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N°106 - 17 au 23 mai 2019LEPTITLIBE.FR 2

Ils assurent la sécurité des citoyens et font respecter les lois : les policiers et les gendarmes font partie de notre quotidien.

Mais certains sont accusés de ne pas remplir leur mission, notamment dans les manifestations des gilets jaunes qui durent depuis plusieurs mois.

Qui fait quoi parmi les forces de l’ordre ? Comment travaillent-elles ? Que signifie «violences policières» ? Cette semaine, je t’emmène visiter les commissariats et casernes de France.

Rédaction Cécile Bourgneuf et Marjorie Lafon Illustrations Priscillia Rungiah Iconographie Emilie Rouy Edition Gregory Schwartz


LORETTE, 17 ANS, FUTURE GARDIENNE DE LA PAIX

A 17 ans, Lorette a déjà tout organisé. Son futur métier sera gardien de la paix. C’est le grade de départ quand on veut devenir policier. Pour ça, il faut passer un concours, avec des épreuves écrites, spor-tives puis orales. Mais d’abord, Lorette doit passer son baccalauréat. Si elle l’obtient, elle ne passera pas ce concours tout de suite car elle sait qu’il faut avoir un bon niveau en langues pour le réussir. La jeune fille veut mettre toutes les chances de son côté. «Je dois perfectionner mon anglais donc j’ai décidé de partir comme jeune fille au pair dans un pays anglophone, en septembre prochain», explique-t-elle.


Lorette habite à Clisson, près de Nantes. Elle fait beaucoup de sport : du paddle et de l’athlétisme. Ça fait deux ans mainte-nant que la police l’intéresse. A l’époque, elle regardait beaucoup de documen-taires sur le sujet. Ce qui la motive, plus que tout, c’est se rendre utile : «Je veux aider les gens. J’aime être près d’eux, parler avec eux et leur rendre service.»

Son entourage la soutient dans son projet : «Ma famille et mes amis me disent tous la même chose : “Si tu as envie de faire policière, tu le fais. C’est un métier intéres-sant et nécessaire.”» Lorette a beaucoup réfléchi : «Je sais qu’il faut m’accrocher mais je suis très motivée.» Elle s’est d’ail-leurs préparée aux critiques. «Je vois bien les vidéos de violences policières sur les réseaux sociaux mais il faut faire atten-tion, elles sont souvent coupées. On ne connaît pas forcément le début et la fin ni même les circonstances.»

CLISSON, LA VILLE OÙ HABITE LORETTE

GRADE Niveau dans une hiérarchie, c’est-à-dire la façon dont un groupe détermine qui est le chef, qui donne des ordres, et qui doit obéir.

JEUNE FILLE AU PAIR Un jeune au pair (souvent une fille) part vivre à l’étranger où il est logé et nourri dans une famille. En échange, il doit garder des enfants ou faire des tâches ménagères.

ANGLOPHONE Lieu où on parle l’anglais.

PADDLE Sport qui consiste à se tenir debout sur une planche et à avancer sur l’eau avec l’aide d’une pagaie.

RÉSEAUX SOCIAUXInstagram, Twitter, Facebook…


On entend régulièrement parler de la police aux informations, parfois pour la critiquer, parfois pour la défendre. Son rôle est de faire respecter la loi, d’assurer la sécurité des citoyens et de maintenir l’ordre. Mais certains policiers sont accusés de ne pas respecter leur mission. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, qui a démarré il y a six mois, on parle en effet beaucoup de vio-lences policières. Ça veut dire que des policiers ont une utilisation excessive de leur force par rapport aux manifestants face à eux.

La police a le droit de faire usage de la force mais il y a des conditions. «Si un bandit a une arme et tire sur la police qui riposte et le blesse, c’est de la légitime défense, explique Christian Mouhanna, chercheur au Centre national de la re-cherche scientifique (CNRS). Mais si ce bandit jette son arme, lève les bras et que le policier lui tire dessus, il y a un usage abusif de la force parce que la personne était en train de se rendre. C’est une question d’équilibre, il faut que la force soit proportionnelle avec ce qu’il y a en face.»

POURQUOI PARLE-T-ON BEAUCOUP DE LA POLICE EN CE MOMENT ?


