3B.1
ÉTABLISSEMENT DES INVENTAIRES EN
AGRICULTURE
PARTIE 2
3B.2
En septembre 2003, 70 communications nationales (CN) de Parties non visées à l'annexe I (NAI) ont été compilées et évaluées par le secrétariat de la CCNUCC
Selon les rapports de compilation et de synthèse, les problèmes éprouvés par les Parties NVAI lors de l’établissement de leurs inventaires nationaux se classaient comme suit :
Données sur les activités 93 % Facteurs d'émission 64 % Méthodes 11 %
État des communications nationales des Parties NAI
3B.3
État des communications nationales des Parties NAI
Les pays NAI présentent, sur une base volontaire, leurs inventaires nationaux de GES et leurs CN
Au milieu de 2005, 117 Parties NAI avaient présenté leur première CN, 3 Parties NAI avaient présenté leur deuxième CN, et 1 Partie NAI n’avait pas présenté son inventaire national
Inventaires présentés : 82 Parties NAI pour 1 an (1994, surtout); 12 Parties NAI pour 2 ans (1990/1994); 18 Parties NAI pour 3 ou 4 ans; 12 Parties NAI pour plus de 4 ans
100 % des Parties NAI ont inclus le CO2; 99 %, le CH4 et le N2O; 20 %, les HFC, les PFC ou le SF6
3B.4
Une proportion importante des problèmes mentionnés sont liés au CATF
Si on élimine ce secteur de l’analyse, le nombre de Parties signalant des problèmes diminue nettement :
Problèmes uniquement avec le CATF : 13 % (9 pays) Problèmes avec le CATF et autres secteurs : 60 %
(42 pays) Problèmes, excluant la mention du CATF : 27 %
(19 pays)
État des communications nationales des Parties NAI
3B.5
Le secteur de l’agriculture arrive au second rang sur le plan des problèmes :
Problèmes uniquement avec le secteur de l’agriculture : 0 % Problèmes avec le secteur de l’agriculture et d’autres
secteurs : 54 % (38 pays) Problèmes ne concernant pas l’agriculture : 46 % (32 pays)
Les chiffres indiquent que le secteur de l’agriculture pose moins de problèmes – en ce qui concerne l’élaboration d’un inventaire exact des GES – que le secteur CATF
32 des 70 pays NAI ont signalé que le secteur de l’agriculture ne pose pas de problème (19 pays NAI ont signalé que le secteur du CATF ne pose aucun problème)
État des communications nationales des Parties NAI
3B.6
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIRE
Activités antérieures entreprises dans le cadre des inventaires nationaux de GES : Détermination préliminaire des sources clés Bilan massique pour les résidus de cultures et le
fumier Importance des sous-catégories de source (espèces
animales, sources d’origine anthropique d’azote) Caractérisation du bétail dans le cadre de
l’élaboration d’une catégorie de source spécifique
3B.7
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIRE
Activités antérieures
Détermination préliminaire des sources clés Deux façons :
Uitlisation des données de l’inventaire des GES de l’année précédente
Application de méthodes de niveau 1 pour tous les secteurs de l’année à inventorier
3B.8
DÉTERMINATION DES SOURCES CLÉS Étapes
Énumération des catégories de sources (CS) Classement des CS en fonction de leurs émissions
d’équivalent CO2
Estimation de la contribution de chaque CS aux émissions nationales totales en divisant la contribution de chacune par les émissions totales et en exprimant le résultat en pourcentage
Calcul de la contribution cumulative des CS La somme de toutes les sources clés devrait représenter 95 %
des émissions de GES
3B.9
DÉTERMINATION DES SOURCES CLÉSCHILI, Inventaire des GES pour 1994 (équivalent CO2 en Gg) (1)
SECTEUR/sous-secteur CO2- CH4 N2OTOTAUX
Gg/année Gg/année Gg/année
ÉNERGIE 36227,0 1575,2 499,1 38301,3
-INDUSTRIES ÉNERGÉTIQUES 9439,8 21,2 31,0 9492,0
- INDUSTRIES MANUFACTURIÈRES ET CONSTRUCTION 9255,2 33,6 31,0 9319,8
- TRANSPORT TERRESTRE 12695,3 44,1 310,0 13049,4
-COMBUSTION - SECTEUR RÉSIDENTIEL, COMMERCIAL, INSTITUTIONNEL 4049,6 606,9 124,0 4780,5
- AGRICULTURE, FORESTERIE, FÊCHE 787,1 14,7 3,1 804,9
- EXPLOITATION CHARBONNIÈRE<<??charbon??>> 195,3 195,3
- PÉTROLE ET GAZ NATUREL 659,4 659,4
- RAFFINAGE DU PÉTROLE, STOCKAGE ET DISTRIBUTION DE COMBUSTIBLE 0,0
PROCÉDÉS INDUSTRIELS 1870,0 44,1 248,0 2162,1
- CIMENT 1021,1 1021,1
- ASPHALTE 0,0
- CUIVRE 0,0
- VERRE 0,0
- PRODUITS CHIMIQUES 44,1 248,0 292,1
- FER ET ACIER 812,2 812,2
- FERRO-ALLIAGES<<?alliages de fer?>> 36,7 36,7
- PÂTES et PAPIERS; ALIMENTS/ BOISSONS; REFROIDISSEMENT/AUTRES 0,0
UTILISATION DE SOLVANT 0,0 0,0 0,0 0,0
3B.10
DÉTERMINATION DES SOURCES CLÉS
AGRICULTURE : 0,0 6760,3 8661,3 15421,6
- RIZICULTURE 134,4 134,4
- FERMENTATION ENTÉRIQUE 5564,8 5564,8
- GESTION DU FUMIER 1009,1 1304,8 2313,9
- SOLS CULTIVÉS : ÉMISSIONS DIRECTES 4693,9 4693,9
- SOLS CULTIVÉS : ÉMISSIONS INDIRECTES 1495,9 1495,9
- SOLS CULTIVÉS : PÂTURAGES/ PARCOURS/ ENCLOS
559,2 559,2
- BRÛLAGE DES RÉSIDUS DE CULTURES 52,0 607,5 659,5
DÉCHETS : 0,0 1560,3 206,7 1767,0
- TRAITEMENT DES EAUX USÉES 3,2 3,2
- DÉCHETS DE SOL URBAIN 1557,1 1557,1
- DÉCHETS SOLIDES INDUSTRIELS 0,0
- RUISSELLEMENT D’EAU D’ÉGOUT NON TRAITÉE
206,7 206,7
- DÉCHETS LIQUIDES INDUSTRIELS 202,9 202,9
TOTAL NATIONAL 38097,0 10142,8 9615,2 57854,9
Inventaire des GES du Chili, 1994 (équivalent CO2 en Gg) (secteurs non énergétiques)
DÉTERMINATION DES SOURCES CLÉSSOURCES CLÉS POUR L’INVENTAIRE DES GES 1994 – CHILI
SECTEUR/sous-secteur équiv. CO2 (Gg/an )Contribution
SecteurIndividuelle Cumulative
- Transport terrestre 13049,4 22,6 % 22,6 % Énergie
- Industries énergétiques 9492,0 16,4 % 39,0 % Énergie
- Industries manufacturières et construction 9319,8 16,1 % 55,1 % Énergie
- Fermentation entérique 5564,8 9,6 % 64,7 % Agriculture
- Résidentiel, commercial, institutionnel 4780,5 8,3 % 73,0 % Énergie
- Sols cultivés, émission directe de N2O 4693,9 8,1 % 81,1 % Agriculture
- Déchets solides urbains 1557,1 2,7 % 83,8 % Résidus
- Sols cultivés, émission indirecte de N2O 1495,9 2,6 % 86,3 % Agriculture
- Gestion du fumier – émission de N2O 1304,8 2,3 % 88,6 % Agriculture
- Ciment 1021,1 1,8 % 90,4 % Énergie
- Gestion du fumier – émission de CH4 1009,1 1,7 % 92,1 % Agriculture
- Fer et alliage 812,2 1,4 % 93,5 % Procédés industriels
- Agriculture, foresterie, pêche 804,9 1,4 % 94,9 % Énergie
- Brûlage des résidus de cultures 659,5 1,1 % 96,0 % Agriculture
- Pétrole et gaz naturel 659,4 1,1 % 97,2 % Procédés industriels
- Sols cultivés, pâturages, parcours et enclos 559,2 1,0 % 98,1 % Agriculture
- Produits chimiques 292,1 0,5 % 98,7 % Procédés industriels
- Ruissellement des eaux d’égout 206,7 0,4 % 99,0 % Agriculture/Résidus
- Résidus liquides industriels 202,9 0,4 % 99,4 % Résidus
- Exploitation charbonnière 195,3 0,3 % 99,7 % Énergie
- Riziculture 134,4 0,2 % 99,9 % Agriculture
- Eaux usées 3,2 0,0 % 100,0 % Énergie
3B.12
DÉTERMINATION DES SOURCES CLÉS Contribution par secteur
Contribution des secteurs aux émissions de GES par le Chili
66,8 %
3,4 %
3,1 %
26,7 %
Énergie
Procédés industriels
Agriculture
Déchets
Inventaire des GES du Chili - 1994
3B.13
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREBilan massique
Bilan massique pour les résidus de cultures : À dresser pour chaque espèce cultivée Exemple : production de blé dans un pays
comprenant trois unités agroécologiques Caractéristiques des unités agroécologiques :
A : climat désertique, agriculture uniquement sous irrigation
B : climat méditerranéen avec quatre saisons bien définies; production agricole sous irrigation destinée à l’exportation
C : climat pluvieux et froid sans saison sèche; aucune irrigation
3B.14
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREBilan massique
Selon l’opinion des experts :
UNITÉ
UTILISATION FINALE
SUR PLACE HORS SITE
FOUR-RAGE
INCORPORÉ DANS LE SOL
MINÉRA-LISÉ
BRÛLÉBRÛLÉ
(ÉNERGIE)BIOGAZ
BRIQUETTES
AUTRES
A 0,00 0,00 0,00 0,50 0,45 0,00 0,00 0,05
B 0,10 0,10 0,05 0,35 0,20 0,10 0,05 0,05
C 0,25 0,20 0,20 0,20 0,00 0,15 0,00 0,00
À COMPTABILISE
R SOUS
SOLS CULTIVÉS
BRÛLAGE
DES RÉSIDUS DE CULTURES
ÉNERGIE ÉNERGIE
3B.15
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREBilan massique
Facteurs à appliquer au total des résidus de blé : Total des résidus de blé =
production totaleunité i × facteurunité i (résidus/produit)
Total des résidus brûlés dans :Unité A = total des résidusunité A × 0,50
Unité B = total des résidusunité B × 0,35
Unité C = total des résidusunité C × 0,20
3B.16
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREBilan massique
Bilan massique pour le fumier Analyse au niveau de l’espèce Première subdivision, enclos et élevage sur
pâturages Deuxième subdivision, en milieu clos, selon
les différents systèmes de traitement du fumier
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREBilan massique
Exemple : bovins non laitiers dans le même pays (les trois mêmes unités agroécologiques déjà décrites)
Premièrement : ventilation de l’effectif national dans les populations de l’unité agroécologique
Deuxièmement : estimation de la quantité totale de fumier produit par unité agroécologique
Bovins non laitiers (opinion des experts)
Unité ClimatÉlevage sur pâturages
Enclos
Système anaérobie
Système liquide
Déchet solide
Épandage quotidien
Autres
Unité A Désertique 0,10 Non Non Non 0,90 Non
Unité B Méditerranéen 0,75 0,10 Non 0,10 0,05 Non
Unité C Froid et humide 0,35 0,35 Non 0,20 0,10 Non
3B.17
3B.18
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREBilan massique
Fumier produit par des bovins non laitiers, destiné aux différents systèmes de traitement :
Unité A : total du fumier produitunité A x Fi Si Fi est de 0,90 = Bassin anaérobie Si Fi est de 0,10 = Aire de pâturage (Fi= 0 pour les autres systèmes de traitement)
Unité B : total du fumier produitunité A x Fj Si Fj est de 0,75 = Aire de pâturage Si Fj est de 0,10 = Bassin anaérobie Si Fj est de 0,20 = Déchets solides Si Fj est de 0,05 = Autres systèmes (Fj= 0 pour les autres systèmes de traitement)
Unité C : total du fumier produitunité A x Fk Si Fk est de 0,35 = Aire de pâturage Si Fk est de 0,35 = Bassin anaérobie Si Fk est de 0,20 = Déchets solides Si Fk est de 0,10 = Autres systèmes (Fk= 0 pour les autres systèmes de traitement)
3B.19
Importance de l’espèce animale : Exemple pour les émissions de CH4 imputables à la
fermentation entérique et à la gestion du fumier Émissions de CH4 estimées avec la méthode de
niveau 1 Pays dans son ensemble, sans division en unités
agroécologiques
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREImportance des sous-catégories
3B.20
Étapes :
Estimation de l’effectif de l’espèce animale Comme aucune DA nationale n’est disponible, utiliser
la base de données de la FAO Ventilation des données entre les vaches laitières et
les bovins non laitiers, selon l’opinion des experts Saisie dans le tableau 4-1s1 du logiciel du GIEC de
l’effectif de la population et des FE par défaut Estimation de la contribution de chaque espèce au
total des émissions de la catégorie de source
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIREImportance des sous-catégories
Importance des sous-catégories MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE
CALCUL 4-1
FEUILLE 1 DE 2 ÉMISSIONS DE MÉTHANE ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE ET DE LA GESTION DU
FUMIER
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 3
A B C D E F
Type d’animaux d’élevage
Nombre d’animaux Facteur d’émission
pour la fermentation
entérique
Émissions issues de la fermentation
entérique
Facteur d’émission applicable pour la gestion du fumier
Émissions issues de la gestion du fumier
Émissions totales annuelles
imputables aux animaux d’élevage
(1000) (kg/tête/an) (t/an) (kg/tête/an) (t/an) (Gg)
C = (A x B) E = (A x D) F =(C + E)/1000
Vaches laitières 550 81 44 550 19 10 450 55,00
Bovins non laitiers 2750 49 134 750 13 35 750 170,50
Buffles 0 55 0 7 0 0,00
Ovins 2500 5 12 500 0,16 400 12,90
Caprins 500 5 2 500 0,17 85 2,59
Camélidés 125 46 5 750 1,9 237,5 5,99
Chevaux 75 18 1 350 1,6 120 1,47
Mules et ânes 25 10 250 0,9 22,5 0,27
Porcins 5030 1 5,030 7 35 210 40,24
Volailles 15000 NE NE 0,018 270 NE
Totaux 206,680 82,545 288,96
22 %
65 % IMPORTANCE
<3 %
6 %
13 %
43 % IMPORT.
<1 %
43 % IMPORT.
