BRGML'INTtlPttSI AU SERVICI 01 LA TIRtI
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT-LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
Novembre 1991
A. TALBOT
R 33905 ALS 4S 91
BRGM - ALSACE (SGAL)204, roula d* Schirm«ck - &7200 Siraibourg, Franc*Tél.: (331 83.30.1 2.62 TiUcopivur : (331 88.28.79.09
BRGML'INTtlPttSI AU SERVICI 01 LA TIRtI
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT-LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
Novembre 1991
A. TALBOT
R 33905 ALS 4S 91
BRGM - ALSACE (SGAL)204, roula d* Schirm«ck - &7200 Siraibourg, Franc*Tél.: (331 83.30.1 2.62 TiUcopivur : (331 88.28.79.09
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
R 33905 ALS 4S 91 Novembre 1991
RESUME
Le Département du Bas -Rhin, en accord avec l'Agence de l'Eauet le Syndicat des Eaux de .ROESCHWOOG, a chargé le BRGM Alsace d'éta¬blir le dossier préparatoire du forage inventorié sous l'indicenational 199-6-020, Ce dossier doit permettre d'engager la procédureadministrative conduisant à déclarer d'utilité publique les travaux deprélèvement d'eau destinée à la consommation humaine et les périmètresde protection correspondants.
Les besoins en eau de l'unité de production de FORT-LOUISatteignent aujourd'hui près de 15.000 m3/an.
Ce captage, présentant une profondeur de 15,7 m, est direc¬tement sous influence rhénane. De ce fait, les eaux pompées sontcaractérisées par d'importantes variations des teneurs en chlorures.On observe par ailleurs l'apparition de nitrates depuis une quinzained'années.
Au vu de ces principaux éléments, il- est proposé la défini¬tion de trois périmètres de protection conformément à. la législationen vigueur. Il est notamment conseillé d'être plus exigeant dansl'emprise du périmètre de protection rapprochée.
Rapport établi par A. TALBOT, Ingénieur hydrogéologueen collaboration avec F. KIEFFER, technicien.
20 pages, 8 figures, 3 annexes.
BRGM Alsace (SGAL)20A., route de Schirmeck - 67200 STRASBOURG
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
R 33905 ALS 4S 91 Novembre 1991
RESUME
Le Département du Bas -Rhin, en accord avec l'Agence de l'Eauet le Syndicat des Eaux de .ROESCHWOOG, a chargé le BRGM Alsace d'éta¬blir le dossier préparatoire du forage inventorié sous l'indicenational 199-6-020, Ce dossier doit permettre d'engager la procédureadministrative conduisant à déclarer d'utilité publique les travaux deprélèvement d'eau destinée à la consommation humaine et les périmètresde protection correspondants.
Les besoins en eau de l'unité de production de FORT-LOUISatteignent aujourd'hui près de 15.000 m3/an.
Ce captage, présentant une profondeur de 15,7 m, est direc¬tement sous influence rhénane. De ce fait, les eaux pompées sontcaractérisées par d'importantes variations des teneurs en chlorures.On observe par ailleurs l'apparition de nitrates depuis une quinzained'années.
Au vu de ces principaux éléments, il- est proposé la défini¬tion de trois périmètres de protection conformément à. la législationen vigueur. Il est notamment conseillé d'être plus exigeant dansl'emprise du périmètre de protection rapprochée.
Rapport établi par A. TALBOT, Ingénieur hydrogéologueen collaboration avec F. KIEFFER, technicien.
20 pages, 8 figures, 3 annexes.
BRGM Alsace (SGAL)20A., route de Schirmeck - 67200 STRASBOURG
SOMMAIRE
PAGES
INTRODUCTION 1
2. CONFRONTATION BESOINS - RESSOURCES
2.1. Les moyens de production 12.2. Qualité des eaux 3
3. ENVIRONNEMENT - VULNERABILITE DU CAPTAGE
3.1. Abords immédiats 3
3.2. Contexte hydrogéologique 5
3.3. Vulnérabilité du captage 103.4. Les risques encourus par le forage 14
PROTECTION DU FORAGE EXPLOITE 17
4.1. Proposition de périmètres de protection 174.2. Mesures préconisées 18
CONCLUSIONS 20
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91
SOMMAIRE
PAGES
INTRODUCTION 1
2. CONFRONTATION BESOINS - RESSOURCES
2.1. Les moyens de production 12.2. Qualité des eaux 3
3. ENVIRONNEMENT - VULNERABILITE DU CAPTAGE
3.1. Abords immédiats 3
3.2. Contexte hydrogéologique 5
3.3. Vulnérabilité du captage 103.4. Les risques encourus par le forage 14
PROTECTION DU FORAGE EXPLOITE 17
4.1. Proposition de périmètres de protection 174.2. Mesures préconisées 18
CONCLUSIONS 20
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91
LISTE DES FIGURES
PAGES
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7
Figure 8
Unité de distribution de FORT-LOUISPlan de situation générale
Evolution de la qualité des eaux souterrainesau puits 199-6-020 de FORT-LOUIS
Contexte géologique
Coupe lithologique et technique
Carte piézomêtrique
Evolutions piézométriques
Tracé des isochrones
4
6
7
8
9
13
Environnement et vulnérabilité du captage 15
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Qualité des eaux captées.
Plan de situation détaillée.
Carte IGN - Edition 1940.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91
LISTE DES FIGURES
PAGES
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7
Figure 8
Unité de distribution de FORT-LOUISPlan de situation générale
Evolution de la qualité des eaux souterrainesau puits 199-6-020 de FORT-LOUIS
Contexte géologique
Coupe lithologique et technique
Carte piézomêtrique
Evolutions piézométriques
Tracé des isochrones
4
6
7
8
9
13
Environnement et vulnérabilité du captage 15
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Qualité des eaux captées.
Plan de situation détaillée.
Carte IGN - Edition 1940.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91
1. INTRODUCTION.
Le forage inventorié sous l'indice national 199-6-020 et situédirectement au Sud-Ouest de la commune de FORT-LOUIS contribue à lasécurité de l'alimentation en eau potable du Syndicat des Eaux du Cantonde ROESCHWOOG et Environs.
L'instauration de périmètres de protection autour de ce pointde prélèvement constitue un moyen efficace pour faire obstacle à despollutions par des substances susceptibles d'altérer de façon notable laqualité des eaux prélevées.
La circulaire du 24 Juillet 1990 prévoit la constitution d'undossier préparatoire en vue de l'instruction administrative de laprocédure permettant de déclarer d'utilité publique les travaux deprélèvement d'eau destinée à la consommation humaine et les périmètresde protection correspondants.
Le présent rapport constitue le dossier préparatoire du foragepré-cité. Il est établi à la demande du Département du Bas-Rhin àtravers le Service de l'Equipement Rural de la Direction de l'Aménage¬ment et des Equipements, en accord avec l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse etle Syndicat des Eaux.
2. CONFRONTATION BESOINS - RESSOURCES.
2.1. Les moyens de production.
L'alimentation en eau potable du Syndicat des Eaux deROESCHWOOG est assurée par différents forages répertoriés ci-dessous :
Unité de Indice national Coordonnéesdistribution X Y
S 191 199-6-021 1017,58 140,83168 1018,67 139,80
S 192 199-6-020 1019,69 138,00
S 193 199-6-004 1021,56 141,11
S 194 199-2-022 1020,98 146,40028 1021,41 146,92
Le Syndicat exploite donc plusieurs unités techniques indépen¬dantes, les plus importantes étant celle de ROESCHWOOG (S 191) quiproduit 275.000 m3/an et celle de BEINHEIM (S 194) exploitée à1.500.000 m3/an.
L'unité de FORT-LOUIS (S 192) est entièrement autonome (cf.figure 1) .
BRGM ALSACE - R 33905 ALS àS 91 1
1. INTRODUCTION.
Le forage inventorié sous l'indice national 199-6-020 et situédirectement au Sud-Ouest de la commune de FORT-LOUIS contribue à lasécurité de l'alimentation en eau potable du Syndicat des Eaux du Cantonde ROESCHWOOG et Environs.
L'instauration de périmètres de protection autour de ce pointde prélèvement constitue un moyen efficace pour faire obstacle à despollutions par des substances susceptibles d'altérer de façon notable laqualité des eaux prélevées.
La circulaire du 24 Juillet 1990 prévoit la constitution d'undossier préparatoire en vue de l'instruction administrative de laprocédure permettant de déclarer d'utilité publique les travaux deprélèvement d'eau destinée à la consommation humaine et les périmètresde protection correspondants.
Le présent rapport constitue le dossier préparatoire du foragepré-cité. Il est établi à la demande du Département du Bas-Rhin àtravers le Service de l'Equipement Rural de la Direction de l'Aménage¬ment et des Equipements, en accord avec l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse etle Syndicat des Eaux.