Depuis le début des manifestations des gilets jaunes, des dizaines de vidéos sont partagées sur les réseaux sociaux pour dénoncer des violences policières. On y voit des policiers en train de frapper des manifestants qui semblent inoffensifs. «Il peut y avoir un usage non légitime de la force parfois, mais ça arrive rarement», assure Camille Chaize, la porte-parole de la police nationale. De nombreuses per-sonnes ont toutefois porté plainte pour ce type de violences et plus de 220 en-quêtes sont en cours pour savoir ce qu’il s’est passé.

A côté de ces violences policières, il y a aussi des policiers en souffrance. Depuis début janvier, 28 policiers se sont donné la mort. C’est deux fois plus que l’année dernière à la même période. C’est plus important que dans le reste de la popu-lation. Ce problème n’est pas nouveau et il est difficile à expliquer. «Beaucoup de policiers se demandent à quoi ils servent parce que leurs chefs leur demandent d’exécuter des ordres déconnectés du terrain. Ils sont souvent traités comme s’ils étaient incapables de réfléchir. C’est l’une des causes de leur mal-être», avance

le sociologue Christian Mouhanna. «Il peut y avoir des situations de manage-ment inappropriées, reconnaît Camille Chaize, la porte-parole de la police natio-nale. Mais je pense que c’est surtout parce que c’est un métier difficile, pas facile à gérer avec la vie personnelle parce qu’on peut travailler la nuit et le week-end.»

A Toulouse, ce manifestant a été mis à terre par les policiers lors d’une manifestation

des gilets jaunes, en février. PHOTO ULRICH LEBEUF. MYOP

MANAGEMENT Gestion et organisation d’une entreprise.

LES POLICIERS PEUVENT-ILS ÊTRE PUNIS

QUAND ILS AGISSENT MAL ?

Les policiers ne sont pas au-dessus des lois. Ils doivent les respecter comme tout le monde et même montrer l’exemple. Si ce n’est pas le cas et qu’une personne dépose une plainte pour violence policière par exemple, c’est l’Inspection générale de la police nationale qui mène l’en-quête. C’est une police chargée de contrôler le travail des policiers. On la surnomme la «police des polices».

Profites-en pour lire ou relire le numéro 83 sur

LA COLÈRE DES GILETS JAUNES


En France, les forces de l’ordre désignent les gendarmes et les policiers. Elles sont chargées de faire respecter les lois et ont trois grandes missions :

Assurer la protection des biens (en cas de cambriolage par exemple) et des personnes. En cas de danger, il faut appeler le 17, le numéro d’appel d’urgence de la police. Ce numéro est gratuit et il y a toujours quelqu’un pour répondre.

Intervenir dans les situations de flagrant délit, quand l’infraction vient de se commettre.

Enquêter et rassembler les preuves pour retrouver les auteurs et les complices d’infractions ou de crimes pour les arrêter.

Les gendarmes sont des militaires. Ils tra-vaillent et vivent parfois avec leur famille dans des casernes. Ils interviennent princi pa lement à la campagne et dans des petites villes. «Les gendarmes oc-cupent 95% du territoire», affirme Maddy Scheurer, la porte-parole de la gendar-merie nationale. Ils gèrent la sécurité routière (en surveillant la vitesse des voitures par exemple) ou protègent des événements comme le Tour de France. Une grosse partie de leur travail consiste à faire de la prévention : ils interviennent dans les écoles pour avertir les jeunes des dangers sur la route ou sur Internet.

Contrairement aux gendarmes, les po-liciers ne sont pas des militaires. Ils interviennent dans les grandes villes, celles de plus de 20 000 habitants, et leurs bureaux se trouvent dans des com-missariats. Il y a ensuite deux types de policiers et policières :

Les agents de la police municipale. Ils travaillent pour les mairies. Ils peuvent agir seulement sur leur commune. Ils s’occupent du sta-tionnement, protègent les marchés, interviennent en cas de conflits dans la rue ou entre voisins…

COMMENT RECONNAÎTRE LES FORCES DE L’ORDRE ?


AVEC QUOI TRAVAILLENT LES FORCES DE L’ORDRE ?

Les policiers et gendarmes utilisent aussi de nombreux équipements, comme les menottes pour attacher les mains des personnes arrêtées. Pour se protéger des tirs de balles, certains doivent enfiler un gilet pare-balles. On voit souvent les forces de l’ordre avec un sifflet car les agents doivent se faire entendre des automobilistes et des passants dans la rue. Ils communiquent entre eux avec un talkie-walkie, sur des fréquences radio spéciales que personne ne connaît.

