Editorial Dossier spécial
Centre de ressources
Actualités
numéro 4
2013Bulle! n d’informa! on régional
en Educa! on et Promo! on de la Santé
www.polecompetencesante974.re
Dans ce numéro, nous vous présentons les résultats de l’éva-lua� on de la 6ème édi� on des journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé.xe.
p. 2-3
Retrouvez les affi ches de la campagne de communica� on «les journées 5/5» ainsi que des ouvrages et brochures du PNNS. p. 15-16
Nous revoilà pour ce 4ème numéro d’un bulle� n qui semble pe� t à pe� t trouver ses lecteurs. En ef-fet vous avez été en moyenne 300 à avoir ouvert ce bulle� n à chaque numéro, ce qui est, pour un lance-ment, un signe posi� f nous incitant à poursuivre. Pour ce premier numéro de l’année 2013,nous reve-nons brièvement sur les journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé avec des éléments d’évalua� on. Pour le pôle d compétences, c’est un évènement important qui permet de réunir une grande par� e des acteurs de la préven� on et de la promo� on de la santé à la Réunion, il nous est ap-paru important de partager avec vous ces résultats sur lesquels nous nous appuyons fortement pour envisager dès à présent la 7ème édi� on. « Manger, bouger pour sa santé», c’est le slogan principal aujourd’hui d’une des poli� ques priori-taires en ma� ère de santé publique, aussi bien au niveau na� onal qu’au niveau local. Depuis le lance-ment du PNNS, les campagnes et programmes ont évolués. Mais concrètement de quoi s’agit-il, qu’est ce que manger ? Que veut dire bouger ? Pourquoi est-ce si important ? que dit le PNNS ? Et les autres plans ? Toutes ces ques� ons nous ont guidé pour élaborer le DOSSIER SPECIAL de ce numéro qui s’in-� tule en toute logique « Manger, bouger pour sa santé ». La no� on de « manger, bouger » n’aura donc plus de secret pour vous après avoir parcouru ce dossier. Pour aller plus loin, les autres rubriques du bulle� n traitent également du « manger, bouger » comme la rubrique « ouvrages et brochures » qui présente les principales paru� ons de l’INPES sur le sujet. Vous y retrouverez également une présenta� on d’une campagne locale lancée par l’IREPS, « Les journées 5 sur 5 », dédiée à la promo� on de la consomma-� on des fruits et légumes.Nous vous souhaitons bonne lecture, et rendez-vous au prochain numéro en Mars, nous y aborde-rons le thème de la santé mentale. Et n’oubliez pas manger, bouger c’est la santé !
Manger Bouger pour sa santé
Le chiff re300
75personnes au
salon «Ou! l
lecteurs en
moyenne pour
chaque numéro
du GLOBAL
p. 3-14
Actualités
6ème édi! on des journées de la préven! on et de l’éduca! on
pour la santé : 2 journées, 4 tables rondes, 233 par! cipa! ons.
Lors des journées de la préven! on, un ques! onnaire de sa! sfac! on a été réalisé afi n de sonder l’avis des
par! cipants sur diff érents items, l’accueil, la logis! que, les objec! fs, les interven! ons et les perspec! ves.
Nous avons eu 99 ques! onnaires remplis sur les 165 personnes présentes pendant les deux jours.
Nous vous proposons de présenter les résultats de l’évalua! on des journées, qui nous serviront à organi-
ser les journées de la préven! on de 2013.
Un site agréable pour des
échanges de qualité
Les journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé se sont dé-roulées ce� e année, à l’hôtel du Récif à l’Ermitage les Bains, nous avions à notre disposi� on la grande salle plé-nière. L’ensemble des membres de l’équipe de l’IREPS étaient présents pour gérer les diff érents éléments de la journée, accueil, anima� on des tables rondes…. Les personnes ayant répondu aux ques� onnaires ont été très sa� sfaites de l’accueil, de la logis-� que et de la qualité du site.
Des objec! fs a$ eints et à
perdurer
Ces deux journées ont permis de contribuer au développement d’une culture partagée en promo� on de la santé, de valoriser les projets et expé-riences locales et de créer un espace d’échanges sur les pra� ques. En eff et, l’interven� on de Philippe Lecorps, le ma� n en plénière, et celles des pro-fessionnels sur les quatre tables ron-des ont apporté des connaissances et facilité les échanges. Ces journées ont mis en avant le travail des profession-nels à la Réunion sur les compétences psychosociales. Les temps de débat ont été propices aux rencontres et à la réfl exion.
La plénière avec Philippe Le-
corps : une interven! on à
succès !
L’interven� on a été qualifi ée d’enri-
chissante, cap� vante, avec une bon-
ne approche des compétences psy-
chosociales et un langage commun
aux professionnels présents.
Les principaux mots que les par� ci-
pants ont retenus de l’interven� on
sont :
- la préven� on prévenante
- la parabole du colibri
- la singularité du sujet
- l’approche solidaire
- la no� on de choix de l’individu
Des tables rondes sa! sfai-
santes mais des améliora-
! ons à apporter
En ce qui concerne l’organisa� on et
les présenta� ons de chaque table
ronde, la majorité des par� cipants
ont été sa� sfaits. Certains d’entre
eux regre� ent néanmoins quelques
aspects. Pour la table ronde 1, sur la
périnatalité et la pe� te enfance, les
interven� ons ont été décrites comme
intéressantes mais avec un manque
de présenta� on d’ac� on et/ ou d’in-
tervenants plus ciblés sur la périnata-
lité. La table ronde 2 était sur l’adoles-
cence, certains par� cipants auraient
aimé plus de données théoriques, et
un nombre plus restreint de par� ci-
pants pour faciliter les échanges. Par
contre, les expériences présentées
Directeur de la publica� on : Comité de pilotage du Pôle de Compétences • Rédac� on en chef : Cédric PEDRE • Comité de Rédac� on : Comité de pilotage et Groupe Communica! on du pôle • Concep� on : Yannis KESSORI • Coordonnées : IREPS
Réunion - Animateur du pôle -13 rue Roland Garros -97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88
Fax: 0262 71 16 66 - email: [email protected] • Février 2013
GLOBAL, Bulle! n d’informa! on régional en Educa! on et Promo! on de la Santé, numéro 4 - Février 2013
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Actualités
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ont été appréciées, notamment celle du Centre d’éduca� on motrice (CEM). Pour la table ronde 3 sur la préven� on des risques psychosociaux, les remar-ques sur les ques� onnaires me� ent en avant un nombre d’intervenants trop important (pour rappel 3 pour la par� e concept et 4 pour la par� e ac-� on) et par conséquent peu de temps de parole pour chacun. Avec égale-ment, des interven� ons parfois trop théoriques. Cependant, les apports et les échanges ont été intéressants, enrichissants. Enfi n, les remarques
sur la table ronde 4 sur le sujet du
main� en de l’autonomie des person-
nes âgées sont peu nombreuses pour
pouvoir donner un avis représenta� f
sur son déroulement. Toutefois les
quelques ques� onnaires argumentés
font ressor� r des éléments posi� fs.
