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http://www.archive.org/details/tudessurunorchOOcucu

ETUDES SUR UN ORCHESTRE AU

XVIII*

SIECLE

Imprimcrie 'Delachaux

&

NiestU S. A.

Neuchdtel.

3

GEORGES CUCUEL

ETUDES SUR UN ORCHESTRE

AU

XVIII ME SIECLE

^INSTRUMENTATION CHEZ LES SYMPHONISTES DE LA POUPLINIERE CEUVRES MUSICALES DE GOSSEC, SCHENCKER ET GASPARD PROCKSCH

PARIS LIBRAIRIE FISCHBACHER33,

S.A.

Rue de191

Seine, 33

2.

A

MONSIEUR ANDRE PIRROEN HOMMAGE RESPECTUEUX

INTRODUCTION

Cet ouvrage doit etre considere essentiellement

comme

rent-ils

lieu,

avant de s'incorporer definitivement

a

l'or-

une publication demilieu du

textesa

musicauxetudierla

:

si

l'on a

commence

chestre

moderne?

voila

differents

points

qu'il

fallait

depuis quelques anneesversle

symphonie en Francen'a

preciser et qui, tout obscurs et tout lointains qu'ils paraissent,

XVIII me siecle,la

on

publie jusqu'ici

ne sont pas inutiles pour expliquerla

la

magnifiqueet

aucune edition scientifique de

musique joueeau Concertqu'il

evolution de

musique symphonique depuis Haydn

Spirituel. C'est une grave lacune

faut

aujourd'huiles

Beethoven. Ces recherches, purement historiques, trouveront pratiquement leur illustration dansles

s'efforcer de completer, quel

que

soit

notre retard sur

symphoniesmusi-

magnifiques editions que nous donnent depuis des anneesles

que nous publions

a la fin

de ce volume.ete ecrites par des

Denkmdler d'Allemagne

et

d'Autriche.

II

nous

a

paru

Toutes ces symphonies ontciens de

judicieux de nous limiter a

un nombreet

restreint deles

sym-

La Poupliniere;a

les

plusimportantes sontcellesde

phonies, jouees entre

1750

1762 dans

conceits

Gossec,ties

l'ceuvre duquel

nous avons accorde une etude

du fermier general La Poupliniere, parce que nous pouvions sur cette musique-la apporter quelques precisions qui

speciale,

en raison du caractere representatif qu'offre

satal

musique.

Un

catalogue detaille de l'ceuvre instrumena

nous auraient manque peut-etre paretudie dans une these principalesiecle par le salonle

ailleurs.

Nous avons

de Gossec nous

paru etre

le

meilleur

moyen de

role joue au X\III me

mettre

a leur vraie place les

deux symphonies publiees ende Gaspard Procksch,

de La Poupliniere, en reservant pource

partition.

Celles de Schencker et

volume

les

questions dites speciales

instrumentation, lesquellesAinsi,

sans avoir lestres merites.II

memes

caracteres, se distinguent par d au-

catalogues, critique et publication de textes,v

s'agit, dira-t-on,la

d'obscurs musiciens et cesgenie. Cela esta tout

trouvaient plus naturellement leur place.

dans

pages ne portent en rienpossible,

marque du

notre pensee, ces Etudes sont bien un ouvrage complementaire, mais elles

mais nous n'avons pas cherchea decouvrirde genie;

gardent un caractere independant,

prix des ceuvres tees chez

ces

symphonies ont

ete execu;

parce que nos recherches ont porte sur des elements touta fait differents.

La Poupliniere

et

au Concert Spirituel

elles;

ontcelale

rencontre, semble-t-il, l'assentiment des auditeurs

Quant au

titre

meme

A' Etudes,

il

a ete choisi a dessein,definitif,

nous

parait

largement

suffisant

;

elles

representent

d'abord parce qu'il ecarte tout caractere

auquel on

genre musicalconstituent un

cultive, apprecie

aux environs de 1760,

et

ne saurait pretendre dans cette histoire encorela

si

neuve de

documentou de

historique qu'il sera loisible plusla

musique de chambrea la

francaise, ensuite parce qu'il cor-

tard de critiquer

deprecier. Puisque

science histo,

respond bien

maniere dont nous avons essaye d 'eluci-

rique a

fait

justice des tableaux et des generality's

der un certain

de La Poupliniere.

nombre de questions relatives a l'orchestre Nous avons considere cet orchestrela

puisque nous en

sommes

a la

periode des inventaires,

demeurons-yparaison ala

et laissons les soucis d'esthetique et

de com-

comme

un organisme agissant, dont mesure que

vie devenait tou-

musicologie de I'avenir.la

jours plus riche, aples ressources.

se developpaient ses multi-

Un motde textes:

encore suril

forme donnee

a cette publication

s'agit

d'une simple mise en partition, sans

Comment

des instruments nouveaux y iurent-ils intro-

realisation des basses chiffrees et cela

pour deux raisons

:

duits? a quelle litterature speciale ces instruments donne-

d'abord une edition scientifique ne doit pas contenir de

8

ETUDES SUR UN ORCHESTRE AU

XVIII e

SIECLE

realisations de basses, parce qu'elle est obligee de fournirle

Mon

excellent collegueles partiesJ.

M. G. de Saint-Foix, m'a aimala

document

a

l'ctat

pur

ce qui n'empechera jamaisle

blement pretc

separees de

Symphonicfacilite

op.

V

de publier, & part, une transcription pour piano dontbesoin ne sefaisait

de Gossec; M.d'inventaire, en tions dela

Tiersot a beaucoup

mon

travail collec-

pas sentir en l'espece; ensuite

la

reali-

me donnanta bien

libre acces

aux riches

sation, en 1913,

dune

basse chilhve en 1760 n'a pasgrande

Bibliotheque du Conservatoire de Paris. Entin

signification, saulsiecle,il

au point de vue pratique.

Au XVIII meoperations

M. Andre Pirrocrit et

voulu

lire

cet

ouvrage en manus;

\

avail;

un certain flottement dans

les

m'indiquer quelques corrections

je

tiens a lui en

de ce genre aujourd'hui, nous apportons in\ olontaiiementdes recherches d'harmonie bien etrangeres a celles qu'un

exprimer

ma

vive gratitude,

meme11 1

texte inspirait aux

contemporains de Stamitz

G. C.et

de

isec.

PREMIERE PARTIELes Concerts de La Poupliniereauet

l'lnstrumentation

XVIII me

siecle

1730-1762

Les Concerts de La Poupliniere et l'instrumentationau XVIII sieclee

i

Saint-Foix

',

apres

les

riches

prefaces

oil

M. Hugo

Riesiil

mannnousaNous ne possedonspas jusqu'ici d'etude generate surlele

revele les maitres defort

Mannheim. Toutefois,presque tout

depouillement parait

avance" pour l'Allemagne,il

developpement de l'instrumentation

au XVIII

1 "-

-

siecle.

commence seulementnous apprendre pour

en France et

a

a

Ontoire

trouve

ties

indications fort interessantes dans YHis-

l'ltalie.

de instrumentation de H. Lavoix (1878), mais depuis

De nombreux renseignements nousouvrages qui etudient l'histoire deville,

sont fournis par

les

cette date les

etudes musicologiques ontet

fait

un grand

la

musique dans uneles tra-

pas enseraita

avant

ce livre, dont

le

fond reste excellent,desplus recentes

ou dans une principaute

:

de ce

nombre sont2,

refaire,

en

tenant

compte

vaux deBerlin etJ.

