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Les iapodes, peuple méconnuCoLLeCtions du musée arChéoLogique de Zagreb

du 15 mars au 8 septembre 2014

Site archéologique

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Musée Henri Prades

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Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction générale des patrimoines - Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.

Site archéologique

LattaraMusée Henri Prades

Cabinet du Président Service presse Montpellier Agglomérationpressede

Dossier

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Les Iapodes, peuple méconnuCollections du musée archéologique de Zagreb

L’exposition « Les Iapodes, peuple méconnu. Collections du musée archéologique de Zagreb » s’inscrit dans un projet européen rassemblant des institutions françaises, espagnoles et croates. Ce projet est né de la volonté d’acteurs culturels de travailler ensemble, indépendamment de programmes de coopération bilatéraux pilotés par les États. Réunissant des musées (Zagreb, la Catalogne et Montpellier Agglomération) et des unités de recherche en archéologie (CNRS) issus de trois pays de l’Union européenne, il est multilatéral et transméditerranéen.Comme tous les projets portés par le Site archéologie Lattara - Musée Henri Prades de Montpellier Agglomération, il repose sur la certitude que l’art, la culture, et la connaissance du passé par l’archéologie sont des vecteurs d’épanouissement, d’émancipation intellectuelle et d’intégration sociale. Le patrimoine archéologique met en effet en relation l’ensemble de la population avec la diversité des vestiges matériels laissés par les femmes et les hommes qui nous ont précédés sur ces territoires. « Lien du sol » par excellence, il appartient à toutes et à tous et peut être partagé par tous les citoyens européens, indépendamment de leurs origines.Ce projet prolonge un autre point fort des actions menées à Lattara, celui de faire découvrir au grand public les cultures qui précèdent l’époque romaine. Car si l’Empire romain marque un fort et long moment d’unité à l’échelle européenne, il masque aussi parfois la diversité des cultures du millénaire qui précède le début de notre ère, comme celles des Gaulois en France, des Ibères en Espagne ou des Iapodes en Croatie, pour ne citer que celles-ci. Les fouilles menées sur les sites archéologiques occupés par ces populations se sont intensifiées depuis les années 1980. Elles ont permis de changer petit à petit la vision que les citoyens portent sur ces cultures, d’apprendre à mieux les connaître et ainsi apprécier leur diversité : musées de sites, expositions, catalogues se sont multipliés. Avec cette exposition, le musée Henri Prades poursuit cette démarche en la portant non seulement à l’échelle européenne, mais aussi en développant cette connaissance à l’aide des nouvelles technologies. En effet, le projet européen prévoit aussi le développement, par le CNRS, d’un simulateur d’archéologie permettant d’expérimenter la conduite d’une mission archéologique sur un terrain virtuel créé à partir d’éléments réels. Passé et futur se rejoignent donc dans un projet qui reflète bien la diversité de Montpellier Agglomération : territoire au riche passé orienté vers les nouvelles technologies et le numérique.

La Communauté d’Agglomération de Montpellier

Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction généraledes Patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien exceptionnel de l’État

et du programme Culture de l’Union Européenne.

1.

2. 3. 4. 5. 6.

Les Iapodes : 200 pièces exceptionnelles du musée archéologique de Zagreb exposées pour la première fois en France ................................................ p. 3Le parcours de l’exposition : des origines à la conquête romaine .................... p. 5Autour de l’exposition : animations et conférences ........................................................ p. 9Le Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades ................................................... p. 10Informations pratiques .................................................................................................................................. p. 11 Les partenaires de l’exposition ............................................................................................................. p. 12

Sommaire



1. Les Iapodes : 200 pièces exceptionnelles du musée archéologiquede Zagreb exposées pour la première fois en FranceAprès deux expositions labellisées d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication, Des Rites et des Hommes en 2011 et Une Odyssée Gauloise en 2013, le Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades invite le public à la découverte d’un peuple antique du Ier millénaire avant notre ère avec Les Iapodes, peuple méconnu. Collections du musée archéologique de Zagreb du 15 mars au 8 septembre 2014.Co-organisée avec les musées archéologiques de Catalogne et le musée archéologique de Zagreb, Les Iapodes, peuple méconnu s’inscrit dans un projet Culture de l’Union européenne entre la France, l’Espagne et la Croatie pour faire découvrir la richesse des cultures présentes sur ces territoires durant l’âge du Fer. Il prévoit aussi le développement d’un simulateur d’archéologie, présenté au cœur de l’exposition, grâce auquel les joueurs mèneront leur propre campagne archéologique.

