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ESPACE DE Ai 11" Bienal de laHabana"'Ilprincipal instigateurdu concept d'esthtique dcoloniale. Par la suite, il a command un articl ea Walter Mignolo, qui a tho-rissurle sujet4.Mignolo et Gmez ont mont lapremiere expositionsurlesesthti quesdcoloniales, ennovembre 2010,accompagnecette foisd'un ateli ermenparElvira Ardila, commissaire auMuseo de arte moderno de Bogots. Une autre exposition-atelier a suivi en mai 2011, a l'Uni versi t de Duke6 Deuxdesplus importants traits de ceUe volu-tion 50nt lacrativit ralise dans et depuis le monde non occi dental, ainsi que ses consquences comme politiques de penseindpendante. Deux traits qui ont gnr lalibra-t ion dcoloniale dans toutes les spheres. la dcolonial it des connaissances el des etres renvoie.EI des pratiques artistiques de coll ectifs et propose de librer les sensibilits, sentimen-talescomme sensorielles.[ ... J Enreconnais5antI'existence d'identits multiples et transnationales,lescrateurset les artisansdumotont raffirmleur oppositionauxcourants imprialistes de la mondialisation, qui cherchent ahomog-niser et a effacer les diffrences7 Beaucoupdesdi scourset desmthodologiessurles avant-gardeset lesquestions d'volution etdecivilisation qui se sont appuys sur la rhtorique du Sauveur et du Christ prtendent que lesguerresd'indpendance etlesrvol u-t ionssocialesontradiqulecolonialismeenAmrique latine. Contrairement acet argumentaire, les rapports intrin-seques entre colonial it et modernit demeurent acti f s chez plusieurs,encorpset enesprit, dans ceUeimmensedios-pora(conceptcompris danssonsenslarge).11 nefautpas confondre coloniali5me et colonia lit . L'occupation miJitaire et I'administration descolonies ont t remplaces par une autre mcanique de dpendances conomique, sociale, poli-tique et culturelle (les biopolitiques), qui prserve un systeme institutionnel soutenant lacolonialit du savoir et ses perp-tuelles stratgies coloniales. Avec I'option dcoloniale, nous reconnaissons les rapports entre modernit et colonialit, et c'est pourquoi nous effec-tuonsuntelvirage de rai son.Nospratiques hritent d'une nouvel le gographie, de nouveaux territoires, en dehors de la culture occidentale. Denos jours,la colonialit demeure en vigueur ausei ndesinstitutionspubliques etciviles de naturesocial e (lesgouvernements, lescoles,I'tglise,les muses, etc.). La socit et son espace de production (la ville dans saforme contemporaine), avec leurs systemes de t rans-miss ion de valeurs (I'apprentissage),abandonnent les autres savoirs, ceux dits endogenes (d'origines indigene, africaine, arabe, fministe, queer ... ),qu'ils considerent primitifs , anciens , caducs , arrirs .Ou alors, i lsles assimilent et lestransforment enmarchandi sesexotiquesounostal-giques.la dcolonialit crie I'interculturalit et s'loigne du mul ticulturl ismc. l'interculturalit encourage la recration des identits,cell esqui ont t reniescomme cellesqui avaient t enunpremiertempsreconnues avantd'etre finalement tenues au si!ence par les discours du modernisme, du postmodernisme et maintenantde I'altermodernisme. l ' interculturalit clebre lespopulations frontali eres, celles qui vivent aux (ronlieres (autre mot pris dans son sens large). les esthti ques dcoloniales et transmodernes sont intercul -turelles, interpistmiques, interpol itiques, interesthtiques et interspirituell es- ellesne sontnihybridesnimtisses, termes quirenvoient a un autre type descissionmoderne. l 'option dcolonial e propased'articulerlesprocessusde cration enracins dans [es expriences subjecti ves et cultu-relles despopulations regroupes sousle terme Sud global - peuplesd' Afrique,d'Asie,d' Europedel ' Est, duMoyen-Orient, maisaussiautochtones,aborigenes d'Australieet duPacifique, immigrants, rfugis. Prnonsunervi sion des connaissances etdespratiquesdela diasporalatino-amricaine et caralbe.Prnons les relations interculturelles et globales quisemanifestentdansceterritoire afinde comprendre nosexpriencesselondescodesoriginaires ou crs en Amrique latine et dans les Cara"ibes, et non pas selonceuxqui auront t imports et qui entretiennent le systemepatriarcal , leracisme,I'homophobie etle mpris de I'envi ronnement. Lesdiversimaginairesprsents dans cette diasporanesont ni cartsiens, nidicts par une pers-pectivelinaire. lispossedentune gomtrie variable,Ol! abondent lescroisementsdesmodelesculturels, rsultat de lacomplexit sociale et historique de notre territoire et de nos imaginaires. Organisatian sacia le et ruptures Noussommesungroupediversifi et qui travaillepour!'mancipationdessensrelgusparla modernit-colonial itqui,elle,privilgielavueetI'oie. Nousdfendonslaplacecentral e dutoucher,ncessaire pourladlivrancedcoloniale.Entant que crateurs,nous nous interrogeonssurlesrleset lesappellationsd'artiste et de thoricienqui nousont tassigns.Noussommes conscients de laprison que reprsentent pour eux-memes les concepts artistiques et esthtiques (anglo)eurocentristes. Nous nous sommes engags aupres des identits transnatio-na les, et politises, pour rafraichirces identits discrdites par les systemes de classification modernes et par I'invent ion de hirarchies raciale, sexuelle, nationale, linguistique, religieuse et conomique. Nous habitons aux frontieres, nous touchons lesfrontieres,nous constituons les frontieres ; nous sommes le moteur d'une pense de nature dite, enpolitique, dcolo-niale. Nous situons la perception aI'intri eur du sujet, dans sa relation avec I'infogntique et I'acti vation de la subjectivit, en t ant qu'pisode cratif dans la cartographie de I'imaginaire social.Nous clbrons la diversit pistmique et acceptons I'altrit,prsente dans notre diasporacomme unepartie intrinseque denos imaginaires.Noussommescet autrepar le fait que nous conceptualisons lapluralit universelle et les richesses de ses savoirs. Sentir et exprimenter lavie de tous les jours selon des processus dcoloniaux actifs a I'intrieur du modele moder-niste permet de vaincre la solitude et larecherched'ordre, qui sont imprgnes de la peur des socit s industrielles postmo-derneset ahermodernes.la dcolonialit et les esthtiques dcoloniales apportent espoi r, fournissent I'occasion de nous dissocier d' un monde dsolant, submerg par les marchan-dises etqui envahi t I'habitat des "consomma- et les loigne de leur potentiel cratifet imaginaire. [ . .. J l a dcolonial it t ransmoderne et son esthtique se dissocient de la prtendue universalitP, nOLJvelle ou viei lle, et favorise un plurali sme qui rejette toute vri t sans guillemets8. Le locus dcolonial : le public estdans le public Dcoloniser ainsid'unpoint de vueesthtiqueet artis-tiqueamene d'autresmanieresdepenserleses pacesde diffusion, lespratiques,I'objet d'art et sapo"itique.Nous devons nous dplacer entre les ralits (anglo)eurocentri stes et celles des exclus.1I s'agit d'un voyage dans le temps, dans les espaces et les pistmologies, dans les formes artistiques et de pense. Ce voyage est le meme que fait latransmoder-nit. Dusselsuggere que lamodernit (soitJlagestion du caractere central du systeme capitaliste mondial . Des lors, I'espace de la transmodernit se trouve au-dela de la moder-nit, au-dela des injustices propres au systeme mondial. Naus devons justement travailler sur ce voyage.EIpartir de laligne qui spare modernit et