MM.le

Israel

pour Francfort3,

Curt Sachs pomle5,

decouvertes. Le Traite

d' instrumentation

de F.-A. Gevaert

Brandebourg

F.

Walter, pour

Palatinat

',

mais l'his(1883) apporta quelques utiles renseignements, toire meme de la musique n'y joue qu'un role assez secon-

Sittard

pour

Hambourg;

et le

Wurtemberg

A.,

Wernerdela

pour Weissenfels'

,

Fiirstenau8,

pour Dresde

7

L.,

dare

et la

plupart des exemples sont naturellement em-

Laurencie pour NantesII

L. Vallas

pour Lyon

9

etc.

pruntes aux compositeurs du

XIX',

rae

siecle.

Les travaux

semble done qu'aujourd'hui on puisse reunir assez del'instru-

de M. Volbach pour HandelSebastien Bachces2

de M. Pirro

pour Jean-

materiaux pour constituer les bases d'unehistoirede

ont

fort eclaire les questions relatives aJ.

mentation au XYIII meconcevoir?

siecle.la

Dans quel

esprit faudrait-il la

deux maitres. La grande edition des ceuvres de(1S94-1911), nous permet de suivre

-Ph.

Telle est

question qui se pose necessaire:

Rameau

['utilisation

ment.

II est,

croyons-nous, deux methodes applicables

la

des instruments dans l'opera francais, mais s'arrete encore

premiere, purement documentaire,

consiste a enregistrer

avant l'epoquechir l'orchestre.

oil

les

instruments

a

vent viennent enri1

Contribution d

l'histoire de la

Depuis quelques an noes enfin,miller deutscher

les

volumes des Denhin

aussi ['excellent livre dexerls,

M. A. Schering:

symphonie franfaisevers /;;o, 1912. Voir Geschichte des Instrumenlalkon-

Tonkunst

et

des

Denhmler der Tonkunststyle instrumental

'

1905. Frankfurter Concertchronik, 1S70.Musikgeschichte der Sladl Berlin Us ;uui Jahre 1S00, 1908.

Osterreich favorisent l'etudc

du

au milieula

SCusik

du XYIII'"

L

siecle et particulierement.

dans l'eclosion de

symphonie 34,

C'est a cette periode que se sont attaches

M. Carl Menet

undOper am Kurbrandenburgischen Ho), 1910. Geschichte des Theaters mid dei Musik am Kurpfal^ischen Hofc, 1898. 6 Geschichte des Musik-und Concertvjesens in Hamburg, 1890. Zur Geschichte der Musik und des Theaters am JVurttembergischen Hofe,1

1

891.,;

nicke

M. Hermann Abert

5,

MM.

de

la

Laurencie

de

Stddtische

und

furstliche Musikpflege in Weissenfels, 191

1.

7

Zur

Geschichte der

Musik und des

Theaters

am

Hofe ru Dresden, 1861-

1862.8

Die Praxis dei Handel- Auffuhmng, 1889. 2 L'EsthetiquedeJ.-S. Bach, 1907. Voir surtout dans la i rt serie des Dkm. deutsch. Tk. les tomes VIII Hasse), XXVIII (Telemann), et IX (Holzbauer), XV (Graun), XX XXIX-XXX (Musique instrum. allem.), XXXII, XXXIlI (Jommelli),1;

:

'

L'Academie de musique ct ! Concert Je Nantes, 1906. siecle, 1909. /.,; musique a Lyon an XVIIIajoutera a cettela

On

liste

un

certain

nomhre

d'articles utiles:

au point

I

de vue de

VII-', tomes I (Dall'Abaco), III dans la phonistes de Mannheim), dans les Denkm. in Oesterreich, t. (Mus. instrum. autour de 1750). 4 Hasse und die Bruder Graun ah Symphoniker , 1906.1

2

serie,

les

,

VHP XVs

,

(SymXIX-

chronologie de ['instrumentation, par exemple Sammelb. \Y. Kleefeld: Das Orchester der Hamburger 0^,1678-1738. der I. M. G., I, 219-289. Mo-A. Herbst: Zur Geschichte der Mini!; am Hofe von Darmstadt,J.

natshefte

f.

L. SchiedermairI

Musikgesch. Die:

XXXII

(1900), 1-95.

Blute\eil der Oellingen-Wallerstein'schen

Hofka-

5

N. Jommelli

als

Opernkomponist, 1908.

pelle.

Sammelb. IX, 83-130.

;

12a

ETUDES SUR UN ORCHESTRE AUrole des inset a

X\III C

SIECLE

travels les differents auteurs, 1'entree et lea

reciproquement

'.

Carlo Graziani, musicien de La Poupli-

truments dans L'orchestre,fixer a

cataloguer des exemples

niere, publie verset clavecin;

1760la

six

sonates op.

I

pour violoncellele

des

dates

;

attitude

seche,

impersonnelle

et

qui,

dans

quatrieme de ces sonates,le

bassonle

d'aucuns, paraitra peu seduisante.a

La seconde, pure-

vient tout a coup

rem placer

violoncelle et achevele la

merit esfhetique, consiste

s'attacher aux questions dele

mouvement commence.assez particulier;il

Seul peut-etre,

cor a un rolebasse dontil

timbres

et

de couleurs,

a

noter;

role expressil de

chaquemais

renforce en general

instrument dans l'orchestredangereuse,oilil

entreprise attravante,

accentue

les

rythmes, mais sans pouvoir naturellement seelle.

faut se garder de gouts trop personnels

substituer a11

ou de generalisations trop11

natives.

est tort curieux dela

remarquer que pour certains comgroupe des cuivres;la pla-

est

evident que ces deux methodes ne sont pas con-

positeursles

clarinette se rattache au

tradictoires,

que toute etude, pour etre complete, devrala

partitions anciennes des

symphonies de Haydnla

superposer

secondearriver

a

la

premiererare

et

nous savonsil

ce n t

souvent tout en haut dealorsle

page, entre les cors et lesrole

qu'ons'agit

peut y

avec un

bonheur, quandles

timbales. Elle remplit

soncorle

etymologique desuperieure.bois.

d'un terrain delimite

commele

ceuvres de J.-S.

trompette aiguea

et

double

a l'octave

Peu

Bach.II

peuSi

elle vient se

ranger dans

groupe des

en

est

autrement dansle

domaine proprement syma

Ton voulait done etudier revolution de l'instrumen-

phonique ou

voile

commence seulementles

se

lever.;

tation au

XVIH me

siecle,

il

conviendrait de prendre pourla

Voici dix ans que nous connaissons Jean Stamitz

nos

base

le trio, cellule

primitive de

symphonie, dechercherle

impressions sont d'hier sur

symphonistes francaistravaux qui nous reve-

commentdoublant

les diverset

instruments viennentles

renforcer, se

nous attendons avec impatience

les

s'appuyant

unsa

les autres,

jusqu'au mo-

leront Mysliweczek et Sammartini. C'est pourquoi, dansl'etat

ment

oil

chacun d'eux arrive

acquerir sa veritable perles

actuelparait

de

la

musicologie,rationnelle.

