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Notre Mer qui n’êtes pas aux cieux et embrasses les frontières de l’île et du monde béni soit ton sel, bénis soient tes abysses. Accueilles les embarcations bondées sans aucune route dessus tes ondes, les pêcheurs sortis dans la nuit, leurs filets au milieu de tes créatures, qui rentrent au matin avec la pêche des naufragés sauvés. Notre Mer qui n’est pas aux cieux à l’aube tu as la couleur du froment, au coucher du soleil, du raisin de vendange. Nous t’avons semée de noyés plus que n’importe quelle force de tempête. Notre Mer qui n’est pas aux cieux tu es plus juste que la terre ferme, même quand tu soulèves les ondes en une muraille puis les abaisses plates comme un tapis. Préserves les vies, les visites tombées comme des feuilles sur l’allée, soit pour eux l’automne, de caresse, embrassade et baiser sur le front des mères et pères avant de partir. Erri de Luca C i s d e s S o r g u e s N°23 - été 2015 Gadagne Environnement • Pour le Site de Thouzon • Carrefour des Citoyens • SADE • Pierre Sèche • D3P • Le Thor à venir J o u r n al gratuit - F édératio n ag réée d e D éf en se d e lEnvir onnement du Pa ys des Sorgu es et d es M onts de V aucluse sommaire p. 2 / 3 • La conférence mondiale sur le climat • La minoterie de Tarascon • Affichage publicitaire, nouvelle loi p. 4 / 5 Dossier : • E.ON, la centrale biomasse de Gardanne p. 6 / 7 • Brèves • Le Centre Technique d’Enfouissement d’Entraigues • Une centrale photo-voltaique à l’Isle sur Sorgue p. 8 • Cités des Sorgues sur le terrain • Agenda édito... Notre mer qui n’êtes pas aux cieux…

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Page 1: édito - Freecdessorgues.free.fr/Files/Other/journal23.pdf · des citoyens qui sont appelés à soute-nir les actions positives proposées ou à proposer, sur le site créé par Nicolas

Notre Mer qui n’êtes pas aux cieux et embrasses les frontières de l’île et du mondebéni soit ton sel,bénis soient tes abysses.Accueilles les embarcations bondéessans aucune route dessus tes ondes,les pêcheurs sortis dans la nuit,leurs filets au milieu de tes créatures,qui rentrent au matin avec la pêchedes naufragés sauvés.Notre Mer qui n’est pas aux cieuxà l’aube tu as la couleur du froment,au coucher du soleil, du raisin de vendange.Nous t’avons semée de noyésplus que n’importe quelle force de tempête.Notre Mer qui n’est pas aux cieuxtu es plus juste que la terre ferme,même quand tu soulèves les ondes en une muraillepuis les abaisses plates comme un tapis.Préserves les vies, les visites tombéescomme des feuilles sur l’allée, soit pour eux l’automne,de caresse, embrassade et baiser sur le frontdes mères et pères avant de partir.

Erri de Luca

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ve

nir

Journa

l gratui

t - Fédératio

n agréée de Défense de l’Environnement du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse…

sommairep. 2 / 3

• La conférence mondiale sur le climat• La minoterie de Tarascon

• Affichage publicitaire, nouvelle loi

p. 4 / 5 Dossier : • E.ON, la centrale biomasse de Gardanne

p. 6 / 7• Brèves

• Le Centre Technique d’Enfouissement d’Entraigues• Une centrale photo-voltaique à l’Isle sur Sorgue

p. 8 • Cités des Sorgues sur le terrain

• Agenda

édito...

Notre mer qui n’êtes pas aux cieux…

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Nous disposons donc d’un formidable gisement financier qu’il convient de faire basculer progressivement vers la transition énergétique, la sobriété, la recherche d’une plus grande efficacité énergétique et, bien sûr, vers les éner-gies renouvelables.

La mobilisation, sur ce grand projet, de toutes les forces vives est attendue des acteurs écono-miques, des ONG, du monde associa-tif, des collectivités locales, (voir plus loin l’initiative de la Région Paca), et des citoyens qui sont appelés à soute-nir les actions positives proposées ou à proposer, sur le site créé par Nicolas Hulot : www.mypositiveimpact.orgOn annonce même en juin une ency-clique du Pape François sur l’écologie humaine ! Quant aux 6 religions de France, elles vont remettre à François Hollande le 1er juillet un plaidoyer commun pour le climat…

Pendant les cinq mois qui viennent, vous pourrez suivre dans les médias les interventions, propo-sitions et déclarations des différents acteurs sociaux.Il importe que monte la pression de la société civile pour que la COP 21 ne se limite pas à des discours, des rapports, des constats mais débouche sur des engagements clairs et chiffrés et sur des actes, car il y a urgence… « qu’enfin le fatalisme cède la place à l’action » comme le souhaite Nicolas Hulot…

