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Deloitte CFO Survey 2014Comment les organisations calibrent-elles leurs activités ?
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Sommaire
Deloitte CFO Survey 2014 3
Les tableaux de bord comme source dâinformation pour le pilotage de lâentreprise 4
Les tableaux de bord, des outils de travail nécessaires et pertinents, mais parfois trop complexes 6
Des indicateurs de performance financiers et opérationnels variés mais pas suffisamment renouvelés ? 8
Les indicateurs de performance comme lien entre la stratégie et les opérations 10
Des processus de mise à jour des tableaux de bord clairs et documentés mais une fiabilité des données et des outils insuffisante 12
Pour conclure 13
âDe lâinformation naĂźt la connaissance, qui donne la capacitĂ© dâagirâ
Deloitte CFO Survey 2014 3
Deloitte CFO Survey 2014
Industrie
16%
Servicesfinanciers
41%
Technologie, MĂ©dia &
Télécommunication
5%
Transport et logistique
10%
Autresservices
19%
Commerce
10%
Secteurs dâactivitĂ©
Introduction
LâannĂ©e passĂ©e, notre Deloitte CFO Survey avait mis lâaccent sur ce qui est pour le CFO un challenge de tous les jours dans un contexte Ă©conomique difficile : la gestion de trĂ©sorerie et du financement. Pour cela, nous avions interrogĂ©s les CFOs sur leur gestion du financement de lâentreprise, leur relation avec les banques et les investisseurs, ainsi que sur les impacts de la crise Ă©conomique.
En 2014, lâĂ©tude de Deloitte se penche sur la mise en place et lâutilisation par les sociĂ©tĂ©s des tableaux de bord et des indicateurs de performance en tant quâoutils stratĂ©giques. Nous avons souhaitĂ© aborder ce sujet afin de comprendre lâimportance qui est accordĂ©e aux outils de pilotage par les professionnels qui les mettent en place : quels indicateurs sont suivis par les entreprises, et Ă quel point ces indicateurs sont utiles dans lâamĂ©lioration de leur performance.
MĂ©thodologie
Notre sondage nous a permis de collecter plus de 80 rĂ©ponses auprĂšs dâun panel dâentreprises non financiĂšres et du secteur financier situĂ©es au Luxembourg et employant un minimum de 50 salariĂ©s Ă©quivalents temps plein.
Cette annĂ©e encore, et comme lâindiquent les tableaux suivants, les rĂ©ponses obtenues proviennent dâune population relativement diversifiĂ©e, tant en termes de secteur dâactivitĂ©, quâen termes de taille dâentreprise.
Taille de lâentreprise
48% 50 - 100 employés
25% 101 - 250employés
5% 251 - 500 employés
6% 501 - 1.000 employés
16% > 1.001 employés
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Les tableaux de bord comme source dâinformation pour le pilotage de lâentreprise
Le DĂ©partement Finance doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un « trusted business partner », fournisseur dâune information de qualitĂ©, et moteur du contrĂŽle de la performance financiĂšre et opĂ©rationnelle.
Selon notre Ă©tude, les tableaux de bord sont considĂ©rĂ©s dans lâentreprise comme des documents de synthĂšse qui fournissent aux opĂ©rationnels et aux dirigeants les donnĂ©es nĂ©cessaires au contrĂŽle de lâactivitĂ©. Ils contiennent des indicateurs de performance financiers et non financiers, qui permettent un pilotage prĂ©cis des activitĂ©s clefs de lâentreprise.
En revanche, lâĂ©tude indique aussi que le DĂ©partement Finance nâest pas encore suffisamment perçu comme le moteur principal du contrĂŽle de la performance financiĂšre et opĂ©rationnelle de lâentreprise. Il existe une marge dâamĂ©lioration afin que le reporting produit au sein de lâorganisation ait un impact plus important.
Dans les faits, le DĂ©partement Finance produit des tableaux de bord ou dĂ©finit des indicateurs de performance dans 93% des entreprises interrogĂ©es. PrĂšs de 50% des DĂ©partements Finance gĂšrent plus de 3 tableaux de bord. En outre, lâenquĂȘte montre aussi que dans la majoritĂ© des cas, dâautres dĂ©partements produisent de tels outils, notamment le DĂ©partement Ressources Humaines.
Directions Générales
DĂ©partements Ventes
DĂ©partements Production
Départements Opérations
DĂ©partement Ressources Humaines
49%
41%
36%
34%
30%
DĂ©partement Finance
93%
Qui produit des tableaux de bord ?