<1 % <1 %<1 %
<1 %
<3 %
<3 %
<3 %<3 %
<1 %
3B,21
3B.22
ÉTABLISSEMENT DE L’INVENTAIRE
Simulation pour les catégories suivantes : Fermentation entérique – émissions de CH4 Gestion du fumier – émissions de CH4 et de N2O Sols cultivés – émissions de N2O Brûlage dirigé des savanes – émissions de gaz autres que le CO2 Brûlage des résidus agricoles – émissions de gaz autres que le
CO2 Riziculture – émissions de CH4
Lorsque cela est possible, analyse de divers scénarios :
Scénario moins précis : aucune DA PP (courant pour les données impossibles à recueilir : facteurs, paramètres)
Scénario de précision moyenne : aucun FE PP (très courant) Scénario très précis : DA et FE PP disponibles
3B.23
Fermentation entérique
3B.24
Fermentation entérique
Pays hypothétique avec : Deux régions climatiques :
Climat chaud (60 % de la surface) Climat tempéré (40 % de la surface)
Population animale domestique : Bovins (vaches laitières et bovins non laitiers) Ovins Porcins Volailles Quelques caprins et chevaux
3B.25
Caractérisation du bétail
Étapes : Identification et quantification des espèces de bétail
présentes Examen des méthodes d’estimation des émissions pour
chaque espèce animale Identification de la caractérisation la plus détaillée pour
chaque espèce de bétail (c.-à-d. premier niveau ou second niveau)
Utiliser la même caractérisation pour toutes les sources (fermentation entérique, gestion du fumier, sols cultivés)
Le niveau de caractérisation dépendra du fait que la catégorie de source est une source clé ou non et de l’importance relative
de la sous-catégorie dans la catégorie de source
3B.26
Fermentation entérique
Simulation d’un inventaire – trois scénarios : 1) Faible disponibilité des données
Aucun accès à des statistiques fiables ou à d’autres sources de DA, et FE PP inutilisables
2) Disponibilité moyenne des données Statistiques détaillées sur les activités du bétail, mais
certaines données sur les activités (DA2) sont encore nécessaires de même que les FE par défaut ou régionaux
3) Disponibilité élevée des données Bonnes DA et FE PP
Faible disponibilité des données
Espèce/catégorie Nombre d’animaux (millions)
Vaches laitières* 1,0
Bovins non laitiers 5,0
Buffles 0
Ovins 3,0
Caprins 0,05
Camélidés 0
Chevaux 0,01
Mules et ânes 0
Porcins 1,5
Volailles 4,0
Données sur la population animale provenant de la base de données de la FAO <http://faostat.fao.org/?alias=faostatclassic>. Ouvrir la page Web; sélectionner « Banque de données statistiques », « FAOSTAT-Agriculture » et « Animaux vivants » dans Production agricole (recherche par pays, par type d’animal et par année)
* Ventilation entre les vaches laitières et les bovins non laitiers basée sur l’opinion des experts.
3B.27
3B.28
Détermination des sous-catégories importantes
Pour les espèces qui produisent 25 % ou plus des émissions, il faut effectuer une caractérisation de second niveau et appliquer la méthode de niveau 2
Il faut effectuer une estimation approximative des émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique en appliquant la méthode de niveau 1
Une façon de dépister les espèces en fonction de leur contribution aux émissions
L’estimation vise à identifier les catégories nécessitant une méthode de niveau 2
Il faut utiliser le logiciel du GIEC, feuille ‘4-1s1’ : saisir les données sur les populations animales et recueillir les FE par défaut des tableaux 4-3 et 4-4 provenant du volume 3 des Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux des gaz à effet de serre – version révisée 1996 (données provenant également de la base de données des facteurs d'émission [BDFE] du GIEC)
Détermination des espèces animales importantes
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL
4-1
FEUILLE 1 DE 2 ÉMISSIONS DE MÉTHANE ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE ET DE LA GESTION DU FUMIER
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 3A B C D E F
Type d’animaux d’élevage
Nombre d’animaux
Facteur d’émission pour la fermentation entérique
Émissions issues de la fermentation entérique
Facteur d’émission applicable pour la gestion du fumier
Émissions issues de la gestion du fumier
Émissions totales annuelles imputables aux animaux d’élevage
(1000) (kg/tête/an) (t/an) (kg/tête/an) (t/an) (Gg)C = (A x B) E = (A x D) F =(C + E)/1000
Vaches laitières 1000 57 57 000,00 0,00 57,00Bovins non laitiers 5000 49 245 000,00 0,00 245,00Buffles 0 55 0,00 0,00 0,00Ovins 3000 5 15 000,00 0,00 15,00Caprins 50 5 250,00 0,00 0,25Camélidés 0 46 0,00 0,00 0,00Chevaux 10 18 180,00 0,00 0,18Mules et ânes 0 10 0,00 0,00 0,00Porcins 1500 1,5 2 250,00 0.00 2,25Volailles 4000 0 0,00 0.00 0,00Totaux 319 680,00 0.00 319,68
> 25 %
Feuille de calcul 4-1s1
Conclusion : Méthode de niveau 2, appuyée par une caractérisation de second niveau, pour les bovins non laitiers.
Aucune autre espèce importante
3B.29
3B.30
Caractérisation de second niveau de la population de bovins non laitiers
La caractérisation de second niveau exige d’autres informations en plus de celles fournies par les statistiques de la FAO. La consultation d’experts locaux ou de l’industrie est très utile.
On suppose que (selon les sources d’information ci-dessus) l’équipe chargée des inventaires établit la composition de la population de bovins non laitiers comme suit :
Vaches – 40 % Bouvillons – 40 % Jeunes animaux en croissance – 20 %
Pour chacune de ces catégories, il faut une estimation des quantités ingérées et un FE pour convertir la quantité ingérée en émissions de CH4. La méthode est décrite dans les Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux (RBP2000)(pages 4.10 à 4.20).
Caractérisation de second niveau pour les bovins non laitiers (1)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Poids (kg) P 400 450 230 Tableau A-2, GIEC-GL V3
Gain (ou perte) de poids (kg/jour)
GP 0 0 0,3 Tableau A-2, GIEC-GL V3
Poids adulte (kg) PA 400 450 425 Tableau A-2, GIEC-GL V3
Conditions d’alimentation
Ca 0,28 0,23 0,25 Tableau 4-5, RBP2000 et opinions d’experts
Femelles vêlant au cours d’une année (%)
- 67 - - Tableau A-2, GIEC-GL V3
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 60 60 60 Tableau A-2, GIEC-GL V3
Coefficient d’entretien Cfi 0,335 0,322 0,322 Tableau 4-4, RBP2000
Énergie nette pour l’entretien (MJ/jour)
ENE 30,0 31,5 19,0 Calculée à l’aide de l’équation 4.1, RBP2000
Énergie nette pour l’activité (MJ/jour)
ENa 8,4 7,2 4,8 Calculée à l’aide de l’équation 4.2a, RBP2000
3B.31
Caractérisation de second niveau pour les bovins non laitiers (2)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Coefficient de croissance
C - - 0,9 p. 4.15, RBP2000
Énergie nette pour la croissance (MJ/jour)
ENc - - 4,0 Calculée à l’aide de l’équation 4.3a, RBP2000
Coefficient de gravidité
Cgravidité 0,1 - - Tableau 4.7, RBP2000
Énergie nette pour la gravidité (MJ/jour)
ENg 3,0 - - Calculée à l’aide de l’équation 4.8, RBP2000
Portion de l’EB disponible pour l’entretien
ENe/ED 0,49 0,49 0,49 Calculée à l’aide de l’équation 4.9, RBPG2000
Portion de l’EB disponible pour la croissance
EN dc/ED 0,28 0,28 0,28 Calculée avec l’équation 4.10, RBP2000
EB consommée (MJ/jour)
EB 139,3 130,4 117,7 Calculée avec l’équation 4.11, RBPG2000
Pour vérifier les estimations de l’EB, convertir en kg/jour d’aliments ingérés (en divisant l’EB par 18,45), puis diviser par le poids vif. Les résultats doivent se situer entre 1 % et 3 % du poids vif de l’animal.
3B.32
3B.33
Estimation par la méthode de niveau 2 des émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique – bovins non laitiers
La caractérisation de second niveau a donné des DA (moyenne de l’énergie brute consommée quotidiennement) pour trois types de bovins non laitiers
Ces DA doivent être combinées aux FE de chaque groupe d'animaux pour obtenir l’estimation des émissions
Pour déterminer les FE, il faut choisir une valeur appropriée pour le taux de conversion en méthane (TCm)
Dans le présent exemple (pays sans DA PP), un TCm par défaut peut être obtenu dans les RBP2000
Estimation par la méthode de niveau 2 des émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique – bovins non laitiers
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Énergie brute consommée (MJ/jour) (d’après la caractérisation de second niveau)
EB 139,3 130,4 117,7 Calculée à l’aide de l’équation 4.11, RBP2000
Taux de conversion en CH4
TCm 0,06 0,06 0,06 Tableau 4.8, RBP2000, et BDFE
Facteur d’émission
(kg CH4/tête/an)
FE 54,8 51,3 46,3 Calculé à l’aide de l’équation 4.14, RBP2000
Portion d’un groupe de la population totale (%)
- 40 40 20 Opinions d’experts, données de l’industrie
Population du groupe (milliers de têtes)
- 2 000 2 000 1 000
Émissions de CH4
(Gg CH4/an)
- 110 103 46
3B.34
3B.35
Estimation par la méthode de niveau 2 des émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique – bovins non laitiers
Estimation par la méthode de niveau 2 pour les bovins non laitiers : 259 Gg CH4 (par rapport à 245 Gg CH4 pour la méthode
de niveau 1)
FE pondéré : 52 kg CH4/tête/an (par rapport à la valeur par défaut de
49 kg CH4/tête/an) Cette valeur ne doit pas être utilisée dans la feuille de calcul
pour déclarer les émissions par des bovins non laitiers
3B.36
Disponibilité moyenne des données
On suppose que le pays dispose de bonnes statistiques sur les populations de bétail
En appliquant la même méthode que dans l’exemple précédent, le pays détermine que la catégorie des bovins non laitiers a besoin d’une caractérisation de second niveau
Les statistiques nationales + l’opinion des experts permettent de ventiler la population de bovins non laitiers comme suit :
Deux régions climatiques Trois systèmes de production Trois catégories d’espèces animales (les mêmes que dans
l’exemple précédent)
Disponibilité moyenne des données
Région climatique
Système de production
Population (milliers de têtes)
Vaches Bouvillons Jeunes
Climat chaud Pâturage extensif
1 473 828 610
Pâturage intensif 228 414 120
Parc d’engraissement
40 92 96
Climat tempéré
Pâturage extensif
348 201 161
Pâturage intensif 150 275 75
Parc d’engraissement
15 31 32
Total - 2 254 1 841 1 094
Nouveau total : 5 153 000 têtes (par rapport à la FAO : 5 000 000 têtes).
3B.37
3B.38
Estimation par la méthode de niveau 2 des émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique des bovins non laitiers
La caractérisation de second niveau a produit des DA (moyenne de l’énergie brute consommée quotidiennement) pour 18 classes de bovins non laitiers
Ces DA doivent être combinées aux FE de chaque classe d’animal de manière à obtenir 18 estimations des émissions
Les prochaines diapositives illustrent les calculs détaillés pour estimer l’énergie brute consommée pour 6 des 18 classes (trois types d’animaux pour le groupe « climat chaud-pâturage extensif » et trois types pour le groupe « climat tempéré-pâturage intensif »)
Caractérisation de second niveau pour les bovins non laitiersClimat chaud, pâturage extensif (1)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Poids (kg) P 420 380 210 Données propres au pays
Gain (ou perte) de poids (kg/jour)
GP 0 0,2 0,2 Données propres au pays
Poids adulte (kg) PA 420 440 430 Données propres au pays
Conditions d’alimentation Ca 0,33 0,33 0,33 Tableau 4-5, RBP2000, et opinion d’experts
Femelles vêlant au cours d’une année (%)
- 60 - - Données propres au pays
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 57 57 57 Données propres au pays
Coefficient d’entretien Cfi 0,335 0,322 0,322 Tableau 4-4, RBP2000
Énergie nette pour l’entretien (MJ/jour)
ENe 31,1 27,7 17,8 Calculée à l’aide de l’équation 4.1, RBP2000
Énergie nette pour l’activité (MJ/jour)
ENa 10,3 9,2 5,9 Calculée à l’aide de l’équation 4.2a, RBP2000
Les commentaires inscrits en vert correspondent à des améliorations par rapport à l’exemple précédent.
3B.39
Caractérisation de second niveau pour les bovins non laitiers
Climat chaud, pâturage extensif (2)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Coefficient de croissance C - 1,0 0,9 p.4.15, RBP2000
Énergie nette pour la croissance (MJ/jour)
ENc - 3,4 2,4 Calculée à l’aide de l’équation 4.3a, RBP2000
Coefficient de gravidité Cg 0,1 - - Tableau 4.7, RBP2000
Énergie nette pour la gravidité (MJ/jour)
Eng 3,1 - - Calculée à l’aide de l’équation 4.8, RBPG2000
Portion de l’EB disponible pour l’entretien
ENe/ED 0,48 0,48 0,48 Calculée à l’aide de l’équation 4.9, RBP2000
Portion de l’EB disponible pour la croissance
ENdc/ED 0,26 0,26 0,26 Calculée à l’aide de l’équation 4.10, RBP2000
EB consommée (MJ/jour)
EB 162,2 170,0 111,2 Calculée à l’aide de l’équation 4.11, RBP2000
Pour vérifier les estimations de l’EB, convertir en kg/jour d’aliments ingérés (en divisant l’EB par 18,45), puis diviser par le poids vif. Les résultats doivent se situer entre 1 % et 3 % du poids vif de l’animal. 3B.40
Caractérisation de second niveau pour les bovins non laitiers
Climat tempéré, pâturage intensif (1)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Poids (kg) P 405 390 240 Données propres au pays
Gain (ou perte) de poids (kg/jour)
GP 0,15 0,33 0,65 Données propres au pays
Poids adulte (kg) PA 445 470 452 Données propres au pays
Conditions d’alimentation Ca 0,17 0,17 0,17 Tableau 4-5, RBP2000, et opinions d’experts
Femelles vêlant au cours d’une année (%)
- 81 - - Données propres au pays
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 72 72 72 Données propres au pays
Coefficient d’entretien Cfi 0,335 0,322 0,322 Tableau 4-4, RBP2000
Énergie nette pour l’entretien (MJ/jour
En e 30,2 28,3 19,6 Calculée à l’aide de l’équation 4.1, RBP2000
Énergie nette pour l’activité (MJ/jour)
ENa 5,1 4,8 3,3 Calculée à l’aide de l’équation 4.2a, RBP2000
Les commentaires inscrits en vert correspondent à des améliorations par rapport à l’exemple précédent.
3B.41
Caractérisation de second niveau pour les bovins non laitiers
Climat tempéré, pâturage intensif (2)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Coefficient de croissance C 0,8 1,0 0,9 p.4.15, RBP2000
Énergie nette pour la croissance (MJ/jour)
ENc 3,0 5,7 9,2 Calculée à l’aide de l’équation 4.3a, RBP2000
Coefficient de gravidité Cg 0,1 - - Tableau 4.7, RBP2000
Énergie nette pour la gravidité (MJ/jour)
ENg 3,0 - - Calculée à l’aide de l’équation 4.8, RBP2000
Portion de l’EB disponible pour l’entretien
ENe/ED 0,53 0,53 0,53 Calculée à l’aide de l’équation 4.9, RBP2000
Portion de l’EB disponible pour la croissance
ENdc/ED 0,34 0,34 0,34 Calculée à l’aide de l’équation 4.10, RBP2000
EB consommée (MJ/jour)
EB 120,1 123,9 121,5 Calculée à l’aide de l’équation 4.11, RBP2000
Pour vérifier les estimations de l’EB, convertir en kg/jour d’aliments ingérés (en divisant l’EB par 18,45), puis diviser par le poids vif. Les résultats doivent se situer entre 1 % et 3 % du poids vif de l’animal.