1. 1 À la découverte d’une civilisation d’Europe orientaleDécrits par les auteurs antiques comme un peuple barbare, mélange de Celtes et d’Illyriens, les Iapodes, comme les Gaulois qui peuplaient Lattara, n’ont pas écrit leur propre histoire. Il revient donc aux archéologues de la leur rendre à travers leurs recherches qui, depuis le XIXe siècle, permettent de donner une image précise de ce peuple, au-delà des simples qualificatifs ethniques. Des origines à la conquête romaine (en 35 avant notre ère), Les Iapodes, peuple méconnu présente un état des lieux de la recherche sur le mode de vie de ce peuple antique, implanté dans les régions montagneuses de la Croatie actuelle.200 objets somptueux, en verre, en ambre, en bronze (monnaies, parures, céramiques, amulettes…), organisés en 8 sections thématiques et exposés pour la première fois en France, évoquent cette civilisation d’Europe orientale.

Les Iapodes, peuple méconnu s’inscrit dans le projet européen « Archéologie et culture de l’Âge du Fer en Europe », associant le musée archéologique de Montpellier Agglomération aux musées de Catalogne et de Zagreb, sous la coordination du CNRS et avec le soutien financier de l’Union européenne (200 000 €). L’exposition est accompagnée d’un simulateur d’archéologie, placé au cœur des salles. Ce dispositif de médiation innovant et unique, propose aux visiteurs d’expérimenter de manière ludique et collaborative la conduite d’une mission archéologique sur un terrain virtuel, à travers un jeu en vue isométrique 3D.

1. 2 Un simulateur d’archéologie et des jeux sur tablettes dans l’exposition pour une approche ludique de l’archéologie

200 objets somptueux, exposés pour la 1ère fois en France



Le joueur se glisse dans la peau d’un archéologue en choisissant un des métiers exercé sur un chantier archéologique : des profils différenciés mais fortement complémentaires. Il devra ensuite franchir des étapes d’expérience et de connaissance pour progresser dans le jeu, en allant voir les collections in situ dans les musées. Avec ce simulateur, le site archéologique Lattara - Musée Henri Prades de Montpellier Agglomération expérimente de nouvelles formes de médiation numérique et intègre les « nouveaux usages sociaux » dans un rapport direct aux collections.

Les Iapodes, peuple méconnu est labellisée d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication, comme l’avaient été Des Rites et des Hommes en 2011 et Une Odyssée gauloise en 2013.

Un partenariat international et scientifique avec :Le CNRSLe musée archéologique de ZagrebLes musées d’archéologie de Catalogne

Une exposition réalisée en collaboration avec des entreprises locales :Scénographie : Hervé Mangani et Valérie Julien, MontpellierAménagements scénographiques : Solutions Exposition (ISF, Montpellier)Son et vidéo : AVL, Saint-Jean-de-Védas

200 pièces inédites en France, pour certaines jamais sorties des réserves du musée de Zagreb.

Commissariat scientifique de l’exposition :Lidija Bakari Jacqueline BalenIvan Radman-LivajaConservateurs au musée archéologique de Zagreb

Commissariat au site archéologique Lattara - Musée Henri Prades de Montpellier Agglomération :Lionel Pernet, conservateur, directeur du muséeFlorence Millet, chargée des expositions au musée

Un projet soutenu par l’Union européenne à hauteur de 200 000 e (30 000 e pour l’exposition de Lattes).

