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DOSSIER PÉDAGOGIQUE - COLLEGES / LYCEES - 2016 PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT DE PROJETS CULTURELS ET EDUCATIFS CONTACT - VOLLEYEURS : Nicolas Crusson Chargé de développement et de diffusion [email protected] 06.76.79.56.92 www.musazik.fr facebook.com/musazik44 facebook.com/volleyeurs

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  • DOSSIER PÉDAGOGIQUE- COLLEGES / LYCEES - 2016

    PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT DE

    PROJETS CULTURELS ET EDUCATIFS

    CONTACT - VOLLEYEURS :

    Nicolas Crusson

    Chargé de développement et de diffusion

    [email protected]

    06.76.79.56.92

    www.musazik.fr

    facebook.com/musazik44

    facebook.com/volleyeurs

  • PRÉSENTATION

    ... du projet

    ... de la play list 2016

    ... des musiciens

    L’UNIVERS ARTISTIQUE

    ... les instruments

    ... les effets utilisés

    ... de la musique enregistrée

    à la reprise

    ... original VS reprises

    ... les musiques «indé»

    la pop

    le rock

    la folk

    PISTES PÉDAGOGIQUES

    RÉFÉRENCES ET LIENS

    « Reprises de volée » est un concert à destination des scolaires. Ce projet réunit quatre musiciens de la scène nantaise qui s’amusent à reprendre des tubes « grand public » du moment à la façon de... personnalités artistiques de la pop, de la folk et du rock indépendants. Leur objectif ? Faire partager leur passion pour ces musiques de manière ludique et instructive aux spectateurs et citoyens de demain.

    Imaginez « Lean On », le hit de Major Lazer revisité façon New Wave comme les mythiques The Cure ou encore « Paradis Perdus »,le dernier tube de Christine and The Queens façon Bertrand Belin et sa chanson-pop envoutânte !!!

    PRÉSENTATION

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    ... du projet

    ... de la play list 2016

    SIA "Chandelier"version DEERHOOF

    MADCON "Don't Worry"version THE BLACK KEYS-

    JOSEF SALVAT "Diamonds"version BLONDE REDHEAD

    ADELE "Hello"version FUGAZI

    DAVID GUETTA "Dangerous"version THEE OH SEES

    MARK RONSON FEAT BRUNO MARS "Uptown Funk"version THE VELVET UNDERGROUND

    MAJOR LAZER & DJ'SNAKE "Lean On"version THE CURE

    CHRISTINE & THE QUEENS "Paradis Perdus"version BERTRAND BELIN

    TAYLOR SWIFT "Out of the Woods"version PAVEMENT

  • ... des musiciens

    Musicien accompli depuis une dizaine d’années, ce trentenaire, collectionneur de vinyles, s’investit à temps plein dans plusieurs groupes de registre rock et folk indépendant (My Name is Nobody, Binidu...). Actif de la scène nantaise avec ses différentes formations, Vincent a

    pu montrer au travers de son parcours artistique, ses multiples facettes de musicien et de song writer aux multiples influences. Il a également participé pendant 4 ans au spectacle pédagogique « Peace and Lobe » sur la gestion sonore des musiques amplifiées.

    VINCENT DUPAS

    Artiste aux multiples facettes, Rachel Langlais a débuté la musique avec le groupe Klaktonclown, groupe de chanson française. Puis elle a poursuivi sa route en se dirigeant vers un registre plus pop/folk et rock, en collaborant notamment dans des projets tels que Boy and The Echo Choir, Faustine Seilman, ou encore My Name Is nobody. Actuellement, elle joue avec Vagina Town, groupe rock garage, et Pyjamarama, groupe pop.

    Multi-instrumentiste (scie musicale, clavier, accordéon, harmonium, guitare, chant), elle collabore aussi avec Biche Prod pour une pièce de théâtre, en jouant la musique en live durant le spectacle. Avide de nouvelles expériences musicales et recherches sonores, elle commence un projet de drone acoustique avec trois musiciens de la scène musicale expérimentale.

    RACHEL LANGLAIS

    évolue depuis 2005 en tant que batteur (acoustique/ électronique) au sein du groupe Gong Gong et PEDAGONG . Habitué des tournées nationales et internationales, il participe ou a participé également à de nombreux projets annexes, tels que Pillow Pilots (pop-rock-psyché), Ikaria (pop élégante), où à chaque fois il nous montre son efficacité

    et son ingénierie en tant que batteur/percussionniste alliant aussi bien les machines, les samples, les drums, les percussions sur corps… Sa passion de la musique et ses diverses rencontres lui ont donné envie de transmettre et de partager ses expériences. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, il collabore à de nombreux projets d’action culturelle.

    JEAN CHRISTOPHE BAUDOUIN

    Musicien dans plusieurs formations aux influences diverses, Benjamin NEROT se fait remarquer au sein du groupe Belone Quartet en tant que bassiste/chanteur, où il fait se côtoyer rock, pop et musiques électroniques. Benjamin se plaît également sur scène en solo ou en band avec sa guitare derrière les noms de The Healthy Boy ou The Healthy Boy & The Badass Motherfuckers ou encore

    Noir Animal. Inspiré par la musique folk indépendante américaine, il a cette faculté à laisser parler sa guitare autant que ses mots. Avec sa voix grave, virile, profonde, il a su s’imposer dans le paysage folk français. Avec son compère Vincent Dupas, il a également fait partie de l’équipe pédagogique sur le spectacle « Peace and Lobe ».

    BENJAMIN NEROT

    3

  • JIMI HENDRIX & SA STRATO

    Le modèle de guitare le plus connu

    reste la guitare de Jimi Hendrix, la

    stratocaster de la marque Fender. La Gibson ES-150

    commercialisée en 1936

    est considérée comme l’une des

    premières guitares électriques

    un cable jack deux médiators prise en main d’un médiator

    UNIVERS ARTISTIQUE les instruments

    LA GUITARE

    La guitare est un instrument de musique qui appartient à la famille des instruments à cordes. Munie d’un manche, elle comporte souvent une caisse de résonance qui permet d’amplifier le son produit par la vibration des cordes. Le guitariste peut faire vibrer les cordes à l’aide de ses doigts ou en utilisant un médiator.

    Instrument de prédilection dans les musiques rock, le jazz, le blues et le métal, la guitare électrique est née dans les années vingt à l’initiative d’un ingénieur de chez Gibson. Cette invention est née de l’impossibilité naturelle de faire des solos audibles pour les spectateurs dans une formation. On trouve les premiers modèles de guitare électrique commercialisés en 1930. Au début, les guitares électriques étaient simplement électrifiées et étaient encore fabriquée avec une caisse de résonance.

    La guitare électrique fonctionne avec un jack (un câble) que l’on branche sur la guitare. Dans la plupart des cas, elle ne possède pas de caisse de résonance, car le son est transmis à un amplificateur grâce à des microphones situés sous les cordes. Avec les boutons rotatifs situés sur la guitare, on peut régler le volume et la tonalité. Les micros sont là pour amplifier la vibration des cordes. Les guitares électriques permettent de produire des sons impossibles à réaliser avec une guitare acoustique, comme par exemple des sons saturés (Cf. Partie « effets » du document).

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  • KRAFTWERK ET

    SES CLAVIERS ANALOGIQUES

    Kraftwerk, groupe allemand,

    a joué un rôle prépondérant

    dans les années 70 pour le

    développement des musiques élec-

    troniques en proposant une musique

    uniquement jouée avec des claviers

    analogiques.

    LES CLAVIERS

    Les claviers se présentent comme un alignement de touches. La géométrie du clavier est facile à reconnaître grâce à la disposition alternée des touches noires ou feintes : 2, 3, 2, 3… et ainsi de suite. Le piano est un instrument à clavier de la famille des cordes frappées. On trouve aussi un ou plusieurs claviers sur les instruments suivants : le célesta, le clavecin, le piano, le glockenspiel, le vibraphone, l’orgue, le synthétiseur, l’accordéon…

    Petit frère du piano, l’orgue a été créé en 1935 par Hammond mais sa commercialisation se développe dans les années 50 et 60 au moment où le rock’n’roll voit fleurir une multitude de petits groupes musicaux de quartiers ayant besoin de piano transportable et dans l’air du temps.

    Le synthétiseur appelé aussi « synthé » est un instrument de musique capable de créer et de manipuler des sons électroniquement au moyen de tables d’ondes ou d’oscillateurs électroniques. Durant les années 70, son développement commercial aura un impact artistique notable sur la création musicale mondiale avec, entre autre, l’émergence des musiques électroniques puis du mouvement techno au début des années 80 aux Etats-Unis et en Angleterre.