3B.42
3B.43
Disponibilité moyenne des données
Des estimations de l’EB sont utilisées pour calculer les FE (en utilisant l’équation 4.14, RBP2000)
Pour calculer le FE, il faut choisir un taux de conversion en méthane (TCm), c’est–à–dire la fraction d’énergie de l’alimentation convertie en méthane
Dans le présent exemple, on suppose que le pays utilise une valeur par défaut (TCm = 0,06, fournie par le tableau 4.8, RBP2000)
18 estimations du FE ont été obtenues (diapositive suivante)
Disponibilité moyenne des données
Région climatique
Système de production
FE (kg CH4/tête/an)
Vaches Bouvillons Jeunes
Climat chaud Pâturage extensif 63,8 66,9 43,8
Pâturage intensif 47,7 51,5 48,4
Parc d’engraissement
41,5 49,3 52,8
Climat tempéré
Pâturage extensif 61,5 66,7 49,5
Pâturage intensif 47,3 48,8 47,8
Parc d’engraissement
41,5 49,3 52,8
3B.44
3B.45
Disponibilité moyenne des données
FE pondéré (méthode de niveau 2, DA PP) :57 kg CH4/tête/an (plage : 42 à 67 kg CH4/tête/an)
FE pour la méthode de niveau 1 : 49 kg CH4/tête/an FE pour la méthode de niveau 2 (avec DA par défaut) :
52 kg CH4/tête/an
La multiplication du FE par le nombre de bovins de chaque classe a permis d’obtenir 18 estimations des émissions annuelles de méthane imputables à la fermentation entérique, avec un total de 294 Gg CH4/an
Total pour la méhtode de niveau 1 : 245 Gg CH4/an Total pour la méthode de niveau 2 (avec DA par défaut) :
259 Gg CH4/an
Disponibilité moyenne des données
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1
FEUILLE 1 DE 2 ÉMISSIONS DE MÉTHANE ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE ET DE LA GESTION DU FUMIER
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 3A B C D E F
Type d’animauxd’élevage
Nombred’animaux
Facteurs d’émissionpour lafermentation
entérique
Émissions issues de la fermentation entérique
Facteur d’émission applicable pourla gestion du fumier
Émissions issues de la gestion du fumier
Émissions totales annuellesimputablesaux animaux d’élevage
(1000)(kg/tête/an)
(t/an)(kg/tête /an)
(t/an) (Gg)C = (A x B) E = (A x D) F =(C + E)/1000
Vaches laitières 1000 57 57 000,00 0,00 57,00
Bovins non laitiers 5153 57 293 721,00 0,00 293,72
Buffles 0 55 0,00 0,00 0,00
Ovins 3000 5 15 000,00 0,00 15,0
Caprins 50 5 250,00 0,00 0,25
Camélidés 0 46 0,00 0,000,00
0,00
Chevaux 10 18 180,00 0,18
Mules et ânes 0 10 0,00 0,00 0,00
Porcins 1500 1.5 2 250,00 0,00 2,25
Volailles 4000 0 0,00 0,00 0,00
Totaux 368 401,00 0,00 368,40
Feuille de calcul 4-1s1
3B.46
3B.47
Disponibilité élevée des données
Amélioration des données sur les activités par les moyens suivants :
Statistiques nationales plus précises sur la population animale et les incertitudes
Ventilation plus poussée de la population de bovins (p. ex. par race et par âge des animaux, ou par subdivision de la région climatique en unités administratives, en types de sol, en qualités du fourrage, etc.)
Mise en œuvre de DA explicites sur le plan géographique et de systèmes de traçabilité du bétail
Élaboration de systèmes de recherches locales pour obtenir de meilleures estimations des paramètres utilisés pour la caractérisation du bétail (p. ex., coefficients pour l’entretien, la croissance, l’activité ou la gravidité)
3B.48
Disponibilité élevée des données
Amélioration des FE par les moyens suivants : Développement de capacités locales pour mesurer les
émissions de CH4 par le bétail Caractérisation de diverses alimentations par leurs facteurs
de conversion en CH4 pour divers types d’animaux Élaboration de systèmes de recherches locales pour une
meilleure compréhension des facteurs locaux pertinents touchant les émissions de méthane
Adaptation des renseignements internationaux (littérature scientifique, BDFE, etc.) provenant de régions présentant des conditions similaires à celles du pays visé
3B.49
Disponibilité élevée des données
Aucun exemple numérique présenté ici
Très peu de pays en développement ont actuellement accès à ce niveau d’information
Avec une disponibilité élevée des données, les pays pourraient mettre en œuvre des méthodes de niveau 3 (pas encore proposées par le GIEC)
Exemple de développement d’une capacité locale en Uruguay
En Uruguay, près de 50 % des émissions de GES sont imputables à la fermentation entérique
Un projet mis en œuvre par l’Institut national de la recherche agronomique, subventionné conjointement par l’EPA des États-Unis, vise à améliorer la capacité locale de mesurer les émissions de CH4
Selon les premiers résultats, le FE par défaut du GIEC utilisé jusqu’à maintenant pour la préparation des inventaires pourrait être trop élevé
Un projet similaire est mené au Brésil par EMBRAPA
3B.50
3B.51
Estimation des incertitudes
Les bonnes pratiques consistent à évaluer et à signaler le degré d’incertitude des estimations des émissions, ce qui signifie qu’il faut estimer les incertitudes des DA et des FE
Selon le GIEC, les FE utilisés dans la méthode de niveau 1 aurait un taux d’incertitude de 30 à 50 %, et les DA par défaut pourraient avoir des valeurs encore plus élevées
L’application d’une méthode de niveau 2 avec des DA PP peut réduire énormément le degré d’incertitude comparativement à une méthode de niveau 1 avec des DA et des FE par défaut
La priorité doit être accordée à l’amélioration de la qualité des estimations des DA
3B.52
Gestion du fumier :
émissions de CH4
3B.53
Gestion du fumier – CH4
On poursuit la démarche avec les hypothèses concernant le même pays hypothétique
Encore une fois, la méthode de niveau 1 sera appliquée pour évaluer l’importance des différentes espèces de cette catégorie de source :
Dans le but de déterminer la nécessité d’une caractérisation de second niveau
En pratique, cette mesure doit être effectuée comme première étape de l’établissement de l’inventaire; les bonnes pratiques consistent à utiliser la même caractérisation pour toutes les catégories (présentée ici aux fins de formation seulement)
Des exemples numériques pour les pays présentant différents niveaux de disponibilité des données seront élaborés
Caractérisation du bétail
Espèce/catégorie Nombre d’animaux (millions)
Vaches laitières* 1,0
Bovins non laitiers 5,0
Buffles 0
Ovins 3,0
Caprins 0,05
Camélidés 0
Chevaux 0,01
Mules et ânes 0
Porcins 1,5
Volailles 4,0
Dans la base de données de la FAO <http://www.fao.org/index_fr.htm>, sélectionner « Banque de données statistiques », « FAOSTAT-Agriculture » et « Animaux vivants » dans Production agricole (recherche par pays, par type d’animal et par année)
* Ventilation entre les vaches laitières et les bovins non laitiers basée sur l’opinion des experts.
3B.54
Caractérisation du bétailMODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU MIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1
FEUILLE 1 DE 2 ÉMISSIONS DE MÉTHANE ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE ET DE LA GESTION DU FUMIER
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 3A B C D E F
Type d’animaux d’élevage
Nombred’animaux
Facteur d’émission pour la fermentation entérique
Émissions issues de la fermentation entérique
Facteur d’émission applicable pour la gestion du fumier
Émissions issues de la gestion du fumier
Émission totales annuelles imputables aux animaux d’élevage(1000) (kg/tête/an) (t/an) (kg/tête/an) (t/an) (Gg)
C = (A x B) E = (A x D) F =(C + E)/1000
Vaches laitières 1000 57 57 000,00 1,6 1 600,00 58,60
Bovins non laitiers 5153 57 293 721,00 1,6 8 244,80 301,97
Buffles 0 55 0,00 1,6 0,00 0.00
Ovins 3000 5 15 000,00 0,196 588,00 15,59
Caprins 50 5 250,00 0,2 10,00 0,26
Camélidés 0 46 0,00 2,32 0,00 0,00
Chevaux 10 18 180,00 1,96 19,60 0,20
Mules et ânes 0 10 0,00 1,08 0,00 0,00
Porcins 1500 1,5 2 250,00 1,6 2 400,00 4,65
Volailles 4000 0 0,00 0,021 84,00 0,08
Totaux 368 401,00 12 946,40 381,35
Feuille de calcul 4-1s1
Espèce importante
3B.55
3B.56
Caractérisation du bétail
La sous-catégorie des bovins non laitiers est la plus importante. Elle doit faire l’objet d’une caractérisation de second niveau et d’une méthode de niveau 2 pour les émission de CH4 imputables à la gestion du fumier
Les porcins représentent 20 % des émissions totales, et le pays estime qu’il convient également d’élaborer une caractérisation de second niveau et d’appliquer une méthode de niveau 2 pour cette espèce
3B.57
Caractérisation de second niveau de la population de porcins (1)
Pour estimer les émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier, il faut deux types de DA, soit :
population animale système de gestion du fumier (SGF) utilisé
Population de porcins : Les RBP2000 recommandent la répartition de la population animale en au moins trois catégories (truies, verrats et porcs en croissance)
Toutefois, ni les LD–GIEC ni les RBP2000 ne fournissent de FE par défaut pour ces catégories
La BDFE ne fournit des FE que pour les conditions en Europe (non appropriés pour notre exemple en Amérique latine)
Donc, dans le cas d’un pays qui ne dispose pas de suffisamment de DA PP, on suppose que la population de porcins n’est pas classée en sous-catégories
3B.58
Caractérisation de second niveau de la population de porcins (2)
Système de gestion du fumier (SGF) : on émet les hypothèses suivantes pour la simulation de l’inventaire d’un pays qui ne dispose pas de DA PP :
La population de porcins est répartie également dans les deux régions climatiques (c.-à-d. 60 % dans la région chaude et 40 % dans la région tempérée)
90 % du fumier sont gérés comme de la matière solide 10 % sont gérés dans des systèmes liquides Il est impossible de faire la différence entre les SGF par
région climatique
3B.59
Faible disponibilité des données : émissions de CH4 par les bovins non laitiers et les porcins
Pour la méthode de niveau 2, il faut déterminer trois paramètres pour estimer le FE :
SV (kg) : quantité de solides volatils excrétés Bo (m3/kg de SV) : capacité de production maximale de CH4
pour le fumier FCM : facteur de conversion en méthane (CH4)
Pour une faible disponibilité des données : DA par défaut issues de la base de données de la FAO et
des opinions d’experts FE par défaut issus des LD–GIEC et des RBPG2000
Exemples pour les bovins non laitiers et les porcins dans les diapositives suivantes
Faible disponibilité des données : émissions de CH4 imputables à la gestions du fumier – bovins non laitiers (DA et FE par défaut) (1)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Énergie brute consommée (MJ/jour)
(d’après la caractérisation de second niveau)
EB 139,3 130,4 117,7 Calculée à l’aide de l’équation 4.11, RBP2000 *
Densité énergétique des aliments (MJ/kg)
- 18,45 18,45 18,45 Valeur par défaut du GIEC
Quantités ingérées (kg ms/jour)
- 7,55 7,07 6,38 Calculées
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 60 60 60 Tableau A-2, LD-GIEC V3
Teneur en cendre du fumier (%)
CENDRE 8 8 8 LD-GIEC V3, p. 4.23
Excrétion de solides volatils (kg ms/jour)
SV 2,78 2,60 2,35 Calculée à l’aide de l’équation 4.16, RBP2000
Capacité de production maximale de CH4 pour le fumier (m3CH4/kg SV)
Bo 0,10 0,10 0,10 Tableau B-1, p. 4.40, LD-GIEC V3
* L’EB est utilisée pour déterminer la quantité de SV. Si ces données ne sont pas disponibles, des valeurs de SV par défaut se trouvent au tableau B-1, p. 4.40, LD-GIEC.
3B.60
Faible disponibilité des données : émissions de CH4 imputables à la gestions du fumier – bovins non laitiers (DA et FE par défaut) (2)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Facteur de conversion en méthane (%)
FCM 1,8 1,8 1,8 Tableau 4-8, p.4.25, LD-GIEC V3 (données pour les systèmes de pâturages, de parcours et d’enclos, pondérées par région climatique)
Facteur d’émission
(kg CH4/tête/an)
FE 1,22 1,14 1,03 Calculé à l’aide de l’équation 4.17, RBP2000
Population (milliers de têtes)
- 2 000 2 000 1 000 Base de données de la FAO, experts locaux, industrie
Émissions de CH4
(Gg CH4/an)
- 2,45 2,29 1,03 Émissions totales :
5,8 Gg CH4/an
Ici, les émissions totales estimées sont plus faibles que celles calculées au moyen de la méthode de niveau 1 (8,2 Gg CH4/an). Le FE pondéré dérivé du présent tableau est de 1,2 kg CH4/tête/an et doit être utilisé au lieu de la valeur par défaut (1,6 kg CH4/tête/an) du logiciel du GIEC.
3B.61
Faible disponibilité des données : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier – bovins non laitiers et porcins (DA et FE par défaut) (1)
Paramètre Symbole Chaud, solide
Chaud, liquide
Tempéré, solide
Tempéré,
liquideCommentaires
Énergie brute consommée (MJ/jour)
(d’après caractérisation de second niveau)
EB 13,0 13,0 13,0 13,0 Valeur par défaut, tableau B-2, p. 4.42, LD-GIEC V3
Densité énergétique de l'alimentation (MJ/kg)
- 18,45 18,45 18,45 18,45 Valeur par défaut du GIEC
Quantités ingérées
(kg ms/jour)
- 0,7 0,7 0,7 0,7 Calculées
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 50 50 50 50 LD-GIEC V3, p. 4.23
Teneur en cendre du fumier (%)
CENDRE 8 8 8 8 LD-GIEC V3, p. 4.23
Excrétion des solides volatils (kg ms/jour)
SV 0,34 0,34 0,34 0,34 Calculée à l’aide de l’équation 4.16, RBP2000
Capacité de production maximale de CH4 pour le fumier (m3CH4/kg SV)
Bo 0,29 0,29 0,29 0,29 Tableau B-2, p. 4.42, LD-GIEC V3
3B.62
Faible disponibilité des données : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier – bovins non laitiers et porcins (DA et FE par défaut) (2)
Paramètre Symbole Chaud,
solide
Chaud,
liquide
Tempéré,
solide
Tempéré,
liquideCommentaires
Facteur de conversion en méthane (%)
FCM 2 65 1,5 35 Tableau 4-8, p. 4.25, LD-GIEC V3 *
Facteur d’émission
(kg CH4/tête/an)
FE 0,5 15,6 0,4 8,4 Calculé à l’aide de l’équation 4.17, RBP2000
Population (milliers de têtes)
- 810 90 540 60 Base de données de la FAO, experts locaux, industrie
Émissions de CH4 (Gg CH4/an)
- 0,39 1,40 0,19 0,50 Émissions totales :
2,5 Gg CH4 /an
Les émissions totales estimées étaient semblables à celles calculées au moyen de la méthode de niveau 1 (2,4 Gg CH4/an). Le FE pondéré calculé à partir du présent tableau est de 1,7 kg CH4/tête/an et devrait être utilisé au lieu de la valeur par défaut (1,6 kg CH4/tête/an) du logiciel du GIEC.
•On a présumé que le fumier sous forme liquide/semi-liquide était l’unique système utilisé. Les RBP2000 fournissent des valeurs par défaut légèrement différentes (tableau 4.10), de même qu’une formule pour tenir compte du volume de récupération, de brûlage à la torche et d’utilisation du biogaz.
