Revue de presse
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Dimanche 03 septembre 2017
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Loi de finances 2018 :Ouyahia, face au dilemme du maintien des équilibres sociaux
et économiques (Algérie Eco) ..................................................................................... 3 Ouyahia redoute une catastrophe économique à l’horizon 2020 (Maghreb Emergent)
..................................................................................................................................... 4 Ouyahia devant l’APN : le moment de vérité (L’Econews) ....................................... 5 Entreprises en difficultés financières : Les conditions de rééchelonnement de la dette
fiscale (El Moudjahid) ................................................................................................ 6 Licences d’importation et engagements internationaux de l’Algérie : éviter les faux
débats (Le Matin d’Algérie) ........................................................................................ 8
Sonelgaz face à de multiples défis : Quelle stratégie ? (El Moudjahid) ................... 11 Projet solaire de 4050 MW : La grande arlésienne ! (Algérie Eco) .......................... 13 L'espadon: un système informatique et de recensement en prévision de l'application
de la décision sur les quotas de pêche en 2018 (APS) .............................................. 14
Eau: Necib s'assure de la bonne mise en oeuvre du dispositif de permanence durant
l'Aïd El Adha (APS) .................................................................................................. 15
Les algériens jettent l’équivalent de 5 millions de dollars de peaux de moutons à
chaque Aid El Adha (Algérie Eco) ........................................................................... 16
Pétrole : Le baril à 52,34 dollars (Reporters) ............................................................ 17 Pétrole : Le ministre irakien de l’Energie critique le flou entourant la production du
Kurdistan (Maghreb Emergent) ................................................................................ 18 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
L’euro baisse face au dollar : Le dinar limiterait la casse de plusieurs semaines
(Reporters) ................................................................................................................ 19 Généralisation de l’e-paiement : Des cartes, en attendant les terminaux de paiement
(Reporters) ................................................................................................................ 21 Commerce ............................................................................................................................................................ 22
Aïd El Adha : Le programme de permanences diversement appliqué (Reporters) .. 22 Un million de jeunes vendeuses et vendeurs en Algérie (Le Jeune Indépendant) .... 23
Coopération ......................................................................................................................................................... 25 Raouya reçoit l'ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie (APS) ......................... 25 Zaalane s'entretient avec plusieurs ambassadeurs sur les moyens de développer la
coopération en matière des travaux publics et des transports (APS) ........................ 26 La Chine a investi 3,3 milliards de dollars en 2016 (Algérie1) ................................ 27
Veille ..................................................................................................................................................................... 27 Un agenda serré et chargé (Le Jeune Indépendant) .................................................. 27 Oran: une trentaine de participants au salon "Talents et emploi" (APS) .................. 29
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A la une
Loi de finances 2018 :Ouyahia, face au dilemme du maintien des équilibres sociaux et économiques (Algérie Eco)
L’élaboration de la loi de finances 2018, sera pour le gouvernement
Ouyahia, une épreuve difficile pour asseoir une feuille de route à la hauteur de la complexité de la conjoncture actuelle du pays. Le premier
ministre rappelé à ancien son poste après le limogeage de Tebboune et de ses ministres en charge de l’économie, devra, à l’occasion de sa
présentation du plan de son gouvernement devant le parlement à la mi-septembre expliquer les actions qu’il envisage d’entreprendre tout en
jouant à l’équilibriste entre le maintien du pouvoir d’achat, des acquis sociaux et l’utilisation rationnelle et parcimonieuse des deniers public .
Dans ce sens, l’évolution des principaux indicateurs macro-économiques, prévue, dans le rapport de l’avant-projet de la loi de finances 2017, font
état dans un premier temps, d’une baisse du déficit des soldes du trésor pour l’année 2018, passant de – 1297,7 milliards de dinars en 2017 à –
1051,9 milliards de dinars. En outre, l’évolution des recettes de la fiscalité ordinaire, fixée à hauteur
de 11% annuellement, permettra au déficit du trésor de diminuer
passant de – 6,7% en 2017 à -5,0 en 2018. Par contre, les recettes de la fiscalité budgétisée évolueront de 2 2001,1
milliards de dinars en 2017, à 2 359,7 de milliards de dinars en 2018. Alors que les ressources ordinaires se stabiliseront à 3 438,4 milliards de
dinars en 2018, soit une progression de + 0,1%, par rapport à 2017, et ce par l’effet de croissance des recettes fiscales fixée à 11%.
Pour leur part, les dépenses budgétaires par rapport au PIB afficheront une baisse de 3 point de pourcentage, pour passer de 35,5 % en 2017 à
32,5% en 2018. Ceci étant, et compte tenu du plafonnement des dépenses budgétaires à 7000 milliards de dinars, les dépenses de
fonctionnement s’établiront à 4500 milliards de dinars en 2018, représentant ainsi 21,5% du PIB, soit une baisse de 2%.
Dans ce sillage, l’orientation de stabilisation des dépenses de fonctionnement, vise une augmentation de leur couverture par les
ressources ordinaires. A et cet effet, le taux de couverture passera de
75% en 2017 à 76% en 2018. En outre, les dépenses d’équipements, le rapport d’orientation prévoit une
stabilisation en 2018 à niveau de 2 300 milliards de dinars, au lieu de 2 291,4 milliards de dinars, en 2017.
Il est clair que ces chiffres, prévoient une évolution positive de tous les indicateurs macroéconomiques, de 2017 à 2018. Or, pour les
observateurs de la scène économique, il est impératif pour le gouvernement Ouyahia, vu la crise financière que traverse le pays, de
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procéder à un bilan de la situation financière du pays, d’en tirer un
diagnostic, avant d’entamer l’élaboration du projet de loi de finances 2018.
Il s’agira entre autre, de répondre à toutes les préoccupations des
citoyens, d’autant plus que les restrictions, et les augmentations appliquées dans le cadre de la loi de finances 2017, pèsent très lourd sur
les foyers. Dans ce sens, le spectre d’une nouvelle pression financière et fiscale, exacerbée par une inflation ascendante et une chute de la valeur
du dinar, commence à planer et vu les méthodes rigides connues de Ouyahia, on parle déjà d’augmentation des prix des carburants, de taxes
et impôts, de droits de timbre, de licenciements massifs, et d’austérité.
Ouyahia redoute une catastrophe économique à l’horizon 2020
(Maghreb Emergent)
Ahmed Ouyahia estime que le pays frise la catastrophe sur le plan
économique. Chiffres à l’appui, certains observateurs pensent que le Premier ministre est « trop optimiste ».
Lors de sa rencontre avec le patronat et l’UGTA pour la préparation de la Tripartite, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, a fait des confidences pour
le moins explosives à ses invités. Il prévoit une nette catastrophe économique pour le pays d’ici 2020 si des réformes sérieuses et une
mobilisation effective de l’ensemble des acteurs de la vie économiques ne sont pas assurés.
«Ce qu’il faut retenir de cette réunion, c’est que le Premier ministre a tenu un discours assez nouveau, contrairement à ce que prétendaient par le
passé certains qui voulaient nous faire croire que tout allait bien. Le
Premier ministre a dit pour la première fois que la situation est des plus difficiles. Selon ses propos, on risque même des situations
catastrophiques. Il a dit que si dans trois ans nous consommons 25 milliards de dollars, il ne restera rien dans les caisses. C’est une vérité
connue de tous», a révélé à la presse le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M’rakech.
Le propos d’Ahmed Ouyahia est-il économiquement fondé ? Pas tout à fait, estiment certains économistes dont nous recoupons ici les analyses.
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« Ahmed Ouyahia est, compte tenu des indicateurs en vigueur, trop
optimiste », estime un économiste. Pourquoi ? Visiblement, le Premier ministre ne voit que le déficit de la balance des paiements. Le chiffre de
trois ans de répit dont il parle correspond à la durée de vie des réserves
de change selon le rythme actuel de leur épuisement. Les 25 milliards de dépenses annuelles qu’il évoque, c’est le montant minimal qui est puisé
des réserves de change chaque année. En effet, l'Algérie dépense à l'extérieur l'équivalent de 60 milliards annuellement. Et comme ses
recettes depuis 2014 vont de 30 à 35 milliards, la différence est comblée par le recours aux réserves. Or, les déficits qui minent l’Algérie ne sont
pas uniquement externes, ils sont aussi internes : budget de l'Etat, la Caisse Nationale des Retraites, la Caisse Nationale d’Assurance Sociale,
les entreprises publiques... Ainsi, on relève que les déficits budgétaires, notamment au niveau de la
CNAS, de la CNR , des entreprises publiques et des banques qui ont pourtant des conséquences tout aussi ravageuses que celles des déficits
externes sont ignorés par le gouvernement car, estime-t-on, ces déficits sont libellés en dinar.