2. CONFRONTATION BESOINS - RESSOURCES.
2.1. Les moyens de production.
L'alimentation en eau potable du Syndicat des Eaux deROESCHWOOG est assurée par différents forages répertoriés ci-dessous :
Unité de Indice national Coordonnéesdistribution X Y
S 191 199-6-021 1017,58 140,83168 1018,67 139,80
S 192 199-6-020 1019,69 138,00
S 193 199-6-004 1021,56 141,11
S 194 199-2-022 1020,98 146,40028 1021,41 146,92
Le Syndicat exploite donc plusieurs unités techniques indépen¬dantes, les plus importantes étant celle de ROESCHWOOG (S 191) quiproduit 275.000 m3/an et celle de BEINHEIM (S 194) exploitée à1.500.000 m3/an.
L'unité de FORT-LOUIS (S 192) est entièrement autonome (cf.figure 1) .
BRGM ALSACE - R 33905 ALS àS 91 1
BRGM Figure 1
ALSACE2C4, route da Scairmack
67200 STRASBOURG
Tél. 88.30.12.62
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux- de ROESCHWOOG
à FORT- LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
- PLAN DE SITUATION GÉNÉRALE
Schafâko epfel\
EchelÍ8ii/io.OOO
BRGM Figure 1
ALSACE2C4, route da Scairmack
67200 STRASBOURG
Tél. 88.30.12.62
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux- de ROESCHWOOG
à FORT- LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
- PLAN DE SITUATION GÉNÉRALE
Schafâko epfel\
EchelÍ8ii/io.OOO
Le forage desservant cette commune est équipé d'une pompe de15 m3/h. Le tableau ci-dessous présente l'évolution des volumes prélevéspar cet ouvrage durant les cinq dernières années :
1986 10.700 m3/an1987 11,405 m3/an1988 12,198 m3/an1989 14.240 m3/an1990 14.722 m3/an
On assiste à une brutale augmentation des prélèvements depuis1988, les débits pompés pour les besoins de cette unité de productionatteignant aujourd'hui 14.722 m3/an, soit 40 m3/jour en moyenne.
Une marge de sécurité se dégage des chiffres ici présentés, lacapacité de production (360 m3/jour) étant à comparer avec une demandemoyenne de 40 m3/jour.
Un réseau maillé p 51/63 mm raccordé à la station de pompagepermet de desservir les habitants de la commune de FORT-LOUIS. Ilconvient de signaler que ce forage n'est pas interconnecté avec un autreouvrage .
2.2. Qualité des eaux.
Afin de contrôler la qualité de l'eau distribuée par ceforage, la Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale duBas -Rhin effectue systématiquement des prélèvements sur le forageexploité.
L'examen de ces données phys ico -chimiques (cf. annexe 1)permet d'observer une éventuelle variation du chimisme des eaux souter¬raines. Ce captage est caractérisé par des teneurs en chlorures élevées(entre 70 et 172 mg/l) . Les fluctuations constatées confirment lesrelations de la nappe avec le Rhin. Lors des crues de ce fleuve, à lafonte des neiges, les eaux qu'il véhicule sont peu chargées. Les varia¬tions constatées au niveau du Rhin se ressentent au niveau de ce forage.
Les autres paramètres sont constants (cf. figure 2) avecapparition de nitrates depuis une quinzaine d'années.
L'eau pompée est conforme à la directive 80/778/CEE du 15Juillet 1980 relative à la qualité des eaux destinées à la consommationhumaine.
3, ENVIRONNEMENT - VULNERABILITE DU CAPTAGE,
3.1. Abords immédiats .
Le forage exploité est situé à 5 m au Sud de la route joignantSTATTMATTEN à FORT-LOUIS. Son implantation précise est présentée surl'annexe 2. La parcelle 357 - section 13, est en herbe et clôturée.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS AS 91 3
Le forage desservant cette commune est équipé d'une pompe de15 m3/h. Le tableau ci-dessous présente l'évolution des volumes prélevéspar cet ouvrage durant les cinq dernières années :
1986 10.700 m3/an1987 11,405 m3/an1988 12,198 m3/an1989 14.240 m3/an1990 14.722 m3/an
On assiste à une brutale augmentation des prélèvements depuis1988, les débits pompés pour les besoins de cette unité de productionatteignant aujourd'hui 14.722 m3/an, soit 40 m3/jour en moyenne.
Une marge de sécurité se dégage des chiffres ici présentés, lacapacité de production (360 m3/jour) étant à comparer avec une demandemoyenne de 40 m3/jour.
Un réseau maillé p 51/63 mm raccordé à la station de pompagepermet de desservir les habitants de la commune de FORT-LOUIS. Ilconvient de signaler que ce forage n'est pas interconnecté avec un autreouvrage .
2.2. Qualité des eaux.
Afin de contrôler la qualité de l'eau distribuée par ceforage, la Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale duBas -Rhin effectue systématiquement des prélèvements sur le forageexploité.
L'examen de ces données phys ico -chimiques (cf. annexe 1)permet d'observer une éventuelle variation du chimisme des eaux souter¬raines. Ce captage est caractérisé par des teneurs en chlorures élevées(entre 70 et 172 mg/l) . Les fluctuations constatées confirment lesrelations de la nappe avec le Rhin. Lors des crues de ce fleuve, à lafonte des neiges, les eaux qu'il véhicule sont peu chargées. Les varia¬tions constatées au niveau du Rhin se ressentent au niveau de ce forage.
Les autres paramètres sont constants (cf. figure 2) avecapparition de nitrates depuis une quinzaine d'années.
L'eau pompée est conforme à la directive 80/778/CEE du 15Juillet 1980 relative à la qualité des eaux destinées à la consommationhumaine.
3, ENVIRONNEMENT - VULNERABILITE DU CAPTAGE,
3.1. Abords immédiats .
Le forage exploité est situé à 5 m au Sud de la route joignantSTATTMATTEN à FORT-LOUIS. Son implantation précise est présentée surl'annexe 2. La parcelle 357 - section 13, est en herbe et clôturée.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS AS 91 3
BRGM200.-
180.-
160.-
lUO.-
120.-
100.-
80.-
60.-
UO.-
20.-
0.'
Uneurs en ig/1
Evolution de la qualitédes eaux souterraines
au puits 199-6-20 de FORKOUIS
C-J
ro
W '72' '714' në^ ^78^ "liÔT '82^ '"84^ ""86^ IW ^~SÔ
BRGM200.-
180.-
160.-
lUO.-
120.-
100.-
80.-
60.-
UO.-
20.-
0.'
Uneurs en ig/1
Evolution de la qualitédes eaux souterraines
au puits 199-6-20 de FORKOUIS
C-J
ro
W '72' '714' në^ ^78^ "liÔT '82^ '"84^ ""86^ IW ^~SÔ
3.2. Contexte hydrogéologique.
GEOLOGIE
La zone étudiée se situe entièrement dans le Fossé rhénan quiprésente, à cette latitude, une orientation Sud-Sud-Ouest/Nord-Nord-Est.Dans ce secteur, la basse plaine rhénane forme une large bande occupéepar des alluvions récentes holocènes (cf. figure 3). Celle-ci comprenddeux parties : la plaine alluviale actuelle, à sols non évolués, richesen calcaire et la plaine alluviale holocène située au Nord-Ouest,argile- tourbeuse en surface (sols du ried), à sols plus ou moins décal¬cifiés.
L'épaisseur des alluvions quaternaires sablo-graveleuses estici de 30 à 35 mètres. Ils reposent sur des alluvions plio-quaternairessablo-argileuses nettement moins perméables.
EYDROGEOWGIE
Les alluvions grossières sont le siège d'une importante nappe,largement exploitée pour les besoins en eau potable, agricole ou indus¬trielle.
Le forage étudié, réalisé en 1959 dans les alluvions rhénanes,présente une profondeur de 15,7 m (cf. figure 4) et est équipé d'unecolonne en grès de 0 300 mm, perforée entre 9,4 et 14,5 m de profondeur.
L'écoulement général de la nappe dans le secteur considéré estorienté vers le Nord-Nord-Est, avec un gradient de 1 /oo (cf. figure5). Il est marqué par la Moder qui draine l'aquifère ; le Rhin estnettement en position d'alimentation.
La permanence de la morphologie de la surface piézomêtriqued'une année à l'autre atteste de la pérennité de l'équilibre existantentre l'alimentation de l'aquifère et l'écoulement de celui-ci vers sesexutoires naturels ou artificiels. En zone à surface libre, lesfluctuations piézométriques sont directement liées aux précipitationsefficaces ici égales à 152 mm/an, soit 1.520 m3/an/ha.
La mise en eau du bief d'IFFEZHEIM s'est particulièrementfaite sentir entre la Moder et le Rhin. Son impact est surtout sensibledans les secteurs de DALHUNDEN et de FORT-LOUIS, situés respectivement àl'aval des coudes de DRUSENHEIM et STATTMATTEN, où elle a entrainélocalement des remontées de 50 cm du niveau moyen de la nappe.
Le battement annuel de la nappe dans ce secteur est d'environun mètre (cf. figure 6), du moins depuis la mise en eau du bief d'IFFE¬ZHEIM.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91
3.2. Contexte hydrogéologique.
GEOLOGIE
La zone étudiée se situe entièrement dans le Fossé rhénan quiprésente, à cette latitude, une orientation Sud-Sud-Ouest/Nord-Nord-Est.Dans ce secteur, la basse plaine rhénane forme une large bande occupéepar des alluvions récentes holocènes (cf. figure 3). Celle-ci comprenddeux parties : la plaine alluviale actuelle, à sols non évolués, richesen calcaire et la plaine alluviale holocène située au Nord-Ouest,argile- tourbeuse en surface (sols du ried), à sols plus ou moins décal¬cifiés.
