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Contact Production / Diffusion : Isabelle DECROIX – ID Production 5, rue de Turbigo 75001 PARIS – [email protected] Téléphone : 01 42 87 96 60 / 06 16 28 82 77 Contact Production / Diffusion : Isabelle DECROIX – ID Production 5, rue de Turbigo 75001 PARIS – [email protected] Téléphone : 01 42 87 96 60 / 06 16 28 82 77 Cabaret expressionniste

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Contact Production / Diffusion : Isabelle DECROIX – ID Production5, rue de Turbigo 75001 PARIS – [email protected] Téléphone : 01 42 87 96 60 / 06 16 28 82 77

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Cabaret expressionniste

Contact Production / Diffusion : Isabelle DECROIX – ID Production5, rue de Turbigo 75001 PARIS – [email protected] Téléphone : 01 42 87 96 60 / 06 16 28 82 77

En quelques dates

Printemps 2000 Rencontre de Yanowski et Fred Parker

Juin 2000 Premier concert dans un cours de théâtre du 13ème arrondissement. Le directeur leur prête la salle tous les samedis soirs, ils y jouent 3 ans.

Avril 2003 Le Cirque des Mirages reçoit 5 prix au concours Vive la Reprise

Janv. / fév. 2004 Série de concerts au Théâtre du Renard

Mars 2004 Café de la Danse

Juillet 2004 Festival d’Avignon

Octobre 2004 Premier album « Le Cirque des Mirages en public »

Octobre 2005 Deuxième album « Fumée d’opium »

Janvier 2006 8 concerts au café de la Danse affi chent « complet »

Mai 2006 Le Cirque des Mirages remplit La Cigale

2006/2007 Tournée en France, Belgique, Canada

Janvier 2008 Résidence aux Bains Douches à Lignières

Février 2008 Résidence au Quai à Angers

Mars 2008 6 concerts du 17 au 22 mars à l’Européen

Juillet 2009 Festival d’Avignon

Octobre 2009 Sortie du DVD « Dans les Arcanes du temps »

Novembre 2009 18 concerts du 10 au 29 novembre aux Trois Baudets

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Il y a des mots qu’on hésite à dégainer tant ils pèsent lourd. Mais il y a des mots qui s’imposent. Parker et Yanowski ? Anti-conformistes, c’est sûr. Révolutionnaires, peut-être. Renversants, c’est clair… Géniaux ? Sans doute. Oui, il y a une part de génie chez ces deux-là, dans leur démarche, leur audace, leur virtuosité à explorer les tréfonds de l’âme humaine pour nous les dévoiler au grand jour de la théâtralité. Les découvrir, c’est plus qu’un plaisir : un choc. Tellurique.

Yanowski, né poète, il y une trentaine d’années, dévoreur de chansons, le regard clair, lyrique, théâtral, immense, en mouvement perpétuel. Il est à l’écriture, à l’interprétation – on devrait dire à l’incarnation – et participe à la composition des chansons. Face à lui, Fred Parker, le même âge, petit, vif, incisif, personnage un peu sombre qu’on devine prêt à bondir, nourri au jazz et à la musique contemporaine. Il tient les partitions, les arrangements, le piano et la cigarette.

Côté pile et côté face d’un duo providentiel. Ensemble, Parker et Yanowski ont donc inventé le Cirque des Mirages, une sorte de cabaret-théâtre expressionniste et fantasmagorique à l’univers trouble et troublant, qui défi e nos sens, bouscule nos habitudes, explose nos carcans. Le Cirque donne à voir, à entendre, à rire, à penser. Le corps dégingandé de Yanowski s’allonge et déborde dans une gestuelle saisissante. Le doigté impassible de Parker martèle une étrange rythmique, sans fi oriture mais avec une précision de métronome. Les textes nous plongent dans une eau pas très claire, sur laquelle voguent d’improbables pirates, des prostituées en goguette ou des aristos en bout de course. Le Cirque va bien au-delà du spectacle, c’est une expérience totale, musicale, visuelle, textuelle, à la fois violente et poétique, dont on ressort forcément chamboulé. Diffi cile à défi nir, puisque tellementhors norme.