la

premiere methodeopinionestforti-

sonnalite, ce qu'on ne

remarque guere avant

operas de

nousfiee

seule

Cette

Gluck.res,

Au

reste, derriere ces

considerations documentaifort

par l'examen

meme

des ceuvres qui indiquent sans

se cachele

un probleme d'esthetique

attachant

:

cesse qu'au

XVIII me

siecle la

musique

est

fonction

des

commentetabli

role expressif de

chaque instrumenta

s'est-il

musiciens.celui

Le principesubstitution

essentiel a noterles

meles

parait etre

peu

ala

peu

?

a quelles idees,

quels sentiments

le

de

la

uns aux autres d'instrumentsusage suivantressourcesest le;

timbre dedre dans

clarinette

ou du basson?

pouvait-il correspon2

equivalents et dont

on

fera

lame

des contemporains

Entre 1730

et

1750nuan-

dont on disposetrio

'.

La base

meme

de

la

symphonieet:

on

se plaint volontiers

de

la

monotonie des orchestresadmire en 1740:

instrumental, ecrit pour deux dessus

une basse

on

francais; le president de Brosses

les

emploiera indifferemmentflute,

comme;

dessus

un violon, unebasse:

ces de [instrumentation italiennea varier le

lis

s'entendent aussi

un hautbois, une clarinette

comme

un

vio-

son par:

la

variete de celui des instruments qu'ilscors,

loncelle,

un basson, une contrebasse, un clavecin. Les

emploient

violons,

trompettes,

hautbois,

flutes,

instruments sont ainsi divises en quelques categories dontles sujets

harpes, violes d'amour, archiluths, mandolines, etc.

Nousc'est

sont consideresfait

comme

avant

la

memea;

valeur.

n'avons pas assez de diversite dans nos instruments;ce qui contribue encorea a la

C'est ce qui

que

la

personnalite de:

la

clarinette par

monotonie que Ton reproche

exempleest tres

est si

longue

a s'etablir*le

de 1750hautbois

1770partir

elle

notre musique

3.

Bollioud de

Mermetla

s'en tient a quel:

souvent remplacee parle

a

de

ques vagues considerations sur

musique francaise

Le

1770 environ,a leurdit

nombre desle

clarinettes

augmente

et c'est

bon gout regne dansperin, etc.],lui

ces ouvrages [Senallie, Marais,le

Cou-

tour de detroneret

hautbois.

Quand Burneyde hautbois

entenla3.

chaque instrument y trouveles

caractere qui

Zemire

A%or

a

1'Opera de Bruxelles, en 1772,la

pre-

est

propre avec

avantages qui

le

distinguent des

miere clarinette

faisait aussi

partiecelui

Nulet

autres et qui les rassemblent tousles

neanmoins pour former

exemple

n'est plus curieuxle

que

du violoncelle

de

concerts

i

.

son succedane,

basson.

De nombreuses

sonates ecrites

Le developpement de17451

la

musique instrumentale entreinte-

pour

le

basson

peuvent s'executer sur

le violoncelle et

et

1750 inspire aux auditeurs des reflexions plus

Citons par exemple 6 sonates publiees par Dard au debut de 1759l'ins-

Les symphonies gravies ou manuscrites portent de frequentes indications dans ce sens. 2 Nous renvoyons aux notes sur la clarinette que nous donnons1

(.

Ifficbes, 50).'-'

Xous nous attachons a la symphonie surtout dans le theatre trumentation est guidee par des influences plus exterieures.;:1

plus loin en nous inspirant de ce principe. 3 Elat present de la musique, II, 14.

Lettres, II, 333.

1

Corruption du gout, 13.

.

LES

CONCERTS DE LA POUPLINIERE ETa1

L

INSTRUMENTATION AU XVIU e SIECLEapprisa

13les

ressantes

;

mais

les

instruments ne parlent pasils

ame, ne

mands nous ontsoutiennentles forets et

employer

cors de chasse

:

ce

provoquent pas d'impressions;litteraires.

eveillent plutot des idees

sont eux qui nous ont montre combien ces instrumentset

Le Mercure

de France publie en

novembre 1750renfermant uneles

remplissent un orchestre.

Ils

brillent

dansit

une Ode en vers

intitulee le Vauxhall etet

contribuent, par l'ardeur qu'ils inspirent,est l'image

un

description de Londres

du

plaisir

qu'v trouvent

plaisir

noble quiles

de

la

guerre

1

.

amateurs de musique

:

Ainsila

theories et les ceuvres a la fois nous indiquenta

formation d'une esthetique nouvelle

partir

de 1750.

Tantot la trompettc guerriere Sur les tons les plus eclatants Exprime les combats sanglantsEtla victoire

Ondit

abandonne uneavec raison M.

I,

237.

Arch. Xat. Y 15647.

LES CONCERTS DE LA POUPL1NIERE ET L INSTRUMENFATION

AU

XVIII*

SIECLE

15assistaitla

consume,que;

cet orchestre est le plus

liannonieux de l'epole

trouvions

a

son

sujet.

Le comte de Clermontest fort probable,

il

il

est le seul a:

reunir completementflute,

quatuoretil

d'ins-

aux concerts de Passy? celacertainela

mais

preuve

truments a ventlequel ne

hautbois,

clarinette

basson,est assez

nous echappe. Notons encore dans ['enumerationet

se rencontrera a l'Opera qu'en 1770;

presence des harpes

des trombones, deux instrumentsles

curieux qu'au sein de tant d 'instruments

venus

d'Alle-

qui n'apparaitront guere dans

orchestres que vingt-cinq

magne, on ne voie pasII

ici

figurer les trombones.celle

ans plus tard.

faut rapproeher

de cette enumerationlettre

que donneBilly,

Onil

pourra comparer a l'orchestre de 1762 celui qui se:

le

comte de Clermont dans une*.

au comte de

trouvait rassemble en 1754 au chateau de Fontainebleau

ecrite le 11 fevrier....