L'épaisseur des alluvions quaternaires sablo-graveleuses estici de 30 à 35 mètres. Ils reposent sur des alluvions plio-quaternairessablo-argileuses nettement moins perméables.
EYDROGEOWGIE
Les alluvions grossières sont le siège d'une importante nappe,largement exploitée pour les besoins en eau potable, agricole ou indus¬trielle.
Le forage étudié, réalisé en 1959 dans les alluvions rhénanes,présente une profondeur de 15,7 m (cf. figure 4) et est équipé d'unecolonne en grès de 0 300 mm, perforée entre 9,4 et 14,5 m de profondeur.
L'écoulement général de la nappe dans le secteur considéré estorienté vers le Nord-Nord-Est, avec un gradient de 1 /oo (cf. figure5). Il est marqué par la Moder qui draine l'aquifère ; le Rhin estnettement en position d'alimentation.
La permanence de la morphologie de la surface piézomêtriqued'une année à l'autre atteste de la pérennité de l'équilibre existantentre l'alimentation de l'aquifère et l'écoulement de celui-ci vers sesexutoires naturels ou artificiels. En zone à surface libre, lesfluctuations piézométriques sont directement liées aux précipitationsefficaces ici égales à 152 mm/an, soit 1.520 m3/an/ha.
La mise en eau du bief d'IFFEZHEIM s'est particulièrementfaite sentir entre la Moder et le Rhin. Son impact est surtout sensibledans les secteurs de DALHUNDEN et de FORT-LOUIS, situés respectivement àl'aval des coudes de DRUSENHEIM et STATTMATTEN, où elle a entrainélocalement des remontées de 50 cm du niveau moyen de la nappe.
Le battement annuel de la nappe dans ce secteur est d'environun mètre (cf. figure 6), du moins depuis la mise en eau du bief d'IFFE¬ZHEIM.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91
CONTEXTE GEOLOGIQUE
Carte de SELTZ-WISSEMBOÜRG . Echelle 1/50.000
Figure 3
T - Tourbes ou formations marécageuses sur substrats non différenciés °~
JL - Tourbes ou formations marécageuses des colluvtons sableusesrecouvrant les terrasses alluviales rhénanes
^ - Alluvions sablo-limoneuses à évolutions tourbeuses sur graviers rhénans (Ried noir) *FzR
Fin - Alluvions rhénanes indifférenciées (graviers, sables et limons) *^iRê - Graviers, sables et limons actuels (période historique)FzAc '- Argiles, limons, graviers et intercala dons de tourbes (période : post-atlantique)Fzffk - Dépôts argilo-sableu^ (période : boréal-atlantique) ' ^ 1529 tsFzff* - Ailuvions sablo-limoneuses et tourbeuses (Préboréal-début du Boréal)
Fm¡_ - sur alluvions rhénanes wurmiennes
Rfj - Sables et graviers "jaunes" (alluvions résiduelles d'âge Wiirm probable)
-*£l£ - en nappe peu épaisse sur PliocèneP
Fl yt/ - Sables et graviers "rouges" originaires des Vosges (ou de la Forét-Noire)Fi y - non différenciés, Fy - wurmiens, F< - rissiens,
J_ - en nappes peu épaisses sur sables et argiles pliocenesP
' y . - Sables et graviers nssiens ou wurmiens sur argiles et marnes probablement \J ^du Quaternaire ancien
FwR Sables micacés du Umdel et graviers
F Sables et graviers indifférenciés des terrasses emboitées ou superposées,V"VJ avec ou sans intercalations de niveaux mamo-argileux et ligniieux. Gûnz i Wurm
Source
Forage pour eau
Sondage i la tarière
Sondage divers (alimentation en eau, reconnaissance du substratou des substances h exploiter)
Sondage pétrolier avec indication de sa profondeur en métrés (1629)et de la dernière formation atteinte (Ls)
Numero d'archivage au Service géologique national pour la feuille Seitz(précéda du chiffre 169 pour la/euMIe Wissembourg)
Numéros des sondages pétroliers en Palatmat (R.F.A )
Front de tailla de grande exploitation, 1 - en activité (a) ou abandonnée (b)'
2 - entièrement noyée, 3 - partiellement noyée
Carrières é Ciel ouvert, 1 - en activité, 2 - abandonnée
1 - Contour géologique visible2 - Contour géologique masqué ou supposé3 - Faille visible4 - Faille masquée ou supposée
CONTEXTE GEOLOGIQUE
Carte de SELTZ-WISSEMBOÜRG . Echelle 1/50.000
Figure 3
T - Tourbes ou formations marécageuses sur substrats non différenciés °~
JL - Tourbes ou formations marécageuses des colluvtons sableusesrecouvrant les terrasses alluviales rhénanes
^ - Alluvions sablo-limoneuses à évolutions tourbeuses sur graviers rhénans (Ried noir) *FzR
Fin - Alluvions rhénanes indifférenciées (graviers, sables et limons) *^iRê - Graviers, sables et limons actuels (période historique)FzAc '- Argiles, limons, graviers et intercala dons de tourbes (période : post-atlantique)Fzffk - Dépôts argilo-sableu^ (période : boréal-atlantique) ' ^ 1529 tsFzff* - Ailuvions sablo-limoneuses et tourbeuses (Préboréal-début du Boréal)
Fm¡_ - sur alluvions rhénanes wurmiennes
Rfj - Sables et graviers "jaunes" (alluvions résiduelles d'âge Wiirm probable)
-*£l£ - en nappe peu épaisse sur PliocèneP
Fl yt/ - Sables et graviers "rouges" originaires des Vosges (ou de la Forét-Noire)Fi y - non différenciés, Fy - wurmiens, F< - rissiens,
J_ - en nappes peu épaisses sur sables et argiles pliocenesP
' y . - Sables et graviers nssiens ou wurmiens sur argiles et marnes probablement \J ^du Quaternaire ancien
FwR Sables micacés du Umdel et graviers
F Sables et graviers indifférenciés des terrasses emboitées ou superposées,V"VJ avec ou sans intercalations de niveaux mamo-argileux et ligniieux. Gûnz i Wurm
Source
Forage pour eau
Sondage i la tarière
Sondage divers (alimentation en eau, reconnaissance du substratou des substances h exploiter)
Sondage pétrolier avec indication de sa profondeur en métrés (1629)et de la dernière formation atteinte (Ls)
Numero d'archivage au Service géologique national pour la feuille Seitz(précéda du chiffre 169 pour la/euMIe Wissembourg)
Numéros des sondages pétroliers en Palatmat (R.F.A )
Front de tailla de grande exploitation, 1 - en activité (a) ou abandonnée (b)'
2 - entièrement noyée, 3 - partiellement noyée
Carrières é Ciel ouvert, 1 - en activité, 2 - abandonnée
1 - Contour géologique visible2 - Contour géologique masqué ou supposé3 - Faille visible4 - Faille masquée ou supposée
Figure 4
Département : BAS-RHJN
Commune : FORT LOUJS
N classement
Désignation0199-BX-0020
AEP
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE
Zuca
_J
0-
10
20
OuBU
<
flCo
«^es
%aiC
o
CT«.<CD
na
«a
u
ou
«H
>t.Uu
Z
c
El
30
40
s^ ^ m m mm m m m mm m m m rtm M m m m
" " " "0 0
0 0n 1 n I
. 0 . 0 .
0 . 0 00 0
0 0 00 0
n n n
v'fiVrf y0 0
0 0 00 0
0 0 00 0
0 . 0 00 " 0
0 0 00 0
0 . Q . 00 0
0 0 00 0
Q 0 00 0
0 < 0 00 0
Q 0 00 n
T-tTM argll«a« jurmontéet,\ 1<rr« víiMtilí DO en)
Bnvl«r Boy«n
CrrrUr moyen t Ssùla
ETTvUr fin t iibls
|&*| pojen V sV f ,'BoiV I
i.so
3.70
3.09
7.30a.oo
ErîvliP moyen > 5îble
Clmantatlon de^ -»0.50 à l.BO m
i.eo
Hïvsga 1000 mmClnentatlon del.BO à 7.'20 m
Tube SPÍ3 300 «la
=¥ 7.20
â.40
14.50
15.5015.70
Crépine 300 mmHavaga 800 mmMassif filtrant( 20- SOjmm
Fond plat
Figure 4
Département : BAS-RHJN
Commune : FORT LOUJS
N classement
Désignation0199-BX-0020
AEP
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE
Zuca
_J
0-
10
20
OuBU
<
flCo
«^es
%aiC
o
CT«.<CD
na
«a
u
ou
«H
>t.Uu
Z
c
El
30
40
s^ ^ m m mm m m m mm m m m rtm M m m m
" " " "0 0
0 0n 1 n I
. 0 . 0 .
