un évêque noir confère i épiscopal à un prêtre européen

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Un évêque noir confère I épiscopalà un prêtre européen

De magni f i ques cérémonies et des rites splendidesv iennen t de s'achever en cette journée du 25 mars surl;i •colline de Kabgayi. Son Excellence Mgr Aloys Bi-girumwarai a conféré l'é piscopat à un Père Blanc , origi-naire de Suisse , Mgr André Perraudin , Vicaire aposto-lique de Kab gayi.

Dès l' aube , les gros tambours couverts de peau devache , onl lancé l' appel de Dieu au peuple du Ruanda ,mêlant leurs voix joyeuses à celles des cloches de lacathédrale. Bientôt sur la colline on vit les groupes dé-l i t e r , se presser dans les vastes cours de la missionpour des messes en p lein air ; et le bruit des prières ma-tinales monta vers le Créateur dans un murmure desupp lications et de foi.

Les larges allées , la place de l'église , l'édifice sa-cré lui-même étaient sobrement ornés de banderoles etd' oriflammes aux couleurs claires. Peu à peu , le longde la barrière d' eucal yptus la foule se massa , grossis-sant d ' instant en instant.

La cathédrale est bondée. Près de six mille per-sonnes s'y entassent. Au premier rang nous notons laprésence de M. Jean-Paul Harroy, vice-gouverneurgénéral du Congo bel ge, représentant de la Belgique , etle Mwami Charles Murara Rudahigwa , heureux des'associer à la joie de son peuple ruandais. Le consul'e Suisse à Léopoldville , M. A. Curchod , était venu luiussi apporler à Mgr Perraudin le salut et les félicita-ions de la lointaine patrie. A 9 heures 15, le cortègeoligieux quitte la mission. Un frémissement d'enthou-

siasme passe sur la multitude tandis qu 'apparaît le fu-tur consacré , précédé de Nossei gneurs Grauls et Lanc-tot , accompagné des deux prélats consécrateurs Nos-seigneurs Martin et Van Sleen , suivi de Mgr Bigirum-wami , dont les trai ts lins et délicats rappellent à lafoule qu 'il est un descendant des anciens rois du Gi-saka.

Mal gré les flash des photographes et le déclic desappareils de prise de vue , qui demain multiplierontles échos de .ces belles cérémonies dans le monde en-tier , la solennelle liturgie du sacre se déroule avec unordre parfai t et une piété profonde. On sent que quel-que chose de grand se passe. Grâce au service deshaut-parleurs , les chrétiens qui emplissent les vastesnefs ou se trouvent massés sur la place , peuvent s'uniraux evêques et comprendre le sens pro fond de gestesqu 'ils ne voient pas.

Peu après midi , la messe s'achève. Le nouvel évê-que , dont le visage calme reflète la paix profonde , pas-se dans les rangs pour donner sa première bénédic-

I a c t i v i t é in te l l ec tue l le de la Suisse accuse.i la us uno large mesure, une décentra l i sa t ion qui-: • révèle éga lement à l'occasion des grandes ma-nifestations du domaine économique. Deuxgrandes ci tés si tuées en des points extrêmes dut e r r i t o i r e confédéra l , et qui se sont acquis laconsidération i n t e r n a t i o n a l e par plusieurs siè-cles de vie féconde, tant spirituelle qu'artis-ti que, hébergent de nos jours les impor tan tes

£a aie caittvteCie et artistique suisseen omit

moins d ' in térê t et de plaisir à contempler l'im-posante cour c i rcula i re , bordée de galeries, amé-nagée au centre des nouvelles construct ions , etqui constitue une a t t r ac t ion originale , indépen-damment des innombrables stands décorés avecélégance, humour et toutes sortes d' effets desurpr ise , qui naissent chaque année d'idées nou-velles.

nuitiilcstutionsu renom clé 1»bile à Genèvesaison > L'r.'ice

économiques du pr in temps . MarsSalon i n t e r n a t i o n a l de l 'Automo-A\ rit sera pour Bàle la « grandeà la Foire suisse d' échant i l lons :

elle est organisée pourpuis sa fonda t ion en 191

la quarantième fois dc. en p leine guerre mons p lus modestes en rai

la situation économidiule. sous un aspect des p lus modestes en rai-son de la précari té de la s i tua t ion économi-que. Depuis lors , une ascension cont inue en ala i t nue manifestation d' intérêt i n t e rna t iona lqui a pris toute sou amp leur au cours de ladernière décennie. La 40e Foire suisse d'échan-tillons , avec 2"00 exposants, peut compter surune occupat ion compacte de ses Jl hal les et surune a f f l n e u c e de visiteurs qui ne le cédera en

Mois (haussi lescoutumes(lues ( 1er

capricieuse météorologie, avri l révèleaspects austères ou r iants des us etsuisses. Tout d' abord , les fêtes de Pà-et 2 avr i l ) ont été marquées tant par

la solennité religieuse que par l' allégresse po-pula i re saluant le renouveau, à quoi se sontajoutées , le lundi de Pâques, diverses t radi t ionsfolkloriques. Le dernier d imanche du mois (2e)avr i l ) se t iendront en quat re l ieux de la Suis-se histori que les vénérables landsgemeinde, qui

rien, sans douie. à la Fréquentation massive enresristrée l ' année dernière , avec 700.000 entrée."registree 1 année dernière , avec 71X1.000 entrées . se histori que les vénérables landsgemeinde, quiOn a de bonnes raisons de croire que cette an- sont l' expression la plus p r imi t iv e de la pol it i-née les v i s i t e u r s de l'étrange r se ré par t i ron t en- que démocratique, en un temps où l'on ne con-tre 70 pays an moins. Ceux qui ne seront pas fondai t pas le -; peup le ¦> et la c niasse > . et oùappelés par des mobiles directement prêtes- la v olonté populaire était celle d'nne communau-sionnel s à cet te grande démonstration du pou- té de citoyens parvenus à matur i té politique.\o i r économique suisse, n 'en t rouveront pas pleinement conscients de leurs droits comme de

tion. L'assistance tressaille d'une joie contenue. Matsdès que le jeune pontife se présente à la porte de l'égli-se, les acclamations des fidèles qui stationnent dehorsmontent vers lui en hommage de respectueuse sympa-thie et de gratitude. Cette sympathie s'est d' ailleurstraduite d'une façon émouvante de la part du clergéet des chrétiens. On en voit des preuves dans ces quin-ze ciboires , ces quinze' ostensoirs et quinze calices of-ferts par les prêtres , les religieux , les reli gieuses, pourles églises pauvres du Vicariat. Quant aux fidèles , ilsse sont cotisés pour bâtir une mission , lorsqu 'il seracomplet , le livre d'or signalera quelles sommes ont étédonnées par les baptisés du Ruanda pour marquer d'unsigne durable les fastes de ce jour.

Au lunch , servi dans la grande salle du séminaire ,Blancs et Noirs sont fraternellement mêlés. Monsei-gneur Perraudin , répondant aux toasts qui lui sont

leurs devoirs . Rien de plus impressionnant pour une grande af f luence de curieux ,les curieux accourus de près ct de loin, que ces En fuit , dans notre annonce de printemps ,assemblées populaires réunies cn plein a i r et nous aurions dû commencer par ci ter le Tes-tent empre in tes de dignité. Elles auront lieu sin. Il n 'offre pas seulement la primeur desà Sarnen sur le < Landenberg > d 'historique mé- joies de la nature et des jardins , mais encoremoire, sur une place en pleine na tu re à proximi - des prestations ar t is t iques bienvenues à ses hô-te de Stans, sur la place d'Appenzell , d'aspect tes pr intaniers . A Lugano commence le 12 avrilpit ioresqueii ient villageois , et sur la grand-place le cycle des < Jeudis musicaux », en Toccurren-de Trogen. intéressante et imposante par son ce par un concert de l' orchestre «La Fenice >caractère archi t ectural . A Glaris seulement , la de Venise , sons la direction d 'Ar tu ro Basile. Lalandsgemeinde est fixée au dimanche 6 mai. "Villa Ciani abrite pour plusieurs mois une ex-Mais le pays glaronnais commémore le 5 avr i l position in te rna t iona le de dessin et d'art gra-la -Marche sur Naefels » en souvenir de sa phi que. qui ne doit pas faire négliger le ravis-part icipation à la glorieuse bataille de Nae- sant musée folklor ique et histori que installéfels (I3SS). dans la même demeure distinguée, entourée du

Dans le domaine des joyeuses t radi t ions pr in- parc m u n i c i pal. De même que le Tessin , les ri-tanières , le fameux < Sechselauten » de Zurich vages des lacs de la Suisse romande ont une pré-(13 et 16 avr i l ) occupe la place d 'honneur. Au ten t ion l ég i t ime aux pr in tanier s hommages. Àcharmant cortège des enfants , qui aura lieu le Genève, l 'Athénée allonge la série de ses nia-dimanche , succédera le lundi le plus imposant n i fes ta t ions ar t i s t i ques par une expositionet somptueux cortège des corporations , avec de commémorative du peintre bâlois Paul Basi-nombreux groupes costumés dont plusieurs à lins Barth. qui durera jusqu 'au 19 avril . Elle se-( heval et presqu 'au tan t de chars symboliques , ra suivie d'une exposition de < L'art graphi queLa foule des spectateurs ne voudrai t pour rien français de 1900 à 1950 > . Dans le cadre d'un

adressés , souligne avec bonheur la signification pro-fonde de cette journée : « Nous avons le privilège ,chers invités , et la responsabilité de vivre et d'oeuvrerdans un pays où les événements se passent encore pourla première fois. Les premiers gestes d'une série ontparfois un sens historique. Il me semble que celui d'au-jourd 'hui en est un... Pour la première fois , peut-êtredans les annales du monde, un évêque noir a conféréla plénitude du Sacerdoce à un prêtre blanc. Quandon apprit le choix que j 'avais fait , tout le pays applau-dit. A plusieurs toutefois , cette décision parut extraor-dinaire. Elle l' est sans doute un peu quand on considè-re le déroulement de l'histoire au centre africain , maisje dois vous dire qu 'elle m'a semblé toute normale etj' ai éprouvé ce matin en buvant le Précieux Sang aumême calice que Vous, les sentiments d'une fraternitéqui existait depuis toujours . Quand on est dans cesrégions-là , toutes les différences apparaissent telle-ment infimes , qu 'il vaut mieux ne pas en parler. Unvieil ami m'écrivait ces jours-çi que mon geste mon-trait bien que l'E glise est au-dessus de toutes les ra-ces. Je vais lui répondre que ce n 'est pas tout à faitjuste. L'Egiise est dans toutes les races , les unissant en-tre elles par le dedans. Elle est sans doute la seule for-ce au monde à pouvoir le faire. Je vous remercie , Mon-seigneur , de m'avoir conféré la plénitude du Sacerdo-ce dans ce climat profondément chrétien et humain,

Tel est bien l' aspect particulier de ce sacre, celuiqui a attiré sur une cérémonie religieuse qui se dérou-le au cœur de l'Afrique Noire , l'attention du mondeentier. Plusieurs agences d'Europe et d'Amérique yétaient représentées : la grande presse et les illustrésclameront à l'univers une nouvelle qui , en d'autres cir-constances , eût été réservée aux rubri ques de l'infor-mation religieuse locale. Ici , les personnalités s'effa-cent devant une réalité plus haute : la fraternité deshommes réalisée dans et par la rédemption du Christqui nous a rendus à notre destinée première d' enfantsde Dieu. »

Aussi est-ce avec une allégresse, que le beau tempsfavorisa , que les invités blancs et noirs se retrouvèrentsur le terrain de jeux pour la partie folklorique de cepresti gieux programme. Il faut avoir entendu le roule-ment des tambours , contemplé les danses superbes despages de Mwami, considéré les visages épanouis desmilliers de spectateurs , surpris leurs réactions au mo-ment où Monseigneur parla dans la langue du pays,pour réaliser tout ce que cet événement représentepour le Ruanda chrétien.

Le 25 mars 1956 restera inscrit en lettres d'or dansles annales du pays. Il marque la maturité de l'Egliseruandaise. Côte à côte, prêtres autochtones et mission-naires étrangers , travailleront à son affermissementavec l' espoir qu 'une franche collaboration entre lespouvoirs religieux et civils rendra l'avenir digne dupassé. Jean Perraudin .

au monde manquer l'apothéose de lu fête, c'est-à-di re l'autodafé sur lequel est consumé le« Bocigg? . mannequin grotesque chargé de toutesles malédictions hivernales , ainsi que la classi-que farandole équestre autour du bûcher. Lesvisites réciproques que se rendent les corpo-rat ions au cours de la nuit, à la lueur des flam-beaux et musiques en tête, at t i rent égalementune grande a f f luence de curieux.

En fai t , dans notre annonce de printemps ,nous aur ions dû commencer par ci ter le Tes-sin. Il n 'offre pas seulement la primeur desjoies de la nature et des jardins , mais encoredes prestations ar t ist iques bienvenues à ses hô-tes pr intaniers . A Lugano commence le 12 avrille cycle des c Jeudis musicaux ? . en l'occurren-ce par un concert de l'orchestre f i a Fenice >de Venise, sous la direction d 'Ar tu ro Basile. LaA il la Ciani abrite pour plusieurs mois une ex-position in te rna t iona le de dessin et d'art gra-phi que , qui ne doit pas fa i re nég liger le ravis-sant musée folklor ique et histori que installédans la même demeure distinguée, entourée du

beau programme de concerts, Lausanne donnele 6 avril , au Théâtre de Beaulieu , l'occasionde 'se produire à l'Orchestre de la Tonhalle deZurich qui sera dirigé par le j eune maître Ro-berto Benzi. Neuchâtel sera le lieu d'un événe-ment artistique d'un intérêt tout particulier :une exposition d'œnvres d'art appartenant à descollectionneurs privés neuchâtelois, qui sera pré-sentée au Musée des Beaux-Arts transformé etagrandi il y a quelques années. Elle s'ouvrirale 21 avril , en même temps que la rétrospec-tive organisée à Fribourg à la mémoire du pein-tre Paul-Théophile Robert, récemment disparu.Ce défunt appartenait à cette grande famille('"artistes neuchâtelois, lés Robert, dont le Mu-sée de Neuchâtel conserve -les œuvres les plusimportantes.

L'art prestigieux des Incas refleurit au Mu-sées des Beaux-Arts de Berne où se trouve réu-nie une admirable collection d'objets provenantdes Amériques centrale et australe. La vivantecité de Bienne s'est assurée, pour Je 12 avril ,d'un concert de la célèbre chapelle des Hoch-meister et Deutschmeister de Vienne. Le mêmeorchestre se produira le 10 avril à St-Galï et le15 à Zurich. Dans la profusion de manifestationsartisti ques annoncées en Suisse allemande, no-tons les expositions Joan Miro et Henri Laurensà la Kuntshalle de Bâle, Hermann Huber et Ot-to Meyer au Musée de Lucerne, celle de des-sins et peintures d'enfants suisses, à St-Gall,l'exposition « Trois peintres bernois » au Mu-sée de Tous-les-Saints, à Schaffhouse, enfin l'ex-position « Le verr e » à Zurich.

On fêtera cette année le centenaire de plu-sieurs lignes de chemins de fer suisses. Les an-nées 1835 et 1856 virent en effet l'extension duréseau suisse jusqu'alors restreint, à la Suisseorientale. A fifre commémoratif , St-Gall orga-nise une exposition au Nouveau Musée qui du-rera jusqu'au 22 avril . Elle évoque la réalisa-tion de la traversée du canton de St-Gall, en1856, par prolongement de la ligne Winterthour-Wil jusqu 'à St-Gall, puis jusqu'au port deRorschach sur le Bodan. Le trafic ferroviaireet la navigation coopérèrent désormais à l'in-tensification des échanges avec l'Allemagne duSud, inaugurée l'année précédente par le portde transit de Romanshorn, grâce à une initiati-ve partie de Zurich.

tUm*. m. A. .«. .i&SkVff .

PRES D'ALGER

Un camion d'armes délesteUne enquête a été ouverte par la sécurité

militaire pour éclaircir les conditions dans les-quelles un camion chargé d'armes a été délesté,mercredi, de son contenu dans la proche ban-lieue d'Alger.

C'est dans une forêt , à 10 km. d'Alger, quece chargement a été subtilisé. Un camion mili-taire s'était rendu à Miliape, pour charger desmitraillettes, des pistolets automatiques et unimportant lot de munitions. Le camion revint àAlger dans l'après-midi sous escorte. Il étaitconduit par un militaire et avait à son bord unaspirant de réserve qui, dit-on, était le chefd'une cellule communiste d'Alger.