1749 Mais parlons de vos menuets,

comprenait sept premiers dessus, sept deuxiemes dessus,quatre bassons, une trompette, une timetles

j

'assemble actuellevio-

six violoncelles,

ment

les virtuoses, les

Corno primo, Corno secundo,

bale,

un clavecinl.

deux cors de chasse du due de

lino sello, violeta, violino,

Clarinette, aubois, trompettefifre,

Villeroy

marine,flutte

flajolet,

Contrebasse,a

timbale, viel, guimbarde,

*

*les ins-

douce,

flutte

1'oignon, chalumeau,

cornemuse,

musette, Castagnette, tambourin, trombone, orgue, orgue

Nous netruments

saurions nous attacher a l'etude de tousplus

de Barbarie, timpanon, harpe, clavessin

et epinette

pour

cites

ham

:

les

concerts de La Poupliniere

executer vos divins menuets dont Ton va tirertions necessaires pour leur execution,ils

les partitri-

n'ont marque unreel progres dans l'instrumentation qu'en

seront aussi

emplovant

le

cor d'harmonie,

la

clarinette et

la

harpe.

pudies ce soir par

M" es Le Duele plaisir

qui mettront cbacune

une

Avant de donner quelquestraitons en quelques

details sur ces trois instruments,

paire de souliers neuf's expres

pourque

cela

et

il

vous seraet les piedsla

mots une question qui

se pose d'elle-

mande

tout de suite

les oreilles

meme

:

La Poupliniereavait-i]

collectionnait-il les instruments de?

auront eus a s'abandonner aux charmes melodieux dejjratieuse

musique;

des pieces dignes d'interet

melodie dont vous venez d'orner nos concers-'.

et

Les Affichesde Paris, dans l'annonce tropsechedela ventefaite

nos dansesII

en juillet-aout 176

s;,

indiquent simplement

:

Clavecin

faut se garder naturellement de prendre cette;

enumeles

de Ruckers, orgues, harpes... et plus loin contrebasse, violoncelle,

ration au pied de la lettre

nous n'avons guere surles;

trompe, flutes traversieres

et

orgue dans une table-.:

musiciens du comte de Clermont que

renseignementsniais cet orches-

Les

Scelles ajoutent

quelques details complementaires

les

donnes par Laujontre, dirige

et

peu circonstancies

harpes etaient de Goepfiert, musicien et facteur dont

nous

par Pagin et Blavet, ne passa jamais aux yeux descelui de

nous occuperons plus

loin

;

il

y en avait d'ailleurs plusieurs,

contemporains pour avoir l'importance depliniere.II

La Pouautresfan-

tant a Passy que rue de Richelieu, puisquepliniere en reclama-

M

rae

de

la

Pou-

suffira

de comparer cette lettre avec

une qui

lui

appartenait personnelle-

les

ecrites par letaisie

comte de Clermont pour noter l'aimable

ment;

M

n,e

de

la

Combe,et

belle-sceurguitare.

du fermier general,

qui y regne d'un bout a l'autre; fantaisie charmante,

reprit aussi

une harpe

une

du

reste, oil

Ton sent une

culture peu profonde, mais lort

Le grand salon de Passy contenait un clavecintrouvait

;

on en,

etendue, beaucoup d'esprit et une pointe de poesie romantique qui, en 1749, V ajoute

un

autre, de Ruckers,et

dans

la

sallede societea

rue

une note desla

plus piquantes.

de Richelieu

un troisieme, de Ruckers,

grand ravale-

Mais

il

est essentiel

de remarqueret celle

mention des corno

ment, danslait

le

cabinet de toilette au second etage.

On appe1'

primo

et

corno secundo

de

la clarinette.

En 1749

alors clavecin

a

ravalement

,

celui

dont

etendue,

les cors

venaient de faire leurs debuts au Concert Spirituelclarinette, cette lettre, anterieure

depassait quatre octaves et a grand ravalementquiallait

celui

et

quant a la

de deux ans

jusqu'a cinq octaves

3.

a Acantt et Cepbise est la

premiere indication que nous

Le mot trompe designe certainement un cor de chasse; on nevoit

figurer ni les violons, ni les clarinettes qui

Cette lettre a ete publiee en 1867 par J. Cousin: Le comte de Clamant, sa cour et ses mattresses, 2 vol. in-16, I, 23, mais avec de si graves inexactitudes et une lecture si fantaisiste au point de vue musical, que1

etaient sans doute la propriete des rares executants.a

Quant

l'orgue dans une table

,

e'est

un orguereste.

portatif, la

plus ancienne

forme de l'instrument du

Cet orgue

nous transcrivons'-'

le veritable

texte

d'apres

l'original

:

manuscrit de

l'Arsenal 3503, f 88 et v (Portefeuille de Bachaumont). On trouvera des fragments de cette lettre dans un article de

Em.-

Mathieu de Monter sur la Musique et hi Societe francaise 0.

en un

act,'

represente par I'Academie royale de musique

Aux

adresses ordinaires.

k

Opera

(partition autogr.

de

la

clarinette dansla

musique de theatre notreII

effort

grav.). Cons. (part. grav.).

doit se porter surreste

musique symphonique.la

faudra du

a Paris en 1734 et y mourut le 28 mai Florence plusieurs operas qui paraissent perdus. Le Cons, a de lui un opera-comique. Nanette et Lucas (1764) et un Recueild air;, extraits de son opera Lavinie et dedie au prince LouisEugene de Wurtemberg, sans compter quelques ariettes. La B. N. possede de lui 6 Sonates de clavecin avec un violon ou une flute d'accompagnemenl (Vm 1943)- (Cf. Fetis, IV, 29S. Eitner, V, 114).17(18.IIfit

Le chevalier d'Herbain naquitjouer a

Rome

et a

un certain temps avant queles:

clarinette soit

rangee

couramment parmiAncelet1

autres

instruments de musique.

ecrit

en 1757

Les cors dechasse plaisent encore

7

La symphonie du chevalier d'Herbain qui fut jouee au Concert Spirituel du 8 decembre 1756 \JAercure, Janvier 1757, I, 205), pourrait bien fitre celle de Celime. Dans cet opera comme dans Haydn, les clarinettes marchent le plus souvent avec les cors.

Almanack des Spectacles, 1759, 1 36. Pour les rapports entre Sophie Arnould et le fermier general, voir La Poupliniere et son temps.'-

Vm'

397, p.J.- Ph.

5.

Signaleet

par

L. de la

Laurencie

:

Quelques docu-

ments sur

Rameau

sa

famille, p. 52,

53 (Tirage a part,

1907,

gr. in-8).

LES

CONCERTS DE LA POUPLINIERE ETles clarinettes, instruet

L

INSTRUMENTATION AU

XVIII C

SIECLE

19parties de

davantage, quand

i!s

accompagnenten

coup plus riche sous ce rapportclarinettes(n

:

on trouve des

ments ignores

jusqu'ici

France

qui ont sur nos

dans une Symphonie piriodique a pin stromenti

coeurs et sur nos oreilles des droits qui nous etoient incon-

38) publiee par

La Chevardiere en 1761, dansles

les six les

nus.faire

Quel emploi nos compositeurs n'endans leur musiquesurles!

pourroient-ils pas

symphonies de Top. V, vers 1762. Maisplus interessants se rencontrent dansecritela

fragments

'

Ainsi Ancelet, pourtant bien

Messe des moils.

renseigne

concerts;

de La Poupliniere, ignore

en 1760la

et

publiee par souscription en 1780.avril

Auxle

encore cette innovation

de

meme

Favart qui est au cou-

concerts de

Semaine Sainte, en

1762, on joua

rant des choses de musique, n'en fera pas etat dans ses

Dies Irae avec cors, clarinettesnierel

et timbales. le

Dans1.

ce der-

Revues avant 1760. La premiere mention deapparait dansle

la

clarinette

morceauoil

le

public a distingue

couplet Mori stupebit

Supplement a

la

soireele

des boulevards,

natura,

les

timbales font beaucoup d'effet

Dans

un acte jouele

a la

Comedie

Italienne

10 mai 1760

-:la

le

fragment connudeses memoires, Gossecle

s'attribue avec

chaudronnier Racle, escorte de deux menetners de

quelque vraisemblance l'honneur d'avoirles

premier reunifit

Courtille, veut faire de la musique, puisque tout

lemondeunpapil-

trombones aux cors

et

aux clarinettes.