0 . 0 00 0
0 0 00 0
n n n
v'fiVrf y0 0
0 0 00 0
0 0 00 0
0 . 0 00 " 0
0 0 00 0
0 . Q . 00 0
0 0 00 0
Q 0 00 0
0 < 0 00 0
Q 0 00 n
T-tTM argll«a« jurmontéet,\ 1<rr« víiMtilí DO en)
Bnvl«r Boy«n
CrrrUr moyen t Ssùla
ETTvUr fin t iibls
|&*| pojen V sV f ,'BoiV I
i.so
3.70
3.09
7.30a.oo
ErîvliP moyen > 5îble
Clmantatlon de^ -»0.50 à l.BO m
i.eo
Hïvsga 1000 mmClnentatlon del.BO à 7.'20 m
Tube SPÍ3 300 «la
=¥ 7.20
â.40
14.50
15.5015.70
Crépine 300 mmHavaga 800 mmMassif filtrant( 20- SOjmm
Fond plat
Figure 5
116-
CARTE PIEZOMETRIQUE
Echelle : 1/25000
Courbe isopièze et sa valeur en m. Sens d'écoulement dela nappe
N le de r f e l
Figure 5
116-
CARTE PIEZOMETRIQUE
Echelle : 1/25000
Courbe isopièze et sa valeur en m. Sens d'écoulement dela nappe
N le de r f e l
BRGM119. Qi
118.5-
118.0-
117.5-
117. C^
116.5-
116.0
115.5-
115.0-
11U.5-
UU.O-
113.5-
113.0-
Coles HGF 1965
Evolution des niveaux de la nappe
dans la region de FORKOUIS
199-6-8
\W\),
Données SRAE Alsace01996X0005
01996X0008
(QC~i
O
1978 ' 1979 ' 1980 ' 1981 ' 1982 ' 1983 ' 19811 ' 1985 ' 1986 ' 1987 ' 1988
BRGM119. Qi
118.5-
118.0-
117.5-
117. C^
116.5-
116.0
115.5-
115.0-
11U.5-
UU.O-
113.5-
113.0-
Coles HGF 1965
Evolution des niveaux de la nappe
dans la region de FORKOUIS
199-6-8
\W\),
Données SRAE Alsace01996X0005
01996X0008
(QC~i
O
1978 ' 1979 ' 1980 ' 1981 ' 1982 ' 1983 ' 19811 ' 1985 ' 1986 ' 1987 ' 1988
Une esquisse de bilan hydrique peut être établie selon uneligne de courant de 40 m de large. Elle se décompose comme suit :
Pluie efficace3,3 ha X 1,520 m3/an/ha
Prélèvement
Alimentation par le Rhin
Nappe aval0,10 m2/s X 40 m X 0,1 %
Entrées
3 35.10 m
3 3136.10 m
Sorties
3 315.10 m
3 3126.10-^ m-^
3.3. Vulnérabilité du captage.
La notion de vulnérabilité à la pollution d'une nappe souter¬raine intègre différents facteurs physiques (épaisseur du recouvrement,axe de drainage et dôme piézomêtrique, relations nappe-rivières) déter¬minant dans quelle mesure cette nappe se trouve, dans les conditionsnaturelles, plus ou moins exposée à la pollution à partir de la surfacedu sol.
Ces facteurs, d'ordre hydrogéologique pour l'essentiel, sontappréciables a priori en se basant sur les connaissances géologiques ethydrogéologiques générales.
la foisDans la pollution des eaux souterraines, on doit considérer à
l'introduction d'une pollution, c'est-à-dire le transitselon un trajet surtout vertical, de corps polluants en¬traînés par les eaux d'infiltration ou de fluides polluantsdepuis la surface du sol jusqu'au toit de la nappe,
la propagation de la pollution, c'est-à-dire l'écoulement del'eau ainsi polluée, entraînée par le mouvement naturel dela nappe atteinte. La persistance plus ou moins prolongée dela zone contaminée est liée au renouvellement naturel del'eau dans le réservoir alluvial.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 10
Une esquisse de bilan hydrique peut être établie selon uneligne de courant de 40 m de large. Elle se décompose comme suit :
Pluie efficace3,3 ha X 1,520 m3/an/ha
Prélèvement
Alimentation par le Rhin
Nappe aval0,10 m2/s X 40 m X 0,1 %
Entrées
3 35.10 m
3 3136.10 m
Sorties
3 315.10 m
3 3126.10-^ m-^
3.3. Vulnérabilité du captage.
La notion de vulnérabilité à la pollution d'une nappe souter¬raine intègre différents facteurs physiques (épaisseur du recouvrement,axe de drainage et dôme piézomêtrique, relations nappe-rivières) déter¬minant dans quelle mesure cette nappe se trouve, dans les conditionsnaturelles, plus ou moins exposée à la pollution à partir de la surfacedu sol.
Ces facteurs, d'ordre hydrogéologique pour l'essentiel, sontappréciables a priori en se basant sur les connaissances géologiques ethydrogéologiques générales.
la foisDans la pollution des eaux souterraines, on doit considérer à
l'introduction d'une pollution, c'est-à-dire le transitselon un trajet surtout vertical, de corps polluants en¬traînés par les eaux d'infiltration ou de fluides polluantsdepuis la surface du sol jusqu'au toit de la nappe,
la propagation de la pollution, c'est-à-dire l'écoulement del'eau ainsi polluée, entraînée par le mouvement naturel dela nappe atteinte. La persistance plus ou moins prolongée dela zone contaminée est liée au renouvellement naturel del'eau dans le réservoir alluvial.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 10
Les coupes géologiques existant dans le secteur d'étudesoulignent la présence systématique d'un recouvrement limoneux variantentre 0,1 et 1,8 m.
Le pouvoir épurateur de la zone étudiée peut être appréciéepar la méthode de REHSE en considérant deux mètres de limon (classe 3 dutableau présenté page suivante) reposant sur deux mètres d' alluvionssablo-graveleuses (classe 10) :
(0,4 X 2,0) + (0,04 X 2) - 0.88
Ce pouvoir épurateur théorique de 88 % est localement considé¬rablement modifié par la présence de gravières qui ont extrait lacouverture limoneuse observée.
Le modèle hydrodynamique mis en oeuvre dans le cadre de cetteétude permet de préciser la zone d'appel du forage et la vitesse detransfert des eaux souterraines. Il s'appuie sur les caractéristiqueshydrogéologiques générales du forage exploité :
2transmissivité : 0,11 m /s
coefficient d'emmagasinement : 10 %
La figure 7 présente le tracé des isochrones, le forage étantexploité à 20 m /h. Dans le cas présent, on a pris en compte uncoefficient de sécurité de 10 par rapport à la vitesse moyenne de l'eau.
Ce coefficient s'appuie sur les expériences de traçage réa¬lisées dans l'aquifère rhénan où les hétérogénéités du milieu (niveauxplus transmissifs) conduisent à une accélération du transfert de pol¬luants dans un rapport de 5 à 10.
Le coefficient de 10 se justifie compte tenu des résultats desmesures au micromoulinet qui indiquent la présence de niveaux trèstransmissifs en particulier au toit de la nappe.
Dans la pratique, deux simulations extrêmes ont été exécutéespour prendre en compte les variations observées dans la directiond'écoulement des eaux souterraines.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 11
Les coupes géologiques existant dans le secteur d'étudesoulignent la présence systématique d'un recouvrement limoneux variantentre 0,1 et 1,8 m.
Le pouvoir épurateur de la zone étudiée peut être appréciéepar la méthode de REHSE en considérant deux mètres de limon (classe 3 dutableau présenté page suivante) reposant sur deux mètres d' alluvionssablo-graveleuses (classe 10) :
(0,4 X 2,0) + (0,04 X 2) - 0.88
Ce pouvoir épurateur théorique de 88 % est localement considé¬rablement modifié par la présence de gravières qui ont extrait lacouverture limoneuse observée.
Le modèle hydrodynamique mis en oeuvre dans le cadre de cetteétude permet de préciser la zone d'appel du forage et la vitesse detransfert des eaux souterraines. Il s'appuie sur les caractéristiqueshydrogéologiques générales du forage exploité :
2transmissivité : 0,11 m /s
coefficient d'emmagasinement : 10 %
La figure 7 présente le tracé des isochrones, le forage étantexploité à 20 m /h. Dans le cas présent, on a pris en compte uncoefficient de sécurité de 10 par rapport à la vitesse moyenne de l'eau.
Ce coefficient s'appuie sur les expériences de traçage réa¬lisées dans l'aquifère rhénan où les hétérogénéités du milieu (niveauxplus transmissifs) conduisent à une accélération du transfert de pol¬luants dans un rapport de 5 à 10.
Le coefficient de 10 se justifie compte tenu des résultats desmesures au micromoulinet qui indiquent la présence de niveaux trèstransmissifs en particulier au toit de la nappe.
