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EA1____________________________________________________________________________________________ Dossier du chapitre 2 Classe d’EC1 // 2014-‐2015
1 Chapitre 2 ____________________________________________________________________ Microéconomie du consommateur C. RODRIGUES. // LYCEE GAUGUIN, PAPEETE
Economie Approfondie – 1ère année Classe d’ECO1
Première partie La détermination de l’équilibre des agents
Chapitre 1
Microéconomie du consommateur C. Rodrigues
« Le vecteur scientifique va du rationnel au réel ». G. Bachelard.
Introduction // Qu’est ce que la microéconomie ?
1. Principes du raisonnement marginaliste 1.1. Utilité totale et utilité marginale : définition et évolution 1.2. Portée et limite du modèle de l’utilité : de l’utilité cardinale à l’utilité ordinale
2. Le consommateur dans le modèle de l’utilité ordinale 2.1. Préférences du consommateur et carte d’indifférence 2.2. Le taux marginal de substitution 3. L’équilibre du consommateur : droite de budget et maximisation de l’utilité 3.1. L’équilibre du consommateur dans la théorie de l’utilité cardinale 3.2. L’équilibre du consommateur dans la théorie de l’utilité ordinale 4. Equilibre du consommateur et modification des variables 4.1. Modification dans le niveau des ressources 4.2. Modification dans la structure du prix des biens
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2 Chapitre 2 ____________________________________________________________________ Microéconomie du consommateur C. RODRIGUES. // LYCEE GAUGUIN, PAPEETE
Figures utilisées dans le chapitre Figure n°1 //
Utilité totale, utilité marginale
Figure n°2 //
Carte d’indifférence, représentation graphique dans l’espace
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Figure n°3 // Carte d’indifférence, représentation graphique dans le plan / 1
Figure n°4 // Carte d’indifférence, représentation graphique dans le plan / 2
Figure n°5 //
Carte d’indifférence, représentation graphique dans le plan / 3
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Figure n°6 //
Carte d’indifférence avec biens complémentaires
Figure n°7 //
La droite de budget / 1
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Figure n°8 //
La droite de budget / 2 Figure n°9 //
L’équilibre du consommateur / 1 Figure n°10 //
La contrainte budgétaire : l’exemple des biens culturels / 1
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Chapitre 2 ____________________________________________________________________ Microéconomie du consommateur C. RODRIGUES. // LYCEE GAUGUIN, PAPEETE
Figure n°11 //
Figure n°12 // La contrainte budgétaire : l’exemple des biens culturels / 3
Figure n°13 /
La carte d’indifférence : l’exemple des biens culturels / 1
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Figure n°14 / La carte d’indifférence : l’exemple des biens culturels / 2
Figure n°15 /
Le TmS : l’exemple des biens culturels
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Figure n°16 / L’équilibre du consommateur : l’exemple des biens culturels
Documents relatifs au chapitre Document n°1 //
Montant annuel des dépenses culturelles entre 2001 et 2006
Source : données INSEE -‐ DEPS, Ministère de la Culture, d'après Culture -‐ Etudes, 2011, Numéro 3.
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Document n°2 //
Le marginalisme Le marginalisme est un terme utilisé pour désigner l'école de pensée qui a été la première à accorder un rôle essentiel au calcul à la marge dans la détermination de la valeur des biens. A l'origine de cette école, il y a notamment l'Anglais Stanley Jevons (1835-‐1882), l'Autrichien Carl Menger (1840-‐1921) et le Français Léon Walras (1834-‐1910); tous trois ont montré qu'un individu qui cherche à maximiser son utilité en concurrence parfaite choisit un panier de biens tel que le rapport entre l'utilité marginale de chaque bien et son prix soit le même pour tous les biens. Comme cette analyse porte sur la fonction d'utilité des individus, et donc sur leurs goûts, on dit d'elle qu'elle donne une « théorie subjective de la valeur » (celle-‐ci est donc déterminée, en dernière analyse, par les goûts des individus qui composent la société) ; elle s'oppose aux théories qui mettent l'accent sur les conditions « objectives » de production (comme le fait, par exemple, la théorie de la valeur travail). La méthode de calcul à la marge a été par la suite étendue au cas du producteur, dont le profit de concurrence parfaite est maximal (à certaines conditions) si la productivité marginale de chaque input est égale au rapport de son prix à celui de l'output. La théorie de la valeur dans laquelle tous les agents font leur choix en utilisant le calcul à la marge est parfois représentée par une paire de ciseaux, dont une des lames représente la règle de l'utilité marginale (c'est le côté demande), et l'autre celle de la productivité marginale (côté offre). Comme le raisonnement à la marge est utilisé dans le cadre de la recherche des extremums de certaines fonctions-‐objectif (utilité ou profit), il se ramène généralement à un calcul de dérivées (qui permet de déterminer les conditions du premier ordre qui caractérisent les extremums). Alfred Marshall est probablement le représentant le plus achevé de l'école marginaliste ; celle-‐ci est en fait l'ancêtre de la théorie néo-‐classique, avec laquelle elle ne présente pratiquement pas de différence.