Tous les gendarmes ont une arme. Le mot vient d’ailleurs de l’ancien français «gens d’armes». Pour les policiers, c’est un peu différent. S’ils dépendent de la police nationale, ils travaillent avec une arme. Si ce sont des policiers municipaux, ce n’est pas toujours le cas. Ils peuvent être armés si le maire de la ville le demande. En général, ils portent leur arme à leur ceinture. Les forces de l’ordre ont des armes uniquement pour se défendre ou pour sauver des gens s’ils sont en danger. La plupart ne s’en servent jamais.

Les forces de l’ordre ont ensuite différents moyens de déplacement. Les patrouilles se font en voiture, à moto, à pied, à vélo et parfois même en hélicoptère. Des agents circulent aussi parfois à cheval, par exemple pour atteindre des endroits

plus difficiles d’accès comme en forêt, ou pour des événements particuliers.

D’autres agents se déplacent avec des chiens. Ce sont des maîtres-chiens. Plusieurs spécialités existent : la re-cherche de personnes disparues, de drogues ou encore d’explosifs.

HAPPLE RECHERCHE LES PERSONNES DISPARUES

En France, ils sont 12 chiens de la race Saint-Hubert, comme elle, à remplir cette mission. Happle a sauvé 19 vies depuis

le début de sa carrière. Selon son maître, l’adjudant Robin David, elle est «fiable» : il peut compter sur elle.

Son travail consiste à sentir un objet qui porte l’odeur d’une personne qui a disparu pour la rechercher. Cette technique s’appelle le pistage. Pour y arriver, Happle a suivi une forma-tion de deux ans. Maître et chien ne se quittent jamais. «Happle vit à la maison et restera toujours avec moi, même quand elle prendra sa retraite», affirme Robin David.

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QUELLES ARMES SONT UTILISÉES PAR LES POLICIERS ET GENDARMES DANS LES MANIFESTATIONS ?

On appelle souvent ces armes des flash-ball, mais le mot le plus exact est lanceur de balles de défense (LBD). Il s’agit d’un fusil qui tire des balles en caoutchouc. Ces balles ne tuent pas mais peuvent être dangereuses quand elles sont tirées sur une courte distance.

Depuis plusieurs mois, on parle beau-coup de plusieurs armes utilisées par les forces de l’ordre pendant les ras-semblements des gilets jaunes.

La matraque est un bâton de 60 centimètres environ. Les forces de l’ordre ne peuvent l’uti-liser que si elles font face à des personnes violentes ou au moment d’interpeller un ma-nifestant. Il est interdit de frapper au niveau du cou et sur la tête.

C’est un camion blindé (pour se protéger des attaques) qui sert à maintenir les manifestants à distance en projetant de l’eau.

Ce gaz fait très mal aux yeux et à la gorge. On le lance grâce à un projectile et il sert à maintenir à distance ou à disperser la foule.

C’est un projectile explosif qui a plusieurs effets : lacrymogène (qui fait pleurer), souffle (déplacement d’air brutal) et sonore (qui fait beaucoup de bruit). Lors des récentes ma-nifestations, des personnes ont perdu leur main en tentant de les repousser.


QUELLES SONT LES RELATIONS ENTRE LA POLICE ET LES CITOYENS ?

La grande majorité des Français a une bonne image de la police. «Les sondages montrent à chaque fois qu’elle est sou-tenue par 70 à 80% de la population», remarque Christian Mouhanna, cher-cheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Les citoyens sont rassurés quand la police intervient lors d’un cambriolage ou d’une agression. «Beaucoup de personnes nous remercient d’être là et nous disent qu’on est coura-geux de faire ce métier, surtout quand il y a des interventions marquantes comme

une prise d’otage», ajoute Camille Chaize, porte-parole de la police nationale.