Nous noterons en remarque générale
sur les tables rondes, que les temps
d’échanges ont été trop courts.
Pour la 7ème édi! on, quelles
recommanda! ons ? quelles
théma! ques ?
Afi n de nous aider à la mise en œu-
vre des journées de la préven� on en
2013, nous avons demandé l’avis aux
par� cipants sur les éléments à amé-
liorer pour 2013.
Le principal eff ort que nous devons
faire est lié aux temps d’échanges
entre les par� cipants qui ne sont pas
suffi samment importants. Par consé-
quent, la composi� on des tables ron-
des, plus précisément le nombre de
par� cipants, parfois trop important
devrait être revu. Cela empêchant la
prise de parole de tous.
En ce qui concerne les théma� ques
proposées pour 2013, nous retrou-
vons principalement, les sujets en
lien avec l’adolescence et les jeunes
enfants, la parentalité, et la bien-
traitance.
Personnes ayant répondu au ques� onnaire de sta� sfac� on par tables rondes.
Pour rappel : Nombre de par� cipants par tables rondes
- TR 1 : 52
- TR 2 : 85
- TR 3 : 46
- TR 4 : 50
28
54
29
22
0
10
20
30
40
50
60
Table ronde 1 : Compétences
psychosociales, périnatalité et
petite enfance
Table ronde 2 : Compétences
psychosociales et adolescence
Table ronde 3 : Compétences
psychosociales et risques
psychosociaux en milieu
professionnel
Table ronde 4 : Compétences
psychosociales et maintien de
l’autonomie des personnes
âgées
Manger Bouger : «le programme na! onal»
Nous sommes sensibilisés par les médias sur le slogan « manger bouger » depuis plusieurs années, mais
concrètement qu’est ce que cela signifi e ? Quelles sont les orienta! ons na! onales, les ac! ons régionales ?
Pra! quer une ac! vité physique, qu’est ce que cela signifi e, comment faire ? Nous allons à travers ce dos-
sier répondre à ces interroga! ons.
Le PNNS : Plan Na! onal Nutri! on Santé – c’est quoi ?
C’est un programme de santé publi-que, qui a débuté en 2001, il vise à améliorer l’état de santé de la popula-� on en agissant sur l’un de ses déter-minants majeurs : la nutri� on. Pour le PNNS, la nutri� on s’entend comme l’équilibre entre les apports liés à l’ali-menta� on et les dépenses occasion-nées par l’ac� vité physique.
Le PNNS est une structure de pilotage au niveau na� onal. Son objec� f est de proposer des recommanda� ons fi ables et scien� fi quement validées,
pour aider la popula� on et les pro-
fessionnels du secteur à décrypter les
informa� ons parfois contradictoires
que l’on entend tous les jours sur la
nutri� on.
Depuis 2001, il a fourni un cadre de
référence et produit de nombreux
ou� ls. Il a permis la mobilisa� on de
nombreux acteurs (ministères, élus
locaux, professionnels des domaines
de la santé, de l’ac� vité physique,
de l’éduca� on ou du domaine social,
acteurs économiques et bénévoles).
Plusieurs objec� fs ini� alement fi xés
ont été par� ellement ou totalement
a� eints, comme la réduc� on de la
prévalence du surpoids et de l’obé-
sité chez l’enfant, la réduc� on de la
consomma� on de sel ou de sucre,
l’augmenta� on de la consomma� on
de fruits chez les adultes. Pour autant,
ces améliora� ons n’ont pas concerné
de façon homogène toute la popula-
� on et la lu� e contre les inégalités so-
ciales de santé est un objec� f priori-
taire du Plan Na� onal Nutri� on Santé
2011-2015.
Fixés par le Haut conseil de la santé
publique, les objec� fs nutri� onnels
de santé publique structurent les
orienta� ons stratégiques du Program-
me na� onal nutri� on santé (PNNS) et
du Plan obésité (PO).
Dans le domaine de la nutri� on, ces
objec� fs quan� fi és, ont été regrou-
pés selon quatre axes :
1. Réduire l’obésité et le surpoids
dans la popula� on
2. Augmenter l’ac� vité physique et di-
minuer la sédentarité à tous les âges
3. Améliorer les pra� ques alimen-
taires et les apports nutri� onnels,
notamment chez les popula� ons à
risque
4. Réduire la prévalence des patho-
logies nutri� onnelles (dénutri� on,
Troubles du comportement alimen-
taire)
A la Réunion, la prévalence de l’obé-
sité mais aussi des autres pathologies
associées (diabète, hypertension ar-
térielle, maladies cardio-vasculaires)
est plus élevée qu’en métropole. Leur
préven� on, leur dépistage et leur
prise en charge sont une priorité de
santé publique. La spécifi cité de la si-
tua� on nutri� onnelle est étroitement
liée aux par� cularités culturelles,
économiques, géographiques, clima-
� ques et aux produc� ons agricoles.