B. Guerrien. Dictionnaire d’analyse économique. La Découverte, 1996. Document n°3 //
Le marginalisme et l’hypothèse de rationalité – 1 –
Un bon nombre de modèles économiques reposent sur l'hypothèse fondamentale que le décideur, qu'il soit un consommateur ou une entreprise, se comporte « rationnellement ». Qu'entendons-‐nous par comportement rationnel ? Premièrement, précisons que l'expression n'a aucune connotation morale. Un comportement rationnel n'est ni « meilleur » ni « pire » qu'un comportement irrationnel. Certaines personnes se comportent généralement de façon rationnelle ; d'autres se comportent différemment. L'économiste, en cette matière, se contente d'observer un état de choses. Il n'a pas à juger la valeur des comportements. Deuxièmement, et c'est peut-‐être l'élément le plus important, nous utilisons l'expression comportement rationnel pour qualifier les moyens et non la fin. Un comportement est « rationnel » s'il permet à un individu d'arriver à ses fins, quelle que soit la nature des fins en cause. Désirer une glace à la pistache n'est pas plus ni moins rationnel que d'avoir envie d'une pizza. Qu'il ait choisi la glace ou la pizza, si le consommateur s'adresse à un cordonnier pour satisfaire son caprice, il adopte, de toute évidence, un comportement irrationnel. W. J. Baumol, A. S. Blinder et W. M. Scarth, L'Économique, principes et politiques, Éditions Études vivantes, 1986. Document n°4 //
Le marginalisme et l’hypothèse de rationalité – 2 –
La rationalité est le principe qui consiste à rechercher la réalisation d'un objectif en utilisant au mieux les moyens dont on dispose. En théorie économique, le principe de rationalité est généralement identifié à la recherche du maximum -‐ ou du minimum -‐ d'une fonction-‐objectif (utilité, profit, coût), compte tenu de l'information dont dispose celui qui applique le principe, de ses ressources et des contraintes (ou des règles) que lui impose la
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société dans laquelle il se trouve. Lorsque les détenteurs de capitaux des analyses de Smith, Ricardo et Marx cherchent à faire des placements qui leur donnent le taux de profit le plus grand possible, ils appliquent le principe de rationalité. Toutes les théories économiques font jouer un rôle de premier plan au principe de rationalité (...). Pour les théoriciens néo-‐classiques, le principe de rationalité doit servir de point de départ à toutes les analyses en économie (...). L'exemple qu'ils privilégient est celui du choix du consommateur, dont ils mettent en avant le caractère « souverain » (pourvu qu'il dispose de toute l'information nécessaire à une « bonne » prise de décision). Le principe de rationalité ne peut cependant être appliqué que si les conditions dans lesquelles se trouve celui qui décide sont précisées. Car, à moins de supposer que l'économie se réduit à un seul individu (par exemple Robinson), cette maximisation dépend de ce que vont faire les autres.
B. Guerrien. Dictionnaire d’analyse économique. La Découverte, 1996. Document n°5 //
La portée heuristique du raisonnement à la marge : un exemple Supposons que les comptables d'une compagnie aérienne constatent qu'il en coûte 350 $ à l'entreprise pour transporter un passager de Montréal à Edmonton. L'entreprise peut-‐elle espérer enregistrer des bénéfices en offrant des places à tarif réduit (250 $) aux étudiants qui acceptent de payer un passage et d'être placés sur une liste d'attente ? II est probable que oui, même si une telle réponse peut en étonner plusieurs. En effet, le transporteur assume la plus grande partie de ce prix de revient (établi à 350 $), quel que soit le nombre de passagers à bord de l'avion. D'après la théorie de l'analyse marginale, pour décider d'offrir ou non des tarifs réduits à certaines catégories de passagers, nous ne devons pas considérer le coût total qui englobe les frais d'entretien, les droits d'atterrissage, le coût des équipes au sol, et ainsi de suite, mais nous devons plutôt tenir compte des frais additionnels occasionnés par la vente de billets supplémentaires, c'est-‐à-‐dire les repas et les consommations de ces passagers, le carburant additionnel requis, etc. C'est ce que les économistes appellent le coût marginal. Dans notre exemple, il s'agit fort probablement d'une somme minime. Par conséquent, tout passage vendu à un tarif supérieur au coût marginal représente un apport immédiat aux profits de l'entreprise. Voilà pourquoi il est vraisemblablement plus rentable pour un transporteur aérien d'offrir des tarifs réduits aux étudiants plutôt que de laisser décoller un appareil avec des sièges inoccupés. Un grand nombre de dirigeants d'entreprises écartent des possibilités avantageuses, comme les réductions de notre exemple, simplement parce qu'ils ne saisissent pas la notion d'analyse marginale. Ce sont des gestionnaires qui pensent en termes de coût moyen et non en termes de coût marginal. Cette erreur est parfois lourde de conséquences. D'après W. J. Baumol, A. S. Blinder et W. M. Scarth, L'Économique, principes et politiques, Éditions Études vivantes, 1986.
Vocabulaire du chapitre Utilité, utilité totale, utilité marginale, utilité cardinale, utilité ordinale. Relation de préférence, relation d’indifférence, carte d’indifférence, courbe d’indifférence, convexité des préférences, taux marginal de substitution, biens substituables, biens complémentaires, coût d’opportunité, droite de budget, équilibre du consommateur, maximisation sous contrainte, revenu, prix relatifs.
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Chapitre 2 ____________________________________________________________________ Microéconomie du consommateur C. RODRIGUES. // LYCEE GAUGUIN, PAPEETE
Bibliographie du chapitre Initiation :
§ Beitone. A. et alii. Economie, « Aide-‐mémoire ». Sirey, 2012. § Montoussé. M. Wacquet. Microéconomie. Bréal, 2008. § Généreux. J. Economie politique, tome 2 : Microéconomie. Hachette, 2011.
Approfondissement : § Wasmer. E. Principes de microéconomie. Pearson, 2010. § Krugman. P ; Well. R. Microéconomie. De Boeck, 2009.
Bon travail et bon courage !