudiées, il n’existe pas de milieu naturel référencé comme milieu sensible , de site classé ou inscrit au titre des articles L.341.1 à L.341.22 du code de l’Environnement, ni d’élément notable de diversification du paysage.
La commune d'ORVAL est concernée par deux unités paysagères : le bocage boisé du Boischaut sud (8.1) et l'unité urbanisée de SAINT AMAND MONTROND (7.3) qui englobe en rive gauche la commune d'ORVAL.
Le site se localise à la limite entre l'aire urbanisée que prolonge la zone industrielle de l'Ombrée et le pays bocager que caractérise un maillage régulier de haies et de petits bosquets, au sein duquel se développe une activité agricole basée sur l'élevage, encore très présent localement.
D'où la présence majoritaire des prairies.
Peu urbanisé, cette zone est parcourue par un réseau de routes départementales et de chemins ruraux dont certains sont usités en chemins de randonnée (comme celui de NOZIÈRES aux Noirats au nord du site).
Les zones bâties sont également moins étendues qu'à l'est : villages et hameaux de petites tailles parsèment l’espace.
Outre leur taille modeste, les zones urbanisées de la rive gauche du Cher entretiennent des relations distantes avec celui-ci : elles se sont développées à l’écart du cours d'eau, sur des coteaux d'où elles dominent toute la vallée.
Il faut rejoindre SAINT AMAND MONTROND pour voir apparaître une zone urbanisée d'importance située à la confluence de la Marmande et du Cher.
Ce secteur bénéficie en effet d'une présence humaine ancienne et affirmée et d'un potentiel touristique relativement bien exploité, grâce au patrimoine architectural.
2 Inventaires ZNIEFF et ZICO, réseau Natura 2000, espaces protégés (réserve naturelle régionale, arrêté de protection de biotope), espace naturel sensible du Conseil Général (ENS).
Ainsi, sur la rive droite du Cher, au nord du site, se situe l'Abbaye de Noirlac, implantée en vallée sur la commune de BRUERE-ALLICHAMPS.
À l’image de la géomorphologie dissymétrique des deux rives du Cher, les réseaux et le bâti se sont développés de façon inégale entre les rives droite et gauche.
Le secteur dans lequel s'inscrit le site est marqué par les deux infrastructures principales que sont l'autoroute A77 et la ligne de chemin de fer de BOURGES à MONTLUCON.
Sur le plan paysager, la première intervient peu localement, contrairement à la deuxième qui a induit le développement de toute une zone industrielle le long de son tracé à l'entrée d'ORVAL.
Cette zone se caractérise par la présence de grands
bâtiments en majorité longitudinaux (Cf. la photographie ci-contre) et d'activités industrielles telles celles exercées
par la société S.E.T.E.C. dans la zone industrielle des
Malpommes.
VUES DU SITE
FRONT DES REMBLAIS
ZONE REMBLAYÉEA NIVEAU
ZONE D’EXTRACTIONZONE DE STOCKAGE
ZONE D’EXTRACTION En vue rapprochée
ZONE DE STOCKAGE En vue rapprochée
Photographies prises le 29.09.2014
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16
TOURISME ET PRINCIPAUX LIEUX DE FRÉQUENTATION
ORVAL appartient à la région touristique de SAINT AMAND MONTROND, qui offre un patrimoine touristique riche et un attrait par son cadre verdoyant.
Cette région bénéficie d'un environnement historique notable.
Cependant, la carrière est en retrait par rapport à l'ensemble des monuments et sites d'intérêt touristique et historique du secteur, l'Abbaye de Noirlac en premier.
La commune d'ORVAL ne possède aucun monument protégé tout en présentant des éléments intéressants.
Sur NOZIERES, l'église Saint Paixent est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 12/02/1971.
Cette commune possède en outre de nombreux autres monuments et des constructions intéressantes.
Les communes limitrophes ne sont pas en reste avec un patrimoine tout aussi riche.
Notamment SAINT AMAND MONTROND qui possède plusieurs monuments et sites protégés, reportés sur la carte des servitudes.
Et également BRUERE ALLICHAMPS sur laquelle est située l'Abbayede Noirlac.