C’est pourquoi une déclinaison du
Programme Na� onal Nutri� on Santé
(PNNS 2011-2015) et du Plan obé-
sité 2010-2013 pour les popula� ons
d’Outre-mer, adaptée aux par� cula-
rités de chaque territoire, a été éla-
borée dans le cadre d’un travail in-
terministériel piloté par la Direc� on
générale de la santé et en concerta-
� on avec les représentants locaux de
l’Etat (ARS, DAAF, DRJSCS).
Dossier spécial
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En pra! que, les 9 repères du PNNS
Le dernier PNNS a été établi pour la période de 2011 à 2015. Vous pouvez le consulter sur :
h# p://www.mangerbouger.fr/IMG/pdf/PNNS_2011-2015.pdf et le PNNS pour les DOM ,
h# p://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/PNNS_PO_DOM.pdf ►
Le programme na� onal pour l’alimenta� on (PNA)
Présenté par le gouvernement en septembre 2010, le programme na� onal pour l’alimenta� on (PNA) part
du principe que « Bien manger, c’est l’aff aire de tous ».
PNA : Bien manger, c’est l’aff aire de tous !
PNA : quatre grands axes
Dossier spécial
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Pour garan� r à tous une alimenta� on sûre, de qualité et respectueuse de l’environnement, tous les acteurs de l’alimenta� on, de la fourche à la four-che� e, sont mobilisés pour relever ce défi social en me� ant en place des
ac� ons concrètes :
●les consommateurs-citoyens, c’est-
à-dire chacun d’entre nous.
●le secteur associa� f : associa� ons
de consommateurs, d’aide au plus
démunis, confréries et associa� ons
culinaires…
●les professionnels : agriculteurs,
entreprises agroalimentaires, distri-
buteurs, mé� ers de bouche, restau-
ra� on collec� ve...
●les collec� vités territoriales : villes,
départements et régions, avec leurs
services sociaux et la restaura� on en
milieu scolaire…
●tous les ministères partenaires de
projets autour de l’alimenta� on : agri-
culture et pêche, santé, consomma-
� on, solidarité, tourisme, éduca� on,
recherche, culture, écologie, jus� ce,
aff aires étrangères, aménagement du
territoire...
Ce programme na� onal pour l’alimen-
ta� on comprend quatre grands axes :
1.Faciliter l’accès de tous à une bon-
ne alimenta� on
● Les enfants, les personnes moins
favorisées, les personnes âgées et les
pa� ents des hôpitaux ont un accès
facilité à une alimenta� on de bonne
qualité gusta� ve et nutri� onnelle, y
compris en restaura� on collec� ve.
● Expliquer et promouvoir le carac-
tère bénéfi que de notre modèle ali-
mentaire, fondé sur l’équilibre entre
les aliments, est donc essen� el.
Exemples d’ac� ons
Augmenter la consomma� on de fruits
et légumes chez les enfants avec une
opéra� on comme (« un fruit pour la
récré »), inciter la restaura� on collec-
� ve à améliorer la qualité, l’équilibre
mais aussi la convivialité des repas
servis aux personnes...
2.Développer une off re alimentaire
de qualité
● Filière par fi lière, les producteurs
et les transformateurs s’engagent à
améliorer la qualité nutri� onnelle,
le goût et la sécurité des aliments.
La restaura� on collec� ve bénéfi cie
d’aides pour favoriser l’u� lisa� on de
produits locaux.
Exemples d’ac� ons :
Développer les circuits courts, l’agri-
culture biologique et les signes de
qualité, proposer une off re en fruits
et légumes, en produits lai� ers adap-
tée aux nouveaux modes de vie (dis-
tributeurs automa� ques...).
3.Favoriser la connaissance et l’in-
forma� on sur l’alimenta� on
● Les consommateurs doivent être
mieux informés sur la produc� on et
la transforma� on des aliments grâce
à un é� quetage clair.
● L’appren� ssage du goût commence
dès le plus jeune âge grâce à la mul� -
plica� on des ac� ons à l’école.
Exemples d’ac� ons :
Améliorer l’é� quetage des produits
alimentaires, développer les « classes
du goût ».
4.Promouvoir notre patrimoine ali-
mentaire et culinaire
● La diversité des aliments et des re-
ce� es est une richesse qu’il nous faut transme� re aux généra� ons futures. ● Promouvoir notre patrimoine est une force économique et culturelle. Exemples d’ac� ons :Connaître la diversité du patrimoine alimentaire en France avec la réalisa-� on d’un inventaire des aliments et des rece� es par région ; soutenir l’ex-cellence des meilleurs professionnels de la restaura� on tradi� onnelle com-me les maîtres-restaurateurs ; etc.
►Pour plus de renseignements : h� p://alimenta� on.gouv.fr/ Téléchargements :Le PNA : h� p://alimenta� on.gouv.fr/IMG/pdf/PNA-09022011.pdfLa plaque$ e de présenta� on du PNA : h� p://alimenta� on.gouv.fr/IMG/pdf/brochure_PNA.pdf
Au niveau Régional, le PRAANS : programme régional
pour la promo! on de la Nutri! on
Arrêté le 29 juin 2012, le Projet de Santé de La Réunion et de Mayo" e est complété d’un document sup-
plémentaire : le PRogramme Alimenta! on Ac! vités Nutri! on Santé (PRAANS).
Les objec! fs du PRAANS Volet Réunion
LE PRAANS se structure autour de cinq axes
Au regard de l’état nutri� onnel de la popula� on réunionnaise , la nutri� on apparaît comme une priorité majeure de santé publique.
C’est pourquoi l’Agence de Santé Océan Indien a entrepris l’élabora-� on d’un programme spécifi que du
PRS : le PRAANS retenant la nutri-
� on comme facteur transversal pour
l’améliora� on de l’état de santé de la
popula� on.
Les condi� ons de vie mais également
l’environnement alimentaire et physi-
que condi� onnent fortement les com-
portements. Les ac� ons à me! re en
œuvre dans le cadre du PRAANS ont
comme fi nalité de promouvoir une
alimenta� on et une ac� vité physique
favorable à la santé et de réduire la
prévalence des pathologies liées à la
nutri� on.