3B.63
Faible disponibilité des données : résultats
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATIONENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1
FEUILLE 1 DE 2 ÉMISSIONS DE MÉTHANE ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE ET DE LAGESTION DU FUMIER
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 3A B C D E F
Typed’animaux d’élevage
Nombred’animaux
Facteur d’émissionpour la fermentationentérique
Émissions issues de la fermentation entérique
Facteur d’émissionapplicablepour la gestiondu fumier
Émissions issues de lagestion du fumier
Émissions totalesannuellesimputables auxanimaux d’élevage
(1000)(kg/tête/an) (t/an) (kg/tête/an) (t/an) (Gg)
C = (A x B) E = (A x D) F =(C + E)/1000
Vaches laitières 1000 57 57 000,00 1,6 1 600,00 58,60
Bovins non laitiers 5153 57 293 721,00 1,2 6 183,60 299,90
Buffles 0 55 0,00 1,6 0,00 0,00
Ovins 3000 5 15 000,00 0,196 588,00 15,59
Caprins 50 5 250,00 0,2 10,00 0,26
Camélidés 0 46 0,00 2,32 0,00 0,00
Chevaux 10 18 180,00 1,96 19,60 0,20
Mules et ânes 0 10 0,00 1,08 0,00 0,00
Porcins 1500 1,5 2 250,00 1,7 2 550,00 4,80
Volailles 4000 0 0,00 0,021 84,00 0,08
Totaux 368 401,00 11 035,20 379,44
3B.64
3B.65
Disponibilité moyenne des données
On suppose que le pays dispose de bonnes statistiques sur la population de bétail pour établir une caractérisation de second niveau avec des DA PP, mais des FE par défaut
Bovins non laitiers : Les 18 mêmes classes que pour la fermentation entérique
On suppose que 50 % du fumier provenant du parc d’engraissement sont stockés sous forme liquide/semi-liquide et que 50 % le sont dans des bassins anaérobies
Porcins : identification et quantification de 18 classes, fondées sur une combinaison des éléments suivants :
Deux régions climatiques Trois systèmes de gestion du fumier Trois catégories de populations de porcins
Disponibilité moyenne des données (porcins)
Région climatique
Système de gestion du
fumier
Population (milliers de têtes)
Truies Verrats Jeunes
Climat chaud Pâturages/parcours/enclos
121 30 490
Liquide/semi-liquide 8 3 40
Bassin anaérobie 2 2 9
Climat tempéré
Pâturages/parcours/enclos
130 36 555
Liquide/semi-liquide 5 1 24
Bassin anaérobie 8 1 40
Total - 274 73 1 158
Nouveau total : 1 505 000 têtes (FAO : 1 500 000)
3B.66
3B.67
Estimation des émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier à l’aide de la méthode de niveau 2 –
bovins non laitiers et des porcins
Les diapositives suivantes donnent des exemples de calculs détaillés pour l’estimation à l’aide de la méthode de niveau 2 des émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier produit par :
des bovins non laitiers dans une région au climat chaud et avec un système de pâturage extensif
des porcins dans une région au climat tempéré et avec un système de stockage du fumier sous forme liquide/semi-liquide
Disponibilité moyenne des données : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier – bovins non laitiers – climat chaud et pâturage intensif (DA PP) (1)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Énergie brute consommée (MJ/jour)
(d’après la caractérisation de second niveau)
EB 121,2 130,8 123,0 Valeur propre au pays calculée à l’aide de l’équation 4.11, RBP2000 *
Densité énergétique de l'alimentation (MJ/kg)
- 18,45 18,45 18,45 Valeur par défaut du GIEC
Quantités ingérées
(kg ms/jour)
- 6,57 7,09 6,67 Calculées
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 68 68 68 Données propres au pays
Teneur en cendre du fumier (%)
CENDRE 8 8 8 LD-GIEC V3, p. 4.23
Excrétion des solides volatils (kg ms/jour)
SV 1,93 2,09 1,96 Calculée à l’aide de l’équation 4.16, RBP2000
Capacité de production maximale de CH4 pour le fumier produit (m3 /kg SV)
Bo 0,12 0,12 0,12 Valeur par défaut du GIEC ajustée selon l’opinion d’experts locaux.
* L’EB est utilisée pour déterminer la quantité de SV. Si ces données ne sont pas disponibles, des valeurs de SV par défaut se trouvent dans le tableau B-1, p. 4.40, LD-GIEC.
3B.68
Disponibilité moyenne des données : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier – bovins non laitiers – climat chaud et pâturage intensif (DA PP) (2)
Paramètre Symbole Vaches Bouvillons Jeunes Commentaires
Facteur de conversion en méthane (%)
FCM 2,0 2,0 2,0 Tableau 4-8, p. 4.25, LD-GIEC V3
Facteur d’émission
(kg CH4/tête/an)
FE 1,14 1,23 1,15 Calculé à l’aide de l’équation 4.17, RBP2000
Population (milliers de têtes)
- 228 414 120 Données propres au pays
Émissions de CH4 (Gg CH4/an)
- 0,26 0,51 0,14
Dans ce cas, le pays possède sa propre estimation des divers paramètres (quantités ingérées/énergie brute consommée, digestibilité de l’alimentation et population animale pour chacune des classes de bovins non laitiers). Pour la Bo, même si le pays ne dispose pas d’études élaborées localement, la valeur par défaut du GIEC a été ajustée pour tenir compte des conditions locales selon l’opinion des experts. Pour les autres facteurs (CENDRE, FCM), les valeurs par défaut du GIEC ont été utilisées.
3B.69
Disponibilité moyenne des données : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier – porcins – climat chaud, stockage liquide-semi–liquide (DA PP) (1)
Paramètre Symbole Truies Verrats Jeunes Commentaires
Énergie brute consommée (MJ/jour)
(d’après la caractérisation de second niveau)
EB 9,0 9,0 13,0 Données propres au pays (ou d’après la caractérisation de second niveau)
Densité énergétique de l’alimentation (MJ/kg)
- 18,45 18,45 18,45 Valeur par défaut du GIEC
Quantités ingérées
(kg ms/jour)
- 0,49 0,49 0,70 Calculées
Digestibilité de l’alimentation (%)
DA 49 49 49 Données propres au pays
Teneur en cendre du fumier (%)
CENDRE 4 4 4 LD-GIEC V3, p. 4.23
Excrétion de solides volatils (kg ms/jour)
SV 0,23 0,23 0,23 Calculée à l’aide de l’équation 4.16, RBP2000
Capacité de production maximale de CH4 pour le fumier (m3 CH4/kg SV)
Bo 0,29 0,29 0,29 Valeur par défaut du GIEC ajustée selon l’opinion d’experts locaux
3B.70
Disponibilité moyenne des données : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier – porcins – climat chaud, stockage liquide-semi–liquide (DA PP) (2)
Paramètre Symbole Truies Verrats Jeunes Commentaires
Facteur de conversion en méthane (%)
FCM 72 72 72 Tableau 4-8, p. 4.25, LD-GIEC V3
Facteur d’émission
(kg CH4/tête/an)
FE 11,7 11,7 16,9 Calculé à l’aide de l’équation 4.17, RBP2000
Population (milliers de têtes)
- 8 3 40 Données propres au pays
Émissions de CH4 (Gg CH4/an)
- 0,09 0,04 0,68
Dans ce cas, le pays possède sa propre estimation des divers paramètres(quantités ingérées/énergie brute consommée, digestibilité de l’alimentation etpopulation animale pour chacune des classes de porcins. Pour la Bo, même sile pays ne dispose pas d’études élaborées localement, la valeur par défaut du GIEC a étéajustée pour tenir compte des conditions locales selon l’opinion des experts. Pour les autresfacteurs (CENDRE, FCM), les valeurs par défaut du GIEC ont été utilisées.
3B.71
Disponibilité moyenne des données : FE estimé par une méthode de niveau 2 pour les bovins non laitiers à l’aide de DA PP
Région climatique
Système de production
FE (kg CH4/tête/an)
Vaches Bouvillons Jeunes
Climat chaud Pâturage extensif
1,7 1,8 1,2
Pâturage intensif 1,1 1,2 1,2
Parc d’engraissement
28,8 34,2 36,6
Climat tempéré
Pâturage extensif
1,2 1,3 0,9
Pâturage intensif 0,7 0,8 0,8
Parc d’engraissement
23,2 27,6 29,6
FE pondéré : 3,2 kg CH4/tête/anUtiliser cette valeur dans le logiciel du GIEC
3B.72
Disponibilité moyenne des données : FE estimé par une méthode de niveau 2 pour les porcins à l’aide de DA PP
Région climatique
Système de gestion du
fumier
FE (kg CH4/tête/an)
Truies Verrats Jeunes
Climat chaud Pâturages/parcours/enclos
0,3 0,3 0,5
Liquide/semi-liquide 11,7 11,7 16,8
Bassin anaérobie 14,3 14,3 21,5
Climat tempéré
Pâturages/parcours/enclos
0,3 0,3 0,4
Liquide/semi-liquide 7,3 7,3 10,6
Bassin anaérobie 14,3 14,3 21,5
FE pondéré : 1,9 kg CH4/tête/anUtiliser cette valeur dans le logiciel du GIEC 3B.73
Disponibilité moyenne des données: résultats
FE pondéré
3B.74
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1
FEUILLE 1 DE 2 ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE ET DE LA GESTION DU FUMIER
PAYS HypothétiqueANNNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 3A B C D E F
Typed’animaux d’élevage
Nombre d’animaux
Facteurd’émissionpour lafermentation entérique
Émissionsissues de la fermentation entérique
Facteur d’émissionapplicable pourla gestion dufumier
Émissionsissues de lagestion du fumier
Émissions totales annuellesimputables aux animauxd’élevage
(1000) (kg/tête/
an)
(t/an) (kg/tête/an) (t/an) (Gg)C = (A x B) E = (A x D) F =(C + E)/1000
Vaches laitières 1000 57 57 000,0 1,6 1 600,00 58,60
Bovins non laitiers 5153 57 293 721,00 3,2 16 489,60 310,21
Buffles 0 55 0,00 1,6 0,00 0,00
Ovins 3000 5 15 000,00 0,196 588,00 15,59
Caprins 50 5 250,00 0,2 10,00 0,26Camélidés 0 46 0,00 2,32 0,00 0,00Chevaux
10 18 180,00 1,96 19,60 0,20Mules et ânes
0 10 0,00 1,08 0,00 0,00Porcins 1505 1.5 2 257,50 1,9 2 859,50 5,12Volailles 4000 0 0,00 0,021 84,00 0,08
Totaux 368 408,50 21 650,70 390,06
Feuille de calcul 4-1s1
3B.75
Gestion du fumier :
émissions de N2O
3B.76
Gestion du fumier – N2O
Méthode de niveau 1 uniquement pour cette source. Étapes : Caractérisation de la population animale Détermination du taux moyen d’excrétion d’azote (N) pour
chaque catégorie définie de bétail Détermination de la fraction de l’excrétion de N géré dans
chaque SGF Détermination d’un FE pour chaque SGF Multiplication de la quantité totale de N excrété par FE, puis
somme de toutes les estimations On poursuit la démarche en supposant un pays hypothétique
d’Amérique latine, en utilisant la même caractérisation de la population animale que celle utilisée pour les émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier (et à la fermentation entérique)
Présentation d’un exemple numérique
3B.77
Caractérisation de la population animale pour estimer les émissions de N2O imputables à la gestion du fumier
On suppose qu’une petite fraction seulement du fumier produit dans le pays est soumis à une certaine forme de gestion
Vaches laitières et bovins non laitiers : animaux élevés surtout sur pâturages, avec urine et fèces déposés directement sur les sols (émissions de N2O comptabilisées dans la catégorie « Sols cultivés »)
On a supposé que le fumier produit par les bovins élevés dans des parcs d’engraissement était stocké sous forme liquide/semi-liquide (50 %) et dans des bassins anaérobies (50 %)
Porcins : une petite fraction du fumier est stocké sous forme liquide/semi-liquide ou dans des bassins anaérobies (tableau 4.22, LD-GIEC V3).
Volailles : tout le fumier produit est géré (60 % avec litière/40 % sans litière) (tableau 4.13, RBP2000).
Caractérisation de la population animale pour estimer les émissions de N2O imputables à la gestion du fumier
Population animale
Climat SGDAPopulation
(1000)
Fraction de la population totale
(%)Vaches laitières
Chaud Liquide/semi-liquide 60 6,0
Bassin anaérobie 60 6,0
Tempéré Liquide/semi-liquide 40 4,0
Bassin anaérobie 40 4,0
Bovins non laitiers
Chaud Liquide/semi-liquide 114 2,2
Bassin anaérobie 114 2,2
Tempéré Liquide/semi-liquide 39 0,8
Bassin anaérobie 39 0,8
Porcins Chaud Liquide/semi-liquide 51 3,4
Bassin anaérobie 13 0,9
Tempéré Liquide/semi-liquide 30 2,0
Bassin anaérobie 49 3,3
Volailles Tous Avec litière 1 600 40
Sans litière 2 400 60Lorsque le pays ne dispose pas de ces données, il peut utiliser les DA par défaut proposées dans les LD-GIEC pour divers systèmes de gestion des déchets animaux (SGDA), dans différentes régions (tableau 4-21 V3).
