dossier de géographie (notes de cours)
DESCRIPTION
Ceci constitue la majeure partie des notes d'un cours de géographie de 2e année, donné en 2007 dans un collège / gymnase fribourgeois (Suisse) par un éminent et fort sympatique professeur.Cette version Internet est certes incomplète (les blancs ont été remplis par des dessins à la main ou des images avec copyright après impression), mais j'espère qu'il saura vous renseigner sur les sujets traités.Ce document n'est qu'une introduction. Pour plus d'informations sur les différentes thématiques, vous trouverez dans l'appendix la bibliographie qui vous indiquera la plupart des sources utilisées.Vous êtes libres de disposer de ce document comme bon vous semble, pour autant que la source soit citée et que votre travail soit partagé à ces mêmes conditions.TRANSCRIPT
Géographie
Mathieu CLÉMENT
2B2Collège Saint-Michel, Fribourg
2007 – 2008
Prof. : M. Michel JOYE
Table des matières
1 Géologie 21.1 Méthodes de datation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.1.2 Exercice pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.1.3 Types et cycles des roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.1.4 Datation relative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.1.5 Datation absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Résumé de l’histoire de la Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.2.1 Évènements primordiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.2.2 Survol de l’histoire de la vie sur Terre . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3 Découvertes amenants à la tectonique des plaques . . . . . . . . . . . . . 161.3.1 Dérive des continents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161.3.2 Courbe de TRABERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191.3.3 Les grandes structures tectoniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201.3.4 Étude des tremblements de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211.3.5 Anomalies magnétiques des planchers océaniques . . . . . . . . . 21
1.4 Tectonique des plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221.5 Ressources géologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.5.1 Or Au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241.5.2 Pétrole brut à l’essence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2 Mondialisation 272.1 Définition et historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282.2 Géographie de la mondialisation I (d’après I. Wallerstein) . . . . . . . . . 292.3 Géographie de la mondialisation II : le rôle des mégalopoles et des grandes mégapoles 302.4 Les firmes mondiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312.5 Réduction des distances-côuts et des distances-temps I : la circulation des informations 322.6 Réduction des distances-coûts et des distances-temps II : flux de population et brassage 332.7 Réduction des distances-coûts et distances-temps III : le commerce et l’OMC 34
2.7.1 Montée en puissance : 1950 à aujourd’hui . . . . . . . . . . . . . . 342.7.2 Modification des structures des échanges . . . . . . . . . . . . . . 342.7.3 Modification de la nature des échanges . . . . . . . . . . . . . . . 362.7.4 Modification de la carte du commerce ; changements sur le planisphère 362.7.5 Poids croissant des firmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.8 Mondialisation financière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362.9 Quelques idées sur la mondialisation criminelle . . . . . . . . . . . . . . 392.10 La démocratie libérale « à l’américaine » est-elle l’avenir du monde ? . . 40
I
MC, 2008 TABLE DES MATIÈRES
2.11 Les associations d’États . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412.12 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3 Hydrologie 443.1 Cycle de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.1.1 Cycle de l’eau et climat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463.1.2 Cycle de l’eau et paysage (végétation, érosion) . . . . . . . . . . . 46
3.2 Les cours d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 473.2.1 Notions hydrographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Notes I
Bibliographie III
Table des figures IV
1
1 Géologie
1.1 Méthodes de datation
1.1.1 Définition
LA GÉOLOGIE est une science naturelle, dont l’objet est l’étude des roches à la surfacede la Terre.
Elle permet :– la connaissance de la planète et de son histoire ;– la découverte de ressources minérales (pétrole, charbon, sel, minerais métalliques,
. . .)
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.1 – Pavé de granite d’origine chinoise
1.1.2 Exercice pratique :Observation de la roche en dallage des couloirs et de l’escalier du
Lycée
Observations à l’oeil nu
La dalle est formée de restes de coquillages de molusques bivalves et de quelquescailloux. C’est une roche calcaire.On peut aussi y trouver des dents de requin.
Localisation
Cette roche évoque un milieu de dépôt marin, peu profond (plateau continental),pas très loin des côtes (présence de cailloux, bouts de bois transformés en petits frag-ments en petits fragments de charbon, . . .)
Datation et conclusion
En laboratoire, avec l’aide d’autres observations de terrains, on peut dater cetteroche de 20Ma.Conclusion : Il y a environ 20Ma, le « Plateau suisse » correspond à un bras de merpeu profond à proximité du continent.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
1.1.3 Types et cycles des roches
magmas
⇓
roches magmatiques (granites clairs(fig. 1.1), basaltes foncés)
⇓ altérations (intempéries) ; érosion = ablation +transport + sédimentation (dépôt)
sédiments (limons, sables, graviers)
⇓ enfouissement + diagenèse (compactage,cimentation)
roches sédimentaires (molasses,roches fossilifères)
⇓ métamorphisme : recristallisation à l’état solide
roches métamorphiques (souventfeuilletées ; chistes)
⇓ fusion
magmas
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
1.1.4 Datation relative (roches sédimentaires)
C
B
A
A est antérieur à B. (superposition des couches)
Attention ! L’érosion peut provoquer un pli et changer l’ordre d’antériorité descouches.
Fossile stratigraphique : espèce disparue, conservée à l’état de traces dans lesroches sédimentaires
– facilement identifiable par un spécialiste ;– ayant existé peu de temps à l’échelle de l’histoire de la Terre ;– répandu dans le monde entier.
1.1.5 Datation absolue
Un âge mesuré dans une certaine unité de temps (Ma, Ga, . . .). Elle se base sur laradioactivité.
Radioactivité :Les noyaux d’atomes instables se transforment / se désintègrent tous seuls, selonun loi qui dépend du temps.
∗P −→ F∗ = radioactif ;
P = noyau père ;F = noyau fils
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.2 – L’uranium est un métal gris-blanc radioactif
Exemple
Au moment de se cristalliser, un granite incorpore dans sa masse un peu d’uraniumradioactif 2381 (238U).
238U −→206 Pb
a) Supposons que l’échantillon compte 48 000 2 noyaux d’238U au moment de lacristallisation.
238U 206Pb48 000 t = 0
24 000 24 000 t = 4.5× 109 ans = 4.5 Ga = demi-vie12 000 36 000 t = 9Ga
6 000 42 000 t = 13.5Ga
b) Supposons qu’aujourd’hui, l’analyse au laboratoire au moyen d’un spectro-mètre de masse montre qu’il reste dans l’échantillon 36 000 noyaux de 238U.