« C’est une descente orphique » dit Yanowski le philosophe. « Une boule de billard à balancer contre les placards publicitaires » ajoute Parker le révolté.Un ballon d’oxygène créatif au cœur d’une époque étouffante à force d’être aseptisée.

Une subtile introspection durant laquelle les deux téméraires, funambules du mot, du geste et de la note, explorent leurs parts d’ombre et de difformité… pour mieux mettre les nôtres en lumière.Le Cirque des Mirages titille nos inconscients, nos refoulements, nos inavouables pulsions enfouies sous des tonnes de bonne conscience. Ecoutez les camper ce stupéfi ant numéro de cirque, où un bateleur exhibe son enfant à tête de chien : « je sais, il pleure, mais il fait semblant »… Etrange fascination où la jubilation se mêle à l’effroi.

Parker & Yanowski

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A voir ainsi le grand Yanowski aux frontières de la transe, tendu vers le public, transfi guré par la force très physique de son interprétation, on songe immanquablement à Brel. Bien sûr. Et c’est vrai qu’il semble animé de la même énergie scénique. A entendre l’un et l’autre dérouler leurs chansons au-delà du réel, on songe aussi aux cabarets expressionnistes allemands. Mais gare aux comparaisons faciles. Le Cirque des Mirages revendique ses racines sans rien singer. Et c’est ce qui le rend si singulier. Fred Parker, le musicien de jazz formé à la direction d’orchestre, n’a jamais écouté de chansons ; ses partitions s’émancipent avec malice et jubilation de tous les canons du genre.

Pour Parker et Yanowski, l’aventure a déjà plus de huit ans. A l’époque, le poète se cherche un pianiste pour monter un tour de chant. Le hasard fait bien les choses : ces deux là se rencontrent et sentent immédiatement leurs exceptionnelles complémentarités. Osmose. Très vite, ils s’embarquent sur un premier spectacle, avec déjà cette même volonté de fouiller nos propres abîmes en conjuguant la magie du texte à celle de la musique et de la mise en scène.

Premier concert en juin 2000, dans une cave, petit lieu clandestin du 13ème arrondissement de Paris. Pendant des mois, tous les samedis soirs, Parker et Yanowski vont y planter leur cirque hallucinant devant un public halluciné, qui n’en croit ni ses yeux ni ses oreilles. Et qui ne cesse de grossir.

Un soir d’hiver, Georges Moustaki descend dans la cave et vient les écouter ; un mois plus tard, il les invite sur une émission de France Inter.

Un autre soir, l’année suivante, c’est le patron du Café de la Danse qui tente l’expérience. Il en sort tellement convaincu qu’il décide de les produire.

Dans la foulée, en avril 2003, le Cirque des Mirages rafl e 5 des 7 prix du concours « Vive la reprise », du Centre de la Chanson d’Expression Française.

C’est sûr, il fallait bien qu’ils explosent !

Envoûtants, Parker et Yanowski….. Là-dessus, tout le monde est d’accord. Explorateurs en fragile équilibre, sur le fi l de la raison et de la déraison, éveilleurs de conscience et d’inconscients. Leur Cirque des Mirages fait surgir un invisible qu’on ne soupçonnait même pas.

Parker & Yanowski

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A propos de ce nouveau spectacleDans ce nouveau tour de chant, écrit au fi l des tournées et des résidences, Le Cirque des Mirages renoue, plus que jamais, avec la tradition du cabaret expressionniste, ou plutôt, avec ce que fut le cabaret dans sa chair et son essence avant qu’il ne soit détourné au profi t d’une représentation caricaturale et consen-suelle dont seul subsiste un vulgaire nuage de strass et de paillettes.

A-t-on besoin de rappeler que le cabaret de la fi n du 19ème siècle, constituait le cénacle de l’avant-garde et de la résistance, que dans ce

bouillant creuset, se tramaient les pires accou-plements artistiques (poésie, chanson, musique,

danse…), qu’ici on venait noyer à coup de cynisme et de textes grinçants et corrosifs la bonne morale des églises et l’ignominie des états ?