La France, plus particulièrement enga-gée avec l’échéance de décembre 2015 à Paris, avec le vote d’une loi de tran-sition énergétique, avec la désigna-tion de Nicolas Hulot comme envoyé spécial du Président de la République auprès de l’ ONU pour la protection de la planète, œuvre activement pour l’adoption d’un accord ambitieux, équitable et légalement contraignant sur le climat. L’objectif affiché est de limiter l’éléva-tion de la température atmosphérique à 2°C d’ici à la fin du siècle, pour ne pas aggraver la situation actuelle. Cela peut paraître trop modeste, ce sera pourtant très difficile de convaincre les Etats de renoncer de façon drastique à l’épuisement des énergies fossiles, productrices de ces gaz à effet de serre qui constituent la principale cause du réchauffement climatique.

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent impérativement être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050…Ceci sera d’autant plus difficile si les Etats du Nord, principaux gaspilleurs et pollueurs, ne donnent pas l’exemple ! Selon l’ONU, chaque année 650 mil-liards de $ sont accordés sous forme de subventions ou d’exonérations de charges aux énergies fossiles. A ceci s’ajoute le coût des catastrophes cli-matiques, évalué à 450 milliards de $ par le même ONU.

La MED COP 21Dans la perspective de la COP 21, la Région Paca a pris l’initiative ambi-tieuse de mobiliser les collectivités, entrepreneurs, décideurs écono-miques et sociaux, chercheurs, par-ticipants, et tous les acteurs écono-miques de la société civile des rives de la méditerranée.L’initiative a été lancée les 4 et 5 juin à la Villa Méditerranée à Marseille, sous le patronage et en présence du Président de la République.Ces travaux de la MED COP 21 seront matérialisés dans un Agenda Positif Méditerranéen, et témoigneront de la nécessité d’une intensification des échanges d’expériences et des coo-pérations multi-acteurs pour relever les défis du changement climatique.Tous ces travaux seront portés à la connaissance des instances inter-nationales de la COP 21 et du plus grand nombre.

Pour tout savoir sur la MEDCOP21, rendez-vous sur :

www.medcop21.com

Plus on tarde à prendre en compte le dérèglement climatique, plus la facture sera salée…La France se mobilise pour réussir en décembre 2015 la conférence mondiale sur le climat, dite COP 21, qui se tiendra à Paris sous l’égide de l’ONU et qui a la charge de relever le gigantesque défi climatique qui menace à terme la vie sur notre planète. 195 pays sont concernés.

Le gouvernement français, qui a voulu recevoir à Paris la COP21, porte la lourde responsabilité de ne pas nous décevoir ; on ne comprendrait pas, par exemple sur notre Région, que le gouvernement laisse prospérer :• la recherche et l’exploitation de gaz de schiste et de houille•  la  recherche  de  pétrole  et  de  gaz  en méditerranée•  le  développement  de  méga  centrales à biomasse, dangereuses pour la santé publique, destructrices de la forêt et de la biodiversité•  le  projet  de  gazoduc  Eridan,  au  pied des centrales nucléaires…

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Urgence… COP21

Deux essais récents alertent sur l’urgence de changer nos modes de vie et de développement, une nécessité, mais aussi une chance :

• Geneviève Azam, Osons rester humain, les impasses de la toute-puissance, Éd. Les lieux qui libèrent

• Naomi Klein, Tout doit changer, capitalisme et changement climatique, Éd. Actes Sud

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En 1840, Monsieur Joachim Fabre et ses trois fils créent, en aval du nouveau pont de St Saturnin sur le canal de Vaucluse, une retenue artificielle pour faire fonctionner une roue hydraulique.Le permis de construire de la minoterie est déposé à la préfecture de Vaucluse en 1852. Mais, agriculteurs et dirigeants du canal font obstruction au projet craignant la réduction du débit. Cependant, la construction est entreprise en 1859 et l’aménagement des bâtiments évoluera jusqu’en 1880. C’est ce dernier état que nous avons sous les yeux, aujourd’hui.La première roue et les premières meules tournent entre 1860 et 1861. Le débit du canal, de 9m3/seconde, permet, en 1868, la construction d’une deuxième roue. Ces roues à aube sont de type « SAGEBIEB  » diamètre 7m, largeur 5m ; énergie 15kw/heure pour chacune d’entre elle. Une seule de ces roues fonctionne actuellement. Les meules en pierre sont remplacées en 1885.En 1879, installation d’une machine à vapeur en complément. Elle est remplacée en 1911/1912 par un moteur 40kw/h à piston et gaz de charbon. Ce dernier est remplacé, en 1920, par l’énergie électrique. Les besoins de l’usine, aujourd’hui, sont de l’ordre de 100kw/h. La production est passée progressivement de 3000 à 30 000 kilos de farine/jour, ce qui situe honorablement cette minoterie au rang de « Meunerie Familial » de notre industrie. La famille Fabre a vendue la minoterie en 1911 à la famille Tarascon, meuniers de père en fils depuis 1813.