La loi de désintégration est exponentielle : à chaque demi-vie (ici 4.5Ga), la moitiédes noyaux radioactifs disparaît.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.3 – Exemple a
1.2 Résumé de l’histoire de la Terre
1.2.1 Évènements primordiaux
a) Formation de la Terre par accrétion
Remarque préliminaire :La Terre a commencé avec le système solaire il y a 4.56Ga.Comment ce nombre a-t-il été trouvé ?En datant des pierres et des cailloux près des volcans, des rivières, sur la Lune, maissurtout par les météorites les plus vieilles.
b) Conception du système solaire
1. Nuage de matière interstellaire, très grand, très froid, très peu dense.Composition :– gaz (H, H2, He),– poussières (minuscules grains solides dont le diamètre n’excède pas 1 mili-
mètre),– carbone,
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
– glace d’eau (H2O gelé),– glace d’ammoniac (NH3 gelé),– silicates (MxSyOz).
2. Perturbation (choc, collision entre nuages, explosion de supernova)
3. Fragmentation (Le nuage se sépare en plusieurs nuages plus petits.)
4. Effondrement
5. Tourbillonnement unique (rotation) ⇒ cas semblable à la patineuse ramenantses bras droits sur sa tête pour augmenter sa vitesse de rotation sur la glace)
6. Condensation centrale (Les poussières s’accumulent et tournent dans le plan dudisque.)
7. Accrétion (assemblage en orbite sous l’effet de la gravité) voir fig. 7Accrétion douce : poussières −→ gravats, petits cailloux (4.56Ma).Accrétion brutale (chocs de corps tombant sur les protoplanètes) : petits cailloux−→ quelques dizaines de protoplanètes.
FIG. 1.4 – Condensation centrale : future étoile du système
c) Formation de la LuneÉnigme : Masse volumique de la Terre ≈ 5.5 kg/dm3
Masse volumique de la Lune ≈ 3.3 kg/dm3
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
d) Différenciation gravitationnelle
Une émulsion laissée au repos permet à ses composants sédimenter dans l’ordredes densités. Ex. mélange huile - eau (sauce à salade).Application à la Terre :
Cette structure est soupçonnée depuis longtemps ; elle a été confirmée à la fin duXXe siècle.Les roches de surface ont une densité moyenne de 2.7 kg/dm3, or la masse volu-mique moyenne de la Terre est de 5.5 kg/dm3. Il doit donc y avoir à l’intérieur dela Terre, des matériaux de masse volumique très élevée.
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Fer
2
3
1PierreMxSiyOz
Ceci se comprend mieux si l’on admet que la plupart des météorites proviennentde protoplanètes différenciées qui ont éclaté suite à des collisions au début dusystème solaire.
L’échographie au moyen de géophones a permis de découvrir que le noyau estconstitué d’une partie liquide et d’une partie solide.
e) Hydratation
1er point étonnant : la Terre est aujourd’hui la seule planète du système solaireoù l’on aie constaté un océan formé d’eau.
2e point étonnant : la Terre s’est formée dans un environnement sec du systèmesolaire.
So-leil
Terre Jupiter
corps célestes de petite taille riches en eau & comètes (« boules deneige sale »)
X←− Bombardement
Mars a aussi eu un océan d’eau mais il ne l’a pas gardé, car la planète avait unemasse trop faible.En effet, la masse est l’un des facteurs de l’attraction.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Vénus a presque la même masse que la Terre mais n’a pas d’océan d’eau.Vénus est trop près du soleil ; sa surface trop chaude ne permet pas à l’eau de secondenser.L’eau qui reste comme vapeur dans l’atmosphère est comme le CO2, un gaz à effetde serre qui contribue encore à élever encore la température de surface (∼500◦ C).Cet effet de serre est dénommé « mammouth ».
Océans sur Terre, depuis quand ?AUSTRALIE : découverte de cristaux de zircon (ZrSiO4) datés de 4.3Ga. Ce sontles plus vieux objects terrestres conservés à ce jour (novembre 2007). Il se sontformés en présence d’eau (liquide).Les zircons sont la preuve de l’existence d’eau (liquide) à la surface terrestre il y a4.3Ga mais pas forcément d’un océan stable ; à cause du bombardement naturelde la Terre très intense, ce dernier ne s’est sûrement formé plus tard (vers −4 Ga.
1)météorites pierreuses 93%2)météorites ferreuses 6%3)météorites pierreuses / ferreuses 1%
(les triangles, cercles et losanges sont des exemples de fragments des trois typesde météorites cités ci-dessus)
Force gravitationnelle
Dans l’écriture vectorielle moderne, la force gravitationnelle s’écrit :
~F12 = −Gm1m2
d2~u12
– ~F12 étant la force gravitationnelle exercée par le corps 1 sur le corps 2 (en new-ton ou m kg s−2) ;
– G, la constante gravitationnelle, qui vaut 6, 6742 × 10−11 N m2 kg2 (oum3 kg−1 s−2) ;
– m1 et m2, les masses des deux corps en présence (en kilogrammes) ;– d, la distance entre les 2 corps (en mètres) ;– ~u12 est un vecteur unitaire dirigé du corps 1 vers le corps 2 ;– le signe − indique que le corps 2 est attiré par le corps 1.
f) La Vie
Ce qui est sûr : déjà bien présente il y a 3.5Ga : stromatolites (1ers fossilescertifiés)
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Ce qui est probable : déjà là il y a 3.85Ga ?(Les roches d’Isua, Groenland contiennent du carbone portant la signature de lavie, traces chimiques)
Le rapport13C12C
a une valeur typique chez les organismes vivants.12C : le plus fréquent sur notre planète13C : assez rare
Ce qui est purement hypothétique : (Origine de la vie)1o : origine extraterrestre2o : origine terrestre ou plutôt océanique, en surface. C’est l’énergie solaire qui estmise à contribution.3o : La vie serait née dans les profondeurs océaniques. C’est l’énergie géother-mique.« Bactéries dans des écosystèmes étonnants de grandes profondeurs extrême-ment archaïques » (← ADN)
Dans tous les cas, l’évolution biologique sur Terre a été pendant très longtempsuniquement océanique.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
1.2.2 Survol de l’histoire de la vie sur Terre
Généralités
Les êtres vivants sont des agents géologiques hors du commun.
– modification de fond en comble de la composition de l’atmosphère ;– À partir de CO2 :
– photosynthèse→ O2,– fabrication de squelettes à base de calcaire (CaCO3). (externes : coquilles ; in-
ternes : os).– accumulation (surtout marine) d’épaisses couches de calcaires biogéniques ; plis-
sées par la tectonique des plaques, ces couches fourmiront nombre de montagnesdu globe (Moléson, Everest, . . .)
– charbons, pétroles, minerais de fer, . . .
Hypothèse Gaïa
« La vie s’arrange toujours pour que l’environnement lui reste favorable. » (James Love-lock).
La Terre et la vie agissent comme un superorganisme complexe.
−3.5 à −3 Ga −3 à −2 Ga −2 à −1.2 Ga −1.2 à −0.4 Ga −0.4 Ga à. . .