Les Iapodes, peuple méconnu15 mars - 8 septembre 2014



2. Le parcours de l’exposition : des origines à la conquête romaineLe territoire actuel de la Croatie continentale était habité par une multitude de groupes culturels et ethniques dans le courant du premier millénaire avant notre ère, dont les Iapodes. Nombre de ces populations n’ont laissé que de vagues traces de leur héritage matériel, contrairement aux Iapodes, connus aussi bien par les sources anciennes que par de nombreuses fouilles archéologiques depuis le XIXe siècle. Ils peuplaient l’intérieur de la région orientale de l’Adriatique (arrière-pays de la Croatie moderne et vallée de la rivière Una en Bosnie-Herzégovine). Grâce à la recherche archéologique, toujours en cours, leur territoire est bien délimité et la plupart de leurs principaux sites ont été identifiés. C’est aussi grâce à l’archéologie que la culture matérielle des Iapodes est devenue reconnaissable et distincte de celle de leurs voisins.L’exposition propose ainsi plusieurs espaces qui présentent les différentes composantes du peuple Iapode, depuis ses origines à la fin du Xe siècle avant J.-C. jusqu’à la conquête romaine au Ier siècle après J.-C, en passant par son mode de vie et son artisanat exceptionnel.

2. 1 Les originesLes Iapodes se regroupent en communautés peu liées entre elles, sans structure étatique et sans frontières bien définies. Ils révèlent une identité matérielle et une culture spirituelle tangible dans leur façon de construire des villages fortifiés, d’enterrer leurs morts, ainsi que dans leurs coutumes et leurs croyances. La culture iapode débute à la fin de l’âge du Bronze (fin du Xe siècle avant J.-C.). Elle se caractérise par une tradition d’origine indigène et par l’influence de nouveaux arrivants venus des plaines pannoniennes avec la culture dite « des Champs d’urnes ».

Dans la première section, le visiteur verra des objets en bronze et en céramique du début de la civilisation iapode, aux IXe-VIIIe siècles avant J.-C. : pièces issues de fouilles en grotte (collier en verre), couteaux en bronze et urne funéraire en

céramique, influencée par la culture de ces « champs d’urnes ».

Sépulture en urne « pré-iapode » de l’âge du Bronzetardif provenant de Gospi, Croatie.La tombe contenait une urne avec les cendresdu défunt, un torque (collier ouvert) et une pairede pendentifs décorés d’une perle creuse.

© I. Krajcar, Musée archéologique de Zagreb.

Apparue après la civilisation des tumulus vers le XIIe av. J.-C., la civilisation des Champs d’urnes se caractérise par des nécropoles

d’urnes enterrées.



2.2 « Dis-moi ce que tu portes... »Chez les Iapodes, la crémation coexistait avec l’inhumation. Ils enterraient leurs morts sous des tertres funéraires et dans des nécropoles plates. Dans certaines, les sépultures étaient placées les unes sur les autres, pour regrouper les membres d’une même famille. Les défunts étaient inhumés allongés sur le dos, les bras le long du corps. Mais bien souvent il n’y a plus de squelette, car il s’est décomposé dans le sol karstique acide. Seuls restent les objets de parure : fibules, boutons, éléments de ceintures, couvre-chefs. Aucune trace de feu n’a été observée sur les objets, les défunts étaient donc probablement incinérés habillés d’un simple vêtement. Les parures traditionnelles ont été placées ultérieurement dans la sépulture comme des offrandes votives.Les deux grandes vitrines consacrées à la parure renferment quelques-unes des pièces les plus spectaculaires de l’exposition : des coiffes en tôle de bronze décorées et en cotte de maille métallique.

Proposition de restitutionde la défunte de la sépulture de

Kosinj, datant du VIIIe siècle avant J.-C., où une jeune femme a été

enterrée avec de nombreux éléments de son costume bien préservés.

© S. Bogojević Narath.

Proposition de restitution de la coiffe de Kompolje. Coiffe faite de fines feuilles de bronze

dont la surface est ornée de dessins géométriques au repoussé avec des rangs

de perles de différentes tailles. Provenance : sépulture 169 de Kompolje, Otočac, Croatie.

VIIe - VIe siècles av. notre ère.