Le fonctionnement hydraulique de la minoterie Tarascon est le seul qui subsiste en Vaucluse, et il n’en reste que quelques exemples en France.La farine de qualité produite est destinée aux artisans boulangers. Le moulin fournit occasionnellement de la farine d’épeautre.

La Minoterie Tarascon

St Saturnin les Avignon

La loi du 12/7/10, portant engagement national pour l’environnement (Loi ENE), et le décret du 30/1/12 ont réformé la réglementation relative à la publicité extérieure, aux enseignes et aux pré enseignes, qui n’avait pas évolué depuis plus de 30ans (cf. Code de l’Environnement art. L.581-1 et suivants). A titre d’exemple, la loi ENE a instauré des mesures d’extinction nocturne des dispositifs lumineux (publicité ou enseigne) et de réduction des formats de la publicité numérique passé un certain seuil de consommation électrique. Pour réduire la pollution visuelle, une règle nationale de densité a été instaurée.D’autre part, dès le 13/7/15, les préenseignes, dites dérogatoires, qui signalent hors agglomération les activités particulièrement nécessaires aux personnes en déplacement, les activités exercées en retrait de la voie publique et les activités liées à des services publics ou d’urgence, devront être remplacées par la SIL (Signalisation d’Information Locale) qui relève du Code de la route et répond à des normes précises en termes de couleurs et d’idéogrammes.

En agglomération, les pré enseignes restent soumises aux règles qui régissent la publicité ; hélas, aujourd’hui, elles prolifèrent à tous les ronds-points. Notons qu’une disposition passée presque inaperçue, incite à la réflexion car elle risque d’avoir de néfastes conséquences  : avant la réforme, issue du décret du 30/1/12, la réglementation utilisait la notion « d’ensemble multicommunal de plus de 100 000 habitants tel que défini par l’INSEE » disposition restée sans effet car jamais définie par l’INSEE. Localement, nos communes n’étaient donc pas concernées. Mais dans les nouveaux textes, apparaît la notion d’« unité urbaine de plus de 100 000 habitants  », définie par l’INSEE comme un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupures de plus de 200m entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.Il faut consulter le site de l’INSEE pour constater que nos cinq communes sont dans l’unité urbaine d’Avignon depuis 2011 et qu’à ce titre elles font partie de la banlieue d’Avignon et sont soumises aux règles qui y sont appliquées en matière de surface et hauteur de panneaux, de publicité lumineuse.Un exemple, Saumane… • la publicité sur murs ou clôtures, limitée avant à 4 m² et 4m de haut, pourra atteindre 12 m² et 7,5m de haut.• la publicité scellée au sol, interdite, devient autorisée jusqu’à 12 m2 et 6m de haut.• la publicité lumineuse, interdite, devient autorisée.• les préenseignes, interdites, deviennent autorisées.

Affichage publicitaire la nouvelle réglementation

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En 2011, suite à un appel d’offres lancé

par la Commission de Régulation

de l’Energie, le gouvernement

approuve 15 projets de méga-centrales

électriques brûlant de la biomasse,

avec aide financière de l’Etat

quand elles atteignent au moins

60% d’efficacité énergétique.

Grâce à une dérogation pour la région

PACA, le projet de conversion charbon-

bois d’une tranche de la centrale de

Gardanne, présenté par l’entreprise

E.ON, fait partie du lot, bien que

son rendement ne dépasse pas 37%

E.ON : géant allemand, 3ème groupe

mondial de la distribution d’électricité,

classé en 2008 second pollueur

européen pour ses émissions de CO2,

taxé d’une amende colossale pour

entente illicite avec GDF, qui depuis

2014 se réorganise autour d’un

pôle « énergies renouvelables ».