« Ouyahia et ses collaborateurs ne pensent qu'aux déficits en devise. C'est
leur hantise. Peu connaisseurs de la question économique, ils ne voient pas que les deux déficits, externes et internes, ont les mêmes
conséquences. La chose est évidente. Mais dans leur esprit, le dinar, ça s'imprime, ce qui n'est pas le cas de l'euro ou du dollar », nous explique
notre économiste. La situation est donc plus grave que ne le pense Ahmed Ouyahia ? « Oui, la situation est tellement grave que ni le
gouvernement ni les autres organismes de l’Etat n'osent publier des chiffres. », ajoute-il sans nuances.
Ouyahia devant l’APN : le moment de vérité (L’Econews)
Hier 30 Août 2017 le dinar a franchi la barre du tolérable. Un Euro valait
131,5920 dinars. La tendance baissière de la monnaie nationale prête à inquiétude car, elle semble s’inscrire dans le temps.
Dans quelques jours, le Premier ministre présentera son plan d’action à l’APN, conformément à l’article 94 de la constitution, un moment très
attendu pour en savoir plus sur les mécanismes de financement de l’économie en vue de son redéploiement, diversification, productivité et
exportations hors hydrocarbures, les facteurs clés pour redresser par
conséquent la valeur du dinar devenue problématique ceci, en sus de la situation des banques en mal de liquidités et donc incapables réellement
de subvenir aux besoins des entreprises en matière de crédits bancaires. Ouyahia reprendra-t-il tout depuis le début? Tout pense à le croire surtout
qu’il fait face à l’échec de la bourse, initiée en grandes pompes à la fin des
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années 90. Dix-huit ans après, la capitalisation boursière est plus que
marginale avec à peine 15 milliards de dinars et des titres tournant en boucle entre 300 et 600 dinars.
La problématique du financement s’épaissie au regard du manque de
liquidités enregistré suite à la baisse des recettes d’exportations et par conséquent des recettes fiscales pétrolières depuis 2015. La dernière
mesure de la Banque d’Algérie de réduire le plafond de la réserve obligatoire de 50% renseigne sur l’incapacité des banques de s’acquitter
de cette obligation. Ouyahia n’ira pas chercher ce financement à l’étranger. Fervent opposant de l’alternative de l’endettement extérieur
car, commettre l’erreur 2 fois, c’est le faire exprès car, les stigmates de la première expérience sont là pour rappeler la restructuration de l’économie
dans la douleur. Et pourtant, il va falloir trouver le nerf de la guerre. Le recours au
financement alternatif si l’on exclut la planche à billet, que d’aucuns considèrent comme la solution de facilité, peut prendre des formules
nouvelles et innovantes mais, nécessitant l’implication des détenteurs de capitaux. Peut-être que, contrairement aux années précédentes se ne sera
pas les banques qui viendront irriguer les entreprises à sens unique mais
les entreprises qui pourront se faire financer en prenant la banque comme partenaire dans une formule de gagnant-gagnant et, au bénéfice d’une
réforme bancaire inévitable. L’échéance du remboursement de l’emprunt obligataire ENCE lancé pour financer l’économie en 2016 conçu sur deux
maturités soit trois et cinq ans, arrive à échéance à compter de 2019, les souscripteurs pourront se faire rembourser par le trésor les intérêts et
capital compris. Ce qui suppose la disponibilité de liquidités que les banques n’ont pas.
Ahmed Ouyahia sera attendu sur cette question, comme d’ailleurs ses partenaires dans la tripartite notamment le patronat au demeurant, lié par
le pacte économique et social. C’est un moment de vérité qui se profile surtout que le président de la république compte sur « l’implication de
tous » et la « solidarité » afin de mener à bien la bataille du développement et relever les défis qui s’imposent à l’économie nationale.
Le 20 Aout dernier, le gouvernement et ses partenaires sociaux et
économiques étaient invités par le président de la république à « mobiliser toutes les énergies, créer de nouvelles ressources complétant celles du
pétrole et préserver à long terme l’indépendance financière de l'Algérie et sa souveraineté sur le plan économique ». En somme : donner l’exemple.
Entreprises en difficultés financières : Les conditions de rééchelonnement de la dette fiscale (El Moudjahid)
Le dispositif est ouvert à l’ensemble des entreprises, quel que soit leur statut juridique, leur régime d'imposition, ou encore leur activité.
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Stimuler le civisme fiscal, encourager la souscription volontaire à l’impôt,
et enfin, optimiser le recouvrement fiscal dans cette conjoncture difficile, tels sont les objectifs poursuivis par la DGI. Des objectifs qui s’inscrivent
aussi dans le sillage des réformes initiées par la Direction générale des
impôts. Le rééchelonnement fiscal au profit des entreprises en difficultés financières répond justement à ce souci qui consiste à promouvoir la
culture de l’impôt chez le contribuable. La dernière lettre de la DGI a été consacrée à ce sujet pour expliquer les conditions et les modalités
d’accès aux dispositifs mis en place. Prévu par les dispositions de l'article 90 de la loi de finances de 2017, ce dispositif d'aide et d'accompagnement
des entreprises en difficultés financières offre l’opportunité aux entreprises concernées, à savoir celle suivies au réel et en conformité avec la
réglementation en vigueur, la possibilité d’accéder au rééchelonnement de leurs dettes fiscales sur une période n'excédant pas trente-six mois (trois
années). Cette mesure de facilitation est systématiquement assortie de l'effacement total des pénalités d'assiette et du recouvrement. Le
rééchelonnement des dettes fiscales est ouvert à l’ensemble des entreprises, quel que soit leur statut juridique (entreprises individuelles,
sociétés de droit algérien, EPIC), leur régime d'imposition (réel ou forfait)
ou encore leur activité (production, travaux, services et achat-revente), qui ont des dettes fiscales grevées de pénalités, et qui éprouvent des
difficultés financières. Les demandes formulées à ce titre sont appréciées au cas par cas sur la base de critères prédéfinis prenant en compte « le
comportement habituel de l’entreprise en matière de paiement de l’impôt ». Les dettes fiscales concernées par le rééchelonnement « sont celles qui
se rapportent à des impositions exigibles et revêtent un caractère définitif », autrement dit, « les impositions ne faisant pas l’objet de contestation
ou celles pour lesquelles toutes les voies de recours contentieuses ont été épuisées ».
Les cas exclus du dispositif Par conséquent, explique la DGI, «sont exclues du bénéfice de ce
dispositif», les dettes fiscales issues d’impositions objet d'un recours contentieux, «au titre de la phase de recours préalable ou au titre des
autres phases (commissions de recours, contentieux juridictionnel)», le
passif fiscal induit d’impositions « ayant donné lieu à des pénalités pour manœuvres frauduleuses », et les dettes fiscales à l’actif des entreprises
«jouissant d'une bonne santé financière». Sont également exclues de cette mesure, les entreprises «ayant souscrit un engagement de
rééchelonnement de leurs dettes fiscales dans le cadre du premier dispositif de rééchelonnement (2012- 2016) et qui ne se sont pas
conformées à leur calendrier de paiement. Toutefois, est-il précisé, les entreprises concernées peuvent solliciter de nouveau le bénéfice de ce
dispositif, mais leur demande sera accordée sous réserve «que le calendrier de paiement n'excède pas une période de 12 mois». Concernant
la durée du rééchelonnement des dettes fiscales, la DGI indique que celui-ci est mensuel et s'étale sur une période maximale de trente-six mois. La
durée de cet échéancier, précise encore l’administration fiscale, «est fixée par le receveur des impôts en concertation avec l'entreprise concernée en
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fonction de l'importance de la dette fiscale et de la nature et du degré de
la (les) difficulté(s) financière(s)». Aussi, il est important de souligner que «l'apport initial doit correspondre à la première mensualité à verser lors
de la signature de l'engagement». L’autre condition pour pouvoir
continuer à bénéficier de ce dispositif d’aide est que les entreprises doivent au préalable «respecter l'échéancier de paiement de leurs dettes
fiscales rééchelonnées», sachant que «tout manquement à cette obligation entraîne la résiliation de l'échéancier et la reprise de l'action du
recouvrement». Le DGI par intérim précise, à ce propos que «l’un des objectifs primordiaux des pouvoirs publics, durant cette conjoncture
caractérisée par une baisse drastique des recettes, notamment pétrolières, c’est de promouvoir le consentement à l’impôt et accroître les
recouvrements fiscaux». Et d’ajouter que les facilités consenties au titre du rééchelonnement des dettes fiscales des entreprises en difficultés
«devraient, sans nul doute, concourir à l’amélioration de l’environnement et du climat des affaires et au renforcement des performances
économiques et financières des entreprises viables confrontées à des difficultés conjoncturelles et leur permettre, ainsi, un nouveau départ pour
relancer leur productivité et leur rentabilité».