Biosphère I Biosphère II Biosphère III Biosphère IVPremiersfossiles
uniquementdes bactériesdans l’océan
dans l’océan : organismespluri
cellulairesdans l’océan
(actuelle)
récifsfabriqués par
desstromatolites
– bactériesprocaryotes :cellules sans
noyaux ;
vie aussisur lesconti-nents
– organismesunicellulaires avec
noyau(=eucaryotes).
Biosphère I : un monde uniquement bactérien
Les premières bactéries3 sont anaérobies (organismes vivant sans air). =⇒ La vie acommencé sans oxygène.
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On sait que certaines bactéries primitives étaient méthanogènes : elles produisent duméthane de formule chimique CH4, un gaz à effet de serre efficace.En effet, à l’époque le soleil était à 70% de sa puissance actuelle et la Terre aurait dûgeler.Ces bactéries ont contribué à maintenir un climat temperé sur Terre permettant auxocéans de rester largement libres de glace (bon pour la vie !).Plus tard, certaines bactéries (dénommées cyanobactéries) ont inventé la photosyn-thèse. Ce sont les mêmes qui ont construit les premiers fossiles et les stromatolites.
LE FABULEUX DESTIN DE L’OXYGÈNECyanobactéries : production d’O2 ; déchet = rejet métabolique. Grande aggressi-vité : poison mortel (Lynn Margulis, 2002)
Conclusion : Non seulement la vie va s’adapter à l’oxygène, mais elle vaaussi en faire son biocomburant.« Avec de la merde, on fait de l’or. » (sic)
Dans un premier temps, l’oxygène reste dans la mer, car il y trouve matière àoxyder, surtout du fer dissout.Fe+
2 + O2 −→ ↓ Fe2O3Fe2O3 = rouille
Une fois le fer épuisé, l’O2 va gagner l’atmosphère, où il va être le précurseur del’ozone (O3) entre 15–50 km d’altitude. Sans l’ozone, il n’y a pas de vie en dehorsde la mer car l’ozone est un bouclier.Le taux d’oxygène va se stabiliser à 21 % volumique.
Biosphère II
Les eucaryotes, cellules à noyau, entrent en scène, beaucoup plus volumineuses etbeaucoup plus complexes que les bactéries.
Durant encore longtemps (−→ Biosphère III), elles forment des organismes unicel-lulaires.
CRISE ÉCOLOGIQUE : ressources alimentaires bientôt épuisées ; pour y répondre,les eucaryotes invent la mort programmée. Ils seront aussi les inventeurs de la sexualitéméiotique.
Biosphère III : monde des pluricellulaires
Organismes pluricellulaires : plantes, animaux4, champignons
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FIG. 1.5 – Zone de subduction
Vers -540 Ga : entrée dans l’histoire de la Terre ; « Explosion faunique fg.Grâce aux organismes avec des parties dures5 : coquilles, carapaces, os, dents, écailles,
on assiste à– une fossilisation plus aisée ;– un accroissement du nombre de fossiles.
Explosion faunique : tous les embranchements actuels d’animaux sont là, entreautres les vertébrés.
Biosphère IV :
La vie gagne les continens. D’abord les plantes.
La division de l’histoire de la Terre proposée par les géologues depuis 540 millionsd’années.
540 Ma ≈ 400 Ma 245 Ma 65 Ma PBiosphère III Biosphère IV
Paléozoïque Mésozoïque Cénozoïque(ère primaire) (ère secondaire) (ère tertiaire)
cataclysme idemextinction massive (90 % des espèces)(90 % des espèces) (65 % dont les dinosaures)
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FIG. 1.6 – Plaques lithosphériques
1.3 Découvertes amenants à la tectonique des plaques
1.3.1 Dérive des continents
Alfred WEGENER (Fig. 1.7) (1880–1930), astronome et météorologue alle-mand, conclut que tous les continents dans leur état et disposition actuels, ne formaientil y a 2.5Ma qu’un seul supercontinent, Pangée.Cet énorme et unique continent aurai éclaté et ses morceaux se seraient éloignés lesuns des autres (dérive) pour former ce que l’on connaît aujourd’hui.Il avait pour cela plusieurs arguments à sa théorie :
géométriques : Nos 5 continents semblent très bien pouvoir s’encastrer, telles les piècesd’un puzzle.
paléontologiques : Des fossiles de la même espèce se retrouvent près de deux côtesopposées par un océan.
pétrographiques : La datation des roches prouvent que celles-ci ont le même âge.
climatiques : Glaciation du carbonifère.
Son idée fut reprise dans la tectonique des plaques : de grandes unités tectoniques(Fig. 1.6 comme les continents peuvent avoir de grands mouvement horizontaux (provo-quant des tremblements de terre).Notons que l’idée de WEGENER est en général rejetée par la communauté scientifique,à cette époque-là.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.7 – Alfred WEGENER
Formation du charbon
En descendant de plus en plus profondément dans les sols qui en contiennent, onremarque plusieurs couches, qui permettent d’ailleurs de comprendre comment estformé le charbon (voir Fig. 1.9 :
1. bois : CH2O+H2O−−−→ CO2↑+ H2O↑
↓
2. tourbe : H2O↓
3. charbon : C
FIG. 1.8 – Mine de charbonb b b
terril = "stériles"
S : sédiments inutiles "stériles"
C : charbon : ancien marais à charbon
méthane
Charbon dans le futur
1. liquéfaction (hydrogène du charbon) : C+nH2 −→ H2n (effet de serre) pour n = 4 :octane, n = 8 : benzine.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.9 – Formation du charbon
FIG. 1.10 – Fabrication du charbon (prêt à être utilisé)
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.11 – Réserves de combustibles fossiles
Ceci constitue une solution pour le manque de pétrole mais ne convient pascomme carburant pour les véhicules.
2. centrales électriques thermiques à séquestration du CO2 : C+O2 −→ CO2
Paléontologie humaine : étude des fossiles
Ordre des primates (singes), il y a 55 Ma ; 1854 : Darwin + évolutionistes vs créa-tionnistes.
Tendances évolutiques des primates
– augmentation de la taille (quelques décimètres à plus de deux mètres) ;– tendance à passer de la vie dans les arbres à la vie au sol ;– passage des yeux dans le plan facial : vision stéréoscopique, d’où une améliora-
tion dans l’évaluation des distances lors des sauts ;– cérébralisation (30 cm3→ 1 600 cm3) ;– bipédie→ libéralisation des mains : création d’outils (liée à la cérébralisation).– 200 000 ans : Homo sapiens en Afrique = homme sage / intelligent
– parc technologique (tout ce que l’on a inventé)– victime de notre propre succès : armes de destruction massive, pollution mas-
sive→ grands défis !L’intelligence humaine ne serait-elle pas finalement dangereeuse ?
Voyez comment la nature a retourné la situation ! D’un poison, elle fait quelque chosed’utile : il ne nous reste plus qu’à devenir sages.