Le PRAANS est structuré autour de
cinq axes :
Axe I : Bien connaître pour mieux
agir;
Axe II : Agir sur l’off re alimentaire
(Plan Régional Alimenta� on de La
Réunion, PRALIM);
Axe III: Favoriser la pra� que de l’ac� -
vité physique;
Axe IV : Promouvoir les repères nu-
tri� onnels;
Axe V : Améliorer le dépistage et la
prise en charge des pathologies liées
à la nutri� on.
Dossier spécial
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Le PRAANS est téléchargeable : h" p://www.ars.ocean-indien.sante.fr/fi leadmin/OceanIndien/In-
ternet/Actualites/PRS/PRAANS-Reunion_061112.pdf►
PRAANSVolet
Réunion
Axe VAméliorer le dépistage
et la prise en charge
des pathologies liées à
la nutrition
Axe IBien connaître
pour mieux agir
Axe IIIFavoriser
la pratique de
l'activité phisique
Axe IVPromouvoir les
repères
nutritionnels
Un exemple de mise en oeuvre du PNNS, PNA et PRAANS :
Les obliga! ons nutri! onnelles en restaura! on scolaire ?
La qualité nutri! onnelle des repas servis en restaura! on scolaire est une priorité du PNNS 2011-2015 et
du PNA. Cela a conduit à la publica! on d’obliga! ons nutri! onnelles en 2011. Elles sont fi xées par le décret
et l’arrêté du 30 septembre 2011 et se fondent sur les éléments clés de la recommanda! on du GEMRCN
((Groupe d’étude des marchés de restaura! on collec! ve et de nutri! on) du 4 mai 2007, mis à jour le 15
juin 2011 (elles ne ! ennent pas compte de la mise à jour du 10 octobre 2011 qui inclut les spécifi cités
outre-mer ).
Dossier spécial
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►
La qualité nutri� onnelle des repas servis en restaura� on scolaire est une priorité du PNNS 2011-2015 et du PNA. Cela a conduit à la publica-� on d’obliga� ons nutri� onnelles en 2011. Elles sont fi xées par le décret
et l’arrêté du 30 septembre 2011 et
se fondent sur les éléments clés de la
recommanda� on du GEMRCN du 4
mai 2007, mis à jour le 15 juin 2011
(elles ne � ennent pas compte de la
mise à jour du 10 octobre 2011 qui
inclut les spécifi cités outre-mer ).
Ces obliga� ons ont pour but d’amé-
liorer la qualité nutri� onnelle des
repas servis dans le cadre de la res-
taura� on scolaire. Elles consistent à :
• proposer 4 ou 5 plats à chaque
repas, dont nécessairement un plat
principal avec une garniture, et un
produit lai� er, et, au choix, une en-
trée et/ou un dessert,
• garan� r une variété suffi sante des
plats servis (fréquence / 20 repas
successifs) pour favoriser les apports
en fi bres et en fer et pour prévenir
les carences,
• me� re à disposi� on des por� ons
de taille adaptée (au type de plat et à
chaque classe d’âge) et s’assurer que
les fournisseurs livrent des produits
dont la taille des por� ons est adap-
tée à l’âge de l’enfant,
• limiter la fréquence des plats trop
gras (MG > 15%) et trop sucrés (>
20g de sucres simples totaux / por-
� on),
• me� re à disposi� on sans restric-
� on l’eau et le pain,
• ne pas proposer le sel et les sauces
(mayonnaise, vinaigre� e, ketchup)
en libre accès
• iden� fi er dis� nctement les pro-
duits de saison entrant dans la com-
posi� on des repas, sur les menus
Téléchargements :
Décret : h� p://www.legifrance.gouv.fr/affi chTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614716&dateTexte=&categorieLien=id
Arrêté : h� p://www.legifrance.gouv.fr/affi chTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614763
GEMRCN du 10 octobre 2011 : h� p://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/GEMRCN_10_oct_2011_cle8df293.pdf
• Les obliga! ons nutri! onnelles sont
applicables depuis septembre 2011,
qu’en pensez-vous ?
En tant qu’acteur de la restaura� on,
les obliga� ons nutri� onnelles sont à
mon sens une bonne chose.
En eff et, un bon repas est un repas
gouteux, confec� onné avec des ma-
� ères premières de qualité et servi
avec a� en� on dans des locaux pro-
pres et agréables. Mais ce repas doit
être également équilibré. Ces obliga-
� ons font également par� es de l’évo-
lu� on du mé� er de la restaura� on
scolaire et ceci pour le bien être des
enfants qui seront les adultes de de-
main.
• Les contrôles vont débuter en
2013, quelles disposi! ons ont prises
par vos services ?
Notre service de restaura� on sco-
laire travaille depuis trois ans à l’aide
d’un logiciel de ges� on de produc� on
(Salamandre) en parallèle un plan
alimentaire a été créé. A ce � tre, les
disposi� ons prises afi n d’affi ner ces
ou� ls de travail ont été :
-La créa� on de nouvelles fi ches tech-
niques et le contrôle de l’exac� tude
de celles existantes
-La prise de contact avec l’IREPS pour
être accompagné par une diété� cien-
ne afi n de faire évoluer le plan ali-
mentaire et également de sensibiliser
le personnel de notre restaura� on
(cuisine centrale et restaurant sco-
laire) aux objec� fs nutri� onnels.
-La modifi ca� on des grilles de menus
afi n de tendre vers les nouvelles obli-
ga� ons nutri� onnelles
• Ces obliga! ons suscitent quelques
ré! cences de la part des profession-
nels, quelles sont les diffi cultés les plus souvent constatées ? Pour ma part, l’enjeu majeur est de
me� re en adéqua� on la qualité des
repas et l’équilibre économique. En
eff et, le budget alloué à la restaura-
� on scolaire et son évolu� on déter-
minent en grande par� e la qualité
des repas servis aux enfants.
Laurent GORILLOT, responsable de la restaura� on scolaire de la commune des Avirons, a été interrogé sur les
obliga� ons nutri� onnelles.