Dans la pratique, deux simulations extrêmes ont été exécutéespour prendre en compte les variations observées dans la directiond'écoulement des eaux souterraines.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 11
M
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Description du matériau
Humus, 5-10 % humus, 5-10 % argile
Argile sans fentes de retrait,limon argileux, sable très
argileux
Silt argileux à silt
Silt, sable silteux, sable peusilteux et peu argileux
Sable fin à moyen
Sable moyen à grossier
Sable grossier
Gravier silteux, riche en sableet argile
Gravier peu silteux, beaucoupde sable
Gravier fin à moyenriche en sable
Gravier moyen à grossier,peu de sable
Galets
H (m)
1.2
2
2,5
3,0-4,5
6
10
15
8
12
25
35
50
I - 1/H
0,8
0,5
0,4
0,33-0,22
0,7
0,1
0,07
0,13
0,08
0,04
0,03
0,02
M > n* de la classification granulométrique
H épaisseur de la couche de sol nécessaire pour une épuration
I - index
POUVOIR EPURATEUR DANS LA COUVERTURE(sol et zone non saturée)
BRGM ALSACE - R 33905 ALS àS 91 12
M
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Description du matériau
Humus, 5-10 % humus, 5-10 % argile
Argile sans fentes de retrait,limon argileux, sable très
argileux
Silt argileux à silt
Silt, sable silteux, sable peusilteux et peu argileux
Sable fin à moyen
Sable moyen à grossier
Sable grossier
Gravier silteux, riche en sableet argile
Gravier peu silteux, beaucoupde sable
Gravier fin à moyenriche en sable
Gravier moyen à grossier,peu de sable
Galets
H (m)
1.2
2
2,5
3,0-4,5
6
10
15
8
12
25
35
50
I - 1/H
0,8
0,5
0,4
0,33-0,22
0,7
0,1
0,07
0,13
0,08
0,04
0,03
0,02
M > n* de la classification granulométrique
H épaisseur de la couche de sol nécessaire pour une épuration
I - index
POUVOIR EPURATEUR DANS LA COUVERTURE(sol et zone non saturée)
BRGM ALSACE - R 33905 ALS àS 91 12
r
IL
20J.
Figure 7
TRACE DES ISOCHRONES
Echelle : 1/10.000Temps de transfert vers le forage égal à 20 jours
A Zone d'emprunt maximale du forage n°199-6-20
r
IL
20J.
Figure 7
TRACE DES ISOCHRONES
Echelle : 1/10.000Temps de transfert vers le forage égal à 20 jours
A Zone d'emprunt maximale du forage n°199-6-20
3.4. Les risques encourus par le forage.
Un inventaire complet des activités susceptibles de présenterdes risques d'altération des eaux souterraines a été réalisé dans lesecteur d'étude. Celui-ci est présenté sur la figure 8,
Le forage étudié est situé au Sud-Ouest du clocher de FORT-LOUIS à la limite des anciennes fortifications, à proximité immédiate duvillage. Sa distance à la Moder est supérieure à 100 mètres.
Les anciennes cartes soulignent la présence d'anciens bras dela Moder qui longeaient les fortifications. Certains d'entre eux sontaujourd'hui remblayés (cf. annexe 3).
LE RHIN
Compte tenu des directions d'écoulement, toute pollutionvéhiculée par le Rhin risque de se propager dans les eaux souterraineset atteindre le forage étudié. C'est précisément ce qui s'est produitsuite à l'accident SANDOZ du 1er Novembre 1986 où plusieurs tonnes deproduits organo-phosphorés et organo-mercuriels ont été déversées dansle Rhin à la frontière franco-suisse. Les concentrations observées auniveau du forage de FORT-LOUIS n'ont toutefois jamais menacé la santépublique de ses habitants.
POLLUTION URBAINE
La commune de FORT-LOUIS est située à environ 100 mètres enaval du forage étudié. D'après les renseignements recueillis sur place,les habitations existantes disposent de fosses septiques individuelles.Cette commune envisage à terme de restaurer ce système d'épuration deseaux usées.
Les ordures ménagères de cette localité sont collectées par leSIVOM de ROESCHWOOG et Environs qui transportent celles-ci vers l'usined'incinération de SCHWEIGHOUSE,
Il convient de faire remarquer la présence d'un dépôt derésidus inertes (terre, gravât, bois ,,,) situé 70 mètres à l'Est de lastation existante.
POLLUTION INDUSTRIELLE
En amont hydraulique, il n'existe aucune activité industrielleimportante. Signalons la présence de gravières encore en exploitationqui contribuent à augmenter la vulnérabilité de l'aquifère, La plusimportante est la gravière de STATTMATTEN située à 1.000 m à l'Ouest-Sud-Ouest du forage étudié.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 14
3.4. Les risques encourus par le forage.
Un inventaire complet des activités susceptibles de présenterdes risques d'altération des eaux souterraines a été réalisé dans lesecteur d'étude. Celui-ci est présenté sur la figure 8,
Le forage étudié est situé au Sud-Ouest du clocher de FORT-LOUIS à la limite des anciennes fortifications, à proximité immédiate duvillage. Sa distance à la Moder est supérieure à 100 mètres.
Les anciennes cartes soulignent la présence d'anciens bras dela Moder qui longeaient les fortifications. Certains d'entre eux sontaujourd'hui remblayés (cf. annexe 3).
LE RHIN
Compte tenu des directions d'écoulement, toute pollutionvéhiculée par le Rhin risque de se propager dans les eaux souterraineset atteindre le forage étudié. C'est précisément ce qui s'est produitsuite à l'accident SANDOZ du 1er Novembre 1986 où plusieurs tonnes deproduits organo-phosphorés et organo-mercuriels ont été déversées dansle Rhin à la frontière franco-suisse. Les concentrations observées auniveau du forage de FORT-LOUIS n'ont toutefois jamais menacé la santépublique de ses habitants.
POLLUTION URBAINE
La commune de FORT-LOUIS est située à environ 100 mètres enaval du forage étudié. D'après les renseignements recueillis sur place,les habitations existantes disposent de fosses septiques individuelles.Cette commune envisage à terme de restaurer ce système d'épuration deseaux usées.
Les ordures ménagères de cette localité sont collectées par leSIVOM de ROESCHWOOG et Environs qui transportent celles-ci vers l'usined'incinération de SCHWEIGHOUSE,
Il convient de faire remarquer la présence d'un dépôt derésidus inertes (terre, gravât, bois ,,,) situé 70 mètres à l'Est de lastation existante.
POLLUTION INDUSTRIELLE
En amont hydraulique, il n'existe aucune activité industrielleimportante. Signalons la présence de gravières encore en exploitationqui contribuent à augmenter la vulnérabilité de l'aquifère, La plusimportante est la gravière de STATTMATTEN située à 1.000 m à l'Ouest-Sud-Ouest du forage étudié.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 14
ENVIRONNEMENT ET VULNERABILITE DU CAPTAGE
Echelle : 1/25.000
Figure 8
Station de pompage
iii¿i3 Etangs privés , plans d'eau
V Elevage de bovins
<S> Dépôts de pneus
Cultures expérimentales
-^ Ferrailleur
sK Machines agricoles
A Ferme céréalière (ballots d'engrais)" Dépôts de résidus
4 Stockage de carburant
0 Future zone artisanale
ENVIRONNEMENT ET VULNERABILITE DU CAPTAGE
Echelle : 1/25.000
Figure 8
Station de pompage
iii¿i3 Etangs privés , plans d'eau
V Elevage de bovins
<S> Dépôts de pneus
Cultures expérimentales
-^ Ferrailleur
sK Machines agricoles
A Ferme céréalière (ballots d'engrais)" Dépôts de résidus
4 Stockage de carburant
0 Future zone artisanale
POLLUTION AGRICOLE
L'environnement agricole peut contribuer à l'augmentation desteneurs en nitrates dans les eaux souterraines (cf. figure 2) parl'utilisation de fertilisants.
Dans la zone d'emprunt du forage, le maïs domine très nette¬ment et occupe près de 50 % de la superficie de ce secteur. Ce type deculture intensive est accompagné par des cultures sarclées - betteraves(20 %) , le reste étant encore en prairies.
Le jour de l'enquête, il a été observé une dizaine de têtesd'ovins présents autour de la station de pompage.
Ce type d'agriculture intensive suppose l'utilisation systéma¬tique d'engrais, de pesticides et d'herbicides. Les quantités d'azoteparvenant dans le non-saturé peuvent être estimées comme suit :
. maïs : 72 kg/ha/an pouvant parfois atteindre 150 kg/ha/an,
. grandes cultures (céréales, plantes sarclées, culturesfourragères) : 10 à 50 kg/ha/an
. bois et broussailles, surface toujours en herbe : 5 kg/ha/an
auxquels il convient d'ajouter 2,2 kg de N par ovin et par an.
Les risques de pollution diffuse, résultant du mode d'occupa¬tion des sols et des pratiques agricoles, sont ici quantifiées à partirdes hypothèses pré-citées :
Production
Elevage. bovins. porcins. ovins. volaille
Cultures. maïs. grandes cultures. cultures
légumières. prairies, bois
TOTAL
Nbre de têtesou surface en
ha
-
-
10-
1,640,66
-
1,00
Quantité d'azoteproduite (kg/tête/an
ou kg/ha/an)
17,53
2,20,17
7220
505
Flux(kg/an)
-
-
22-
11813
-
5
158
soit un flux spécifique moyen de 47,9 kg/ha/an.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS AS 91 16
POLLUTION AGRICOLE
L'environnement agricole peut contribuer à l'augmentation desteneurs en nitrates dans les eaux souterraines (cf. figure 2) parl'utilisation de fertilisants.