1.3.2 Courbe de TRABERT
Construction :
1. éliminer les océans : il reste la surface de la Terre solide ;
2. diviser la surface (510 Mkm2) en petites surfaces égales ;
3. mesurer l’altitude moyenne de chacune de ces petites surfaces ;
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
4. définir des classes d’altitude : { . . . ; −99 m à +99 m ; 100 m à 199 m ; . . .} et distri-buer les petites surfaces dans les classes, puis compter les fréquences.
2 modes : classe à -4 800 m : plancher des océans,classe à +300 m : l’essentiel des continents.
Conclusion
Sur Terre, il y a deux niveaux principaux, ils coïncident avec la croûte océanique etla croûte continentale.Cette disposition est essentielle pour la tectonique des plaques. Elle n’existe que surTerre.La tectonique des plaques est dûe aux océans.
1.3.3 Les grandes structures tectoniques
Il existe sur Terre 12 grandes structures tectoniques linéaires, récentes (−20 Ma) etinstables ; elles vont être associées aux limites des plaques tectoniques à découvrir.
en bosse en creuxcontinen-tales
chaînes de montagne (ex. cordelièredes Andes)
fossés d’effondrement (ex.Riff Valley)
océa-niques
dorsales (ex. dorsalemédio-atlantique)
fosses (ex. Mariannes)
Ces structures accompagnent typiquement les limites de plaques ; elles se produisentprécisément en réponse aux mouvements des plaques.
Volcanisme :Où ? et sous la mer ?dans et à proximité des fossés d’effondrement —à proximité des fosses au début de la subduction (dans l’océan)aux dorsales presque toujoursaux points chauds au début
EM ≈ 1000× EM−2
Exemple : EM=5 ≈ 1000×EM−3
M : magnitude sur l’échelle de RichterE : énergie libérée au foyer
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
En quoi l’étude des séismes a-t-elle aidé à construire la tectonique desplaques ?
Si on représente par des points les séismes de magnitude≥ 3 sur l’échelle de Richtersur un planisphère (carte du monde), et qu’on relie ces points, on se rend comptentqu’ils forment des lignes correspondant aux limites des plaques, structures linéairesrécentes et instables).
1.3.4 Étude des tremblements de terre
1.3.5 Anomalies magnétiques des planchers océaniques
La Terre est comme traversée par une barre aimantée→ boussole.pôles magnétiques ;
inversion des pôles magnétiques : irrégulière dans le temps
situation actuelle dite normale→ inverse
Les laves qui se solidifient en roches magmatiques ont la possibilité d’enregistrerl’orientation du champ magnétique du moment.
Aux dorsales, de la lave arrive en continu, se refroidit en enregistrant le champ ma-gnétique terrestre du moment, se transforme en nouvelle croûte océanique basaltiquequi est sans cesse poussée plus loin de part et d’autre.1 : croûte vieille, plus froide, plus dense ; le plus vieux de la croûte
↑ : lave4 : le plus jeune de la croûte
Une fois assez dense, elle peut plonger dans le manteau où elle va se refondre et serecycler.
21
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
1.4 Tectonique des plaques
D Planisphère cf. explications sur feuille annexe
A Coupe des plaques
asthénosphère, couche plus chaude, plus molle sur laquelle les plaques peuventglisser.
B Dynamique des plaques et leurs comportements aux limites
B1 *fossé d’effondrement : vallée à gradins d’origine tectonique, qui signale la rup-ture d’un continent, e.g. Rift Valley.
B2 Deux continents existent désormais là où il n’y en avait qu’un seul précédem-ment ; ils sont totalement séparés par un océan nouvellement formé, encore trèsétroit. Une dorsale est active, e.g. mer rouge, entre l’Afrique et l’Arabie.
B3 idem, sauf que l’océan est maintenant très large et porte mieux son nom.
B4 la dorsale s’est désactivée et une des marges passives s’est transformée en margeactive, avec subduction. Cette dernière entraine toute la plaque et conduit lesdeux continents à se rapprocher à nouveau, e.g. fosse de Java.
B5 Collision continentale avec formation d’une chaîne de montagnes élevées, diteintercontinentale, e.g. l’Himalaya en Inde et en Asie.
Cas différent des Andes
cordillère : chaîne de type littoral avec beaucoup de volcans paquets de sédiments
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
raclés et plissés par le continent
B6 Coulissement de deux plaques le long d’une failleCette petite partie risque de se décoller de l’Amérique, comme la Nouvelle-Zélandede l’Australie.→ Faille de San Andreas (Californie)
B7 Points chauds, e.g. les îles Hawaivitesse de la plaque =
1.5 Ressources géologiques
Ressource = stock rechargeable où l’on peut venir puiser.On parle de ressources naturelles lorsque celles-ci sont géologiques ou liées aux rochespar exemple.
23
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
1.5.1 Or Au
– à l’état natif : métal pur, déjà prêt à l’emploi : pépites, paillettes ;– éclat (doré) + couleur (jaune) ;– rare, mais pas trop ;– fusible (fond à basse température : 1 000 ◦C→métallurgie.
Usages antiques
– sacré ;– parure ;– monnaie.
Usages modernes
– un petit peu sacré ;– un petit peu parure ;– garant de la monnaie, dans les banques centrales, e.g. BNS = Banque nationale
suisse.
Usages techniques
Citation : Auri sacra fames (Virgile)
1.5.2 Pétrole brut à l’essence
Origine du pétrole : micro-organismes marins→ fond de l’océan→ couche→ dé-composition→ pétrole.
– Conflits– Irak– Embargo (1973)
– crise pétrolière– prospection– pollution
– CO2– marées noires
– usages industriels– raffinage
– benzine– kérosène– plastique
– géographie– Moyen-Orient– Russie
– « or noir »– prix
– source d’énergie
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
– chauffage– machines– bâtiments
– mouvement– avions– voitures
– formation géologique– ressource non renouvelable
– raréfaction
– Tendance à la raréfaction sur le long terme (quelques décennies) ; pression à lahausse
– Augmentation de la demande– Incertitude Iran– Psychologie des spéculateurs boursiers
Hydrocarbure→ CnHm→ C6H6 : benzène,→ CH4 : méthane,→ C8H18 : octane (principal composé de l’essence),→ . . .
Extinctions massives
Événements au cours desquels une proportion significative des espèces animales etvégétales disparaît.Extinctions massives :
– crise ;– fin d’une période ;– 1 Ma ;– disparition de 80 % des espèces.
Les causes :– éruptions volcaniques ;– chute de météorites ;– glaciations ;– . . .
les espèces qui disparaissent sont remplacées par de nouvelle espèces.
Quelques exemples : crélacés (65 Ma), plus connue. À ce moment ont disparu lesdinosaures. À cause : de l’impact d’un météore ou éruption volcanique ?holocène (en cours) :
– les espèces sont en train de disparaître à cause de l’homme ;– renouvellemetn de certains organismes végétaux ;– plus de CO2, moins d’O2.