Frédérique MADÉ, diété� cienne chargée de projet à l’IREPS Réunion peut accompagner les responsables de restau-rants scolaires à adapter leurs menus aux obliga� ons nutri� onnelles.
Pour plus d’informa� on, contactez-la : 0262 71 10 88 ou [email protected]
Dossier
L’ac vité physique : clés de compréhension
Ce dossier ne saurait être exhaus f dans la mesure où le champ de l’ac vité physique est transversal dans de nombreux domaines comme l’environnement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, le médical, l’éduca on …
En expansion depuis une dizaine d’an-née, la promo� on de l’ac� vité physi-que pour tous, à tous les âges de la vie connaît aujourd’hui un dévelop-pement majeur au niveau interna-� onal, na� onal et régional. L’impact posi� f de la pra� que physique est aujourd’hui démontré sur la santé au sens de la défi ni� on de l’OMS, à
savoir sur les dimensions physique,
mentale et sociale.
Il en est de même avec les eff ets béné-fi ques que représentent l’ac� vité phy-
sique auprès des personnes a� eintes
de maladies chroniques comme le
diabète (type 1 et 2), l’hypertension
artérielle, l’asthme,…
Dans ce� e dynamique actuelle, de
nombreuses études et publica� ons
sont réalisées dans le domaine de la
recherche. Les poli� ques publiques
commencent, également, à se saisir
posi� vement de ce nouveau champ
d’ac� on en élaborant des plans na-
� onaux et régionaux portant sur le
développement de l’ac� vité physique
sur les territoires et pour tous les pu-
blics.
Qu’appelle-t-on Ac vité Physique ?
L’ac� vité physique se défi nit comme « tout mouvement corporel produit par les muscles squele! ques qui entraîne une augmenta� on substan� elle de la dépense d’énergie au-dessus de la dépense énergé� que de repos » (Report of Surgeon General, 2001).
Autrement dit, chaque mouvement que notre corps réalise entraîne une dépense d’énergie qui favorise la contrac� on musculaire et de ce fait,produit une ac� vité physique.
Dossier spécial
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L’ac� vité physique favorise le bien
être ainsi que la santé physique
et mentale. Elle prévient la mala-
die, améliore les liens sociaux et la
qualité de vie, en plus de procurer
des bénéfi ces économiques et de
contribuer au développement dura-
ble. Les collec� vités qui, par divers
moyens accessibles et à coût abor-
dable, encouragent les citoyennes
et les citoyens de tous les âges et
de tous les milieux à pra� quer des
ac� vités physiques et spor� ves pro-
fi teront de ces eff ets bénéfi ques.
Charte de Toronto pour l’ac� vité phy-
sique : un appel mondial à l’ac� on, 20
mai 2010
L’ac� vité physique : clés de compréhension
L’Ac� vité physique se caractérise selon 4 critères :
❶ Sa nature : très variée selon les systèmes et les fonc� ons sollicités
❷ Sa durée : correspondant au temps total passé dans les diff érentes ac� vités
❸ Sa fréquence : nombre de séances réalisées par semaine
❹ Son intensité : calculée sur la base du MET (équivalent métabolique), de la fréquence cardiaque, de la percep� on
de l’eff ort ou en pourcentage de la V O2 max ( Consomma� on maximale d’oxygène)
Aujourd’hui, il est communément admis que l’ac� vité physique est un terme qui regroupe à la fois l’exercice physique de
la vie quo� dienne, à la maison et à l’école, les déplacements, les transports ainsi que l’ac� vité physique de loisirs et la
pra� que spor� ve.
Source : IREPS Réunion 2013
Plus d’informa� on : h" p://www.mangerbouger.fr/IMG/jpg/04-tabelauprint-2.jpg
Dossier spécial
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ACTIVITÉSPHYSIQUES
Activités de la viequotidienneIntensité légère à modéréeJardinage, bricolage,
déplacement, port de charge
légère, marche ...
Activités de loisirsIntensité modérée à élevéeFooting, marche en montagne,
vélo ...
SportsIntensité élevée à très élevéeCourse à pied, marathon,
sports collectifs et individuels,
sprint ...
= faible 45 mn
= modérée 30 mn
= élevée 20 mn
Faire de l’ac� vité physique d’accord, mais pourquoi ?
Le développement de la technologie, des moyens de déplacements passifs, l’urbanisa� on ou encore la sé-
dentarisa� on du travail ont contribué ces dernières décennies à faire chuter l’ac� vité de la popula� on en
par� culier dans les pays industrialisés.
L’évolu� on de ces modes de vie laisse de moins en moins de place à l’ac� vité phy-sique.
Au plan mondial, l’inac� vité physique est la quatrième cause de mortalité due à des maladies chroniques (maladies co-ronariennes, AVC, diabète, cancers). Ceci est d’autant plus inquiétant que l’inac� -vité physique est une cause de mortalité évitable.
Les bienfaits de la pra� que d’une ac� vité physique modérée et régulière n’est plus à démontrer. En eff et, de nombreuses
études ont permis d’établir un lien entre
le main� en ou l’améliora� on du capital
santé et la pra� que d’une ac� vité physi-
que quo� dienne.
Le graphique ci-contre illustre les béné-fi ces pour la santé d’une pra� que d’ac� -vité physique en fonc� on de son volume de pra� que (et non de son intensité)Il est cependant important de prendre en compte les caractéris� ques des ac� vités physiques pra� quées (comme leur inten-sité et la dépense énergé� que qui leur est associée, mais également leur nature, leur durée, et leur fréquence) dont l’im-pact sur la santé peut diff érer légèrement
selon les problèmes de santé.
Dossier spécial
9
A noter que les eff ets de l’ac� vité physique sur l’obésité sont largement démontrés à condi� on que la pra� que se fasse
en parallèle d’une modifi ca� on de l’alimenta� on.
Graphique 1 : Extrait de L’ac� vité Physique – Déterminant de la qualité de vie des personnes de 65ans et plus. Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 2002).
A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac� vité physique ?