II

connaitre

s'en mele.

II

entend debuter par unebien qu'ilet

ariette sur

l'effet

des trombones dans un orchestre de

deux cents

lon

:

Sais-tu

me

Taut

pour accompagner cealto,

musiciens.

Le Tuba minim

reunissait trois trombones,et huit

Papillon

un premier3

un second violon, un

des

cla-

quatre clarinettes, quatre trompettes, quatre corsbassons, c'est-a-direla

rinettes, basses, contrebasse et fluteau,

sans compter

les

premiere utilisation complete des

cors de chasse

?

bois et des cuivres. Gossec emploiera les

memes

instru-

ments dansII

ses autres oratorios,

comme

la Natiyiti, le

Te

Deum. (Voir Gossec, Messenousreste a etudier l'emploi et les progres de la clala

des morts, page 20).

Si

l'ceuvre

de Gossec

nous presente des

parties fort

rinette

dans

musique de chambre

et

dans

la

musique

caracteristiques de clarinettes,

comment

se

fait-il

que

les

religieuse. C'est le

26 mars 1755 seulement qu'on entendfois

autres musiciens contemporains soientce

moinsa

riches sous

pour

la

premiere

une symphonie de Stamitz;

avec

rapport

?

Peut-on trouver des raisonshaut?

l'indigence

clarinets et cors de chasse 4

en

avril 1757, le

Concert

signalee plus

Oui, dans une certaine mesure. Les

Spirituel

donne

plusieurs

symphonies

avec clarinettes,la

parties de clarinettes,

comme

celles

de cors, sont souvent

dont une entre autres de Filippo Ruggi,

Tempite suiviea

publiees

ad libitum et vendues separement, ce qui peut;

du calme, ou

la5:

Nova Tempest a,

qui a echappela

toutesles

expliquer parfois leur disparitionse soient presentees aet ni

les

plus anciennes qui

nos recherchesclarinettes

tous les jours deseules.

Semaine Sainteensuite

nous sont en general manuscritesni

jouerent

C'est

un

silence

rien

ne

les

annonce

dansil

le

titre

meme

des ceuvres

assez prolonge, puis void, en avril 1760, plusieurs sym-

dans

les catalogues,

mais

faut chercher des raisons

phonies de clarinettestees (i.

et

cors de chasse tres bien exccu-

plus profondes et plus musieales.

M. Riemannla

a fait

obser-

Le

i

er

novembre 1761, on entend une symphonie'.

ver avec raison quenistes detes,

si

Stamitz et

plupart des

symphoplace des

de Schencker avec cors et clarinettesauditionsessentielles

Tellesala

sontfin

lesl.i

Mannheimquea

n'ont pas

ecrit

de parties de clarinetala

qui

nous amenent

de

c'est

cet

instrument s'employait

periode primitive.Si

hautbois oula

l'unisson avec les hautbois.

En

17 51, V Ency-

nous essayons d'autre part de reconstituera

musi-

clopedic

ecrit

simplementhautbois,

:

clarinette,

sorte de hautbois,

que correspondantardue.

ces concerts,

la

tache devient fort

voyez

l'article'

oil d'ailleurs la clarinette est pas-

En

effet, les

symphonies de Stamitz ont etepubliccs;

see sous silence;

une description raisonneedel'instrumentle

avec des cors et des hautboisavoir disparu;

celles

de Ruggi semblenttrios.

n 'apparait que danspratique

Supplement public en 1776. Dans

la

celles

de Schencker sont desil

Pouraux

meme,

l'etude des textes

montre

cette substitution

rencontrer des parties de clarinettes,ceuvresIII et8

faut arriver

des instruments les uns aux autres que nous considerons

IV de Beck

(1.762 et 1767),

aux ceuvres Hide

comme unXVIII"le II,e

des procedes essentiels de l'instrumentation au

Toeschi1

et

Holtzbauer, vers 1765. Seul Gossec est beau-

siecle.

En

aoiit 1760, l'editeur J.-B.

Venier public:

a:l

Observations, 33. Thedtre, t. IV.hi., p. 17.

recueil des

symphonies de Van Autori

La Melodia

Germanica (Stamitz, Richter, Stamitz. Wagenseil, Stamitz,1

15

Mercure, mai 1755, 181.Id.,

mai 1757, 197, 199.1760,II,

des morts fut et

La Mercure, avril, II, 187. Cf. Brenet, Concerts, 197. jouee treize fois pendant la Revolution. Gossec la reraaniapourla faire

M

67

Id., avril/omme nous

le

verrons, l'inspiration de ces symet le

Le

sieur Gossei,

Flamand, vient de

faire paraitre six

phonies reste purement italienneoffrent avec d'autres ceuvres detes

contraste qu'ellestres

Symphonies nouvelles de sa composition. CEuvre IIR Prix9liv.

Gossec

mannheimisle

Aux

adresses ordinaires de musique.le prix est le

Son premier

montre bien

qu'elles durent etre

composees avant

ceuvre dont

de 6

1.

contient six Trio pour deuxsix

sejour de Stamitz chez La Poupliniere.I

violons et basse etflutes

second comprendet

Duo pour deux

La

miiicu

r

ou deux violonsliste

coute 4

1.

4

s.

Allegretto

Laqu'il

donnee par Gossec dans sonsymphoniesa

op.

XIV

indique

s'agit de six

quatre parties, soit six

quatuors a cordes (publies chez Ch. -Nicolas Le Clerc).il

Re majeurAdagio

^mP-\#

done entre 1753 et 1756, mais presse periodique semble malheureusement avoir gardeL'ceuvreII

se

place

laleI.

meme

silence pour lop.

II

que pour l'annonce de Top.

III

Fa majeurAdagio

Op. IVSei

^3E=^=>0EErEE^^lIV

Sinfoniej

a pi it|

\

stromenti1[

j

compost e

da Frdcesco

Giuseppe

Gossec

Prix 9

opera\

IV|

Gravees parLa majeurAllegro assai'

Mme

Berault

a Paris

chez

M.

de la Che-

Yoici:

les principalis

oratorios de Gossec que nous avons l'occasion

^=;

de citer

V

Mi majeurAllegro assai

composeeen 1760 audition du Dies Irae au Condu i Lr novi-mbre 1761 (JMercure, dec, 200". La messe fut Publiee en 1780 chez Henry executee dans l'Eglise des Feuillants.La IKessedes morts,;

cert Spirituel

(Cf. tAlvianach musical 1781, p. 171).

li&l a1

fgsur la musique,t.

Christe Redemptor, motet, 1773 (piCercure, avril, 1, 165). La Nativite", Concert Spirituel du 24 decembre 3774 (J)i/Cercure, Janvier

Qui

parait suivre la notice de

LaBorde, EssaiI,

Ill,

pp. 428-430. Dictionnaire historique des musiciens,:i

283, 284.librairie musical?