25
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
FIG. 1.12 – météorite
Météorites
Corps céleste dans l’esapce = astéroïdeEn collision avec la Terre = météorite
Idée ancienne : avant on croyait que c’était une pierre frappée par la foudre.
Alsace→ 1re grande chute→ preuves→ phénomènes.
Classification :
– météorites non-différentes :– très petites, les plus anciennes ;– composé de petites sphères de la ceinture d’astéroïdes ;– alliage fer, nickel, silicates.
– météorites différenciées :– les plus grosses ;– corps d’origine fondu puis modifié.
26
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
2.1 Définition et historique
Une définition de la mondialisation est très difficile à formuler ; chacun n’en voitqu’une partie et se fait sa propre idée sur la question.
Quitte à donner une définition, on pourrait retenir celle-ci :
LE TERME « MONDIALISATION » désigne le développement de liens d’inter-dépendance entre hommes, activités humaines et systèmes politiques à
l’échelle du monde. Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des ef-fets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi parfois les transfertsinternationaux de main-d’œuvre ou de connaissances. Ce terme est souvent uti-lisé aujourd’hui pour désigner la mondialisation économique, et les changementsinduits par la diffusion mondiale des informations sous forme numérique sur in-ternet.6
1re étape (Fin XVe siècle–XVIe siècle) contact : « Grandes découvertes »
2e étape (XVIe siècle–XIXe siècle) interdépendance : les mondes mis en contact ne peuventplus se passer les uns des autres.Relation dominant / dominé, mais le sort des uns et des autres est lié.
3e étape (1815–1914) mondialisation des flux financiers et humains (colonisation)
4e étape (1914–1945) 1914–1918 ; 1929 ; 1939–1945
5e étape (1949–19917 8) mondialisation bridée (par le communisme = État propriétaireet entrepreneurmondialisation capitalisme→ individu propriéataire et entrepreneur
6e étape (1991–2001) mondialisation débridée : Chine, Russie, Inde gagnées par le ca-pitalisme. Le marché régule toute l’économie.
7e étape mondialisation recardrée : l’État contrôle à nouveau davantage la marche desaffaires
6+7 : mondialisation au sens actuel (journaux)1–7 : mondialisation au sens historique (au sens large)
Pourquoi la mondialisation ?
– Montée en puissance et émancipation de la haute finance (bourses) ;– Développement de la télématique9 ;– Pénétration de l’ex-monde communiste par le capitalisme, selon des modalistés
diverses ;– Stratégie devenue mondiale des grandes firmes.
28
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
2.2 Géographie de la mondialisation I (d’après I. Waller-stein)
Centres / pôles
Régions (pays ou ensemble de pays) qui ont un rôle de leader économique à l’échellemondiale : elles jouent un grand rôle aussi dans la recherche et le développementÉtats-Unis & Canada frontalier, Japon, Europe
Semi-périphéries
Relativement autonomesRussie, Inde Chine, BrésilCe sont des régions qui ont un rôle de leader à l’échelle continentaleRelais (entre centres et périphéries) : Mexique, Israël, Australie, . . .
Périphéries / marges
Régions qui, pour toutes sortes de raisons, sont à l’écart de la recherche, de l’inno-vation :
– régions naturellement inhospitalières : Groenland, Antarctique, . . .– pays marginaux : Cuba, Corée du nord, Afghanistan, . . .– pseudo-États qui n’existent que sur le papier : Congo, Somalie, Liban, . . .– cohorte immense d’États très pauvres : Bengladesh, Tchad, Bolivie, . . . qui vivent
exclusivement des produits des mines, de l’agriculture et du tourisme ;– micro-États insulaires : Bahamas, Nauru, . . .qui existent grâce à la présence du
tourisme et de la finance off-shore.
29
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
2.3 Géographie de la mondialisation II : le rôle des mé-galopoles et des grandes mégapoles
– mégapoles : villes millionaires. E.g. Zurich– mégalopoles : agglomérations de mégapoles. E.g. Boswash
Ballon dans un filet (= réseau) : nœuds (mégalopoles + grandes mégapoles) + mailles(lignes d’échanges entre elles : gens, marchandises, services, capitaux, informations,. . .) formées par les cordelettes.
Fonctions des mégalopoles
Centres de production, sièges des grandes firmes, ports / aéroports, centres de for-mation.
Rôles / fonctions de ces villes et régions urbaines géantes
– Capitales, pour certaines d’entre elles ;– Sièges d’instituions internationales ;– . . .Dans l’est des États-Unis→ Boswash Megalopolis.
Washington (capitale) : Maison blanche, Pentagone, QG FMI+BM
New-York : ONU (bâtiment de verre), NYSE = Wall Street
Boston : Harvard, MIT
Philadelphie : première capitale des États-Unis, là a été signée la déclaration d’indé-pendance
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
À part le Boswash, il faut remarquer aussi :– la « banane bleue » européenne de Londres à Rome en passant par les vallées du
Rhin et du Pô ;– la mégapole japonaise Tokyo – Nagoya – Osaka – Kobe, et en voi d’éemrgence, la
façade littorale chisoire entre Pékin – Shanghai – Hong Kong.
2.4 Les firmes mondiales
65 000 firmes multinationales contrôlent près de 10 millions de filiales de par lemonde, et comptent 55 millions de salariés.Chiffre d’affaires global : 19 000 ( !) milliards, soit le double de la valeur du commercemondial.
Relations avec les États ambiguës :
– Elles ont toutes un siège dans un État bien précis ;– Plus le nombre de sièges est grand dans un pays, plus le pays est économique-
ment puissant ;– Chaque firme se réclame d’un État poru son siège social ;– La puissance écnomique d’un État est en relation avec le nombre de firmes mon-
diales implantées sur son territoire ;– Chaque firme est bel et bien mondiale par sa stratégie, qui ne tient pas vraiment
compte des intérêts des États ;– Les firmes jouent de la multiplicité des États ;– Chaque firme est organisée comme un réseau modulaire à l’échelle de la planète.
31
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Cette structure se modifie au gré des nécessités et restructurations.