Licences d’importation et engagements internationaux de l’Algérie
: éviter les faux débats (Le Matin d’Algérie)
La délivrance des licences d’importation est permise à titre transitoire
dans les accords internationaux, avec des restrictions quantitatives et non
des interdictions totales pour des pays ayant des difficultés de balance de paiement. La délivrance doit être transparente et que sans vision
stratégiques, du fait du dépérissement du tissu productif, 70/75% des besoins des entreprises publiques et privées provenant de l'extérieur,
97/98% directement et indirectement des entrées de devises provenant de Sonatrach,elles auraient un impact pervers avec des rentes au profit de
monopoleurs locaux (mauvaise qualité et surcoût) et donc le risque d’un processus inflationniste.
1.-Les licences d’importation dans le cadre du commerce mondial Les licences d'importation contenues dans les accords internationaux ,
peuvent être définies comme étant des procédures administratives qui exigent, comme condition préalable à l'importation de marchandises, la
présentation à l'organe administratif compétent d'une demande ou d'autres documents (distincts des documents requis aux fins douanières).
Les procédures de licences automatiques ne doivent pas être administrées
de façon à exercer des effets de restriction sur les importations et aucune discrimination ne doit être faite entre les personnes ou entités demandant
des licences automatiques. Toutes les personnes remplissant les conditions légales prescrites devraient pouvoir, dans des conditions
d'égalité, demander et obtenir des licences d'importation. On entend par
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licences d'importation non automatiques les licences d'importation qui ne
répondent pas à la définition des licences d'importation automatiques (article 3:1). Les licences non automatiques ne doivent pas exercer, sur le
commerce d'importation, des effets de restriction ou de distorsion
s'ajoutant à ceux que causera l'introduction de la restriction, et doivent correspondre, quant à leur champ d'application et à leur durée, à la
mesure qu'elles servent à mettre en œuvre (article 3:2). L'article VIII du GATT (intitulé Redevances et formalités se rapportant à l'importation et à
l'exportation) traite des procédures de licences d'importation de manière non spécifique. Le paragraphe 1 c) établit, en ce qui concerne les
formalités, une obligation générale aux termes de laquelle les membres reconnaissent la nécessité de réduire au minimum les effets et la
complexité des formalités d'importation et d'exportation et de réduire et de simplifier les exigences en matière de documents requis à l'importation
et à l'exportation. Le paragraphe 2 fait obligation à chaque membre "d'examiner l'application de ses lois et règlements compte tenu des
dispositions du présent article" à la demande d'un autre membre. Le paragraphe 3 fait interdiction aux membres d'imposer "des pénalités
sévères pour de légères infractions à la réglementation ou à la procédure
douanières". L'article X fait obligation aux membres de publier dans les moindres délais les lois, règlements et décisions judiciaires et
administratives d'application générale, y compris celles visant les prescriptions relatives à l'importation ou à l'exportation et de les appliquer
d'une manière uniforme, impartiale et raisonnable. Le Code du Tokyo Round intitulé Accord relatif aux procédures en matière
de licences d'importation était l'un des accords visant les mesures non tarifaires conclus au cours des négociations commerciales multilatérales
tenues entre 1973 et 1979. Ce code est entré en vigueur le 1er janvier 1980 avec pour objectif d'empêcher que les procédures en matière de
licences d'importation n'entravent indûment le commerce international. En tant qu'accord distinct, ce code n'était contraignant que pour les seuls
pays qui l'avaient signé et ratifié. Au cours du Cycle d'Uruguay il a été révisé pour renforcer les disciplines relatives à la transparence et aux
notifications. L'Accord révisé est entré en vigueur le 1er janvier 1995, il a
force obligatoire pour tous les membres de l'OMC. Ainsi, les membres doivent appliquer les procédures de licences d'importation avec neutralité
et les administrer de manière juste et équitable (article 1:3). Les demandes ne doivent pas être refusées en raison d'erreurs mineures dans
la documentation ou faire l'objet de fortes pénalités en cas d'omissions ou d'erreurs dans les documents ou dans les procédures qui sont
manifestement dénuées de toute intention frauduleuse ou ne constituent pas une négligence grave (article 1:7). Les marchandises importées sous
licence ne doivent pas être refusées en raison d'écarts mineurs en valeur, en quantité ou en poids par rapport aux chiffres indiqués sur la licence
attribuables à des raisons compatibles avec une pratique commerciale normale (art1:8).
2.- L’Algérie et les accords internationaux
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Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a abrogé le décret exécutif datant du
22 juin 2017 et qui exigeait de soumettre la décision finale d’attribution d’une licence d’importation à l’accord du Premier ministre. Dans un
communiqué du Premier ministère, rapporté hier par l’APS, il est indiqué
que «des médias ont rapporté l’annulation d’un décret exécutif ayant trait au régime des licences d’importation de biens et de marchandises. Cette
information a donné lieu à une incompréhension autour de cette question. A titre de clarifications, les services du Premier ministère tiennent à faire
savoir à l’opinion que, premièrement, le décret exécutif du 6 décembre 2015 instaurant le régime des licences de biens et de marchandises
demeure en vigueur et que, deuxièmement, le décret exécutif abrogé, datant du 22 juin 2017, avait soumis la décision finale d’attribution d’une
licence d’importation à l’accord du Premier ministre ». Une situation jugée utile et nécessaire par les pouvoirs publics, qui suscite
tout de même des inquiétudes de la population et des opérateurs nationaux et étrangers quant aux pénuries et aux spéculations sur les prix
de certains produits, comme c'est le cas pour des pays dont l'économie dépend principalement des recettes des hydrocarbures, à l'instar du
Venezuela. Et s'enfermer dans une gestion administrative autoritaire qui
conduirait l'Algérie comme du temps du gouvernement Belaid Abdesselam 1992/1993, droit à la cessation de paiement 2019/2020. En réponse à ces
inquiétudes, pouvant appliquer la réciprocité notamment , l’Europe où l’Algérie écoule la majorité de ses exportations de gaz, selon plusieurs
communiqués officiels du gouvernement algérien, reprises par l'agence APS : « l'Algérie se conformera aux règles régissant le commerce
international qui prévoient des restrictions quantitatives lorsqu'un pays a des difficultés de balance de paiement ».Le gouvernement entend durant
cette phase difficile de tensions budgétaires, rationaliser les dépenses, ce qui ne signifie pas interdire ce qui serait contraire aux principes de la
nouvelle constitution et de ses engagements internationaux. La liberté du commerce et de l'industriel est le fondement de la politique économique et
commerciale du gouvernement algérien, consacrée par l'ensemble des dispositions de la législation algérienne. L'Algérie respectera donc ses
engagements internationaux et se conformera aux règles régissant le
commerce international qui sont des procédures administratives exigeant, comme condition préalable à l'importation de marchandises, la
présentation à l'organe administratif compétent d'une demande qui est distincte des documents requis aux fins douanières. Dans ce cadre, cette
législation à l'instar de ce qui est prévu par les législations de plusieurs pays à économie ouverte en Europe et ailleurs , la possibilité de recourir
dans des cas précis et prédéfinis, période de transition, afin de mettre à niveau l'appareil productif, aux licences d'importation ou d'exportation
neutres dans leur application et administrées de manière juste et équitable, pour gérer des exceptions à cette liberté du commerce et ce en
conformité aux règles du commerce international. Ce genre de licences ne doivent pas n'entraîner une restriction ou une distorsion des importations.