Deloitte CFO Survey 2014 5
Fréquence de mise à jour des tableaux de bord
Trimestriel
9,8%
En fonction du tableau
15,5%
Au moins hebdomadaire
11,2%
Pas de mise à jour réguliÚre
2,8%
Mensuel
60,5%
Il est Ă noter que pour seulement 14% des rĂ©pondants, les indicateurs de performance sont dĂ©finis par le DĂ©partement Finance seul, sans concertation avec les autres dĂ©partements ou acteurs de la sociĂ©tĂ©.Enfin, il ressort de lâĂ©tude que la mise Ă jour des tableaux de bord sâeffectue sur une base mensuelle pour la majoritĂ© des entreprises interrogĂ©es.
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Les tableaux de bord, des outils de travail nécessaires et pertinents, mais parfois trop complexes
LâĂ©tude a dĂ©montrĂ© que tous les dĂ©partements suivent les tableaux de bord en place au sein de lâentreprise et que presque lâensemble des rĂ©pondants les considĂšrent comme des outils de travail pertinents car ils sont jugĂ©s utiles, facilement utilisables et frĂ©quemment utilisĂ©s.
Par contre, 7% des entreprises interrogées considÚrent que les différences entre les objectifs fixés et les niveaux réels des indicateurs ne sont pas facilement identifiables ou explicables.
Dans 6% des cas, les tableaux de bord ne sont pas analysĂ©s et ainsi nâengendrent pas dâactions ni de dĂ©cisions concrĂštes.
Ainsi, pour plus dâun tiers des rĂ©pondants, la direction a dĂ©jĂ Ă©tĂ© contrainte de prendre des dĂ©cisions dans lâurgence alors quâune telle situation aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e et les dĂ©cisions anticipĂ©es si un indicateur particulier avait Ă©tĂ© suivi.
Les tableaux de bord concrĂ©tisent le rapport entre la planification stratĂ©gique, les prĂ©visions budgĂ©taires et le reporting. Ils doivent aider, Ă chaque niveau de management, Ă connaitre la performance de lâactivitĂ©, Ă faciliter lâanalyse des rĂ©sultats et la prise de dĂ©cisions correctrices si nĂ©cessaire.
4 CFO sur 5 considÚrent que le processus de définition des indicateurs de performance et de leurs objectifs est clair, efficace et bien compris
14% 65% 19% 1%
Le processus de définition des indicateurs et de leurs objectifs est clair, efficace et bien compris
Tout Ă fait dâaccord Dâaccord Pas dâaccord Pas du tout dâaccord
Deloitte CFO Survey 2014 7
Quand nous avons demandĂ© quelles sont les Ă©ventuelles barriĂšres Ă lâĂ©tablissement dâun processus de mesure de la performance, plus dâun tiers des CFOs citent comme principales barriĂšres le manque de temps et de ressources, et la prĂ©sence dâautres prioritĂ©s.
MĂȘme si les CFOs interrogĂ©s Ă©voquent lâexistence de barriĂšres pour Ă©tablir un processus de mesure de la performance, une vaste majoritĂ© dâentre eux indiquent cependant quâune rĂ©duction des coĂ»ts, une amĂ©lioration de la productivitĂ© et une optimisation des investissements et de lâutilisation des actifs de la sociĂ©tĂ© seraient les principaux rĂ©sultats attendus suite Ă la mise en place dâun tel processus.
BarriĂšres Ă lâĂ©tablissement dâun processus de mesure de la performance
Impact attendu dâun processus de mesure de la performance efficace basĂ© sur la dĂ©finition et le contrĂŽle des indicateurs
37% des CFOs citent principalement le manque de temps et de ressources ainsi que la prĂ©sence dâautres prioritĂ©s comme barriĂšres Ă lâĂ©tablissement dâun processus de suivi de la performance
4 CFOs sur 5 confirment une rĂ©duction des coĂ»ts comme impact attendu dâun processus de mesure de la performance
37% Le manque de temps et de ressources
6% Lâabsence de volontĂ© du management
10% Lâabsence dâintĂ©rĂȘt perçu
37% La prĂ©sence dâautres prioritĂ©s
39% Pas de freins identifiés
41%41%
Lâaugmentation du chiffre dâaffaire
(ventes, etc.)
50%
Lâoptimisation des investissements et de lâutilisation des actifs de la sociĂ©tĂ©
47%
LâamĂ©lioration de la qualitĂ© perçue par le client
79%
La réduction des coûts (achats, frais généraux, etc.)
60%
LâamĂ©lioration de la productivitĂ© (marketing, distribution,
administration, etc.)
4%
Autres
8
Des indicateurs de performance financiers et opérationnels variés mais pas suffisamment renouvelés ?
De lâinformation naĂźt la connaissance, qui donne la capacitĂ© dâagir. Les DĂ©partements Finance ont la capacitĂ© de fournir de lâinformation qui combine des donnĂ©es financiĂšres et opĂ©rationnelles stratĂ©giques au reste de lâentreprise. Lâinformation fournie doit rĂ©pondre Ă quatre critĂšres clefs : elle doit ĂȘtre fiable, actuelle, pertinente et claire.