Rôles majeurs des acteurs « firmes mondiales »
– Production de la majorité des biens et services ;– Commerce mondial ;– Innovation = production de savoirs théoriques et appliqués, avec les universités
et les hautes écoles−→ tendance au renforcement du fossé entre centres et périphéries
Pays riche Pays pauvre
Ava
ntag
es pour le pays Gains sur les impôts, PNBen augmentation
Création d’emplois, dyna-misme accru de certainesrégions bien placées, trans-fert technologiques, aide àl’industrialisation
pour l’entreprise Gains sur la main d’œuvre→ plug grand bénéfice àl’entreprise
Moins besoin de faire at-tention à l’environnement,aux syndicats, plus grandesouplesse d’action
Inco
nvén
ient
s pour le pays Pertes d’emplois peu qua-lifiés
Risques d’exploitation,déséquilibres ville-campagne accrus, bidons-villes précaires, prixterrains augmentant enrégions urbaines dyna-miques
pour l’entreprise Négations avec les syndi-cats / État → problèmed’image
Investissement
PNB : richesse produite en un an par les entreprises suises ou contrôlées par des en-treprises suisses (holding)
PIB : richesse produite en Suisse par les entreprises suisses et étrangères
2.5 Réduction des distances-côuts et des distances-tempsI : la circulation des informations
Distance (sens classique10) mesurée en quelconque unité de longueur distance-temps
Distance-temps mesurée en quelconque untié de temps
Distance-coût mesurée en quelconque unité monétaire
32
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Il est intéressant de chercher à canaliser tous ces flux d’informations :
– les gouvernements :– pour se protéger comme l’Echelon aux États-Unis, grandes paraboles partout
dans le monde et qui captent les appels téléphoniques,– pour propager l’idéologie (propagande) ;
– les firmes :– la publicité,– le sponsoring,– la protection ;
– les terroristes, les pirates informatiques ;– les acteurs boursiers ;– les ONG (par ex. Greenpeace)
McLuhan : « Village global »« le massage est le message » (massage = matraque).
La fracture numérique, un aspect particulier d’un phénomène général : le fossé sé-parant les pays pauvres des pays riches.
Quelques grandes entreprises tirant leur bénéfice de la diffusion de l’information :
– « start-up » : entreprises nées rapidement des développement des TIC11 : Google(1998, Stanford) : 99% des revenus tirés de la publicité ;
– agences de presse : Reuteurs, Associated Press, . . .– chaînes d’informations télévisées à vocation international : CNN, Al Djazira, BBC,
. . .– grands groupes de presse écrite : celui de Rupert Murdoch
Fait constitutif de la mondialisation : ce flux énorme d’information tous azimuths→ ambigu :– positif :
débat démocratique– négatif :
presse faiseuse d’opinion publiqueinfluences manipulation
2.6 Réduction des distances-coûts et des distances-tempsII : flux de population et brassage
La Terre est un « village global », « C’est une autre planète ».
Moyens de transports très développés, bon marché, pétrole bon marché ( ?) ;Développement des moens de transport ;Télécommunications (diffusion d’iamges en provenance de pays riches suscitant desenvies de départ) ;�
33
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Importance des flux de personnes :(env. 200 millions de migrants internationaux en 2005)
– les chercheurs d’emploi ;– les fuyards (env. 40 millions en 2005) : guerre, génocides, sécheresses, si acceptés
à titre temporaire par un pays : réfugiés (20 millions en 2005) ;– les touristes.
Afghanistan : 2, 9 millionsColombie : 2, 5 millionsIrak : 1, 7 millionSoudan : 1, 5 million
L’Inde reçoit en 2005 22, 5 milliards de dollars (G$).La Chine reçoit en 2005 21, 2 milliards de dollars (G$).La France est le pays le plus visité : 75, 1 millions de personnes. Suivent l’Espagne (52, 4mio), les États-Unis (46, 1 mio) et la Chine (41, 8 mio)
2.7 Réduction des distances-coûts et distances-temps III :le commerce et l’OMC
2.7.1 Montée en puissance : 1950 à aujourd’hui
1950 −→−→−→ 2000100 commerce international ×20 2 000100 production mondiale ×6 600
L’explication tient au fait que la 2e guerre mondiale a moins affecté la productionque le commerce international, qui était très bas. Ce n’est que vers 1980 que le volumedes échanges internationaux a retrouvé son niveau d’avant 1914.
2.7.2 Modification des structures des échanges
continentales : autoroutes, voies ferrées (tunnels, e.g. Gothard)
maritimes : bateaux géants (pétroliers, minéraliers, céréaliers, . . .) et ports
Tunnels
34
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
À partir des tunnels de base va se développer le ferroutage.
Plateformes multimodales + conteneurs (containers)
Structures institutionnelles
douane :– contrôler ce qui arrive dans le pays ;– taxation ;
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
– protection du pays ;– enrichissement de lÉtat par le passage de marchandises dans le pays ;– contre la concurrence étrangère et contre l’arrivée d’éléments indésirables.
Les pays d’économie de marché ont des accords pour petit à petit éliminer tous lesobstacles au commerce entre eux et supprimer tout protectionnisme (taxes douanières,normes propres aux divers pays, tracasseries administratives).GATT12 jusqu’en 1995Rounds : négociations musclées entre les pays dans diverses villesOMC13 : structure permanente avec siège à Genève, crée en 1995. À la solde des intérêtscapitalistes ?
2.7.3 Modification de la nature des échanges
vers 1950 vers 2000produits agricoles 50% 10%produits miniers 20% 20%produits manufacturés 40% 75%
On échange aujourd’hui plus de produits agricoles — en tonnes — qu’en 1950 !En ce qui concerne les services, beaucoup de développements sont attendus.
2.7.4 Modification de la carte du commerce ; changements sur le pla-nisphère
On est passé d’un commerce international essentiellement transatlantique (env. 80%vers 1970) à la situation actuelle impliquant deux changements majeurs :
– émergence de la zone pacifique (Japon, Corée du sud, Taïwan, Chine R.P.) ; lesplus grands ports sont en Asie : Singapour, Hong Kong, Shenzhen, Shangaï, Pu-san ;
– essor du commerce intrarégional (région au sens continental)UE : intensification du commerce entre membres1
3du commerce international
2.7.5 Poids croissant des firmes
Le commerce international est en partie croissante un commerce intra- (1
3) ou inter-
firmes (1
3). = 2
3du commerce international.
2.8 Mondialisation financière
Places financières :
– NYSE14 / wall street ;– Euronex ;
36
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
– Tokyo SE / Nasdaq (NY) ;– London SE.
Chaque jour env. 1012$ de transactions.Évolution du système financier mondial, un élément central de la mondialisation.
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
1re étape :1944–début desannées 1960
un nouveau système financier mondialaccords de Bretton Woods« Dollar as good as gold » = le dollars’échange contre de l’or à un taux fixe.On fait confiance aux États-Unis, on reconnaît leur puissance.On leur donne plus de puissance.
2e étape :début des an-nées 1960–1971
États-Unis menacés par leur propremonnaie (trop de dollars à l’étranger)Les États-Unis craignent que leurs réservent d’orpuissent être asséchées en ca de crise, car ledollar surabondant s’effrite (perte de confiance).Nixon décide unilatéralement de renoncer au dollarconvertible à taux fixe.
3e étape :1971–fin desannées 1970
Une sphère financière autonomese crée aux dépens des États.Les dollars se réfugient dans les banques euro-péennes surtout (euro-dollars), car les banques amé-ricaines ne veulent pas les reprendre massivement.Les États-Unis ne peut plus contrôler les prêts en dol-lars puisque les banques ne sont pas américaines. LesÉtats européens, eux, n’ont pas d’autorité sur le dollar.C’est donc les financiers (banquiers, spéculateurs, . . .)qui prennent le pas sur les États.