Est-il nécessaire d’indiquer que l’expressionnisme naquit dans une Allemagne passée en peu de temps d’une société rurale, voire féodale, à une société industrielle où l’homme perdit peu à peu sa place. Que, dans ce contexte, l’expres-sionnisme devint le cri de l’individu privé de « Dieux et de repères », violemment écrasé et étouffé par la machine,

dont la vie devenue impersonnelle vint à s’amenuiser au point que Rilke supplia dans les Elégies de Duino qu’on lui donne

« sa propre mort ».

On comprendra dès lors, après un parallèle facile avec notre belle et joyeuse époque, que le cabaret expressionniste du Cirque des Mirages

n’est pas un quelconque clin d’œil nostalgique aux spectacles d’autrefois, mais plutôt une réponse violente, absolument moderne, tissée à coup de beauté,

de poésie et de fantastique, à la puissance écrasante d’une société. La seule réponse peut-être, en égard à l’assentiment d’une certaine chanson qui s’écoule et se vautre dans les eaux de la bonne conscience et de la morale établie.

Yanowski

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Semaine du 07 au 13 novembre 2009

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Le 24 novembre 2009

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Troublant et décadent, fantastique et fantasmagorique, drôle et inquiétant, tel est le duo étrange et sensationnel du « Cirque des Mirages ». De cirque il n’en est pas question, d’enfance non plus, de mirages peut-être, d’expressionnisme et de réalisme sûrement. Car Parker et Yanowski, le pianiste et le chanteur, ont inventé leur style. Un monde à part. Un mélange savant, effi cace et détonnant, de cabaret décalé au charme désuet mais tellement puissant. Autant le dire, il sont de ceux que l’on adore ou que l’on déteste. Mais en se laissant gagner par leur univers, on est conquis. En pénétrant dans les « Arcanes du temps », que nous avions découvert en avant-première sous chapiteau, nous avons laissé à la porte nos soucis. Nous avons embarqué pour un voyage mémorable, une visite d’un vieux Paris, amusant, terrifi ant, malsain. Une ville peuplée de per-sonnages peu fréquentables, hallucinés, désespérés, « borderline ». Sur le pavé, nous avons croisé un type qui fuyait ses créanciers, un vendeur de potions, un amateur d’amours interdites et nous sommes même tombés sur Satan qui achetait les âmes… Frissonnant ! Textes subtils d’une poésie noire, partition et jeu de lumières pour créer les « ambiances », parfait doigté du pianiste et puis cette présence incroyable de Yanowski. Sa voix profonde, sa mise en scène et sa gestuelle de comédien créent un personnage fascinant. Mystérieux, volontiers provoc’, comme touché par une grâce, quand il chante, ça vous remue à l’intérieur.

Lise de Roquigny

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Le Cirque des mirages Parmi les artistes les plus doués et les plus originaux de leur génération, Parker et Yanowski composent et animent un univers aussi beau qu’inquiétant. A impérativement découvrir !

Autoproclamé « cabaret expressionniste », le Cirque des mirages compose des spectacles dont la qualité scénique et vocale est exceptionnelle et dont la beauté musicale rivalise avec l’intelligence et la poésie des paroles. Artistes complets, Parker et Ya-nowski ne se contentent pas d’un vulgaire tour de chant. Ils créent ensemble des périples dans le temps qui empruntent leurs motifs à l’art et à la littérature, qui explorent l’humain dans ses failles les plus sombres. Ils titillent l’inconscient, les pulsions, les désirs inavouables avec un talent extrêmement subtil, parvenant à s’inscrire dans une veine dont ils sont les héritiers sans en être les dévots testamentaires. Car l’originalité prime systématiquement dans les créations de ces deux artistes inclassables qui ne copient rien de ce qui les inspire et préfèrent la liberté à l’inscription servile dans les codes sucrés et débilitants de la chanson contemporaine. Un spectacle en forme d’expérience fantastique et hallucinatoire Sorte d’étonnants voyageurs qui auraient pérégriné dans les bas-fonds de la Mitteleuropa pour en rapporter les brouillards pragois, la dépression viennoise, l’ambiance décadente des années 30, l’élégance suicidaire d’une avant-garde iconoclaste, les fl eurs délétères de la déréliction, l’effroi face à la vie et la provocation face à la mort, ils convoquent sur scène monstres, poètes maudits, amoureux éconduits, prostituées chancelantes et aristocrates de la déglingue avec un art époustoufl ant de la sugges-tion et de l’incarnation. Yanowski chante et joue accompagné par Fred Parker et son piano. Dans leur nouveau spectacle, « écrit au fi l des tournées et des résidences », ils tâchent de se rapprocher plus encore de l’esprit des cabarets d’antan, non pas en sa caricature vulgaire mais dans sa force politique et poétique consistant à « noyer à coups de cynisme et de textes grinçants et corrosifs la bonne morale des Eglises et l’ignominie des Etats ». Parker et Yanowski choisissent la violence résistante du su-blime contre la nostalgie surannée de la joliesse. Leur nouveau spectacle promet, comme les précédents, d’atteindre les limites métaphysiques et suffocantes de l’expérience esthétique !