    Au début des années 1990, alors que la mode des synthétiseurs battait son plein, on a pu observer un retour aux années 1960, tant au niveau de la mode vestimentaire, que du design d’intérieur. Cette esthétique “sixties” s’appliqua également à certains genres musicaux. De nouveaux styles combinés d’électronique et de vieux sons comme l’acid jazz ou l’easy listening émergèrent, ramenant “l’orgue Hammond”, le “Fender Rhodes” ou le “Hohner Clavinet” au goût du jour.

    L’orgue Hammond était

    initialement destiné à

    équiper des églises

    n’ayant pas la place ou

    les moyens financiers

    pour disposer

    d’un orgue

    à tuyaux.

    5

  • La guitare basse a été inventée

    par un américain, Léo Fender,

    qui la commercialisa en 1951.

    SOUCIS DE TRANSPORT

    C’est pour répondre aux

    problèmes d’encombrement

    que les rockeurs ont imaginé

    une guitare basse amplifiée et

    donc sans caisse de résonnance.

    LA BASSE OU GUITARE BASSE

    La guitare basse (simplement appelée basse) est un instrument de musique à cordes amplifié conçu selon le même principe que la guitare électrique. Cet instrument est apparu dans les années 1950 pour remplacer les contrebasses qui manquaient de puissance sonore dans les groupes de Rock’ N’ Roll, ainsi qu’au problème de l’encombrement de cet instrument.

    C’est un des rares instruments conçus dès l’origine pour être amplifiés.La plupart des basses sont électriques. Une basse possède généralement 4 cordes, mais peut aussi en avoir 5, 6, 9. Elle a un manche plus long et des cordes plus épaisses que les autres types de guitare, ce qui donne un son beaucoup plus grave.

    La basse électrique est utilisée dans le Rock, le Blues et leurs dérivés, ainsi que par certains musiciens de jazz. Il existe aussi des basses acoustiques, qui ont une caisse de résonance pour qu’on puisse bien entendre les notes les plus graves. Dans pratiquement tous les cas, la basse travaille en symbiose avec la batterie pour former ce que l’on appelle la «base ou la section rythmique».

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  • NIRVANA & LA DISTORSION

    PSYCHÉDÉLIQUE & REVERB

    SERGE GAINSBOURG

    Sur le titre «Smells like teen

    spirit», Kurt Cobain utilise l’effet

    de distorsion sur le son de sa

    guitare.

    L’effet de la réverberation

    permet de donner un style

    psychédélique à la musique,

    tortueux.

    Serge Gainsbourg fait un jeu de

    mots sur le titre d’une chanson,

    «Des Laids, des Laids» (Delay

    Delay) jouant sur la répétition,

    comme le fait l’effet.

    UNIVERS ARTISTIQUE les effets utilisés

    LA DISTORSION

    La distorsion dite «disto» est l’effet des guitares rock par excellence. Il rend un son de guitare naturel, dit «clair», plus distordu et rageur, ce qui lui donne un grain épais, comme une voix grave se mettant à crier. On peut aussi l’utiliser sur des batteries, comme le font les groupes actuels tels que The Kills ou The Black Keys, pour donner un son plus épais, plus lourd, plus rock.

    Exemple : Nirvana : «Smells like teen spirit» sur l’album Nervermind de Nirvana (1991) => la guitare commence en son clair, la batterie fait un break et la guitare devient plus rock et plus forte, c’est la distorsion de la guitare http://www.youtube.com/watch?v=hTWKbfoikeg

    LA REVERB / ECHO

    La réverbération, dite «reverb» donne au son de la profondeur, de la largesse et de la longueur, comme quand on parle dans une grotte, sous un pont ou sous une église. La reverb était utilisée notamment dans les musiques psychédéliques des années 60 ou 70 pour donner un effet planant, rêveur à la musique, comme dans Pink Floyd. Elle est beaucoup utilisée par les techniciens son sur les voix des chanteurs, les guitares, les batteries.

    Certains groupes en mettent tellement partout que l’effet donne un style complet à l’ensemble, comme pour le groupe pop actuel Animal Collective, qui a remis au goût du jour les productions pleines de réverbération, avec par exemple le titre de pop très psychédélique «my girls». :http://www.youtube.com/watch?v=zol2MJf6XNE

    LE DELAY

    Le delay est un effet qui donne à l’auditeur l’impression d’un écho (le son se répète plusieurs fois, à une vitesse lente ou très rapide). On l’emploie souvent sur les guitares, dans le reggae ou la musique dub, ou sur les voix pour donner du relief aux intonations...

    Par exemple le morceau, «La Javanaise Remake» sur l’album Aux Armes Et Caetera (1979) de Serge Gainsbourg : tout du long, les percussions se répètent 4 fois, de gauche à droite, pure esthétique Reggae-dub! http://www.youtube.com/watch?v=0sBk1JTf0pU

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  • LA COMPRESSION MP3

    UN CHOIX ESTHÉTIQUE

    L’UTILISATION DU

    VOCODER PAR DAFT PUNK

    Souvent, on entend dire qu’un

    son mp3 perd de sa qualité.

    Mais cela peut aussi être un

    choix de l’artiste. En supprimant

    certaines informations, il donne

    alors plus d’importance aux sons

    restants.

    Daft Punk utilisait le Vocoder

    (ex : le titre « Robot Rock »

    en 2006). Pour aller plus loin : http://www.frenchtouchinfo.com/exclusive-mix/r-o-b-o-t-s-or-how-to-differentiate-talkbox-and-voco-der-18352

    LA COMPRESSION

    La compression dite « compress » est utilisée dans toutes les musiques modernes, à fortiori le hip hop ou l’electro. Littéralement, elle compresse le son, le déforme un peu, pour le rendre facilement écoutable partout : elle booste le son, qui devient plus efficace. Elle lui enlève des informations et ne met en valeur que la sève de la musique : les sons qui restent deviennent plus «punchy». C’est cet effet qui convertit un son normal en mp3 : le son est alors compressé, gommé, voire écrasé, pour rendre le fichier de la chanson plus léger (il y a moins d’informations). On s’en sert aussi pour masteriser le son qui a été enregistré en studio, afin qu’il passe bien partout (sur un petit balladeur mp3, un téléphone, une radio, ou un ordinateur)...

    Certains groupes compressent la moindre de leurs idées dès la création, comme Justice avec «Dance» (à noter la réverbération des chœurs des enfants dans toute l’intro du morceau...) : http://www.youtube.com/watch?v=49esza4eiK4

    LE VOCODER

    Si vous cherchez à faire parler un robot, ne cherchez pas plus loin, vous avez trouvé l’effet adéquat. Volleyeurs l’utilise comme un effet sur la voix du titre « Sur ma route », mais c’est en réalité véritable appareil électronique destiné à traiter un signal sonore (voix, guitare, synthé ou autre) pour en émettre un autre totalement transformé. Si le principe date des années 40, il faudra attendre les années 70 et le développement de l’électronique pour que cet effet trouve un usage dans la création musicale. Kraftwerk, groupe de musique allemand sera un des premiers à l’utiliser comme par exemple sur le titre : « We are the Robots » (1978). Le vocoder se confond souvent avec un autre instrument, la Talk Box, qui elle aussi développe un effet similaire. C’est d’ailleurs elle, qui remettra au goût du jour cet « effet robotique » dans les années 90 ; Daft Punk fera danser toute la planète avec son tube « Around the World » en utilisant une talk box sur la voix.

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  • CHARLES CROS

    En avril 1877, Charles Cros

    adresse à l’Académie des

    sciences un mémoire décrivant

    le principe d’un appareil de

    reproduction des sons, qu’il

    nomme « paléophone ».

    En décembre de la même

    année, l’ingénieur américain

    Thomas Edison dépose

    le brevet du phonographe.

    On pense généralement que les

    deux hommes ne connaissaient

    pas leurs travaux respectifs.

    de la musique enregistrée à la reprise

    De nos jours, la musique est présente dans notre quotidien : dans les magasins, les maisons, les voitures,…Nous pouvons l’écouter partout dans le monde et le plus souvent quel que soit l’endroit. C’est la pratique culturelle préférée des français.(http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/doc/08synthese.pdf)

    NAISSANCE DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE

    Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les musiques populaires se transmettent de manière orale. Il n’existe pas encore les lecteurs MP3, ni platine disque (CD) ou vinyle (33T) ou lecteur DVD. Pour écouter de la musique, il fallait donc jouer soi-même d’un instrument ou écouter quelqu’un en jouer en « live ». La diffusion musicale était donc limitée pour les populations à leur environnement proche (familial, voisinage). La notion de public ou d’auditeur n’existait pas.

    Les innovations techniques au début du 20ème siècle vont bouleverser les façons d’écouter :

    - 1877 : Charles Cros crée un système capable d’enregistrer le son sur un disque ou un cylindre.