Mais une petite partie de la population a, à l’inverse, une très mauvaise opinion des forces de l’ordre. Ce sont surtout des jeunes qui habitent dans des banlieues, des quar-tiers difficiles. Il y a une raison à ça : «Ils sont beaucoup plus contrôlés par la police à cause de leur couleur de peau ou de leur ha-billement (comme un style streetwear avec casquette), explique Christian Mouhanna. Ils sont confrontés à des policiers qui ne

La cote de popularité de la police avait même bondi après les attentats de Paris en janvier 2015, comme on peut le voir sur cette photo prise dans la capitale. PHOTO JOËL SAGET. AFP


connaissent pas ces banlieues et dé-barquent sans expérience. Ils ont du mal à comprendre les jeunes qui habitent là. En plus, leurs chefs ne leur demandent pas de discuter avec eux mais de leur mettre la pression.» Résultat : pour ces jeunes, le contact avec la police se résume souvent «à des contrôles d’identité et des fouilles au corps réalisés de façon agressive».

Depuis le mouvement des gilets jaunes, de nombreux manifestants critiquent aussi la façon dont agissent les policiers. «Des personnes qui n’avaient pas l’habitude de descendre dans la rue, et donc d’être confrontées aux forces de l’ordre, se sont

retrouvées face à une police assez violente contre elles», assure Christian Mouhanna.

Selon le chercheur, l’augmentation de ces violences date d’il y a trois ans, au moment de grandes manifestations contre une loi sur le travail. «Le gouverne-ment disait aux manifestants : “attention c’est dangereux parce qu’il y a des casseurs, des risques d’attentats”. Le dis-cours c’était : “la police ne peut pas faire le tri entre les bons et mauvais manifes-tants donc vous risquez d’être au mauvais endroit au mauvais moment”, pour que les gens n’osent pas manifester alors que c’est un droit», rappelle-t-il.

En 2005, Zyed et Bouna (en photo dans le cadre), deux adolescents de Clichy-sous-Bois, en banlieue parisienne, ont eu peur d’un contrôle d’identité. La police a cru que c’était des délinquants

parce qu’ils s’étaient enfuis en courant. Ils se sont cachés dans un transformateur EDF et sont morts. PHOTO DENIS ALLARD

SONDAGES Questionnaires qui permettent de savoir ce que pensent les gens à un moment donné sur un sujet précis.

CASSEURS Personnes qui commettent des actes violents pendant une manifestation en cassant des vitrines par exemple ou en affrontant les forces de l’ordre.


1. QU’EST-CE QUE LA «LÉGITIME DÉFENSE» ?

a. Le fait de riposter en cas d’agression et de nécessité absolue

b. Le fait de riposter, de façon inégale, en cas d’agression

c. Le fait de ne pas riposter

2. PARMI LEURS TROIS GRANDES MISSIONS, LES FORCES DE L’ORDRE DOIVENT PROTÉGER…

a. Les biens et les personnesb. Les personnes seulementc. Leurs uniformes parce

qu’ils représentent l’Etat

3. QUEL EST LE NUMÉRO D’URGENCE DE LA POLICE ?

a. Le 15b. Le 17c. Le 18

4. QU’EST-CE QU’UNE INFRACTION ?

a. Un acte interdit par la loib. Un acte autorisé par la loic. Un acte seulement autorisé

pour les policiers

5. OÙ LES POLICIERS TRAVAILLENT-ILS ?

a. Dans un policariatb. Dans un commissariatc. Dans une caserne

6. OÙ PEUT-ON VOIR LES GENDARMES PRINCIPALEMENT ?

a. A la campagne et dans les petites villesb. Dans les grandes villesc. Dans les commissariats

7. QU’EST-CE QUE LE «GIGN» ?

a. C’est le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale

b. C’est le groupe d’intervention de la gendarmerie nantaise

c. C’est le groupe incroyable de la grande nation

8. QU’EST-CE QU’UN CRS ?

a. Un policier qui a pour mission principale de maintenir l’ordre

b. Un gendarme qui a pour mission principale de maintenir l’ordre

c. Un groupe de policiers

9. QU’EST-CE QU’UN GAZ LACRYMOGÈNE ?

a. Un gaz qui endort les gensb. Un gaz qui fait mal aux yeuxc. Un gaz qui fait mal aux jambes

10. QU’EST-CE QUE LE «PISTAGE» ?

a. Une technique qui consiste à faire sentir un objet à un chien pour retrouver quelqu’un

b. Une technique qui consiste à suivre un chien

c. Une technique qui consiste à faire sentir un tissu à une personne pour qu’elle retrouve son chien

Réponses : 1 A – 2 A – 3 B – 4 A – 5 B – 6 A – 7 A – 8 A – 9 B – 10 A

QUIZ


John Chatterton, ses célèbres enquêtes de Yvan Pommaux (L’Ecole des loisirs, 17,80 €). A partir de 7 ans.