Pour diversifier ses approvisionnements, et améliorer le maillage de ses réseaux, l’entreprise a conçu le projet de construire une nou-velle canalisation de transport de gaz sur 220 km entre Saint-Mar-tin-de-Crau, (Bouches-du-Rhône) et Saint-Avit (Drôme), ainsi que les ouvrages d’interconnexion aux extrémités, pour un montant de 500 Me.Il se développe sur 4 départements et 59 communes et permettra de relier Fos-sur-Mer à Dunkerque.Ce projet dénommé ERIDAN est encouragé et subventionné par l’Union Européenne à hauteur de 74 Me.Il a passé sans encombre l’épreuve du débat public et de la concer-tation. Depuis 2008, le fuseau d’études, puis le couloir et enfin le tracé ont été plusieurs dizaines de fois ajustés en écho aux préoc-cupations du public ; au bilan c’est plus de la moitié du linéaire qui a été revu.L’enquête inter-préfectorale, préalable à la Déclaration d’Utilité Pu-blique et à l’autorisation ministérielle, a eu lieu du 30 septembre au 31 octobre 2013.

Or, DEPUIS 2012, L’OPPOSITION NE CESSE DE GrANDIr CONTrE CE PrOjET : des collectifs «SOS Forêts» regroupant associations et citoyens multiplient les actions en Provence et en Languedoc. Des résolutions contre ce projet sont votées par 400 communes, plusieurs communautés de communes, 2 parcs régio-naux, la Réserve de biosphère Luberon-Lure ainsi qu’une demande de moratoire par le Conseil régional PACA.Enfin des recours contre l’autorisation préfectorale d’exploitation ont été déposés devant le Tribunal par la FNE, les Amis de la Terre et récemment par les Parcs Naturels Régionaux du Luberon et du Verdon ainsi que par les communautés de communes Pays de For-calquier-Montagne de Lure et Pays de Banon.

COmmENT ExPLIqUEr UNE TELLE COLèrE contre un projet visant à remplacer le charbon par du bois comme source d’énergie, projet qui va dans le sens de la réduction de l’usage des énergies fossiles, de leur remplacement par des énergies renouvelables et s’inscrit ainsi dans la politique de transition énergétique?C’est que les conséquences économiques et environnementales de ce mega-projet s’avèrent très inquiétantes :UN SUrCrOîT DE POLLUTION pour cette zone très urbanisée et déjà très polluée car, en plus de la biomasse, la centrale brû-lera des bois de construction contenant des résidus toxiques et du charbon). Sans compter que jusqu’en 2020, la centrale au charbon mitoyenne continuera de fonctionner.UNE mOBILISATION ImPOrTANTE D’ArGENT PUBLIC, grâce à la dérogation : 1,4 milliard d’euros sur 20 ans et un rachat des kwh produits à un prix garanti ( payé par les usagers: ligne CSPE de votre facture EDF).

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SS

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FORÊTS MÉDITERRANÉENNES

La défense de la filière bois-énergie…

La centrale biomasse de Gardanne

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La même menace plane sur les filières bois-énergie et bois-œuvre mises en place par les élus cévennoles pour valoriser le pin maritime et le chataignier des forêts du Nord Gard et Sud Lozère.Où est la cohérence avec tous les documents d’urbanisme, longue-mentent réfléchis et débattus démocratiquement : les SCOT, Chartes de Parcs naturels, Chartes forestières... qui tous insistent sur la qualité des forêts et la nécessité de les sauvegarder par une politique respec-tueuse de développement ? Enfin, la dégradation des infrastructures routières et des pistes DFCI, engendrée par le transport routier massif du bois restera à la charge des collectivités locales.Ecologiques ensuite : La surexploitation forestière prendra la forme de coupes à blanc, à l’aide de formidables engins, aux noms sympathiques de « débusqueurs, araignées, ponts mobiles, têtes abatteuses...» (dont E.ON et des élus locaux incitent les profession-nels cévennols de la filière bois à s’équiper). On ne peut que s’éton-ner qu’E.ON ne se soit vu imposer aucune étude sur ces impacts écologiques ni aucun impératif de reboisement. Place donc, sur des sols mis à nu par les coupes rases, aux semis naturels de pins qui les appauvriront encore plus et multiplieront les risques d’incendies!

UNE TErrIBLE mENACE POUr LES FOrêTS DES ETATS-UNIS, DU CANADA ET D’AILLEUrSLe projet de Gardanne s’inscrit dans une politique européenne massive de conversion des centrales « charbon vers biomasse », qui nécessitera par exemple 50 millions de tonnes/an de bois rien que pour le Royaume Uni. Les forêts européennes ne pouvant pas suffire, l’importation est la seule solution pour les géants énergé-tiques. Les ONG américaines, dont Alliance Dogwood, qui défend depuis 1996 les magnifiques forêts diversifiées du Sud des USA contre l’industrie du papier, dénoncent aujourd’hui cette ruée vers l’or vert pratiquée par l’industrie électrique européenne.Le résultat catastrophique étant que les forêts de feuillus de cette région sont en train d’être transformées en pellets et remplacées par des plantations de résineux de très courte rotation (5 à 7 ans), souvent OGM ! Sans compter l’impact sur le climat : « Dans le sud des USA, nos forêts séquestrent 15% des émissions de car-bone du pays chaque année. On est donc en train de détruire notre banque de carbone, de la couper et de l’envoyer en Europe pour faire de l’électricité ». Dans une lettre à la Commission Euro-péenne, 61 scientifiques américains, dénonçant cette aberration, lui demandent de « repenser sa politique qui alimente cette de-mande pour des pellets de bois comme source de combustiblede pour générer de l’électricité en Europe ».