C'est cet aspirant qui commandait le convoi.On ignore de quelle manière il réussit, lors desa halte à Alger, à éloigner les véhicules d'es-corte. Toujours est-il que le camion démarraseul et disparut.

On devait le retrouver en fin d'après-mididans la forêt de Bainem, vidé de son contenu :132 mitraillettes, 140 revolvers et des caisses demunitions avaient changé de mains. Tout prèsde là, le chauffeur, mal en point , était attachéà un arbre. Le transbordement s'effectua rapi-dement. Quand le convoyeur revint à lui, iln'y avait plus que son camion.

L'aspirant avait également disparu.Tous les services de sécurité furent alertés,

les routes furent barrées, mais en vain.

Un car manque un virageSept morts

Sept ouvriers ont été tués et une quinzained'autres blessés dans un grave accident de laroute survenu jeudi matin, près de Voltri, àune vingtaine de kilomètres de Gênes.

Un car rempli d'ouvriers qui se rendaient àleur travail, a manqué un virage et est tombédans un ravin.

Des équipes de secours s'efforcent de dégagerles corps des débris du car sous lesquels Tonredoute de découvrir d'autres victimes.

L'Etna se tacheL 'éruption de l 'Etna a augmenté d 'intensité

au cours de la nuit de mercredi à jeudi.D 'énormes masses de laoe incandescente

sortent du cratère et s'écoulent sur le versantsud-est du volcan.

Vers minuit, la coulée de laoe a bifurqué ,marquant le f lanc du volcan d'un immense« Y _> renoersé , d'un rouge violent et qui, dansla nuit , était oisible à plus de 50 kilomètresde distance.

EN FRANCE

Un journal saisiL'hebdomadaire du parti communiste interna-

tionaliste (trotskyste) « La Vérité », qui , dansson numéro du 6 avril reproduisait de nom-breux portraits du leader algérien Messali Hadjet publiait des articles relatant de prétenduesscènes d'atrocité en Algérie, ainsi qu'un com-mentaire sur l'arrestation de M. Claude Bour-det, directeur du journal < France Observa-teur s, a été saisi par les policiers des rensei-gnements généraux de la sûreté nationale.

Jeudi matin , le parti communiste internatio-naliste, dans un communiqué, proteste contre« cette nouvelle atteinte à la liberté de la pres-se >.

Faire les petites choses comme grandes et lesgrandes comme petites et aisées, a écrit Pascal.

En ferez-vous autant lorsque vous recevrez lescartes Pro Infirniis ?

Pro Infirmis : compte de chèques II 258.

Le «document de travail»T.- ¦+# '. ' ' - - -

des Etats-Unis pour le désarmement>M- Harold Stassen, délégué des Etats-Unis à la

conférence du désarmement de Londres, a rendupublic, jeudi , le « document de travail » qu 'il asoumis à la réunion de mardi dernier, documentqui , ainsi qu 'il l'a fait remarquer, comporte unecertaine similitude avec le plan soviétique.

La première phaseLe plan américain comporte une « première

phase de désarmement mondial ».0 Diminution de la menace nucléaire sur le

monde,0 Réduction du fardeau des armements,0 Préparation contre une attaque-surprise ,0 Augmentation du déoeloppement économi-

que,0 Réduction des tensions existant dans le

monde,0 Préparation de nouoelles étapes de désar-

mement.0 Elimination de toute nouoelle course aux

armements, tant dans le domaine des armes clas-siques que dans celui des engins nucléaires ,0 Amélioration des perspectives de paix juste

et durable.Dans le cadre de cette première phase, deux

mesures seraient immédiatement adoptées :0 Les cinq pays intéressés (Etats-Unis, Cana-

da, France, Grande-Bretagne et URSS) procéde-raient à un échange de missions d'experts, celles-ci étant chargées d'analyser les problèmes queposera ient le contrôle et l 'inspection des armesclassiques.0 Les cinq puissances établiraient à titre

d'essai deux petites zones en URSS et aux Etats-Unis, chacune d'une superficie de 52.000 à 78.000km.2 et comportant au moins un port , un aéro-drome et une gare de chemin de fer . Ces deuxzones feraient l'objet d'une inspection terrestreet aérienne, dont le résultat faciliterait l'élabora-tion d'un accord de désarmement.

Effectifs des forces arméesEn attendant les rapports sur les résultats de

l'exécution de ces deux mesures, serait constituéeune commission préparatoire, chargée de régle-menter les armements classiques et notammentde fixer les plafonds auxquels seraient réduits,dans la première phase, les armes classiques, leseffectifs et les budgets militaires des cinq paysmembres.

Pour les effectifs des forces armées, le planpropose les plafonds suivants : France et Gran-de-Bretagne : 750.000 hommes ; Etats-Unis etURSS : 2.500.000 hommes.

Ensuite sera élaboré un plan de contrôle etd'inspection réciproqu e comportant des postes decontrôle au sol dans les ports , les grandes gares,les aérodromes et les grandes routes. Une inspec-tion aérienne, des unités mobiles et des moyensde communication efficaces. Ce plan devra pou-voir prévenir toute attaque - surprise et veiller àce que les plafonds né soient pas dépassés.

> Budget militaireUn comité de juristes sera chargé d'élaborer

un projet de traité qui comportera une clauseéchappatoire, en cas de viblation du traité ou del'apparition de circonstances s'opposant à l'exé-cution efficace des clauses du traité.

Ensuite, trois nouvelles "mesures Seront mises enapplication :

II neige en BelgiqueIl a neigé hier matin sur Bruxelles et une

grande partie dc la Belgique. Aux gros floconsa succédé une neige fine et glacée qui fond aucontact de l'asphalte.

La Ligue arabe proclame le boycottde la France

M. Said Ghazzi , premier ministre de Syries'est rendu jeudi àu Caire pour participer auConseil de la Ligue arabe. Il a été autorisé parle Parlement à demander le boycottage de laFrance en raison de sa politique en Algérie. Ila reçu pleins pouvoirs de proposer au Conseild'approuver une résolution proclamant le boy-cottage de la France sur les terrains politi que,économique et culturel ct demandant que laquestion algérienne soit soumise au Conseil desécurité de l'ONU.

Mort d'un maître de forgesM. Pierre Ricard , maî t re de forges , vice-prési-

dent du Conseil économique et adminis t rateurde la Banque de l'Union européenne industriel-le et financière , vient de mourir à l'âge de 57ans.

M. Ricard , qui était aussi vice-président duConseil national du patronat français , adminis-t ra teur du Crédit Lyonnais et membre de laCommission supérieure des conventions collec-tives , se préoccupait plus spécialement des ques-tions relatives aux rapports internationaux. Ilprésida la commission du règlement du Conseiléconomique.

M. Ricard était commandeur de la Légiond'Honneur.

Milliards de dollarsJT ' •américains

pour l'aide a i étrangerL'administration Eisenhower a récemment de-

mandé au Congrès de lui accorder un crédit de4,9 mi l l iards de dollars pour l'aide militaire etéconom ique à l'étranger.

A ce sujet , lc correspondant du « New-YorkPost > à Washington , rapporte que les Départe-ments d'Etat et de la défense ont soumis à lacommission sénatoriale du budget une liste surla répartition de cette somme.

Un milliard sera consacré à l'aide aux paysdu proche et du moyen orient. Les deux tiersde ce montant, 600 millions, iront à la Turquie,

0 Les cinq puissances mettront à la disposi-tion de la commission préparatoire les plans dcleurs établissements militaires , un tableau de larépartition de leurs forces armées et du matérielmilitaire, une list e des établissements et usinespouvant être transformés en manufactures d'ar-mes classiques.0 Les cinq puissances s'engageront à ne pas

augmenter leur budget militaire au-delà des ni-oeaux préous pour l 'année 1955.0 Les installations destinées au système dc

contrôle seront rapidement prépa rées.' Par la suite, les pays seront priés de prévenirles différents centres de contrôle de tous lesmouvements de troupes.

Le contrôle des armementsPuis la commission de désarmement des Na-

tions Unies sera priée d'inviter les autres Etatsayant un potentiel militaire assez important àadhérer à une organisation de contrôle des arme-ments. Le plafond des effectifs des forces arméesde ces Etats sera fixé primitivement à 500.000hommes, sauf dans certains cas spéciaux et no-tamment dans celui de la Chine communiste,dont le plafond sera fixé à 2.500.000 hommes.

Ces Etats devront se soumettre au systèmed'inspection par les cinq autres puissances.

Une organisation internationale de contrôle desarmements sera alors constituée pour remplacerla commission préparatoire. Groupant des repré-sentants de tous les pays signataires du traité dedésarmement, elle sera dirigée par un comitéexécutif présidé par un directeur général.

Le plan prévoit ensuite la mise en applicationdes dispositions relatives à la réduction des ef-fectifs , armements classiques et budgets militai-res aux plafonds prévus pour la première phase,les fonds libérés devant être utilisés pour amélio-rer le bien-être des populations de ces Etats etd'aider les pays économiquement moins dévelop-pes.

Les armes nucléairesC'est alors que la question des armes nucléai-

res sera abordée : tous les pays signataires de-vront faire parvenir au directeur général desrapports sur :0 Les quantités de produits fissibles en leur

possession.0 Leur production de produits fissibles.0 Les quantités d'armes nucléaires en leur

possession.0 Leurs plans relatifs aux essais d'engins nu-

cléaires.Puis le système d'inspection sera chargé de

contrôler la production des produits fissihles, etles pays signataires s'engageront à ne plus utili-ser ces produits fissibles, devenant disponibles àpartir de ce moment, pour la fabrication d'enginsexplosifs. Quant aux produits fissibles fabriquésauparavant, ils seront utilisés de plus en plus etsur une base équitable à des fins pacifiques. Puisle nombre des expériences nucléaires sera limité.

La première phase du désarmement ayant alorsété exécutée efficacement, l'organisation de con-trôle des armements convoquera une réunion spé-ciale pour passer en revue la situation , étudierles possibilités de faire diminuer davantage en-core et même d'éliminer la menace nucléaire, etformuler des recommandations destinées au co-mité exécutif de l'organisation en vue de la miseen application de nouvelles phases de désarme-ment.

au Pakistan , a 1 Iran et a I Irak , pour 1 aména-gement de leurs flottes aériennes. 98 autres mil-lions serviront au soutien technique et écono -mique de l'Egypte et des autres nations arabes ,pays cpti , ces dernières années, ont noué des re-lations commerciales étroites avec l'Union So-viétique et les états satellites. Israël recevraun montant de deux millions de dollars sousforme d'aide technique.

L'Interpol contre l'Internationaledu crime

A Paris, dans une petite rue, se trouve un bâ-timent gris sans raison sociale. Et pourtant,derrière cette façade anonyme travaillent despersonnages redoutés. C'est l'Interpol , état-ma-jor général de la police mondiale qui groupe lespolices de 55 Etats.

Dans des cartons poussiéreux dorment p lusde 80.000 dossiers, consacrés aux malfaiteurs in-

L'ouverture de la onzième sessionde la Commission économique pour l'Europe

Jeudi s'est ouverte au Palais des Nations lalie session de la commission économi que pourl'Europe. Comme , le souli gneront au cours decette séance d'ouverture les diverses personna-lités qui ont pris la parole , cette session revêtune importance particulière en raison aussi biendes problèmes qui y seront examinés — et dontnous avons déjà parlé — que du nombre desdélégués prenant part à ces travaux , une tren-taine. On compte pour l'ensemble des déléga-tions quel que dix ministres ou secrétaires d'E-tat.tat. La session u été ouverte par M. Ju l ius Katz

La délégation la plus nombreuse , avec 15 Such y (Pologne). L'assemblée a honoré la mémembres, est celle de l'URSS que préside M. moire d u n des membres i n f l u e n t s de lu comJ. G. Kabanov. Celle de Ja Grande - Bretagne mission économique, M. Max Suetteiis (Bel g ien compte 13, avec comme chefs de délégation que).Lord John Hope, sous-secrétaire d'Etat , et Lord Le président souhaite en pa r t i cu l i e r la bienHawke.

La Républ ique fédérale d 'Allemagne et l'Ita-lie ont chacune des délégations de 14 membres.La France, dont le chef de la délégation est M.Maurice Faure, secrétaire d'Etat aux affairesétrangères , suivi de M. André Philip, ancien mi-nistre , l'Autriche , ln Tchécoslovaquie , ont cha-cune 12 membres. La dé.lçgation de 9 membresdes Etats-Unis est présidée par l'honorableStanley C. Aïlyn.

Rappelons que la Suisse a comme chef de dé-

ternat ionaux. Et l'Interpol a encore à sa dispo-sit ion les fichiers de toutes les -polices du mon-de, ainsi que son propre réseau radiophoni que.

Cette immense organisation permet seule dedémasquer et de poursuivre les escrocs et ban-dits internationaux car elle ne connaît point defrontière. L' < Illustré » du 5 avril publie lepremier chapitre d'une série d'articles consa-crés aux coulisses de l'Interpol.

Au sommaire du même numéro : échanges dcprisonniers sur le front Israël - Syrie , un vi l la-ge grec doit se l ivrer à la contrebande poursubsister. l'Eglise dénonce la tragédie des en-fants mal p lacés, deux Suisses chez les survi-vants de lu préhistoire.

Quand les Arabes énerventles flegmatiques Anglais

11 existe des raisons de penser que lu situa-tion , dans le Proche-Orient suscite dc gravessoucis actuellement dans les mi l i eux officielsbritanniques. Des Etats-Unis, des informationssont parvenues à Londres qui n 'y sont ni dé-menties ni confirmées — ct qui donc peuventê t re tenues pour exactes — selon lesquelles lepremier minis t re Eden aura i t envoyé un mes-sage urgent au président Eisenhower deman-dant une meilleure coordinat ion de la politiqueaméricaine et 'britannique dans le Proche-Orient. «Quant à la question de savoir qu'elleest la politique b r i t ann ique et quelle est l' amé-ricaine dans le Proche-Orient, jusqu'ici on nedonne à Londres aucune précision.

II ne fait pas de doute (pie les relations di-rectes anglo-égyptiennes n 'aient empiré depuisla visi te au Caire , il y a trois semaines environ ,par M. Selwyn Lloyd. secrétaire d'Etat aux af-faires étrangères. Â Londres , on constate avecmécontentement les perpétuelles attaques et ac-cusations antibritanniques de l 'émetteur de laradio du Caire. On ne sait pas si la rup tu re d'é-qu i l ib re provoquée par les l ivraisons d'armescommunistes aux pays arabes pourraient êtrecorrigée de lu façon la meilleure par des livrai-sons d'armes à Israël ou si l 'équilibre devraitêtre établi par un accord internat ional avecles Soviets. Cette dernière méthode ne semblepas trouver d'écho à Londres ni à Washingtonet la première à Washington non plus. On re-connaît à Londres dans les conversations , quela propagande économi que, psychologi que desSoviets et aussi leur immixtion dans les affairesdes pays arabes font d ' imp ortants et d'inquié-tants progrès et que jusqu 'ici les puissances oc-cidentales n 'ont pas entrepris de contre-offensi-ve efficace.

Abstraction fai te de ce problème , l'on consta-te aussi une d iminu t ion de l ' influence br i tanni-que en Jordanie , ce dont a témoigné le limo-geage du général Glubb Pacha. Le Yemen re-vendique à nouveau le protectorat br i tanni qued'Aden , déclarant qu 'il fa i t partie du Yemensud. A cela s'ajoute les troubles de Chypre.Pour la première fois , les journaux br i tanni -ques, tenant compte de cet ensemble de problè-mes, ,çpt purl .ces jours derniers , d'un dangerqui menace la fourniture de pétrole pour laGrande-Bretagne et les Etats-Unis.

Au procès des fuitesM. Duval, juge, gravement

insultéUn grave incident a marqué le début de

l'audience de l'affaire des fuites. Le présidenta fait donner lecture de la lettre adressée parM. Wyhof , directeur de la défense de la sé-curité du territoire, le 25 avril, à M. JeanMairey, directeur de la Sûreté nationale, let-tre qui critique en termes énergiques la ma-irè:e dont M. Duval, juge d'instruction auPai iTuet militaire, menait son information. Led' ré.ctenr de la sécurité du territoire quali-f i a i t M. Duval de saboteur de l'instruction.

Ccite lettre avait été transmise par le di-recteur de la Sûreté nationale au ministre del'iniéreur, M. Bonrges-Maunoury, accompa-gnée d'un commentaire en approuvant lecontenu, dont lecture a été également donnéeà l'audience.