Quelles sont les recommanda� ons ?
Bien évidemment, il n’y a pas d’âge pour faire de l’ac� vité physique à condi� on de respecter un certain
nombre de préalables en terme physique (capacité, pathologies éventuelles, …), mo� va� onnel (envie, plai-
sir, degrés d’inves� ssement, disponibilité …), socio économique (budget, entourage, proximité, …).
Dossier spécial
10
Dès le plus jeune âge c’est-à-dire dès la naissance, il apparait essen� el de perme� re à l’enfant de développer son éveil et ses habiletés motrices.
Pour cela, les direc� ves canadiennes pour la promo� on de l’AP dès la pe-� te enfance c’est-à-dire de 0 à 6 ans incitent à développer les jeux interac-� fs au sol avec une durée d’ac� vité minimale de 180 min par jour pour les enfants de 2 à 6 ans sous diff éren-tes formes.
A par� r de 6 ans et jusqu’à l’âge adulte, il est recommandé de pra� -quer au moins 60 min d’AP par jour en associant diff érentes modalités de pra� ques.
L’intérêt d’une pra� que régulière d’ac� vité physique pendant l’enfance et l’adolescence dépasse toutefois ses eff ets immédiats sur la santé pour au moins deux raisons [fi gure 1] :
• pra� quée avec plaisir, elle prédit le niveau de pra� que d’ac� vité physique du futur adulte ; • nombre de bienfaits de l’ac� vité physique pra� quée pendant l’enfan-ce se prolongent jusqu’à l’âge adulte, indépendamment du degré d’ac� vité de ce dernier.
Il faut cependant noter que certains bénéfi ces de l’ac� vité physique pra� -
quée pendant l’enfance ne perdurent à l’âge adulte que s’il y a main� en de la pra� que. Ceci souligne qu’il convient de favoriser la pra� que d’une ac� vité
physique régulière du jeune mais aus-si son main� en tout au long de la vie.
Figure 1 : Extrait de « Promouvoir l’ac� vité physique des jeunes. Elaborer et dévelop-
per un projet de type ICAPS » INPES, 2011.
Le disque de l’ac� vité physique: résumé des recommanda� ons pour les en-fants et les adolescents.
Extrait de : Ac� vité physique et santé des enfants et des adolescents. Réseau
suisse Santé et ac� vité physique. 2007
Activité physique de l’adulte
Activité physique de l’enfant
Santé de l’adulte
Santé de l’enfant
e )
Plus d’informa� on sur h! p://www.eohu.ca►
Eff ets de l’ac� vité physique pendant l’enfance et l’adolescence
A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac� vité physique ?
Quelles sont les recommanda� ons ?
Pour les adultes, les recommanda-� ons sont de plus en plus connues tout comme les bienfaits. A noter que peu importe l’âge auquel la personne
pra� quera une ac� vité physique, les bénéfi ces seront bien aux rendez
vous. Il n’est jamais trop tard.
Le schéma ci-dessous résume de ma-
nière humoris� que les modalités de pra� que ainsi que la durée préconi-sée par jour et par semaine.
Dossier spécial
11
Enfi n, chez les seniors, qui sont sou-
vent le public le moins sensibilisé par
la promo� on de l’AP, il n’en demeure
pas moins que les eff ets d’une pra� que
régulière, même pour les plus inac� fs
s’avère par� culièrement importants.
cf: tableau ci-contre
Maladie coronarienne
Hypercholest érolémie
Ostéoporose
Hypertension
Diabète
Cancer (sein, ut érus, c ôlon)
Arthrite, arthrose
Obésité
Dépression
Anxiété
EFFETNOMBRED’ÉTUDESEXAMINÉES
— Plus de 10 études
— De 5 à 10 études
—
Ces études font état de très bonnes preuves (acceptables ou concluantes) d’une réduction de l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité
physique; elles signalent également une relation progressive (de cause àentre le volume d’activité physique pratiqué et les béné és sur le plande la santé.
—
Ces études font état de bonnes preuves (indicatives) d’une réduction de
l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique.
—
Ces études font état de certaines preuves (faibles ou suggestives) d’une réductionde l'incidence de cette maladie en fonction du niveau d’activité physique.
PROBL ÈMES DE SANTÉ
Adapté de : O ’Brien Cousins et Horne, 1997.
Source : Associa� on suisse
de physiothérapie
A quel âge peut-on ou doit-on faire de l’ac� vité physique ?
Quelles sont les recommanda� ons ?
Un mot sur l’Ac� vité Physique Adaptée
Dossier spécial
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L’Ac� vité Physique Adaptée (APA) a pour but de favoriser la santé, l’auto-nomie, la qualité de vie et la par� -cipa� on sociale des personnes en situa� on de handicap ou de maladie chronique par la pra� que d’ac� vités physiques.La recherche en APA, portée par les UFR-STAPS (Unité de Forma� on et de Recherche en Sciences et Techniques des Ac� vités Physiques et Spor� ves) développe ce nouveau champ d’in-terven� on qui répond :• aux demandes préven� ves et cura� ves des établissements du sec-teur sanitaire• aux demandes de prise en charge spécialisée des établissements du secteur médico-éduca� f et social.
Le professeur d’APA est le profession-nel formé et dédié à l’enseignement des ac� vités physiques et spor� ves pour les publics spécifi ques.
L’Ac� vité Physique Adaptée est un
concept original qui recoupe les
champs des techniques des ac� vités
physiques et spor� ves, du handicap,
de la santé et de l’éduca� on.
L’APA est u� lisée dans des secteurs
variés comme ceux de la santé, du
handicap de la réadapta� on, de l’édu-
ca� on spécialisée, du vieillissement...