    - 1888-1920 : Apparition du Gramophone.

    un gramophone

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  • REPÈRES HISTORIQUES

    >> 1877 - L’ENREGISTREMENTCharles Cros - « paléophone »Thomas Edison - phonographe

    >> 1888 - 1920Apparition du Gramophone

    >> 1948 - LE 33 TOURSLe 33 tours (c’est à dire 33 tours 1/3 par minute) est inventé par la ColumbiaRecords

    >> 1958 - LA STÉRÉOLe disque enregistre les deux signaux (gauche et droit, chacun sur une paroi du sillon), c’est le début de lastéréophonie

    >> 1950 - 1960La technologie numérique révolutionne l’enregistrement magnétique avant des’attaquer au disque.

    >> 1964 - LA K7Philips met au point la cassette audio.

    >> 1983 - LE CDLe disque compact audionumérique (cd) apparaît sur le marché.

    >> ANNÉES 2000 - LE MP3Avec le développement du web et du haut débit, le support physique tend aujourd’hui à être supplanté par un format compressé en-tièrement numérique, le mp3.

    A partir des années 30, le développement des radios, sous l’impulsion des dernières innovations technologiques (ex : naissance du micro, de l’am-plification, ...) va jouer un rôle majeur vis à vis de l’industrie du disque. Pouvant enregistrer et proposer une qualité sonore supérieure aux 78 tours, ce nouveau médium va permettre de diffuser plus largement la musique (les radios privées apparaîtront en France dans les années 40) dans les foyers et concurrencer l’industrie du disque si bien qu’il fau-dra attendre l’arrivée du 33 tours dans les années 40 pour la relancer (Ex : Film / O Brothers du groupe enregistrant dans une sta-tion de radio du sud des états Unis à cette période : http://www.youtube.com/watch?v=TzK0739QQqQ)

    Ces innovations technologiques issues du secteur industriel permettent : d’enregistrer la musique, de la fixer sur support physique et de commercialiser l’outil et le support. L’industrie du disque est en train de naître, la commercialisation du 78 tours débutera à partir des années 1920. Les premières maisons de disques se développent, la musique s’installe dans la sphère domestique et touche de plus en plus de gens.

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  • PARFOIS LA REPRISE

    EST PLUS CONNUE

    QUE L’ORIGINAL

    original VS reprise

    L’arrivée de la musique enregistrée, fixe non seulement la musique sur support physique mais va définir aussi : qui joue, qui est l’auteur, le compositeur, le producteur,… La notion de morceau « original » va pouvoir être nommée, datée, identifiée. Le créateur et l’interprète deviennent deux statuts distincts. C’est à partir de là que la notion de reprise, ou « cover », en anglais apparaît dans l’histoire des musiques populaires.

    Tout au long du siècle et encore aujourd’hui, l’industrie musicale et plus particulièrement les maisons de disques produisent des « singles » à des fins commerciales, des albums d’artistes jouant des morceaux dont ils ne sont pas les auteurs ou les compositeurs. Par exemple, la reprise se pose comme un des fondements du rock’n’oll (ex : Bill Haley /Rock around the Clock). Dans les années 60, le succès des Beatles, des Rolling Stones débute par l’interprétation de standards du répertoire Rythm’n’Blues des communautés noires.

    Ainsi, la reprise pourrait être définie comme l’interprétation d’un morceau écrit par un autre musicien.

    Des variantes au terme de reprise sont utilisées plus ou moins selon les familles musicales et les musiciens d’une manière générale :

    - Interprétation : les musiciens classiques composent à la marge et sont d’abord formés pour interpréter une œuvre de compositeurs historiques

    - Standard : propre aux musiciens de jazz, ils s’appuient sur un thème du répertoire jazz identifié de tous et sur lequel ils vont pouvoir tour à tour improviser

    - Version : un artiste propose un morceau joué avec des variantes sur un même album

    - Adaptation : transformation mélodique, rythmique ou des textes (ex : de l’anglais au français)

    - Tribute : un artiste rend hommage à un autre artiste à travers un disque, un concert qui lui est dédié.

    11

  • Plusieurs façons de faire des reprises :

    - La reprise copier/coller ou stricto sensu : l’objectif est de se rapprocher le plus d’une version déjà existante avec les mêmes instruments, les mêmes sons, le même tempo, …

    - La reprise adaptée ou « adaptation musicale » : transformation des arrangements et/ou des paroles

    - La reprise « parodie » : ce type de reprise se pose comme une manière de marquer son désaccord, son opposition par rapport à un thème, une personne et ce qu’ils représentent (Ex : version My Way des Sex Pistols)

    - La reprise « dédicace » : un groupe reprend un morceau d’un groupe apprécié, influant, à leur manière

    « Une reprise est « bonne » quand on sent que le morceau nous appartient et

    qu’on en oublierait presque la version originale. Pour faire une bonne reprise,

    la chanson d’origine doit avoir des qualités certaines dans son écriture : la

    mélodie, la structure… Pour cette raison, nous ne pouvons faire de miracle

    sur certains tubes qui sont bombardés par les radios et qui marchent

    commercialement mais dont la pauvreté de leur mélodie et/ou de leur

    structure ne nous permettent d’en faire une reprise qui va nous satisfaire. »

    LA REPRISE «VERSION» VOLLEYEURS

    LE TOP 3

    DES CHANSONS LES PLUS

    REPRISES DANS LE MONDE

    Yesterday / les Beatles / 1965

    My Way

    adaptation de «Comme d’habitude» /

    Paul de Anka / 1967

    I (can’t get no) satisfaction

    Rolling Stones / 1965

    12

  • LES BATTERIES DE PLUS EN

    PLUS COMPLEXES

    Certains batteurs ont fait de la

    complexité de leur batterie une

    vraie marque de fabrique.

    LA BATTERIE

    Avec la guitare basse ou la contrebasse, la batterie fait partie de la section rythmique d’un groupe de musique. Elle est donc utilisée dans la plupart des genres musicaux actuels pour marquer le rythme. Les principaux éléments qui la composent (grosse caisse, caisse claire, cymbales, percussions...) sont déjà présents dans les marching band, fanfare de type déambulatoire au début du XXème aux Etats Unis.

    A cette époque chaque élément/instrument était joué par un seul et même musicien. C’est à cette période que la batterie va apparaître en regroupant une grosse caisse, une caisse claire et un charleston. Le percussionniste/batteur utilisera à partir de là non seulement ses deux mains mais aussi ses deux pieds pour pouvoir jouer, seul, de ces trois instruments. Depuis, la composition des éléments d’une batterie s’est beaucoup complexifiée.

    Les fûts : la caisse claire, la grosse caisse, les toms. Les fûts

    représentent la partie la plus

    volumineuse de la batterie, et sont

    composés généralement de bois,

    mais aussi de métal ou encore de matériaux composites.

    La taille des fûts peut dépendre du style de musique joué

    par le batteur (souvent on utilise des gros fûts pour le

    rock/hip- hop/funk et des petits fûts pour le jazz). Les

    toms sont le plus généralement au nombre de deux ou

    trois (avec le tom médium, mais il n’y a pas de limite) : le

    tom alto, le tom médium, la grosse caisse, le tom basse.

    La charleston ou Charley, est un accessoire permettant au musicien de créer la pulsation

    rythmique d’un morceau. Il est composé d’une paire de

    cymbales accrochée à un pied à pédale. En appuyant sur

    la pédale de la charleston, le batteur referme la cymbale

    du dessus sur celle du dessous et établit ainsi le contact

    entre les deux cymbales.

    Les cymbales sont d’une forme circulaire parfaite. Leurs matériaux sont

    multiples apportant chacun leurs spécificités

    sonores : étain, argent, métal, bronze….

    Les principales cymbales sont la cymbale crash et la

    cymbale ride.

    ÉLÉMENTS D’UNE BATTERIE

    13

  • On peut parler de rock indépendant pour les 3 styles folk, pop et rock que nous pratiquons avec VOLLEYEURS.

    Plus qu’une notion musicale, les musiques dites « indépendantes » désignent les artistes ou groupes distribués par des petits labels et non par de grandes maisons de disques, plus communément appelées Major.

    Cette notion est née avec le mouvement punk en Angleterre il y a 35 ans, et est liée à la réalité sociale de l’époque contre l’establishment (Cf. chômage, luttes sociales notamment dans les milieux ouvriers,...). Cela s’est traduit dans le secteur musical par la volonté de « faire soi-même » (DIY : Do It Yourself), de contrôler la production et distribution de leur musique, et cela légitime une façon de vivre (underground, contre culture).

    Ces styles définissent globalement une musique dont l’écriture n’est pas basée sur les schémas commerciaux des majors comme par exemple : morceau single de 3 minutes pour passage radio, répétition couplet-refrain, mélodies faciles à retenir, paroles simples et production sonore standardisée.