Le commissaire du gouvernement, le colo-nel Gardon, s'est immédiatement dressé pours'indigner contre de tels procédés et il a dé-claré notamment : « M. Duval a toute monestime et celle de tout le Parquet militaire.Je souhaite que le Conseil supérieur de lamagistrature soit saisi au plus vite ». Le pré-sident Niveau de Villedary s'associe à l'indi-gnation du commissaire du gouvernement :« Ces faits , dit-il , me paraissent si graves quelc Conseil supérieur de la magistrature doiten être informé sur-le-champ. »

L'audience est alors suspendue dans ungrand brouhaha.

légation M. Friedrich Bauar , de la divis ion ducommerce du Département fédéral de l'écono-mie publi que, avec comme suppléant M. AntonJ. Ki lchmann. Elle comprend en outre MM.Max Koenig, conseiller de légation , Umberto An-c|ina , du Département de l'économie publ ique ,MM. Louis Maire , Paul Miescher et EdmundWyss.

Les ins t i tu t ions spécialisées des Nations Unieset les organisations non - gouvernementales sontreprésentées par de nombreux observateurs.

venue aux nouveaux pays qui . depuis la der-nière session, sont devenus membres de pleindroit : l'Albanie. l 'Autr iche , la Bulgarie , la Fin-lande , la Hongrie , l'Irlande , l 'I tal ie , le Portu-gal et la Roumanie.

L'Espagne, qui vient d'entrer aux Nations U-nies. est également représentée à la commis-sion pour la première fois. Quant à la Républi-que fédérale d'Allemagne, sans être membredes Nations Unies, elle est devenue elle aussimembre de la 6EE.

Sa Sainteté Pie XIIs'adresse aux jeunes files

catholiquesRecevant mardi 5 av r i l les participantes au

Congrès i n t e r n a t i o n a l des Jeunesses fémininescatholiqu es . Sa Sainteté Pie XI I leur a adresséun impor t ant discours sur le thème que le con-grès t ra i t e ra ces prochains jours : Vie spirituel-le dans un monde technifie.

Le Souverain Pon t i f e a tou t d'abord relevéipic : I.a vie sp i r i t u e l l e const i tue le coeur mê-me de l' apostolat ch ré t i en , et ceci d' une ' maniè-re d'u i i t nn t p lus u rgen t e (pie l' orientation dumonde modern e et son appel toujours plus avi-de aux ressources prodigieuses de la techni quesemblent s'opposer à la pratique sérieuse de luprière et de l'union à Dieu.

Sa Sainteté Pie X I I a ensuite insisté sur lu né-cessité d' opposer a u x sol l ic i ta t ions d' une civi-l isat ion ma té r i a l i s t e une v i e i n t é r i eu re toujoursp lus et m i e u x appr ofondie , i Le monde moder-ne s'édifie comme une construction gigantesque ,niais l 'âme h u m a i n e , malgré sou émerveil le-ment et son attachement à cette nouvelle de-meure , ne pourra jamais échapper un mystèrede son origine et de su destinée , ù l' emprise deDieu , son Créateur , pour qui elle est faite et àqui elle doit re tourn er . >

Relevant ensui te que lu c iv i l i sa t ion matéria-liste s'efforce de fa i re b r i l l e r aux yeux deshommes des espérances toutes terrestres , et (piece r t a ins r e fu san t d' adme t t r e lu précarité desrésu l ta t s acquis pur lu mise en œuvre des seu-les ressources de l'économie, accusent la mora-le chrét ienne d'intransigeance et voudruientqu 'el le s'udup te aux circonstances de l'âge mo-derne . Sa Sainteté Pie Xll a con t inué disaht :

¦t Vous savez combien l'obéissance à l'Eg lise,ù ses direct ives , ù ses conseils de prudence , coû-te beaucoup à vos contemporains. Pourtunt , iln 'y u de salut pour l'h omme que dans l'ac-ceptat ion du sacrifice du Christ et de la mor tavec Lui, car la vraie vie n 'est pas ici-bas. Cettevie peut commencer cependant sur terre pourceux qui adhèrent uu Chris t et à soy enseigne-ment, pour ceux qui reconnaissent l'Eglise com-me dépositaire stable ct bien équilibrée, s

Sa Sainteté Pie XI I a a f f i rmé pour te rmin er :< Le combat que vous mené/, pur l'Action cu-

Iholi quo est essentiellement uii combat in tér ieuret sp ir i tuel . C'est sur ce plan d'abord (pie vousdevez , par le renoncement de vous-mêmes,t r iomp her des résistances de lu nature à la vienouvelle , qui germe eu vos âmes et veut s'yépanouir. Le f r u i t de votre charité et de vosœuvres sera d'autant p lus abondant et dura-ble, qu'elles témoigneront d' un enracinementplus profond dans le s u r n a t u r e l authentique. >

A/ v CJÉ^Uil?tVoOVElJLES ^ ti

La leçon de NaefelsUn grand nombre de Glaronnnis s étaient

rassemblés, jeudi malin, par un temps hiver-nal, pour célébrer l'anniversaire de la ba-taille de Naefeld. Une compagnie d'élite d'unbataillon glaromiais assurait le serviced'honneur. Le Conseil d'Eta t et les autoritésreligieuses ont assisté à cette cérémonie.

M. Heinrich Hcer, landai i iann. a insistédans son discours sur le grand danger ducommunisme qui nie les droits de l'individuet qui combat le christianisme tout en s'effor-Vant de soumettre le monde entier sous satutelle. Le landamaiin a invité le peuple àsuivre l'exemple des ancêtres qui ont com-battu pour la liberté politique et pour la li-berté de penser.

Il faut prendre toutes les mesures pour dé-fendre ses libertés et renforcer notre armée.Il est nécessaire d'intervenir résolumentpour s'opposer à tous les efforts visant à af-faiblir cette volonté de défense, comme lanouvelle édition de l'initiative Chevallier enest nn exemple.

Un peuple socialement fort et sain doit setenir derrière une armée forte et apte aucombat. Il faut renforcer ce peuple par ledéveloppement de nos institutions socialescomme l'AVS et l'assurance invalidité etveiller tout particulièremen t à développerl'esprit de solidarité de la jeunesse.

L orateur a terminé en demandant à sescompatriotes de s'inspire r de l'enseignemenldu christianisme.

L assistance s est rendue ensuite en proces-sion à l'église pour entendre le sermon decirconstance, ln manifestation n'ayant puavoir lieu près du monument, en raison dumauvais temps.

La Suisse, meilleur client de TangerDans la statistique du commerce extérieur de

la ville internationale de langer pour 1955. laSuisse f igure , connue princi pal client avec desimportations d'une valeur de l)70.155 millions defrancs , suivies de loin des Pavs-Bas (161,8) . del 'Al lemagne (157.9) . des pays du Bénélux (14S.8)et des Etats-Unis (124.4). Alors que ces dernierspays achetaient à Tanger sur tout des frui ts dumidi , du liège, du crin végétal, du cuir et desconserv es, les exportat ions tangeroises vers luSuisse se composent pour le 90 pour cent d'oret de devises et de 10 pour cent seulement deproduits marocains.

De retour des Etats-UnisL'Orchestre de chambre de Zurich vient de

rentrer d'une tournée de deux mois aux Etats-Unis et au Canada. Sous la direction du chefd'orchestre genevois Edmond de Stoutz. cet en-semble, qui a été le premier orchestre suisse ùse produire en Améri que, a remporté des suc-cès retentissants.

Témoins en sont la presse américaine, ainsique le fai t que ces artistes suisses ont de suiteété réengagés pour la saison 1957-56. En parcou-rant 25.000 km. en avion et 25.000 km. en car.l'O. C. /.. a traversé quatre fois le continent.

Ce voyage qui équivalait en distance à untour du inonde, a permis à quelque 4S.000 Amé-ricains d'entendre de la musique suisse. En ef-

fet , le programme de cette tournée comprenai tentre autres , des œuvres de nos compatriotesPanl Muller (Zurich) et Peter Mieg. Après leconcert donné pour lu fumeuse société < Dum-burton Ouks > à Washington , les membres del'orchestre ont eu l'occusion de rencontr er despersonnalités du monde diplomatique et intel-lectuel lors d' une réception offerte , en 1 ab-sence d|i min i s t r e suisse , pur le chargé d'a f fa i -res M. Félix Schnyder.

Tué par une pièce de boisM. Fritz Widmer, 31 ans, qui était occupé

dans une entreprise de construction et de com-merce de bois de Zofingue , a été atteint à latempe par une pièce de Lois ef tùé sur le coup.M. Fritz Widmer habi ta i t Reidermoos , près deReiden. dans le canton de Lucerne.

Les jeunesses musicales à MadridLe lie Congrès international des Jeunesses

Musicales se t ien t actuel lement à Madrid , sousles auspices de l'Unesco. Les délégations de 1"pays, (font la .Suisse, y participent. La déléga-tion suisse comptent 31 membres : elle est pré-sidée par Mme Marguer i t e de Reding. présiden-te des Jettliesses Musicales Suisses. Me Pierre A.Pillet. son vice-président , fui t aussi partie de ladélégation. Le Congrès orguniseru de nombreu-ses présentations (iiùsicules réservées surtout àde jeunes artistes.

Après une chute dans une crevasseL'extraordinaire aventure

de deux frèresau Mont-Rose

Part is de Bayreuth où ils ont leur domicile, lesfrères Meyer étaient venus en Valais pendantles fêtes de Pâques. Ils faisaient des ascensionsdans le massif dn Mont - Rose. Alors qu 'ils set rouvaient au LySsjoch , entre le Lysskamm et làpointe Dtifour , un des frères dévala dans unecrevasse de plus de 20 mètres de profondeur.Epouvanté, celui qui restait sur les rochers lan-ça des appels au secours qui furen t entenduspar trois alpinistes français. Ceux-ci s'empres-sèrent d'accourir sur le lieu de l'accident. Maisn 'ayant pas de matériel pour descendre dans lacrevasse , ils décidèrent — persuadés que le mal-heureux avait perdu la vie — de descendre à lacabane Bôtemps pour chercher du secours. Lefrère valide devait demeurer sur place à toutefin utile. A Bétemps , des guides formèrent unecolonne de secours. A Sion , Hermann Geigeravait été alerté. Mais lu nuit était déjà venue.La nuit fut rude pour l'Allernand qui attendaitail bord dé la crevaSse. Celui-ci eonsfàtà avecstupeur qu 'il avait les mains gelées. Avec lespieds , il creusa la neige. Ses souliers se brisè-rent. F inalement , il se blottit derrière un contre-fort de rocher.

Mais, pendant ce temps , l'Allemand qui étaitau fond de la crevasse" et qni avait atterrit surun amas de neige sajris se faire aucun nui], réus-sit à sortir de sa prison de glacé" par un [couloirlatéral. Nc voyant pus son frère, il se mît à l'a-bri d'un autre côté et dormit — fort bien , pa-ra i t - i l — dans un sac de couchage.

L'aube venue , les deux frères se retrouvèrenttrès émus. Et Geiger , après avoir posé son avionà l'endroi t qui lui avait été indi qué, prit à sonbord le frère Meyer qui avait les memores geléset le transporta à la clinique du Dr Julen , àZermatt. tandis cpie la « victime » de la crevasserejoignit la station par ses propres moyens ,encadré par les guidés venus à son secours.

Pour se venger, il rtiétune cartouche

de cheddite dans une bûcheLe Tribunal de police correctionnelle de Mou-

don a condamné jeudi à un an de prison avec-sursis pendant deux ans , à un an de p r iva t iondes droits civiques, pour usage abusif et délic-tueux d'explosif , nu ouvrier agricole de Mou-don. âgé de 69 ans. qui pour se venger d'un can-tonnie r dc Syens. avec qui il avait eu une alter-ention qui se termina pur un urrungement . in-t roduis i t en ju i l l e t 1948. une demi cartouche decheddite dans une bûche déposée à la provisionde cuisine du cuntonier . La bûche fit explosiondans un fourneau de cuisine, quatre mois plustard , causant 150 francs de dégâts. La cul pabili-té de l'accusé fu t révélée plus tard par un tierset le fau t i f u avoué son méfai t .

Renversé par un bloc de rocherun ouvrier fait une chute

de 30 mètresOccupé dans les carrières de chaux et ci-

ments de Banlmcs. M. Jean-Claude Lambelet. 2-1ans. a été renversé par un grand bloc de ro-cher et a fa i t une chute dc 30 mètres. Il a ététué sur le coup.

Profondément touchés des nombreux témoi-gnages de sympathie reçus lors de leur granddeuil les enfan ts de

Madame

tMadame Marie DUC et famille, à Riddesprofondément touchées des nombreuses marquesde svmpathie reçues à l'occasion de leur granddemi, remercient bien sincèrement toutes lespersonnes qui y ont pris part.¦ ¦IWHIIII lll

Joséphine BARMAN-VOEFFRAYremercient sincèrement toutes les personnes quiont pris part à leur douloureuse épreuve.

Cyclisme

130 coureurs au Grand Prix de Martigny130 coureurs s'étaient inscrits jusqu 'à jeudi soir

pour le Grand Prix de Martigny, une épreuve ré-servée aux amateurs B et mise sur pied par le V.-C. Excelsior de Martigny sur le classique circuitdu vin et des fruits soit la boucle Martigny-Riddes-Lèytron-Saillon-Full y-Martigny.

Cette boucle ne comporte qu 'une difficulté : lamontée de Saiilon , courte , mais très dure , qui suf-fit à disloquer le peloton si des attaques sontportées en tête et si ces attaques sont poursuiviesdepuis Martigny. Il n 'est pas rare de voir , en ef-fet , des groupes séparés par quelques centaines demètres , se trouver dans l'impossibilité de se re-joindre parce que chacun donne à fond pour créerla décision ; nous assistons alors soit à la forma-tion d'un groupe de tète qui subit eh cours deroute de nombreuses variations , soit à un regrou-pement général jusqu 'à ce que la côte fasse unenouvelle sélection. C'est ce qui fait tout l'intérêtde cette course généralement courue à une moyen-ne élevée. Rappelons que l'an passé l'Amateur Aet indépendant français Gauthier avait couvert ladistance en 3 h. 14' soit la moyenne horaire de40 km. N'exigeons pas autant des amateurs B cet-te année , mais il est certain que les coureurs vontrouler vite et que les meilleurs seront ceux quioseront attaquer tout en ayant la possibilité detenir la distance.

On peut penser qu'il y aura de nombreuses at-taques pour la bonne raison que les primes depassage dans les différentes localités voht stimulerl' ardeur des concurrents. On sait que ces primesseront des produits de notre sol et qu 'ils constitue-ront une excellente publicité puisque les coureursinscrits viennent de tous les coins du pays et qu 'ilse trouvera ainsi des gagnants de toutes les ré-gions à moins que le même par un coup d'éclatspectaculaire ne raffle tout ! Il suffirait d'une bon-ne échappée solitaire. Reconnaissons qu 'elle se-rait bien payante ! Le V.-C. Excelsior a mis surpied une magnifique planche de prix dont la va-leur atteint 2000 francs. C'est dire que rien n 'aété négligé pour rendre l'épreuve attrayante etc'est sans doute ce qui fait son succès puisque130 coureurs se sont déjà inscrits . Les coureursdevront effectuer quatre fois la boucle susmen-tionnée ; toutefois lors du dernier passage à Ful-ly, on ne viendra pas directement à Martigny,mais on passera à Charrat pour revenir par la rou-te cantonale ; cette petite variante pour permettreune arrivée normale sur la route du Simplon à

Le Ville Derby de ThyonPlus de 100 coureurs participeront au Derby de

Thyon , cette classique épreuve organisée par leS.-C. de Sion , chaque année.

C'est dire que la compétition va au-devant d'ungrand succès. La lutte promet d'être ardente danstoutes les catégories et les spectateurs sont assu-rés d' assister à un beau spectacle. Chacun connaîtmaintenant le parcours qui part des Crêtes deThyon (ait. 2390 m.) et aboutit au Plateau deThyon (ait. 1950 m.). Le premier départ sera donnéaux dames à 10 heures ; les messieurs suivrontensuite.