Cf Brenet, Concerts, 305-307. 1775. 181) Te Deum, 1779 (i\(crcure, juin, 170) Cf. Brenet, 324. O Salutans, motet, 1782. 2 Ces ceuvres manquent egalement aux bibliotheques de Bruxelles,Darmstadt, Munich, Dresdefait

G. Cucuel

:

Quelques document; surI.

la

au XVIIfc

et

Vienne (Musikfreunde)

oft

nous avons

siecle.

Sammelbande der

JM-

G-,

t.

XIII, p. 390,

operer des recherches.

LES SYMPHONIES

:

DE GOSSEC

41:

vardiere, rue

du Roule

a la

Croix d'or

;

aux adresses ordi11.

Deuxieme tirageHonore prescelle

Chez

I'editeurit

M'" de musique ruela\

St-

naires

|

on vens

Ies cors de chasses separement;

4

s.|

de la

Feronerie

Regie d'or

et

aux

A. P. D. R.

in-f

s.

d.la B.

adresses ordinaires de musique.

Le34

titre seul differe.:

[Le premier violon a

N.,

Vm

7

1892.

Bibl.et

du Cons. Recueils

ij, 17,

meme

instrumenta-

Parties de 2 violon, alto, basse,

hautbois

cors au

tion.

Cons. Recueil de Symphonies n 157.cors dansle

Un double des;

Troisieme TIRAGEnaire de lanore,it

:

fl.h'y

M' Bailleux,Plaisirs

Mdde Musique ordidu Roy, rue Sl-Hoet

Recueil 26.

Les

flutes

manquent

il

en faut

Chambre

et

Menus

peut-etre conelure qu'elles doublaient les hautbois. suivant

la

Regie d'or a Lyon, a Bordeaux, a Toulouse

a

un

usage courant.]

Lille, clh\ les

Marchands de musiquetitre seul differe.(et

\

A. P.

D.

R

\

,

ecril

Date: 12 mars 1759. La Feuille

necessaire, 1759, p- 71

par

Ribiiie.:

Le:

Bibliographic: La Laurencie et St-Foix, Symphonie francaise,

Cons.

Recueil 14

double).

Meme

instrumentation,

103-108. Eitner indique

3

Duos de Darmstadt commerealite a

plus des parties de clarinettes manuscrites.

op.

IV de Gossec. Ces duos appartiennent en

ManuscritsdaetF.-J.

Deux

simphonies a piu stromenti composte

Top. VII.1

Gossec, mis au jour parB. N.,

M:

r

Bailleux (op. V, n cs

1

21

ait:

Vm

7

1596. Signe3)

Duhen

1773.

Le

cata-

Re majeurAllegro2

Ob.

2 C.

logue de Boisgclou (n 191

donnetirees

l'indication suivante

BEII

i

mi

2

symphonies manuscritesl'ceuvre grave.

de Top. V, en attendant

qu'on

DateMi majeurdllegroid

Ni

le

Mercure, ni VAvant-Coureur, ni

les Affiches

de Paris n'ont pusaittifs.

nous fournir

la

date de Top. V, mais

on

que de

pareils

depouillements ne peuventla

etre defmila

Nous proposons

date de 1761-1762. Apres

mort

de La Poupliniere en 1763, Gossec reclame plusieurs sym-

phonies dument specifiees que nous avons essaye d'identifier

et

dont quelques-unes sont extraites de cet ceuvrela

V. La composition, sinonrieure auIVUt majeurAllegro1

publication, est

done1.

ante-

5

decembre 1762

(Cf. A.

N.

Y

15647)

Fa majeurlAllegn:

Fag.

;

Fl.

2 C.

2

Clar.

ou Htb.

* *j#Mi niajenr^ Allegretto

r

'

*

*-

Mi(Pastorella)

betnol

majeur2 Fl

i

iggU-j2

^j^composle\

^Allegretto moderate

C. 2 Clar.

1:?

'WRe majeur Adagio Unto

mipp

^r(Pastorella)

VI

Re mineurAllegro

Ob.

-. n 838.1651.

Ut majeurAllegretto

Publication en fevrier

1770 (Mercure,

annoncee

~*=nMi bemol majeur

dans1

1

'

Avant -Coureur. du

15 Janvier (p. 56).

SEE-

-J

=--

1

f

i

F

.

^

Re maieurLargbetto

ret to

EEEPSol tnajeurAllegro moderate

Ell

Sol

maieur

Largo

4Mi majeurLa. ghetto

g^fip^See

IV

Fa majeurLento

U%1

1

1

1

La majeurAllegretto

,,Fonde parmusique.

Mercure Mus.

] -B.

Miroglio. Cf. M. Brenei, Debuts de Vabonnemenl de

1906,

II,

256-275.

:

'

1

I"

etudes sur un orchestre au

xviii*

sie*

:l

les

symphonies de Top.:

V

de Gossec offrent

meme

structure

Allegro

Andante ou Adagio3

Menuet

est

j-

Presto ou Prestissimo. La symphonie

com-

*=t=t f* * *

fciS.

mencetorella.

par douze mesures d'Adagio Lento intitulees Pas-

Le passage dansformulecelle

le

ton relatif d'ut mineur ramene uneet suiv.) et

Cette composition

meme

indique des l'abord que

finale deja

employee (Mes. 14:

qui sera

Gossec

entierement germanise. L'op. IV, parfaitement

du mouvement tout entier2FI.

analyse par

MM. de la Laurencie et de Saint-Foixl'ltalie et2.

1,

montrait

en 1759 l'influence combinee desur1 2

de l'Allemagne

le

compositeur

En 1762

tous les effets de virtuosite,

^Asant a

z

SSdela

mc'est la repriseles

it=prin-

Symphonic francaise, pp. 103-108. faut accorder une mention speciale a la Symphonie periodique Andante n 38, en re majeur, publiee vers 1761. (Allegro r majeur Presto) Elle se place entre Top. IV et l'op. Menuet et Trio. en faII

partir

mesure 166,

du motil

cipal, puis la

conclusion donnee par tous

instruments,

V

et accentue les

tendances mannheimistes de Gossec. Notons ce theme

apres un crescendo portant sur quatre mesures et aboutis-

que nous retrouverons

^--^p=-U!-\=km

4L

m

un ff, contrairement:

a

une habitude de Gossec querelever.le

nous avons deja eu l'occasion de

Romania

Arretons-nous quelques minutes sur

titre

;

52

Etudes sur un orchestre au xvui' sieclede ce second mouvement, lequel est fortla

memedansla

significatif.

La gamme ascendante quifrequemment employeemusique symphoniquepartieulier.

sert

de motif principal sera

C'est sans doute

premiere

foiset

que

la

romance apparaitusage avantcette

aet

partir

de 1762 dans toutefinales

la

musique instrumentale

il

nous parait que les autresfait

dans

les

de Gossec en

compositeurs francais n'en ont gueredate de 1762. C'estpartirla

On

trouve une grande analogie de rythmela

une innovationva devenir

fortle

importante

:

a

dansop.

le

motif du prestissimo de

sixieme symphonie

de 1770,

la

romancecelle

centre de tous les

V:

quatuorset concertos;

de Gossec noussembleetre un

des premiers echantillonsde ce stylela litterature

sensible qui ravagel.

