projet 335 ge jf carl
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Table des matièresIntroduction....................................................2
Théorie et présentation du problème.............................31. Solution théorique avec Re =500..............................3
2. Comparaison de trois maillages...............................43. Variation du nombre de Reynolds..............................6
4. Variation de pression........................................75. Évolution du profil de vitesse...............................7
6. Évolution de la longueur d’entrée au centre d’axe...........117. Comparaison de la longueur d’entrée numérique et théorique..12
8. Comparaison avec le modèle Durst............................13Conclusion.....................................................14
Figure 1 - Schéma du domaine de calcul..........................4
Figure 2 - Comparaison des paramètres pour les différents
maillages.......................................................4
Figure 3 - Profils des vitesses en région pleinement développée. 5
Figure 4 - Résultats 50,100,200,400,500 Re......................6
Figure 5 – Variation de pression expérimentale..................7
Figure 6 - Profil de vitesse à x/D=2.5.........................8
Figure 7 - Profils des vitesses à x/D=5........................8
Figure 8 - Profils des vitesses à x/D=10.......................9
Figure 9 - Profils des vitesses à x/D=20.......................9
Figure 10 - Profils des vitesses à x/D=40.....................10
Figure 11 – Évolution des vitesses au centre de la conduite pour
les différents nombres de Reynolds.............................11
Figure 12 - Modèle Durst.......................................13
Introduction
Dans le cadre du cours MEC335 – Mécanique des fluides, un projetnous à été soumis. Il s’agit de faire l’analyse d’une conduite ensimulation numérique. L’outil que nous utiliserons pour ce projetest le logiciel ‘’Fluent’’. Ce projet à pour but principale defamiliariser les étudiants aux logiciel disponible pour lasimulation d’écoulement en conduite. Le projet demande decaractérisé la couche limite tout au long d’une conduitecirculaire avec l’étude de la longueur d’entré et ce avec unécoulement laminaire
Pour compléter le projet, il faudra procéder en deuxétapes. La première consiste à modéliser le tuyau et lesconditions décrites, il faudra ensuite comparer les résultatsavec trois différents maillages. Il faudra aussi trouver laréponse la plus réaliste d’entre elle afin de savoir quelmaillage est le meilleur. La deuxième étape est assez simple, ilsuffira d’étudier l’impact du changement du nombre de Reynoldstrouvé dans la conduite.
Théorie et présentation du problème
Pour pouvoir mené ce projet à terme, nous devons poserplusieurs hypotèse. Les voici;
Hypotèse soumise pour un écoulement laminaire.
La longueur d’entrée se détermine comme suit :Lh=0.05ℜ∗D.
Le coefficient de Darcy : f=64ℜ
La perte de charge : hL=
f∗LD
∗Vmoy2
2g
La vitesse moyenne : Vmoy=ℜ∗υD
La vitesse maximale : umax=2∗Vmoy
La viscosité cinématique : υ=μρ
La variation de pression : ∆P=HL∗ρ∗g∗Lh
Une condition de non-glissement est présente aux parois de la conduite.
1.Solution théorique avec Re =500Pour toutes les équations ci-dessous, on considère que l’écoulement est laminaire.
Figure 1 - Schéma du domaine de calcul
2.Comparaison de trois maillages
Trois maillages différents ont été proposés pour faire
l’analyse numérique du problème proposé. : un maillage
grossier de 40x8, un maillage moyen de 160x32 et un maillage
fin de 320x64. Les paramètres de référence utilisée pour
comparer les trois maillages sont les paramètres utilisés au
point précédent. En comparant les résultats des trois
grandeurs de maillage, plus précisément la différence entre
les pertes et les vitesses, on conclue que chaque maillage
pourraient être valable avec un marge d’erreur de 5%. Comme
le montre le tableau 1, les différences entres les résultats
sont très faible. Par contre le maillage le plus fin est
bien évidemment le plus précis, si on le compare à la valeur
théorique calculé. Cependant, comme l’indique le tableau 1,
il n’y a pas de différence marquée entre les résultats des
trois maillages et ceux des calculs théoriques. Néanmoins,
le maillage le plus fin s’avère évidemment le plus précis et
le plus près des valeurs théoriques.