3B.78
3B.79
Détermination du taux moyen d’excrétion de N par tête pour chaque catégorie définie de bétail
Les LD-GIEC (tableau 4-20, V3) et les RBP2000 (tableau 4.14) présentent des valeurs par défaut du Nex(T) pour différentes espèces de bétail. On recommande d’utiliser des valeurs PP
Les valeurs PP peuvent provenir de publications scientifiques, être fournies par l’industrie ou être calculées à partir des données sur l’absorption et la rétention de N, à l’aide de l’équation 4.19 (RBP2000)
On suppose que le pays choisit d’utiliser des valeurs PP pour estimer le Nex(T) uniquement dans le cas des bovins non laitiers; des valeurs par défaut sont utilisées pour toutes les autres catégories
3B.80
Détermination du taux moyen d’excrétion de N par tête PP – bovins non laitiers
On suppose que le pays possède des données sur la concentration de protéines brutes dans l’alimentation pour les différentes classes définies
Les données sur la concentration de protéines brutes sont combinées aux données sur les quantités ingérées (d’après la même caractérisation de la population de bétail que celle utilisée pour estimer les émissions de CH4) pour obtenir la quantité de N absorbée
On suppose que le pays utilise la valeur par défaut du GIEC pour la rétention de N chez l’animal et dans les produits (0,07 pour les bovins non laitiers, tableau 4.15, RBP2000)
Caractérisation du bétail pour estimer les émissions de N2O imputables à la gestion du fumier
Région climatique
SGF* Catégorie de bétail
Population
(1000)
Quant. ingérées (kg/jour)
Protéines brutes
(%)
Absorption de N
(kg/tête/an)
Rétention de N
Excrétion de N
(kg/tête/an)
Climat chaud
L/S Vaches 20 5,7 15 50 0,07 47
Bouvillons 46 6,8 15 60 0,07 55
Jeunes 48 7,3 15 64 0,07 59
BA Vaches 20 5,7 15 50 0,07 47
Bouvillons 46 6,8 15 60 0,07 55
Jeunes 48 7,3 15 64 0,07 59
Climat tempéré
L/S Vaches 7 5,7 16 53 0,07 50
Bouvillons 16 6,8 16 63 0,07 59
Jeunes 16 7,3 16 68 0,07 63
BA Vaches 7 5,7 16 53 0,07 50
Bouvillons 16 6,8 16 63 0,07 59
Jeunes 16 7,3 16 68 0,07 63
* SGF =Système de gestion du fumier L/S = Liquide/semi-liquide BA = Bassin anaérobie
3B.81
3B.82
Détermination du taux moyen d’excrétion de N par tête – bovins non laitiers
Les valeurs estimées du Nex(T), établies à l’aide de la combinaison de données PP et de données par défaut, varient de 47 et 63 kg N/tête/an pour une population de bovins non laitiers élevés dans des parcs d’engraissement, avec une moyenne pondérée de 56 kg N/tête/an. Cette valeur doit être intégrée dans le logiciel du GIEC
Cette valeur est plus élevée que la valeur par défaut du GIEC pour l’Amérique latine (40 kg N/tête/an), qui est établie pour des bovins élevés sur pâturages
Pour les autres espèces, des valeurs par défaut ont été utilisées
Émissions de N2O imputables à la gestion du fumier : utilisation du logiciel du GIEC pour estimer l’excrétion totale de N (1)
Valeur estimée
IPCC Default
IPCC Default
Données obtenues de la caractérisation de la population de bétail
3B.83
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1 (SUPPLÉMENTAIRE)
PRÉCISEZ LE SGDA BASSINS ANAÉROBIES
FEUILLE EXCRÉTION D’AZOTE POUR LE SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ANIMAUXPAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
A B C DTyped’animauxd’élevage
Nombre d’animaux Excrétion d’azote Nex
Fraction d’azotedu fumier par SGDA (%/100)
Excrétion d’azote par SGDA, Nex
(1000) (kg/tête/(an) (fraction) (kg/N/an)
D = (A x B x C)
Bovins non laitiers 515 3000 56 0,03 8 657 040,00
Vaches laitières 1 000 000 70 0,1 7 000 000,00
Volailles 4 000 000 0 0,00
Ovins 3 000 000 0 0,00
Porcins 1 500 000 16 0,042 1 008 000,00
Autres 0,00
TOTAL 16 665 040,00
Émissions de N2O imputables à la gestion du fumier : utilisation du logiciel du GIEC pour estimer l’excrétion totale de N (2)
Calculated
IPCC Default
IPCC Default
Données obtenues de la caractérisation de la population de bétail
3B.84
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1 (SUPPLÉMENTAIRE)
PRÉCISEZ LE SGDA SYSTÈMES LIQUIDES
FEUILLE EXCRÉTION D’AZOTE POUR LE SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ANIMAUX
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
A B C DTyped’animauxd’élevage
Nombre d’animaux Excrétion d’azote Nex
Fraction d’azote dufumier par SGDA
(%/100)
Excrétion d’azote par SGDA, Nex
(1000) (kg/tête/an) (fraction) (kg/N/an)
D = (A x B x C)
Bovins non laitiers 5 153 000 56 0,03 8 657 040,00
Vaches laitières 1 000 000
70 0,1 7 000 000,00
Volailles 4 000 000
0 0,0
Ovins 3 000 000
0 0,00
Porcins 1 500 000
16 0,054 1 296 000,00
Autres 0,00
TOTAL 16 953 040,00
Émissions de N2O imputables à la gestion du fumier : utilisation du logiciel du GIEC pour estimer l’excrétion totale de N (3)
IPCC Default
Données obtenues de la caractérisation de la population de bétail
3B.85
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIERFEUILLE DE CALCUL 4-1 (SUPPLÉMENTAIRE)
PRÉCISEZ LE SGDA AUTRE (FUMIER DE VOLAILLE AVEC LITIÈRE)
FEUILLE EXCRÉTION D’AZOTE POUR LE SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ANIMAUXPAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
A B C D
Type d’animaux d’élevage
Nombre d’animaux Excrétion d’azote Nex
Fraction d’azote du fumier par SGDA
(%/100)
Excrétion d’azote par SGDA, Nex
(1000) (kg/tête/an) (fraction) (kg/N/an)
D = (A x B x C)
Bovins non laitiers 0,00
Vaches laitières 0,00
Volailles 4 000 000 0.6 0,6 1 440 000,00
Ovins 0,00
Porcins 0,00
Autres 0,00
TOTAL 1 440 000,00
Émissions de N2O imputables à la gestion du fumier : utilisation du logiciel du GIEC pour estimer l’excrétion total de N (4)
IPCC Default
Données obtenues de la caractérisation de la population de bétail
3B.86
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1 (SUPPLEMENTAIRE)
PRÉCISEZ LE SGDA AUTRE (FUMIER DE VOLAILLE SANS LITIÈRE) FEUILLE EXCRÉTION D’AZOTE POUR LE SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ANIMAUX
PAYS
Hypothétique
ANNÉE 2003
A B C DType d’animauxd’élevage
Nombre d’animaux Excrétion d’azoteNex
Fraction d’azote dufumier par SGDA
(%/100)
Excrétion d’azote parSGDA, Nex
(1000) (kg/tête/an) (fraction) (kg/N/an)
D = (A x B x C)
Bovins non laitiers 0,00
Vaches laitières 0,00
Volailles 4 000 000 0,6 0,4 960 000,00
Ovins 0,00
Porcins 0,00
Autres 0,00
TOTAL 960 000,00
Utilisation du logiciel du GIEC pour estimer les émissions de N2O imputables à la gestion du fumier
IPCC Default
IPCC Default
Valeurs par défaut du GIEC tirées du tableau 4-22 des LD-GIEC V3, et des tableaux 4.12 et 4.13 des RBP2000.
IPCC Default
IPCC Default
Nota : Les cellules correspondant aux volailles ont été modifiées manuellement pour tenir compte des nouvelles catégories dans les RBP2000 (ces catégories ne sont pas incluses dans le LD-GIEC).
3B.87
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’HÉMIOXYDE D’AZOTE ISSUES DE LA FERMENTATION ENTÉRIQUE DU BÉTAIL ET DE LA GESTION DU FUMIER
FEUILLE DE CALCUL 4-1
FEUILLE 2 de 2 ÉMISSIONS D’HÉMIOXYDE D’AZOTE ISSUES DE LA PRODUCTION ANIMALE ÉMISSIONS IMPUTABLES AUX SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ANIMAUX (SGDA)
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 4A B C
Système de gestion des déchets animaux
Excrétion d’azote Facteur d’émission par Émissions totales annuelles de N2O
Nex(SGDA) SGDA (SGDA FE3
(kg N/an) (kg N2O–N/kg N) (Gg)
C=(AxB)[44/28] / 1 000 000
Bassins anaérobies 16 665 040,00 0,001 0,03
Systèmes liquides 16 953 040,00 0,001 0,03
Épandage quotidien 960 000,00 Fumier de volaille avec litière 1 440 000,00 0,02 0,05
Aires de pâturage et paddock 0,00Fumier de volaille avec ou sans litière
960 000,00 0,005 0,01
Total 36 978 080,00 Total 0,11
3B.88
Émissions directes de N2O provenant des sols cultivés
Apports de Nd’origine
anthropiquedans les sols
Engrais minéraux
Culture de sols organiques (histosols)
Cultures fixatrices de N
Boues d’évacuation
Résidus de cultures
Fumier
Fraction de …(tirée du bilan massique)
Autres pratiques touchant les apports
de N dans les sols
3B.89
Évaluation de la contribution de chacune des sources de N en vue d’établir celles (sous-catégories) qui sont significatives pour la catégorie de source (25 % ou plus des émissions de N2O par la catégorie de source)
À cette fin, utiliser une méthode de niveau 1a et des valeurs par défaut pour obtenir une estimation économique des émissions
Pour les sous-catégories importantes, il faut déployer les plus grands efforts dans l’utilisation d’une méthode de niveau 1b, de DA1 et DA2 (paramètres) PP et de FE PP
Pour les sous-catégories non importantes, l’utilisation d’une méthode de niveau 1a, avec des DA1 PP, des DA2 (paramètres) par défaut et des FE par défaut est acceptable
SOLS CULTIVÉS
Une combinaison des méthodes de niveau 1a et de niveau 1b pour diverses sources de N, qui dépend de la disponibilité des DA, est également acceptable
3B.90
3B.91
Émissions directes de N2O – sols cultivés
On suppose qu’il s’agit du même pays hypothétique
On suppose que le pays possède les DA suivantes : utilisation d’engrais azotés industriels (source : base de données de la FAO) utilisation d’engrais azotés industriels pour la culture de l’orge (source :
industrie agricole) estimation du FE1 du N épandu sur les cultures d’orge (source : recherche
locale), qui, en raison de pratiques de culture améliorées (p. ex., fractionnement des épandages de N), est inférieur au FE par défaut du GIEC
excrétion de N par différentes catégories d’animaux élevés en pâturages/parcours/enclos (SGDA) (source : données provenant de l’exemple précédent sur les émissions de N2O imputables à la gestion du fumier)
superficie consacrée aux cultures fixatrices de N (source : base de données de la FAO)
Pas de sols organiques (histosols) dans le pays
On estime les émissions directes de N2O en combinant la méthode de niveau 1a (pour la plupart des sources) et la méthode de niveau 1b (pour l’utilisation d’engrais azotés dans les cultures d’orge et d’azote dans les résidus de cultures)
Utilisation d’engrais azotés
Tiré de la base de données de la FAO :Produit Superficie
(1000 ha)
Rendement agricole
(kg/ha)
Utilisation d’engrais azoté
(1000 t N)
Blé 824 1 545 s.o.
Orge 1 356 (371) 1 488 (1 400) 19,1
Maïs 1 225 2 233 s.o.
Riz 98 4 800 s.o.
Soja 231 1 982 s.o.
Pommes de terre 25 18 000 s.o.
Total 2 779 -- 130
1 Les données sur l’orge provenant de l’industrie agricole sont indiquées entre parenthèses.
3B.92
3B.93
Émissions directes de N2O – sols cultivés
Dans la base de données de la FAO, on ne dispose que de la quantité totale d’engrais utilisés par le pays; par conséquent, seule la méthode de niveau 1a peut être utilisée
On peut utiliser les données provenant de l’industrie agricole et des recherches pour appliquer la méthode de niveau 1b :
Pour assurer la cohérence, on recommande de comparer les données sur la superficie cultivée et le rendement des cultures provenant de la FAO aux données fournies par l’industrie agricole locale
Dans le cas présent, les données fournies par les deux sources correspondent assez bien en termes de superficie et de rendement; on peut donc supposer que l’estimation des engrais azotés utilisés faite par l’industrie est compatible avec les données de la FAO
D’après le tableau précédent, on peut établir que 19 000 t d’engrais azotés ont été épandus sur les cultures d’orge, et 111 000 t, sur les autres cultures (130 000 moins 19 000)
Selon les recherches locales, le FE1 a été estimé à 0,9 % pour les engrais épandus sur les cultures d’orge du pays
Étant donné l’absence de sols organiques dans le pays, le FE2 n’est pas nécessaire Les émissions imputables aux animaux élevés sur pâturages sont comprises dans
cette catégorie. Il est à noter que les RBP2000 incluent cette source dans la gestion du fumier
3B.94
Engrais industriels :détermination de FEI et de FE1
FEI : quantité annuelle d’engrais azotés épandus sur les sols, après ajustement pour la quantité d’azote volatilisée sous forme de NH3 et de NOx
Pour l’ajustement pour la volatilisation, utiliser la valeur par défaut du GIEC (tableau 4-17, LD–GIEC, V2) : 0,1 kg (NOx+NH3)-N/kg d’engrais azoté
On détermine que : FEI = 19 000 (1-0,1) = 17 100 t engrais azoté (orge) FEI = 111 000 (1-0,1) = 99 900 t engrais azoté (toutes les
autres cultures) Total engrais azoté = 117 000 t engrais azoté
Le FE1 est de 0,9 % pour l’orge (valeur PP) et de 1,25 % pour les autres cultures (tableau 4.17, RBP2000)
Pour remplir la feuille 4-5s1 du logiciel du GIEC, on calcule le FE1 comme suit : FE1 = moyenne pondérée = 17,1/117 (0,9) + 99,9/117 (1,25) = 1,20 %
Selon la feuille de calcul 4-5s1, les émissions annuelles de N2O-N imputables aux engrais industriels a été estimée à 1,40 Gg N2O-N.
Émissions de N2O imputables aux engrais industriels
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉS
FEUILLE DE CALCUL 4-5
FEUILLE 1 DE 5 ÉMISSIONS DIRECTES D’HÉMIOXYDE D’AZOTE IMPUTABLES AUX SOLS CULTIVÉS À L’EXCLUSION DES CULTURES D’HISTOCOLS
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2A B C
Type d’apport de N au sol Quantitéd’apport de N
Facteur d’émission pour les émissions directes
Émissionsdirectes du sol
FE1
(kg N/an) (kg N2O–N/kg N) (Gg N2O-N/an)
C = (A x B)/1 000 000
Fertilisant artificiel (FEI ) 117 000 000,00 0,012 1,40
Déchets animaux (FDA) 65 793 280,00 0,0125 0,82
Cultures fixatrices d’azote (FFA)
0,0125 0,00
Résidus de cultures (FRC) 0,00 0,0125 0,00
Total 2,23
FE combiné(PP et par défaut)
3B.95
3B.96
Épandage de fumier sur les sols :détermination de FFUMIER
FFUMIER : quantité annuelle de N contenu dans le fumier épandu sur les sols, après ajustement pour la quantité de N volatilisée sous forme de NH3 et de NOx
Pour calculer la quantité de N contenu dans le fumier épandu sur les sols, utiliser la quantité totale de fumier produit (en utilisant la caractérisation du bétail déjà appliquée à d’autres sources) et soustraire les quantités brûlées comme combustible, utilisées pour la production de fourrage et la construction (présumées égales à zéro ici) et déposées sur les sols par animaux élevés sur pâturages (dont les émissions sont rapportées séparément comme émissions directes)
Pour ajustement après volatilisation, utiliser la valeur par défaut du GIEC (tableau 4-17, LD–GIEC, V2) : 0,2 kg (NOx+NH3)-N/kg de N contenu dans le fumier
On a calculé que : FAM = 24,924 t de N contenu dans le fumier épandu sur les sols
Les deux diapositives qui suivent montrent comment utiliser le logiciel du GIEC pour estimer FAM (appelé FAW dans les LD–GIEC) ainsi que l’émission annuelle de N2O-N à la suite de l’épandage de fumier sur les sols (0,31 Gg N2O-N).