A la différence du régime restrictif de licences appliquées dans les années 1970/1980, auparavant, en matière d'importation, ces licences sont
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définies comme des procédures administratives visant à assurer une
meilleure qualité et sécurité des produits afin de préserver la santé humaine, animale et végétale, à veiller sur la loyauté des transactions
commerciales, et ce, que ce soit entre la communauté des commerçants
eux-mêmes lorsqu'il font leurs échanges ou entre le détaillant et les consommateurs
3.-Eviter de faux débats : comment mettre en place une économie diversifiée
Mais selon mon point de vue le débat est ailleurs : avoir une vision stratégique de l'Algérie 2017/2020/2030 et comment avec la chute du
cours des hydrocarbures qui sera de longue durée, approfondir les réformes structurelles pour une stratégie hors rente. Il ne suffit pas de
restreindre uniquement les importations, mais surtout d’avoir une stratégie de développement hors rente dans le cadre des valeurs
internationales loin de tout monopole public ou privé source de rente et d’enrichissement sans efforts, de lutter, contre les surcouts, la mauvaise
gestion, la corruption et entamer rapidement les véritables réformes structurelles conciliant efficacité économique et une profonde justice
sociale. Je réitère la proposition que j'ai faite entre 1982/1983 lorsque je
dirigeais le département des études économiques et le département des contrats, en tant que haut magistrat, premier conseiller à la Cour des
comptes, chargé du dossier des surestaries par la présidence de l’époque, lors du programme anti-pénurie de l'époque d'une structure, chargé d’un
tableau de la valeur en temps réel, (qui n’a jamais été mis en place car touchant d’importants intérêts de rente), sous l'égide du Premier ministre,
supposant un système d’information reliés aux réseaux internationaux, permettant des interconnexion ministère des finances ( banques)-
douanes- fiscalité, les port/ aéroports , entreprises publiques/privées et l'organisme de la statistique de la douane et l’ONS pour lutter contre les
surfacturations et les trafics de tous genres (produits de mauvaises qualités ou périmés). En résumé, ’il existe, pour l’Algérie, des possibilités
pour augmenter le taux de croissance du fait d’importantes potentialités de l’Algérie, malgré la crise, supposant une nouvelle gouvernance
stratégique, des institutions et des entreprises. Tout projet est forcément
porté par des forces politiques, sociales et économiques sinon tout modèle économique est voué à l’échec. L’enjeu majeur pour l’Algérie et sa survie
impliquent donc de mettre en place des instruments opérationnels capables, d’identification, d’anticiper les modifications de comportement
des acteurs économiques, politiques, sociaux et militaire au niveau géostratégique.
Sonelgaz face à de multiples défis : Quelle stratégie ? (El
Moudjahid)
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Consommation record de l’électricité, recherche du prix juste, délestage…
autant de sujets qui font ces jours-ci l’actualité énergétique. A ce sujet,
Abderrahmane Mebtoul, expert international, relève que la mission de Sonelgaz ne sera pas de tout repos, expliquant que la mobilisation des
financements risque d’être un exercice compliqué dans un contexte de contraction de ressources. S’appuyant sur une baisse des ressources en
devises, une rigueur budgétaire à tous les secteurs, une situation de déficit structurel, l’expert s’interroge : quelle sera la marge de manœuvre
du nouveau DG de Sonelgaz ? Dans son analyse, le Pr Mebtoul explique que les principaux défis sont la nécessité de revoir l’organisation du
groupe afin de recentrer sa mission, réaffirmer les responsabilités, consolider et renforcer l’encadrement. Il est également question de choisir
les actions à même de générer des plus-values avec le minimum d’investissements, d’amorcer un exercice d’évaluation systématique,
continue et responsable des actions du groupe, et d’engager une nouvelle réforme de la loi sur l’électricité et le gaz datant de 2002. Objectif:
«Permettre de réévaluer le rôle du régulateur, à savoir la CREG, et qui ne
s’est pas, pour l’heure, totalement appropriée ses missions, notamment en ce qui concerne le volet lié à la gestion des appels d’offres pour la
réalisation de centrales électriques», ajoute l’universitaire. D’autre part, il rebondit sur les causes essentielles des difficultés financières de Sonelgaz.
Et cite, entre autres, le gel des tarifs qui génère, selon lui, un déficit de trésorerie. Les déficits les plus importants sont générés par les sociétés de
distribution de l’électricité et du gaz en raison de la faiblesse de leurs revenus, comparé à l’importance de leurs charges. Même si les rapports
de Sonelgaz ne le disent pas ouvertement, ils suggèrent, d’une façon à peine voilée, «une augmentation des tarifs ou alors le gouvernement doit
mettre la main à la poche». L’augmentation souhaitable des tarifs selon le rapport Sonelgaz, explique l’expert, devraient être revalorisés de 11% par
an pour pouvoir financer les investissements de Sonelgaz induits par l’augmentation de la capacité de production. Sonelgaz propose à ce effet
de procéder par étapes en augmentant, dans un premier temps, la
tarification pour les gros consommateurs, ce qui induira une hausse des prix des produits et par là l’inflation. En termes de chiffres, les besoins en
gaz de Sonelgaz pour la seule génération électrique sont passés de 12 milliards de mètres cubes en 2000 à 27 milliards en 2014, et pourraient
bien dépasser les 60 milliards de mètres cubes à l’horizon 2030 et 100 milliards en 2040. L’autre raison évoquée par le Pr Mebtoul a trait au fait
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que le groupe peine à recouvrer ses créances dont la moitié est à l’actif
des entreprises publiques, 20 % à l’actif des entreprises économiques et 30 % générés par des clients physiques. S’y ajoutent les branchements
anarchiques, le taux de pertes de l’électricité (19,52% pour 2016) et une
perte annuelle de 10 milliards de dinars à cause de la fraude.
Projet solaire de 4050 MW : La grande arlésienne ! (Algérie Eco)
Tout le monde en parle depuis prés d’une année, mais personne n’a
encore vu à quoi il ressemble. Le fameux méga projet solaire, de 4050 mégawatts de photovoltaïque est la grande arlésienne. Le projet qu’on a
annoncé en grande pompe semble errer dans les limbes et avec lui le fameux appel d’offres pour son lancement prévu pour le mois de mars
dernier qui est encore reporté aux calendes grecques.
Avec l’arrivée du nouveau ministre de l’Energie, M.Guitouni, une nouvelle orientation est prise, et on apprend que ledit projet sera encadré et lancé
par deux ministères, « Dans le souci de valoriser toutes nos ressources énergétiques, le président de la République a placé les énergies
renouvelables au rang de priorité nationale. A cet effet, notre mobilisation pour la promotion des énergies renouvelables doit être un impératif dans
notre démarche de développement commune que nous allons entreprendre avec le ministère de l’Environnement et des énergies
renouvelables en vue de mettre en œuvre le projet Atlas1 d’une capacité de 4.050 MW», a-t-il indiqué.
Mercredi dernier, le nouveau PDG de Sonelgaz, M.Arkab, l’a évoqué en soutenant que « le dossier du projet de réalisation de 4050 mégawatts,
est en cours de préparation, Nous n’allons pas nous précipiter car il s’agit d’un projet complexe dans lequel sera intégré d’une manière massive
l’outil national ». Cela veut dire que ce projet va continuer à trainer en
longueur et on se demande d’ailleurs pourquoi alors qu’il est considéré comme prioritaire si l’on se réfère aux discours antécédents du chef de
l’Etat qui prône la diversification des sources énergétiques. En outre, il apparait clairement qu’il ya un cafouillage et un
chevauchement de prérogatives. Trop d’acteurs interviennent dans ce programme au point où les déclarations sur ce projet viennent de toute
part. On ne sait pas non plus qui va le piloter vu que deux départements
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ministériels y sont impliqués. Celui de l’Energie et celui de
l’Environnement et des Energies renouvelables. On se demande aussi qui va avoir l’exclusivité d’annoncer le lancement du cahier des charges. Son
financement soulève également des interrogations tout comme sa
rentabilité.
L'espadon: un système informatique et de recensement en
prévision de l'application de la décision sur les quotas de pêche en 2018 (APS)
Le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a mis en place un système informatique et de recensement, en prévision de
l'application de la décision sur les quotas de pêche de l'espadon en 2018, fixés par la Commission internationale pour la conservation des thonidés
de l'Atlantique (CICTA) à près de 560 tonnes/an, indique un responsable du ministère.
Le secteur s'attelle actuellement à l'ajustement de ce nouveau système pour sa mise en conformité avec les engagements internationaux et
recommandations de la CICTA et de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), affirme le directeur général de
la pêche, Hamouche Taha dans une déclaration à l'APS. Ce système s'inscrit dans le cadre des mesures prises par le secteur dans
le cadre de l'équipement, de la formation et de la garantie des moyens nécessaires au lancement de cette activité en 2018.
Les discussions avec la CICTA se poursuivent toujours autour de la
période et des moyens et techniques de pêche, en concomitance avec les concertations initiées par les responsables du secteur avec les pêcheurs
concernés en vue d'examiner leur aptitude à respecter les techniques et moyens de pêche recommandés, précise M. Taha.
Selon le même responsable, le ministère de tutelle prépare les wilayas concernées quant à l'utilisation de la nouvelle technique d'enregistrement
automatique, outre la formation d'agents de recensement chargés de l'évaluation de la quantité pêchée.
Il est également prévu la mise en place d'un dispositif national chargé de la collecte des données hebdomadaires et des échantillons biologiques
pour étudier l'espèce en Méditerranée, outre le développement d'un projet
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de décret exécutif définissant les conditions et les modalités de pêche des
poissons migrateurs à l'instar du thon et de l'espadon. En matière de structures, des récifs artificiels et des réserves sont en
cours de réalisation, avec la garantie des techniques de pointe utilisés
dans cette activité, a précisé M. Hamouche, affirmant que ces mesures visaient à préserver les ressources et les stocks piscicoles en Algérie.