1973 La sphère financière est dopée par les pétro-dollars.Les États endettés sont à la botte des financiers.
années 1970 crise pétrolière d’où afflux massifs de dollarsdans les pays arabes. Ne sachant qu’en faire,ils les mettent dans des banques européennes.Suite à cela, les financiers vont pouvoir prêter auxÉtats à leurs propres conditions.
4e étape :début des an-nées 1980 – findes années 1990
Finance15 disposant de sommes colossales
États affaiblis endettés
« États-providence » objectifs sociaux, déresponsabi-lisation du citoyen
Les États cherchent à obtenir de l’argent de lafinance.Ils se plient aux conditions de la finance : que lesÉtats suppriment leurs contrôles sur la finance.Le régulateur unique devient le marché.L’argent se déplace là où il profite le plus, où lerendement est le plus élevé, ce qui amène unegrande pression sur les entreprises et sur l’envi-ronnement.
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
5e étape :1990–XXIe siècle
Cette situation amène de forts risques de dérapageset d’abus. Pour cette raison, les États reprennent unepartie du contrôle sur la finance.La finance est affaiblie par des crises à répétition :
1997 Sud-est asiastique ;
2007 É.-U. : subprimes.
Les États resserent les boulons suite aux attentats de200116 et de 200417.
Le pouvoir de l’argent et le pouvoir politique se rééquilibrent. (Dembinski, 2008)
2.9 Quelques idées sur la mondialisation criminelle
À partir de la fin des années 1970 —et de plus en plus jusqu’à la fin des années1990—, les États perdent le contrôle sur la finance.
L’argent sale provenant de trafics illégaux trouve à se blanchir facilement ; les ma-fias, guérillas et autres groupes terroristes se financent sans grand problème.
Trafics :– armes ;– drogues ;– êtres humains :
– prostitution,– esclavage,– passage illégal de frontières,– trafic d’organes ;
– contrefaçons ;– fausses monnaies ;– . . .
Ces montants représentent env. 1212$/an.
Les États tolèrent des paradis fiscaux et financiers, qui sont eux-mêmes des Étatsspécialisés, le plus souvent des micro-États, parfois off-shore.
Exemples : Hong Kong, Bahrein, Singapour, Bahamas, Liechtenstein, Monaco, Luxem-bourg, et même la Suisse.
39
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Conséquences de cette mondialisation sale
– franges de population paupérisée et menacée en amont et en aval des processus :paysans cultivateurs de coca, de pavot, pauvresmintermédiaires : groupes mafieux, paramilitaires, chimistes hors-la-loi, dealersmconsommateurs de pays riches→ épaves
– situations semblables à celle montrée dans Darwin’s Nightmare, film documen-taire plusieurs fois récompensé, tourné en Tanzanie, du cinéaste Sauper.
– La drogue représente 10% du chiffre du commerce mondial.– L’OMS18 recense 200 millions de consommateurs de drogue, dont les 3/4 pour le
cannabis.
2.10 La démocratie libérale « à l’américaine » est-elle l’ave-nir du monde ?
Cette partie traite des rapports entre mondialisation et géopolitique19
1945–1991 guerre froide. É.-U. et USA sont deux superpuissances nucléaires. On parlealors d’« équilibre de la terreur ».
1991 – 1re guerre du Golfe– autodissolution de l’URSS
40
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
1991–2001 pax americana
2001–. . . – attentats aux É.-U.– 2e guerre du Golfe– Élection de Poutine– Perte d’image des É.-U. avec la Guerre d’Irak III notamment
2.11 Les associations d’États
Union européenne – traité (1957–1993)– 27 membres (projet politique encore flou)– monnaie commune forte (l’Euro [EUR])– 494 M d’habitants– 30% du PIB mondial ( 27.5% pour les É.-U.)
Projet politique – forme ?– nombre final de pays membres ?– frontières ?– quand ?
ASEAN (Association of South East Asia Nations) – 1967– 10 membres– 558 M
CEI (Communauté des États indépendants) – 1991– 285 M– 12 membres (15 ex-URSS – 3 pays baltes – UE)– fonctionne mal
ALENA (Association de libre échange nord-américaine) – 1994– 3 pays– 400 M– 32% du PIB mondial
Mercosur – 1995– 250 M– 5 membres
Une super puissance (la seule aujourd’hui étant les États-Unis) est un État qui veutet peut l’être...
– réservoir de population suffisant (au moins 100 M) :– grand territoire (grandes ressoruces naturelles) ;– grande armée (puissance nucléaire) ;– pouvoir politique fort ;– diplomatie importante ;– image forte à l’étranger (on parle alors de soft power) ;– développement économique très fort ;– développement technologique très fort.
41
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Russie
Points forts :
– immense territoire avec beaucoup de ressources (pétrole, gaz, . . .) ;– puissance nucléaire ;– pouvoir fort et décidé.
Points faibles :
– armée et économie assez vétuste ;– image à restaurer.
Chine
Points forts :
– croissance économique très forte ;– marché intérieur érnome (1,3 G) ;– main d’œuvre très peu exigente, très désireuse de travailler ;– réseau mondial (diaspora chinoise).
Points faibles :
– armée pratiquement sans marine forte ;– image (sauf en Afrique noire) ;– disparités économiques fortes (intérieur / littoral).
Inde
(pareil que la Chine)
Points forts : anglais ;Points faibles : castes.
2.12 Conclusion
La mondialisation, c’est :
1. une opposition capital-travail ; idéologie néo-marxiste ; nouvel épisode de cetteopposition ;
2. un nouveau rapport entre État(s) et capitalisme (Michael Hardt, 2000) ;
3. une union de facto des pays riches ; idéologie tiers-mondiste : Les pays occiden-taux et le Japon se sont taillés des empires coloniaux dont ils ont extrait les ri-chesses à leur profit ; ceci continue aujourd’hui sous une autre forme : ce qui estexploité aujourd’hui est la main d’œuvre ;
42
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
4. une opposition travail qualifé vs travail non qualifié. Cette division passe à l’in-térieur de chaque pays (Dollfus, 2000) ;
5. une tentative de l’occident de dominer le monde (Huntington, 2000) ;
6. une fin de l’Histoire : les peuples veulent adapter la démocratie libérale à l’amé-ricaine.(Fukuyama, 1993)« Village global » (Pierre-Xavier Grezaud, 2001), paix, co-prospérité aux réduc-tions des écarts ;
7. une opportunité formidable de création de richesse→ liberté.
43
3 Hydrologie
« Tout comme la pluie et la neige tombent du ciel et n’y retournent pas sansavoir arrosé la Terre, sans l’avoir fécondée et fait germer les plantes, . . . »
Isaïe 55,10 VIIIe siècle av. J.-C.