LâenquĂȘte montre que 60% des entreprises ayant rĂ©pondu incluent entre 1 et 10 indicateurs dans les tableaux de bord utilisĂ©s alors quâelles sont 26% Ă inclure entre 10 et 20 indicateurs et 11% Ă prendre en compte plus de 20 indicateurs.
Les DĂ©partements Finance interrogĂ©s dĂ©clarent suivre diffĂ©rentes variations [rĂ©els vs budget vs annĂ©e Y-1] grĂące Ă ces tableaux de bord, notamment entre le « RĂ©el » et le « Budget » (pour 90% des rĂ©pondants) ou entre le « RĂ©el » et « lâannĂ©e passĂ©e » (Y-1), (pour 77% des rĂ©pondants).
En interrogeant les entreprises sur la nature des indicateurs utilisĂ©s, il ressort que la totalitĂ© des rĂ©pondants de lâĂ©tude utilisent des indicateurs qui sont Ă la fois financiers et quantitatifs. Cependant, pour les autres natures dâindicateurs, notamment opĂ©rationnels, on observe que les entreprises non financiĂšres utilisent plus frĂ©quemment des indicateurs qualitatifs.
Nombre dâindicateurs composant les tableaux de bord
Nature des indicateurs utilisés
1 2
1 2 3 4 6 75
3 4 5 6 7 ...
52% 15% 16% 16%
52% 15% 16% 16%
1 Ă 10
N/A
10 Ă 20
> Ă 20
3%
60%
11%
26%
Financier et quantitatif
% Secteur financier % Secteur non financier120%
100%100% 100%
37%
51% 46%
91%
23%
54%
80%
60%
40%
20%
0%Opérationel et
quantitatifOpérationel et
qualitatifFinancier et qualitatif
Les indicateurs dits « qualitatifs », sont généralement peu utilisés par le panel des répondants
Deloitte CFO Survey 2014 9
Nous observons une claire diffĂ©rence dans la nature des indicateurs utilisĂ©s selon le secteur dâactivitĂ©. En effet, si le chiffre dâaffaires, les frais de fonctionnement et le rĂ©sultat sont les indicateurs les plus suivis tous secteurs confondus, les achats, les marges et la production sont logiquement suivis avec plus dâattention par les entreprises non financiĂšres du panel.
Enfin, si une grande majoritĂ© des rĂ©pondants considĂšre que les indicateurs utilisĂ©s actuellement sont clairement identifiĂ©s et communiquĂ©s au sein de lâentreprise, 1 CFO interrogĂ© sur 3 pense quâils pourraient cependant ĂȘtre renouvelĂ©s plus frĂ©quemment.
Types dâindicateurs mesurĂ©s
Le département Finance identifie réguliÚrement de nouveaux indicateurs pour le suivi des activités et de la performance de la société
Les ventes + chiffre dâaffaires 85%
95%
Les achats15%
55%
Les marges56%
80%
La production30%
57%
Les frais de fonctionnement 89%
84%
Le résultat93%
84%
Les RH48%
57%
Autres19%
20% % Secteur non financier
% Secteur financier
9% 60% 30% 1%
Tout Ă fait dâaccord Dâaccord Pas dâaccord Pas du tout dâaccord
Les achats et la production sont plus suivis au sein des entreprises du secteur non financier
10
Les indicateurs de performance, financiers ou opĂ©rationnels qui permettent de mesurer la performance des activitĂ©s, doivent ĂȘtre dĂ©finis en rapport avec la stratĂ©gie de lâentreprise et reliĂ©s Ă des objectifs Ă moyen ou long terme. Ainsi ils assurent la bonne dĂ©clinaison de la stratĂ©gie jusquâau cĆur des opĂ©rations.
Dans les faits, lâĂ©tude montre que si presque tous les CFOs interrogĂ©s confirment que les objectifs dĂ©finis sont en accord avec la stratĂ©gie globale de lâentreprise certains rĂ©pondants indiquent cependant que les indicateurs ne permettent pas toujours de bien mesurer la performance de lâentreprise (efficacitĂ© des processus, des opĂ©rations et des activitĂ©s de lâorganisation) et plus dâun tiers confirment utiliser des indicateurs qui sont plutĂŽt associĂ©s Ă des objectifs Ă court terme.
Les indicateurs de performance comme lien entre la stratégie et les opérations
Lâaccent est mis sur la dĂ©finition dâobjectifs Ă moyen ou long terme plutĂŽt que court terme
7% 57% 36%
Tout Ă fait dâaccord Dâaccord Pas dâaccord Pas du tout dâaccord
Les objectifs intĂšgrent des donnĂ©es externes qui impactent lâactivitĂ© (marchĂ©s, Ă©conomie, clients, distributeurs, etc.)