LES FOrêTS NE SONT PAS UN COmBUSTIBLE !Les forêts sont un des éléments fondamentaux des grands équi-libres écologiques de la planète : réservoirs de biodiversité, de molécules pour nos médicaments, d’eau potable, elles jouent un rôle essentiel dans le stockage du carbone et la prévention des inondations. Bien sûr l’homme peut utiliser son bois, mais en hié-rarchisant les usages au sein d’une filère intelligente et respec-tueuse : bois d’œuvre d’abord (charpentes, fenêtres, portes, par-quets, meubles...), puis utilisation industrielle (palettes...), enfin trituration pour le papier et seulement enfin, et de façon raisonnée, la combustion pour produire de l’éléctricité.

UN rENDEmENT TrèS FAIBLE qui fait de ce projet, de l’avis même du directeur de l’énergie au Ministère de l’Ecologie «un désastre en matière d’utilisation de la ressource». En effet, en ne produisant que de l’électricité, sans cogénération (production concommitante de chaleur), cette centrale n’atteindra que 37% d’éfficacité énergé-tique. Autant dire que sur 3 arbres abattus pour la nourrir, 2 seront brûlés en pure perte! Or C’EST 885 000 TONNES DE BOIS PAr AN que dévorera ce monstre, dont 80% d’arbres pris dans les forêts.C’est cette surex-ploitation forestière prévisible qui a suscité l’opposition acharnée des communes forestières concernées.D’Où vIENDrA CE BOIS ? A l’origine, 2 zones d’approvisionne-ment prioritaire dans un rayon de 400 km autour de la centrale (Haute Provence/Alpes du Sud et Cévennes) devaient en fournir 50% pour atteindre la totalité dans 10 ans. Mais devant la levée de boucliers des élus locaux, Ségolène Royal a décidé d’en faire importer 55% des USA et du Canada… Autrement dit d’exporter nos problèmes !

DES ImPACTS TrèS NéGATIFS SUr LE TErrITOIrE PrOvENçAL ET CévENNOL Economiques d’abord : La formidable ponction prévue sur la forêt provençale entre en contradiction avec le Schéma Régional Climat Air Energie voté en 2013 et la politique de soutien du Conseil Régional PACA à une filère bois-énergie en circuit court, qui a déjà permis la réalisation de 230 chaufferies collectives. La concurrence déloyale d’un énorme acteur unique ne peut que mettre en danger cette filière ainsi, d’ailleurs, que l’approvisionnement de l’usine de pâte à papier de Tarascon.

une menace pour les forêts ?

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Brèves…brèves…brèves…

Gadagne sous

les feux de l’aéroport

d’Avignon

Tandis que les habitations ne cessent de croître, elles sont

soumises à différentes nuisance venant de l’aéroport d’Avignon :

à l’ouest, tours de piste, entraînements, à l’est, virages, voltiges, à

proximité des habitations de Châteauneuf de Gadagne.

Tout ce tohubohu fait violemment réagir Gadagne-Environnement.

Des améliorations sont proposées sans relâche, au cours des rencontres

Aéroport/Riverains :

•Modificationsdestrajectoiresdestoursdepiste,évitant

Gadagne en serrant les virages à l’est au plus près de l’autoroute.

•Miseenplacederèglesdepartageéquitabledel’espace

Aéroport/Riverains.

•Elaborationd’uncalendrieralternantpériodesactiveset

calmes,accordantauxRiverainsdesjournéesderécupération.

•Localisationduvillageindiquéed’uncerclebleu

sur les cartes de vol à vue, incitant les pilotes à

s’éloigner des zones habitées.

un projet insensé!!

Une nouvelle plate-

forme logistique sur le

site des anciennes papeteries

Gromelle, à Vedène !

A 1 km à vol d’oiseau, sur la Z.A. du plan d’Entraigues,

existentdéjàunminimumde7plate-formeslogistiques,bien

situées à proximité de la quatre voies Avignon-Carpentras.