1 2 4 52.4179E-05 2.4179E-05 2.4179E-05 2.4179E-050.0120895 0.024179 0.04835799 0.06044749
2.3838E-05 4.7676E-05 9.5351E-05 0.000119190.024179 0.04835799 0.09671599 0.12089498
Figure 2 - Comparaison des paramètres pour les différents maillages
Le graphique ci-dessous montre les profils de vitesse pour
les trois maillage. Les profils on été créée à partir de la
vitesse en fonction du rayon de la conduite pris à la toute
fin de la conduite, (L=8m), car en cet endroit, l’écoulement
est sans doute pleinement développés. La courbe associée au
maillage le plus fin (320x64) est très difficile à voir car
elle est quasiment la même que de celle du maillage moyen
(160x32), c’est pourquoi elle ne semble pas apparaître sur
le graphique. Par contre, le maillage le plus grossier
(40x8), se démarque des deux autres car il est moins
précis. Dans l’optique d’obtenir le meilleur résultat avec
le moin de temps de calcul possible, le maillage moyen
serais choisis. Car il procure très sensiblement les mêmes
résultats que le maillage le plus fin, mais en demandant un
travail moins long sur le plan de l’analyse et de la
modèlisation.
0 0.5 1 1.5 2 2.50
0.10.20.30.40.50.6
Profils des vitesses des trois maillages
320x6440x8160x32
U(r)/ Uin
r/D
Figure 3 - Profils des vitesses en région pleinement développée
3.Variation du nombre de Reynolds
Le tableau suivant présente les résultats des calculs
montrés au point 1 pour chaque nombre de Reynolds dans le
but d’analyser la variation de ce nombre.
Re 50 100 200 400 500Lh 0,5 1 2 4 5hL par m 1,19189E-
052,38379E-05 4,76757E-05 9,53515E-05 0,000119189
u max 0,012089498
0,024178997 0,048357994 0,096715987 0,120894984
u max (u moy)
2 2 2 2 2
u(r) 0,012(1-(r^2/0,01))
0,024(1-(r^2/0,01))
0,048(1-(r^2/0,01))
0,097(1-(r^2/0,01))
0,120(1-(r^2/0,01))
Figure 4 - Résultats 50,100,200,400,500 Re
On voit très bien dans ce tableau les relations entre les
différents paramètres de l’écoulement en fonction du
nombre de Reynolds. Au premier coup d’œil, la longueur
d’entré augmente, et ce, de façon proportionnelle avec le
nombre de Reynolds. Le même phénomène se fait voir avec
la perte de charge et la vitesse maximale. Ce qui donne
un bon indice sur le comportement de fluides dans les
conduites.
4.Variation de pression
0.00
100.00
200.00
300.00
400.00
500.00
600.00
0
10
20
30
40
50
60
Variation de pression expérimentale
ExpérimentalThéorique
Reynolds
P(x)
/(1/2
ρ U
in2)
Figure 5 – Variation de pression expérimentale
Du a une erreur expérimentale inconnue, les pressions
dynamiques semblent toutes erronées. Les pressions affichées
par Fluent ne sont qu’une fraction de ce qu’elles devraient
êtres. Cependant, le graphique permet de constater le
phénomène de la variation de pression. Plus le nombre de
Reynolds est grand, moins la variation de pression est
grande. Ceci s’explique par le fait que la longueur d’entrée
(phase laminaire) varie en fonction du nombre de Reynolds.
Moins la phase turbulente est grande, moins la variation de
pression sera grande.
5.Évolution du profil de vitesse
Les graphiques ci-dessous représentent les profils de
vitesse selon le rayon de la conduite pour chacun des nombre
de Reynolds donnée. Les profils de vitesse donnent beaucoup
d’informations sur l’écoulement dans une conduite.