Un plan d'action à moyen et long termes sera élaboré afin de relancer la reproduction de l'espadon en Méditerranée sur une période de 15 ans
(2017-2031). La CICTA exige que la taille marchande de l'espadon pêché soit supérieure
à un mètre outre la liste d'espadonniers, étant donné que les quotas de pêche seront individuels.
La Commission avait fixé, lors de sa réunion en novembre dernier à Vilamoura (Portugal), le quota de pêche de l'espadon à 10.500 tonnes,
dans le cadre du plan de protection de cette ressource pour une période de 15 ans (2017-2031), d'autant que cette espèce est victime de la
surpêche. L'UE reconnaît qu'elle est responsable de la diminution de la ressource
d'espadon en Méditerranée, étant donné que 85% des captures se font
par ses pays membres dont 45% sont capturés par les Italiens, suivie de l'Espagne (13%) et de la Grèce (10%).
Les 15% restants sont pêchés par les pays de la rive sud de la Méditerranée dont le Maroc, l`Algérie, la Tunisie et l’Egypte.
Eau: Necib s'assure de la bonne mise en oeuvre du dispositif de
permanence durant l'Aïd El Adha (APS)
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, s'est assuré jeudi de la bonne mise en oeuvre du dispositif de permanence visant à assurer le
service public de l'eau et l'assainissement durant les jours de l'Aïd El Adha.
Lors d'une visite d'inspection effectuée à diverses installations de production, de distribution, d'épuration et de dessalement de l'eau, M.
Necib a constaté avec "satisfaction" l'opération de préparation qui est menée à Alger à travers la mobilisation des moyens matériels et humains
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de la SEAAL ainsi que les services relevant de son département
ministériel. "Nous avons mobilisé le maximum de moyens pour gérer convenablement
et avec assurance les journées de la fête de l'Aïd. Et ce, en nous y prenant
suffisamment en avance." a-t-il affirmé, en se félicitant du bon déroulement de l'opération qui a été démarrée mercredi, soit 48h avant
l'Aïd, et prendra fin 48h après. Le ministre a prévenu les responsables concernés que pendant l'Aïd El
Adha, la consommation en eau par les citoyens s'accroit grandement. La consommation quotidienne en eau potable à Alger s'élève, en temps
normal, à 1.200.000 mètres cubes. Le ministre a prévenu qu'un pic est susceptible d'être enregistré ce weekend, et en particulier le premier jour
de l'Aïd. A cet effet, les responsables des installations hydrauliques d'Alger ont
affirmé être en mesure de répondre à cette surconsommation, et ce, dès 6h du matin, où les réserves d'eau potable seront à leur niveau maximal.
S'agissant de l'assainissement, le ministre a précisé que plus de 2.200 agents d'intervention ont été mobilisés à travers le territoire, ainsi que
800 cadres, pour opérer dans les meilleures conditions l'évacuation des
déchets issus de l'abattage. Un haut responsable de la SEAAL a précisé que 92 interventions ont été
effectuées durant l'Aïd El Adha de l'année dernière. Lors du point de presse tenu à la fin de cette visite, M. Necib a tenu à
préciser que ce dispositif, qui fait partie d'un programme national, est étendu aux 48 wilayas, où des dispositions similaires ont été prises.
Les algériens jettent l’équivalent de 5 millions de dollars de peaux
de moutons à chaque Aid El Adha (Algérie Eco)
«L’économie Algérienne perdrait à chaque occasion de la fête de l’Aïd Al
Adha, près de 5 millions de Dollars (60 milliards de centimes), en se débarrassant des peaux et laines des différents animaux sacrifiés durant
cette fête, et ce, en plus des centaines de milliers de Dollars perdus tout au long de l’année, en dépit des campagnes de sensibilisations», c’est ce
qu’a indiqué, le Secrétaire Général de la Fédération Nationale des
Travailleurs des Textiles et du Cuir Amar Takdjout.
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Dans sa déclaration au quotidien arabophone El-Khabar, M Takdjout a
estimé que « l’État devait organiser le secteur et éliminer ce phénomène malheureux, en impliquant les autorités locales et en organisant la collecte
de ces peaux, en allouant des lieux techniques pour les collecter et en
créant des institutions pour l’activité dans ce secteur», tout en soulignant qu’«il s’agit d’une matière première commercialisable à l’étranger et
rentable». Selon la même source «en raison du manque d’usines de textile et de cuir,
plus de 30% de la masse totale de cuir brut ne peut être exploitée», précisant que «la capacité de production locale est estimée à 1,5 million,
dont la plupart proviennent d’établissements militaires spécialisés dans les chaussures et les fournitures militaires», ajoutant que «l’armée a lancé un
appel d’offre en durant l’année 2017 en cours, pour l’exploitation de 7 millions de moutons et de chèvres, une opportunité pour les petites
entreprises pour l’activité et la fourniture des besoins militaires en cette matière».
Concernant les peaux qui proviennent des bêtes sacrifiées à l’occasion de l’Aïd, «70% de ces peaux peuvent être exportées vers des pays
méditerranéens comme le Portugal, l’Italie, qui sont les pays européens
les plus importants dans l’industrie du cuir», fait-on savoir de même source. A relever que près de 4 millions de moutons, sont sacrifiés chaque
année pendant cette fête religieuse.
Pétrole : Le baril à 52,34 dollars (Reporters)
Les prix du pétrole baissaient vendredi en cours d’échanges européens, le marché peinant à trouver direction suite à la tempête Harvey qui s’est
abattue sur le sud des Etats-Unis. A l’ouverture, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre (dont c’est le premier jour
d’utilisation comme contrat de référence) valait 52,34 dollars sur
l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 52 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans
les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI), ouvrait à 47,05 pour le contrat
d’octobre, cédant 18 cents par rapport à la clôture de la veille. Les prix se stabilisaient après être nettement monté jeudi à l’annonce du déblocage
d’un million de barils des réserves stratégiques des Etats-Unis par son gouvernement, expliquent les analystes. Pour cause, les raffineries sont
paralysées non seulement par les inondations, mais également par des pénuries de brut dues à une perturbation des importations et de la
production de pétrole. Par ailleurs, selon plusieurs estimations, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit sa
production en août et s’est conformée à l’accord qu’elle s’est fixé. Mais dans la soirée, le pétrole coté à New York a terminé en légère hausse à
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l’issue d’une semaine marquée par les interrogations sur l’impact de
l’ouragan Harvey sur les puits d’extraction, raffineries et oléoducs de la côte texane. Le baril pour livraison en octobre, la référence américaine, a
gagné 6 cents par rapport à la clôture de la veille pour terminer à 47,29
dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). « La principale préoccupation reste de savoir combien de temps les raffineries situées le
long de la côte du golfe du Mexique vont être fermées, combien de temps la demande pour le pétrole brut va encore être affectée », a avancé Gene
McGillian de Tradition Energy. « On aura sûrement plus d’informations après le week-end », prolongé par un jour férié lundi aux Etats-Unis, et
les investisseurs ont limité leurs échanges vendredi, a-t-il indiqué. « Le marché est en train de ré-estimer sa réaction initiale à la fermeture de
nombreuses raffineries dans le sillage d’Harvey », a aussi estimé Bart Melek de TD Securities.
« Il semblerait (qu’elles) ne soient pas autant endommagées qu’après l’ouragan Katrina par exemple », a-t-il souligné. Selon un relevé du
Département américain de l’Energie effectué vendredi matin, dix raffineries de la région étaient encore fermées. Mais quatre raffineries
opéraient partiellement au lieu de deux la veille. Les investisseurs
surveillent également la réouverture des ports de la côte, s’interrogeant sur leurs capacités à accueillir de nouveau les cargos pétroliers, et celles
des oléoducs ayant dû ralentir leur activité faute d’essence pour remplir les tuyaux. « On s’attendait à ce que les stocks de brut gonflent au cours
des prochaines semaines, ce qui ne sera peut-être pas le cas », a noté M. Melek. L’administration a aussi tenté d’intervenir « pour éviter les
pénuries d’essence et tenter de calmer l’envolée des prix » en autorisant l’utilisation des réserves stratégiques de pétrole et en assouplissant
temporairement les normes sur la composition du carburant, a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.
Le gallon d’essence (3,8 litres) pour livraison en octobre échangé sur le marché new-yorkais, qui avait bondi jeudi, se repliait vendredi de 1,75%
à 1,7480 dollar.