Émissions de N2O imputables au fumier (1)
Estimation du pays
D’après le tableau 4-17, LD-GIEC, V2
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉS
FEUILLE DE CALCUL 4-5A (SUPPLÉMENTAIRE)
FEUILLE 1 DE 1 AZOTE DU FUMIER UTILISÉ
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
A B C D E FQuantité totaled’excrétiond’azote
Fraction d’azotebrûlée en tant que combustible
Fraction d’azotedégagée lors dupâturage
Fraction d’azoteexcrété émis sousforme de NOX et de NH3
Somme Azote du fumier utilisé(corrigé pour les émissions de NOX et de NH3)
(kg N/an) (fraction) (fraction) (fraction) (fraction) (kg N/an)
F = 1 - (B + C + D) F = (A x E)
249 240 080,00 0 0,7 0,2 0,10 24 924 008,00
Données obtenues de la caractérisation dela population de bétail
3B.97
MODULE AGRICULTURESOUS-MODULE SOLS CULTIVÉS
FEUILLE DE CALCUL 4-5
FEUILLE 1 DE 5 ÉMISSIONS DIRECTES D’HÉMIOXYDE D’AZOTE IMPUTABLES AUX SOLS CULTIVÉS À L’EXCLUSION DES CULTURES D’HISTOSOLS
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2A B C
Type d’apport de N au sol Quantité d’apport de N
Facteur d’émission pour les émissions directes
Émissions directes du sol
FE1(kg N/an) (kg N2O–N/kg N) (Gg N2O-N/an)
C = (A x B)/1 000 000
Fertilisant artificiel (FEI ) 117 000 000,00 0,012 1,40
Déchets animaux (FDA) 24 924 008,00 0,0125 0,31
Cultures fixatrices d’azote (FFA)
0,0125 0,00
Résidus de cultures (FRC)
0,0125 0,00
Total 1,72
Émissions de N2O imputables au fumier (2)
Valeur par défautdu GIEC
3B.98
3B.99
Cultures fixatrices de N :détermination de FFA
FFA : quantité de N fixé par les cultures fixatrices de N produites chaque année (dans le cas présent, le soja)
Pour calculer la quantité de N fixé, on suppose qu’il n’existe aucune valeur propre à la culture pour le rapport rendement grainier/biomasse ou pour la teneur en humidité de la biomasse; on utilise donc les valeurs par défaut
La production de graines est estimée à partir des statistiques de la FAO (457 842 t/an)
La fraction de biomasse composée de N (FracFBCA) provient du tableau 4.16 des RBP2000 : 0,023 kg N/kg biomasse de matière sèche
Le rapport résidus/produit est de 2:1, et la fraction de matière sèche est de 0,85 (valeur provenant du tableau susmentionné)
On détermine (à l’aide de l’équation 4.26 des RBP2000) que : FFA= 27 748 t N fixé
Cette valeur est intégrée à la feuille de travail 4-4s1 du logiciel du GIEC pour estimer l’émission annuelle de N2O-N imputable aux cultures fixatrices de N (0,35 Gg N2O-N)
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉSFEUILLE DE CALCUL 4-5
FEUILLE 1 DE 5 ÉMISSIONS DIRECTES D’HÉMIOXYDE DAZOTE IMPUTABLES AUX SOLS CULTIVÉS À L’EXCLUSION DESCULTURES D’HISTOSOLS
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2A B C
Type d’apport de N au sol
Quantitéd’apport de N
Facteur d’émissionpour les émissions directes
Émissionsdirectes du sol
FE1(kg N/an) (kg N2 O–N/kg N) (Gg N2O-N/an)
C = (A x B)/1 000 000
Fertilisant artificiel (FEI) 117 000 000,00 0,012 1,40
Déchets animaux (FDA) 24 924 008,00 0,0125 0,31
Cultures fixatrices de N (FFA) 27748000 0,0125 0,35
Résidus de cultures (FRC) 0,0125 0,00
Total 2,06
Émissions de N2O imputables aux cultures fixatrices de N
Valeur pardéfaut du GIEC
DA estimées
3B.100
3B.101
Résidus de cultures :détermination de FRC
FRC : quantité de N contenu dans les résidus de cultures et retourné aux sols annuellement
Cette quantité est estimée en calculant la quantité totale de N provenant des résidus de cultures et en effectuant un ajustement pour tenir compte de la fraction brûlée sur place et de la fraction de résidus qui est enlevée du champ
On suppose que le pays dispose de suffisamment de données pour appliquer la méthode de niveau 1b (équation 4.29 des RBP2000)
On détermine que :
FRC = 37 934 t de N dans les résidus de cultures qui sont retournés aux sols
Cette valeur est intégrée à la feuille 4-5s1 du logiciel du GIEC pour estimer une émission annuelle de N2O-N imputable au N contenu dans les résidus de cultures (0,47 Gg N2O-N)
La feuille de calcul du logiciel du GIEC a été conçue pour la méthode de niveau 1a et, pour utiliser la méthode de niveau 1b, il faut modifier manuellement la cellule C23 de la feuille 4-5s1
Résidus de cultures : détermination de FRC
Produit Rendement (1000 t)
(1)
Rapport résidu/produit
(2)
FracMS
(2)
FracCNFA
(2)
FracBrûlé
(3)
FracCombustible
(3)
FracFourrage
(3)
Éq. 4.29 RBP
(t N20-N)
Blé 1 273 1,3 0,85 0,0028 0,2 0 0,1 2 757
Orge 148 1,2 0,85 0,0043 0,2 0 0,1 456
Maïs 2 735 1,0 0,78 0,0081 0 0,2 0,2 10 369
Riz 470 1,4 0,90 0,0067 0 0 0 3 971
Soja 458 2,1 0,85 0,023 0 0 0 18 797
Pommes de terre
450 0,4 0,80 0,011 0 0 0 1 584
Total --- --- --- --- --- --- --- 37 934
(1) Source : statistiques de la FAO(2) Source : tableau 4.16, RBP2000 (sauf les données sur la fraction de matière sèche pour les pommes
de terre, lesquelles ont été estimées par des experts)(3) Source : données propres au pays
FRC
3B.102
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉS
FEUILLE DE CALCUL 4-5FEUILLE 1 DE 5 ÉMISSIONS DIRECTES D’HÉMIOXYDE D’AZOTE IMPUTABLES AUX
SOLS CULTIVÉS À L’EXCLUSION DES CULTURES D’HISTOSOLS
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2A B C
Type d’apport de N au sol Quantitéd’apport de N
Facteur d’émissionpour les émissions directes
Émissions directes du sol
FE 1
(kg N/an) (kg N2O–N/kg N) (Gg N2O-N/an)
C = (A x B)/1 000 000
Fertilisant artificiel (FEI ) 117 000 000,00 0,012 1,40
Déchets animaux (FDA) 24 924 008,00 0,0125 0,31
Cultures fixatrices de N (FFA) 27 748 000 0,0125 0,35
Résidus de cultures (FRC) 37 934 124,00 0,0125 0,47
Total 2,54
Émissions de N2O imputables aux résidus de cultures
Émissions totales directes de N2O (sauf celles des pâturages, des parcours et des enclos) : 2,54 Gg N2O-N/an
Valeurpar défaut GIEC
3B.103
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE ÉMISSIONS DE MÉTHANE ET D’OXYDE NITREUX ISSUES DE LA FERMENTATIONENTÉRIQUE ET DE LA GESTION DU FUMIER DU BÉTAIL
FEUILLE DE CALCUL 4-1 (SUPPLÉMENTAIRE)
PRÉCISEZ LE SGDA PÂTURAGES, PARCOURS ET ENCLOS
FEUILLE EXCRÉTION D’AZOTE PAR LE SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ANIMAUXPAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
A B C DType d’animaux d’élevage
Nombre d’animaux Excrétion d’azote Nex
Fraction d’azotedu fumier par SGDA (%/100)
Excrétion d’azote par SGDA, Nex
(1000) (kg/tête/an) (fraction) (kg/N/an)D = (A x B x C)
Bovins non laitiers 5 153 000 40 0,95 195 814 000,00
Vaches laitières 1 000 000 70 0,2 14 000 000,00
Volailles 4 000 000 0,00
Ovins 3 000 000 0,00
Porcins 1 500 000 16 0,102 2 448 000,00
Autres 0,00
TOTAL 212 262 000,00
Excrétion de N par les pâturages, les parcours et les enclos
Valeurs par défaut3B.104
Émissions de N2O issues des pâturages, des parcours et des enclos
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉS
FEUILLE DE CALCUL 4-5
FEUILLE 3 DE 5 ÉMISSIONS D’HÉMIOXYDE D’AZOTE ISSUES DU PÂTURAGEDES ANIMAUX – AIRES DE PÂTURAGE ET PADDOCK
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAAPE 5A B C
Système de gestion desdéchets animaux
Excrétion d’azote Facteur d’émission par SGDA
Émissions de N2O issues du pâturage des animauxNex(SGDA)
(SGDA) FE3 (kg N/an) (kg N2O–N/kg N) (Gg)
C = (A x B)[44/28]/1 000 000
Aires de pâturage et paddock 212 262 000,00 0,02 6,67
Tiré du tableau 4-8des LD-GIEC, V2
3B.105
3B.106
Émissions indirectes de N2O provenant des sols cultivés
3B.107
Émissions indirectes de N2O – sols cultivés
On poursuit la démarche en supposant un pays hypothétique d’Amérique latine
On suppose que le pays ne couvre que les apports d’azote suivants : N2O(G) : produit par la volatilisation de N provenant d’engrais
industriels et de fumier ainsi que par son dépôt ultérieur sous forme de NOx et de NH4
N2O(L) : produit par la lixiviation et les écoulements de N provenant d’engrais industriels et de fumier
Les émissions indirectes de N2O sont estimées à l’aide de la méthode de niveau 1a et des FE par défaut du GIEC
Les diapositives suivantes montrent les calculs effectués par le logiciel du GIEC
Émissions indirectes de N2O résultant de dépôts atmosphériques
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉSFEUILLE DE
CALCUL 4-5
FEUILLE 4 DE 5 ÉMISSIONS INDIRECTES D’HÉMIOXYDE D’AZOTE ISSUES DU REJET ATMOSPHÉRIQUE DE NH3 ET DE NOX
PAYS Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 6A B C D E F G H
Type de rejet
Fertilisant artificiel N appliqué au sol,
Fraction de fertilisant artificiel N appliqué qui se volatilise
Quantité de N artificiel appliqué au sol qui se volatilise
Total d’excrétion par animal d’élevage NEX
Fraction de la quantité totale de gestion N excrété qui se
volatilise
Total d’excrétion de N par animal d’élevage qui se volatilise
Facteurd’émission
Émissions d’hémioxyde d’azote FE4NFERT
Fracgaz-FumierFrac
gaz-Engrais
(kg N/an) (kg N/kg N) (kg N/kg N) (kg N/an) (kg N/kg N) (kg N/kg N) (kg N2O–N/kg N) (Gg N2O–N/an)
C = (A x B) F = (D x E) H = (C + F) x G /1 000 000
Total 130 000 000 0.1 13 000 000,00 249 240 080,00 0,2 49 848 016,00 0,01 0,63
Tiré du tableau 4-17 desLD-GIEC, V2
Tiré du tableau 4.18des RBP2000
Valeur par défaut
3B.108
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE SOLS CULTIVÉS
FEUILLE DE CALCUL 4-5FEUILLE 5 DE 5 ÉMISSIONS INDIRECTES D’HÉMIOXYDE D’AZOTE ISSUES DE L’ÉPANDAGE
PAYS
Hypothétique
ANNÉE 2003
ÉTAPE 7 ÉTAPE 8I J K L M N
Utilisation defertilisant artificiel
Excrétion de N des animaux d’élevage NEX
Fraction de N qui est répandu
Facteur d’émission
Émissions d’hémioxyde d’azote issues de l’épandage
Quantité totale d’émissions indirectes d’hémioxyde d’azoteNFERT FE5
FracLEACH
(kg N/an) (kg N/an) (kg N/kg N) (Gg N2O–N/an) (Gg N2O/an)
M = (I + J) x K x L/1 000 000 N = (H + M)[44/28]
130 000 000,00 249 240 080,00 0,3 0,025 2,84 5,46
Émissions indirectes de N2O résultant de la lixiviation et des écoulements
Tiré du tableau 4-17 des LD-GIEC, V2
Tiré du tableau 4.18des RBP2000
3B.109
3B.110
Brûlage sur place des résidus de cultures
3B.111
• Si le brûlage des résidus n’est pas pratiqué, indiquer « ne se produit pas » (NO) pour les estimations des résidus
• S’il est pratiqué, les émissions doivent être estimées à l’aide des feuilles de calcul 4-4, feuilles 1-2-3 (logiciel du GIEC)
• Une seule méthode pour estimer les émissions provenant de cette catégorie de source
• Si le brûlage des résidus est la source clé, il est préférable d’utiliser des valeurs PP pour les DA et les FE impossibles à recueillir (les valeurs par défaut pour les sources clés peuvent être utilisées si le pays ne peut pas fournir les DA requises ou s’il manque de ressources financières)
• Si on utilise les valeurs PP, celles-ci doivent être rapportées de manière transparente
Brûlage des résidus de culturesPrincipales questions découlant du diagramme décisionnel
3B.112
• DA nécessaires pour estimer les émissions :• Recueillies par des organismes chargés des statistiques : production
agricole annuelle (autre possibilité : base de données de la FAO)
• non recueillies par des organismes chargés des statistiques :• rapport résidus/produit• fraction de matière sèche de la biomasse• fraction des résidus de cultures brûlés sur place• fraction des résidus de culture oxydés• fraction de C dans la matière sèche• rapport azote/carbone
• FE : rapports d’émission C-N sous forme de CH4, de CO, de N2O, de NOX
• Autres constantes (rapports de conversion) :• C en CH4 ou CO (16/12; 28/12, respectivement)• N en N2O ou NOX (44/28; 46/14, respectivement)
Brûlage des résidus de cultures
3B.113
0,00 0,00 0,00 ,
955,870,90,851 249,500,851 470, 001,41 050Riz
1 170 ,000,90,52 600, 000,5 5 200, 0015 200Maïs
11 747,530,90,7517 403,750,8520 475, 001,315 750Blé
0,00 0,00 0,00
H = (E x F xG) E = (C x D) C = (A x B)
(Gg ms) (Gg ms) (Gg biomasse) (Gg culture)
Quantité totale de biomasse brûléeFraction oxydéeFraction brûlée
dans les champsQuantité de résidus
secs
Fraction de matière sèche
Quantité de résidus Rapportrésidus/produit
Production annuelle
HGFEDCBACultures (Indiquer les
principales cultures locales)
ÉTAPE 3ÉTAPE 2ÉTAPE 1
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
1 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE
CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULELE
AGRICULTUREMODULE
1. OUVRIR LE LOGICIEL DU GIEC ET CHOISIR L’ANNÉE DE L’INVENTAIRE2. CLIQUER SUR « SECTORS » DANS LA BARRE DE MENU, PUIS CLIQUER SUR « AGRICULTURE »3. OUVRIR LA FEUILLE 4-4s2
Principales cultures productrice de résidus :
Céréales (blé, orge, avoine, seigle, riz, maïs, sorgho)Canne à sucreLégumineuses (pois, haricots, lentilles)Pommes de terre, arachides, etc.