© Dessin K. Rončevi.



2.3 Les représentations humaines

2.4 Les routes de l’ambre

La figurine anthropomorphe est un ornement largement diffusé chez les Iapodes. Celles-ci ont l’apparence tant d’hommes que de femmes. Elles datent pour la plupart du VIIe siècle avant J.-C., mais quelques-unes, plus tardives, sont du Ve siècle. Ces figurines aplaties pouvaient constituer un ornement suspendu à un pectoral composite, décorer des ceintures, être suspendues indépendamment ou orner des couvre-chefs. Plusieurs dizaines de ces figurines étranges d’hommes et de femmes sont visibles dans l’exposition.

L’ambre est une résine fossile jaune doré dont la création prend des millions d’années. Il est facile à travailler et à polir. L’ambre est utilisé pour les parures depuis des millénaires. Les premiers pendentifs datent du Paléolithique, mais on en trouve à toutes les périodes et c’est un matériau encore prisé de nos jours. Les gisements se trouvent sur les côtes de la Baltique, de l’Angleterre et de l’Écosse. Avec le développement du commerce à longue

distance au début de l’âge du Bronze, l’ambre se diffuse plus loin, jusqu’en Europe centrale, en Italie et en Grèce.Parmi les pièces les plus somptueuses de l’exposition, trois parures en ambre de grandes tailles sont placées dans cette section afin d’illustrer la quantité importante de cette matière arrivée en territoire iapode au cours des siècles.

Figurines plates en bronze coulé. Le dos de la figurineest plat et à hauteur de la nuque on trouve un œilletde fixation.

Pectoral réalisé à partir de perles en ambre : perles plates arrondies et percées au centre, perles à étui (perles en forme de bulla) et perles ovales dont certaines ont la forme de scarabées. Provenance : Kompolje, sépulture 63.VIe - Ve siècles avant J.-C.





2.5 Des artisans hors pair

2.6 Monnayage et conquête romaine

Hormis le bronze, les Iapodes combinaient leurs bijoux à d’autres matériaux. Le verre revêt une place importante dans la composition de leurs parures et ils le considéraient comme un matériel précieux, dès le début de son utilisation au VIIIe siècle avant J.-C.Le verre transparent et légèrement coloré était utilisé pour faire des perles rondes percées, enfilées sur des colliers ou placées sur des fibules. Les Iapodes fabriquaient eux-mêmes leur pâte de verre. Produite à partir de sable de quartz chauffé avec divers additifs, c’est une masse opaque, dure et rugueuse, qui donne forme à des perles percées bleues ou grises,

dans lesquelles ils incrustaient des motifs jaunes.La vitrine consacrée aux bijoux associant le bronze et le verre

propose un choix de pièces étonnantes montrant le goût des Iapodes pour la combinaison de ces matériaux :

fragments de bracelets celtiques sur des fibules iapodes, grosses perles en pâte de verre ou encore perles en verre importées de Carthage.

Les Romains ont incontestablement apporté des changements manifestes dans la vie économique des communautés iapodes, même si après la conquête d’Octavien - futur empereur Auguste, le dur régime fiscal romain est l’une des causes principales de la révolte illyrienne qui eut lieu entre l’an VI et l’an IX après J.-C. Le dépôt partiellement conservé de pièces d’argent tardo-républicaines et augustéennes et d’objets en argent de Licki Ribnik date de cette période et témoigne de l’introduction de la monnaie par les troupes romaines en provenance du nord de l’Italie.Deux trésors monétaires provenant des collections numismatiques du musée archéologique de Zagreb sont exposés dans cette vitrine, des pièces de monnaies en bronze des années 100 avant J.-C. et le dépôt en argent de Licki Ribnik.

Collier composé de 68 perles de tailles différentes.Les perles sont faites de pâte de verre bleu foncé avec des cercles concentriques jaunes intercalés. Provenance : Prozor, Otočac, Croatie. IXe - IVe siècles avant J.-C.