    Le rock, la pop et la folk sont des musiques différentes et évoluent chacune vers le grand public mais aussi l’underground. Certains groupes fondés sur cette notion d’indépendance ont connu un succès tel qu’ils sont devenus grand public : U2, Depeche Mode, Nirvana, The Black Keys, Gossip...

    Chacun de ces styles développe une ou plusieurs esthétiques qui lui sont propres en matière de look, de modes vestimentaires (ex : couleurs, marques), de langages, de références artistiques…

    la pop dans l’indé

    L’indie pop est un dérivé du rock indé, avec les mêmes idées et démarches, mais une musique souvent plus mélodique, moins saturée. Elle se définit aussi en ayant une orchestration plus travaillée et un instrumentarium souvent plus étonnant et moins attendu que dans le rock, ou bien souvent beaucoup plus d’instruments et de musiciens que dans le format classique rock (basse, guitare, batterie) : chorale, mélange d’instruments électriques, boite à rythmes, synthétiseurs...

    Il y a tout autant une recherche de son propre à chaque groupe que dans le rock indé mais ce sont des sons beaucoup plus travaillés, avec plus d’effets que le son brut du rock.

    LES MUSIQUES INDÉPENDANTES VUES PAR VOLLEYEURS

    Arcade Fire, Bertrand Belin, Blonde Redhead, David Bowie, Katerine, Talking

    Heads, Yo la Tengo, Deerhoof...

    L’ÉQUIPE VOLLEYEURS AIME

    UNDERGROUND

    «Underground» en anglais signifie

    «sous-terrain». Il peut désigner

    le métro de Londres mais

    également une culture qui se

    développerait sous-terre,

    à l’abri des regards....

    14

  • Bob Dylan, Leonard Cohen, Neil Young, Low, Bonnie Prince Billy,

    Bill Callahan, Kurt Vile...

    Fugazi, Sonic Youth, Joy Division, Thee Oh Sees, Nirvana, The Velvet

    Underground, Pavement...

    L’ÉQUIPE VOLLEYEURS AIME

    L’ÉQUIPE VOLLEYEURS AIME

    le rock dans l’indé

    Le rock’n’roll est né dans les années 50 aux Etats-Unis, une dérivation sauvage de la musique noire le blues, et popularisé par le « King » Elvis Presley et les disques du label Sun Records à Chicago. Il fait scandale dans une société très établie malgré les phénomènes sociaux et culturels qui en découlent auprès de la jeunesse de l’époque. C’est aussi la première musique qui réunit les noirs et les blancs sur la même piste de danse.

    Mais le phénomène est vite rattrapé par l’appât du gain, et rapidement, la musique rock devient un produit commercial comme un autre (cf. notions définies plus haut) et en quelques sortes les artistes deviennent une marque, un produit : habits, attitude, coupe de cheveux...

    Devant cette uniformité, des artistes réagissent et vont produire un rock revendicatif qui, dans les années 80, explose les standards : le punk, le hardcore, le post rock, le garage, la new wave... bref, encore plein de styles différents se retrouvent sous cette notion de rock.

    Les instruments plus communément utilisés sont la guitare et la basse (électriques), la batterie, des claviers. Le tout joué avec des sons souvent distordus, et la recherche sonore avec des amplis, pédales d’effets, voix trafiquées, une façon particulière de chanter, qui vont donner une identité propre à chaque groupe.

    la folk dans l’indé

    La folk indé se nourrit à la base de la musique traditionnelle folk anglo-saxonne, une musique jouée en acoustique racontant des histoires (songwriting) en poésie sur son pays, ses racines, sa famille, ses amis, et selon certaines périodes politiques (ex : Guerre du Vietnam,...), la folk est parfois contestataire.

    La folk indé naît en suivant le même fonctionnement que le punk et le rock indé, en sortant des sentiers battus : technique limitée, textes ne suivants pas forcément une métrique, chant imparfait mais touchant, sensible... Les instruments utilisés sont les mêmes que pour la musique folk : guitare acoustique, basse, batterie, orgue, claviers, voix et choeurs, le tout plus ou moins bien joué !

    ELVIS PRESLEY - LE KING

    Dans les années 50, le King et

    le rock’n’roll font scandale aux

    Etats-Unis.

    15

  • UN SENTIMENT : Nostalgie

    UNE ÉMOTION : Intensité

    UNE COULEUR : Noir et blanc lumineux

    UNE IMPRESSION : Contemplation de la nature

    GRAND PUBLIC : Alain Bashung (Fr - Chanson) Tom Waits (E.U - folk) Miossec (Fr - Chanson rock)

    MOINS CONNUS :

    Bill Calahan (E.U - pop folk) Elvis Costello (R-U - Rock) Jean Louis Murat (Fr - Chanson)

    Guitares, basse batterie,chœurs féminins,claviers plus rares

    CHRISTINE AND THE QUEEN’S«Paradis perdus» à la façon de : BERTRAND BELIN

    Guitariste émérite évoluant auprès de la scène parisienne au début des années 2000, dans un large registre entre chanson et rock (Cf. Néry, Bénabar, Sons of the Desert) ou en musique du monde novatrice (Cf. Les enfants des autres), Bertrand Belin s’est lancé dans une carrière solo à partir de 2004 en tant qu’auteur- compositeur-interprète sans pour autant abandonner les collaborations artistique (Cf. Olivia Ruiz en 2006). Récompensé via l’album Hypernuit (2010) par le Grand prix de l’Académie Charles Cros (prix saluant les grands noms de la chanson française), il s’illustre notamment par une écriture aventureuse, sensuelle et surréaliste où la guitare électrique, influencée tant par le blues cajun de ses débuts que par la folk-rock américaine, sert une diction lente, accrocheuse, nonchalante et atonale, portée par une voix grave et très reconnaissable. Son quatrième album, Parcs, est sorti en 2013 sur le fameux label indépendant français Cinq7. Fort de multiples influences (de Ravel à Tom Waits, en passant par Dominique A, Philip Glass, Elvis Costello et Gotan Project), Bertrand Belin a en commun avec ces artistes de proposer un ton unique, personnel et à forte densité émotionnelle.

    Contexte : Après la vague « Nouvelle Chanson Française » qui a déferlé entre le milieu des 90ies et 2000ies, des musiciens parisiens (Ex : Bertrand Belin, Albin de la Simone, voire Mathieu Boggaert,..) gravitant ou issus de cette même scène sortent de l’ombre et proposent des chansons à texte aux tonalités plus rock, blues, internationale.

    Un genre : Chanson pop

    Les différentes périodes : 1998-2003 : collaboration en tant que compositeur interprète 2004-2009 : ses débuts en tant qu’auteur-compositeur-interprète2010-... : la maturité artistique

    Volleyeurs aime : l’album “Bertrand Belin” (2005) / morceau extrait : «Porto»

    l’album : “Hypernuit” (2010)

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : France Débuts : 1996

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  • DAVID GUETTA «Dangerous» à la façon de : THEE OH SEES

    John Dwyer, musicien sur actif de la scène punk de San Francisco en Californie depuis les années 1990, est à l’origine de Thee Oh Sees. Ce fut d’abord ce projet solo, puis peu à peu, il s’entoure d’un batteur, d’un guitariste et d’une clavieriste. Ils vont parcourir le monde entier car ils acquièrent au fil des tournées et albums la réputation de meilleur groupe de rock indépendant du monde ! Pourquoi ? Peut-être parce que Thee Oh Sees arrive avec une spontanéité et une joie communicative qui permet au public de « lâcher les chevaux ». Leur musique mélange le rock garage, et la frénésie répétitive du krautrock lui donnant une couleur psychédélique.

    Ils sont très prolifiques et sortent depuis 2006 un à deux disques par an ! Ils sont les chefs de file d’un nouveau rock psychédélique dans le monde de la musique indépendante.

    Contexte : La révolution numérique ouvre aussi de nouvelles possibilités de diffusion de la musique pour les producteurs de musique indépendantes comme les labels. John Dwyer, leader de Thee Oh Sees, en est un très bon exemple. Suivant le principe du « Do It Yourself » (« fais le toi-même »), hérité des années punk, il sort les disques sur son propre label Castle Face et développe une utilisation très intelligente des nouveaux modes de diffusions de la musique (ex : réseaux sociaux, plate formes numérique, etc...)

    Un genre : Garage rock

    Les différentes périodes : 2006-2013 : Groupe installé à San Francisco en quatuor... 2014 : Fatigués par les interminables tournées, ses 3 musiciens veulent freiner. John Dwyer, seul, s’en va à Los Angeles et engage deux nouveaux musiciens.2015 : Sortie prévue d’un nouvel album de Thee Oh Sees

    Volleyeurs aime : 2013 : « Floating Coffin » / titre extrait « I Come from the Moutain»2011 : « Castlemania » / titre extrait «I Need Seed» 2009 : « Help » / titre extrait « Ruby Go home»

    UN SENTIMENT : Folie joyeuse

    UNE ÉMOTION : Joie

    UNE COULEUR : Arc en ciel

    UNE IMPRESSION : Frénésie

    GRAND PUBLIC : The Cramps (E.U / punk-rockabilly) Stray Cats (E.U / rockabillly) AC/DC (AUS / heavy rock)

    MOINS CONNUS :

    Ty Segall (E.U / garage rock) Can (ALL / krautrock) JC Satan (FRA / garage rock)

    Guitare électrique, guitare baryton, claviers, batterie, voix et des effets !