Plusieurs spécialités de la médecine
comportent désormais l’ac� vité phy-
sique dans leurs stratégies théra-
peu� ques : MPR, cardiologie, pneu-
mologie, gérontologie, psychiatrie,
orthopédie, diabétologie... Les pro-
fesseurs d’APA ont toutes les compé-
tences pour développer des program-
mes d’ac� vité physique adaptée
Extrait du site h� p://www.apa-sante.
fr/
« Dans la vision actuelle du vieillis-
sement, l’ac� vité physique est une
mesure de santé publique de pre-
mier plan pour contrecarrer la dété-
riora� on physique et le déclin de la
capacité fonc� onnelle des personnes
avançant en âge, de même que le dé-
veloppement des principales maladies
chroniques liées au vieillissement »
Même si les recommanda� ons pro-
posées pour les adultes s’avèrent tout
à fait valable pour les séniors, il est
néanmoins indispensable de consul-
ter son médecin ou tout professionnel
compétent pour envisager sereine-
ment la reprise ou le commencement
d’une ac� vité physique.
« Se fi xer des objec� fs réalistes à
par� r d’une bonne évalua� on est,
pour plusieurs personnes âgées, un
élément important de mo� va� on en
faveur de la poursuite d’un mode de
vie ac� f et de la pra� que régulière
d’exercices appropriés. »
En France, il existe aujourd’hui le
PNNS qui, outre l’alimenta� on traite
également de l’ac� vité physique (voir
page 3 )
En 2008, à la demande du Président
de la République et du Ministre de la
Santé, a été élaboré le Plan Na� onal
de Préven� on par l’Ac� vité Physique
qui fait état de l’ac� vité physique en
France, les recommanda� ons et les
pra� ques à tous les âges de la vie ain-
si que d’autres dimensions telles que
le milieu du travail, l’environnement,
la forma� on ou encore la communi-
ca� on.
h� p://www.sante.gouv.fr/plan-na-
tional-de-prevention-par-l-activite-
physique-ou-spor� ve-pnaps.html
Il y a quelques mois, l’accent a de
nouveau, été mis sur l’importance
d’allier l’éduca� on pour la santé, l’ac-
� vité physique et la préven� on.
Valérie Fourneyron, Ministre des
Sports, de la Jeunesse, de l’Educa� on
Populaire et de la Vie Associa� ve a
présenté, vendredi 14 décembre 2012
aux directeurs généraux des Agences
Régionales de Santé (ARS), ses priori-
tés et sa feuille de route afi n de met-
tre le sport au service de la poli� que
de santé publique sur les territoires.
h� p://presse.jeunesse-sports.gouv.
fr/communique/981/Priorite-sport-
sante
A La Réunion, le PRAANS présenté
page 5 men� onne la promo� on de
l’Ac� vité physique à La Réunion com-
me un axe prioritaire à développer.
Celui-ci sera piloté par la Direc� on
de la Jeunesse, des Sports et de la
Cohésion Sociale en partenariat avec
l’ARS-OI.
Quelques exemples de dynamiques na� onales et régiona-
les non exhaus� fs
Au niveau na� onal :
►Signalé� que PNNS en direc� on des collec� vités locales pour favoriser les modes de déplacement ac� f
h! p://www.mangerbouger.fr/pro/collec� vites-locales/agir-74/favoriser-l-ac� vite-physique/me! re-en-place-une-si-
gnale� que-pietonne.html
►Projet ICAPS, pour promouvoir l’ac� vité physique des jeunes
h! p://www.mangerbouger.fr/pro/collec� vites-locales/agir-74/favoriser-l-ac� vite-physique/212-promouvoir-l-ac� vi-
te-physique-des-jeunes.html
Et au niveau local :
► Challenge des seniors, promo� on de l’ac� vité physique chez les seniors et mobilisa� on des collec� vités locales pour
le développement et la sensibilisa� on des personnes âgées à la pra� que d’une ac� vité physique régulière.
Contact : Patrick Campo : Directeur du programme, Challenge des Seniors
h! p://www.challengedesseniors.com/
► « En forme dans nos quar� ers », applica� on locale d’un appel à projets na� onal de promo� on de l’ac� vité physique
chez les enfants. Réalisé par la commune de Saint André, ce projet se découpe en 2 volets
• L’aménagement des cours d’école (école élémentaire, tranche d’âge 6-11 ans) pour soutenir la pra� que d’une
ac� vité physique régulière et ludique chez l’enfant
•Une sensibilisa� on dispensée à une ou plusieurs personnes qui sont volontaires pour devenir des « ambassa-
deurs de la forme » dans les quar� ers
Lien u� le: h! p://i.ville.gouv.fr/
- Programme Généra� on Saint Joseph sport santé nature, un programme intergénéra� onnel de promo� on de l’ac� -
vité physique mêlant des ac� vités de plein air pour tous, des ac� vités adaptées pour les enfants et adultes en surpoids
et des évènemen� els spor� fs.
Contact : Djamil Gangate, coordonateur du programme St Jo « Généra� on sport santé », Offi ce Municipal des Sports
de St Joseph
Et bien d’autres ini� a� ves à La Réunion en ma� ère de promo� on de l’Ac� vité Physique
Dossier spécial
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Dossier spécial
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Références
- Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 2004). Stratégies éprouvées et prome� euses pour promouvoir la pra� que
régulière d’ac� vités physiques au Québec (Avis du comité).
Ministère des Aff aires municipales, du Sport et du Loisir. Gouvernement du Québec, 32 p.
- Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 2002). L’ac� vité Physique – Déterminant de la qualité de vie des person-nes de 65ans et plus. Ministère des Aff aires municipales, du Sport et du Loisir. Gouvernement du Québec, 60 p.
- Comité scien� fi que de Kino-Québec (CSKQ, 1999). Quan� té d’ac� vité physique requise pour en re� rer des bénéfi ces pour la santé. Synthèse de l’avis du Comité scien� fi que de Kino-Québec et applica� ons. Ministère de l’Éduca� on, Di-rec� on des communica� ons. Gouvernement du Québec, 19 p.
- Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la lu� e contre l’obésité. L’alimenta� on et l’exercice physique pour
la santé. Promouvoir l’ac� vité physique au service de la santé : cadre d’ac� on dans la Région européenne de l’OMS.