FIG. 3.1 – Lac Louise (Alberta, Canada)
3.1 Cycle de l’eau
Atmosphère au-dessus des océans
évaporation : −1, 25 m / an ↑ ↓ précipitations : +1, 12 m / anocéans
soit un volume de −0, 13× 3, 6× 1014m2 ≈ 4, 68× 1013 m3 / an
44
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
Atmosphère au-dessus des continents
évaporation : −0, 41 m / an ↑ ↓ précipitations : +0, 72 m / ancontinents
soit un volume de 0, 13× 1, 5× 1014m2 ≈ 4, 65× 1013 m3 / an
Le niveau de la mer est stable si l’équilibre est parfait. Actuellement, le niveau de lamer monte à cause de l’effet de serre.
réservoir
510 Mkm2 atmosphère
océan
360 Mkm2
eau salée / glace / banquise
97 % de l’eau non potable* mais utile (pêche, transports)
circulation thermoaline
eau d’infilitration
glace d’eau
icebergs
3 %
volcanisme
subduction
* sauf dessalement (cf. Lybie et pays voisins) => pétrole pour faire de l’eau !
45
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
3.1.1 Cycle de l’eau et climat
a) Transfert de chaleur
90◦ N
40◦ N
40◦ S
90◦ S
-
+
-
Bilan écologique négatif
Bilan écologique négatif
Bilan écologique positif *
↑↓ : flux ou transferts de chaleur* durant l’année, cette région (40◦ N – 40◦ S) reçoit plus d’énergie le jour qu’elle n’en
perd la nuit.
1. par les courants marins chauds, e.g. Gulfstream
2. par les vents riches en vapeur d’eau
Pour s’extraire du milieu liquide, une molécule d’eau exige de l’énergie qu’elleporte avec elle pour retourner au milieu liquide (condensation). Elle restitue de l’éner-gie qu’elle a empruntée ; cette énergie va à l’air lorsque se forment des nuages (énergielatente de condensation). −→ : poussée du vent
. : grains de lumière = photons ; ils vont dans l’air et excitent des molécules (O2, N2,
. . .) ; l’air se (ré)chauffe: goutte d’eau liquide
bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbcbcbcbc
bcbcbcbcbcbcbcbcbcbcbcbcbcbc bc bc bcbcbcbcbcbcbcbcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bcbcbc
b
b bc bcbcbc bcbc bcbc
b b
b
bb
b
b
photon
poussée du vent
3.1.2 Cycle de l’eau et paysage (végétation, érosion)
eau en mouvement → érosion mécanique → eau qui pèle (dans les fissures desroches)→ érosion chimique→ eau qui dissout
46
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
Pluie Gélifraction20 eau+ CO2 : acidifiant,+ O2 : oxydant
– ruissellement → ravine-ment
– ! érosion des sols !– cours d’eau→ vallées– vagues– marées– avalanches– glaciers
2 000 kgp/cm2
→ cônes d’éboulis (pier-riers)
→ altération super-ficielle des rochesqui devinnent plusfaciles à éroder,ensuite charge dissoutedans l’eau
3.2 Les cours d’eauprécipitationssolides + liquides
champs de neigenévésglaciers
solides
sols
liquides
infiltration
cours d’eau (y.c. lacs)
litcanalisation naturelle à caractère permanent
sources, apports de la nappe
(1 000 à 100 000 ans)
interception directe
ruis
selle
men
t
(imperméables ou saturés)
47
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
3.2.1 Notions hydrographiques
vallée
vallée
bP
b bb b
b
M M’B B’
litm
ineu
r
bcbc
bc bcbc
bc bcbc
bcbc bc bc
bcbc
b
Talluvions
P’
lit majeur
T’
P, P’ points de lignes de partage des eaux
T talweg : point de la vallée le plus bas sur une coupe transversale
T’ talweg apparent
M–M’ lit majeur = zone inondable lors de crues majeures, actuellement colonisée parla végétation
B, B’ berges = digues naturelles
B–B’ lit mineur, seulement partiellement ou entièrement occupé hors crise majeure
alluvions sédiments fluvialites
Si M–M’ = B–B’, la vallée est une gorge.
Enjeu de la conquête des lits majeurs
Risques :
– inondations récurrentes, bien vécues si régulières, e.g. les crues du Nil (Égypte) ;– insalubrité : l’eau stagnante peut provoquer diverses maladies dont la malaria,
dûe aux moustiques nés d’œufs contaminés par des bactéries se développantdans les eaxu stagnantes
Avantages :
– platitude, qui permet toutes sortes de constructions : transports, irrigation, . . .– fertilité (importance des civilisations vivant de la culture du riz.
b) réseau hydrographique
Un réseau est un ensemble de lignes interconnectées (connexions = nœuds) où cir-culent des objets de matière ou personnes ou énergie ou des dignaux analogiques et /ou numériques (information).
48
FIG. 3.2 – digues artificielles
Notes
1238 est la somme des protons et des neutrons. 92 + 146 = 238
2nombre fictif
3La première bactérie terrestre porte le nom de LUCA pour Last Universal CommonAncester
4voir Faune d’Ediacara, animaux mous étranges
5le plus souvent composées de calcaire CaCO3
6Cette définition est extraite du Wikipédia francophone, page : Mondialisation.
71989 : chute du mur de Berlin
81991 : autodissolution de l’URSS
9télématique : télécommunications + informatique→ internet
10La Terre a rétréci : ça ne concerne évidemment pas la première, mais grâce auxmoens de transports et de télécommunications, on réduit les distances-temps et lesdistances-coûts. Les flux d’informations sont énormes et presque sans frontières.
11technologies de l’information et de la communication
12General Agreements on Trade and Traffics
13organisation mondiale du commerce
14New York Stock Exchange
15grands banquiers, spéculateurs boursiers, fonds institutionnels (AVS, AI, . . .)
16Attentat terroriste des tours du World Trade Center à New York
17Attentats à la bombe dans le métro de Madrid
18Organisation mondiale de la santé
19géopolitique : étude des rapports de force entre États ou autres entités ayant uneemprise territoriale
Bibliographie
DEMBINSKI, P. H. (2008). Finance servante ou finance trompeuse ? Parole et silence. 39
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III
Table des figures
1.1 Pavé de granite d’origine chinoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.2 L’uranium est un métal gris-blanc radioactif . . . . . . . . . . . . . . . . . 61.3 Exemple a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.4 Condensation centrale : future étoile du système . . . . . . . . . . . . . . 81.5 Zone de subduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151.6 Plaques lithosphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161.7 Alfred WEGENER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171.8 Mine de charbon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171.9 Formation du charbon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181.10 Fabrication du charbon (prêt à être utilisé) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181.11 Réserves de combustibles fossiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191.12 météorite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1 Pénurie d’eau (PlaneteNonViolence.org, 2008) . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.1 Lac Louise (Alberta, Canada) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.2 digues artificielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I
IV