Dans la zone d'emprunt du forage, le maïs domine très nette¬ment et occupe près de 50 % de la superficie de ce secteur. Ce type deculture intensive est accompagné par des cultures sarclées - betteraves(20 %) , le reste étant encore en prairies.
Le jour de l'enquête, il a été observé une dizaine de têtesd'ovins présents autour de la station de pompage.
Ce type d'agriculture intensive suppose l'utilisation systéma¬tique d'engrais, de pesticides et d'herbicides. Les quantités d'azoteparvenant dans le non-saturé peuvent être estimées comme suit :
. maïs : 72 kg/ha/an pouvant parfois atteindre 150 kg/ha/an,
. grandes cultures (céréales, plantes sarclées, culturesfourragères) : 10 à 50 kg/ha/an
. bois et broussailles, surface toujours en herbe : 5 kg/ha/an
auxquels il convient d'ajouter 2,2 kg de N par ovin et par an.
Les risques de pollution diffuse, résultant du mode d'occupa¬tion des sols et des pratiques agricoles, sont ici quantifiées à partirdes hypothèses pré-citées :
Production
Elevage. bovins. porcins. ovins. volaille
Cultures. maïs. grandes cultures. cultures
légumières. prairies, bois
TOTAL
Nbre de têtesou surface en
ha
-
-
10-
1,640,66
-
1,00
Quantité d'azoteproduite (kg/tête/an
ou kg/ha/an)
17,53
2,20,17
7220
505
Flux(kg/an)
-
-
22-
11813
-
5
158
soit un flux spécifique moyen de 47,9 kg/ha/an.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS AS 91 16
Ce tableau souligne l'importance du risque encouru par leforage exploité suite au remplacement des prairies par des cultures àfortes valeurs ajoutées (maïs notamment). Par ailleurs, il ne faut pasoublier que le retournement des prairies entraîne une diminution rapidedu taux d'humus accumulé dans le sol. On estime en règle générale queles pertes par lessivage peuvent atteindre 50 kg/ha/an les premièresannées succédant au retournement.
4. PROTECTION DU FORAGE EXPLOITE.
La protection des points de prélèvements des eaux destinées àla consommation humaine est réalisée par la mise en place de deuxpérimètres, l'un de protection immédiate, l'autre de protection rappro¬chée, complétés éventuellement par un troisième périmètre, dit deprotection éloignée (cf. circulaire du 24 Juillet 1990).
Une première proposition de ces périmètres a été faite par1' hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique en date du mois deJuin 1971 complétée par la note du 28 Août 1972. La procédure adminis¬trative conduisant à déclarer d'utilité publique les mesures de protec¬tion n'a jamais été engagée.
4.1. Proposition de périmètres de protection.
L'extension des périmètres de protection est ici définie enfonction des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques du secteuraquifère concerné (point 3.2) ainsi qu'en tenant compte de la vulnéra¬bilité de la nappe (point 3.3). Elle s'appuie essentiellement sur lesrésultats de la simulation réalisée permettant d'apprécier le temps depropagation entre les points d'émissions de pollutions possibles et leforage étudié.
Conformément à l'annexe 1 de la circulaire pré-cité, il estproposé trois périmètres de protection :
. le périmètre de protection inxnédLate (PPI) vise à empêchertout déversement au droit de l'ouvrage de captage et à sapériphérie immédiate, là ou toute introduction de substancesnuisibles pourrait atteindre directement l'eau captée. Ils'étendra sur la parcelle 357 de la section 13 du ban commu¬nal de FORT -LOUIS (cf. annexe 2) ;
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 17
Ce tableau souligne l'importance du risque encouru par leforage exploité suite au remplacement des prairies par des cultures àfortes valeurs ajoutées (maïs notamment). Par ailleurs, il ne faut pasoublier que le retournement des prairies entraîne une diminution rapidedu taux d'humus accumulé dans le sol. On estime en règle générale queles pertes par lessivage peuvent atteindre 50 kg/ha/an les premièresannées succédant au retournement.
4. PROTECTION DU FORAGE EXPLOITE.
La protection des points de prélèvements des eaux destinées àla consommation humaine est réalisée par la mise en place de deuxpérimètres, l'un de protection immédiate, l'autre de protection rappro¬chée, complétés éventuellement par un troisième périmètre, dit deprotection éloignée (cf. circulaire du 24 Juillet 1990).
Une première proposition de ces périmètres a été faite par1' hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique en date du mois deJuin 1971 complétée par la note du 28 Août 1972. La procédure adminis¬trative conduisant à déclarer d'utilité publique les mesures de protec¬tion n'a jamais été engagée.
4.1. Proposition de périmètres de protection.
L'extension des périmètres de protection est ici définie enfonction des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques du secteuraquifère concerné (point 3.2) ainsi qu'en tenant compte de la vulnéra¬bilité de la nappe (point 3.3). Elle s'appuie essentiellement sur lesrésultats de la simulation réalisée permettant d'apprécier le temps depropagation entre les points d'émissions de pollutions possibles et leforage étudié.
Conformément à l'annexe 1 de la circulaire pré-cité, il estproposé trois périmètres de protection :
. le périmètre de protection inxnédLate (PPI) vise à empêchertout déversement au droit de l'ouvrage de captage et à sapériphérie immédiate, là ou toute introduction de substancesnuisibles pourrait atteindre directement l'eau captée. Ils'étendra sur la parcelle 357 de la section 13 du ban commu¬nal de FORT -LOUIS (cf. annexe 2) ;
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 17
. le périmètre de protection rapprochée (PPR) correspond à unepartie de la zone d'alimentation du forage exploité, suffi¬samment étendue pour qu'une pollution ayant son origine àl'extérieur soit éliminée ou filtrée avant de parvenir aucaptage. Une telle approche est particulièrement adaptée auxpollutions biodégradables et à l'introduction de bactériespathogènes. On se réfère ainsi fréquemment à un parcours de20 jours en nappe dans la mesure où il est admis que detelles bactéries ne survivent pas au-delà de ce temps dansle milieu souterrain. Ceci conduit à étendre le PPR vers leSud ;
, le périmètre de protection éloignée (PPE) suivra l'isochronede temps de transfert 50 jours minimum. Il couvrira prati¬quement toute la section 23 et les parcelles 74, 78, 79 et81 de la section 13,
Ces propositions sont reportées sur l'annexe 2. Elles prennenten considération une possible variation de la direction d'écoulementqui, compte tenu de la longueur du périmètre, a une incidence directesur son étendue. Elles demandent à être confirmées par 1' hydrogéologueagréé en matière d'hygiène publique qui fixera les contraintes applica¬bles au sein de chaque périmètre.
4.2. Mesures préconisées.
Les deux sources de pollution potentielle ont pour originel'agriculture, les nombreuses gravières et dépressions existant dans lesecteur. Des mesures de protection sont à mettre en oeuvre, notammentdans le PPR du captage existant.
Au niveau des dépressions et gravières
Tout aménagement susceptible d'altérer la qualité des eaux desgravières ou de modifier l'hydrodynamique, doit être mesuré avec soin.
L'aménagement "naturel" des gravières sans apport de remblaiset sans végétalisation importante des pourtours, apparaît satisfaisant ;
dans ce cas, le colmatage des berges est très lent et l'évolution de laqualité de l'eau des gravières vers une eutrophisation est faible, le"vieillissement" des gravières n'induit pas d'impact sur les eaux àl'aval. Il est à remarquer que la pêche et la baignade pratiquéesmodérément sur les plans d'eau, n'engendrent pas de dégradation de laqualité générale de l'eau.
Il convient toutefois d'interdire tout apport d'eau ou dematériaux susceptibles de dégrader la qualité de l'eau ou d' entraîner lecolmatage des berges.
Le remblaiement par certaines terres de décapage et le rejetdes eaux de lavage des matériaux (schlamms) sont déconseillés.
BRGM ALSACE R 33905 ALS àS 91 18
. le périmètre de protection rapprochée (PPR) correspond à unepartie de la zone d'alimentation du forage exploité, suffi¬samment étendue pour qu'une pollution ayant son origine àl'extérieur soit éliminée ou filtrée avant de parvenir aucaptage. Une telle approche est particulièrement adaptée auxpollutions biodégradables et à l'introduction de bactériespathogènes. On se réfère ainsi fréquemment à un parcours de20 jours en nappe dans la mesure où il est admis que detelles bactéries ne survivent pas au-delà de ce temps dansle milieu souterrain. Ceci conduit à étendre le PPR vers leSud ;
, le périmètre de protection éloignée (PPE) suivra l'isochronede temps de transfert 50 jours minimum. Il couvrira prati¬quement toute la section 23 et les parcelles 74, 78, 79 et81 de la section 13,
Ces propositions sont reportées sur l'annexe 2. Elles prennenten considération une possible variation de la direction d'écoulementqui, compte tenu de la longueur du périmètre, a une incidence directesur son étendue. Elles demandent à être confirmées par 1' hydrogéologueagréé en matière d'hygiène publique qui fixera les contraintes applica¬bles au sein de chaque périmètre.