Tous les S.-C. valaisans (ou presque) seront re-présentés. En effet , Hérémence annonce 6 coureursdont 2 juniors et 4 seniors emmenés par RogerMayoraz qui désirerait bien en gagner une « gran-de » cette saison ; de Sion viendront Camille Mel-ly, toujours solide et l'un des favoris des seniorsH , et Clovis Gaspoz ; de Verbier , Milo Fellay,Guanziroli , Ami Giroud , Michel Carron , détenteurdu challenge 1er junior , sont partants certainsalors que la participation de Raymond Fellay n 'estpas encore assurée ; 11 coureurs de Saas-Fée ef-fectueront le déplacement ; c'est un bel effort duS.-C. Allalin qu 'il convient de souligner ; notonsparmi .les beaux skieurs de cette sympathique sta-tion les noms d'Alphonse Supersaxo , Léo Super-saxo , Antohius Burgener , Oscar Andenmatten (unautre favori des seniors II). Partici pation remar-quable également du S.-C. de Zermatt avec CharlyFurrer , F. Schmidhalter , Robert Biner , Aufdenblat-ten et les deux juniors cotés : Simon Biner et R.Grub. Le S.-C. de Villars a tenu à participer à cet-te belle épreuve valaisanne avec des je unes pleinde talents qui se sont déjà distingués durant cettesaison : Anita Kern (détentrice du challenge da-mes) , Monique Gritti , André Kohl y, Raymond Koh-ly, Vàscheto , etc . Les deux Mathey de Salvan se-ront également de la partie et si Raymond esttoujours resté Télégant skieur que l' on sait , sonfrère Norbert a fait de tels progrès qu 'on peut leclasser aux places d'honneur des seniors I , c'est-à-dire immédiatement derrière nos vedettes interna-tionales. Ginette Chevey de Sierre aura une belleoccasion de prouver sa classe ; certains semblentencore l'i gnorer ; mais pas nous qui avons w àl' œuvre la sympathique skieuse de Sierre à Ver-corin (Trophée de la Brentaz) et à Salvan (Derbydu Luisin). Son duel avec Anita Kern sera certai-nement passionnant.

Rappelons qu 'un service de cars est prévu de-puis la gare de Sion. On pourra partir samediaprès-midi déjà , mais il est conseille de laisseraux concurrents du Derby la place disponible àla Cabane de Th yon ; le dimanche matin , 1er dé-part des cars à 0600 et 0730 et il est recommandéaux skieurs de partir assez tôt pour être à piedd' œuvre en temps utile et éviter tout retard. Rap-pelons aussi qu 'une messe est prévue à Th yon à0730 ; tous ceux qui utiliseront le car de 0600(dép. de Sion) n 'auront donc aucun souci à se fai-re pour remp lir leur devoir reli gieux.

Le Derby d'Ovronnaz aura lieuLe Derby d'Ovronnaz aura bien lieu à la date

prévue , soit le lô avril. Rappelons qu 'il s'agit d' unSlalom géant organisé par le S.-C. Leytron-Ovron-naz. Cette compétition , après un fulgurant départ ,était tombée en léthargie. Mais sous l'impulsion de

Martigny. Des mesures de police ont ete prisespour éviter tout embouteillage et limiter les ris-ques d' accident au minimum.

Choisir un vainqueur parmi 130 coureurs lorsqu 'ils'ag it de l' une des premières confrontations de lasaison peut paraître une gageure. Cependant , ilest possible de sortir quel ques noms qui se sontdéjà fait connaître durant la saison passée ou quiont laissé entrevoir de belles possibilités commejuniors. Les coureurs viennent de toutes les ré-gions du pays. Lausanne , Genève , Fribourg, leJura seront représentés comme la Suisse alleman-de avec des concurrents de Bâle , Zurich , Lucerne,Berne , Argovie et même du Liechtenstein. Les Va-laisans seront naturellement nombreux : Sierrois,Sedunois , Martignerains , Montheysans tâcherontde faire bonne figure et même de se classer enbon rang ce que peuvent espérer les Maret , Pel-laud , Luisier , Praz , Demierre , Nobs, Galetti , Gil-lioz, etc.

Parmi ceux qui devraient se distinguer et en-trer en première ligne pour la victoire finale , nouspensons à Michel Janin de Renens, Luc Brocher ,Genève, G. Macherèt , Fribourg, A. Besuchet deRenens, G. Baechler de Genève, Sergio Visenti-ni , Genève, Hans Suter (Zurich) ; on peut atten-dre aussi une bonne course de : J.-P. Meirer, F.Senn , J. d'Agostino , E. Mockli , Iseli , Hunziher ,Schlunegger, Aebèrhardt , Nicod , Vullschlegèr, Pe-retti , Wagner , Amstutz , Baumann , Echenard.

Tout compte fait et pour rester dans la tradi-tion puisqu 'il faut choisir un favori , nous , optonspour Luc Brocher de la P.E.V. Genève, excellentgrimpeur et redoutable sprinter , que nous considé-rons comme l' un des grands espoirs romands avecle Fribourgeois Macherèt et le Vaudois MichelJanin. La victoire échappera-t-elle à l'un des trois ?Dans ce cas, elle pourrait sourire à un coureurd'Outre-Sarine , mais il est difficile d'en choisirun , car les éléments de comparaison manquent to-talement.

Le départ sera donné à 8 heures et l'arrivée estprévue vers 11 heures 15 à la route du Simplon.Précisons à ce sujet que le public pourra s'y ren-dre dès le troisième passage en ville , avec l'as-surance d'être renseigné sur le déroulement dudernier tour grâce à ' une installation radiophoni-que appropriée et à un service de renseignementsémanant de divers points de passage.

E. U.

notre ami Antoine Roduit , président du comitéd'organisation , une certaine ampleur a été donnéeà l'édition de cette année. C'est ainsi que Fer-nand Grosjean , Raymond Fellay, René Rey sontdéjà engagés -, Ûës confirmations sont attenduesde la part- de Madeleine ' Berthod , Hans Forrer ,Martin Julen qui avaient été contactés. Outre cesfêtés dé liste , tous les meilleurs coureurs du can-itih seront naturellement au départ. Il s'agit doncd'une véritable revanche du Derby de Thyon avec,eh plus , quelques vedettes. Nous aurons l'occasiond'y revenir la semaine prochaine.

Football-Club VernayazNotre Société de Football en plein redresse-

ment a tenu , et ceci pour prouver sa vitalité àses amis, supporters et sympathisants, à orga-niser pour le dimanch e 8 avril 1956 sur le ter-rain bien connu de l'Hôtel Victoria , à Vernayaz,dès 16 h., le grand match de la saison.

L'équip e se présentera dans la formation sui-vante qui abandonnera lc WM pour app liquer lenouveau système de jeu : LE LOTO.

L'arbitrage impar t ia l se fera par Dame Chan-ce.

.Formation standard :Jambon ; Salami , Mortadelle ; Saucisson, Va-

cherin. Gros (lard). Bonne bouteille , Dindon.Les personnes qui voudraient nous jouer un

coup tordu en offrant un lot sont priées de l'ap-porter à l'Hôtel Victoria. Elles en sont d'avan-ce vivement remerciées et l'arbitre ne sifflerapas de faul à cette occasion.

Signé : QUINE

Assemblée du T. C. S.L'assemblée générale de la Section valaisan-

ne du Touring-Club Suisse aura lieu — commeannoncé — le samedi 14 avri l , à 15 heures, àSion , mais à l'Hôtel de la Gare.

Après la séance administrat ive deux exposésseront donnés sur les routes et sur les travauxde l'Association - Pro Grand-Saint-Bernard ».

Une collat ion met t ra fin à cette assemblée.

Cinéma d Ardon - Scènes de ménageLorsque Jes grands comiques français : Ber-

nard Blier. Marie Daems, Marthe Mercandier ,François Périer. interprètent une œuvre de GgesCour te l ine peut-on s'attendre à autre chose qu 'àune joyeuse comédie ? Si vous aimez les scènesde ménage — vous serez servis à souhaits et sivous lie les aimez pas allez apprendre ce qu 'ilf au t faire pour les éviter. Vous pourrez voir etrevoir ce f i lm à votre aise puisqu 'il sera jouéà p a r t i r de vendredi 6. samedi 7 et dimanche& à 20 h. 50.

Bagnes - Cinémal.El'R DERNIERE NUIT réunit pour la pre-

mière fois les noms glorieux de Jean Gabih etMadele ine Robinson dans un f i lm de Georgesl.acmnbe. L'action se passe à Paris , dans unepension de famille, très calme, an pied du Sa-cré-Cicur. sur le flanc de la Butte. C'est là qu'estné un grand amour entre une jeune femme ré-fugiée pour f u i r un mari tv rannique et l'hom-me mystér ieux qu 'incarne Jean Gabin. Ce filmmi-policier mi-sentimental est à la fois capti -vant et émouvant . Samedi 7 et dimanche 8avril à 20 h. 50. Interdit sous 18 ans.

vre des Mères » ; action des « Caritas », associations_ £& Ê m Ë ^ 9 •

vieilles de plusieurs siècles et comblées de dons à telà v S m\ A mmM M mmM J0ts  J&&&A j mt% & mm jà ô B A^m) point que celle de

Lisbonne recueille tous les bénéficesË MM mWÈ VAJJAWMJBEA f*H mwLËrmTÈmiWmm\mWHm4mf^mmmmwUŒé de ' ° Lotei';e Nationale ; construction de mil l iers de lo-^ mf rUww Wr\wW\h*^rwir%Ar m vgrv* iSrvpQp W9r\ r \W^

W^ gements

pour pécheurs , petits fonctionnaires et ouvriers ;p « Mouvement de la Jeunesse portugaise », qui, en ses

par Michelle Verrier

Une nombreuse famille, presqu'à coup sûr, l'attend —car la natalité du Portugal est la première d'Europe ; illui faudra, en sus, travailler au dehors, pour compenserla médiocrité des salaires ouvriers. Elle sera donc travail-leuse agricole, en rizière peut-être, ou dans les oliveraies,ou sous les bois de chêne-liège ; ouvrière dans une cor-derie, plus souvent dans une conserverie de thon ou desardines. .En ce pays encore peu industrialisé, nombreu-ses aussi sont les domestiques. On les voit trotter par lesrues, nu-tête, parées de tabliers blancs à gros festonsqui, avec les longues robes de broderie anglaise des peti-tes filles, témoigent d'une abondante main-d'œuvrefamiliale.

Plus nombreuses encore sont les « varinas » qui,corbeille plate sur la tête, s'en vont partout vendre lepoisson, nourriture nationale.

A Nazaré, en Estrémadure, les vieilles femmes, lesoir, s'accroupissent, par groupes, au long de la chaus-sée qui borde la plage, ensevelies, car il fait grand vent,en leurs burnous noirs et, parfois, coiffées, par dessus

« Com'esta, Candida ? »L'apostrophe était lancée, à Lisbonne, au faîte d'un

escalier entre deux rues, par un gars rieur à une fillejacassa nte, seule au milieu d'un groupe de garçons etqui hissait sur sa tête deux gros ballots, cueillis à sespieds, sur le trottoir. Lorqu'elle s'engagea dans l'escalier,l'édifice oscilla. La fille cria « Jean » et tous ses galantséclatèrent de rire — mais aucun n'eut un geste pour luivenir en aide. Au demeurant, il était déjà insolite qu'ellefut escortée de jeunes gens. Filles aux pieds légers, fem-mes petites et massives, droites, sous le faix, comme descolonnes, parfois un enfant à cheval sur la hanche, raressont les Portugaises qui cheminent, dans la rue, auxcôtés d'un homme. Sur la grand'place du Rosso, vers 5heures du soir, l'œil ne découvre aucune femme dans lafoule des citadins qui déambulent, stationnent, pala-brent, emplissent les cafés...

Effacée au dehors, sans doute la Portugaise, commepartout ailleurs, règne-t-elle plus ou moins à son foyer.On doit, cependant, mentionner certaine réglementationselon laquelle, paraît-il , toute femme sortie de la com-

leurs burnous noirs et, parfois, coiffées, par dessusburnous, d'un haut feutre d'homme. Les pêcheursbonnets de laine, noirs encore, terminés par une poin-à pompon ramenée sur l'épaule, vêtus de chemises etpantalons à carreaux, guident la marche des bœufs

mune résidentielle de son mari, sans I autorisation for-melle de celui-ci, se placerait, en principe du moins, enétat de contravention. Ajoutons que le divorce n'existepas ; que le fait d'être analphabète (cas de la plupartdes femmes de pêcheurs et de paysans, âgées de plusde 25 ou 30 ans) est privatif du droit de vote ; que laprofession d'infirmière, ainsi que l'accès à certains bu-reaux, tels ceux des Affaires étrangères, sont interditsaux femmes mariées... Pays très chrétien, mais forte-ment marqué par cinq siècles d'occupation musulmane,le Portugal n'a guère ressenti le contre-coup des deuxderniers conflits mondiaux qui, ailleurs, émancipèrent silargement les femmes.

« BELLE ET INCERTAINE... »,11 semble pourtant qu'elles méritent bien des égards

roux aux immenses cornes, qui remontent les barquessur le sable. D'autres pêcheurs, à 8 ou 10, rythmant leurpas d'une psalmodie, transportent les immenses filets rou-lés. Et, partout s'affairent les varinas, pieds nus rasantle sol. Elles portent plusieurs jupes superposées, à car-reaux bruns ou bleu marine, courtes, rapiécées ; cellesde dessous sont bordées de grosses dentelles de laine aucrochet, alternativement roses, jaunes, vert d'eau, oran-ges et tout cet arc-en-ciel dansotte autour de leurs jam-bes. S'il pleut, un geste prompt, et voilà la jupe de des-sus rabattue sur la tête.

On dit que la misère règne à Nazaré, où l'hiver, lapêche est impossible. Or, quand l'homme se prive lafemme se prive davantage. En fait, il n'y aura de vérita-ble amélioration à la condition des Portugaises que dansle cadre d'une amélioration cTensemble, c'est-à-dire d'unrelèvement généra l des salaires.

II faut noter toutefois l'effort accomp li par lespouvoirs publics pour aider la femme : officielle « oeu-

ces porteuses de fardeaux, court vêtues, le mouchoir detête noué à la nuque, pointe flottant au vent, qui ar-pentent d'un pas égal le ruban infini des routes.

« Elle s'avance, belle et incertaine... », écrivit jadisCamoëns.

Belle ? Sans doute. Mais incertaine, craintive devantla vie, pourquoi ne le serait-elle pas encore aujourd'hui ?

II y a dans le monde des millions de gensqui vivent dans les ténèbres. Certains sontaveugles de naissance ; d'autres ont perdula vue dans leur jeunesse ou leur âge mûr,soit peu à peu, soit d'un seul coup. Toussouffrent d'une terrible infirmité et, du mê-me coup, la Société se trouve privée de lacontribution qu'ils auraient pu lui apportersur le plan social, économique et culturel.

C'est pourquoi l'invention de l'alphabetBraille marque une étape capitale dansl'histoire des ayeugles : elle a ouvert uneporte dans les ténèbres. D'autre part, lesprogrès de la médecine et la chirurgie per-mettent souvent aujourd'hui de prévenir oude guérir la cécité, tandis qu'une formation

nouveaux espoirs poor les aveuglespar Holman Jameson

comme désinfectant des yeux une poudre àbase de racines et d'écorces qui, en raisonde sa forte acidité, peut attaquer la cornéeet pénétrer dans l'œil ; d'autres tribus, com-me celle des Lundas, emploie du charbonde bois chaud. L'examen d'échantillons de/ces « remèdes » a révélé la présencesubstances capables de détruire l'œilquelques jours, voire en quelques heuresprofessionnelle appropriée facilite beaucoup N H ' ' M N

l'adaptation de ceux qui sont définitive- Toutefois, si graves que soient les mé-ment aveugles. C'est dans ces deux domai- faits de la médecine tribale, les ravages denes que la British Empire Society for the la mouche simulium sont encore plus terri-Blind (Société de l'Empire britannique pour bles- Ses P'qûres provoquent l'orchocer-les aveugles) rend des services extrêmement c,as,s

', ou « cecité des rivières » ; et c'estnrpripi iv pour étudier et soigner cette maladie que laprécieux.