Et on remarquera le gigantisme de la dernière entreprise inter-

nationale dont la construction est bientôt achevée :

«FMLOGISTIQUE»normesHQE

35794m2 (stockage et bureaux) - 60 000m2 total

7millionsdecolis

300 000 palettes

150 emplois

La publicité dans le Parc du Luberon Laloide1979,surlapublicitélesenseignesetpréenseignes,aétémiseenpratiquedans leParcnaturelrégionalduLuberonavec

lachartesignalétiqueélaboréeen1997.Réaliséeàlasuited’uninventaireexhaustif de tous les panneaux existants dans les communes adhérentes au Parc,

elle avait pour but : informer les collectivités et entreprises sur la loi, faire enlever les panneaux illégaux, mettre en place une signalisation homogène permettant aux activités de se faire connaître dans le respect des textes.

42communesontélaboréunrèglementdepublicité;lesautrescommunessesontengagées,avec le Parc, dans l’application de la loi et dans l’enlèvement de tous les panneaux illégaux. 50 communes ont installé des dispositifs homogènes de signalisation : micro signalétique, Relais InformationServices,panneauxderuesouchemins,numérotations,panneauxd’informationmunicipales,etc.De1997à2013,leshabitants,lesentreprisesetlescommunessesontralliéesà la charte du Parc. Reconnue par tous, elle a permis de protéger les paysages, de rendre visiblel’identitéduterritoireduLuberonetdeconcilierainsiledéveloppementdesactivitéséconomiques et le respect du cadre de vie.Laloidu12juillet2010aapportédenombreuxchangements.Lasuppressionimminente

des pré enseignes dérogatoires (Juillet 2015) pour les hôtels restaurants, garages, stations-services, les activités en retrait de la voie publique, les nouvelles règles plus strictes

pour les enseignes et la publicité et parallèlement les normes européennes pour lejalonnementdesactivitéslocalesontduêtreprisesencompteparune

révisiondelachartesignalétique.Leparcœuvremaintenantaveclescommunes pour installer une signalisation d’information locale etréviserlesrèglementsdepublicitéafindeconcilierenvironnement et économie.

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• Sita Sud n’a pas respecté la législation, ni tenu compte des nuisances occasionnées par ses acti-vités et à ainsi créé un climat de défiance.

•  Les  activités  de  S.Sud  devaient  se  terminer en 2015. Or, elle demande une prolongation jusqu’en 2018. De plus elle rajoute, sans concer-tation, composte, traitement des boues, centre de tri. Elle demande, de surcroît, une augmen-tation de tonnage portée à 140 000 T pour les Ordures Ménagères Résiduelles, alors qu’elle n’en réceptionne que 10 000 T/an sur ses 90 000 T/an autorisés, le reste étant des inertes. De plus, l’augmentation à 140 000 T/an implique forcé-ment un aménagement routier que S.Sud aurait l’intention de laisser à la charge du contribuable.

•  S.Sud  ne  tient  pas  compte  des  objectifs  du plan départemental des déchets qui impose une réduction des OMR de 24 % d’ici 2021, ce qui porterai à 218 000 T/an au lieu de 290 000 T/an sur le Vaucluse (en tenant compte de la ferme-ture du CET d’orange).• S.Sud est en contradiction avec la limitation du transport des déchets: le CET réceptionne une partie des 80 000 T/an venant d’autres départe-ments capables de traiter leurs propres déchets (centre de Bellegarde qui envisage d’augmenter ses capacités).• S.Sud a le monopole, en Vaucluse, pour le traite-ment des déchets ultimes. Il restera 2 unités dans le département et elles appartiennent à cette so-ciété, ce qui est en contradiction avec la circulaire ministérielle préconisant plusieurs acteurs pour favoriser la concurrence. L’extension souhaitée par S.Sud augmentera les nuisances olfactives : toutes les opérations de tri et valorisation ne seront pas faites sous bâtiment ; l’augmentation des Gaz à Effet de Serre (le taux de captage du biogaz n’est qu’à 80%, 20% vont dans l’atmosphère !) ; le CO2 venant de la circulation des camions et les parti-cules à l’intérieur du site est en contradiction avec les objectifs de baisse du Plan de Protection de l’atmosphère d’Avignon.

Quel est le projet ?Installer des panneaux solaires sur les quelques 5,5ha que possède la commune. L’acquisition récente de 53ha environnants auprès de SINIAT (ex-Lafarge Plâtres) ne permettra pas toutefois de disposer d’une superficie supérieure pour la captation solaire, ces terrains ayant vocation à s’intégrer à un Espace Naturel et Sensible (ENS).Sur le plan technique, il s’agit de la mise en œuvre d’un système qui va de la captation de l’énergie solaire à la production électrique des-tinée à un réseau de distribution : panneaux solaires (courant continu) + onduleurs (courant alternatif) + compteur de production.2 possibilités sont proposées quant à la configuration de ce système de production :• Soit en centrale fixe• Soit sur « trackers » : les panneaux s’orientent selon la position du soleil ce qui améliore le ren-dement de l’installation.Pour une superficie de 5,5 ha, la puissance offerte est de l’ordre de 3 mégawatts. La pro-duction annuelle qui en découle (=puissance x nombre d’heures de fonctionnement annuel) est d’environ 4 500 mégawatts heure/an.