**(/)

iajfe=*M=fcf h JT77T7IJean Stamitz avait deja donne des exemplesI,

musicale de l'epoque de Bagge et de Viottisi la

II

est a

noter que

romance, entre 1770s,

et

1780, est libre

Au

teste

d'allures, ecrite a

volonte en C, enelle

/4 etc.,

aux environs defixe,

analogues: (Op.

1,

et op. 111,2). les

1762 au contraire,

est

d'une forme plus

dune

Les mesures 64instrumentsa

a

70 presentent une montee de tousnous

declamation un peu lente,

dune coupele

carree et presque

l'unisson, qui

parait d'un excellent effet

archaique, dont on trouve le typecelebre

plus parfait dans la

Romance

*A

G

^-t-

symphonique.

de Gavinies

:

Commei

dans l'Allegro, un second themeles clarinettes a

est

indique

par les flutes et

l'unisson, soutenues par

&i

#

une pedale des corscordes; dans

et

un accompagnement uniforme desle

icette

=jL *_

le finale

theme

est

egalement a

la

domi-

X

3S=k j*la

nante

:

forme Lied caracteristique appartient encore

romance d'une symphonie manuscrite de Papavoine, jouee

i^ SeLe procede de developpementGossectir

:3=

mcelle

en 1764

:):

*-*

mGossec

^=rrtreste toujours lese contente de renforcer les notes

Cette romance presente une singuliere analogie avec

meme incisives. A parun theme dunconditions, est

de Gossec qui

lui est

anterieure de quelques annees,n'est point sans rapports avec:

de

la

mesure 151, reprise du motif:

principal, et nou-

et celle

de Gossec

meme:

la

veaux developpements

cette fois encore,

composition de Gavinies

que Ton compare deux

frag-

heureux

effet,

introduit dans les

memes

ments

comme

ceux-ci

Gavinies

mm^mpremiere reprise,la

confie aux flutes et clarinettes (mes. 247 et suiv.).

Onquela

remarquera que ce theme n'apporte qu'une legere

modification a celui que nous avons indique plus haut et

formule rythmique a joue un role essentiel dansl'ins-

Apresles

la

les clarinettes,

les flutes et

tout ce finale, ou elle sert en general, quel que soit

cors cedent

place au quatuor qui expose en huitsi

trument,

a

amener une conclusion+. *.5

:

mesures un motif en ut mineur, puis une modulation en

bemol ramene au Da Capo.Minuetto:

->*- .*-+.

Le menuet en mi bemol n'exige guere deles;

b=i3-

'3*Sffiramene avantet suiv.).la

commentaires. Toutestiennent un analoguerantes,le

symphonies de Top.

V

^mla

en con-

contrairement aux habitudes cou-

Une

derniere reprise

fin

gamme

trio

n'est pas

en mineur. Le menuet met en

ascendante du debut (309

valeur tous les instruments.Presto:

Moinslieu a des constatations

riche d'inventions melodiques

que l'Allegro, cela

Le presto

a

2/4

donne

finale est

sans doute, au point de vue dela

construction et

plus interessantes.

de l'equilibre,Voir sur ce point notre etude sur Le Baron de Bagge. L'evolution de la romance dans la musique de chambre meriterait une etude speciale que nous ne pouvons entreprendre ici. Le Pretendu, op. com. (Com. Ital. 6 novembre 1760). Acte III,p. 186.31

meilleure partie de

la

symphonie.

Toutes les indications

dynamiques sont minutieusement

portees; le crescendo sans doute n 'apparait jamais en touteslettres,

mais on en trouve mention dans toutesla

les autres

Cite par115,

MM-

de

la

Laurencie

et

de Saint-Foix, Symphonic fran-

symphonies de Top. V. L'Allegro decontient

troisieme symphonie;

caise, p.

meme

ce tres important passage

LES SYMPHONIES DE GOSSEC

S3les

generalement1 Viol.

cors

immediatement avantet les

lela

premierbasse, ce

*

'--

violon

1,

les

bassons avant

timbales apres

qui est enSmor\ato

somme

fort logique.

Audans

Critiquereste le jeu des signesla

du

texle

2:

symphonie en mi

\>

p et/renseigne suffisamment sur les crescendo ou les decresle

Allegro.

Les parties de

flutes, clarinettes et corsf.

nedes

cendo. Voyez par exemplele

crescendo qui aboutit dans

portent aucune indication dynamique, sauf les p.

premier mouvement

a

un pianissimo sur un point d'orgue

mesures 184

a 192

dans

le finale.

Nous avonsles

par consesui-

(mes. 89 et suiv.).

On

pourrait multiplier les citations de ceet

quent, dans toute

la

symphonie, marque

nuances

genre

;

quant au contraste du pii

du/,

il

est

extremementet

vant

les

signes portes au premier violon, ce qui n'est eviplusieurs cas, puisque

frequent,suiv.).

l'interieurtire

meme

d'une mesure (mes. 152parti,

demment qu'une hypothese dansrien

Gossec en

un excellentil

quand

a

uneles

ne nous indique l'accentuation que l'auteur a voulu

phrase interrogative du quatuor,

fait

donner par toussoulignee d'un

reserver aux soli des clarinettes et des flutes.

instruments une energique(Finale,

reponse,

/

Mes. 21-23.

Noter

le/",

decrescendo, implicitement

mes. 79

et suiv.).le

figure par la succession

p, pf, puis le crescendo,

mar-

Pour l'instrumentation,

grand interet reside dansclarinettes.

que

pf, des

mesures 24

a 26.a la

l'emploi bien caracterise desrole

Sans doute leur

Mes. 34-39.

Crescendo probable pour aboutirest forte,

n'est pas

encore independant, puisqu'elles se con-

mesure mesure

39,

dont l'accentuation

comme

celle

de

la

tentent de doubler les hautbois; mais

on

sait

combien nos

28.

collections sont pauvres en parties anciennes de clarinetteset a quelle date tardive

Mes. 76.

2 violoni

:

la la

t).

Id.

mes. 79.

nous pouvons rencontrer

les pre-

Mes. 79. Mes. 80.tive sol

mieres.

Nous avons

ici

des parties de hautbois transposeessi

:

violon

:

fc|.

Nous avons;

passe de

si

t>

majeur

a la rela-

pour des clarinettes enchoisir cette

bemol

et c'est ce

qui nous a

fait

mineur

la

gamine en doubles croches

est

done

a

symphonie de Top. V, de preference

a telle

retablir ainsi

svmphonie de lop. IV, interessante parplace dans revolution de Gossec, mais

sa date et par sa

simplement pour-

vue de cors. Le role des

flutes et des clarinettes est d'ail-

leurs fort important, puisque

Gossec leur confie souvent

l'exposition de motifs essentiels.ici

Nous n'avonsles

Memea la

observation au second violon.

Au

reste toute hesila

plus affaire

a

un quatuor

a cordes renforce par les flutes

ou

tation est levee a ce sujet par le traitles

analogue de

basse

cors,

mais a une veritable symphonie, ou

bois sont

mesure

81.

traites

comme un

groupe

particulier et realisent ce

qu'on

Mes. 81. Mes. 83.