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : Etats-Unis Débuts : 2006

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  • UN SENTIMENT : Trouble

    UNE ÉMOTION : Spleen

    UNE COULEUR : Noir brouillé

    UNE IMPRESSION : Planant

    GRAND PUBLIC :David Bowie (R.U / pop) Bob Dylan (E.U / folk-rock) The Stooges (E.U / rock)

    MOINS CONNUS :

    Bauhaus (R.U / rock gothique) Echo and the Bunnymen (R-U / new wave) The Black Angels (E.U / rock psychédélique)

    Guitare, basse, batterie, piano, chœurs, voix

    MARK RANSON FEAT BRUNO MARS«Uptown Funk» à la façon de : THE VELVET UNDERGROUND

    Groupe américain, formé à New York au milieu des années 60, lié à l’aventure de la Factory (célèbre atelier d’artistes) dont Andy Warhol (artiste touche à tout et figure du Pop Art) est à l’origine. D’abord connu des seuls milieux underground new-yorkais, son influence n’a cessé de croître après sa dissolution. Ce groupe a beaucoup inspiré des artistes comme David Bowie, Bob Dylan ou Syd Barrett (fondateur de Pink Floyd), entre autres !

    Composé de Lou Reed, Sterling Morrison, John Cale, Moe Tucker et temporairement Nico, puis Doug Yule, le groupe a connu, malgré sa brève existence, une grande fertilité musicale. Les thèmes abordés reflètent l’univers de Lou Reed, l’auteur principal des morceaux : drogues, sexualité trouble, errance, pauvreté. L’influence du Velvet sur les générations suivantes est incontestable : le groupe inspirera le punk rock de la fin des années 70, ainsi qu’une partie du rock alternatif anglophone, du glam rock et de la new wave. Inventeurs d’un genre à part entière, les Velvet se réclament surtout d’artistes évoluant dans d’autres arts : principalement Jean Genet, Dostoievski, Pasolini, et Andy Warhol bien sûr.

    Contexte : Le milieu des années 60 est une période charnière aux E.U. Parallèlement à l’engagement massif de l’armée américaine au Vietnam, une partie de la jeunesse américaine aspire à plus de libertés et découvre les concerts de masses (1ere tournée des Beatles aux E.U en 1964) tandis qu’une autre, minoritaire, plus « arty » imagine la rencontre entre le rock et le monde de l’art : The Velvet Underground en sera un des symboles.

    Un genre : Rock psychédélique avant gardiste

    Les différentes périodes : 1965-1967 : sans Nico1967-70 : avec Nico1971-1976 : sans Lou Reed, Nico ni John Cale

    Volleyeurs aime : Album The Velvet Underground” (1967) / Titres extraits “Heroin” et “Sunday Morning”

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : Etats Unis Débuts : 1965

    1818

  • MAJOR LAZER «Lean On» à la façon de : THE CURE

    The Cure est un groupe de rock anglais crée en 1976. Fers de lance du mouvement New Wave comme Joy Division ou encore Depeche Mode et New Order, dans un registre plus pop électronique, le groupe développe un style qui lui est propre, fait de morceaux aux ambiances atmosphèriques sombres, mélancoliques et/ou psychédéliques. La basse y tient un rôle particulier en étant utilisée à la fois comme instrument rythmique et mélodique. Leur musique est renforcée par une identité visuelle forte, incarné par son leader, Robert Smith (guitare/chant), compositeur et parolier qui reste le seul membre à être présent depuis l’origine de The Cure. Avec son look gothique (vêtements noirs, maquillage outrancier, coupe de chaveux), il constituera une figure emblématique pour toute une génération de jeunes au cours des années 80 allant même jusqu’à générer une « Curemania » lors de leur virage pop, élargissant toujours plus leur cercle de fans.

    Contexte : The Cure émerge dans une Angleterre froide et sombre marquée par un contexte politique et social plus que difficile (crise industrielle, chômage, conflit extérieur, politique libérale de Mme Thatcher).

    Un genre : New Wave version Cold Wave

    Les différentes périodes : 1978-1980 : Les débuts liés au label Fiction Records1980-1983 : Période cold-wave et premiers succès1984-1993 : Période pop et Curemania1994-1999 : Période plus délicate et incertaine2000-2004 : Retour sur le devant de la scèneDepuis 2005 : 1 album en 10 ans mais de nombreux concerts à travers le monde

    Volleyeurs aime : Album “Seventeen Seconds” (1980) / Titre extrait : « Forest »Album : “Pornography” (1982) / Titre extrait « The Hanging Garden »Album : “Desintegration” (1989) / Titre extrait « Lullaby »

    UN SENTIMENT : Victorieux

    UNE ÉMOTION : Rage positive

    UNE COULEUR : Rouge

    UNE IMPRESSION : Stroboscopique

    GRAND PUBLIC :

    Joy Division (R.U / cold wave) Placebo (R.U / rock glam)Depeche Mode (R.U / new wave)

    MOINS CONNUS :

    La Femme (FR / surf pop électronique) Siouxie & the Banshees (R.U / post punk-cold wave)Cocteau Twins (R.U / dream pop)

    Batterie, guitares, claviers, voix

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : Anglettere Débuts : 1976

    19

  • UN SENTIMENT : Sincérité brute

    UNE ÉMOTION : Rage libératrice

    UNE COULEUR : Lumière blanche électrique

    UNE IMPRESSION : Fédérateur

    GRAND PUBLIC : Sonic Youth (E.U - noise rock) At the Drive Inn (E.U/MEX - noise émo)

    MOINS CONNUS :

    Ten Grand (E.U -émo hardcore) Minor Threat (E.U - punk hardcore) Envy (JAP - émo hardcore)

    Chant, guitares, basse, batterie

    ADELE «Hello» à la façon de : FUGAZI

    Fondé par Ian Mc Kaye sur les cendres encore chaudes de l’éphémère mais mythique groupe de punk hardcore Minor Threat, Fugazi commencera à tourner à partir de 1988 et jouera entre 1987 et 2003 plus de 1000 concerts à travers tous les Etats Unis ainsi que dans le monde entier. Il développe un son expérimental, unique, très influant pour les groupes de punk et de grunge en mariant des éléments de noise avec une musique syncopée originale agrémentée à l’occasion d’influences reggae et dub. Le groupe a également incorporé, dans les mélodies, des accords et des progressions musicales étrangement inhabituelles et dissonantes pour la scène punk rock. Les paroles de Fugazi ont la particularité de mettre fortement l’accent sur les émotions. Les thèmes les plus courants sont écrits en réactions : à la politique américaine, aux abus de pouvoirs, et inégalités sociales, au racisme et la drogue. C’est un autre de groupes qui a réussi à être connu, tout en restant fidèle l’éthique DIY : fidélités aux labels et distributeurs indépendants, limitation du prix d’entrée à leurs concerts et de leurs disques (pas plus de 10 dollars) et ouverts à tous les âges.

    Contexte : A la fin des 80ies , alors que les Etats Unis et l’URSS cherchent enfin une entente commune à travers les négociations sur les armes nucléaires, la scène Punk- Hardcore de Washington DC (capitale des Etats Unis), particulièrement florissante ,est principalement menée et inspirée par Minor Threat. Le 1er groupe de Ian McKaye, revendiquait , prônant l’égalité des droits entre les peuples et leurs différentes origines.

    Un genre : (Post) Hardcore tendance émo

    Les différentes périodes :1987- 1989 : Les débuts, Piccioto n’est pas encore le chanteur leader,1990- 1995 : Picciotto et McKaye, en se prépartissant le chant l’écriture des morceaux affirment le son si singulier du groupe1998-2002 : Ecriture du groupe évolue dans une dimension plus pop avec l’incorporation de différents instruments (piano, sax, clarinette...).