0 0.5 1 1.5 2 2.50
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
Profils de vitesses à x/D=2.5
50100200400500
Vitesse (U(r)/Uin)
Position (r/D)
Figure 6 - Profil de vitesse à x/D=2.5
0 0.5 1 1.5 2 2.50
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
Profils des vitesses à x/D=5
50100200400500
Vitesse (U(r)/Uin)
Position (r/D)
Figure 7 - Profils des vitesses à x/D=5
0 0.5 1 1.5 2 2.50
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
Profils des vitesses à x/D=10
50100200400500
Vitesse (U(r)/Uin)
Position (r/D)
Figure 8 - Profils des vitesses à x/D=10
0 0.5 1 1.5 2 2.50
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
Profils des vitesses à x/D=20
50100200400500
Vitesse (U(r)/Uin)
Position (r/D)
Figure 9 - Profils des vitesses à x/D=20
-0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.50
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
Profils des vitesses à x/D=40
50100200400500Théorique
Vitesse (U(r)/Uin)
Position (r/D)
Figure 10 - Profils des vitesses à x/D=40
En analysant ces graphiques, on constate que la
longueur d’entré augmente de façon proportionnelle avec le
nombre de Reynolds. Le premier graph qui est le plus proche
de l’entré laisse un important écart de données entre 50 et
500 Reynolds. La dernière valeur enregistré semble vouloir
se tenir constante à 1.5 fois la vitesse d’entrée ce qui
laisse entre voir un comportement particulier près de
l’entrée. De plus, quand la position de l’écoulement
s’éloigne, plus sa vitesse à tendance à diminuer. Ceci peut
être expliqué par le cisaillement pariétal qui est à son
maximum. Il est aussi évident que si l’écoulement est
presque totalement développé plus les courbes se
ressemblent. Les nombres de Reynolds atteignent une valeur
près du double de la vitesse d’entrée. Ces résultats sont
aussi trouver théoriquement. En somme, la région développée
expérimentalement et celle calculée théoriquement sont très
similaires et ce, malgré le nombre de Reynolds.
6.Évolution de la longueur d’entrée au centre d’axe
L’évolution de la vitesse au centre de la conduite (Umax) a
été comparée pour chaque Reynolds proposé, en fonction x/D. Sur
le graph suivant, Il est très clair que la longueur d’entrée est
directement affectée par le nombre de Reynolds. Plus l’écoulement
est turbulent, plus la stabilisation de l’écoulement se fait loin
de l’entrée ce qui fait augmenter la longueur d’entrée. Au niveau
théorique, en region pleinement développer, le rapport entre la
vitesse max et la vitesse d’entrée (U(x)/Uin) est 2. La valeur
calculé est atteinte en pratique mais la distance pour y parvenir
varie lors de chaque expérience
0 5 10 15 20 25 30 35 40 450
0.5
1
1.5
2
2.5
Vitesses pour les différents Re
50 Re100 Re200 Re400 Re500 Re
x/D
Vite
sse U(
X)/U
Figure 11 – Évolution des vitesses au centre de la conduite pour les différents nombres de Reynolds
7.Comparaison de la longueur d’entrée numérique et théorique
En prenant les résultats théoriques comme référence, les
longueurs d’entrée devraient être de 25, 20, 10, 5 et 2.5 pour
500, 400, 200,100 et 50 Reynolds.
Un ratio a été vu entre la vitesse moyenne et la vitesse max
(Umoy/Umax). Ce ratio à servi de critère pour comparer les
valeurs théorique aux valeurs obtenues durant la simulation. Plus
les mesures étaient prises loin dans la conduite, avec un ratio
x/d plus grand, plus le pourcentage d’augmentation de la vitesse
moyenne par rapport à la vitesse au centre diminuait.
0 5 10 15 20 25 30 35 40 4530.00%
35.00%
40.00%
45.00%
50.00%Ratio des vitesses selon x/D
500Re
400Re
200Re
100Re
50Re
x/D
Ratio des vitesses
Figure 12 – Ratios des vitesses
Avec la longueur d’entrée attendue de 25 pour un nombre de
Reynolds de 500, le critère a été construit pour respecter le
plus fidèlement cette valeur. En effet, tel que démontre la
figure 13, en interpolant entre 20 et 40 pour les valeurs de x/D
pour arriver à 25, le pourcentage d’augmentation équivalent est
d’environ 1.7%. Afin de trouver un critère satisfaisant pour
l’ensemble des nombres de Reynolds considéré, il a été fixé à
1.5%.