Identifier les cultures
productrices de résidus
existantes
3B.114
B. Rapport résidus/produit
A. Productionannuelle
de la culture (Gg)
C. Quantité derésidus
(Gg biomasse)
Brûlage sur place des résidus de culturesFeuille de calcul 4-4, feuille 1
Diagramme à appliquer à chaque culture
Ordre de prioritépour les DA1 qui
peuvent être recueillies:
1. Valeurs provenant destatistiques publiées2. Si non disponibles,les valeurs peuvent
provenir de :a)superficie cultivée (en kha)
b)rendement des cultures(en tonnes/ha)
3. base de données de la FAO
Ordre de priorité pour les DA2
impossibles à recueillir :1. Valeurs PP – recherche
2. Valeurs PP – opinions d’experts3. Valeurs de pays présentant
des conditions sembables4. Valeurs par défaut
(chercher dans la BDFE)
3B.115
D. Fraction dematière sèche
E. Quantité totalede résidus secs
(Gg ms)
C. Quantité de résidus
(Gg biomasse)diapositive précédente
Ordre de prioritépour les DA
impossibles à recueillir :1. Valeurs PP – recherche
2. Valeurs PP – opinions d’experts3. Valeurs provenant de pays
ayant des conditions semblables4. Valeurs par défaut du GIEC
(rechercher dans la BDFE)
Brûlage sur place des résidus de culturesFeuille de calcul 4-4, feuille 1
Diagramme à appliquer à chaque culture
3B.116
E. Quantité de résidus secs
(Gg ms)selon la diapositive
précédenteF. Fraction brûléedans les champs
H. Biomasse totalebrûlée
(Gg ms brûlée)
G. Fractionoxydée
Ordre de prioritépour les DA
impossibles à recueillir :1. Valeurs PP – recherche
2. Valeurs PP – opinions d’experts3. Valeurs provenant de pays
ayant des conditions semblables
(aucune valeurpar défaut)
Pour les valeurspar défaut,
chercher dans la BDFE sous efficacité de
la combustion
Pour éviter une double comptabilisation,
il faut effectuer à l’interne un bilan massique de la
biomasse des résidus de cultures :
Fbrûlée= Biomasse totale –(Fretirée des champs+
Fingérée par les animaux+Fautres)
Brûlage sur place des résidus de culturesFeuille de calcul 4-4, feuille 1
Diagramme à appliquer à chaque culture
4. OUVRIR LA FEUILLE 4-4s2 DE « AGRICULTURE » SOUS « SECTORS »
0,00 0,00 ,
5,490,014391,910,41Riz
11,000,02549,900,47Maïs
67,670,012 5 638,820,48Blé
0,00 0,00
L = (J x K) J = (H x I)
(Gg N) (Gg C)
Cultures
Quantité totale d’azote rejeté
Rapportazote-carbone
Quantité totale de carbone émise
Fraction de carbone dans les résidus
LKJI
ÉTAPE 5 ÉTAPE 4
2002ANNÉE
FICITFPAYS
2 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
3B.117
3B.118
H. Quantité de biomassebrûlée
(Gg ms brûlée)selon la diapositive
précédente
I. Fraction de C dans les résidus
J. Quantité de Cémise(Gg C)
Ordre de prioritépour les DAimpossibles à recueillir :
1. Valeurs PP – recherche2. Valeurs PP – opinions d’experts
3. Valeurs provenant de pays ayant des conditions
semblables4. Valeurs par défaut
(rechercher dans la BDFE)
K. Rapport N/C
L. Quantité de Nrejeté(Gg N)
Les quantité totales de C etde N rejetées sont obtenuesen additionnant les valeurs
calculées pour chaque culture
Brûlage sur place des résidus de culturesFeuille de calcul 4-4, feuille 2
Diagramme à appliquer à chaque culture
5. OUVRIR LA FEUILLE 4-4s3 DE « AGRICULTURE » SOUS « SECTORS »FEUILLE DE CALCUL 4-4, feuille 3
MODULE AGRICULTURE
SOUS-MODULE BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLES
FEUILLE DE CALCUL 4-4
FEUILLE 3 DE 3
PAYS FICTIF
ANNÉE 2002
ÉTAPE 6
M N O P
Rapport d’émission ÉmissionsCoefficient de
conversion
Émissions imputables au brûlage sur place des résidus agricoles
(Gg C ou Gg N) (Gg)
N = (J x M) P = (N x O)
CH4 0,005 32,90 16/12 43,87
CO 0,06 394,84 28/12 921,29
N = (L x M) P = (N x O)
N2O 0,007 0,59 44/28 0,93
NOx 0,121 10,18 46/14 33,46
Estimations des émissions totales
3B.119
6. ALLER AU MODULE « OVERVIEW »7. OUVRIR LA FEUILLE DE CALCUL 4-S2TABLEAU 4 RAPPORT SECTORIEL POUR L’AGRICULTURE
(Feuille 2 de 2)
RAPPORT SECTORIEL POUR LES INVENTAIRES NATIONAUX DE GAZ À EFFET DE
(Gg)
CATÉGORIE DE SOURCE ET DE PUITS DE GAZ À EFFET DE SERRE CH4 N2O NOx CO COVNM
B Gestion du fumier (suite)
10 Anaérobie 0
11 Systèmes liquides 0
12 Stockage sous forme solide et gestion à sec 0
13 Autres (précisez) 0
C Riziculture 0
1 Zone irriguée 0
2 Zone pluviale 0
3 Eau profonde 0
4 Autres (précisez)
D Sols cultivés 0
E Brûlage dirigé des savanes 1 0 2 36
F Brûlage sur place des résidus agricoles (1) 44 1 33 921
1 Céréales
2 Légumineuses
3 Tubercules et racines
4 Canne à sucre
5 Autres (précisez)
G Autres (précisez)
Estimations des émissions totales
3B.120
Quantité totalede C émise (Gg C
de toutes les cultures)selon la diapositive
précédente
Quantité totale de N rejeté(Gg N de toutes les cultures)
selon la diapositiveprécédente
MTaux d’émission de
gaz autres que le CO2
(rechercher dansla BDFE)
OCoefficients de
conversion
Émissions de C-N(Gg C émis sous
formede CH4 ou CO; Gg Némis sous forme de N2O ou NOX)
PÉmissions de CH4
(Gg CH4)
PÉmissions de CO
(Gg CO)
PÉmissions de
N 2O(Gg N2O)
PÉmissions de
NOX
(Gg NOX)
FE :En l’absence de valeurs PP, utiliser les valeurs par défaut
(tableau 4-16, Manuel simplifié,LD-GIEC,
version révisée 1996)
Brûlage sur place des résidus de culturesFeuille de calcul 4-4, feuille 3
Diagramme à appliquer aux valeurs cumulatives
3B.121
Brûlage sur place des résidus de cultures
Facteurs d’émission
3B.122
TABLEAU 4-16
RAPPORTS D’ÉMISSIONS PAR DÉFAUT POUR LE CALCUL DES ÉMISSIONS
IMPUTABLES AU BRÛLAGE DES DÉCHETS AGRICOLES
Composé Rapports
CH4 a 0,005 Intervalle 0,003 – 0,007
CO b 0,06 Intervalle 0,04 – 0,08
N2O c 0,007 Intervalle 0,005 – 0,009
NOx c 0,121 Intervalle 0,094 – 0,148
Sources : a Delmas, 1993 b Lacaux et al., 1993 c Crutzen and Andreae, 1990 Note : pour les composés de carbone, il s’agit du rapport entre la masse de carbone libérée sous forme de CH4 ou de CO (en unités de C) et la masse totale de carbone rejetée par la combustion (en unités de C); pour les composés azotés, il s’agit du rapport entre la masse de l’azote libéré sous forme de composés azotés et la masse totale de l’azote libéré par le combustible.
Brûlage sur place des résidus de culturesEstimations des émissions à l’aide des valeurs propres au pays
Résidus de blé (1 de 3)
2 735, 00,960,1224 773,20,9027 525,81,5018 350,50Blé
H = (E x F xG)
E = (C x D) C = (A x B)
(Gg ms) (Gg ms) (Gg biomasse) (Gg culture)
Quantité totale de biomasse
brûlée
Fraction oxydée
Fraction brûlée dans les champs
Quantité de résidus secs
Fraction de matière sèche
Quantité de résidus
Rapport résidus/produit
Production annuelle
(indiquer les principales cultures
locales)
HGFEDCBACultures
ÉTAPE 3 ÉTAPE 2 STEP 1
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
1 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE
DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-
MODULE
AGRICULTUREMODULE
DA obtenues des statistiques
nationales
DA PP obtenues par la recherche et la surveillance
3B.123
3B.124
Brûlage sur place des résidus de cultures Estimations des émissions à l’aide des valeurs propres au pays
Résidus de blé (2 de 3)
3,940,00321 230,70,45Blé
L = (J x K) J = (H x I)
(Gg N) (Gg C)
Cultures
azote-carbone Fraction de carbone dans les résidus
Quantité totale d’azote rejetéRapportQuantité totale de carbone émise
LKJI
ÉTAPE 5 ÉTAPE 4
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
2 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
DA PP obtenues par larecherche et la surveillance
3B.125
Brûlage sur place des résidus de cultures Estimations des émissions à l’aide des valeurs propres au pays
Résidus de blé (3 de 3)
1,57 46/140,480,121NOx
0,11 44/280,070,018N2O
P = (N x O) N = (L x M)
172,30 28/1273,840,06CO
5,10 16/123,830,00311CH4
P = (N x O) N = (J x M)
(Gg) (Gg C ou Gg N)
ÉmissionsCoefficient de conversionÉmissionsRapport d’émissionGaz
PONM
ÉTAPE 6
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
3 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
Valeurs PP pour CH4/N2OValeurs par défaut pour CO/NOX
Brûlage sur place des résidus de cultures
Estimations des émissions à l’aide des valeurs par défaut Résidus de blé (1 de 3)
2 140,40,940,1219 800,20,8323 855,71,3018 350,5Blé
H = (E x F xG)
N O FE = 45941
E = (C x D)
N O FE = 43636
C = (A x B)
N O FE = 43555
(Gg ms) (Gg ms) (Gg biomasse)
(Gg culture)
résidus/produit(indiquer les principales cultures locales)
Quantité totale de biomasse
brûlée
Fraction oxydée
Fraction brûlée dans les champs
Quantité de résidus secs
Fraction de matière sèche
Quantité de résidus
RapportProduction annuelle
HGFEDCBACultures
STEP 3 ÉTAPE 2 ÉTAPE 1
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
1DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
Valeur PP, obtenues à partir
de la surveillance et del’opinion des experts
DA :1. tirées de statistiques nationales; ou
2. tirées de la base de données de la FAO :(<http://www.fao.org/index_fr.htm>,
sélectionner « FAOSTAT-Agriculture » et « Cultures »)
DA obtenues de la BDFE
3B.126
3B.127
Brûlage sur place des résidus de cultures
Estimations des émissions à l’aide des valeurs par défaut Résidus de blé (2 de 3)
DA par défautobtenues de la BDFE
N O FE = 43796N O FE = 43716
12,330,0121 027,40,48Blé
L = (J x K) J = (H x I)
(Gg N) (Gg C)
Cultures
Quantité totale d’azote rejetéRapport azote-carboneQuantité totale de carbone émise Fraction de carbone
dans les résidus
LKJI
ÉTAPE 5 ÉTAPE 4
2002ANNÉÉE
FICTIFPAYS
2 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
3B.128
Brûlage sur place des résidus de cultures Estimations des émissions à l’aide des valeurs par défaut
Résidus de blé (3 de 3)
Valeurs par défaut d’après la BDFE
43583, 43548, 43543, 43549 N O FE =
4,90 46/141,490,121NOx
0,14 44/280,090,007N2O
P = (N x O) N = (L x M)
143,83 28/1261,640,06CO
6,85 16/125,140,005CH4
P = (N x O) N = (J x M)
(Gg) (Gg C ou Gg N)
ÉmissionsCoefficient de conversionÉmissionsRapport d’émission
PONM
ÉTAPE 6
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
3 DE 3FEUILLE
4-4FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS AGRICOLESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
3B.129
Brûlage sur place des résidus de cultures Variations des estimations des émissions lorsque des valeurs
propres au pays ou des valeurs par défaut sont utilisées
Émissions ÉmissionsVariation
enpourcentage
Gaz émis Gg gaz Gg gaz
à l’aide des
valeurs PP
à l’aide de valeurs
par défaut
CH4 5,10 6,85 -25 %
CO 172,30 143,83 20 %
N2O 0,11 0,14 -18%
NOx 1,57 4,90 -68%
3B.130
Brûlage dirigé des savanes
3B.131
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESPrincipales questions découlant du diagramme décisionnel
• Si le brûlage dirigé des savanes n’est pas pratiqué, alors il n’y a pas d’estimation des émissions• S’il est pratiqué, il faut estimer les émissions à l’aide de la feuille de travail 4-3, feuilles 1-2-3 (logiciel du GIEC)
• S’il s’agit de la source clé, il est préférable d’utiliser des DA et des FE PP impossibles à recueillir (il est possible d’utiliser des valeurs par défaut pour la source clé si le pays ne peut pas fournir les DA nécessaires ou si les ressources sont compromises)
• Si des valeurs PP sont utilisées, elles doivent être rapportées de manière transparente
• Une seule méthode est disponible pour estimer les émissions imputables à cette catégorie de source
3B.132
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
• Données sur les activités nécessaires pour estimer les émissions :• données recueillies par des organismes chargés des
statistiques :• division des savanes en catégories• superficie par catégorie de savane• données non recueillies par des organismes chargés des
statistiques :• densité de la biomasse (kha) (colonne A dans les feuilles de calcul)• fraction de matière sèche de la biomasse (tonne MS/ha) (colonne B)• fraction de biomasse effectivement brûlée (colonne D)• fraction de biomasse vivante effectivement brûlée (colonne F)• fraction oxydée de la biomasse vivante et morte (colonne I)• fraction de C de la biomasse vivante et morte (colonne K)• rapport azote/carbone
• Facteurs d’émission : rapports d’émission C-N sous forme de CH4, de CO, de N2O, de NOX• Autres constantes (coefficients de conversion) :
• C en CH4 ou CO (16/12; 28/12, respectivement)• N en N2O ou NOX (44/28; 46/14, respectivement)
3B.133
1. OUVRIR LE LOGICIEL DU GIEC ET CHOISIR L’ANNÉE DE L’INVENTAIRE2. ALLER À LA BARRE DE MENUS ET CLIQUER SUR « SECTORS », PUIS SUR
« AGRICULTURE »3. OUVRIR LA FEUILLE 4-3s14. SAISIR LES DONNÉES
0,00
0,00 0,00 0,00
50,72
41,500,4592,230,85108,50715,5
H = (E - G)G = (E x F) E = (C x D) C = (A x B)
(Gg ms)(Gg ms)(Gg ms)
(Gg ms)
(t ms/ha) (k ha)
Quantité de biomasse morte
brûlée
Quantité de biomasse
vivante brûlée
Fraction de biomasse
vivante brûléeQuantité
effectivement brûlée
Fraction effectivement
brûlée
Quantité totale de biomasse exposée
au feu
Densité de la biomasse de la
savane
Superficie brûlée par catégorie (préciser)
HGFEDCBA
ÉTAPE 2ÉTAPE 1
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
1 DE 3FEUILLE
4-3FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
Sources de DA sur les catégories de savanes et superficie couvertes par catégorie :
1. Statistiques nationales2. Systèmes de cartographie nationale
Sources de DA sur la densité de la biomasse :1. Statistiques nationales
2. Relevés et cartographie nationaux de la végétation3. Opinions d’experts nationaux
4. Données fournies par des pays tiers ayant les mêmes caractéristiques5. Valeurs par défaut du GIEC (tableau 4-14, Manuel simplifié,
LD-GIEC – version révisée 1996
Les 3 premières étapesconsistent à déterminer :
1. les catégories de savanes existantes par unité écologique
2. la superficie brûlée par catégorie
3. la densité de la biomasse par catégorie
3B.134
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESDiagramme pour estimer les émissions de gaz autres que le CO2
À appliquer à chaque catégorie de savane
BDensité de la biomasse
(tonnes ms/ha)
ASuperficie brûlée
(k ha)
CQuantité totale de
biomasse exposée au feu
(Gg ms)
EBiomasse
effectivement brûlée(Gg ms)
FFraction de biomasse
vivante brûléeG
Quantité de biomasse vivante brûlée
(Gg dm)
DFraction
effectivement brûlée
HQuantité debiomasse
morte brûlée (Gg ms)
Théoriquement, valeurs PP basées sur
des mesures Si non, valeurs PP
basées sur l’opiniondes experts
Si non, valeurs par défaut
(chercher dans la BDFE)
3B.135
5. ALLER À LA FEUILLE 4-3s2 DANS « SECTORS/AGRICULTURE » DU LOGICIEL DU GIEC 6. SAISIR LES DONNÉES
0,00 0,00 Morte
0,00 0,00 Vivante
240,94548,190,95Morte
16,810,4537,350,9Vivante
L = (J x K) Vivante : J = (G x I)
Morte : J = (H x I)
(Gg C) (Gg ms)
Quantité totale de carbone émise
Fraction de carbone de la biomasse vivante et morte
Biomasse totale oxydéeFraction de biomasse vivante et morte oxydée
LKJI
ÉTAPE 3
2002ANNÉE
FICTFPAYS
2 DE 3FEUILLE
4-3FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
3B.136
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
GQuantité de biomasse
vivante brûlée(Gg ms)
selon la diapositive précédente
HQuantité de biomasse morte effectivement
brûlée (Gg ms)selon la diapositive
précédente
Diagramme pour estimer les émissions de gaz autres que le CO2 Applicable à chaque catégorie de savane
I1Fraction de la biomasse
vivante oxydée(Gg ms)
I2Fraction de la
biomasse morte oxydée
(Gg ms)
J1Biomasse vivante
oxydée(Gg ms)
J2Biomasse morte
oxydée(Gg ms)
K1Fraction de C de la biomasse
vivante
K2Fraction de C
de la biomasse morte
L2Quantité de C rejeté
par la biomasse morte(Gg C)
L1Quantité totale de
carbone rejeté par la biomasse vivante (Gg C)
LQuantité totale de
carbone émise (Gg C)
MRapport
N/C
NTeneur totale en
N rejeté(Gg N)
Si pas de valeurs PP,alors valeurs par défaut dans la BDFE, comme rendement
de combustion
3B.137
7. ALLER À LA FEUILLE 4-3s3 DANS « SECTORS/AGRICULTURE »8. SAISIR LES DONNÉES
1,54 NOx46/140,470,121
0,04 N2O 44/280,030,007
R = (P x Q) P = (N x O) 3,870,015257,75
36,08 CO28/1215,460,06
1,37 CH416/121,030,004
R = (P x Q) P = (L x O) N = (L x M)
(Gg) (Gg C ou Gg N) (Gg N) (Gg C)
Émissions imputables au brûlage des savanes
Coefficient de conversion
ÉmissionsCoefficient d’émission
Teneur totale en azote
Rapport azote-carbone
Quantité totale de carbone rejeté
RQPONML
ÉTAPE 5ÉTAPE 4
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
3 DE 3FEUILLE
4-3FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE DIRIGÉE DES SAVANESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
ESTIMATIONS DES ÉMISSIONS TOTALES
3B.138
9. ALLER AU MODULE « OVERVIEW »8. OUVRIR LA FEUILLE DE CALCUL 4S2
TABLEAU 4 RAPPORT SECTORIEL POUR L’AGRICULTURE
(Feuille 2 de 2)
RAPPORT SECTORIEL POUR LES INVENTAIRES NATIONAUX DE GAZ À EFFET DE SERRE
(Gg)
CATÉGORIES DE SOURCE ET DE PUITS DE GAZ À EFET DE SERRE
CH4 N2O NOx CO COVNM
B Gestion du fumier (suite…)
10 Bassins anaérobies 0
11 Systèmes liquides 0
12 Stockage sous forme solide et gestion à sec 0
13 Autres (précisez) 0
C Riziculture 0
1 Zone irriguée 0
2 Zone pluviale 0
3 Eau profonde 0
4 Autre (précisez)
D Sols cultivés 0
E Brûlage dirigé des savanes 1 0 2 36
F Brûlage sur place des résidus agricoles (1) 44 1 33 921
1 Céréales
2 Légumineuses
3 Tubercules et racines
4 Canne à sucre
5 Autres ( précisez)
G Autres (précisez)
Estimations des émissions totales imputables au brûlage
des savanes
3B.139
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
LQuantité totale
de C rejeté(Gg C)
selon la diapositive précédente
NTeneur totale en N rejeté
(Gg N)selon la diapositive
précédente
OCoefficient d’émission
de N2O et NOx
OCoefficient d’émission
de CH4 et CO
PN2O-N émis
(Gg N)
PCH4-C émis
(Gg C)
PNOx-N émis
(Gg N)
PCO-C émis
(Gg C)
QCoefficient de
conversionN2O et NOx
QCoefficient de conversion
CH4 et CO
R N2O émis(Gg N2O)
RNOx émis(Gg NOX)
RCH4 émis(Gg CH4)
RCO émis(Gg CO)
Si pas de FE PP, alorsvaleurs par défaut
dans la BDFE
Applicable à des valeurs regroupées
3B.140
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESExemples de facteurs d'émission par défaut
TABLEAU 4-15
RAPPORTS D ’ÉMISSION POUR LE CA LCUL DES ÉMISSIONS
IMPUTABLS AU BR ÛLAGE DES SAVANES
Composé Rapports
CH4 a 0,004 (0,002 – 0,006)
CO b 0,06 (0,04 – 0,08)
N2O c 0,007 (0,005 – 0,009)
NOx c 0,121 (0,094 – 0,148)
Sources : a Delmas, 1993 b Lacaux et al., 1993 c Crutzen and Andreae, 1990 Note : pour les composés de carbone, il s’agit du rapport entre la masse de carbone libéré sous forme de CH 4 ou de CO (en unités de C) et la masse totale de carbone rejeté par la combustion (en unités de C); pour les composés azotés, il s’agit du rapport entre la masse de l’azote libéré sous forme de composés azotés et la masse totale de l’azote libéré par le combustible.