Catherine Robert

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Le Cirque des mirages, ce n’est pas du cirque, ce n’est pas un mirage non plus.

Yanowski est bien présent sur scène et son pianiste Fred Parker l’est aussi. Incroyable tandem qui nous emmène ailleurs. Où ? On ne sait pas ! Le poète allie le geste à la parole, il déclame, chante des histoires pathétiques, comme celle de ce gratte-papier qui éructe, de ses amours déçues... La morosité du quotidien dans une société qui consomme épicé par besoin de posséder l’inutile. C’est dramatique. Yanowski en abuse avec emphase. Il le sait. Mais c’est poignant.

Jusqu’au 29 novembre au 3 Baudets à Paris à l’intérieur.

Il ne manquait plus qu’eux aux Trois Baudets. Le Cirque des Mirages a bien voulu y faire une pause. Un choc de grâce et d’humour pour amoureux des maux.

Cela fait plusieurs années qu’ils sillonnent la France de long en large, Fred Parker le pianiste et Yanowski l’auteur chanteur de cet incroyable duo expressionniste. L’esthétique est fondée sur un mélange de poésie, de chant et de grâce.La narration commence avec les déboires d’un auteur endetté poursuivi par un huissier. L’histoire fi nit mal, un meurtre non prémédité. L’huissier est assassiné à coup de grands gestes, d’éclairage et de touches de piano : des noires. S’ensuivent alors des histoires empruntées à l’absurdité de notre monde. Du bureau administratif fermé à l’heure pé-tante qui ne permet pas de délivrer un récépissé, au terrible destin d’un employé, affublé de l’indélicate phrase « il est con Jambier », tout est là pour accabler les hommes souvent désireux d’en fi nir eux-mêmes avec l’humanité.Les Barbares sont partout autour de nous. Parker et Yanowski nous le font rapidement comprendre avec une langue qui élève le spectateur vers un monde imaginaire de fi nesse et de beauté. Les mots sont choisis pour éveiller l’oreille et le temps dans un rythme effréné qui ne ménage jamais le corps du comédien chanteur, étiré, chambou-lé, sur un plateau vidé pour mieux résonner avec le martèlement des maux.Yanowski suit les mots les mâche et les digère, une respiration humaine qui percute et jamais ne lasse. On retrouve l’extravagance des voix de l’opéra, la grâce gestuelle d’une Barbara, l’androgynie des pantins manipulés au gré du vent et du destin, la noirceur et la dureté de l’artisan perfectionniste qui va au bout de l’intention. Une étonnante loufoquerie qui manipule avec talent l’Amour et la Mort. Yanowski et Parker sont deux magnifi ques icônes du spectacle vivant. A découvrir d’urgence.