transmodernit. >Miguel Rojas-Sotelo & Pedro lasch, Narco-chigadazo, installation, Museum of Modern Art, Bogot, 2010. Photos : courtoisie des artistes. Narcochigadazo (Calle 14, 2010) Selon le langage colonial, le terme narcotrdfico implique quelque choseque I'ondsire etconsomme, mai s qui est, paradoxalement, interdit.1i reprend aussi le modele des plan-tation,>: m;:in-("i '(puvre importe (dans beaucoup de casen tatde servitude, vorre d'esclavage); monoculture en rempla-cement de la diversit cologique ; pseudo-industrie (impli -quant progres et dveloppement) prtendument agraire; commerci alisati ond'especes endmiquesquignerent la richesse en dehors du territoire; enfin, positionnementde ces produits dans les marchs litistes du monde. Cette politique no-botanico-coloniale, mise en place dans les Amriques, est encadre par des traits de libre-changeet des programmes desupportmilitaire telsquePlanColombiaetIniciativa Mrida. Cest unphnomene qui demeure danslalongue tradition coloniale, qui vise acontroler le march des produits duSud.Nous nous opposonsa I'apparition d'unenation dpendante, d'une narco-nation avec des narco-frontieres, une narco-conomie, des narco-politiques, qui dbouche sur une narco-culture, apres 40ans de guerre contre les drogues dans tout I'hmisphere. 1 1 ~Bienal de laHabana~ Nomad Oreams/Sueos nmadas (performance mdiatique interactive, 2011) Nomad Oreams/Sueosnmadas,deRalMoarquech FerreraBalanquet, estunprojet multi et interdisciplinaire (i nstall ation, documentaire exprimental, jeu, performance et module lnteractif) qui s'inspire des processus d'immigra-tion contemporaine. Ces processus sont marqus par I'mer-gence d'une synergie entre les conditions socioconomiques et culturelles de secteurslocaux etleseffets d'une mondia-lisationdesentreprisesqui affecte,sur plusieursplans,les coutumes, les traditions et les f a ~ o n sde vivre dans les tem-toires autochtones. Ladcolonialit fonctionne comme une stratgie corporelle.Lamcanique sensorielle etlapercep-tion en sont les cibles. Tels qu'accumuls dansle corps-sujer.. encadrs par la colonisation du savoir et de I'etre, I'interpr-tation, I'acqui sitionde connaissances,lesstrotypes et la mmoire sont deslorsremisenquestion. Nomad Oreams! Sueosnmadasrapprochelavied'unsans-papiersdu Yucatn a I'exprience des immigrants latinos et a I'effet que ceux-cilaissent tant dans desvillestransnationales comme LosAngeles que dans le territoire qu'ils ont quitt. Le projet s'tend jusqu'aunimaginaire multidirectionnel, beaucoup plus proche desexpriences desimmigrants latinos et des populations dplaces, capables, de nos jours, de fairewae" laralit coloniale, sesmcanismes et ses territoi res.. HotellPanam (2010-2011) Hotel/Panam est une installation vido de Dalida Mana Benfield, quisepropose de creruncinmadans le cadfe d'une exprience transmoderne Ol!sont narrs notre passe et notre futur par le biaisd'un voyage a traversmondes el. ocans. L'ide est de dployer diverses trajectoires de temps et d'espacea partir des eaux qui parcourent la moitiduconti-nent et des multiples couches qui forment le canal de Panama. " NOMAD SUEOS DREAMS NMADAS ame d iapro jectby unproyectome d iticode RaulMoarquechFerreraBalanquet ' 1 ella base duprocessus. Laterre divise, lemonde uni )j,tel est "nonc qu'on retrouve sur le sceau du canal de Panama. lesquatre vidos reprennent, en fragments, les nombreuses images archives du canal,passes et actuelles,digitales et non digit ales, les histoires officiel1es et les non officielles, celles qu'on imagine et qu'on exprimente.Uncinmat ransmo-demey fait surface, en choau processus pralable asafabri -calion. le dispositif cinmatographique