Le site est en retrait par rapport à tous ces éléments de patrimoine et sans communication visuelle.
Les itinéraires de randonnée
ORVAL et les communes avoisinantes bénéficient par ailleurs d'un environnement calme et rural, auquel s'ajoute l'attraction d'activités "nature" telles que la chasse, la pêche, la randonnée…
C'est ainsi que plusieurs chemins de randonnée sont présents sur la commune d'ORVAL (Consultation du site geoCher.com).
L'un des chemins du plan départemental des itinéraires de randonnée et de promenade (PDIPR), le GR 41, emprunte le C.R. de NOZIÈRES aux Noirats et longe ainsi le site étudié en limite nord.
Pendant la durée de l'exploitation, la carrière se matérialise par la présence des fronts de taille, dont la couleur sable et la nature minérale tranchent avec le contexte local, ainsi que par la modification topographique.
Quant à la plate-forme de stockage, elle apporte dans le paysage un aspect industriel lié à la présence des stocks de tout-venant de couleur sable.
La carrière est essentiellement visible depuis l'ouest et le sud, le contexte bocager local et la ripisylve du Cher concourant à réduire la perception depuis les autres directions.
La vue du site en perception rapprochée est limitée par la présence du merlon qui borde la zone autorisée.
DEPUIS LA TROLLIERE (seule habitation à moins de 500 m)
Depuis le débouché de la voie d'accès à La Trollière, la perception des travaux se limite au sommet des stocks.
La carrière et les modifications qu'elle engendre ne sont en effet pas visibles.
Depuis l'habitation elle-même, aucune perception n'est possible du fait du contexte arboré dans lequel elle s'inscrit.
DEPUIS LE C.R. 2
Depuis le C.R. 2, apparaissent essentiellement le haut des stocks de granulats.
Par contre, la fouille elle-même est dissimulée par le merlon. Par ailleurs, le C.R. 2 est bordé au droit du site par une haie partielle
qui atténue fortement les possibilités de vue directe sur le site.
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DEPUIS LE C.R. DE NOZIERES AUX NOIRATS (GR 41)
Le C.R. de NOZIERES aux Noirats passe à 10 m de l'extrémité nord-ouest du site et est utilisé comme chemin de randonnée (GR 41).
Il sert également d'accès à la carrière pour rejoindre la R.D. 300 située à 500 m à l'est.
Depuis ce dernier, les usagers ont vue sur le merlon périphérique, l'entrée du site, que matérialise une barrière, et la voie d'accès créée (Cf. la photographie ci-contre).
Par ailleurs, ce chemin est bordé par de beaux arbres qui atténuent fortement la perception du site.
Sur la portion qu'elle utilise pour rejoindre la R.D. 300, la société s'est attachée à maintenir ce chemin en bon état de propreté de manière à conserver à cet espace partagé toute sa vocation de loisirs.
Il est à noter par ailleurs que l'exploitation n'est pas active en continu et qu'elle n'est effectuée que les jours ouvrés, ce qui exclut les week-ends, périodes au cours desquelles ont essentiellement lieu les randonnées.
En fin d'exploitation, la carrière sera remblayée jusqu'à la cote de 162 m NGF et remise en prairie. Elle retrouvera son aspect initial.
Il subsistera une dépression de faible profondeur, bordée de fronts talutés à 30°.
Par contre, le présent dossier comporte une modification de la remise en état initialement prévue par l'arrêté préfectoral n° 2002.1.645 du 21 juin 2002 pour intégrer une partie de la zone exploitée qui a été remblayée à niveau (13 800 m²), ne laissant ainsi subsister aucune trace de l'exploitation. D'où la réduction notable des éventuelles incidences.
Ainsi, les abords immédiats offrent une vue directe sur le site, sans pour autant percevoir la carrière elle-même.
Synthèse des éléments anthropiques potentiellement sensibles et hiérarchisation en termes d’enjeux
Vallée du Cher
Le bourg de NOZIÈRES et son
église
Chemin de Randonnée sur le C.R. de NOZIÈRES
aux Noirats (élément touristique)
La Trollière et son environnement (à la
fois lieu de vie et d’habitat et élément
de tourisme)
Merlon
Accès
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18
MILIEUX BIOLOGIQUES, FAUNE ET FLORE
Les paragraphes qui suivent sont tirés de l'étude faunistique et floristique (document E) réalisée par le bureau d'études CERA-ENVIRONNEMENT.