3B.141
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
Exemple provenant d’un pays fictif comprenant trois régions écologiques : nord, centre, sud
Zone nord : courte période de sécheresse Zone sud : longue période de sécheresse Zone centrale : situation intermédiaire
Utilisation des valeurs PP pour la majorité des DA et des FE
Utilisation des valeurs par défaut pour toutes les DA et tous les FE
3B.142
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESEstimations des émissions à l’aide de valeurs PP
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2
A B C D E F G H
Catégorie de savanes
Superficie brûlée par catégorie (préciser)
Densité de la biomasse de la savane
Quantité totale de biomasse exposée au feu
Fraction effective-ment brûlée
Quantité effectivement brûlée
Fraction de biomasse vivante brûlée
Quantité de biomasse vivante brûlée
Quantité de biomasse morte brûlée
(k ha) (t ms/ha) (Gg ms) (Gg dm) (Gg ms) (Gg ms)
C = (A x B)
E = (C x D) G = (E x F)H = (E - G)
Nord15,5 7,00 108,50 0,85 92,23 0,55 50,72
41,50
Centre145,8 5,00 729,00 0,95 692,55 0,50 346,28
346,28
Sud22,0 4,00 88,00 1,00 88,00 0,45 39,60
48,40
Totaux 436,60
436,18
DA obtenues des statistiques nationales (recensement, relevés,
cartes)
Valeurs PP(mesures sur place, opinions d’experts)
3B.143
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESEstimations des émissions à l’aide des valeurs PP
ÉTAPE 3
I J K L
Catégorie de savane
Type de biomasse
Fraction de biomasse vivante et morte oxydée
Biomasse totale oxydée
Fraction de carbone de la
biomasse vivante et morte
Quantité totale de carbone
émise
(Gg ms) (Gg C)
Vivante : J = (G x I)
Morte : J = (H x I)
L = (J x K)
NordVivante 0,9 37,35 0,4 14,94
Morte 0,95 48,19 0,45 21,68
CentreVivante 0,9 324,77 0,4 129,91
Morte 0,95 280,48 0,45 126,22
SudVivante 0,9 41,38 0,4 16,55
Morte 0,95 35,74 0,45 16,08
Totaux
Vivante 403,50 325,39
Morte 364,41 Valeurs PP
(mesures sur place, analyse de laboratoire, opinions d’experts)
3B.144
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESEstimations des émissions à l’aide des valeurs PP
1,94 NOx46/140,590,121
0,05 N2O 44/280,030,006
R = (P x
Q)
P = (N x O)
4,880,0142
48,11 CO28/1220,620,06
2,75 CH416/122,060,006
R = (P x Q) P = (L x O) N = (L x M)
(Gg) (Gg C ou
Gg N) (Gg N)
Émissions imputables au
brûlage des savanes
Coefficient de conversion
ÉmissionsCoefficient d’émission
Teneur totale en azote
Rapportazote-
carbone
RQPONM
ÉTAPE 5ÉTAPE 4
2002ANNÉE
CHILIPAYS
3 DE 3FEUILLE
4-3FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESSOUS-MODULE
Valeurs PP pour CH4 et N2OValeurs par défaut pour
CO et NOX
3B.145
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESEstimations des émissions à l’aide des valeurs par défaut
ÉTAPE 1 ÉTAPE 2
A B C D E F G H
Superficie brûlée par
catégorie (préciser)
Densité de la biomasse de
la savane
Quantité totale de biomasse
exposée au feu
Fraction effectivement
brûlée
Quantité effectivemen
t brûlée
Fraction de biomasse
vivante brûlée
Quantité de
biomasse vivante brûlée
Quantité de
biomasse morte brûlée
(k ha) (t ms/ha) (Gg ms) (Gg ms) (Gg ms) (Gg ms)
C = (A x B) E = (C x D) G = (E x F) H = (E - G)
15,50 7,00 108,50 0,95 103,08 0,55 56,69
N O FE = 43475
N O FE = 43485
N O FE = 43518
46,38
145,80 6,00 874,80 0,95 831,06 0,55 457,08
N O FE = 43445
N O FE = 43485
N O FE = 43518
373,98
22,00 4,00 88,00 0,95 83,60 0,45 37,62
N O FE = 43480
N O FE = 43485
N O FE = 43515
45,98
551,39
466,34Valeurs par défautobtenues de la BDFE
DA obtenues des statistiques nationales
3B.146
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESEstimation des émissions à l’aide des valeurs par défaut
ÉTAPE 3
I J K L
Catégorie de savane
Fraction de biomasse vivante et morte
oxydée
Biomasse totale oxydée
Fraction de carbone de la biomasse
vivante et morte
Quantité totale de carbone émise
(Gg ms) (Gg C)
Vivante : J = (G x I) Morte : J = (H x
I) L = (J x K)
NordVivante 0,94 53,29 0,4 21,32
Morte 0,94 43,60 0,45 19,62
CentreVivante 0,94 429,66 0,4 171,86
Morte 0,94 351,54 0,45 158,19
SudVivante 0,94 35,36 0,4 14,15
Morte 0,94 43,22 0,45 19,45
TotauxVivante 518,31 404,59
Morte 438,36
N O FE = 45949 Experts
Valeurs par défaut obtenues
de la BDFE
Valeurs PPobtenues de l’opinion
d’experts
3B.147
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESEstimations des émissions à l’aide des valeurs par défaut
Valeurs par défaut
1,53 NOx46/140,470,121
0,04 N2O 44/280,030,007 N O FE = 45998
R = (P x Q) P = (N x O) 3,840,0095
56,64 CO28/1224,290,06
2,70 CH416/122,020,005
R = (P x Q) P = (L x O) N = (L x M)
(Gg)(Gg C ou Gg
N)(Gg N)
Émissions imputables au brûlage
des savanes
Coefficient de
conversion
ÉmissionsCoefficient d’émission
Teneur totale en
azote
Rapport azote-carbone
RQPONM
STEP 5ÉTAPE 4
2002ANNÉE
CHILIPAYS
3 DE 3FEUILLE
4-3 FEUILLE DE CALCUL
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESSOUS-MODULE
Valeurs par défautobtenues de la BDFE
3B.148
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANESVariation des estimations
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
Émissions ÉmissionsVariation en pourcentage
Gaz émis Gg gaz Gg gaz
à l’aide des valeurs
PPà l’aide des valeurs
par défaut
CH4 2,75 2,70 2 %
CO 48,11 56,64 -15 %
N2O 0,05 0,04 9 %
NOx 1,94 1,53 27 %
3B.149
RIZICULTURE
3B.150
RIZICULTURE La décomposition anaérobie des matières organiques dans les
rizières inondées produit du CH4
Le gaz est rejeté dans l’atmosphère principalement par les pieds de riz
Les émissions dépendent du cultivar de riz, du nombre et de la durée des campagnes rizicoles, du type de sol, de la température, des régimes de gestion de l’eau et de l’utilisation des engrais.
Trois procédés d’émission de CH4 dans l’atmosphère : Perte par diffusion à la surface de l’eau (processus le moins important) Perte de CH4 sous forme de bulles (ébullition) (mécanisme courant et
important, notamment si la texture du sol n’est pas argileuse) Transport de CH4 dans les pieds de riz (phénomène le plus important)
3B.151
RIZICULTUREMéthodologie
Les lignes directrices révisée (1996) du GIEC présentent une méthode qui utilise les superficies annuelles récoltées et des FE intégrés par saison et basés sur les superficies (Fc = FE x A x 10-12)
Sous sa forme la plus simple, la méthode peut être mise en œuvre à l’aide de la superficie récoltée totale nationale et d’un FE unique
La grande variabilité des conditions de croissance (régime de gestion de l’eau, utilisation d’engrais organiques, type de sol) influera nettement sur les émissions saisonnières de CH4
La méthode peut être modifiée en subdivisant la superficie récoltée totale nationale en sous-catégories (p. ex., régions récoltées selon différents régimes de gestion de l’eau ou types de sol) et en multipliant la superficie récoltée de chaque sous-catégorie par un FE spécifique
Avec cette approche ventilée, les émissions annuelles totales correspondent à la somme des émissions de chaque sous-catégorie de superficie récoltée
3B.152
RIZICULTUREDonnées sur les activités
La superficie totale cultivée à l’exclusion du riz de montage (statistiques nationales ou bases de données internationales de la FAO (www.fao.org/ag/agp/agpc/doc) ou de l’IRRI (www.irri.org/science/ricestat/pdfs)
La superficie récoltée diffère de la superficie cultivée selon le nombre de récoltes effectuées au cours de l’année (récoltes multiples)
Les unités régionales reconnaissent les similitudes dans les conditions climatiques, les régimes de gestion de l’eau, les engrais organiques, les types de sol etc. (statistiques nationales ou organismes de cartographie ou opinion des experts)
Superficie récoltée par unité régionale (statistiques nationales ou organismes de cartographie)
Méthodes de récolte par unité régionale (organismes de recherche ou opinion des experts).
Quantité et type d’engrais organiques épandus par unité régionale pour permettre l’utilisation de facteurs d’échelle (statistiques nationales, bases de données internationales ou opinion des experts)
3B.153
RIZICULTUREPrincipales caractéristiques du diagramme décisionnel (1)
Si la riziculture n’est pas pratiquée, indiquer « ne se produit pas » (NO) Si elle n’est pas la source clé :
et que la superficie cultivée est homogène, alors les émissions peuvent être estimées à l’aide de la superficie totale récoltée (encadré 1)
mais que la superficie cultivée est hétérogène, alors la superficie totale récoltée doit être ventilée en unités régionales homogènes en appliquant le FE par défaut et les facteurs d’échelle, s’il y a lieu
Si elle est la source clé : et que la superficie cultivée est homogène, alors les émissions doivent être estimées à
l’aide de la superficie totale récoltée et les FE PP (encadré 2) mais que la superficie cultivée est variable, alors la superficie totale récoltée doit être
divisée en unités régionales homogènes et les émissions doivent être estimées à l’aide de FE PP et de facteurs d’échelle pour les engrais organiques (s’il y a lieu) (encadré 3)
Le pays est invité à produire des FE intégrés par saison pour chaque unité régionale (en excluant les engrais organiques) par la mise en œuvre d’un programme de bonnes pratiques
Les FE doivent inclure l’effet de plusieurs récoltes
3B.154
RIZICULTUREExemple numérique
Hypothèses :
Pays hypothétique situé en Asie Conditions des sources clés Superficie totale récoltée : 38,5 kha, répartie
comme suit : 28,5 kha sous forme de terre irriguée et
inondée en permanence 10,0 kha sous forme de terre irriguée, inondée
par intermittence et aérée une seule fois.
3B.155
RIZICULTURE
13,40 0,385 Totaux
0,00 Profondeur de l’eau > 100 cm
0,00 Profondeur de l’eau 50-100 cm
Eau profonde
0,00 Sujet à la sécheresse
0,00 InondablePluvial
0,00 Aération multiple
2,002020,50,1Aération uniqueInondation intermittente
11,4020210,285 Inondation permanenteIrrigué
E = (A x B x C x D)
(Gg) (g/m2) (m2 /1 000 000 000)
Émissions de CH4Facteur d’émission
intégré saisonnier pour le riz en inondation
permanent sans apport d’engrais organique
Facteur de correction
pour l’engrais organique
Facteur d’échelle pour les émissions de méthane
Superficie récoltée
Régime de gestion de l’eau
EDCBA
2002ANNÉE
FICTIFPAYS
1 DE 1FEUILLE
4-2FEUILLE DE CALCUL
ÉMISSIONS DE MÉTHANE ISSUES DES RIZIÈRES INONDÉESSOUS-MODULE
AGRICULTUREMODULE
DA obtenues de statistiquesnationales ou de bases de données internationales
(FAO, IRRI)
Facteur d’échelle pour la gestion de l’eau : recherche locale,
utilisation de donnéesd’autres pays ou de la BDFE
(agriculture, riziculture,
inondée par intermittence, aération unique)
Facteurs d’amélioration pour les engrais organiques :
recherche locale, obtenues de la BDFE (agriculture, riziculture)
FE : recherche locale, utilisation de
données d’autres pays ou de la BDFE
Unités régionales, obtenues de statistiques nationales,
d’organismes de cartographie ou de l’opinion d’experts