Quel schéma de montage pour ce projet ?Pour une collectivité propriétaire du terrain, comme c’est le cas ici, 3 possibilités lui sont offertes :• Elle conçoit, réalise et exploite directement la centrale photovoltaïque• Elle investit partiellement dans le projet• Elle n’investit pas dans le projet et se contente de mettre son patrimoine à la disposition d’un opérateur sous forme de location (contrat de concession de travaux publics). Celui-ci finance la centrale photovoltaïque et revend l’électricité produite à EDF.C’est cette dernière voie que choisirait a priori la municipalité de L’Isle : elle valoriserait un patri-moine foncier avec la possibilité, au terme du contrat de concession, de racheter l’installation.Quant au délai, 3 à 4 ans seront nécessaires. Dans un prochain article, nous aborderons com-ment seront impliqués les riverains et les habi-tants de la commune.

Projet d’extension du Centre d’Enfouissement Technique d’Entraigues

Une centrale photovoltaïque à Saint-Antoine (L’Isle)

Que reproche le collectif d’associations à SITA SUD, société exploitante ?

Le 16/04/2015 le collectif d’associations contre l’extension du CET d’Entraigues a organisé une réunion d’information à La Pastourelle à St Saturnin d’Avignon. Celle-ci fut un succès.La FNE Vaucluse s’oppose à ce projet. Le collectif craint une prolongation de l’activité du CET jusqu’à 2035.

Depuis juillet 2007, l’ex-décharge de L’Isle-sur-la Sorgue, située aux Calottes à Saint Antoine, attend d’être réhabilitée. Les préconisations du bureau d’études chargé d’instruire le dossier, en 2011, n’étaient que des solutions de recouvrement – cachons la misère ! – classiques et coûteuses (de 1 à 2 M€ selon l’option choisie).SADE, de son côté, avait constitué un groupe de travail dans l’esprit d’une valorisation de ce site en lui redonnant, si possible, un attrait durable conciliant le maintien de l’environnement naturel et une vocation de développement économique. L’idée de créer une centrale photovoltaïque a rapidement émergé. La municipalité, de son côté, était favorable à ce type de « reconversion », le terrain étant parfaitement exposé.

La publicité dans le Parc du Luberon Laloide1979,surlapublicitélesenseignesetpréenseignes,aétémiseenpratiquedans leParcnaturelrégionalduLuberonavec

lachartesignalétiqueélaboréeen1997.Réaliséeàlasuited’uninventaireexhaustif de tous les panneaux existants dans les communes adhérentes au Parc,

elle avait pour but : informer les collectivités et entreprises sur la loi, faire enlever les panneaux illégaux, mettre en place une signalisation homogène permettant aux activités de se faire connaître dans le respect des textes.

42communesontélaboréunrèglementdepublicité;lesautrescommunessesontengagées,avec le Parc, dans l’application de la loi et dans l’enlèvement de tous les panneaux illégaux. 50 communes ont installé des dispositifs homogènes de signalisation : micro signalétique, Relais InformationServices,panneauxderuesouchemins,numérotations,panneauxd’informationmunicipales,etc.De1997à2013,leshabitants,lesentreprisesetlescommunessesontralliéesà la charte du Parc. Reconnue par tous, elle a permis de protéger les paysages, de rendre visiblel’identitéduterritoireduLuberonetdeconcilierainsiledéveloppementdesactivitéséconomiques et le respect du cadre de vie.Laloidu12juillet2010aapportédenombreuxchangements.Lasuppressionimminente

des pré enseignes dérogatoires (Juillet 2015) pour les hôtels restaurants, garages, stations-services, les activités en retrait de la voie publique, les nouvelles règles plus strictes

pour les enseignes et la publicité et parallèlement les normes européennes pour lejalonnementdesactivitéslocalesontduêtreprisesencompteparune

révisiondelachartesignalétique.Leparcœuvremaintenantaveclescommunes pour installer une signalisation d’information locale etréviserlesrèglementsdepublicitéafindeconcilierenvironnement et économie.