4.2. Mesures préconisées.
Les deux sources de pollution potentielle ont pour originel'agriculture, les nombreuses gravières et dépressions existant dans lesecteur. Des mesures de protection sont à mettre en oeuvre, notammentdans le PPR du captage existant.
Au niveau des dépressions et gravières
Tout aménagement susceptible d'altérer la qualité des eaux desgravières ou de modifier l'hydrodynamique, doit être mesuré avec soin.
L'aménagement "naturel" des gravières sans apport de remblaiset sans végétalisation importante des pourtours, apparaît satisfaisant ;
dans ce cas, le colmatage des berges est très lent et l'évolution de laqualité de l'eau des gravières vers une eutrophisation est faible, le"vieillissement" des gravières n'induit pas d'impact sur les eaux àl'aval. Il est à remarquer que la pêche et la baignade pratiquéesmodérément sur les plans d'eau, n'engendrent pas de dégradation de laqualité générale de l'eau.
Il convient toutefois d'interdire tout apport d'eau ou dematériaux susceptibles de dégrader la qualité de l'eau ou d' entraîner lecolmatage des berges.
Le remblaiement par certaines terres de décapage et le rejetdes eaux de lavage des matériaux (schlamms) sont déconseillés.
BRGM ALSACE R 33905 ALS àS 91 18
Il faut enfin éviter le remblayage sans contrôle avec desmatériaux dits "inertes", extérieurs au site, ouvrant la porte aux abus.
Les aménagements des gravières en bases de loisirs doiventtenir compte de l'impact des gravières à l'aval. Un réaménagement desberges mal adaptées et une activité trop intense, peuvent être à l'ori¬gine de la détérioration de la qualité des eaux.
Ces observations sont valables notamment pour la gravière deSTATTMATTEN qui, compte tenu de sa situation (entre le Rhin et laModer), ne doit pas avoir d'impact sur la qualité des eaux souterraines.
Une attention toute particulière doit être portée sur lesdépressions situées en amont du captage.
En provenance de l'agriculture
En ce qui concerne la pollution agricole, le problème del'excès d'engrais apporté aux cultures est plus délicat. En effet, ils'agit ici, non plus de mesures purement techniques, mais de problèmesde sensibilisation du monde agricole à la pollution des nappes parfertilisation azotée excédentaire.
Les principales recommandations portent sur les points suivants
- limitation de l'azote épandu à l'hectare à des doses renta¬bles aboutissant au maximum d'efficacité de l'azote ;
- diminution du lessivage des engrais en apportant ces der¬niers à la bonne époque et en fractionnant ou en utilisantune fumure appropriée ;
- diminution du lessivage de l'azote minéralisé après larécolte en retardant la percolation et en recherchant uneimmobilisation microbienne de l'azote (enfouissement despailles) ;
- limitation des cultures à cycle court ;
- pratique de cultures dérobées, chaque fois que cela estpossible ;
- prise en compte des apports d'azote provenant des déjectionsanimales ou autres résidus agricoles ;
- amélioration de l'ajustement des doses et des rythmesd'irrigation afin d'éviter tout excès d'eau qui lessivel'azote.
La sécurité dans l'application d'une telle politique peut êtretrouvée par la maitrise foncière par la Commune du PPR.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS àS 91 19
Il faut enfin éviter le remblayage sans contrôle avec desmatériaux dits "inertes", extérieurs au site, ouvrant la porte aux abus.
Les aménagements des gravières en bases de loisirs doiventtenir compte de l'impact des gravières à l'aval. Un réaménagement desberges mal adaptées et une activité trop intense, peuvent être à l'ori¬gine de la détérioration de la qualité des eaux.
Ces observations sont valables notamment pour la gravière deSTATTMATTEN qui, compte tenu de sa situation (entre le Rhin et laModer), ne doit pas avoir d'impact sur la qualité des eaux souterraines.
Une attention toute particulière doit être portée sur lesdépressions situées en amont du captage.
En provenance de l'agriculture
En ce qui concerne la pollution agricole, le problème del'excès d'engrais apporté aux cultures est plus délicat. En effet, ils'agit ici, non plus de mesures purement techniques, mais de problèmesde sensibilisation du monde agricole à la pollution des nappes parfertilisation azotée excédentaire.
Les principales recommandations portent sur les points suivants
- limitation de l'azote épandu à l'hectare à des doses renta¬bles aboutissant au maximum d'efficacité de l'azote ;
- diminution du lessivage des engrais en apportant ces der¬niers à la bonne époque et en fractionnant ou en utilisantune fumure appropriée ;
- diminution du lessivage de l'azote minéralisé après larécolte en retardant la percolation et en recherchant uneimmobilisation microbienne de l'azote (enfouissement despailles) ;
- limitation des cultures à cycle court ;
- pratique de cultures dérobées, chaque fois que cela estpossible ;
- prise en compte des apports d'azote provenant des déjectionsanimales ou autres résidus agricoles ;
- amélioration de l'ajustement des doses et des rythmesd'irrigation afin d'éviter tout excès d'eau qui lessivel'azote.
La sécurité dans l'application d'une telle politique peut êtretrouvée par la maitrise foncière par la Commune du PPR.
BRGM ALSACE - R 33905 ALS àS 91 19
5. CONCLUSIONS
De par sa conception, le forage de FORT-LOUIS est très vulné¬rable. Celui-ci capte en effet les premiers mètres de l'aquifère allu¬vial.
Ceci explique que les principaux paramètres physico-chimiquesde l'eau pompée évoluent très rapidement en fonction des débits véhicu¬lés par le Rhin.
Une attention toute particulière doit être portée sur lesdépressions situées en amont du captage. Celles-ci ne doivent êtrecomblées que par des matériaux inertes dûment sélectionnés.
Au vu de ces principaux éléments, il est proposé la définitionde trois périmètres de protection conformément à la législation envigueur.
Le Chargé d'étude Le Directeur du BRGM ALSACE(SGAL)
A. TALBOT
y. \
J.J. RISLER
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 20
5. CONCLUSIONS
De par sa conception, le forage de FORT-LOUIS est très vulné¬rable. Celui-ci capte en effet les premiers mètres de l'aquifère allu¬vial.
Ceci explique que les principaux paramètres physico-chimiquesde l'eau pompée évoluent très rapidement en fonction des débits véhicu¬lés par le Rhin.
Une attention toute particulière doit être portée sur lesdépressions situées en amont du captage. Celles-ci ne doivent êtrecomblées que par des matériaux inertes dûment sélectionnés.
Au vu de ces principaux éléments, il est proposé la définitionde trois périmètres de protection conformément à la législation envigueur.
Le Chargé d'étude Le Directeur du BRGM ALSACE(SGAL)
A. TALBOT
y. \
J.J. RISLER
BRGM ALSACE - R 33905 ALS 4S 91 20
ANNEXE 1
BRGML'INTlirtlSI AU SUVICI Cl LA tl«li
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
QUALITE DES EAUX POMPEES
BRGM - ALSACE (SGAL)204, roui* d« Schirm*ck - Ó7200 Straibourg, Franc*T«l.: (33) 88.30.12.Ó2 - TiUeopi«ur : i33) 88.28.79.09
ANNEXE 1
BRGML'INTlirtlSI AU SUVICI Cl LA tl«li
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
QUALITE DES EAUX POMPEES
BRGM - ALSACE (SGAL)204, roui* d« Schirm*ck - Ó7200 Straibourg, Franc*T«l.: (33) 88.30.12.Ó2 - TiUeopi«ur : i33) 88.28.79.09
NUIIiRO
KIPOlüT
IM i 20/0
DESIGMAriûN
Fit »£? FCiií LOUIS
rûSI LOUIS
OATE
12/06/59
21/02/67
09/0J/7O
07/10/70
22/02/71
21/10/71
OJ/Oi/72
18/01/73
Û6/04/7J
11/09/74
15/01/75
01/03/76
20/10/76
03/03/77
09/09/77
17/01/78
20/03/79
18/02/50
U/ia/8009/02/81
28/09/81
15/02/82
21/09/62
17/02/83
20/02/84
11/09/84
21/02/85
12/11/85
03/03/86
08/09/86
02/03/87
07/09/87
22/02/38
19/09/88
13/02/89
11/09/89
02/04/90
01/10/90
cet*nicro 5.