Pièces d’un dépôt contenant des bijoux en ambreet en argent, ainsi que des deniers de la République

romaine. Lički Ribnik, Gospić, Croatie.Début du Ier siècle de notre ère.





Visites guidées Sur réservation au 04 67 99 77 24 ou 04 67 99 77 26

Ateliers pour enfants pendant les vacances scolaires(à partir de 8 ans)

Sur réservation au 04 67 99 77 24 ou 04 67 99 77 26

Atelier d’initiation à l’ornementation corporelle : après une présentation des pratiques les plus anciennes et d’un relevé des motifs d’ornements présentés dans l’exposition, chaque enfant reproduit une ornementation sur le visage, les bras ou les mains, à l’aide de crayons cosmétiques.

Atelier d’initiation à l’orfèvrerie Iapode : après une présentation des différentes parures présentées dans l’exposition, chaque enfant réalise une fibule en cuivre à décor ciselé et repoussé ou une perle en pendentif ornée de motifs colorés.

Conférences - auditorium du musée

En partenariat avec le Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence) et le Musée archéologique de Zagreb

• Samedi 15 mars 2014 à 16h« La fin des Iapodes : la campagne d’Octavien dans l’Illyricum en 35 avant J.-C. »Ivan Radman, conservateur au musée archéologique de Zagreb

• Jeudi 3 avril 2014 à 18h30« L’Istrie et la mer. Ressources et installations littorales à l’époque romaine »Marie-Brigite Carre, chargée de recherche au CNRS, Centre Camille Jullian.

• Jeudi 24 avril 2014 à 18h30« Navires et construction navale sur la côte adriatique (âge du Bronze - époque romaine) »Giulia Boetto, chargée de recherche au CNRS, Centre Camille Jullian.

• Jeudi 15 mai 2014 à 18h30« De l’huile et du profit ! Loron, une grande propriété romaine sur la côte d’Istrie (Croatie) »Corinne Rousse, maître de conférences Aix Marseille Université

Conférences gratuites dans la limite des places disponibles ; pas de réservation ni d’inscription.

Pour aller plus loin...

• Petit journal de l’exposition (16 p), gratuit• Audioguides en location, 1€

3. Autour de l’exposition : animations et conférences

Le catalogue de l’exposition« Les Iapodes, peuple méconnu. Collections du musée archéologique de Zagreb » Éditions Silvana, 300 p - 29 €



4. Le Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades de Montpellier Agglomération

Depuis son intégration au sein du réseau des équipements de Montpellier Agglomération en 2006, le Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades propose chaque année une exposition temporaire qui dynamise toujours plus l’équipement et distille une mise en dialogue de propositions scientifiques et artistiques des plus actuelles. Ses deux dernières expositions d’archéologie Des Rites et des Hommes en 2011 et Une Odyssée Gauloise en 2013 ont d’ailleurs été expositions labellisées d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication. Situé directement à côté du site de fouilles, aujourd’hui plus largement ouvert au public suite à son transfert de la région Languedoc-Roussillon à Montpellier Agglomération en 2012, ce musée permet aux visiteurs de comprendre comment vivaient les habitants du port de Lattara dans l’antiquité. Cette ville au croisement des cultures étrusques, grecques, romaine et gauloise révèle chaque année, grâce aux fouilles archéologiques, une activité cosmopolite et variée.

Une riche collectionLe musée présente une collection d’objets issus des fouilles menées sur le site de Lattara, ainsi que les découvertes archéologiques du pays lagunaire. Par ailleurs, différents dépôts sont consentis au musée par d’autres institutions (la Société Archéologique de Montpellier, le Musée du Louvre, l’UNESCO) ou issus de collections privées (fonds du docteur Arnal, fonds Daumas, CAT Les Compagnons de Maguelone).Les collections permanentes retracent les aspects de la vie quotidienne des habitants de Lattara, les Lattarenses. Les connaissances et les informations sur l’histoire de la cité portuaire progressent au rythme des recherches et des campagnes de fouilles, financées chaque été par la collectivité. Elles permettent également l’enrichissement des collections.

