Download - Comment Discuter Ses Resultats
Ton travail est divisé en volets, n'est ce pas? alors tu va valoriser chaque volet en le discutant
à part, de la manière suivante (pour chaque partie/technique/analyse/expérimentation, tu discutera les résultats de la manière qui suit).
Comment discuter vos résultats
Tu trouve de la peine a discuter tes résultats ? voila un plan pour ta discussion, qui pourrais te faciliter la tache…
Les titres qui suivent (1.intro, 3.comparaison interne..) devront être écrit dans le document réservé a la discussion de manière provisoire, une fois la discussion achevée, ils devront être supprimés, tel un échafaudage mis lors de la construction d’un bâtiment, ils sont retirés après la finalisation du building. Plan Général
1: intro
Cette introduction, sert a rappeler ce que tu a fait comme expérimentation, et le but de cette dernière, puis le principe de la techniques utilisée, tt ça en résumé le maximum.
2: les résultats
Tu les citera de manière abrégée, en essayant de les rassembler en groupe d’affinité.
ex: les plus faibles, les moyens et les plus forts groupe en terme de production d’un métabolite
3: la comparaison interne
Tu va essayer de les comparer entre
eux : comparer les résultats obtenus
entre eux, pour faire ressortir les
différences et les ressemblances.
Puis expliquer ces remarques: par des
hypothèses, ou en se référant à des
travaux d'autrui, tu va essayer de
mettre en évidence les causes
d'éventuelles ressemblances entre tes
souches ou tes lots d’expérimentation
par exemple, ou bien , les différences
occurrentes.
Ensuite ;
4: comparaison externe
la tu va comparer globalement tes
résultats avec ceux de la littérature ,
avec des articles, ou des thèses,
Par Belaouni H.A.
01
Naturellement tu pourra observer des
convergences et des divergences : tu
tentera a chaque comparaison
d'expliquer la raison d'un
ressemblance ou d'une différence et
ce toujours en essayant de t'appuyer
sur des travaux qui suggèrent ces
explications.
Puis enfin ;
5: une conclusion
Avec comme boucle finale,
l'information que tu recherché a
travers cette partie de ton travail, est
ce que tu y as abouti ? ou non, et
pourquoi ?
Normalement oui,
par exemple :
Pourquoi avoir dosé tel métabolite? c'est pour confirmer sa présence qui serait en relation avec un trait recherché ou déjà observé
Cette discussion peut aussi être
affinée par des propositions très
brèves et sans le lancer dans la phrase
(ne dites surtout pas : on propose, ou
on suggère), avec des perspectives
pour le type d’expérimentation en
question.
Mais avant d’en arriver à cette étape, d’abord on va préparer la matière première de la discussion….la documentation !
Préparation de la documentation pour la discussion… Voila globalement ce que tu va
faire mais avant tu va préparer
ton pc a ta discussion de la
manière suivante :
Tu va créer un nouveau dossier; ce
dossier tu va l'appeler discussion, dans
ce dossier tu va mettre deux dossier
Dossier 1: « discussion en construction »
Dossier 2: « ressources pour discussion »
Dans le deuxième dossier tu va mettre
pour chaque partie ou volet 3 à 6
documents riches en informations
relatives à la partie en question (ce
genre de documents est censé etre
déjà ciblé, car c’est à partir des
mêmes fichiers que la partie
« matériel et méthode » est préparée)
Puis ;
Tu va ouvrir un fichier Word dans le
premier dossier "discussion en
construction"
Ce fichier tu va le nommer par
exemple: « belles phrases pour la
discussion »
02 " Comment discuter vos résultats …"
par Belaouni H.A.
02
Tu va ensuit aller dans le premier
dossier et ouvrir les fichiers que tu a
mis dedans puis, les lire et au fur et
mesure, a chaque fois que tu trouve
une belle phrase qui pourrais être
utilisée dans une partie de la
discussion du volet en question, copie
la avec en rouge a la fin le nom du doc
d'origine , pour chaque doc ecrit en
rouge par exemple: meyer , 2009
donc,
Tu va ouvrir tes pdf, les lire et à chaque
fois que tu passe par une belle phrase
tu la copie, avec comme pour
référence primaire (pas definitive), en
rouge le nom de l'auteur principal et
l'année (seulement l'auteur principal
et l'année en rouge, le reste ajuste le à
la police que tu utilise)
par exemeple : un extrait d’une discussion en préparation
« il est possible de rechercher au sein d’une population rhizosphérique des candidats PGPR en ciblant les gènes de productions de substance impliquées dans l’activité en question, tels que des antibiotiques dont l‘effet est largement confirmé, en réalisant une PCR ciblant les régions «signatures moléculaires» propres aux gènes recherchés (Allaire, 2005). »
Pour ce qui est du choix des phrases.. Puisque tu sais ou tu va dans ta
discussion ente référant au plan
d'en haut tu sauras quelles sont
les phrases qui t'aiderons.