    Volleyeurs aime : Album «Repeater» (1990) / Titre extrait «Repeater» Album « The Argument » (2001) / Titre extrait : « Strangelight »Film documentaire «Instrument» (1999) : Pour aller plus loin sur Fugazi

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : Etats- Unis (Washington) Débuts : 1987

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  • MADCON «Don’t Worry» à la façon de : THE BLACK KEYS

    UN SENTIMENT : Libertaire

    UNE ÉMOTION : L’authenticité

    UNE COULEUR : La rouille

    UNE IMPRESSION : Etre dans un bain de son et prendre la route à travers l’Amérique

    GRAND PUBLIC : The White Stripes (E.U - rock) garage Led Zeppelin (R.U - rock heavy)

    Beck (E.U - pop/hip hop/folk blues)

    MOINS CONNUS : Junior Kimbrough (E.U - Blues) John Spencer Blues Explosion (E-U- Heavy glam blues) Sebadoh (E.U - rock indé lo-fi)

    Guitare, batteries, claviers vintage, voix

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTSTout début des années 2000, The Black Keys, duo américain originaire de l’Ohio composé de chanteur /guitariste Dan Auerbach et du batteur Patrick Carney débarque sur la scène rock. A eux deux, ils vont remettre au goût du jour un style vieillissant, le blues rock. Comment ? En se privant de basse (ce qui constitue une rupture avec le blues rock traditionnel), en n’hésitant jamais à inscrire un refrain dans un volume sonore plus puissant que le couplet, en s’appuyant enfin sur leur passion pour les guitares, claviers, amplificateurs et effets vintage. A l’arrivée, The Black Keys propose un son épuré, authentique et singulier, avec une consonance «garage», (surtout sur les premiers albums) tout en développant un sens mélodique aiguisé ! Reconnu surtout comme auteur de grands tubes blues-rock, le duo signe aussi des ballades bluesy non moins percutantes dont nous nous sommes inspirés pour revisiter «Don’t Worry». Groupe à l’esprit indépendant, le duo s’est longtemps débrouillé par lui même pour faire des concerts. Sa route croisera des labels indépendants (Alive records puis Fat Possum Records) avant de connaître la consécration en étant élu meilleur album rock aux Etats-Unis en 2011.

    Contexte : Issu du croisement entre le blues et le rock’n’roll par les musiciens anglais, le blues rock a connu ses heures de gloire pendant les années 60 et 70. A la fin des 90ies, la musique sort de la fulgurance grunge et le blues rock à papa ne fait plus recette hormis dans les festivals de jazz.

    Un genre : Blues rock garage

    Les différentes périodes : 2001-2010 : blues rock indépendantDepuis 2010 : virage plus pop.

    Volleyeurs aime : Album «Magic Potion» (2006) / titre extrait « Modern Time»Album « Attack and Release » (2008) / Titre extrait : « Psychotic Girl »Album « Brothers » (2010) / Titre extrait : « ISI »

    Pays d’origine : Etats Unis (Ohio) Débuts : 2001

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  • UN SENTIMENT : Mélancolie

    UNE ÉMOTION : Fragilité

    UNE COULEUR : Nuit étoilée

    UNE IMPRESSION : Frisson

    GRAND PUBLIC :Kate Bush (R.U / pop baroque) Sonic Youth (E.U / rock noise)

    MOINS CONNUS :

    TV on the Radio (E.U / rock soul) Pavement (E.U - rock indé)

    Guitares/Clavier/Batterie/Chant

    JOSEF SALVAT «Diamonds» à la façon de : BLONDE REDHEAD

    Blonde Redhead est un groupe de rock et pop expérimentale new yorkais formé au début des années 90 par deux jumeaux d’origine Italienne, les frères Pace et diverses bassistes éphémères. L’arrivée de Kazu Makino, elle d’origine japonaise, scellera le line-up définitif du groupe caractérisé par l’absence de basse (hormis quelques titres) et des textes pas seulement en anglais mais aussi en italien et en français ! Le nom du groupe provient de la chanson « Blonde Redhead » du groupe culte DNA d’Arto Lindsay.

    Leurs deux premiers albums, sortis en 1994 et 1995 furent publiés par le label du batteur de Sonic Youth, autre groupe mythique de la scène noise rock expérimentale du New York des 80ies. Blonde Redhead fut d’ailleurs longtemps comparé à ce groupe pour leur intérêt commun envers la dissonance et l’expérimentation sonore. Dans les 2000ies, le groupe se démarquera finalement de leurs illustres ainés en prenant un virage plus pop, plus rêveur et moins rageur. Clairement inspiré notamment par un certain Serge Gainsbourg, leur musique, alterne toujours la douceur et la violence et recèle encore de belles dissonances, la voix enfantine de la chanteuse plongeant souvent l’auditeur dans un univers à la frontière de l’onirique.

    Contexte: Les Blonde Redhead emboîtent dignement le pas de leurs aînés issus de la scène rock expérimentale et « arty » new yorkaise, une tradition perpétuée depuis les années 60 (ex : Sonic Youth depuis le milieu des années 80, Talking Heads dans fin 70ies début 80ies & The Velvet Underground lors des années 60-70).

    Un genre : Pop rock expérimentale

    Les différentes périodes : 1994-1999 : Inspiration bruitiste et expérimentale2000-… : pop aérienne

    Volleyeurs aime : 1998 : In an Expression of the Inexpressible / Titre extrait “Futurism VS Passeism part 2 2000 : Melody of Certain Damaged Lemons / Titre extrait « In particular”2004 : ‘Misery Is A Butterfly’ / Titre extrait “Melody”

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : Etats Unis (New York) Débuts : 1990

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  • SIA «Chandelier» à la façon de : DEERHOOF

    UN SENTIMENT : Joie

    UNE ÉMOTION : Naïveté

    UNE COULEUR : Arc en ciel

    UNE IMPRESSION : Enfance

    GRAND PUBLIC : Sonic Youth (E.U / rock noise) The Beatles (R.U / pop)

    MOINS CONNUS :Animal Collective (E.U / post-pop psychédélique) Yo La Tengo (E-U - pop noise) Papier Tigre (FR - rock indé)

    Guitares, batterie, basse, chant

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTSDeerhoof est un groupe de rock indépendant formé en 1993 à San Francisco. Son esprit «do it yourself», son univers sonore étrange et les panachages stylistiques proposés (combinaison de mélodies doucereuses et de noise rock) l’ont rendu célèbre au-delà de la scène underground dont il est issu. Pendant les dix premières années, le line-up du groupe sera relativement fragile et changeant. La base solide et l’identité du groupe dépendront longtemps de l’association du batteur athlétique Greg Saunier et de l’humoristique chanteuse Japonaise Satomi Matsuzaki. Malgré la persévérance, les efforts, l’inventivité musicale et une discographie vite conséquente, le groupe restera pendant longtemps dans l’ombre. C’est suite à l’arrivée au début des années 2000 de John Dietrich et Chris Cohen, deux guitaristes aux techniques singulières, que le groupe prendra une forme stable. L’intérêt alors porté au groupe par d’autres artistes tels que David Bowie, Radiohead ou encore The Roots amènera Deerhoof vers le succès et la reconnaissance de la part du public et de la critique.Contexte : San Francisco, ville d’appartenance de Deerhoof à l’Ouest des Etats Unis est connue pour sa scène musicale psychédélique et expérimentale des 60ies et début 70ies (ex : Grateful Dead, Jefferson Airplane…). Vingt ans plus tard, cette touche se retrouve dans la musique rock pop de ce groupe californien. Plus joyeuse et insouciante que la musique des groupes de la côte Est dont ils sont artistiquement proches (ex : Blonde Redhead, Animal Collective ou Yo La Tengo), la musique de Deerhoof se situerait entre le rock déstructuré et dissonant de Sonic Youth et les harmonies des groupes de pop anglaise comme The Beatles.

    Un genre : Rock pop indépendant

    Les différentes périodes : 1993-2001 : groupe en trio puis en quartet2002- 2007 : Arrivée de Chris Cohen et John DietrichDepuis 2008 : Sans Chris Cohen remplacé par Ed Rodriguez

    Volleyeurs aime : 2004 : Milk Man / Titre extrait : “Milk Man”2008 : Offend Maggie / Titre extrait : « Basket Ball Get your Groove Back”

    Pays d’origine : Etats Unis (S.Fransisco) Débuts : 1993

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  • UN SENTIMENT : Sérieux et léger à la fois !

    UNE ÉMOTION : Le rire

    UNE COULEUR : Rouge et jaune

    UNE IMPRESSION : Prendre une bonne gamelle en skate et en rigoler

    GRAND PUBLIC :

    Pixies (E.U / rock) Grandaddy (E.U / indie rock) Beck (E.U / rock)

    MOINS CONNUS :

    Elliot Smith (E.U / indie rock) Herman Dune (FR - pop rock)

    Guitare, basse, batterie, chant

    TAYLOR SWIFT «Out Of The Woods» à la façon de : PAVEMENT

    Pavement est le indie rock de cette décennie. Le quintet a touché le haut des charts avec le single « Cut Yur Hair ». Pour autant, ils n’ont jamais cédé à la pression commerciale et sont restés fidèles aux labels indépendants.