Ce projet de renouvellement de carrière se situe dans un secteur agricole, à proximité de la vallée du Cher, zone d’intérêt fort du point de vue écologique.
Dans un contexte local écologiquement banal, le site représente une entité originale, abritant quelques espèces d’intérêt patrimonial notable.
L’inventaire de la flore de la zone d’étude a permis d’identifier 100 espèces ou sous-espèces, dont deux sont inscrites sur la liste des espèces menacées de la région Centre.
La carrière abrite quelques espèces végétales thermophiles intéressantes pour la région.
Situé sur une zone de plaine, le périmètre d’étude présente des intérêts faibles à modérés. Aucun habitat d’intérêt communautaire n’a été identifié. Le site d’étude est majoritairement occupé par la carrière. Les autres habitats sont constitués majoritairement par des friches, boisements de Robinier et Fourrés.
Bien qu’aucun enjeu majeur ne semble ressortir, il apparait que certains milieux présentent un intérêt pour l’avifaune, comme les haies et fourrés, ainsi que les fronts de taille.
Le site d’étude présente une diversité avifaunistique assez faible. Parmi les 26 espèces observées, 21 sont protégées à l’échelle nationale, 3 sont inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux et 2 sur la liste rouge des espèces menacées en France.
Pour l’avifaune, les principaux enjeux concernent les espèces nicheuses : l’Hirondelle de rivage, dont une colonie s’est installée au niveau des fronts de taille, et quelques passereaux qui nichent dans les zones ouvertes ou arbustives (Alouette lulu, Fauvette grisette, Linotte mélodieuse). Un enjeu plus faible concerne l’utilisation du site comme zone de chasse / alimentation par les rapaces (Milan noir) qui nichent à proximité.
Avec seulement 3 espèces, le site d’étude présente une diversité chiroptérologique faible. Parmi elles, deux sont déterminantes en région Centre. Bien que la température réduite explique en partie les résultats observés, les potentialités d’accueil en ce qui concerne les territoires de chasse et les gîtes sont
faibles sur le secteur. Les milieux présentant le plus d’intérêts pour les chiroptères se trouvent en périphérie ou à l’extérieur du périmètre sollicité en renouvellement.
L’enjeu le plus important semble se trouver au niveau des lisières (haies et boisements) qui représentent des corridors écologiques permettant de relier différentes zones de chasse entre elles.
Le site présente également un intérêt faible pour les chiroptères.
La faune mammalogique du site d'implantation du projet est représentée par un cortège relativement banal.
L’inventaire réalisé a permis de révéler la présence sur la zone de renouvellement de 6-7 espèces de mammifères non volants dont aucune n’est protégée.
Le site est fréquenté par une espèce au statut de conservation défavorable : le Lapin de garenne, en déclin aux niveaux européen et national, qui est plutôt favorisé par l’activité de la carrière qui crée des milieux favorables.
Parmi les espèces patrimoniales et protégées dont la présence est potentielle sur le site, on citera seulement le Hérisson d’Europe (présence possible).
Chez les amphibiens, aucun habitat de reproduction n’est présent et une seule espèce non protégée a été observée. Chez les reptiles, quelques espèces communes fréquentent les fourrés autour de la carrière, ainsi que la carrière elle-même. Chez les insectes, on observe un cortège pauvre et banal, sans espèce patrimoniale avérée ou potentielle.
Parmi les groupes faunistiques étudiés, les enjeux sont faibles à modérés.
Le site d’étude se trouve inséré dans un contexte naturel d’une richesse plutôt modérée, puisque dans un rayon de 10 km, seul 1 site Natura 2000 et 9 ZNIEFF ont été recensés. La richesse des milieux est principalement liée à la flore (dont orchidées) et aux habitats, constitués de boisements, de prairies et de milieux humides. De façon générale, les ZNIEFF se trouvent à une distance suffisamment importante (> 2 km) pour ne pas être impactées par le projet.
La carrière soumise à la demande de renouvellement se trouve à 400 m du site Natura 2000 FR2400520 (ZSC).