La création de cette Société ne date quede six ans, mais par l'œuvre qu'elle a dé-jà accomp lie, elle est en passe d'égaler cer-taines des plus importantes organisationsmondiales d'aide aux aveugles. Ce succèsest dû en grande partie à une fructueusecoopération entre services officiels et orga-nisations bénévoles. Avec l'appui du minis-tère britannique des colonies, des adminis-trations coloniales et de diverses organisa-tions locales, l'action entreprise par la So-ciété-est désormais d'une puissance impres-sionnante. •

British Emire Society for the Blind a envoyésur place une équipe spéciale d'entomolo-gistes. Son chef, le Dr Crips, a décrit devantl'assemblée annuelle de la Société en juilletdernier les effets de ce fléau peu connu, quipeut arrêter presque complètement -la vied'une communauté. A Nakong, sur la riviè-re Sissili (Côte de l'Or septentrionale) , ilfut « impressionné par le silence et l'apa-thie qui semblaient régner partout. Près del'enclos du chef, un groupe de paysans éma-ciés, presque aveugles, étaient assis, indif-férents à tout. Autour du village, les champsétaient en friche. A mesure que les alimentsse raréfiaient, ces paysans s'affaiblissaient,au point d'être finalement incapables dedéfendre leurs misérables réserves contreles animaux maraudeurs. On voyait des en-fants conduire leurs parents à travers le litasséché de la rivière où pullule au momentdes crues la mouche simulium, cause decette misère qui entravait le développementde la pêche et de l'agriculture dans tous les

Cette œuvre est illustrée par la campa-gne que la Société a organisée en Afrique,où elle entretient deux équipes principales.La première, composée d'ophtalmologistes,est chargée d'étudier les causes et l'impor-tance de la cécité. Cette équipe a déjà éta-bli par ses enquêtes qu'il y a au moins 400mille aveugles dans les quatre territoires dela Nigria, de la Côte de l'Or, du Sierra Leo-ne et de la Gambie. En Afrique centrale, leNyassaland compte 20,000 aveugles dontun tiers au moins sont en âge de travailler.Dans certains villages de la Rhodésie duNord, un enfant sur huit est aveugle. EnAfrique orientale, l'Ouganda, le Kenya, leTanganyika et Zanzibar comptent au total120,000 aveugles environ. Dans l'ensemble,déclare le rapport de la Société, il y a plusd'un million d'aveugles dans les coloniesbritanniques d'Afrique.

La cécité en Afrique est attribuée à di-verses causes, telles que le trachome — con-jonctivite granulaire — et les cataractesnon traitées. Beaucoup de cas sont égale-ment dus à l'usage et à l'abus des remèdestraditionnels. Certaines tribus, comme celledes Bembas de l'Afrique centrale, utilisent

territoires du nord ».A l'heure actuelle, les experts de la Bri-

tish Empire Society for the Blind travaillentd'arrache-pied en Afrique. Ils procèdent de-puis deux ans à une vaste enquête entomo-logique dont les résultats sont encore à l'é-tude mais qui devraient permettre de lutterefficacement contre la maladie et même del'éliminer presque entièrement à plus oumoins longue échéance. En Afrique orien-tale, les experts de la Société ont examinéen 1954 5000 adultes et 15,000 écoliers ;1 135 opérations ont été pratiquées et plusde trois cents malades ont recouvré la vue.Des centaines de conférences et de démons-trations ont eu lieu dans les villages, lesécoles et les centres communautaires. Dansdes régions comme la Somalie, où la con- V

sections féminines, dispense la formation ménagère. Etn'oublions pas que les gendarmes ont, depuis peu, reçumission de ramener manu militari jusqu'en leurs écolestout enfant en rupture de classe !

MONTEE A COÏMBRE•

Or c'est bien sur ce dernier mot d'école qu'il con-vient d'insister. Les jeunes Portugaises, en effet, sontadmises à préparer les mêmes diplômes que leurs frères.Nanties de ces diplômes, elles cherchent évidemment às'en servir. Dès lors, leur émancipation est en route et,comme partout, c'est le plus souvent au sein de la classemoyenne que s'accomplit le phénomène. Déjà , dans lesEcoles Normales et même dans les Facultés, parmi lesJoao, les Antonio, les Luis, on compte 30 à 35 % deCandida, de Philomène, de Maria do Carmo. Sous lesfrondaisons magnifiques du jardin tropical voisin de Iniversité de Coïmbre, elles glissent, livres sous le bras,rêvant aux lauriers de certaines de leurs aînées, méde-cins, femmes de lettres, membres des Commissions offi-cielles de l'Education, voire de la Chambre des Corpora -tions et de l'Assemblée Nationale.

Mais à Coïmbre, ou cours des âges, ne furent-ellespas, mystérieusement, toujours présentes, bien qu'invisi-bles, en ces jardins que fréquentent, le soir, les étudiantsaux grandes capes et qui s'appellent, ici « château despleurs », plus loin, « Fontaine des regrets » ? Dans tou-tes les maisons rurales, on voit, sur les assiettes, sur lesnavettes, sur les cornes des bergers, des cœurs gravés oupeints, avec la clef pour les ouvrir ; et les fameux « fa-dos » venus du fond des âges, ont-ils jamais chanté au-tre chose que la joie et, surtout, la mélancolie de l'a-mour? « II est quelqu'un qui ne pense plus à moi . Dansles terres lointaines audonnerais ma vie Si tu

delà des mers. O Mort, je tevoulais la lui porter... »

» J ai recueilli dans ma main un sourire de ta bou-che si belle : Quand j'ai rouvert la main, elle était tou-te couleur de rose... »

Ainsi la Portugaise fut-elle à la fois l'une des fem-mes les moins émancipées d'Europe — et la mieux chan-tée du monde. L'Histoire suggère peut-être qu'un lienmystérieux unit souvent les deux faits. Candida demeu-rera-t-elle dussi comblée d'hommages lorsquelle rece-vra (comme il advint aux Françaises, l'an dernier) ledroit de devenir... percepteur ?

artisans qualifiés sont déjà sortis de cetteécole avec le diplôme de fin d'études.

A Bwana, en Afrique centrale, des élèvesaveugles ont participé à l'exécution degrands travaux organisés par la NorthernRhodesian Society for the Blind. Ils ont ai-dé au défrichement de 24 hectares, asséchédes marais, creusé des puits et pris part àla construction et à l'aménagement d'uneécole et de ses dépendances : dortoirs, ate-liers, logements pour le personnel, jardins etterrains de jeux.

jonctivite et la cataracte non traitées sontdes causes fréquentes de cécité parmi lapopulation nomade, on s'efforce par desmoyens de propagande tels que les haut-parleurs, les émissions radiophoniques et lesfilms fixes, d'encourager les membres destribus à se faire soigner à temps.

La Société ne s'occupe pas seulement de

En Afrique occidentale, de nombreuxcentres poursuivent activement l'applica-tion d'ambitieux programmes de formationprofessionnelle, qui comprend des atelierset des locaux d'hébergement, et possèdeplus d'un hectare de terrain.

Bien que l'Afrique demeure son princi-pal champ d'activité, la British Empire So-ciety for the Blind poursuit également la

la prévention, du traitement et de la gué-rison de ces maladies. Elle s'efforce ausside donner une formation aux Africainsaveugles pour en faire des cultivateurs etdes artisans ruraux. L'extrait suivant durapport de la Société illustre bien l'actionactuellement menée en Afrique orientale.

« A Malakisi, dans le Kenya, et à Sa-laam, dans l'Ouganda, la constitution d'u-

realisation d importants projets dans lesAntilles anglaises et au Moyen-Orient. Lorsde l'assemblée qu'elle a tenue à Paris en1954, l'Organisation mondiale pour la pro-tection sociale des aveug les a attiré l'atten-tion sur l'action de cette société, considéréecomme constituant dans son domaine l'unedes expériences les plus significatives denotre époque. II est certain que si les initia-tives que la Société a prises en Afriqueaboutissent, elles orienteront dans une voienouvelle la protection sociale des aveugles,non seulement en Afrique, mais dans denombreux pays insuffisamment développéset dans le monde entier.

ne série de Shamba, ou petites exploitationsagricoles, a commencé l'an dernier. Danschacun de ces centres, des aveugles ac-compagnés de leurs femmes suivent descours de formation d'une année, dans desconditions qui correspondent d'aussi prèsque possible à la vie d'un village africain.Sous la direction d'un moniteur africainqualifié, ils apprennent à préparer la ter-re, à semer et planter, à cultiver, et à récol-ter. Leurs épouses accomplissent des tra-vaux agricoles qui incombent traditionnel-lement aux femmes, de sorte que le couple,lorsqu'ilr entre au village, pourra jouer unrôle actif dans la vie de la tribu. »

A Kireka, en Afrique orientale, un nou-

Miracle de l'affection

A Kireka, en Afrique orientale un nou- ,Abandonnée dès sa tendre enfance, Daniellei/oni i r-c^i-rQ A* f^r v,,-,»-; ^ ^^t^^;* n~ na jamais connu sa mère, indifférente au sortveau centre de formation professionnelle de ce b6bé Trjste dé { _

lans ,u vje , Unccrée par I Uganda Foundation for the Blind chance exceptionnelle lui valut la sollicitude dea commencé à fonctionner à la fin de l'an parents adoptifs généreux et compréhensifs.dernier ; on y enseigne la vannerie le très- A lâffe des premiers pas, on découvrit une pu-sage des nattes, la charpenterie, le travail t le^^ ^ ^Z^t -du cuir, la poterie, la fabrication des brt- sitôt hospitalisée dans un institut orthopédique,ques, etc. Une entreprise analogue est en eUe devait , peu après , être transférée dans unvoie de réalisation au Tanganyika où le établissement pour épileptiques. Les centresrnnif-ninp Vnrlow r, rs, ,„0rf , ,„Q L- ii A~ ~>c, "«""veux étaient touchés. Examens, traitements ,capitaine Varley a ouvert une école de 25 médicaments spéciaux , aucune mesure ne futjeunes aveugles des régions rurales frappées négligée pour améliorer son élut épileptique,par la famine. II ne disposait pour cela que freiner , puis réduire son handicap physique,d'un matériel de fortune et d'un personnel Rentrée au foyer d'adoption, tous les soinsnon qualifié ; mais ses élèves reçoivent !ui hny at prodigués. Hélas, nouvelle découver-maintenant un enseignement primaire com- SLSS ^UaTe.lt ^r adt^'SLrplet, a I aide de manuels en langue verna- gue compétent et dévoué prit cette tâche diffi-culaire qui sont produits sur place. Plusieurs c.''e à cœur. A cause du caractère instable de

l'enfan t , tout semblai t concourir ù un échec.s" - Pourtant , Danielle , devenue grande fille , est

, ^ actuel lement élève ménagère. Elle mont re unCollectionnez les timbres UCOVA, c'est faire : M^rêt par t icu l ie r aux t r a v a u x manuels et au

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NOIRE PAGE DU CINEMA^

Faisons la connaissance DllOO TAd'un jeune talent américain î lUUU IH

\ l: jeune acteur est le vif - argent per-sonnifié ! Rester tranquillement assis lui W ^m§"fm' " i»»>ot quasi impossible. Et si oous converser. ' •aoec lui, ne soyez pas trop surpris s 'ilfu i t une culbute au milieu d'une phrase ! jC'est noce te plu s grand enthousiasme qu'il Aentreprend tout ce qu 'il fai t . D 'autre part. Jj// po ssède le don enviable de pouvoir se ¦détendre n 'importe où et n 'importe quand ; flil appelle çu : c recharger lu batterie > ... flliien qu'il ait été élevé dans l'atmos- ¦phère du théâtre, il n 'est absolument pus ™superstitieux. I l son nouveau dada est lacomp osition de petites chansons.

l ' oilù h'uss Tamblyn. Une per sonnalitépus ordinaire , n'est-ce pas ? Acrobate ,danseur, acteur, comique — tout en un. lln 'a jamais élé t découvert » . liien au con-traire, c'est lui qui découvrit le monde fas-cinunt du théâtre dès l 'âge tendre de 5ans, I i elle époque il assistait régulière- * Wmment avec des camarades de son âge auxreprésentations du samedi après-midi du . - • ,JÊm 'Théâtre Granada à Inglefoood , Califor- > JÉrnie. Ull jour , le début de la représentation |wV ;f u t retardé. Le petit Kuss smitu sur scène W l L *et ihu i i i , i un numéro de dunse improvisé gf m,]qui lui valut les plu * chaleureux a p plan- j w B B^Wfdissemeids (h- son jeune auditoire. ||1 Ki* K. .

// répéta son t intermezzo > au cours dessemaines suivantes et devint si popul aireimpies des enfan t s que le directeur duthéâtre le priait de monter sur scène lors-que par extraordinaire il n 'y allait pasdc lui-même. Par bonheur, ses parents nccontrarièrent pas les t ambitions artisti-ques i de leur rejeton et l'envoyèrent dansune école de danse. Son p ère , EdwardTamblyn, avait lui-même joué des rôles dejeune comique ù Broadway et avait tour-né quelques f i lms avant son établissementen Californie.

A partir de ce moment, la soif d'activi-té do Russ ne connut p lus de bornes. 11ajouta quelques talents tels que le chant.l'acrobatie (il f i l son premier saut p é-rilleux à tO ans), la prestidigitation , lepiano el la batterie , ù ceux qu 'il possédaitdéjà.

Lorsque la fami l le s 'installa ù Holly-wood. Russ gagna le premier prix d'unconcours local d'acrobatie. 11 prit part en-suite il des concours plus importants etdevint sixième de lous les gymnastes etuniversitaires américains au concours na-tional de l' asadena.

Grâce à ses nombreux talents il de-vint l'un des jeunes artistes les plus de-mandés et donna enlre autres des repré-sentations dans les hôpitaux. Sa mère écri-vit un numéro niellant en évidence tout

son saooir et clans lequel il aoail une jeu-ne f i l le de son âge comme partenaire.Ses débuts sur scène ne se f irent pas at-tendre. Un petit groupe théâtral lui of -f r i t un rôle qu'il interpréta si bien qu 'illui valut un premier petit rôle dans lef i lm « The Boy With Green llair ». lls'ensuivit d'autres petits engagements dc1949 à 1952. Un an plus tard , la chancelui sourit : MGM l'engagea pour « Sergentla terreur y (Pake the lligh Ground !) llemporta d'un coup toutes les sympathies— et peu après il avait un contrat delongue durée aoec celle importante f i r -me de cinéma.

11 joua depuis dans « Les ? femmes deBarbie-Rousse » (Seven Brides f o r ScoenBrothers), « Àu fond de mon cœur » (Deep

in M y Heàrt), iLa fi l le de l amiral * (Hitthe Deck) et « U Aventure fantasti que s(Many Rioers to Cross). Ces trois der-niers f i lms passent en Suisse cette saison.S 'étant réoélé brillant dans ces premiersf i lms , il reçoit maintenant des rôles deplus en plus importants et nous le ver-rons la saison prochaine interpréter despersonnages intéressants dans « La der-nière chasse » (The Last Hunt) et t TheFaslest Gun Alioe ».

11 a épousé la raoissante Venetia Ste-oenson à Pa los Verde (Californie) en f é -.orier 1956. Nous allions presque oublierde mentionner qu 'il a les cheveux et lesyeux bruns et qu 'il est né un 50 décem-bre à Los Angeles.

c Une femme en en-Tomorrow) SUSAN

réalisé une brillantedramati que qui lui

-fe

DONNAD REED, l'une des plussympathiques vedettes d'Hollywood.Sa modestie et son naturel la distin-guent parmi les autres « divas » dufilm. Elle jouera un grand rôle dra-mati que aux côtes de Glenn Forddans le f i lm « La rançon ! » (Ran-som !) que l'on verra la saison pro-chaine.

Dans le filmfer » (Fil CrjHAYWARD ainterprétationvalut les critiques enthousiastes dela presse et du public américains.Ce fi lm , qui sera présenté au Fes-tival de Cannes, aura sa Premièreen Suisse cette saison encore.

KAY KENDALL savoure une tasse de enfe (bien qu elle soitAnglaise, elle préfère le café au thé !) entre deux scènesdu film d'aventures en Cinémascope « Quentin Durward ».Après son grand succès dans « Geneviève » (où elle jouaitde la trompette), elle tient dans le film susmentionné unrôle tout différent , comme partenaire de Robert Taylor.

Ceux qui ont vu le film si discuté « Graine de violence »(Blackboard Jungle) se souviennent certainement du Porto-Ricain Morales qui enregistre sa voix pendant une leçon.Ce rôle était interprété par RAFAËL CAMPOS avec unesûreté d'intonation étonnante. A la suite dc ce rôle il re-çut celui , beaucoup plus important , d'un jeune hommeaccusé faussement de meurtre dans le film « Mon fils estinnocent » (Trial).

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LILIANE MONTEVEC-CHI, ballerine françaisedu Balet de Paris de Ro-land Petit , paraîtra pro-chainement dans la pro-duction en Cinémascopet< Les contrebandiers deMoonfleet », où elle dan-se un magnifique fla-menco.

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L'USEGO (Union , société suisse d'achat en gros) à Oltenqui approvisionne des entreprises du petit commerce privé,a payé en ch i f f res ronds185,000 fr. d'impôts cantonaux et communaux pour un chif-fre d'affaires de 272 millions de francs. Comparé au chiffred'affaires , le montant versé au fisc est de 0,68 0/00.La Coop érative de consommation d'Oiten a pay é141,600 fr. d'impôts cantonaux et communaux pour un chif-fre d'affaires de 16 millions de francs. Par rapport au chiffred'affaires , le montant des impôts payés par la coopératived'Oiten est de 8,85 0/00.Donc, le commerce privé joui t d'un privilège fiscal et paieproport ionnel lement beaucoup moins d'impôts que la coo-pérative.