Ni cirque, ni mirage Par François Delétraz le 23 novembre 2009

ETAT-CRITIQUE.COM le 23 novembre 2009

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Le Cirque des miragesFred Parker (au piano) et Yanowski (texte et chant) renouent avec un cabaret expressionniste subversif, loin des boas, strass et paillettes ! Le cirque des mirages est une majestueuse descente en eaux troubles.. Diffi cile à défi nir mais on y plonge et en ressort une heure trente après, les sens éveillés, un goût de souffre sur les lèvres.Emporté, endiablé, démesuré, piano battant, paupières noircies, oeil aiguisé, le grand Yanowski exulte des morceaux de vie, de société, un crachat par le chant et la gestuelle, soigneusement rythmé, une maîtrise du corps et de la voix incroyable. Ce n’est pas sans penser, inévitablement, à Brel qu’on reste scotché à cette musicalité théâtrale. Envoûtant ! Le Chant en divertissement mais aussi en réponse à une société écrasante où l’individu a de plus en plus de mal à s’échapper. La scène pour terre d’accueil : des portraits d’aristos en bout de course, des prisonniers de l’administration, des âmes prêtes à se vendre au diable pour une part d’ivresse, de la religion portée en dérision et de l’amour bien sûr. L’expression d’une révolte par le chant, le rythme et le corps.. tantôt grinçante, poétique, humoristique, fantastique mais jamais consensuelle . Une odeur de Tim Burton, de Delicatessen , mais un met dont seuls nos deux compositeurs- interprètes ont la recette. A déguster sans modération !

Floriane Boulghobra

Le Cirque des miragesPas de passéisme ou de nostalgie dans ce cabaret mais bien plutôt un univers visionnaire comme peut l’être un mirage.Tranches de vies ciselées, faits divers grotesques, personnages inquiétants, tels sont les ingrédients réunis pour un spectacle jubilatoire hors normes.

Fred Parker, au piano, imperturbable à défaut d’être impassible, accompagne avec talent et perfection Yanowski au chant, qui nous enrobe petit à petit dans son monde baroque et expressionniste….avec des yeux et des mains immenses !!Il est énorme, c’est-à-dire qu’il règne sur ses personnages et sur nous avec assurance et humour.On rit de peur et on a peur de rire, trop tôt ou trop tard, car c’est bien lui qui donne la chute ..et le soulagement ou l’effroi qui s’en suit.Envoûtement et émotion garantis !!

le 28 juillet 2009

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De belles histoires naissent en Avignon, pendant le festival. Mais pour cela, un ingrédient indispensable : le talent. Le reste : les rencontres, les projets, les réussites, en découlent parfois avec le temps et permettent de revenir par la grande porte.

LE PITCHQuel chemin parcouru par ce duo hors du commun. Il y a 5 ans, ils jouaient gratuitement dans une salle prêtée sans éclairage et sans sono. Le bouche à oreilles a fait le reste. Aujourd’hui, c’est au Chien qui Fume qu’ils se produisent. Il y a Parker, concen-tré sur son clavier qu’il ne lâche pas d’un doigt, il y a Yanowski, au corps démesurément long, aux bras sans fi n. Et il y a leurs chansons, comme autant de petits fi lms ciselés en noir et blanc.

L’AVIS DU FESTIVALIERLes images défi lent, précises et expressives. Ces images deviennent des histoires sorties des livres de Tolstoï; ou de Gogol, des bas-fonds du Londres de Dickens, du fi lm Freaks, ou encore de nos rêves les plus déjantés. Les gestes sont amples, le visage aux yeux soulignés de noir, exprime en permanence souffrances et frayeurs, surprise et démesure. Le chanteur est comédien, et le comédien chanteur. L’humour est noir, les amours douloureuses dans la nuit. Et nous ne lâchons pas un instant tant le rythme est soutenu et dense. Un concentré d’émotions fortes, parfois trop fortes, un monde dans lequel il faut se laisser entraî-ner, sans résistance et prendre le temps de redescendre doucement, tout doucement. Un coup de coeur confi rmé. Ne pas rater le premier album qui avait déjà la couleur du grand.

Anny Avier – le 22 juillet 2009

Vaucluse Matin Michele Villon - Le midi Libre / juillet 2009

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Le seul véritable élixir de chimère ! Approchez, mesdames et messieurs ! Venez goûter au fi ltre de l’étrange ! Venez frissonner devant la farandole des monstres extraordinaires du Cirque des mirages. Ne craignez rien ! Approchez !