Vers une Europe physiquement plus ac� ve. Organisa� on Mondiale de la Santé • Bureau Régional de l’Europe. Septem-
bre 2006
- Global Advocacy Council of Physical Ac� vity, Interna� onal Society for Physical Ac� vity and Health, La Charte de To-
ronto pour l’ac� vité physique : un appel mondial à l’ac� on. 20 mai 2010
- INSERM. Ac� vité Physique – Contextes et eff ets sur la santé. Exper� se collec� ve. Les Edi� ons INSERM 2008.
- Offi ce fédéral du sport OFSPO, Offi ce fédéral de la santé publique OFSP, Promo� on Santé Suisse, Réseau santé et ac-� vité physique Suisse. Ac� vité physique et santé - Document de base. Macolin: 3e édi� on. BASPO 2009
- Réseau suisse Santé et ac� vité physique hepa.ch, Offi ce fédéral du sport OFSPO, Ac� vité physique et santé des en-fants et des adolescents, Macolin. 04/2007
- Rostan F., Simon C., Ulmer Z. dir. Promouvoir l’ac� vité physique des jeunes.Élaborer et développer un projet de type Icaps. Saint-Denis : Inpes, coll. Santé en ac� on, 2011 : 188 pages.
Sitographie
Site du Programme Na! onal Nutri! on Santé : h� p://www.mangerbouger.fr/
Site Kino Québec : h� p://www.kino-quebec.qc.ca/
Site du Bureau de Santé de l’Est de l’Ontario : h� p://www.eohu.ca/
Site du Réseau suisse Santé et ac! vité physique : h� p://www.hepa.ch/
Site des professionnels de l’APA: h� p://apa-sante.fr
Site du Ministère des aff aires sociales et de la santé : h� p://sante.gouv.fr/
Centre de ressources
Ouvrages
Centre de ressources
Ouvrages et brochures
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Le guide de l’allaitement maternelGroupe de travail pluridisciplinaire dans le cadre du PNNS - Public : Parents et professionnels
L’évolu! on du langage chez l’enfant : de la diffi culté au
trouble
Co-rédigé par l’équipe Icaps et l’Inpes, ce guide d’aide à l’ac� on a pour objec� f d’accompagner les professionnels du milieu scolaire, des collec� vités locales, des associa� ons ou des administra� ons souhaitant me� re en place des ac� ons de promo� on de l’ac� vité physique chez l’enfant et l’adolescent en s’appuyant sur une stratégie effi cace. Il présente les modalités opéra� onnelles d’implan-
ta� on d’un projet de type Icaps et met à disposi� on des repères et des ou� ls
pra� ques pour l’ac� on.
h� p://www.inpessante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1347.pdf
Ouvrage : Promouvoir l’ac! vité physique chez les
jeunes. Elaborer et concevoir un projet type ICAPS
Guide : La santé vient en mangeant et en bougeantCe guide se propose d’aider les parents à répondre aux ques� ons liées à l’alimenta� on de leurs enfants. Trois périodes sont prises en considéra� on : la pe� te enfance (de la naissance à 3 ans) ; de l’enfance à la pré-adolescence (de 3 à 11 ans) ; l’adolescence. Les repères de consomma� on proposés par ce guide ont été validés par les instances scien� fi ques de santé publique.
h# p://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/688.pdf
Ce guide se propose d’aider les femmes enceintes ou désirant avoir un enfant à répon-
dre aux ques� ons liées à leur alimenta� on pendant la période de grossesse dans le but
d’assurer une bonne santé au futur bébé. Il comporte des informa� ons et des conseils
simples à suivre au quo� dien dès l’arrêt de la contracep� on, puis pendant la grossesse
et enfi n pendant l’allaitement, si la maman choisit de nourrir son enfant au sein.
h# p://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1059.pdf
Guide : Le guide nutri! on pendant et après la grossesse
Dépliant : « Les 9 fi ches –conseils »
Centre de ressources
Campagne de communica! on
« Campagne de promo! on de la consomma! on de fruits
& légumes : «les journées 5/5»
La campagne na� onale concernant la consomma� on de 5 fruits et légumes par jour est souvent incomprise. La popula� on s’inter-roge sur la mise en oeuvre de ce� e recommanda� on : que représente 5 fruits et légumes ? Quel budget pour y arriver ? Comment consommer 5 fruits et légumes en une journée ? Autant de ques� ons qui freinent la mise en pra� que de la recommanda� on.
C’est pourquoi l’IREPS Réunion organise une campagne locale de communica� on pour la promo� on de la consomma� on quo� -dienne de 5 fruits et légumes locaux. Ce projet est réalisé avec le sou� en de la Direc� on de l’Agriculture, de l’Alimenta� on et de la Forêt et du Conseil Général.
Centre de ressources
Campagne de communica! on
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Campagne Fruits
& Légumes
Agenda
En brefLancement du site internet
dédié aux Journées de la pré-
ven! on et de l’éduca! on pour
la santé
www.polecompetencesante974.re/
jeps
Agenda 2013
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Ce bulle� n peut par� ciper, en fonc� on de la place disponible, à la diff usion des actualités des acteurs
du Pôle de Compétences (manifesta� ons, forums, concours, conférences, …). Il suffi t pour cela de faire
parvenir vos documents (affi ches, fl yers, communiqués …), à l’adresse email suivante: communica! on@
polecompetencesante974.re.
Vous souhaitez par� ciper à ce! e plateforme de ressources, contactez l’IREPS de la Réunion pour
obtenir la charte d’adhésion.
Pôle de Compétences
IREPS Réunion
Animateur du pôle
13 rue Roland Garros
97460 SAINT PAUL
Tél: 0262 71 10 88
Fax: 0262 71 16 66
1er semestre
Février : Commission Label Ou� l Péï le 22 février 2013
Mars : Rencontre Ou� ls
Avril : Kfé Communautaire
Forma� on Bénévoles (complète)
Juin: Rencontre Ou� ls
2nd semestre
Septembre : Commission Label Ou� l Péï
Rencontre Ou� ls
Novembre: Forma� on Bénévoles
Journées de la préven� on et de l’éduca� on pour la santé
Décembre: Rencontre Ou� ls