Une petite fille tout en rouge a disparu et sa grand-mère ne répond pas… John Chatterton, un chat détective à la silhouette impeccable, est chargé de mener l’enquête. Elle le mènera sur les traces d’un méchant loup collectionneur et trop gourmand… et ce n’est pas la seule affaire qui va occuper ce courageux détective capable de résoudre les enquêtes les plus difficiles.

Ce bel album-BD réunit trois grandes en-quêtes déjà parues séparément : John Chatterton, détective, Le Grand Sommeil et Lilas. L’auteur mêle ici avec intelligence genre policier et célèbres contes. Une superbe façon de s’initier au polar dans une ambiance parfaite de vieux film à suspense.

Le dossier Handle de David Moitet, (Didier jeunesse, 15 €). A partir de 13 ans.

Thomas Handle a 15 ans lorsqu’il assiste au meurtre de ses parents. Il échappe de justesse aux criminels et débute alors une course-poursuite haletante. L’adolescent s’allie à un ancien policier handicapé et une petite mamie pour mener l’enquête. Est-ce le don de Thomas qui attire toutes les convoi-tises ? Qui sont vraiment ses parents ? Et peut-il faire confiance à la police ?

Dès les premières pages, on entre dans le vif de l’intrigue. Ce polar illustre parfaitement l’en-quête menée par des policiers improvisés et ses rebondissements : «une collecte de données qui éclairent peu à peu les contours d’un mystère jusqu’au moment de la révélation». Il mêle surtout personnages inattendus, questions scientifiques et péripéties palpitantes.

Tu veux en apprendre encore davantage sur le métier de la police ? Tu aimes les polars ? Voici une sélection de livres rien que pour toi.

MON COIN LECTURE

Retrouve nos conseils de lecture pour tes grands frères et grandes sœurs surLEPTITLIBE.FR


POUR LES PETITS FRÈRES ET LES PETITES SŒURS

Au panier ! de Nathalie Choux et Henri Meunier (Rouergue, 11,70 €). A partir de 3 ans.

Ils font de la trottinette, jouent au bac à sable, mangent des glaces… des enfants s’amusent dans un square lorsque surgit une camion-nette noire. Trois hommes coiffés d’un képi vert en sortent. «Contrôle

d’identité, papiers s’il vous plaît !», crie l’un deux à plusieurs personnages bien ciblés : une femme noire, un chat vert, un drôle d’oiseau… Ils n’ont pas de papiers ? Alors «au panier !», hurle l’agent. Un petit garçon qui jouait jusque-là décide de monter lui aussi dans la camionnette et fait remarquer à l’agent que le soleil non plus ne vient pas de chez eux pour l’envoyer plus loin…

Ce petit album explique un grand principe de liberté : personne ne peut être arrêté sans raison. Ce livre montre aux enfants que les forces de l’ordre n’ont pas le droit d’abuser de leur autorité et arrêter des gens en fonction de leurs apparences.

Le nuage policier de Christoph Niemann (L’Ecole des loisirs, 12 €). A partir de 3 ans.

Un petit nuage qui vit dans une grande ville

réalise un jour son rêve : celui de devenir policier. Mais lorsqu’il tente d’arrêter un voleur, celui-ci le traverse ! Affecté à la circulation, il provoque des accidents puisque plus personne ne voit en sa pré-sence… Il faut se rendre à l’évidence : ce travail n’est pas fait pour le petit nuage. Mais son destin va vite s’imposer à lui.

La morale de ce charmant album aux il-lustrations simples et douces ? On ne sait jamais de quoi la vie sera faite !

Les policiers de Stéphanie Ledu et Robert Barborini (Collection Mes p’tits docs, Milan, 7,60 €). A partir de 4 ans.

Ils portent un uniforme bleu, ont un sifflet et un talkie-walkie ou encore des me-nottes : ce sont des policiers. Ils surveillent les rues pour s’assurer que tout va bien, gèrent la circulation, mènent des enquêtes ou encore arrêtent des voleurs…

Ce petit livre cartonné permettra aux plus petits de comprendre comment travaillent les policiers au quotidien. Il existe aussi une version avec de grandes images à compléter avec des autocollants avec «les policiers» ou «les gendarmes».


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