Les salles d’exposition, réparties sur 1 000 m² et sur 3 niveaux, proposent au visiteur un véritable parcours archéologique chronologique et thématique afin de découvrir les collections : céramiques, urnes en verre, objets usuels, outils, vaisselle, bijoux, lampes à huile, monnaies, sculptures antiques, stèles, objets de la nécropole Saint-Michel où 76 tombes furent découvertes.

De l’époque néolithique avec le développement de la civilisation Chasséenne (4 500 - 3 500 av. J.-C.) jusqu’au Moyen-Âge, le Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades emmène le public dans un véritable voyage dans le temps à la découverte des hommes et des femmes qui les ont précédé sur ce territoire.

Une fréquentation en constante augmentation :9 000 visiteurs en 2006, 16 000 visiteurs en 2008,

27 000 visiteurs en 2013



5. Informations pratiquesSite archéologique Lattara-Musée Henri Prades de Montpellier Agglomération390, route de Pérols - 34970 LATTESTél. 04 67 99 77 20Fax : 04 67 99 77 21Email : museelattes.educatif@montpellier-agglo.comwww.montpellier-agglo.com/museearcheo

Accés

Tramway ligne 3 terminus « Lattes centre »Parking gratuitAccès handicapés.

Horaires d’ouverture :

• Du lundi au vendredi : 10h-12h et 13h30-17h30• Samedis, dimanches et jours fériés : 14h-19h• Fermé le mardi• Fermetures exceptionnelles : 1er mai, 14 juillet, 15 août

Tarifs expositions temporaires

• Plein tarif : 3,50 €€

• Tarif Pass’Agglo : 3 € €

• Tarif réduit : 2 € (étudiants hors Montpellier-Agglomération ; groupe de plus de 10 personnes ; demandeurs d’emploi, minima sociaux, etc.)

• Gratuit le 1er dimanche de chaque mois, pour les étudiants de l’Agglomération de Montpellier et pour les enfants de moins de 6 ans

• Tarif des visites guidées : 4 € par personneVisites guidées pour les groupes, sur inscriptionVisites guidées et ateliers pour les scolaires et les centres aérés, sur réservation Contact : 04 67 99 77 24 ou 04 67 99 77 26



6. Les partenaires de l’expositionLe musée archéologique de Zagreb

Les musées d’archéologie de CatalogneLe Museu d’Arqueologia de Catalunya (MAC), musée public d’envergure nationale, a pour objectif de préserver, d’étudier et de diffuser les vestiges archéologiques illustrant l’évolution historique de la préhistoire à l’époque médiévale. Le MAC regroupe plusieurs sièges, ainsi les musées archéo-logiques de Barcelone et de Gérone, les sites d’Empúries, d’Olèrdola et d’Ullastret, et le Centre d’Arqueologia Subaquàtica de Catalunya (CASC). Depuis le début de l’année 2014, ces musées et sites archéologiques sont intégrés dans l’Agència Catalana del Patrimoni Cultural (ACdPC), qui correspond à un établissement public dont la mission est de gérer le patrimoine culturel du gouvernement catalan à partir de critères visant l’intégrité, la durabilité et l’efficacité.Le Museu d’Arqueologia de Catalunya, qui participe au projet ArCAFE par le biais du musée et du site archéologique d’Ullastret, accueille l’exposition « Iapodes, peuple méconnu », qui sera présentée au siège de Gérone au cours du dernier trimestre 2014.

Le musée archéologique de Zagreb a succédé au musée national fondé en 1836 et officialisé en 1846. Les collections du musée sont constituées de plus de 450 000 objets et monuments. Dès les années 1880, le musée a entrepris des fouilles archéologiques systématiques. Aujourd’hui, c’est essentiellement à travers les chantiers archéologiques qu’objets et données sont collectés. Ainsi, le musée a récemment réalisé la fouille et la conservation (sous la forme d’un parc archéologique) des complexes urbains antiques de Scitarjevo près de Zagreb (Andautonia) et à Varazdinske Toplice (Aquae Iasae), tandis qu’une équipe du musée fouillait d’autres sites archéologiques dans la partie intérieure du pays. Parallèlement à l’activité scientifique, les conservateurs du musée travaillent sur des expositions qui mettent en valeur le patrimoine archéologique croate. Un service de médiation assure la diffusion auprès du grand public.Le musée archéologique de Zagreb a conçu l’exposition sur les Iapodes et rédigé les textes de son catalogue.