Vous tutoierez la Mort, mesdames et messieurs, vous croiserez fantômes et malfaiteurs, meurtriers et savants fous ! Vous arpenterez les pavés humides des bas-fonds, pousserez la porte des bordels aux lueurs rouges et paillardes, traverserez les grands ponts esseulés, éclairés de lune. Vous connaîtrez enfi n ces tripots, dissimulés dans l’écrin inquiétant des passages brumeux. Vous poserez votre tête fi évreuse sur le rebord de la lucarne d’une mansarde d’écrivain.

Allez ! Pénétrez dans la grotte aux refl ets fantastiques ! Laissez-vous tenter par une promenade au clair de rêve, menée par le grand Yanowski, expert en magie et en hypnotisme, et l’incroyable Fred Parker ! Ils fer ont revivre sous vos yeux ébahis le célèbre cabinet du Dr Caligari ! Le brouillard kafkaïen des nuits de Saint-Pétersbourg ! La dame de Pouchkine ! Nosferatu s’encanaille avec Jacques Brel ! Frankenstein se passionne pour le jazz ! Entrez, mesdames et messieurs, entrez dans le cirque aux mirages !

Venez brouiller vos cartes et faire la nique aux cardinaux ! Venez accoster les berges du bizarre, aventurez-vous sur les terres de l’inconnu !

Comment ?… Vous entrez ?… Ah… on est aventurier… Bravo ! Vous ne le regretterez pas, croyez-moi… Vous voilà installés. Déjà, le noir se fait. Déjà, l’homme au piano fou fait voler ses accords tandis qu’un long profi l d’oiseau de proie, éclairé au rasoir, vient se placer devant le micro de sa démarche lente et solennelle. Déjà, un léger froid vient se loger dans votre colonne vertébrale : premier frisson. Vous allez être dérobés à la réalité, mais vous l’ignorez encore. Les mirages sont sur le point de vous emporter dans leur valse délirante, et vous ne vous réveillerez qu’à la levée des lumières de la salle. Engourdis d’émerveillement, pétris de songes et de magie, tendus d’effroi, endiablés par la musique en kaléidoscope, emplis du chant surnaturel de l’homme aux mille facettes. Et, comme lui, vous vous direz, un peu embrumés comme on se réveille d’une nuit trop riche en chemins oniriques : « Que c’est bon d’y croire… »… Mais… chut ! Tout cela, vous l’ignorez encore !

Lise Facchin / Les Trois Coups

Les Trois Coups

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Le souffl e noir du «Cirque des mirages» aux trois baudets

C’est un duo diablement drôle à ne pas manquer. Le Cirque des mirages investit la scène des trois baudets jusqu’au 29 novembre. Des chansons évoquant les bas-fonds de Pigalle, le roman russe version Gogol et le cabaret expressionniste des années trente.

L’ombre du diable plane pour quelques semaines au dessus des trois baudets (18e). La nouvelle scène de la chanson franco-phone, créée par la Ville de Paris, accueille un duo détonnant et drôle : le Cirque des mirages. Parker (au piano) et Yanowski (au chant) font revivre avec une énergie débordante les heures de gloire du cabaret. C’est comique, plein de clins d’oeil à la tradition de la chanson réaliste, sans jamais tomber dans la ringardise. Les textes évoquent à la fois des personnages noirs semblant sortis de romans russes, entre Gogol et Dostoïevski («Crime et châtiment»...), les maquereaux et petites frappes du Paris canaille, les fi lles de mauvaise vie, ou simplement... le diable ! Très bien servies par un ingénieux jeu de lumières, le spectacle se regarde autant qu’il s’écoute. On est captivé par ces histoires chantées ou parlées, évoquant «Les barbares dans Paris» ou des règlement de comptes entre mafi eux parigots. Car comme le dit Yanowski, «c’est bon d’y croire». Un moment de bonheur à ne pas manquer.