    L’arrivé de Steve West en 1993 consolidera le groupe autour du leader Stephen Malkmus, du bassiste Marik Ibold, du guitariste Spiral Stairs, et de l’homme à tout faire Bob Nastanovitch. Ils vont ainsi développer une pop lo-fi (pour low-fidelity – avec les moyens du bords) aux paroles hallucinés, critiques, poétiques et pleines d’humours. La musique est tout aussi débridée et ouverte, les solos de guitares sont dissonants, le blues est là, le punk aussi sans pour autant renier la dimension mélodique qui pointe toujours son nez derrière ce «bazar» musical tellement bien organisé. Pavement sort 5 albums et les tournées mondiales interminables auront raison de l’entente dans le groupe qui se sépare en décembre 1999. Suite à de nombreuses demandes, ils se reforment en 2009. Pour leur premier concert à New York, plusieurs milliers places se vendent en 2 minutes... Ils se décident alors à faire une tournée mondiale à gros succès avant que leurs membres ne reprennent sa vie de musiciens chacun de leur côté...

    Contexte : En 1990, sous l’impulsion de l’industrie de la musique et des Majors, le support CD supplante la K7 et le Vinyle en proposant une restitution toujours plus «Haute Fidélité ou Hi-Fi», les techniques d’enregistrements se perfectionnent et proposent un nouveau standard d’écoute musicale. Le Lo-Fi est une méthode d’enregistrement alternative, volontairement «primitive» initiée par des groupes underground car financièrement plus accessible et artistiquement indépendant.

    Un genre : Pop rock tendance Lo-fi

    Les différentes périodes : 1990-1993 : pédiode expérimentale où le groupe vivote1994-1999 : l’affirmation du groupe2009 : la reformation le temps d’une tournée

    Volleyeurs aime : 1992 : « Slanted and Enchanted» 1994 : «Crocked Rain Crocked Rain» / Extraits : «Filmore Jive» et «Cut Yur Hair»

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTS

    Pays d’origine : Etats Unis ( Californie) Débuts : 1990

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  • LILY WOOD AND THE PRICK «Prayer in C» à la façon de : NIRVANA

    UN SENTIMENT : Révolte (post-adolescente)

    UNE ÉMOTION : Rage

    UNE COULEUR : Flou

    UNE IMPRESSION : Liberté

    GRAND PUBLIC :Pearl Jam (E.U / rock grunge) Foo Fighters (E.U / rock post grunge) The Breeders (E.U / rock indépendant)

    MOINS CONNUS :Melvins (E.U / Heavy métal) Hole (E-U - rock grunge) Scout Nibblet (E.U - rock indé)

    Guitare, batterie, basse, voix

    SENSIBILITÉ ASSOCIÉEAU MORCEAU

    ARTISTES ASSOCIÉS

    INSTRUMENTS PRÉSENTSNirvana est un groupe de Seattle, aux Etats-Unis. Ils ont marqué le rock alternatif des années 90 et sont l’exemple d’un groupe indépendant qui, malgré lui, devient mainstream. Après un succès d’estime avec leur premier album « Bleach » sorti sur le mythique label Sub Pop, Nirvana explose avec l’arrivée de Dave Grohl à la batterie, le second album « Nevermind » et le tube « Smells like teen Spirit » dont le clip est bombardé sur MTV.

    Le mythe naît et se cultive autour de la personnalité du leader Kurt Cobain dont les frasques défraient la chronique : mariage houleux, problème de drogues, destruction des guitares à la fin des concerts. Nirvana c’est aussi une intelligence incroyable et des revendications dans lesquelles la jeunesse se retrouve : rejet du capitalisme, du racisme, de l’homophobie... Malgré leur jeune âge (22 ans de moyenne), le trois membres sont aussi des féministes convaincus, capables de saboter un concert devant 60000 fans parce ces derniers avaient hué la 1ère partie, un groupe exclusivement féminin. Voguant malgré eux sur le succès, leur 3ème album, le plus abrasif, enregistré par Steve Albini, sera un succès mondial. Nirvana devient alors le dernier groupe du XXème siècle pouvant être qualifié de phénomène de société. Le suicide de Cobain en avril 1994 propulsera le groupe dans la légende.

    Contexte: Au débuts des 90ies, la scène de Seattle est connue pour son rock alternatif, le grunge, dont Nirvana est le chef de file. Issus d’une catégorie sociale relativement pauvre, ces jeunes jouent un rock enervée et crasseux. Il en découlera aussi un style vestimentaire, une imagerie et un mouvement social mondial.Un genre : Rock grunge

    Les différentes périodes : 1987-1990 : Succès d’estime avec « Bleach » mais a du mal à trouver son batteur.1991-1994 : Arrivée de Dave Grohl et de deux albums monidalement diffusés

    Volleyeurs aime : 1989 : Bleach / Titre extrait : “School”1991 : Nevermind / Titre extrait : « In Bloom”1993 : In Utero / Titre extrait «Tourette’s»

    Pays d’origine : Etats Unis (Seattle) Débuts : 1987

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  • BLUES ROCK : Le blues rock est un dérivé du rythm’n’blues qui s’affirme au cours des 60 et 70ies à l’initiative des musiciens blanc anglais (Cf. premiers albums de The Rolling Stones, Eric Clapton période Cream, Jeff Beck), par ailleurs fans de la musique noire américaine et notamment de blues et de rhythm’n’blues. La place de l’amplificaton et des effets distorsions issus de la culture rock y jouent un rôle déterminant dans l’affirmation du genre. Popularisé jusque dans les 70ies avant dêtre délaissé suite l’avènement de la vague punk, le blues rock devra attendre la fin des années 90ies pour retrouver une seconde jeunesse.

    COLD WAVE : Apparue à la fin des années 70, cette musique est née à la fois du regain de créativité du rock en 1978-1979 et de la nouvelle vogue des synthétiseurs et des boites à rythmes devenus accessibles aux jeunes musiciens. Courant musical à l’avant-garde durant les années 1980, plutôt européen et surtout britannique, la new wave se caractérisa comme étant un mouvement branché et underground grâce à la présence de nombreux labels indépendants.

    DIY « DO IT YOURSELF » : Ou “fais le toi-même” explose avec le mouvement punk et pourrait être défini schématiquement comme une manière de réaliser ses aspirations par ses propres moyens. Ouvertement politique, le phénomène DIY est intimement lié à la contestation de l’ordre établi. Le phénomène existe depuis la nuit des temps, les groupes de punk furent les premiers à valoriser à ce point cette façon de faire de la musique en l’envisageant comme une fin en soi. Cette philosophie « du faire » se retrouve non seulement dans la création musicale (ex : composer soi même au-delà des contraintes techniques liées à la pratique d’un instrument) mais aussi dans la promotion musicale à travers l’explosion des fanzines (journaux spécialisé écrits et édités par des passionnés), la production de disques (Cf. labels) ou l’organisation de concerts.

    GARAGE : La musique garage peut être considérée comme un style annonciateur du punk rock. Elle naît vers le milieu des années 1960 aux États-Unis et au Canada et s’exporte assez vite en Europe. À l’époque, ce style n’a pas de nom permettant de le distinguer du reste de la production pop et rock. La caractéristique principale du garage est la qualité souvent médiocre ou volontairement « sale » du son. Le nom de ce style vient justement de ce côté brut et peu retravaillé, qui évoque un enregistrement réalisé dans des conditions et avec un équipement minimalistes, comme fait dans un garage.

    LABEL INDÉPENDANT : Un label indépendant est une structure de production de disques indépendante des majors de l’industrie du disque. Les labels indépendants ont existé pratiquement dès le moment où le marché des enregistrements musicaux s’est créé, mais l’arrivée du punk et sa philosophie « DIY » vont largement accentuer le développement de ce type d’initiative. C’est un outil clé dans le développement des groupes indépendant pour réussir à exister malgré le manque de visibilité dans les médias de masse et peuvent jouer le rôle d’intermédiaires entre les majors et les artistes émergents.

    LO-FI : Abréviation de «Low Fidelity», littéralement «Basse Fidélité» et antonyme de «Hi-Fi» ou «Haute Fidélité», cette expression est apparue à la fin des 80ies aux Etats Unis. Elle désigne des groupes utilisant volontairement des méthodes primitives d’enregistrement de la musique afin de produire un son «sale» en réaction aux productions d’enregistrement considérées comme asceptisées et dont les majors sont adeptes.

    MAINSTREAM : Les musiques dites « mainstream » sont des musiques qui de par leur composition, leurs modes de production et de commercialisation sont capables de toucher le public de masse à l’échelle planétaire. Ces musiques dépassent les langues (même si l’anglais facilite leur mode de réception) et s’imposent aux auditeurs à travers leur présence quotidienne à la radio, à la télévision ou sur internet. Ces musiques sont surtout « mainstream » dans le sens où elles sont produites exclusivement par des « majors », véritables multinationales de la musique maîtrisant l’ensemble des pans d’activités liés à cette industrie.