Vous n 'êtes pas d'accord ? C'est pourtant par des comparai-sons de ce genre (mais en sens inverse , évidemment) , c'est-à-dire en comparant ce qui n 'est pas comparable , que l'onaccrédite auprès d'un public insu f f i samment renseigné lalégende du privilège fiscal dont jouira ient les sociétés coo-pératives de consommation.Bien sûr qu 'on ne peut pas comparer les prestations fis-cales d' une entreprise du commerce de gros, exprimées enpour-mil le de son ch i f f re d'affaires , avec celles d une entre-prise du commerce de détail . Ne le font que ceux qui comp-tent sur une imposi t ion spéciale de leurs concurrents, ousur d'autres appuis de l'Etat , pour se dispenser de faireeux-mêmes un ef for t sur le terrain des services rendus auxconsommateurs.

Mais reprenons le cas de l'USEGO :Chiffre d'affaires : 272 millions, de francs.Impôts cantonaux et communaux : 185,000 francs en chiffresronds.Prestations fiscales : 0,680 0/0!) du chiffre d'affaires.Cette fois-ci , nous établirons iiiiet, comparaison avec une en-treprise coopérative du commerce de gros . l'Union suissedes coopératives de consommation (U.S.C.) :Chiffre d'affaires : 549 millions de francs.Impôts cantonaux el communaux : 591,500 francs.Prestations fiscales : 1,08 0/00 du chiffre d'affaires.Les imp ôts versés par l'entreprise coopérative font preseptele double de ceux que paie une entreprise comparable dusectfcur privé.Finalement , il en est donc bien ainsi : ce sont les coopé-ratives qui paient le plus d'impôts... et c'est le commerceprivé qui se prétend le « soutien de l'Etat ?. ¦

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Avis de tirDes tirs a balles auront lieu comme suit :

a) Mercredi , 4. 4. 56, jeudi , 5. 4. 56 : Tir au canondans la région de Sion-Bramois-Arbaz.

b) Vendredi , 6. 4. 56 : Tir au canon dans la régionde Salquenen-Mt Bonvin.

c) Mardi 10. 4. au vendredi , 13. 4. 56 : Lancementde grenades à main et exercices avec des mi-nes au stand de grenades dans la forêt de Fin-ges.

Pour de plus amples informations on est priéde consulter les avis de tir affichés dans les Com-munes intéressées et le Bulletin officiel du cantondu Valais.

Place d'armes de Sion :Le Commandant : Colonel de Week.

Les premiers pasvers l'identification

Jusqu'en 1 928-1929 le Service d'identi-fication de la police cantonale était à l'état

d'embryon. Une seule pièce lui était réser-

vée, au Pénitencier cantonal et les deuxfonctionnaires, MM. Beytrison, frère du chef

de poste de gendarmerie de Sion et Vol-ken, ancien directeur du Service des auto-mobiles accomplissaient leur tâche avec desmoyens fragmentaires.

Mais dès 1930 les choses changent

Ce n'est en effet que vers 1930 que leservice fut vraiment créé et commença àrendre des services appréciables. Le chefnommé, M. de Riedmatten, fut envoyé enstage à Lausanne. II passa plusieurs moisauprès de la « Sûreté » de cette ville pourse familiariser avec tous les problèmes ayanttrait à ses nouvelles fonctions.

En 193 1 , un service d'archives était éta-bli.

Un peu plus tard, le classement dactylo-scopique commençait à fonctionner.

Peu a peu, tout prenait corps et, aujour-d'hui, nous trouvons à la tête de ce « dé-partement », en la personne de M. le com-missaire Taramarcaz, un% professionnel ini-tié à tous les rouages indispensables à sonbon fonctionnement.

Sa missionLe service d identification a pour mission

a) d'assurer le signalement et les moyensd'identification des délinquants ;

b) d'assurer le classement des fiches et desdossiers de la police judiciaire.

Mais il a encore bien d'autres buts : no-dossiers de la police judiciaire. " existe encore à disposition des autori-

Mais il a encore bien d'autres buts : no- tés intéressées un classement des individus

tamment celui de signaler les déplacements disparus en montagne, sur les glaciers, dans

des récidivistes notoires. A cet effet il tient les rivières et le lac, etc.une statistique des prisonniers. Nos lecteurs seront certainement intéres-

Pour lutter contre les vols nombreux de ses par des chiffres qui illustrent bien l'ac-vélos , un classement spécial range par nu- tivité déployée au cours de l'année 1955.

I ppareils pour photographies signalétiques et à droite : le photocopiste ALOS

— Depuis p i us d'une année , nous nous écri-vons chaque semaine. Je lui ai juré qu 'ellepourrai t revenir dans deux ans et qu 'alors j 'au-rais tout ce qu 'il f au t pour l'épouser ct latendre heureuse. Elle croit en moi et elle m'at-tend !

I n pressentiment se glissa dans le cœur deVanel, Thommen sentait-i l qu 'il ne pouvait te-nir sa promesse ? Comprenait-il l'impossibilitéoo devenir riche en si peu de temps et de pos-séder tout ce qu 'exigeait une femme gâtée ?Etait-ce pour cela qu 'il buva i t à perdre complè-tement la tète ?

— Obtiendrc/.-vous Inès ? deinaiula-t-il .I.e je une homme eut un rire grêle. 11 remp lit

son verre et le vida.— Pour moi, Inès est lu vie ! murmura-t- i l .

*Du vvhiskv !tiens et musique ondoyaient. Du plafond tom-

baient des voiles bi garrés. On entendait commeun bruissemen t de nuages poussés par le vent.

I ne fois, les voiles se déchirèrent. Thommenleva son verre. Sa main toucha le bras de Va-nel. Us trinquèrent.

- A la santé d'Inès ! dit le jeune homme.Us burent, l'hommen considérait le verre vi-

de, puis son rega rd tomba sur la foule.>sur la scène , l'orchestre jouait la mélodie

américa ine « Tiger Rag >. Le chef d'orchestresecouait lu tète , comme en transe, en faisantvoler ses cheveux, ct combattai t avec un adver-

A l'ombre du Palais du Gouvernement

Les services dont on ne parle pas

mero les cadres de toutes les bicyclettes encirculation dans le canton. Ce fichier donnetous renseignements utiles. En cas de dé-couverte d'un cycle abandonné ou volé, lepropriétaire peut être immédiatement re-trouvé. Une autre tâche attend les poli-ciers : les prises de vue destinées à fixer l'é-tat des lieux dans les affaires graves (meur-tres, incendies, etc) . Nos policiers s'occu-pent également de tous genres d'expertiseen rapport avec les affa ires judiciaires telsque faux en écriture, lettres anonymes, iden-tifications de traces, d'empreintes, armes à.feu, drogues, fausse-monnaie, etc.

A titre d'introductionMe ooici dans le bureau p articulier de M. le commissaire Taramarcaz. En face de moi ,

le chef du service anthropométrique et d 'identification. Assis dans un large fauteuil à p or-tée d une table recouoerte de pap erasses, de dossiers , de rapports , de photos , le policier mef ixe d'un œil interrogateur. Il me semble me trouoer en présence du fameux commissaireMaigret , de la P. J . française. Les deux hommes ont plusieurs points communs : d'abord lamême amie ; la pipe ne les quitte pas et les insp ire.

Tous deux traoaillent d'arrache-pied et ne cessent de s'occuper d'une a f f a i r e que lors-qu 'elle esl résolue.

Mais le commissaire Maigret est gros , le commissaire Taramacaz de petite taille. Mai-gret passe pour un homme rogneux, grogneur , bourru, Taramacaz est d'une polite sse ex-quise.

— Que désirez-vous. Monsieu r le journal iste ?— Quelques renseignements sur les services que vous dirigez...— Asseyez-oous , je tâcherai de satisfaire votre curiosité !

^MAX MORELL

Hommes dans la nuitroman policier

L ILJsaire invisible. Les trompettes se cabraient , les se retourna sur son tabouret et dit soudainsaxophones se tordaient , le jazzeur se démenait d'une voix claire :comme un possédé, et les pianistes tombaient à — Je veux m'en aller ! Je n'en puis plus.bras raccourcis sur leurs deux instruments. C'é- Nous nous reverrons bien , nous deux !tait un déchaînement de bruit infernal. Quel- Sur quoi il rég la l'addition et prit congé dequ 'un p inçait avec frénésie les cordes d'une Vanel, qui le regarda s'éloigner avec une sur-contrebasse. Sur le parquet , la cohue dansan- prise non feinte.te formait un immense carrousel. Les couples Vanel réfléchissait. Avait-il commis une er-sautillaient et gambadaient , se secouaient de reur ? N'avait-il pas été assez vigilant ? Il setous leurs membres, des tourbillons et des cou- sentait pris en défaut,rants pal pi tants se formaient dans la foule. Ce Thommen était un être bizarre. Il devait

Thommen branla la tète comme devant quel- avoir vingt-deux ans. Sa jeunesse lui valait sû-que chose d'incompréhensible. rement ces états intermittents de poignante tris-

— Qu'est-ce que la vie ! Un délire ! répéta- tesse. Il était alors comme un enfant abandonné,t-il en ci tant les paroles de Calderon. Il pour- quine veut pas dire ce qu'il a et se tourmentesuivit alors, la bouche tordue : * Cela n'a peut- en secret. Alors certains de ses traits, une con-ètre aucune importance que je n'aie pas été à traction des lèvres, un regard , un mouvementLucerne le 22 avril ! > I rap ide , un mot dit sans retenue, révélaient une

Ses doigts serraient son verre à l'écraser. Iluature double à l'observateur attentif ; quelque

Statistique des incendiesL'année dernière il a été annoncé à la

police cantonale 73 cas d'incendie ayant fait core dans d'autres détails. Relevons cepen-l'objet d'une enquête. Ces enquêtes ont per- dont en terminant que les dossiers pouvantmis de constater que les sinistres ont causé être consultés par les autorités compétentesla destruction totale ou partielle de 38 mai-f sont aujourd'hui de 26,645. Ceux constituéssons d'habitation, chalets ou hôtels, 32 au cours de l'année 1955 atteignent le chif-granges, écuries, hangars, remises, 12, f re de 2000 environ.constructions de moindre importance , 5 ate- En prenant congé de M. le commissaire, j 'ai euMers , magasins, scieries, 5 véhicules à mo- l 'honneur d 'être présenté à son état-major : deuxteur, 6 forêts et 2 installations de chantiers. P0'iciers -r-, Ar - , , . . . , Son bras droit , M. Delaloue.Dans 45 cas les causes des sinistres ont pu ,, „ , . .. _, * , , ,Son collaborateur , M. Studer, pour qui la pho-être déterminées. Les voici : malveil lance 3, iographie n-a pîus de secreLimprudence 4, imprudence supposée 10, Ces trois hommes, à eux seuls, assument uneinstallations défectueuses 14, par des en- tâche qui, dans d'autres cantons dont Vimportan-fants 12, court-circuit 9, cause naturelle 1.Dans 28 cas l'enquête n'a pas donné derésultat complètement satisfaisant.

II est également intéressant de connaîtrele volume de la criminalité dans le can-ton (1955) .

t - - ' ¦- •¦ -K gra :«;;¦ ;

Stéréo-microscope du Seroice, aoec ses accessoires pour micro-photographie — A droite, la lampeU-V.

Les affaires portées à la connaissance dela police se présentent comme suit :O Homicides volontaires, tentatives ou ac-

tes supposés comme tels : 3 cas.

• Délits sexuels y compris le viol : 83 cas.9 Vols avec circonstances aggravantes :

147 cas.0 Vols simples : 481 cas.6 Escroqueries, agissements frauduleux,

abus de confiance, détournements, fal-sifications de documents, vols en géné-ral : 1 53 cas.

• Total : 867 cas.Dans 446 cas, les auteurs ont été identi-

fiés et mis à la disposition de l'autorité com-pétente (il n'est pas tenu compte ici desauteurs identifiés au cours de cette année).

Les délinquants se répartissent commesuit : du sexe masculin : adultes 265, mi-neurs 60 ; du sexe féminin : adultes 35, mf-neurs 14.

Quant aux bicyclettes, le classement spé-cial — dont nous parlons plus haut — pré-cise que 807 vélos ont été volés ; 524 furentretrouvés.

La place nous manque pour entrer en-

ce est sensiblement la même que le Valais, est àla charge d'une dizaine de fonctionnaires.

Mais notre trio remplit sa mission avec tact etdiscrétion.

Les trois traoaillent un peu à l 'écart, dansl'ombre.

Comme leurs clients ! H. F.

chose de décidé, de dur , de dangereux presque,s'y faisait jour.

Vanel prit dans son portefeuille une carte devisite et y écrit : 22 avril (1941 ?). Thommen.

A son tour il paya et quitta le Corso-Palace.#

Le jour suivant , Vanel se rendit dans les bu-reaux du contrôle des habitants de la ville etdemanda la liste des personnes qui avaient ha-bité ces dernières années chez Madame Cabrai.

Le lendemain matin , il prit le train pourRonco et , pendant la nui t , il pénétra par effrac-tion dans la petite maison moderne que 1 é-cr ivain Théodore Glaser habitait aux environs.11 gagna ensuite à pied Ascona, encore avant lelever du jour , et y prit le premier autobus àdestination de Locarno. A midi, il se retrou-vai t à Zurich.

Ce même jour, il rencontra Louis Stauffer. Illui f i t un rapport méthodi que de tous ses faitset gestes. Stauffer l'écouta attentivement , sansl'interrompre. Arrivé au bout de ses explicarlions Vanel tira un paquet de 'lettres de lapoche intér ieure de son habit.

— C'est le résultat de mon effraction ! dit-il.en souriant.

Ensemble, ils étudièrent les lettres , qui don-naient de précieuses indications sur la vie, lesrelations et la situation de Théodore Glaser.

Un silence régna longtemps entre les deuxhommes.

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HRQH .OUE.DE s™*».»» i Pour )utfer contre la délinquance

NOUVELLISTE VALAISANVendredi 6 avril 1956

e n'est plus un secret...Le concert des Petits Chanteursde la Côte d'Azur, à St-Maurice

IJLOtÇ les hirondelles qui nous reviennent cetprem iers jour s de printemps , les Petits chanteursde lu Côte d 'Azur seront parmi nous mardi pro-tlwiH . l» avril. Hirondelles, rossignols , enfants ,chaînions : il y a tant de fraîcheur et de joiedun» les résonances de ces mois en nous , quenous ne voudrions pus manquer de venir applau-dir el encourager ce sympathique groupement àport er plu s loin encore son lumineux message.

Une voix d 'en fan t qui chante émeut toujours ;mais cette émotion est intense lorsque des yeuxpéti llants, îles voix claires et pures laissent de-viner l 'étonnante sensibilité de ces petits boutsd'homme de 12 uns. Au cours d 'un programmetrès varié aux œuvres choisies parmi les meil-leure» compositeurs français contemporains , lesPetit ' chanteurs de la Côte d 'Azur présenteronttoute une série de chansons mimées qui leur ontvalu déjà des compliments f la t teurs dans lu pres-te internationale.

Non , ce n 'est plus un secret : ce groupe d'en-fants que dirige M. l 'abbé Lefebvre, sous lu con-duite du maître de chapelle René Callonico, estUitii connu en Europe et aux Etats-Unis que lespet its chanteurs de Vienne , auxquels ils sonttonnent comparés.

Ce n 'est plus un secret, (pie partout où ils ontpu sse en chantant , ils n'ont remporté que desïuccès.

Ce n 'esl plus un secret non plus , <pi ils seront aSuint-Mau rice le mardi 10 aoril , à la Salle de(iimnusthpte, ù JO h. 30 : car des familles se sontdéjà annoncées à lu cure pour héberger ceux quiviendront nous apporter un message de joie etd'optimisme, répondant par surcroit aux exi-gences les plus sérieuses des critiques musicauxet des mélomanes.

Mais là où je ne sais pas si je trahis un se-cret, c'est en oous réoélanl qu 'en venant plusnombreux mardi soir , la paroisse profitera da-vantage de la recette de ce concert , dont oousrepartirez. ,, enchantés , c'est le cas de le dire I

Paroisse de St-MauriceAujourd 'hu i , PREMIER VENDRED I du mois,

« l'église paroissiale , à 20 heures , MESSE DESJEUNES et COMMUNION.