Paris.fr Actualités... [23/11/2009]

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Ca se confi rme, une nouvelle génération d’artistes fait trembler la chanson française, jadis si fl amboyante et aujourd’hui si abrutie, blasée et consensuelle. On se délectait encore récemment du Maxi Monster Music Show, ravis de voir un spectacle, un vrai, un grand, puiser avec intelligence dans la culture populaire (mais pas populiste), la chanson réaliste (sans la niaiserie Nouvelle Vague) et le meilleur du music-hall déjanté et dépoussiéré.

Même famille, autre registre : Le Cirque des Mirages, en résidence jusqu’au 29 novembre aux Trois Baudets, se revendique en tant que cabaret expressioniste. Proposer un tel spectacle à deux pas du Moulin Rouge et au milieu des néons des sex shops, il fallait oser. Le quartier évoque plutôt le pire du vieux Paris comme du nouveau et l’image d’un clochard bourré massacrant « Paname Paname » sur un accordéon défoncé (tout en tendant des prospectus pour un peep show zoophile). Mais Parker & Yanowski, duo piano-voix, relèvent le défi avec brio. Dès le premier titre on était convaincus.Comme à la maison dans le cadre (disons-le, très agréable) des Trois Baudets, ils invoquent l’esprit du Paris disparu, ou plutôt d’un Paris fantasmagorique, animé, sale et grouillant de vie, inquiétant comme une nouvelle de Jean Lorrain. Grand, agile, bougeant tantôt avec grâce et tantôt pris de spasmes rageurs, Yanowski emplit l’espace de sa présence et de ses textes, dans un français daté, à la fois précieux et truffé d’argot. Son débit impeccable est incroyablement dense, sa voix profonde est acérée, ses gestes furieux sont hypnotiques. Dans la grande tradition de la chanson réaliste, il fait de chacune une nouvelle, une histoire courte, sombre, drôle, souvent sanglante, toujours habitée, riche de mille références et de petites perles d’humour noir qu’on voudrait retenir, noter.

Mais non, tandis que Parker crée des ambiances, donne le rythme, Yanowski, comme un Lon Chaney échappé du cabinet du Docteur Caligari, sorcier, conteur et pitre, ne nous laisse aucun répit. Entre Kafka et Tim Burton, il nous conte les drames quotidiens d’un poète maudit, poursuivi par la malchance, qui enterre la nuit ses créanciers dans les bois. Il parodie Léo Malet et joue les apaches, les tontons fl ingueurs, les gros durs qui parlent javanais et vendent leur poule pour se payer une place de cirque. Il puise allègrement dans les classiques pour ses personnages de ratés, de crève-la-dalle et de victimes d’un destin absurde et paranoïaque. Le piano bastringue, valse et se lance dans des courses-poursuites dignes de Mario Bava adaptant Edgar Poe. C’est un tourbillon de folie et d’humour noir, où pointe parfois une note tendre, qui n’est qu’un piège pour nous prendre par surprise. Les deux compères jouent avec aisance des pauses inattendues, des silences, des mesures brisées.Le Cirque des Mirages serait la bande-son idéale si Terry Gilliam adaptait Le Maître et Marguerite au cinéma : car si on recon-naît des références à Dostoïevski et Gogol, c’est bien l’imaginaire génial de Boulgakov, grand amoureux du music hall et de l’humour absurde, que l’on retrouve dans ces saynètes baroques.

Vous l’aurez compris, Le Cirque des Mirages ne fait pas dans le remake d’Edith Piaf qui sent la naphtaline, et préfère Delicates-sen à Amélie Poulain. Parker et Yanowski dynamitent le Moulin Rouge, font dérailler le petit train de Montmartre, troussent les vieilles Ricaines et braquent les magasins de souvenirs ringards, pour se payer une caisse d’absinthe et du maquillage avant d’aller déterrer quelques compagnes de bal au Père Lachaise. Il fallait bien la folie d’un acteur poète et d’un pianiste de jazz pour donner autant de vie à la chanson française : encore une preuve s’il en fallait que la consanguinité nuit à l’intellect (qui a dit Bénabar ?).

Peter K.

NOT FOR TOURIST- PARIS Le 16 novembre 2009