    IGGY POP & LE GARAGE

    LA MUSIQUE ET SES STYLES

    VESTIMENTAIRES

    DAVID BOWIE & LE GLAM

    BAUHAUS & LE GOTHIQUE

    Iggy Pop a commencé dans les années

    60 dans un groupe de garage nommé

    the Iguanas

    le look de David Bowie défini l’excen-

    tricité du style.

    le noir et le froid

    LE LEXIQUE DE SURVIE

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  • MAJORS : Une major est une multinationale qui, dans l’industrie de la musique, maitrise l’ensemble de la chaîne allant de la création à sa production, puis sa diffusion et donc sa promotion à l’échelle mondiale. Historiquement centrée sur la vente de musique enregistrée, ces majors diversifient leurs activités depuis les années 2000 et la révolution numérique pour se tourner aussi vers le spectacle « live » ou « vivant ». Depuis 2012, trois sociétés se partagent l’essentiel du marché de l’industrie musicale. Elles représentent en effet 71,7 % de parts de marché sur le marché mondial concernant les ventes de production musicales : Universal Music Group (FRA) : 38,9 %, Sony Music Entertainment (JAP) : 21,5 %, Warner Music Group (E.U) : 11,3 %.

    MUSIQUE(S) INDÉPENDANTE(S) : De l’anglais « Independent » ou « indie », parfois francisée en « indé » pour indépendant, est un courant musical qui tend à supplanter la musique mainstream contre laquelle il prenait position, en entrant dans le circuit commercial. Originellement il s’agit d’une forme de culture produite en dehors des circuits commerciaux traditionnels et/ou appartenant à un courant underground, anticonformiste, avant-gardiste et se référent bien souvent au « DIY ».

    NOISE : Issu du rock, ce genre s’est développé au cours des années 80ies. Défini de façon large, il est considéré comme une excroissance expérimentale du punk rock. En mélangeant l’attitude punk avec le bruit atonal, les structures non conventionnelles de la musique industrielle naissante et du bruitisme, le noise rock introduit un nouveau style avant-gardiste dans le paysage du rock indépendant.

    NEW WAVE : Apparue à la fin des années 70, cette musique est née à la fois du regain de créativité du rock en 1978-1979 et de la nouvelle vogue des synthétiseurs et des boites à rythmes devenus accessibles aux jeunes musiciens. Courant musical à l’avant-garde durant les années 1980, plutôt européen et surtout britannique, la new wave se caractérisa comme étant un mouvement branché et underground grâce à la présence de nombreux labels indépendants.

    PUNK : Né en 1976 des deux côtés de l’Atlantique, le punk est à la fois un mouvement et un courant musical. Malgré son caractère éphémère, son apparition est fondamentale pour les générations de musiciens qui se succéderont. Ainsi le punk, met en avant l’urgence, l’improvisation, la singularité, le désordre et voire l’émeute. La « philosophie punk » se caractérise par l’esprit de subversion, le « do it yourself », le détournement des codes, la dérision, la mise en place de structures « alternatives », l’anticapitalisme, la liberté maximale de l’individu et la mise en place d’un cadre de vie comportant le moins de restrictions possibles.

    PUNK HARDCORE OU HARDCORE : Issu de la grande famille du punk rock anglosaxon, il se caractérise par des morceaux joués à une vitesse rapide, un chant crié, des riffs simples, des sons plus agressifs et distordus, des chansons courtes et une aversion pour la virtuosité. Les textes sont généralement politiques, attentifs aux problèmes d’intolérance et aux problèmes sociaux contemporains ou individuels.

    POST HARDCORE : Né de la volonté de sortir musicalement de la structure classique du punk hardcore et de ses us et coutumes, le post hardcore s’affirme comme sous-genre grâce au mélange des voix criées et claires (émo), la dissonnance emprunté à la noise (un rock dissonant et bruitiste) et l’adhésion à un mode de vie (Cf. mouvement Straight Edge) soucieux de la santé (ni d’alccol, ni drogue) et de l’écologie (bien être animal, pratiques végétariennne/végétalienne).

    ROCK GOTHIQUE : Apparu sur les cendres du punk à la fin des années 70ies en Angleterre. Musicalement, le rock gothique reprend les sons de guitare et de synthétiseur du post-punk et les utilise pour construire des atmosphères funestes, tristes et souvent épiques. Si Lou Reed puis Joy Division et The Cure se posent comme précurseurs, la scène gothique s’affirmera comme telle aux regard des critiques et du public avec des groupes comme Bauhaus ou Sister Of Mercy.

    ROCK PSYCHÉDÉLIQUE : Terme désignant une partie de la musique rock apparue à partir de 1966 qui cherche à recréer les effets distordus générés par l’ingestion de drogues hallucinogènes.

    BÉRURIERS NOIRS &

    LE PUNK EN FRANCE

    Le rock alternatif français sera dans les

    80ies la traduction de l’après punk (Cf

    post punk).

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  • RÉFÉRENCES - LIENS

    les instruments :www.instrumentsdumonde.fr

    http://batterie.poumtchac.com

    La reprise :wikipedia.org/wiki/Reprise

    www.20minutes.fr : chansons-plus-

    reprises-histoire

    Portail Musique :wikipedia.org/wiki/Portail:Musique

    http://mediatheque.cite-musique.fr

    3.000 oeuvres d’art en ligne,classées selon le programme d’enseignement

    POUR ALLER PLUS LOIN :www.irma.asso.frIndustrie Musicale et

    musiques amplifiées. pdf

    BOURHIS.H,Le Petit livre rock,

    Dargaud 2007

    GUIBERT. G,Les nouveaux courants musicaux,

    Mélanie seteun,

    coll. Musique et société, 1998

    MARTEL. F,Mainstream,

    Champs Actuel, 2011

    SABATIER BENOIT,Culture jeune : l’épopée du rock,

    Hachettes, coll. Pluriel, 2011

    La reprise,in La revue des musiques populaires,

    Mélanie Seteun,

    coll. Volume, 2010

    HEDBIGE.D,Le sens du style, Paris,

    La découverte, 2008, 156p.

    PISTES PÉDAGOGIQUES

    Avant le spectacle :

    Pourquoi va-t-on à un concert ? Que va-t-on y découvrir ? Qui sont les artistes que je vais rencontrer ? Quelles règles vais-je devoir respecter ? Quelles sont les attitudes possibles ? (applaudir, danser, chanter, demander un rappel….). Autant de questions que l’on sera amené à se poser avant de se rendre dans la salle de concert.

    L’écoute de morceaux (influences) est à préparer éventuellement en classe

    L’affiche/ le visuel du spectacle peut être exploité afin que les élèves puissent s’interroger sur ce qu’ils vont entendre et voir

    Préparer des questions aux artistes (sous forme d’interview par ex.) permet aux élèves de faire plus ample connaissance avec les artistes après le concert (métiers, comment çà se passe, peut on en vivre…)

    En éducation musicale : présenter des morceaux qui vont être joués, soit les originaux entendus à la radio, soit les morceaux « à la façon de…. », expliquer ce qu’est une reprise et faire écouter les morceaux les plus repris dans le monde, présenter les instruments qui vont être joués sur scène.

    En français : préparer une ITW

    En histoire de l’art : présenter succinctement les liens historiques/techniques avec l’évolution des styles de musique.

    Après le spectacle

    Restitution du concert en exprimant son ressenti (à l’écrit, à l’oral, par le dessin…) et argumenter celui-ci font partie intégrante de la formation du jeune spectateur ;

    En éducation musicale : étudier les structures des morceaux, styles chantés (parlé, crié….), débats autour des émotions suscitées par le spectacle, découvrir des œuvres des artistes évoqués pendant le spectacle (qui, quand, où, pourquoi…), travail sur le rythme d’un morceau, sur les intensités/émotions dans l’interprétation, travail sur une reprise, exemple : essayer de faire une reprise à partir d’un morceau choisi par les élèves….

    En français : travailler sur des chroniques, articles, comptes rendus, …..Noter les émotions que suscite la chanson à la première écoute. Quelles sont les réactions ressenties à la première écoute : qu’est-ce qui étonne, attire, émeut ?

    En technologie : technique du son, technique d’enregistrement

    En anglais : effectuer des recherches sur un artiste emblématique anglais/américain, étudier un de ses textes….

    En arts plastiques : montrer des œuvres plastiques photographies, affiches…liées aux morceaux/périodes évoqués pendant le spectacle ou lien entre des artistes/groupes musicaux et des peintres, photographes, plasticiens

    En histoire de l’art : histoire de la musique enregistrée, faire des recherches sur l’histoire du rock, de la folk, de la pop, chercher des grands noms de groupes/artistes de cette scène et faire des fiches de présentation.

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