Pétrole : Le ministre irakien de l’Energie critique le flou entourant
la production du Kurdistan (Maghreb Emergent)
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D’après le ministre irakien de l’Energie la production irakienne «officielle »
est inférieure à la limite fixée. «L’Irak fait désormais plus qu’il n’en faut pour rééquilibrer le marché
pétrolier et respecter l’accord de réduction de la production en vigueur
depuis janvier dernier ». C’est en substance ce qu’a déclaré vendredi, à Moscou, le ministre irakien de l’Energie, Jabbar Al-Luaibai.
Le ministre irakien s’est appuyé sur les derniers chiffres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour démontrer la bonne
foi de son pays, classé jusqu’ici dans la case des nations ayant le moins respecté leurs engagements dans le cadre de l’accord pétrolier.
M. Al-Luaibai a déclaré à la presse russe que la production de l’Irak était de 4, 32 millions de barils par jour alors que la limite fixée à ce pays est
de 4, 35 millions de barils par jour. Le ministre irakien a tenu à préciser, d’autre part, qu’il existe une
véritable confusion en Irak concernant les statistiques de la production pétrolière en raison du flou qui entoure la production de la région
autonome du Kurdistan. Il a clairement pointé l’opacité dont fait preuve le gouvernement de cette région, laissant entendre que le statut de pays
indiscipliné a été donné à son pays à cause justement du manque de
communication des autorités locales kurdes. Lors des dernières réunions de l’Opep et de ses partenaires, l’Irak comme
d’autre pays d’ailleurs, a été sommée de respecter ses engagements envers l’accord de réduction de la production pétrolière. Cet appel a été
d’autant plus pressant que la production des membres de l’Opep a particulièrement augmenté au cours du mois de juillet.
L’accord de réduction de la production pétrolière devra s’étaler jusqu’au mois de mars 2018. Signé par l’Opep et ses partenaires menés par la
Russie, il prévoit une réduction de la production de l’ordre de 1,8 million de barils par jour.
Banque/bourse/Assurance
L’euro baisse face au dollar : Le dinar limiterait la casse de
plusieurs semaines (Reporters)
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En attendant la publication, aujourd’hui, par la Banque d’Algérie, des cotations hebdomadaires du dinar, tout porte à croire que la valeur de la
monnaie nationale se stabiliserait cette semaine face à l’euro, après plusieurs semaines de dépréciation ininterrompue. Une prévision qui tient
compte des taux de change sur les bourses internationales, où la monnaie unique perdait du terrain, vendredi, face au dollar.
Vendredi, dernier jour de cotation hebdomadaire, l’euro valait 1,1862 dollar vers 21h00 GMT (23h00 à Paris), contre 1,1910 dollar jeudi vers
21h00 GMT. Le billet vert a temporairement chuté juste après la diffusion du rapport mensuel sur le marché du travail aux Etats-Unis. L’économie
américaine a créé 156 000 emplois en août, soit moins qu’en juillet et
moins qu’attendu par les analystes. Avant la publication des statistiques sur l’emploi aux Etats-Unis, l’euro
évoluait en forte hausse par rapport au dollar, ce qui s’est traduit, en Algérie, par une forte érosion du dinar. Bien qu’il soit une monnaie
administrée, dont la valeur est fixée en fonction d’une corbeille de monnaies, le dinar est également très sensible aux fluctuations des
devises et de l’inflation des principaux partenaires commerciaux du pays. Même si la tendance des principales devises à la fin de la semaine
dernière n’apportera aucun changement majeur pour la monnaie nationale, cette dernière a fortement dévissé ces derniers mois, contre un
euro en bonne santé qui n’a cessé de battre des records face au billet vert. Certes, la conjoncture est moins favorable à une appréciation du
dinar. Une surévaluation de la monnaie nationale est nuisible pour l’économie en ces temps de tensions financières, étant donné qu’elle
subventionnerait les importations et réduirait les recettes pétrolières
libellées en dinar. Les tentatives de tordre le cou aux importateurs par le moyen de mesures administratives (licences d’importation) et bancaires
(dépréciation du dinar) sont un indicateur qui joue en défaveur d’une quelconque appréciation de la monnaie nationale. Sauf changement de
cap imprévu avec l’arrivée d’Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement. Les anticipations d’un desserrement des contraintes à l’importation sont
néanmoins minimes. De toute façon, le gouvernement actuel n’a guère d’alternative à la baisse de la facture des importations et des dépenses de
façon générale ; les analystes estiment qu’il ne dispose de marges de manœuvre qu’au plan de la balance de paiements pour faire retomber la
pression sur les finances publiques. La dépréciation du dinar, amorcée depuis la mi-2014, alors que les fondamentaux de l’économie ont connu
une réelle tendance à la baisse, participe justement à réduire l’impact du choc externe de grande ampleur sur l’économie du pays. Jeudi, à l’issue
d’une semaine mouvementée, le dinar a pu limiter la casse face à la
monnaie unique ; un euro s’échangeait contre 131,58 dinars, alors que la valeur du dollar a été fixée à 110,89 dinars sur le marché interbancaire
des changes. Signe d’une forte dépréciation depuis juin 2014, alors que les cours pétroliers mondiaux amorçaient une si dangereuse chute, un
dollar valait à cette date 78,87 dinar en moyenne et 87,95 à fin décembre
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2014, alors que l’euro est passé de 107,62 à 106,97 dinars entre juin et
décembre 2014. Depuis, l’érosion de la monnaie nationale s’est accélérée. En témoignent les cotations de la semaine dernière contre les principales
devises ; un euro s’échangeant contre 131,58 dinars et un dollar contre
110,89 dinars. La valeur de la monnaie nationale a ainsi chuté d’environ 30% face au dollar et de près de 15% face à l’euro. On le sait, le taux de
change est un des outils de la politique monétaire de la Banque d’Algérie grâce auquel elle tentait de limiter l’impact de la baisse des cours
pétroliers sur l’économie. Cependant, cette forte dépréciation de la valeur du dinar s’est accompagnée par le retour des tensions inflationnistes et
l’érosion du pouvoir d’achat des ménages. La trésorerie des entreprises dont les intrants sont essentiellement importés a été également mise à
rude épreuve.
Généralisation de l’e-paiement : Des cartes, en attendant les
terminaux de paiement (Reporters)
Près de deux millions de cartes monétiques «Edahabia» seront distribuées
prochainement, ont annoncé les responsables d’Algérie Poste. En fait, la nouvelle carte monétique «Edahabia» remplacera, à terme, les anciennes
cartes monétiques, dans le sillage du processus de modernisation du
secteur de la poste et du développement, ont-ils expliqué. Pour ce faire, Algérie Poste avait déjà indiqué avoir commandé environ 5 millions de
cartes Edahabia. Dans cette perspective, Algérie Poste a invité ses clients, qui n’ont pas encore commandé la nouvelle carte «Edahabia»,
d’enregistrer leur demande sur le site officiel de l’entreprise, www.poste.dz, sur lequel le client trouvera un formulaire électronique à
remplir à travers le bureau de poste virtuel (BaridiNet). Algérie Poste indique que le remplacement des anciennes cartes s’effectuera de manière
progressive après le traitement de toutes les demandes enregistrées au niveau de son site web. Contrairement à la précédente carte monétique,
quasi-exclusive de retrait d’argent à hauteur maximum de 20 000 DA par jour, la carte Edahabia offre la double fonction de retrait d’argent et de
paiement électronique. Avec Edahabia, le montant du retrait d’argent peut se faire plusieurs fois jusqu’à la limite de 50 000 DA par jour. Cependant,
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les critiques des abonnés d’Algérie Poste ont fusé lors de la mise en
service de l’ancienne carte monétique. Les mêmes critiques sont d’actualité. Et pour cause, les DAB (distributeurs automatiques de billets),
lorsqu’ils ne sont pas alimentés régulièrement par les receveurs des
agences d’Algérie Poste, sont souvent en panne ou à l’arrêt. Sur un autre registre, et au sujet du volet paiement électronique, les établissements de
commerce et services ne sont pas tous pour le moment habilités pour des transactions électroniques. Le client se trouve toujours contraint de régler
ses achats en liquide. Il reste à convaincre les commerces et services de s’équiper en terminaux de paiement électronique (TPE), dans l’optique de
généraliser l’e-paiement. Précédemment, les pouvoirs publics s’étaient fixé un délai de rigueur, le
mois de juin écoulé, à partir duquel les anciennes cartes ne seront plus en usage. Depuis, ils ont revu leur agenda. Selon des chiffres officiels, Algérie
Poste a dépassé les 20 millions de comptes courants postaux (CCP).
Commerce
Aïd El Adha : Le programme de permanences diversement appliqué
(Reporters)
La permanence durant le premier jour de l’Aïd a été plus ou moins respectée dans la majorité des villes algériennes. Ce n’est pas le cas
d’Alger qui était déserte. Comme il fallait s’y attendre, les rideaux étaient pour la plupart baissés.