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Brique

La traditionnelle procession de Naefels commémore la bataile de 1388

La traditionnelle procession de Naefels qui , dans sa forme actuelle, remonte à ÏS35, prouva unefois de plus combien vivant est le souvenir de ceux qui, en 1388, laissèrent leur vie sur l'autel dea liberté. Maigre un temps pluvieux et maussade, une très nombreuse assistance suivit, recueil-lie , la commémoration de cette historique bataille , qui sonna le glas de la Maison des Habsbourg.\oici M. Heinrich Heer , landamann de Glaris , au cours de son allocution prononcée devant lapremière pierre commémorative.

r u n n u i A i ic HE r I n Uo ¦¦ n u n I M u B- M K « ¦ y n

Une soirée avecles Compagnons des ArtsLes Compagnons des Arts de Sierre viennent

(le se faire longuement applaudir par uu trèsnombreux public eu donnant au théâtre de Sionune comédie amusante et pleine d'esprit « Lacuisine des Anges ».

On se demandait, dans certains mil ieux de lacapitale, quel sort des amateurs feraient à cettepièce dont les d i f f icu l tés d' interprétation ont étéa maintes reprises , soulignées par la critique.

Eh bien ce fu t un vra i succès ! Une fois deplus , les Sierrois ont étonné leur fidèle publicot ont prouvé qu 'ils avaient largement mérité Jesfélicitations et récompenses reçues sur des scènesétrangères du canton ct même de Suisse.

Il est vrai que quelques acteurs de la troupenc (étaient pas mauvaise fi gure au milieu dèsprofessionnels. Nous pensons tout naturellementù Mines Germaine Itauch , Marie-Thérèse Derivaz ,MM. Henri Ranch , Marcel Bonvin et bien d'au-tres.

Walter Schocchli donne de plus en plus dansles rondeurs. II a su tirer, dans un rôle de com-position , des iT lcts surprenants et ma foi en ba-gnard , il n 'a pas tardé ù conquérir la 'gent fémi-nine nombreuse dans la salle.

Nous ne saurions assez recommander aux in-décis cette comédie. Les décors de Jean Rouvinetsont suggestifs et In mise en scène de Paul Ichac,qui fu i t au tor i té dans ce domaine, est tout sim-plemen t parfaite.

Inspections d'armeset d'habillement

Le Département militaire cantonal rappelleaux intéressés que les inspections d'armes, d'ha-billement ot d'équipement auront lieu dans l'ar-rondissement 6 et durant les prochaines semai-nes, selon le programme général ci-après :

Lc 9 avril à Ardon.Le.s lo et 11 avril à Chamoson.Les 12 et 13 avri l à Levtron (pr Levtron et

Riddes) .Les 2î et 26 avril à Chàble-Bngnes.Le 27 avril à Vollègc (pr Sembrancher et Vol-

leitos).Le 30 avril à Troistorrents.

, Le 1er mai à Val d'illiez (pour Champérv et*«l d'illiez).

Pour toutes les questions de détails, les sous-officiers et soldais, et les services complémen-taires armés astreints à l'inspection doivent con-sulter les affiches placardées aux piliers pu-blics et déposées dans les postes de In gendar-merie cantonale.

Ln cas de doute, se renseigner auprès du cheflie section en présentant le livret de service.Département m i l i t a i r e cantonal

Aux Treize EtoilesMonthey

Tons les jours on dîne cn musique avec leTRIO PARISIEN

JEAN GERDILTOUS LES SOIRS ORCHESTRE

juvénileDans divers milieux, on s'alarme à juste titre

de l accroissement de la délinquance juoén ile eton demande à l 'autorité de prendre des mesurespréoentioes , notamment en ce qui concerne l'ac-cès des mineurs aux représentations cinémato-graphiques.

Pour répondre à ces vœux, le Conseil d 'Etat apris , en date du 15 mars écoulé , un arrêté abro-geant certains articles de l'actuel règlement de1952 et les remplaçant par de nouoelles disposi-tions dont le texte a été publié dans le No 13-1956 du Bulletin of f ic ie l .

Parmi les innovations apportées par le nouvelarrêté f igure { 'INTRODUCTION DE LA CARTED 'IDENTITE. Tous les adolescents en âge defréquenter les cinémas deoront se munir d'untel document s'ils veulent aooir dorénaoant ac-cès aux salles de spectacles. Cette pièce, quimentionnera les nom, prénom , profession , domi-cile et date de naissance du titulaire , deora êtreprésentée à simple réquisition de la police, de ladirection ou du personnel du cinéma.

Par la même occasion, nous rappelons au pu- p ropre intérêt,blic que les séances cinématographiques ordinal- Le chef du Département de j usticeres (soirée et matinée, jours ouorables et fériés) et police :sont strictement interdites aux enf ants de moins

Le village de Simplonest toujours isolé

(Inf. part.) — Il résulte des nouvelles quenous avons pu obtenir auprès des services com-pétents des travaux publics, que le village duSimplon est toujours complètement isolé.

Le ravitai l lement de la population n'est pos-sible que par avions.

Les t ravaux continuent sur les deux versantspour ouvrir lu chaussée avec trois puissantschasse-neige.

Les opérations sont cependant toujours con-trariées par la chute de nouvelles avalanches,toujours plus nombreuses vu les conditions at-mosphériques actuelles.

On peut circuler sur le tronçon de cette rou-te entre Gondo et Domodossola qui était coupéégalement par suite d'avalanches ; depuis jeudimatin , la circulation est en effet rétablie sur ceparcours.

Nendazt M. Emile Pitteloud

Une nombreuse assistance a accompagné ,mercredi, à sa dernière demeure , M. Emile Pit-teloud , décédé subitement , à Baar , à l'âge de79 ans.

Agriculteur avisé, travailleur acharné et in-fatigable , M. Pitteloud ne laisse que des re-grets.

Père de famil le exemp laire , sa vie ne futqu'un long et inlassable dévouement pour léssiens.

Chrétien prati quant et profondément convain-cu, il se prépara avec un calme et une sérénitéétonnante à l'entrée dans l'éternité.

Il s'endormit lentement le lundi de Pâques,dans la sécurité de sa foi et dans l'espérancedes immortelles récompenses promises à ceuxqui ont fidèlement, simplement et généreuse-ment rempli leur tâche ici-bas.

A la famille en deuil vont nos plus sincèrescondoléances.

SaxonReprésentations tics Gyms

C'est donc dimanche 8 avril en matinée et ensoirée, que la Société fédérale dc gvmnastiqueI Espérance , donnera sa représentation annuel-le.

La manifesta t ion débutera par une aubade dela fanfare muni ci pale La Concordia. qui a bienvoulu prêter son concours à cette occasion

de 16 ans réoolus, même s'ils sont accompagnésdc leurs parents. A l'intention des enfants , seulesdes séances spéciales peuvent être organisées d'en-tente aoec les autorités scolaires.

En cas d 'infraction aux dispositions légales etréglementaires sur le cinéma , les mineurs en f a u -te, la ou les personnes adultes qui les accompa-gnent et , le cas échéant , le directeur de salle,pourront désormais être amendés.

Nous jugeons de notre devoir d'attirer une foisde plus l'attention du public sur le danger quepeut représenter pour des enfants et des adoles-cents , le spectacle de certains f i lms. De nom-breux psychiatres et pédagogues ont mis en évi-dence l' importance de ce problème.

Les modifications réglementaires arrêtées parle Conseil d 'Etat oisent essentiellement à proté-ger, d'une manière p lus ef f icace que jusqu 'ici , lajeunesse contre l'influence malsaine de specta-cles réseroés aux adultes.

Aux éducateurs et aux parents de nous facili-ter l'application de ces mesures. 11 y oa de leur

dr O. Schnyde r

comme elle le fait du reste, à toutes les mani-festations de gymnastique.

Au programme , nous app laudirons successive-ment la tradit ionnelle présentation des sectionsd'actifs et de pup illes, qui sera faite par le nou-veau président de la société, M. Jacques Volluz ,vice-président de la commune.

Les actifs , ainsi que les pup illes , nous démon-treront une série d'exercices à mains libres,aux barres parallèles et en apothéose des pyra-mides, le tout monté par le moniteur-chef Ber-nard Fiorina.

Quant à la partie littéraire , elle a été confiéeà notre sympathique cercle théâtral les « Trou-badours/ », qui nous présenteront une comédieen un acte, d'Albert Verly, dont nous réservonsla surprise pour tous ceux qui auront le pri-vilège de se rendre au Casino de Saxon, di-manche 8 avril.

- cv.

rUPHNinilF MnUTUPVCAUUF

Concert de la ChoraleLe dimanche après Pâques, la Chorale .de Mo.n-

they a coutume d'of f r i r un concert public. Elleinv i t e donc tous ses amis à rallier dimanche soirl'Hôtel du Cerf. Un programme de qualité aété élaboré avec la collaboration du Chœur deDaines <-. La Clé de Sol » et du Choeur d'Enfantsde Monthey.Une première part ie est consacrée à des chœursreligieux qui seront exécutés par la Chorale. Onentendra ensuite «La Clé de Sol », le Chœurd'enfants . Puis la Chorale reviendra avec deschants profanes.

Le concert se terminera par le Psaume 150 à4 voix mixtes de César F ranck.

t Monsieur Léonce MétraiMercredi dernier , une foule de parents, amis

et connaissances a rendu les derniers homma-ges, à la dépouille mortelle de M. Léonce Mé-trai , chrétiennement décédé dans sa cinquante-troisième année.

Epoux et père exemplaire, sa vie fut toute detravai l et de dévouement.

Il su f f i sa i t de l'approcher et d'échanger quel-ques mots avec lui , pour se rendre compte deson admirable personnalité. Tous le's jaillisse-ments de l'âme qui composent en quelque sortela durée de notre vie intérieure trouvaient enlui leur expression parfaite , dans la ferveur deces mots « bonté et vérité ». A quoi il faut ajou-ter cette qualité essentielle, sa grande simpli-cité. Pour lui . une ami t ié une fois conclue , l'étaitpour toujours .

Nous voudrion s pouyoir exprimer ici, tous les

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bons souvenirs que nous laisse cet homme decœur, et dire à toute sa famille, notre sympa-thie profonde, si ces mots pouvaient atténuerquel que peu son immense douleur et la récon-forter.

bon ame aura déjà trouvé la récompense, quele Bon Dieu, dans sa miséricorde, reserve auxêtres simples et généreux. Là-haut, il continue-ra à veiller sur ceux qu 'il considérait commestes enfants.

Que toute sa famille accepte nos plus sincèrescondoléances, et qu'elle soit assurée que sonsouvenir restera viv ant parmi nous et tous ceuxqui ont eu le privilèg e de le connaî tre .

Tombée dans une fosse à purinELGG (Zurich), le 5 avril (Ag.) — La petite

Renate Fitzi , âgée de trois ans, qui s'était éloi-gnée de la maison de ses parents, est tombéedans une fosse à purin et s'est noyée.

ST-LEONARD

Assemblée généralede la Jeunesseconservatrice .

Les jeunes et tous les conservateurs de no-tre village, sont invités à assister à l'assem-blée générale annuelle de la J. C. qui se tien-dra à la salle de la Cible le samedi " avril1956 à 20 h- avec l'ordre du jour suivant :1. Lecture du protocole de la dernière as-

semblée.2. Lecture ct approbation des comptes.3. Rapport présidentiel.4. Admission de nouveaux membres.5. Causerie de M. Henri Fragnières, sécrétai- !

re cantonale du parti conservateur.,6. Divers.7. Assemblée du parti.

Nous espérons que chacun se fera un pointd'honneur d'assister à notre assemblée an-nuelle afin que celle-ci soit vraiment bienréussie.

Le Comité.

Après l'accident de Cagnes-sur-Mer

Une victime identifiéeBERNE, le 5 avril (Ag.) — La liste des per-

sonnes ayant péri du fait de l'accident de laroute qui se produisit le samedi de Pâques àGagnas - sur - Mer, comprenait le nom de M.Arnold Neisser , de Francfort-sur-le-Main.

Par la suite , on s'aperçut que cette informa-tion était inexacte. La victime est M. ArnoldGliger , 27 ans, de Saint-Moritz , qui fréquentaità Genève l'Ecole d'interprètes et avait partici-pé à ce voyage comme guide. Son corps seratransporté à Saint-Moritz. ' ¦

Pour le désarmementuniversel

STOCKHOLM, le 5 avril (Ag. AFP). - Uncongrès extraordinaire du Conseil mondial dela paix s'est ouvert jeudi matin à Stockholm.Ses travaux se termineront le 9 avril.

Ce congrès réunit plus de mille délégués età peu près toutes les nations du inonde s'y trou-vent représentées. Les pays asiati ques ont en-voyé des délégations particulièrement impor-tantes.

L'ordre du jour ne comporte qu'une seulequestion : le désarmement et l'interdiction desarmes nucléaires.

BibliographieLa Patrie Suisse

No 14 du 7 avril. — Les reporters de La PatrieSuisse ont interrogé quel ques professeurs d'au-to-école, dont une femme, qui leur ont donnéleurs impressions sur lès élèves "conducteûivsd'aujourd'hui. — Ce numéro présente égale-ment un reportage comp let sur l'installation dela première bombe au cobalt en Suisse. — L'ac-tualité étrangère et sportive, l'humour , la pagedu jardin , la mode, la page des enfants et lesjeux complètent ce numéro.

La Femme d'Aujourd'huiNo 14 du 7 avril. — Les lectrices de La femmed'aujourd'hui seront comblées cette semaine,puisque le numéro 14 leur apporte un supplé-ment de seize pages, dont hui t en couleurs , con-sacré à la mode de printemps, et une p lanchede patrons. — Un grand reportage sur la situa-tion de la femme en Afri que du Nord et un au-tre sur la vie des femmes de cirque donnent àce numéro en dehors des chroni ques habituelle sdes actualités et de la page des enfants , un in-térêt tout particulier.

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Page 12 NOUVELLISTE VALAISAN

Sa sainteté Pie Xll s'adresse au congresfrançais de mon des Oenores

VERSAILLES , 5 avril. (Kipa). — Dans une importante Lettre qu 'il a si-gnée lui-même et qu 'il a adressée à Son Excellence Mgr Renard , Evêque deVersailles, Sa Sainteté Pie XI I s 'est adressé au Congrès national Irançais del'Union des Oeuvres qui siège en ce moment à Versailles , et dont le thèmeest : Pastorale , œuvre commune. Voici le texte de cette Lettre :

Notre paternelle sollicitude pour le clergé deFrance Nous a rendu particulièrement agréablel' annonce du Congrès de pastorale que vous vousapprêtez à présider dans votre ville épiscopale.Prêtres , relig ieux et militants laïques s'y réuni-ront nombreux pour étudier , avec l'assistance à(fplusieurs membres de la hiérarchie , la nécessitéet les caractères d'une action pastorale d'ensem-ble. De grand cœur , Nous bénissons ces travauxet les encourageons.

L'effort de luciditédes catholiques de France

Il y a trois ans déjà , Nous Nous étions plu àlouer « l' effort de lucidité » des Catholiques deFrance et leur souci d'adapter la pastorale auxconditions présentes des villes et des campagnes ,grâce à un usage prudent des données de la so-ciologie.

« On cherche , disions-Nous, à voir clair pouragir efficacement » . Qui donc , en effet , peut mé-connaître le nombre et la diversité des formesd'apostolat et d'action catholique qui , sous la vi-gilance des pasteurs , se sont développés depuisquelques années dans votre patrie ? Congrès etsessions d'études ne cessent d'attester cette vitali-té ; les missions se multiplient , qui , sur la base d' u-ne analyse méthodique et patiente , animent unecité tout entière ou toute une zone rurale ; l'en-seignement religieux et la formation spirituelle , larecherche intellectuelle et l'action sociale sont ,avec le ministère sacramentel et la vie liturgique ,l'objet d'un zèle qui ne connaît point de repos.

Et comment ne pas mentionner l'institution ré-cemment fondée par Nos soins pour faire refleu-rir la foi et la vie chrétienne dans les régions oules milieux sociaux qui exigent une action propre-ment missionnaire ?

Tant d'efforts difficiles et courageux Nous sontconnus : que les prêtres de France les poursuiventavec ardeur et confiance , dans une filiale docilitéà ceux que l'Esprit-Saint a établis pour régir l'E-glise de Dieu I

Une judicieuse coordinationsous la direction

de l'évêquePour porter tous, leurs fruits , de tels efforts re-

quièrent tout d'abord une ferme assise doctrinaleet cette charité fraternelle entre prêtres que Nousrecommandions il y a peu de semaines au clergéromain. Mais au plan de l'apostolat , qui est celuide votre Congrès , ils requièrent également unejudicieuse coordination des ministères dans un ca-dre d'action suffisamment large.