Sur le secteur d'étude, aucun habitat aquatique ou caractéristique de zone humide n’a été observé.
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Synthèse des enjeux écologiques au sein du périmètre sollicité en ouverture de carrière
Habitats Code Corine Code Natura 2000 (* : habitat
prioritaire) Annexe 1 Directive Habitats
État de conservation
Surface (m²), linéaire (m)
Valeur biologique, écologique
Habitats non d’intérêt communautaire, à valeur patrimoniale modérée
Prairie abandonnée 38.13 = Pâturages densément enherbés / Hors périmètre de
renouvellement Saulaie pionnière 41.H = Autres bois caducifoliés / 939,7 Lande à Genêts / 869,3
Fourré 31.8 = Fourrés / 1072,1 Haie arborée 84.2 = Bordures de haies / 51,9
Haie arbustive 84.2 = Bordures de haies / 177,1 Habitats non d’intérêt communautaire, à valeur patrimoniale faible
Bande enherbée 87.1 = Terrains en friche / Hors périmètre de
renouvellement
Culture 82.2 = Cultures avec marges de végétation
spontanée /
Hors périmètre de renouvellement
Carrière / 31680,5 Boisement de Robinier / 1803,9
Route, chemin 86 = Villes, Villages et sites industriels / 160,2
État de conservation Valeur biologique, écologique
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Figure 6synthèse des sensibilités écologiques
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Inventaire des sites Natura 2000 dans un rayon de 10 km autour du
site
élevée modérée faible nulle
Inventaire des ZNIEFF dans un rayon de 10 km autour du site.
élevée modérée faible nulle
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ESPACES NATURELS
DONNEES CLIMATOLOGIQUES
Le choix pour caractériser le climat qui règne sur le secteur s'est porté sur la station de BOURGES.
L'éloignement de la mer et l'apparition sporadique d'influences continentales font que le climat du Cher est qualifié d'océanique altéré ou dégradé. Ce régime océanique assure un climat relativement doux.
Les précipitations sont régulièrement réparties sur toute l'année.
Le secteur est soumis à des vents dominants de secteur ouest pour les plus forts (9,6% des vents totaux et 1,0% des vents dominants >8m/s) et de secteur est (7,5% des vents totaux et 1,3 % des vents de 4,5 à 8 m/s).
Les données indiquent 41,6 jours/an avec des vents 16 m/s et 1 jour/an avec des vents 28 m/s.
CARACTERISTIQUES DE L'AIR ET DE L'ETAT LUMINEUX
Le secteur de la commune d'ORVAL bénéficie d'une bonne qualité de l'air.
Le bilan carbone de la commune d'ORVAL se révèle relativement élevé en termes de rejet de CO2 et CO : cette situation est due à la présence des deux zones industrielles de la Malpomme et de l'Ombrée sur le territoire communal.
En ce qui concerne les autres indicateurs exposés, ORVAL est dans les fourchettes basses à moyennes (NH3, N2O, NOX, PM10, PM2,5, SO2).
Le site se localise en zone rurale, en retrait par rapport à toute activité susceptible de produire des polluants tels qu'oxydes d'azote, oxydes de soufre, ozone et particules et sans source d'odeur en l'absence d'élevage à proximité.
Le secteur est dépourvu d'éclairage nocturne. Il n'existe aucune source lumineuse aux abords de la zone étudiée.
CONTEXTE GÉOLOGIQUE
La zone d’étude est couverte par la carte géologique de la France à 1/50 000, feuille de Saint-Amand-Montrond (n°572).
Située au Sud du département du Cher, la région d’Orval occupe la bordure Sud du Bassin Parisien où reposent les premières formations sédimentaires du Jurassique (le Lias). C’est un pays de bocage au relief nettement conditionné par la géologie avec la cuesta du Bajocien qui domine la rive droite du Cher.
La carrière exploite les alluvions anciennes du Cher désignées Fx par la carte géologique de la France. Leur épaisseur est d’environ 11 m au droit du site. Ces alluvions sont constituées par une alternance de niveaux assez fins, argileux, micacés, avec des passées plus grossières.
L'ensemble de la formation est roux et montre de très nombreuses stratifications obliques.