Contrairement aux années précédentes, le service minimum de la permanence des commerces a été tout de même respecté et assuré,
moins durant le premier jour de l’Aïd El Adha que le second jour et ce,
dans plusieurs wilayas. Le taux de suivi du programme de permanence des commerces a été de
l’ordre de 99,79% durant le premier jour de l’Aïd El Adha dans les six wilayas dans l’Est, relevant de la Direction régionale du commerce de la
région de Batna. En effet, le premier responsable de la structure, Brahim Khidri, a indiqué qu’un taux de suivi de 100% a été enregistré dans les
wilayas de Tébessa, Khenchela et Oum El Bouaghi contre 99,94 % à Constantine, 99,40 % à Biskra et 98,76 % à Batna.
Dans le détail, pas moins de 4 196 commerçants ont été mobilisés pour l’exécution du programme de permanence au cours des deux jours de la
fête du sacrifice dont 1 654 à Constantine, 806 à Tébessa, 454 à Batna et 404 à Oum El Bouaghi et 336 à Biskra, a-t-il rappelé.
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Les réquisitions ont concerné, entre autres, 581 boulangeries dans les six
wilayas dans l’Est du pays ainsi que 2 223 commerçants d’alimentation générale, a détaillé le directeur régional du commerce.
Brahim Khidri a assuré que 271 agents de contrôle dont 92 à Constantine,
61 à Batna, 33 à Khenchela, des brigades relevant des directions du commerce de la direction régionale de la région de Batna ont été mobilisés
pour veiller au bon déroulement du programme établi. Alger… ville fantôme
Cependant, à Alger, le constat est tout autre. La capitale a connu encore une fois, des défaillances. Boulangeries fermées et manque de transport
urbain. Pour expliquer cette situation, plutôt cette pratique qui a tendance à devenir une tradition. La capitale est une exception. Comment ? « La
majorité des commerçants et l’ensemble des boulangers, sont originaires d’autres wilayas. Ces derniers regagnent leurs régions respectives pour
passer l’Aïd en famille. » En dépit des directives des services du commerce, ayant trait à la
nécessité de la permanence les jours de l’Aïd, Alger, et en particulier Alger-centre, était une ville morte au premier jour de l’Aïd.
En effet, aucun commerce n’était ouvert, exception faite pour les cafés et
les kiosques tabac, où les gens s’affairaient au flexy, nécessaire pour contacter les proches et les parents. Sinon c’est une ville complètement
désertée par ses habitants notamment de midi à 16 heures. Cette dernière n’a pas permis aux enfants de gambader comme autrefois,
symbolisant l’ambiance festive. Car en dehors de l’affluence remarquée lors et après la prière de l’Aïd, les rues et les artères de la capitale se sont
vidés dès la matinée. Par ailleurs, les habitants de plusieurs communes d’Alger ont été surpris le
premier jour de l’Aïd par une coupure d’eau qui a duré une bonne partie de la matinée. Les besoins en eau, qui habituellement augmentent durant
les jours de l’Aïd, n’ont pas suscité auprès des responsables de la distribution la prise d’une quelconque disposition devant faire face à une
telle situation.
Un million de jeunes vendeuses et vendeurs en Algérie (Le Jeune Indépendant)
L’entrée de notre pays dans l’économie de marché et la multitude des
entreprises et compagnies étrangères installées en Algérie
ne favorisent pas uniquement une plus grande possibilité de recrutement mais offrent aussi une diversité dans la formation, riche en matière de
choix de métier. Selon des experts locaux, l’Algérie compte plus d’un million de jeunes
vendeuses et vendeurs dont certains ont été formés par des écoles de
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formation dans la vente. Vendeurs « nomades », vendeurs à domicile,
dans les boutiques et à la sauvette, tous ont un seul objectif : gagner beaucoup d’argent, ce qui leur permettrait d’avoir un avenir meilleur.
Du coup, les métiers de la vente sont devenus aujourd’hui une planche de
salut pour des milliers de jeunes chômeurs qui ont connu le chômage pendant de longues années. Les vendeuses et les vendeurs formés par les
écoles de formation dans la vente, dont certains sont universitaires, d’autres bacheliers et d’autres encore au chômage, ne se chargent pas de
vendre uniquement des produits dans des magasins, mais se déplacent également pour proposer les produits des entreprises qui les emploient, à
temps partiel ou à plein temps. L’installation d’une multitude d’entreprises internationales de production
en Algérie attire en nombre les jeunes filles et jeunes hommes souhaitant maîtriser le métier de la vente. Des jeunes diplômés et d’autres pas
souhaitent investir ce monde, pour eux très passionnant. « La force de proposition et d’innovation » est un savoir-faire recherché
par de nombreux jeunes qui souhaitent suivre une formation dans ce domaine et intégrer une entreprise ou une compagnie multinationale
installée en Algérie.
Des formations sont proposées dans notre pays pour accompagner l’entrée de l’Algérie dans l’économie de marché et former des cadres
pouvant répondre aux besoins des entreprises étrangères en matière de recrutement de personnel qualifié dans ce domaine, devenu de plus en
plus attrayant pour de nombreux jeunes. Cette formation est proposée par nombre d’écoles de formation dont
l’ESG-GROUP, qui propose une formation pour « conduire, structurer et maîtriser l’entretien de la vente en face-à-face avec le client ou
prospecter». Cette formation s’adresse aussi aux entreprises dans le cadre du
perfectionnement de son savoir-faire dans le domaine des ventes et l’augmentation de son efficacité commerciale. D’ailleurs, « augmenter
votre efficacité commerciale » est une promesse faite, dans son slogan, par l’ESG-GROUP aux personnes et entreprises intéressées par cette
formation.
Le grand engouement des jeunes Convaincre un client d’acheter un produit est l’une des tâches attribuées
au jeune qui, après avoir suivi une formation dans ce domaine, est recruté dans l’une des entreprises étrangères ou multinationales installées en
Algérie. Abdelhamid est un jeune de 25 ans, licencié en sciences économiques. Il est l’un de ces jeunes ayant opté pour cette formation
après avoir obtenu leur diplôme. « Le monde de la vente me fascine. J’ai obtenu ma licence l’année
dernière et juste après, je me suis inscrit dans une école de formation qui me permet, actuellement, de travailler à temps partiel dans une
entreprise étrangère proposant des produits de cosmétique », dit-il. « Je fais dans la prospection et la vente de produits de cette entreprise, et
cela demande un grand sens des relations humaines. Il faut savoir
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convaincre le client d’acheter ce produit et c’est tout un art, surtout face à
la concurrence du marché qui devient rude », ajoute-t-il. Vendre des produits est une procédure qui implique toute une chaîne,
nous expliquent des jeunes ayant suivi une formation dans ce domaine.
« Il y a ceux qui choisissent les produits proposés pour la vente, d’autres qui tracent le périmètre et d’autres encore qui s’adressent aux clients.
Ceux qui vendent le maximum de produits obtiennent des primes d’encouragement », expliquent de jeunes diplômés recrutés par l’une des
entreprises étrangères installées dans notre pays. « Faire preuve de dynamisme et avoir une bonne présentation ainsi qu’une grande culture
générale est indispensable pour exercer ce métier et accompagner le client dans son choix », dit un jeune homme de 21 ans, étudiant à
l’université des sciences et technologie Houari-Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar.
Ce sont surtout les étudiantes et les étudiants qui poursuivent leurs études à l’université et ceux qui travaillent déjà à plein temps ailleurs qui
optent pour un travail à temps partiel dans une entreprise étrangère ou autre, proposant des produits à la vente, nous expliquent des jeunes
recrutés dans le domaine.
Omar, étudiant et vendeur de produits cosmétiques Omar, 28 ans, licencié en sociologie, poursuit ses études pour obtenir le
diplôme de magister dans cette filière. « Pour me consacrer uniquement à mes études, le temps d’obtenir mon diplôme de magister en sociologie,
j’ai préféré travailler à temps partiel et là, j’ai pensé au métier de la vente.
J’ai suivi une formation dans l’une des écoles et je travaille, depuis quelques mois, dans une entreprise étrangère de vente de produits
informatiques. L’argent gagné m’aide à subvenir à mes besoins, la bourse d’études
restant insuffisante. Cet argent me permet d’acheter des livres qui me servent dans mes études universitaires », nous dit-il.
Nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui, comme Omar, optent pour des emplois à temps partiel en vue de gagner de l’argent qui les aide
à poursuivre leurs études et à acheter des livres dans le cadre de leurs
études universitaires.
Coopération
Raouya reçoit l'ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a reçu jeudi à Alger
l'ambassadeur de la République de Corée du Sud, Park Sang-Jin, a indiqué
un communiqué du ministère.