Cette exigence, sans doute , est de tous lestemps ; elle s'impose cependant davantage à notreépoque non seulement pour remédier au trop pe-tit nombre d'ouvriers apostoliques , mais pour

L'Espagne va reconnaîtrel'indépendance du Maroc

MADRID, le 5 avril (Ag. AFP). — Le sultandu Maroc est arrivé à 17 h. 15, au Palais duPrado, résidence du générale Franco, où a eulieu l'ouverture officielle des négociations his-pano-marocaines.

Dans le discours qu 'il a prononcé, le sultan ,après avoir qualifié son voyage de préluded'une ère nouvelle dans les relations histori-ques hispano-marocaines , a ajouté :

Pour l'unité du territoire marocain« Nous tenons encore une fois à souligner

l'importance cpie nous attachons à l'amitié devotre pays et à notre bon voisinage . C'est pour-quoi nous désirons ouvrir avec vous des négo-ciations (bour organiser cette coopération dansle respect de la souveraineté et de l'indépen-dance de nos deux pays.

11 est évident que la réalisation de l' uni té ter-ritoriale à laquelle aspire le peup le marocain etque les traités in te rna t ionaux garantissent ex-pressément , ne peut qu 'a f f e rmi r le fondementde nos nouvelles relations. *

Le sultan a souligné ensuite les difficultés etles problèmes d'ordre matériel et psychologi-que que la division en zones diverses a soulevésdans la vie politi que et économi que du Maroc.Il a dit l'espoir dc son peuple de voir cette ren-contre histori que mettre fin aux frontières et aumorcellement dont souffre le pays et qui cons-tituent les vestiges d'une époque révolue , cellede la tutelle .

c La reconnaissance de l'unité du terr i toiremarocain , dans le cadre de l'indé pendance n'est

mieux correspondre aussi a la complexité des re-lations humaines et aux dimensions nouvelles desstructures sociales de vie et de travail . Aussi bien ,tous les prêtres qui se dépensent dans un sec-teur donné aimeront-ils à considérer leurs fonc-tions sacerdotales diverses et complémentaires ,comme étant au service d'une seule et même tâ-che d'Eglise , sous l'autorité de l'évêque.

C'est au chef du diocèse , responsable de toutl'apostolat qui s'y accomplit , qu 'il appartient d' ap-précier l'ampleur des regroupements de forcessouhaitables , d'en définir les conditions et les li-mites, d'assigner à chacun les objectifs d'action.Il n'est pas douteux au surplus que les parois-ses, cellules irremplaçables de la communautéchrétienne , ne soient les premières à bénéficier decette meilleure coordination.

L'heure n 'est plus aux efforts isolés et disper-sés.

Savoir respecter la diversitédes ministères

Dans la mesure où l'apostolat est une œuvrecommune, le prêtre doit acquérir les qualités d'or-dre spirituel et pastoral , qui sont requises pourl' exercer dans cet esprit. Il aura à cœur , notam-ment , de respecter la diversité des ministères etde consentir parfois les sacrifices nécessaires ; lesouci des ensembles ne lui fera pas perdre de vuel'importance du contact individuel et de la direc-tion des âmes ; une juste appréciation des don-nées propres au milieu à évangéliser ne sauraitlui faire oublier la souveraine efficacité de l'ac-tion de la grâce , la puissance de la parole deDieu et la fécondité surnaturelle de la sainteté.Comme le père de famille « qui tire de son tré-sor des choses nouvelles et des choses ancien-nes » (Matth. XIII , 52), l'apôtre d'aujourd'hui doitpuiser dans la foi en l'Eglise un élan toujours jeu-ne pour enrichir d'heureuses initiatives l'actionpastorale , en même temps qu 'un respect des nor-mes traditionnelles , éprouvées et sanctionnées parl' autorité hiérarchique.

* * *Le Congrès de Versailles , animé par les diri-

geants de l'Union des Oeuvres , est déjà , Nous lesavons, le fruit d'une longue et fraternelle colla-boration entre les divers mouvements de la viecatholique française. Dieu veuille qu 'il favorise àl' avenir une fructueuse coordination des effortsapostoliques dans votre pays ! C'est avec ce vœupaternel que Nous vous accordons , ^insi qu 'à voscollègues de l'épiscopat et à tous Nos chers filsprêtres , religieux et militants laïques, Notre Bé-nédiction apostoli que.

Du Vatican , le 30 mars 1956.

3/ïAAS h h. Xll .

nullement incompatible avec les intérêts del'Espagne. Aux Espagnols résidant au Maroc,nous sommes disposés — à condition seulementque notre souveraineté n 'en subisse aucune at-teinte — à accorder toutes les garanties néces-saires à la sauvegarde de leur existence, cieleurs biens, de leur liberté , afin d'assurer unecohabitation amicale entre tous les habitantsde notre pays.

Le fondement le plus sûr de nos futures rela-tions , c'est notre confiance réciproque, dontnous trouvons dc nombreux témoi gnages dansle passé. »

Rappelant les liens séculaires unissant lesdeux pays et le fait que le Maroc et l'Espagneont hérité d'une même civilisation dont leurspeuples « s'enorgueillissent à juste titre et quiconstitue le facteur déterminant de leur rappro-chement et de leur communauté de pensée ». lesu l t an a affirm é : Notre solidarité s'est" mani-festée à maintes occasions , gage solide des bien-faits que nous pouvons tirer d'une libre coopé-ration.

Le souverain a affirmé en conclusion : Lejour n *est pas loin où nous verrons se consti-tuer , autour de la Méditerranée , des nationsfortes dont la solidarité et la coopération don-neront naissance à une civilisation fondée surun équilibre d'une part entre les valeurs sp iri-tuelles et les forces matérielles et. d'autre part ,le respect des traditions ancestrales et le besoinde rénovation et de création.

L'indépendance du MarocRépondant au discours prononcé cinq minutes

auparavant par le sultan du .Maroc, dans le ngrand salon du Palais du Prado , le général rFranco a lui-même prononcé un discours au dé-but duquel il a tenu à déclarer qu 'il partageait fla satisfaction du sultan à l' occasion de la \ isi- tte qu 'il a accomp lie en Espagne. s

Cette visi te , a di t en substance le chef de „l'Etat espagnol, donne aux Espagnols Popportu- nnité de témoigner nu sul tan leur admirat ion etleur sympathie pour la personne du souverain pchérifien. (]

Le général Franco a ensuite donné publi que-ment conf i rmat ion de la reconnaissance par le ligouverneur espagnol de 1' « indé pendance du sMaroc proclamée par Mohammed V 2. r

Cet acte, a poursuivi le général Franco , cons-t i tue la fin d'une étape. {

Lé chef de l 'Etat espagnol a ensuite rappelé \l ' instauration il y a un peu moins d'un demi- isiècle, du protectorat de la zone nord du Ma-roc , à la su i te d'accords conclus , a-t-il dit , dans \le dos de l'Espagne. ¦• i

Cependant , a poursuivi le général Franco, je 'me félicite (pie la séparation adminis t ra t iv e du {Maroc en deux zones ait pu exister à un cer- âtein moment , car cette séparation a permis àl'Espagne, à un moment cr i t ique (au 1110- {

Le procès des fuites

Radio-Vatican et la lutte scolairedans les Colonies belges

Cite du Vatican , 4 avril (Ki pa). — Au cours de ses émissions de mercredi 4 avril , Ra-dio-Vatican a commenté la lutte scolaire anticatholique menée actuellement dans les co-lonies belges, disant entre autres :

« L'œuvre d'éducation et d'émancipation , accomplie par la Belgique jusqu 'à présentavec succès dans les territoires africains sous sa juridiction — au Congo et au Runnda-Urundi — court le risque d'être compromise par l'anticléricalisme du gouvernement bel-ge actuel. »

Après avoir rappelé que la prise de position des autorités belges dans le domainescolaire avait déjà suscité les vives protestations des organes administratifs locaux au-tochtones, le commentateur de la radio vaticane a ajouté :

« Le ministre belge des colonies a, en effet , manifesté l'intention de créer là-bas desécoles laïques, mais il s'est heurté à l'opposition ouverte du Conseil de l 'Urundi , organeautochtone composé de vingt-neuf membres et présidé par le Mwami — le chef de la ré-gion — dont la compétence s'étend à toutes les questions qui intéressent le pays. »

« En réalité, a continué le commentateur de Radio-Vatican , les autochtones tiennentà l'enseignement religieux el, d'autre part , ils ont compris que les écoles privées, diri-gées par des hommes désintéressés, leur coûteront beaucoup moins que celles de l'Etat ,ce qui , entre autres, leur permettra d'en avoir un plus grand nombre. Négligeant comp lè-tement cette opposition , le ministre s'est empressé d'ouvrir à Usumbiira et à Ngaynva ,des écoles laïques largement subventionnées.

En conséquence de cet abus de pouvoir, le Conseil de l'Urundi a envoyé au présidentdu Parlement belge, une pétition qui a fait l'objet d'une interpellation de la part detrois anciens ministres des colonies. Ceux-ci ont interpellé B. Buisseret, ministre actuelle-ment en charge, en protestant contre l'offense causée par ses mesures à la confiance desautochtones africains dans les premières institutions démocratiques de la colonie.

Cette dérogation à la politique coloniale traditionnelle de la Belgique a suscité unegrande émotion parmi les jeunes intellectuels congolais, qui accomplissent actuellementleurs études universitaires dans la métropole ; ces jeunes gens n'ont nullement cachéleur désillusion et l'importance qu 'ils attachen t au respect de leurs droits.

En même temps que les interpellations en question , l'attitude des étudiants congolaisd'université en Belgique, a induit le Parlement belge à nommer une commission , don lfont partie des parlementaires des trois partis représentés au Parlement , commission quise rendra à Ustimbura pour entendre les signataires de la pétition. »

Le tribunal décidele huis clos

PARIS , 5 avril. (AFP). — Apres le violent inci-dent provoqué au procès des fuites par la lectu-re d'un rapport de M. Wybot , directeur de la sé-curité du territoire , contre le juge Duval , le pré-sident de Villedary a saisi de ces faits le Conseilsupérieur de la magistrature.

A la reprise de l' audience , Me Tixier-Vignan-cour, défenseur de Baranes , souhaite que M. Du-val soit cité , parce que la défense pourra lui po-ser des questions qui permettront d'avancer dansla voie de la vérité ». Le commissaire du gouver-nement demande également la citation de M. Du-val et le président décide qu 'elle sera faite.

Le tribunal entend ensuite le général Jean-Emile Crépin , un des experts militaires qui ontexaminé et comparé les documents Baranes et lesnotes de M. Mons. Le témoin précise tout d' abordque rien , dans le comportement de Labrusse etde Turpin au Secrétariat général permanent de ladéfense nationale ne pouvait faire naîtr e quelquesuspicion à leur endroit. Il affirme ensuite que M.Mons , dont il fut l' adjoint , appliquait correctementles règles de la prudence relatives aux secrets.Après avoir exprimé sa certitude que M. Mons « atoujours agi dans un sens parfaitem ent national »,le général Crépin souligne que dans sa comparai-son du texte des notes de M. Mons et du documentBaranes , il a relevé les différences importantes :sur certains points , les propos prêtés à certainespersonnalités n 'ont pas été tenus. Il y a dans lesdocuments Baranes la simple reproduction d'unefiche de présentation qui ne figurait pas au comp-te-rendu. Des erreurs graves ont été commises quine pouvaient échapper à quel qu 'un au courantdes délibérations du comité. Le président du tri-bunal décide alors le huis clos pour la suite de ladéposition du général Crépin qui dure deux heu-res. L'audience est ensuite levée et renvoyée àvendredi après-midi.

Odieux attentat en AlgérieORAN, 6 avril. (AFP). — Jeudi soir , vers 19

heures, près de Nemours , une bande de hors-la-loia stoppé sept camions d'une compagnie de travauxportuaires . Les véhicules ont été précipités dansun ravin et leurs occupants mitraillés à bout por-tant. Un Français a été tué. Un Français musul-man a été grièvement blessé à la tête et a étéhosp italisé dans un état désespéré. Les forces del' ordre sont immédiatement entrées en action etont engagé le combat avec les rebelles.

SommaireVous pourrez lire dans ce numéro de 12 pages :

En page 1 : Un évêque noir confère l'épiscopat àun prêtre européen.

En page 2 : Le document de travail des USA.En page 3 : Notre chroni que sportive.En page 4 : Candida s'émancipe. Nouveaux es-

poirs pour les aveugles.En page 5 : Notre page du cinéma.En page 9 : Les services dont on ne parle pas ;

un reportage de H. F.En page 11 : Nouvelles locales.

Vendredi 6 avril 1956

ment de 1 exil du sultan), de donner au Myaroc son appui et sa sympathie.

A la f in de son discours , le général Franc .0 afa i t une allusion à l'émancipation future d i au-t res nat ions du pour tour de la Médilerra liée,susceptibles de cont r ibuer , pur leur coopéra 'lionmutuelle, à la défense d' une c iv i l i sa t ion i t'oin.ni une.

11 a également rappelé l'amour personnel qi/ilportai t au Maroc où il avai t effectué une par ti ;»de sa carrière mi l i t a i re .

Le sultan a quitté le Palais du Prado à 18heures , à l'issue de la cérémonie de l'ouverturesolennelle des né gociations hispano - marocai-nes.

Cette cérémonie a donc duré exactement unedemi-heure.

C MADRID , 5 avril. (AFP). — Il se confirme ,/ dans les milieux proches de la délégation ma-\ rocaine, qu'une déclaration commune constl-1 tuant la reconnaissance formelle de l'indépen-/ dance et de l'unité du Maroc sera rendue pu-y blique au début de la soirée de vendredi.V Cette déclaration mettra fin à la première/ phase des négociations hispano-marocaines ety aux entretiens entre le Sultan et le généralC Franco.

Des « journées nucléaires »à Neuchâtel

NEUCHATEL , 5 avril. (Ag.) — Des « journéesnucléaires » , qui groupent quelque 300 ingénieursspécialisés venus de toutes les parties de la Suis-se et de plusieurs pays étrangers, se déroulentdepuis jeudi à Neuchâtel aux fins d'établir le bi-lan énergétiqu e européen futur.

La première journée , placée sous la présidencedu professeur Extermann , de l'Université de Ge-nève , a permis à plusieurs personnalités scientifi-ques d'exposer leurs vues sur le problème de l'é-nergie nucléaire.

Les participants ont assisté le soir à un dîneren commun auquel participaient aussi M. P.-A.Leuba , conseiller d'Etat neuchâtelois , M. O. Zip-fel , délégué aux occasions de travail , et le DrPallmann , président de l'Ecole pol ytechnique fé-dérale de Zurich.

L'Extreme-Onctionviolation de la liberté

de conscience (?)TRIESTE, 5 avril (Ki pa). — Le curé d'un

village slovène rencontra dernièrement laparenté d'un mourant et leur conseilla de luifaire donner les derniers Sacrements, ce quifut fait. A la suite d'une dénonciation, lecuré en question vient d'être condamné àune amende de 5000 dinars et à 15 jo ursd'arrêts pour violation de la liberté de cons-cience.

Duel d'artillerie sur le frontisraélo-égyptien

TEL AVIV, 5 avril. (AKP) . — Un violent dueld'artillerie à la frontière de Gaza a commencé à15 heures locales entre forces égyptiennes et is-raéliennes , annonce un porte-parole de l' armée is-raélienne qui a précisé que deux heures et demieplus tard le bombardement continuait.

Le porte-parole a déclaré qu 'il ne pouvait en-core donner aucun détail sur cet incident faisantsuite à de nombreuses escarmouches qui , au coursdes deux derniers jours , ont provoqué la mortde quatre soldats israéliens dans la zone frontiè-re de Gaza. Le porte-parole a indi qué qu 'aucuneperte n 'était encore à signaler du côté israélien.

La neige en EuropeLONDRES , 5 avril. (Reuter). — Il a neigé jeudi

en France , en Bel gique , en Italie et au Danemark.Dans la région de la Moselle , elle est tombée pen-dant 5 heures sans interruption. On si gnale du gelnocturne dans la Meuse. En revanche , dans leMidi de la France , la température était à midi de15 degrés, à Ajaccio (en Corse), de 14 degrés.

Le thermomètre est descendu au-dessous de zé-ro dans la région des Al pes dans le centre et l'estde l'Italie.

En Belgi que , malgré la neige, le froid n 'est pasdu tout vif.