praduit le canalen meme temps qu'il es! son praduit. Etdans Hotel/ Panam, il se reproduit, une fois deplus, saus d'autres horizons. A "instar do canal, la lentille voque de multiples (adres et perspec-Dves, et fini t par s'ouvrir sur d'autres. Elle n'a pas seulement points d'entre: elle port etoutes les contra-dO:ions de seslimites et s'anime de lamultipl ication de ses "Ef'IOJf1tres. Le cinma transmoderne comporte de multiples c:mmas. seprsente comme unensemble clatde rcits, de perspectives et de trajectoires pistmologiques. Ce sont des fragment s raccordsqui btissentunautresavoir,une symbolique dcoloniale. l'crivaine et commissaire dominicaine Alanna Lockward alabor le concept de ladiaspora avec une approche spci -tique a I'esthtiquedcoloniale. Cettedmarche thorique Plfl-e sur les prati ques artistiques de ladiaspora africaine et naire en Europe, et cette particularit de I'exprienceeuro-pennede la ngritude prend place dans le cadre bien dfini desesdltiquesdcolonial es. Quelques-une de ces pratiques, al'nstardetravaux raliss dans lesCara'lbes, aux tats-Unis et .. >TeresaMaraDaz Nerio,Hommage Sara Bartman, vido, 2007. Photo: courtoisie Art labour Archives . en Amrique latine, sont un sous-produit de la traite transat-lantique d'esdaves. Son approche dcoloniale suit enparal-leletous cesdiscours deladiaspora afrieaine sansrapport direct avec ce moment historique, mais qui mettent aussia l'preuvelesnotions de primitivisme,d'ethnieit,de triba-lisme, d'animisme, etc., et les dmantlent. Ce sont ces memes notions qui ont fait de I'inhumaine entreprise commerciale qu'est I'esclavage quelque ehose de tres rentable, concevable et qui se justifie par I'approbation (ou non) de la citoyen-net noire d'Europe d'aujourd'hui. Lorsd'une expositiona l' UniversitdeDuke, Alanna Loekwardaprsentunextrai t,enavant-premiere,de Be-bop 2012 - Block Europe Body Politics[Politiques du corps de langritude europenne] . AUS5i, les reuvres vido de Teresa Mara Daz Nerio et de Jeannette Ehlers se sant etoyes dans un coin. La premiere, atravers la prsence si lencieuse de sarah Baartman,reprsentitlespopulationsnaires comme des non-citoyens ou, plus exactement, comme des non-humains. DansI'autre reuvre,Jeannette Ehlersfaisaitdfi lerI'aseen-dance noire duDanemark sous desmusiques et des danses vaudoues. La citoyennet a t proclame eomme un droit universel pour les entits masculines, blanches, chrtiennes et occiden-tales. Cet assemblage d'images enmouvement a soulign le caractere permanent de cethritage historique qui incombe aux procds raciaux actuels se manifestant dans la notion en vigueur, tablie selon les normes civilises de qui a le droit de se trouver ou et pendant combien de temps. En conclusion, il faut reconnaitre la nature mergente des esthtiques dcoloniales, esthtiques qui peuvent etre,au moment d'merger, stimules ou rprimes. Tout au long de I'histoire moderne, lespratiques dcoloniales sesont dve-loppes dans desinterstices et, dans le cas des esthtiques, en marge de celles dominantes, des styles, des avant-gardes vieilles ou nouvelles.1I n'est pas tenu, cependant, qu'il en 50it toujours ainsi. Si non, on serait devant un modele de pouvoir >Jeannette Ehlers, Block Magic at rhe White House, vido, 2009. Photo: courtoisie de I'artiste. --colonial, fixe, irrversible et irremplat;able.l'mergence des esthtiques dcoloniales, au meme titre que la dcolonisation du savoir, de I'etre et de la nature meme, a t et sera toujours stimule par des communauts, des groupes ou des individus. Dansleur condition de coloniss, et dans chacune des diff-rentes dimensions du modele moderne-colonial, ceux-cjont t subordonns, racs ,misdans untat d'invisibilit et nis sous p)usieurs formes. Malgrtout, meme si elle est vcue par rsignation et en abondance, I'exprience coloniale peut etre lepai ntd'un renouveauouI'impulsion ncessaireaux pratiquesestht iquespour qu'elless'insurgent avecforce et ampl itude, comme peut occasionner ladivulgation de la nature perverse du projet moderne et civilis. Les esthtiques dcolonialesparviendront alors a deslments constitutifs d'une option a lamodernit. El lesne seront plus seulement reconnues pouretre de simples variantes, fondamentalement priphriques et ternel lement subalternes. Lesesthtiquesdcolonialesapparaitront comme des processusdedlivrance,dedtachementetdedchi-rement,tantaupresdesrgimesdeI'estht i que,dans sesvariantesmodernes,post ettransmodernes,que des rgimes culturels et cultural i stes, exotiques et folkloriques, desscienceshumainesetsociales. 11 fautparvenira une rflexion analytique de la modernit, aconnaitre salogique propre entantque colonia lit pour nepascroiredanssa rhtorique, t out comme il faut aussi avoir suffisamment de logique hist orique et existentielle. Cest seulement a partir de cemoment que I'onpourra juger ncessai red'laborer une perspective dcoloniale de I'esthtique. Une telle tache collectiven'i ncombepasauxthoriciens, maisa tous ces opiniatres qui tiennent a librer I'aiesthesis, le monde du sensible et lesensible du monde ,des rgimes modernes d'art et d'esthtique . ... Traduit de I'espagnol par Jrme Del gado. lle Bienal de laHabana L NOTES Cf.Enrique Dussel, {{World System and Trans-Moderni ty !t, Nepantla: Views from the Sourh, Duke University Press, 2002" p.221-244. 2Pour une histoire (encours) du collectif, aJler auwww. es.wikipedia.org/wiki/Grupo_modernidad/colonialidad. 3ZulmaPalermo (dir.), Arte y esrtica enla encrucijada descolonial. W.Mi gnolo (prf.),Editorial del signo, 2009, 114p. 4Cf. Walter Mignolo, {{Aiesthesis descol onial,Calle 14, n4. mano 2010. Cf.Esferapublica," Art et politique, le relationnel, le dcoloniah [en lignel. www.esferapublica.org/nfblog/?cat=240. 6Cf.Centerfar GlobalStudies and the Humanities," Decolonial Aesthetics/Esteticadcolonial [en ligne], Universit Duke, __ trinity.duke.edu/globalstudies/%EF%88%8F%EF%88%BFdecolcrt ial -aesthetics-estetica-decolonial . 7Transnational Decoloniallnstitute, Decolonial Aestherics (l)!Manifiesto Decolonial [en ligne], www. transnationaldecolonialinstitute.wordpress.com/ decolonial-aesthet ics/. 8Ibid. ESTHTICASDECOlONIAlES: DalidaMariaBenfiel d estartiste des mdias, professeure et commissaire. EJle est la cofondatricedJo:i--lectif activistemdiatique Video Machete, 1994-2007_Ralj lIkar" quechFerreraBalanquetestartisteinterdisciplinaire. ~ commissaire et professeur.1Iest lefondateur et direae..eID&II d'Arte Nuevo InteractivA,une bien na le d'art media a MexicD,."'9519-2009.PedroPabloGomez estartistevisuelet professeg-. lES: le directeur dugroupederechercheinterdiscipl inaire PCJesis, .... l' Acadmie suprieure d'art aBogota, Colombie, et I'dit:e..-eru::b de la revue Calle 14: revistadeinvestigacion enel campodelarrz.Paio Lasch est artiste visuel, recherchiste et professeur.1I est Iecofon;H.-teur du collectif 16Beaver Group a New York etle codireaa.-du projet Narcochingadazo.AlannaLockwardest auteure. critique'et commissaireindpendantespcialisedans des vnements et'I temps rel. El le est la fondatrice des ARTLabour Archiveset rdlnce en chef du magazine en ligne Video Arr World. Miguel Rojas-So:*:t est commissaire pour le cinma et I'art, professeur, arti5tevi:5uelet activiste mdiatique.11 estle direct eur du NC LarinAmericDn and New Media Festival, et le codirecteur du projetNaJcodIiJ9A1G