Le simulateur d’archéologie de la collection Truelles & Pixels

Une expérience ludique personnalisée, multi-supports et collaborative, une communautéActeur majeur de la construction de l’espace européen de la recherche, le CNRS est largement ouvert à ce qu’il est convenu d’appeler la révolution numérique. Son Institut des Sciences Humaines et Sociales pose avec l’exposition « Les Iapodes, peuple méconnu » la première pierre d’un projet à long terme, la création d’un « simulateur d’archéologie » : un support ludique et documentaire à la fois, ancré dans son temps numérique, qui complète et enrichit les moyens de médiation existants. Le simulateur s’efforce de démontrer au public la richesse des métiers et savoir-faire archéologiques, une réalité bien éloignée des images cinématographico-légendaires que chacun a bien sûr à l’esprit, mais pas moins passionnante à vivre et à partager !

Vivre l’expérience de l’archéologie...Le simulateur Truelles & Pixels « joue » la chaîne opératoire de la recherche en archéologie, du terrain au laboratoire. Il permet d’acquérir des savoir-faire scientifiques et des connaissances sur les cultures du passé. Il se décline sur de multiples supports : borne en musée ou sur site archéologique, ordinateur, tablette.Le simulateur est destiné à un public d’amateurs : ses contenus (terrains et objets en 3D) sont directement issus des collections des musées, des sites archéologiques ou des laboratoires de recherche.Le simulateur, que Lattara dévoile pour la première fois, est personnalisable. Il s’adaptera aux caractéristiques de chaque musée ou site. Il permettra la juxtaposition de différents contextes de recherche archéologique, entre lesquels les participants pourront circuler.

... En 3DLe module présenté à Lattes est l’aboutissement de deux ans de conception par deux équipes d’archéologues de Lyon et Montpellier. Entièrement développé en 3D par Assoria, une société de Lunel, il simule (une portion de) l’authentique terrain de Lattara : muni de ses outils virtuels, l’utilisateur découvre et décape la succession des couches archéologiques (« stratigraphie ») et dégage avec soin - car la casse est toujours possible - les objets qu’il y découvre. Il peut ensuite interroger ses collègues « virtuels » sur l’interprétation des vestiges mis au jour... avant de repartir à la découverte d’une autre zone de fouille.

La collection Truelles & PixelsElle propose des contenus et services numériques transmédias, ludiques, pédagogiques et documentaires, consacrés à l’approche des sciences de l’archéologie et de ses métiers. Ses contenus sont issus directement de la recherche et, sont conçus par des scientifiques et des médiateurs culturels. La collection vise à la constitution, via les réseaux sociaux, d’une communauté Truelles & Pixels agrégeant des publics de passionnés et de professionnels qui partagent, en France comme à l’étranger, le même intérêt pour l’archéologie, le patrimoine et la culture. Elle est développée par la Maison des Sciences de l’Homme « Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux » (Lyon) et le laboratoire « Archéologie des sociétés méditerranéennes » (Montpellier-Lattes).



20 expositions des musées de France reçoivent, en 2014,le label « Exposition d’intérêt national »

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, annonce la liste des 20 expositions des musées de France labellisées « Exposition d’intérêt national » en 2014.Le label Exposition d’intérêt national a été créé par le ministère de la Culture et de la Communication pour mettre en valeur et soutenir des expositions remarquables organisées par les musées de France hors Paris.Il récompense un discours muséal innovant, une approche thématique inédite, une scénographie et un dispositif de médiation culturelle qui en livre les clés de lecture aux publics les plus divers.Ces « Expositions d’intérêt national » s’inscrivent dans le cadre de la politique de diffusion et d’élargissement des publics menée par le ministère de la Culture et de la Communication. Elles mettent en lumière des thématiques qui reflètent la richesse et la diversité des collections des 1220 musées de France, et participent également à sa politique d’action territoriale et à une meilleure répartition de l’aide de l’État entre les collectivités porteuses de projets. Des subventions exceptionnelles sont attribuées aux projets sélectionnés par la direction générale des patrimoines, service des musées de France.