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Lors de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue les
différentes actions de coopération menées, notamment dans le secteur des finances à travers le programme coréen de "Partage de
connaissances".
Le ministre a tenu à saluer à cet égard les résultats positifs de cette coopération et il a souhaité l'engagement de davantage d'actions aux
profit des établissements et structures relevant du secteur des finances. Il a également indiqué que les deux parties doivent mettre à profit
l'expérience déjà acquise dans le cadre des différentes actions menées à l'effet de renforcer davantage la coopération économique bilatérale.
Dans ce cadre, il a été convenu d'œuvrer de concert pour encourager les projets de partenariat et faciliter l'investissement et la présence des
entreprises coréennes en Algérie. Pour sa part, l'ambassadeur coréen Park Sang-Jin a confirmé la "volonté"
de son pays à multiplier ces actions d'appui et d''assistance" afin de permettre à Algérie de bénéficier de l'expérience coréenne en matière de
développement.
Zaalane s'entretient avec plusieurs ambassadeurs sur les moyens
de développer la coopération en matière des travaux publics et des transports (APS)
Le ministre des Travaux publics et des transports, Abdelghani Zaalane, a
reçu mercredi au siège de son département ministériel, les ambassadeurs
du Royaume uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, de la Belgique, du Bénin et de la Turquie à Alger, avec lesquels il a abordé les moyens de
renforcer et de développer la coopération et le partenariat entre l'Algérie et leur pays dans ce secteur, a indiqué un communiqué du ministère.
Le ministre a évoqué avec l'ambassadeur du Royaume uni de Grande Bretagne et d'Irlande du nord, Andrew Nobel, l'importance d'échanger les
expériences en matière de transport et de travaux publics. Les deux parties ont souligné la nécessité de consolider et de promouvoir le
partenariat et la coopération bilatérale. M. Andrew Nobel s'est félicité des relations étroites qui lient les deux pays.
Les entretiens avec l'ambassadeur du Royaume de Belgique, Pierre Gillon,
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ont porté sur les principaux axes de coopération bilatérale. Les deux
parties ont passé en revue de nombreuses questions d'intérêt commun. A ce titre, M. Zaalane a souligné la nécessité de promouvoir le partenariat
existant entre les deux pays et d'oeuvrer à sa consolidation. De son côté,
M.Gillon s'est dit satisfait des relations étroites unissant les deux pays, précise le communiqué.
Les deux parties se sont par ailleurs félicitées de la qualité des relations de coopération bilatérale dans le domaine des transports et des travaux
publics. Les entretiens entre le ministre et l'ambassadeur du Bénin à Alger, Orou Sego Orou Gabe -reçu dans le cadre d'une visite de courtoisie-
ont porté sur le développement de la coopération bilatérale et la poursuite des efforts pour la réalisations des aspirations des deux pays.
Le ministre et l'ambassadeur de la République de Turquie à Alger, M.Mehmet Poroy, ont évoqué la nécessité de promouvoir la coopération
dans le secteur du transport aérien et maritime, et des travaux publics, saluant la qualité des relations bilatérales dans ce domaine.
La Chine a investi 3,3 milliards de dollars en 2016 (Algérie1)
Durant l'année 2016, la Chine a investi 3,3 milliards de dollars en Algérie,
oeuvre essentiellement de la Société nationale chinoise des travaux et construction, selon la dernière édition du rapport du quotidien économique
britannique Financial Times, portant sur les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique, publiée en août 2017.
La chine reste le premier pays investisseur en Algérie, qui a comptabilisé durant la même période de référence 7,4 milliards de dollars.
Néanmoins, l'Egypte, avec 20 milliards de dollars, a été en 2016 le pays africain qui a reçu le plus de capitaux chinois.
Toujours selon le même rapport, pour la première fois depuis 2003, la Chine a dépassé les Etats-Unis en termes de capitaux investis en Afrique
avec 36,1 milliards de dollars investis dans différents créneaux.
Pour rappel, la Chine n'occupait que la neuvième place de ce classement un an plus tôt. Alors que l'Italie, les Etats-Unis et la France occupaient le
haut du tableau avec respectivement 7,4, 6,8 et 5,7 milliards de dollars investis sur le continent.
Veille
Un agenda serré et chargé (Le Jeune Indépendant)
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C’est demain matin que s’ouvrira la session ordinaire de l’Assemblée
populaire nationale. Selon les dispositions de la Constitution, cette session durera dix mois et s’achèvera, selon les termes de l’article 135, le 2 juillet
2018. Il s’agira d’un véritable starter pour la vie politique nationale, qui va
s’animer durablement en raison d’un agenda assez chargé. Plusieurs projets de loi sont encore en attente d’être adoptés et avalisés
par les parlementaires. Des ministres avaient lancé des chantiers de révision de certaines lois de leurs secteurs respectifs, mais le calendrier
serré et les bouleversements qu’a connus la scène politique les en ont empêchés.
Ainsi, le bureau de l’APN devrait encore attendre quelques semaines avant de pouvoir se fixer sur une feuille de route précise, bien qu’on s’attende à
ce que la Chambre basse examine en toute urgence des dispositifs du règlement intérieur de l’APN. La révision de ce règlement est rendue
obligatoire en raison du changement des dispositions constitutionnelles concernant l’activité parlementaire.
Il est question de revoir les conditions de création des groupes parlementaires, les conditions à remplir pour les saisines (nombre de
signatures de députés) ou l’ouverture des enquêtes parlementaires sur
des dossiers brûlants qui bouleversent l’opinion publique. Ce règlement intérieur, qui va régir la gestion et l’activité du Parlement est devenu une
nécessité absolue, depuis que des conflits ont surgi entre le bureau de l’APN et les députés de
l’opposition. Des problèmes de procédure ont également été au centre des débats et
des polémiques au sein de l’hémicycle. Il est attendu dans la foulée de revoir des dispositions pour « discipliner « un peu les députés, réputés
pour leur absentéisme flagrant, en instituant des sanctions touchant à leurs pécules.
De même qu’on réfléchit sur la bonne manière pour interdire le nomadisme partisan, notamment celui des indépendants qui changent de
casquette, ou les monnayent, juste pour atteindre le quorum légal pour la constitution d’un groupe parlementaire.
En plus de ces lois «urgentes» , la nouvelle session de l’APN sera
interpellée dès ce mois de septembre pour l’adoption du plan d’action du gouvernement Ouyahia et par sa loi de Finances, qui sera sans doute
déposée vers la première semaine du mois d’octobre. Des milieux corporatistes attendent de cette session l’examen et l’adoption de certains
projets de loi qui suscitent des polémiques et des débats intenses, comme celles concernant le secteur de la santé ou le code du travail.
D’autres lois sont également prévues pour cette année parlementaire, comme celles sur les collectivités locales, le code communal et de wilaya,
la loi sur les partis politiques et les associations, voire sur le régime électoral.
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Oran: une trentaine de participants au salon "Talents et emploi"
(APS)
Une trentaine de participants (groupes et opérateurs économiques)
prendront part à la 17ème édition du salon "Talents et emploi", qui se tiendra au Centre des conventions d’Oran (CCO) du 28 au 30 septembre
prochain, a-t-on appris auprès des organisateurs. Cette édition s’inscrit dans le même objectif des précédents visant à offrir
un espace de rencontres entre les candidats à l'emploi (toutes catégories,
niveaux et secteurs confondus), recruteurs, cabinets conseil et entreprises à la recherche de compétences, explique Amel Seddiki, directrice de
l’agence organisatrice de l’évènement. Organisés conjointement par l'Agence conseil en communication &
marketing RH, The Graduate, et EmpIoitic.com, site spécialisé dans le recrutement en ligne "Talents et Emploi", ce salon vise à contribuer à
l'essor de l'entreprise algérienne, tout en constituant un forum de recrutement. "Ce carrefour se veut en outre un espace de networking et
d'intermédiation", a-t-elle souligné. D’importants groupes ont confirmé leur participation, à l’instar du groupe
automobile "Renault Oran", le groupe de grande distribution "Ardis" et "Société Générale", promettant ainsi un nombre importants de postes
d’emploi à pourvoir. Un besoin d’un millier de postes à pourvoir a été exprimé lors de l’édition
de l’année 2016, rappelle Mme Seddiki.
Une série d’ateliers destinés notamment aux nouveaux diplômés et aux jeunes demandeurs d’emploi, sur la rédaction et la présentation d’un CV,
l’attitude à adopter dans un entretien d’embauche, ... sont au programme de cette édition.
Des conférences sur divers thèmes en rapport avec le marché de l’emploi en Algérie, les nouveaux créneaux de l’entreprenariat et les nouveaux
métiers, notamment en économie verte sont par ailleurs au menu de ce salon.