Globalement ce sera des phrases sur:
1: l’intérêt d'une technique /analyse
/expérimentation / enquête
2: Le principe d'une technique
/analyse/ expérimentation / enquête
3: Des hypothèses qui expliquent par
exemple le bon rendement d’une
technique, d'une souche, ou la bonne
réponse adaptative d’un lot
d’expérimentations par rapport à un
autre
4: Des hypothèses qui parlent du
mécanisme observé lors d'un test
5: surtout des résultats abrégés
d’autres auteurs qui te serviront pour
la comparaison
6: Des suggestions qui mettent en
avant l'importance facteur dans
l’interprétation de vos résultats par
03 " Comment discuter vos résultats …"
par Belaouni H.A.
exemple la composition d'un milieu
dans le métabolisme d'une souche au
cours d'une expérimentation donné,
ou encore l’importance de la
température dans la réponse des
souris balb/c à un élément
immunomodulateur…
7: Des perspectives pour une
meilleure compréhension d'un
phénomène donné.
" Comment discuter vos résultats …"
par Belaouni H.A.
Voila, sinon, si t'a d'autres suggestions, toi qui est en plein rédaction de ton mémoire/ ta thèse je serais intéressé de les connaitre…
Mais avant de finir, voici un extrait d’une discussion qui prend en compte les étapes décrites dans ce document…(page suivante)
Document réalisé par Belaouni Hadj Ahmed,
AAJC, Microbiologie moléculaire et appliquée
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(Extrait d’une discussion d’une thèse de magister sur la lutte biologique antifongique par auxilliaires bactériens)
(intro) Lorsque les Pseudomonas fluorescentes sont cultivées dans des conditions
limitantes en fer, ils produisent des sidérophores de couleur jaune-verte, fluorescents, appelé pyoverdines. La synthèse sous certaines conditions de ces pigments hydrosolubles est une propriété caractéristique de certaines souches de Pseudomonas spp., espèces toutes membres du même groupe d'homologie génétique intra-générique. Ils comprennent P. aeruginosa, P. putida, P. fluorescens et le phytopathogène P. syringae. Turfreijer (1942) a proposé le terme «pyoverdine » par analogie avec celle du pigment phénazine, pyocyanine, produit par P. aeruginosa (Meyer et Abdallah, 1978). Les structures des pyoverdines produites par différentes souches de Pseudomonas fluorescents ont déjà été caractérisées. Elles sont composées de trois parties structurelles distinctes: une chaîne de petits peptides d'acides aminés de série L- et D- (6-12 acides aminés en fonction de la souche productrice), lié à un groupe chromophore jaune-vert et un petit acide dicarboxylique ou son monoamide se connecte par liaison amide au groupement NH2 du chromophore. Les pyoverdines contiennent à la fois catéchol (noyau benzène+ deux groupements hydroxyle) et les groupes hydroxamates qui participent à la chélation du Fe (III), avec le chromophore contenant un groupement catéchol, et la chaîne peptidique deux groupes hydroxamate (Matthijs et al., 2009).
(rappel des résultats) En se basant sur le protocole établi par Meyer et Abdellah
(1978), une évaluation du taux de pyoverdine a été réalisée, en se basant sur son absorption à longueur d’onde de 400 nm. Les concentrations obtenues (de très faibles taux) ne dépassant pas les 5.5 µg/ml, avec un maximum de 5,45 µg/ml observé chez S2Pf1. (Comparaison : interne, externe et suggestions) Outre les propriétés intrinsèque de chaque souche, et leur habilité à produire ce type de molécules chélatrices de Fer, nous attribuons ces faibles taux à l’absence d’un prétraitement du milieu de culture en vue de réduire le taux de Fer contenu dans celui-ci, car des contaminants ferrique présents à fortes proportions dans le milieu de culture réduirait la production du pigment à des niveaux très bas, voir l’absence totale de ce dernier, d’où l’importance d’un tel traitement. En effet, Meyer et Abdallah (1978) ont démontré qu’une culture de Pseudomonas productrice de pyoverdine en milieu Citrate additionné en Fer pouvait réduire la production à 0 mg/l, alors qu’un prétraitement visant à éliminer les traces de Fer pouvait aboutir à une production arborant les 160 mg/l, de même que les résultats obtenus par Djibaoui et Bensoltane (2005) après une élimination du Fer par un chélateur, le α α dipyridyl ont été de l’ordre de 64.2 µM. Quant au choix du milieu de culture utilisé, et comme l’ayant suggéré Díaz et al. (2002) le milieu Glucose-urée aurait été favorable dans cette étude, en partant du principe qu’un sucre aussi simple que le glucose serait facile à métaboliser.
(Conslusion avec perspective) Plusieurs travaux se sont orientés vers une production des sidérophores pour une éventuelle application sur le terrain (Carroll et al. 1995), en essayant de jouer sur les méthodes de screening (certains préconisent des milieux à très faible contenue ferrique pour cibler les germes à forte production de siderophores), sur l’élaboration de milieux de fermentation optimisés pour l’élaboration de tels pigments (Albesa et al., 1985 ; Díaz et al., 2002)
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