Les expositions retenues en 2014 sont les suivantes :

AUVERGNETumulte gaulois - réalités et représentationsClermont-Ferrand, musée Bargoin, du 20 juin au 23 novembre 2014

BRETAGNE/BASSE-NORMANDIETerre Neuve/Terre NeuvasExposition interrégionale présentée et adaptée dans quatre musées de France• L’aventure de la pêche morutière

Rennes, musée de Bretagne, jusqu’au 19 avril 2014 Saint-Malo – Musée d’histoire, du 28 juin au 9 novembre 2014

• Le temps de l’absence Saint-Brieuc, musée d’art et d’histoire, jusqu’au 19 avril 2014 Granville - musée du Vieux Granville, du 28 juin au 9 novembre 2014

CHAMPAGNE-ARDENNEChagall, de la palette au métier Troyes, musée d’Art moderne, du 6 septembre 2014 au 11 janvier 2015 1910 - 1925, jours de guerre et de paix

L’Art franco-allemand entre fronts et coulissesReims, musée des Beaux-arts, du 14 septembre 2014 à janvier 2015

CORSELa peinture en Lombardie au XVIIe siècle - Le culte du morbide et l’idéal de beautéAjaccio, musée Fesch, du 26 juin au 29 septembre



HAUTE-NORMANDIECathédrales : 1789 - 1914Un mythe moderneRouen, musée des Beaux-arts, du 12 avril au 31 août 2014

Nicolas de Staël. Lumières du nord. Lumières du sudLe Havre, musée Malraux, du 7 juin au 9 novembre 2014

LANGUEDOC-ROUSSILLONLes Iapodes, peuple méconnuCollections du musée archéologique de ZagrebLattes, musée de Lattara, du 15 mars au 8 septembre 2014

François-André Vincent, un artiste entre Fragonard et DavidMontpellier, musée Fabre, du 8 février au 11 mai 2014

MIDI-PyRÉNÉESBenjamin Constant. Merveilles et mirages de l’orientalismeToulouse, musée des Augustins, du 4 octobre 2014 au 5 janvier 2015

Outre noir(s) dans les collections européennes : musées et fondationsRodez, musée Soulages, du 31 mai au 8 octobre 2014

NORD-PAS-DE-CALAISL’Autre de l’artLille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, du3 octobre au 11 janvier 2015

Dewasne, la couleur construite. De l’Antisculpture à l’architectureLe Cateau-Cambrésis, musée Matisse, du 22 mars au 9 juin 2014

Dewasne : Vers une peinture plane (1939 - 1989)Cambrai, musée des Beaux-arts, du 28 juin au 28 septembre 2014

Pharaon de légende, Sésostris IIILille, Palais des Beaux-arts, du 9 octobre 2014 au 25 janvier 2015

PAyS DE LA LOIRESamouraïs, 1000 ans de l’histoire du JaponNantes, Château des Ducs, du 28 juin au 9 novembre 2014

Reconstruire le réel - Fernand LégerNantes, musée des Beaux-arts, du 20 juin au 22 septembre 2014

POITOU-CHARENTESVivre avec les dieux - Autour du sanctuaire gallo-romain du Gué de SciauxChauvigny, musée municipal, du 17 novembre 2014 au 20 décembre 2015

RHôNE-ALPESEmile Guimet en HéritageLyon, musée des Confluences, de décembre 2014 à fin juillet 2015

L’invention du passé• L’invention du passé - Gothique mon amour... (1802 - 1830)

Monastère royal de Brou, du 19 avril au 21 septembre 2014

• L’invention du passé - Histoires de coeur et d’épée en Europe (1802 -1850) Lyon, musée des Beaux-arts, du 19 avril au 21 juillet 2014

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