Page 8: édito - Freecdessorgues.free.fr/Files/Other/journal23.pdf · des citoyens qui sont appelés à soute-nir les actions positives proposées ou à proposer, sur le site créé par Nicolas

Cités des Sorgues : Fédération agréée de défense de l’environnement du Pays des Sorgues et des monts du vaucluse

Ses buts : - La défense de l’environnement du Pays des Sorgues (patrimoine naturel, culturel, architectural, paysager) et de ses habitants

- Favoriser toute action de promotion d’un développement durable du territoire

vous souhaitez nous rejoindre, ou nous aider financièrement, écrivez-nous ou retrouvez-nous à la réunion mensuelle, le 1er mardi de chaque mois - 20h30, au groupe scolaire mourna A à l’Isle sur la Sorgue.

adresse : Espace Associatif municipal, 25 bd P. PONS - 84800 l’Isle sur Sorgue http://cdessorgues.free.fr - Courriel : [email protected]

sur le terrain

association de défense de l’environnementEspace associatif municipal,

25, bd P. Pons - 84800 L’Isle sur la Sorgue

Bulletin d’adhésionannée

Date : .......................................................................................

La trésorière :

Nom : .................................................................................. Prénom : ....................................................................................

Adresse : ..............................................................................................................................................................................................

Téléphone : ......................................................................... Email : ....................................................................................

m Cotisation simple - 15 eurosm Cotisation couple - 20 euros

m Cotisation association - 30 euros

Agen

da

Ont participé à ce numéro :René BertonAnne-Marie BilliotetJean-Pierre DucretJoël JayerDanièle LarcenaCatherine LégierGeorges OlivierHélène Potheau

design : [email protected] photos : Cités des Sorgues / DR Couv. R. Jamet Imprimé sur papier recyclé par Atelier Off7 - L’Isle sur Sorgue1 500 ex

Conférence gesticulée Le 25 mars, Carrefour des Citoyens présente Christian Maurel et sa « conférence gesticulée ». C’est une mise en scène à la fois théâtre et récit qui nous conte une « Histoire d’émancipation ou comment faire de nos petites vies une grande force ». Nous voyons le conteur se métamorphoser, de la ferme familiale en Auvergne à l’école communale, au lycée ,à l’université puis dans sa vie professionnelle, et découvrir à chaque étape de sa vie ce qui va orienter ses choix vers « l’émancipation ». Christian Maurel a su, nous réjouir, nous émouvoir avec un récit drôle, clair, philosophique parfois.

Salades sauvages Le 29 mars, avec Eliane Desjardins qui nous guide dans nos cueillettes dans un joli coin de nature du Beaucet. Nous avons rempli nos paniers de laitues vivaces, de crépis, de peignes de Vénus, de taboret et autres pimprenelles..« Braves Provençaux, profitez de la saison où les plantes sont tendres, à la fin de l’hiver quand commence le printemps, c’est le moment de se régaler d’un plein saladier de salades sauvages »Et un dicton du Midi, « quand on fait une salade, celui qui met le sel doit être un sage, celui qui met le vinaigre un avare, celui qui met l’huile un prodigue. »

Balade poétique Pierre Sèche-Trace de poèteLe 6 avril. Dans le cadre du printemps des poètes et sur le thème de « La belle insurrection », en partageant la poésie, nous avons cheminé des bords du canal de Carpentras à la ferme abandonnée du Rouet, sur la commune de Velleron.La poésie est une insurrection. (Pablo Neruda). La révolution a toujours un air de poésie parce que la poésie est révolution. (Jean Cocteau).Et la poésie est insurrection contre la société parce que dévotion au mythe déserté ou éloigné ou oblitéré… Seul l’esprit poétique corrode et bâtit, retranche et vivifie. (Aimé Césaire).

Conférence sur le traité transatlantique22 mai, organisé par carrefour des Citoyens « NON au « Non au traité transatlantique» (TAFTA), animé par Marc BRUNET, membre du CA d’ATTAC, professeur d’histoire-géographie

En négociant des accords de libre-échange, l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Canada veulent donner aux multinationales le pouvoir de bafouer les règles sociales et écologiques. Ce coup de force mettrait les états et la démocratie sous tutelle, de part et d’autre de l’Atlantique. Pour comprendre ce qui se prépare très discrètement, Marc Brunet a replacé très clairement ces négociations dans l’histoire et les méandres de la mondialisation commerciale. De nombreux collectifs « STOP TAFTA » se sont constitués. Toutes informations pour le Vaucluse sont sur le site : http://gazdeschistesprovence.wordpress.com/

Le 12 juin, une autre conférence sur TAFTA, organisée par le collectif Vaucluse et animée par les économistes Thomas Porcher et Frédéric Farah.

•  13 septembre : fête du Lien l’Islois

• 4 octobre : romenade-lectures Pierre Sèche-POIE O au château de Thouzon

•  Octobre : conférence de Philippe gros, APTE « changeons nos pratiques de vie, pas le climat ! »

•  21-22 novembre : fête de la biodiversité, Le Thor