425.00
51S.0O
607.00
638.00
577.00
653.00
523.00
716.00
701.00
752.00
714.00
632.00
680.s709.00
653.00
622.00
676.00
681.00
603.x791.00
671.00
619.00
523.00
665.00
827.00
766.00
801.92
703.23
887.31
712.25
747.94
724.11
684.93
657.03
698.81
672.95
686.81
691.09
MUnites p
7.20
7.20
7.70
7.40
7.50
7.50
7.40
7.50
7.60
7.40
7.50
7.60
7.30
7.60
7.60
7.63
7.37
7.55
7.32
7.50
7.54
7.57
7.60
7.49
7.62
7.74
7.63
7.57
7.53
7.27
7.50
7.54
7.73
7.65
7.60
7.57
7.65
7.43
TH
Dfgres f
23.40
24.80
24.50
21.t>0
21.60
23.80
24.40
23.20
23.80
24.50
24.50
21.30
23.40
26.80
22.50
23.40
25.60
21.10
20.20
24.00
19.50
21.10
19.00
24.40
25.20
19.50
23.40
19.50
25.50
19.13
23.00
20.30
22.60
20.40
22.70
19.50
21.60
20.40
TAC
Degrés f
20.00
21.50
20.50
19.30
18.80
18.80
20.00
19.50
18.50
19.00
19.50
19.60
13.20
19.40
18.30
18.30
18.20
17.20
17.20
17.20
17.90
18.20
17.20
18.40
16.20
16.40
17.80
16.70
16.90
17.30
17.60
18.30
17.80
17.30
16.00
17.x15.40
17.00
CL
9/1
70.x70.x80.40
85.10
91.40
110.x102.80
103.20
116.x136.20
114.50
1X.50
118.x118.43
108.40
IX.X140.20
120.80
106.x149.x104.80
86.50
89.x102.x172.x152.x152.x116.x1S5.X
124.x141.x98.x
113.xIX.X113.x104.xlU.X115.M
504
9/1
27.x32.x28.x23.x28.x33.x21.x39.x31.x36.x40.x39.x28.x39.x36.x33.ra
44.x39.M38.x43.x36.x38.x36.x42.x43.x36.x39.x37.x41.50
41.x37.x39.50
47.x46.x48.x40.x36.x34.50
NÙ3
9/1
O.XO.XO.XO.XO.X0.20
0.13
2.10
0.30
O.X3.x0.50
l.XlO.Xl.X1.50
1.50
2.50
1.50
2.80
1.50
4.x1.70
3.50
4.x2.50
4.50
2.x3.70
3.x2.x4.x3.x1.70
4.x2.x7. M2.x
«29/1
-
O.XO.XO.XO.XO.XO.XO.XO.X-
O.XO.XO.XO.XO.X0.00
O.X-
O.XO.XO.XO.XO.XO.XO.X-
O.XO.XO.XO.X0.02
0.02
O.XO.XO.X0.02
O.XO.X
CA 1 K liA
9/1
79.50
82.60
-
-
-
-
83.60
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
'
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
76.-
-
-
9/1
8.50
10. X-
-
-
-
8.50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
3.90
-
-
-
9/1
37.50
44.x-
-
-
-
60.x-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
96.50
98.x96.x88.x
106. X90.x84.x73.x78.x73.50
70.50
80.x71.x87.x
K
9/1
3.50
5.x-
-
-
-
3.50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
5.x-
-
-
ft9/1
0.06
O.XO.X0.05
0.12
O.X0.20
0.08
0.05
O.XO.X0.06
O.X0.02
O.XO.XO.XO.XO.XO.X0.01
O.X0.02
0.02
O.X0.02
0.01
O.X0.01
0.01
0.02
0.02
0.02
O.X( O.X
O.X
O.XO.X
m9/1
O.XO.X-
-
-
-
O.X-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
< O.X-
-
-
NUIIiRO
KIPOlüT
IM i 20/0
DESIGMAriûN
Fit »£? FCiií LOUIS
rûSI LOUIS
OATE
12/06/59
21/02/67
09/0J/7O
07/10/70
22/02/71
21/10/71
OJ/Oi/72
18/01/73
Û6/04/7J
11/09/74
15/01/75
01/03/76
20/10/76
03/03/77
09/09/77
17/01/78
20/03/79
18/02/50
U/ia/8009/02/81
28/09/81
15/02/82
21/09/62
17/02/83
20/02/84
11/09/84
21/02/85
12/11/85
03/03/86
08/09/86
02/03/87
07/09/87
22/02/38
19/09/88
13/02/89
11/09/89
02/04/90
01/10/90
cet*nicro 5.
425.00
51S.0O
607.00
638.00
577.00
653.00
523.00
716.00
701.00
752.00
714.00
632.00
680.s709.00
653.00
622.00
676.00
681.00
603.x791.00
671.00
619.00
523.00
665.00
827.00
766.00
801.92
703.23
887.31
712.25
747.94
724.11
684.93
657.03
698.81
672.95
686.81
691.09
MUnites p
7.20
7.20
7.70
7.40
7.50
7.50
7.40
7.50
7.60
7.40
7.50
7.60
7.30
7.60
7.60
7.63
7.37
7.55
7.32
7.50
7.54
7.57
7.60
7.49
7.62
7.74
7.63
7.57
7.53
7.27
7.50
7.54
7.73
7.65
7.60
7.57
7.65
7.43
TH
Dfgres f
23.40
24.80
24.50
21.t>0
21.60
23.80
24.40
23.20
23.80
24.50
24.50
21.30
23.40
26.80
22.50
23.40
25.60
21.10
20.20
24.00
19.50
21.10
19.00
24.40
25.20
19.50
23.40
19.50
25.50
19.13
23.00
20.30
22.60
20.40
22.70
19.50
21.60
20.40
TAC
Degrés f
20.00
21.50
20.50
19.30
18.80
18.80
20.00
19.50
18.50
19.00
19.50
19.60
13.20
19.40
18.30
18.30
18.20
17.20
17.20
17.20
17.90
18.20
17.20
18.40
16.20
16.40
17.80
16.70
16.90
17.30
17.60
18.30
17.80
17.30
16.00
17.x15.40
17.00
CL
9/1
70.x70.x80.40
85.10
91.40
110.x102.80
103.20
116.x136.20
114.50
1X.50
118.x118.43
108.40
IX.X140.20
120.80
106.x149.x104.80
86.50
89.x102.x172.x152.x152.x116.x1S5.X
124.x141.x98.x
113.xIX.X113.x104.xlU.X115.M
504
9/1
27.x32.x28.x23.x28.x33.x21.x39.x31.x36.x40.x39.x28.x39.x36.x33.ra
44.x39.M38.x43.x36.x38.x36.x42.x43.x36.x39.x37.x41.50
41.x37.x39.50
47.x46.x48.x40.x36.x34.50
NÙ3
9/1
O.XO.XO.XO.XO.X0.20
0.13
2.10
0.30
O.X3.x0.50
l.XlO.Xl.X1.50
1.50
2.50
1.50
2.80
1.50
4.x1.70
3.50
4.x2.50
4.50
2.x3.70
3.x2.x4.x3.x1.70
4.x2.x7. M2.x
«29/1
-
O.XO.XO.XO.XO.XO.XO.XO.X-
O.XO.XO.XO.XO.X0.00
O.X-
O.XO.XO.XO.XO.XO.XO.X-
O.XO.XO.XO.X0.02
0.02
O.XO.XO.X0.02
O.XO.X
CA 1 K liA
9/1
79.50
82.60
-
-
-
-
83.60
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
'
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
76.-
-
-
9/1
8.50
10. X-
-
-
-
8.50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
3.90
-
-
-
9/1
37.50
44.x-
-
-
-
60.x-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
96.50
98.x96.x88.x
106. X90.x84.x73.x78.x73.50
70.50
80.x71.x87.x
K
9/1
3.50
5.x-
-
-
-
3.50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
5.x-
-
-
ft9/1
0.06
O.XO.X0.05
0.12
O.X0.20
0.08
0.05
O.XO.X0.06
O.X0.02
O.XO.XO.XO.XO.XO.X0.01
O.X0.02
0.02
O.X0.02
0.01
O.X0.01
0.01
0.02
0.02
0.02
O.X( O.X
O.X
O.XO.X
m9/1
O.XO.X-
-
-
-
O.X-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
< O.X-
-
-
BRGML'INTRIPtrSI AU SIIVICI 01 LA TIIIKI
ANNEXE 2
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
PLAN DE SITUATION DETAILLEE
Echelle : 1/2.000
BRGM - ALSACE (SGAL)204, rour» d* Schirmeck 67200 Sirasbourg, franc*Til.: (33) 88.30. 12.Ó2 - T«l*copi*ur : (33) 88.28.79.09
BRGML'INTRIPtrSI AU SIIVICI 01 LA TIIIKI
ANNEXE 2
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
PLAN DE SITUATION DETAILLEE
Echelle : 1/2.000
BRGM - ALSACE (SGAL)204, rour» d* Schirmeck 67200 Sirasbourg, franc*Til.: (33) 88.30. 12.Ó2 - T«l*copi*ur : (33) 88.28.79.09
BRGML'INTRCMISC AU SIRVICI 01 LA TIRRI
ANNEXE 3
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
CARTE IGN - EDITION 1940
BRGM - ALSACE (SGAL)204, rout* d* Schirm*clc - 67200 Stretbourg, Franc*TAI.: (33) 83.30.1 2.62 - T*Ucopi*ur : (33) 88.23.79.09
BRGML'INTRCMISC AU SIRVICI 01 LA TIRRI
ANNEXE 3
DEPARTEMENT DU BAS -RHINSERVICE DE L'EQUIPEMENT RURAL
Forage du Syndicat des Eaux de ROESCHWOOG
à FORT -LOUISIndice national 199-6-020
ETUDE DE VULNERABILITE
CARTE IGN - EDITION 1940
BRGM - ALSACE (SGAL)204, rout* d* Schirm*clc - 67200 Stretbourg, Franc*TAI.: (33) 83.30.1 2.62 - T*Ucopi*ur : (33) 88.23.79.09