63%
37%
53%
Dâaccord
Pas dâaccord
47%
% Secteur financier % Secteur non financier
NĂ©anmoins, 85% des rĂ©pondants confirment que les objectifs sont gĂ©nĂ©ralement focalisĂ©s sur les moteurs principaux de la performance plutĂŽt que sur des points de dĂ©tails de lâactivitĂ© et 70% du panel a indiquĂ© quâil existe des Ă©lĂ©ments de motivation pour lâatteinte des objectifs dĂ©finis.
Enfin, lâĂ©tude montre aussi que les facteurs externes (marchĂ©, Ă©conomie, clients, distributeurs, etc.) pouvant impacter lâactivitĂ© ne sont pas systĂ©matiquement pris en considĂ©ration pour la dĂ©finition des objectifs de performance comme indiquĂ© par une part importante de rĂ©pondants, et plus particuliĂšrement pour les entreprises non financiĂšres.
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Les informations disponibles sont la clef du succĂšs. Pour cela, le DĂ©partement Finance doit sâassurer de leur fiabilitĂ©, de leur actualitĂ© et de leur pertinence afin quâelles soient rĂ©ellement utiles aux dĂ©cideurs et investisseurs de lâentreprise dans un environnement de plus en plus changeant.
LâĂ©tude montre que pour 90% des rĂ©pondants, les donnĂ©es alimentant le tableau de bord sont disponibles, de bonne qualitĂ© et rĂ©guliĂšrement mises Ă jour selon un processus clairement documentĂ© et respectĂ©. Ces donnĂ©es permettent aussi au management dâadapter les opĂ©rations aux changements de lâenvironnement.
Cependant, les entreprises interrogées indiquent utiliser principalement des tableurs alimentés manuellement pour produire et suivre leurs tableaux de bord et leurs indicateurs, et seule une faible proportion des entreprises interrogées indiquent utiliser des solutions automatisées et sécurisées du marché (SAP, Cognos, Oracle, etc.) ou encore un outil développé en interne.
Des processus de mise à jour des tableaux de bord clairs et documentés mais une fiabilité des données et des outils insuffisante
Outils utilisés pour la réalisation et le suivi du tableau de bord ou des indicateurs de performance
Un tableur exclusivement
(Excel ou autre)
Principalement un tableur mais dont les données sont importées dans
un outil de consolidation, de restitution et dâanalyse
41,65%
30,56%
Une solution du marché
(SAP, IBM Cognos, Oracle, etc.)
12,50%
Un outil développé en
interne
15,27%
2 CFOs sur 5 utilisent exclusivement des tableurs alimentés manuellement
Cela dĂ©montre quâIl existe une marge de progression certaine pour la rĂ©alisation et le suivi des tableaux de bord notamment pour le tiers des CFOs interrogĂ©s ayant indiquĂ© ne pas disposer dâoutils efficaces et appropriĂ©s ou dâun niveau de fiabilitĂ© suffisant.
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Pour conclure
Si les tableaux de bord et les indicateurs clefs de performance sont bien prĂ©sents dans les entreprises au Luxembourg, ils ne permettent pas encore systĂ©matiquement un pilotage suffisamment prĂ©cis des activitĂ©s de lâentreprise.
Ainsi notre Ă©tude dĂ©montre que, si les indicateurs composant les tableaux de bord peuvent ne pas ĂȘtre suffisamment renouvelĂ©s ou que les facteurs externes ne sont pas intĂ©grĂ©s dans leurs objectifs, elle indique cependant que ces tableaux de bord sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă des processus robustes et clairs de contrĂŽle de la performance. Ils ne rencontrent que peu de rĂ©sistance lors de leur mis en place au sein de lâentreprise et les rĂ©sultats potentiels du pilotage de la performance de lâentreprise sont significatifs.
La pertinence des indicateurs doit donc ĂȘtre adaptĂ©e Ă lâactivitĂ© et le suivi des indicateurs doit devenir une prioritĂ©.
Seule rĂ©elle ombre au tableau de ce Deloitte CFO Survey 2014, la sĂ©curisation insuffisante des outils et des systĂšmes permettant lâĂ©laboration de ces tableaux de bord et le suivi des indicateurs de performance qui les composent. Ceci est dâimportance stratĂ©gique et devrait donc ĂȘtre parmi les premiers points Ă lâagenda du CFO.
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âLes CFOs - âtrusted business partnerâ et fournisseur dâune information de qualitĂ©â
Deloitte CFO Survey 2014 15
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