Ainsi, c’est avec 1.5% qu’ont été calculées les longueurs
d’entrée des simulations numériques, toujours par le biais
d’interpolation entre les valeurs connues de la figure 14. Les
erreurs relatives sont dans l’ensemble correctes, sauf pour la
valeur qui concerne 50Re. Bien entendu, ces valeurs auraient pu
être différentes si le critère de comparaison avait été choisi
autrement ou qu’il avait eu une autre valeur arbitraire. Dans ce
cas, 1.5% semblait une valeur acceptable, car même si une des
valeurs du Tableau 3 constitue une erreur non-négligeable,
puisque l’analyse ne permettait pas une grande précision pour ce
qui est du domaine de la région d’entrée. L’interpolation est
une méthode utile lorsque des valeurs sont manquantes, mais qui
peut faire perdre beaucoup de précision dans de tels cas.
Re x/D
x
simulatio
n
Lh
théorique % erreur500 27,33 5,466 5 -9,32%400 20,9 4,18 4 -4,50%
Figure 13 – Convergence pour 500Re
x/D v moy v max
ratio des
vitesses
%
d'augmentati
on0 0,0604 0,1205 49,83% N/A2,5 0,0725 0,1205 39,82% 10,00%5 0,0758 0,1205 37,05% 2,77%10 0,0792 0,1205 34,23% 2,82%20 0,0816 0,1205 32,25% 1,98%40 0,0824 0,1205 31,58% 0,67%
200 10,77 2,154 2 -7,70%100 5,72 1,144 1 -14,40%50 4,86 0,972 0,5 -94,40%
Figure 14 – Longueurs d’entrée interpolées
Comparaison avec le modèle Durst
Longueur d'entrée
(en m)
Reynolds Théorique Numérique Durst et al. Pourcentage d'écart théorique/Durst
50 0,5 0.972 0,597560869 19,51%100 1 1.144 1,154376796 15,44%200 2 2.154 2,281491911 14,07%400 4 4.18 4,544911963 13,62%500 5 5.466 5,67779658 13,56%
Figure 15 - Modèle Durst
Le tableau ci-haut montre les valeurs théoriques,
numériques et celles calculées avec la formule du modèle de
Durst et al. Le pourcentage d’écart entre les valeurs est
aussi montrer. En analysant c’est résultat, on peut voir que
la méthode de Durst semble un peu imprécise. En effet le
pourcentage d’écart de ces valeur varie de 13 a 19%. Cette
écart diminue plus le nombre de Reynolds augmente. Il serait
donc plausible de dire que la méthode de Durst serait valide
dans un écoulement à haute vitesse ou turbulent.
Conclusion
Ce projet a pour but de nous familiariser avec le logiciel
Fluent qui permet l’analyse d’écoulement dans des conduites
quelconque. Malgré quelques difficultés et problème lors de
l’analyse, les résultats obtenus ont permis de chiffrer l’effet
du cisaillement pariétal et du nombre de Reynolds sur
l’écoulement en conduite. Les graphs avec des échelles
adimensionnels des profils de vitesse on pu être tracé et en les
analysant il est alors possible de savoir si l’écoulement
converge ou diverge vers la région pleinement développer. Les
facteurs affectant la longueur d’entrée on aussi été étudier. Le
nombre de Reynolds en est un qui joue beaucoup sur la longueur de
celle-ci car quand le nombre de Reynolds augmente, la longueur
d’entrée augmente de façon proportionnelle. Le logiciel Fluent
est un outil très efficace pour estimer des résultats. Car il ne
prend pas en compte l’état du système, les changements de
température et plein d’autres facteurs qui on une influencent
directe sur l’écoulement dans une conduite. Il serait intéressant
de faire un laboratoire avec le même montage que nous avons
étudier dans ce rapport et ainsi faire le lien entre la théorie,
la simulation et la réalité.