Meme correctionLa\

a l'alto.

appelle des effets de couleurs.les

La consequence en

est

que

au 2 violon.

themes principaux sont souvent indiques par touset

les ins-

Mes. 87, 89.

La

;

au

i violon.

De

graves negli:

truments a l'unisson,

que

les violons, isoles,

ne se ehar-

gences de gravure dans ces

gammes de

passagela

la pre-

geront plus que de dessins episodiques. Les cors ne sontjamais traites

miere demande a etre retablie en sol mineur,en re dominante desol.

seconde

comme

des instruments concertants

;

quantla

aux bassons, leur emploi nest indique que dans

pre-

Mes. 89.

miere symphonie de Top. V, ce qui ne prouve pas qu'onles ait

Mes. 92, 94.

Do Mi

% a l'alto.t|

au

i

violon.la S

negliges pour renforcerII

la

basse dans celle qui nousd'ceuvres

Mes. 95. Accord de re mineur,1

au 2n"

violon.la

occupe.

existe

bon nombrela

anciennes

oil

Indiquons par exemple une exception dans

le

IX de

Messe des

nous ne retrouvons plus

trace des instruments qui figu-

morts (Mors stupebit), ou les cors sont en premiere ligne. L'absence de

raient dans l'orchestre, lors de l'execution aurituel.

Concert Spi-

symphonies mises en partition nous empeche de fixer une regie generate. A ce point de vue les partitions des Mannheimer Symphoniker dans les Denhndler se presentent sans methode les cors sont en general places en premiere ligne, mais dans la Sinfonia a 8 de Jean Stamitz (t. I, p. 56):

Pourtion,

la

disposition de ces instruments danssuivi les

la

parti-

ils

apparaissent apres'-'

les

timpanila

et les clarini.

Les bassons

et les

timba-

nous avons

exemples que Gossecet

a

donnes

les

doivent servir d'escorte a

basse.

lui-meme dans son Te

Deum

dans sa Messe des Morts,

contemporaine de notre symphonie (1760), c'est-a-dire que nous avons adopte la succession suivante flutes, clari:

Dans le catalogue de Gossec nous avons distingue trois tirages de Top. V, mais le texte en est identique. II s'agit done de simples necessites de librairie, et nous n'avons affaire qu'a un seul document. Le ms. de la Bibl. Nat. n'offre pas plus de differences c'est une copie faite sur l'oeuvre grav, ainsi qu'en temoigne la note du catalogue de Boisgelou;

nettes,

cors,

deux violons,

alto et basse.

Gossec place

citee plus haut.

5.

54

Etudes sur un orchestre au xvm e siecleMes. 97.

Mes. 112.suivants:

Meme remarque aux deux violons. Le indique au 2 violonet ss.

Nous avonsles lies

restitue;

un rythme semblable

a

celui des

texte

autres instrumentsreprise

la

double croche n'apparait a aucune

du theme.9,:

j

jjij

ui violon, a:

Mes.

10.

La premiere clarinette porte l'indicationb

suivante

Par analogie avecl'alto et a la basse,

I

accentuation marquee au

nous donnonsI I I

~^r~*-\t.:?

J

J

J

t=tChal.Clar.

^^;

Mes. 165.2 violon.Ales.

Le manuscrit donne par erreur un

/

auII

y a

la

une erreur manifeste du copistela

d'apres

le

Traite

174, 176, 178.

Noter un crescendo

tres net

au

({'instrumentation de Francceur, dont

premiere edition

quatuor.

parut en

Mes. 225, 229.

1772, les fragments a appartiennent au registredit

Meme

remarque (violons

1

et 2).

de clarinette proprement

ou de

clairon, tandis

que

le

Mes. 242.

Le

i

violon seul

donne

pp.

passage b depend du registre des sons aigus.

Onlessi

sait

que

les

Romania. La premiere note deble sur le manuscrit;

Tons ou Sons chainvisi-

mean designent

notes qui;

la

seconde clarinette n'est pasil

s'etendentregistre

du

mi =frs7" gravede

mais

ne peut etre question queici

offre

/(S"

a

la

12

bemol

ce

l'analogie avec celui des bas-

d'un

la.

les clarinettes etant

placees

a la tierce.lies

sons.vio-

Nous n'alesoil

vons done pas porte dans notre

Mes. 22.lon

Nous avons indique des

au premier

texte les indications

du manuscrit.

comme aux trois autres instruments. Le caractere meme du morceau rend cette correction necessaire.-

Mes. 280-292.

Ce passageait

est le

seul

de toute

la

symphonienuancestrastea

l'auteur

minutieusement indique

les

Menuet.16.

touset

instruments sans exception. Le con-

Mes.gue, de

La

premiere clarinette porte un point d'orla fin

du p

du

/, repete

identiquement dans une sucla

meme

qu'a

du

trio.

Ce dernier signe appa-

cession de mesures, appartient surtout a

technique de

MannheimSymph.,I,

rait aussi a la 2 clarinette.

(Cf. J.

Stamitz

:

finale

de

pp. 31,35.I,

103,

Richter:etc.).

8, Mannh. Symphonie Op. IV, 2,la

Sinfonia a

Presto.

Mannh. Symph.,la

p.

AucuneMaisla

indication

dynamique pourmotifa la

premiere mesure.est souli-

Mes. 309.

Reprise du motif principal

;

/

a

indiquer a

reprise/".

du

meme

mesure 114

tous les instruments.

gnee d'unMes.3.

Mes. 330-336.

/ indique auV

i

violon seulement.

Le premier violon donne

:

Nous avonssure,

ajoute les indications de l'avant-derniere mea Failure generale.

conformement

Toutes

les

sym-

?;

*

phonies de l'ceuvre

de Gossec se terminent sur un/.

II

Les

Symphonies de Schencker

NOTES SUR SCHENCKERNous sommessiciens de

II

La majcur

^-^1

Mes. 40

i^sdu troisieme Trig.

et

au second violon

r

1

>1

j

1

Cf. le debut

62ecriture

ETUDES SUR UN ORCHESTRE AU

XVIII e SIECLE

egalement defectueuse, puisquela

la

vraie

maniere

dique pas

le

quart de soupir au 2" violon et a

la basse.

de noter ce passage serait

suivantc

:

Mes. 42.

La premiere double croche de chaque tempsa 47.

doit etre pointee au premier violon.

Mes. 44I!

Les croches du second violonle texte.

ne sont

nous

a paru

que

le

texte devrait ttre retabli ainsi

(cf.

pas toutes pointees dans

mes. n).

Mes. 49.la basse.

Omission Le

du demi-soupir au 2 violon

et a

333S=Mes.37.

Mes.

58.

crescendo n'est indique qu'au premiera l'epoque.I

violon, suivant

une habitude assez communeles

Dans l'anacrouse qui precede,

le

texte n'in-

On

trouve un cas analogue dans

Trios op.

de Gossec.

CEUVRES MUSICALES

SYMPHONIES DE GOSSEC

2

TRIOa deux Violons et BasseF. J.

GOSSEC,1753

Op.

1,

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Violon

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Violcn

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29

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I

SYMPHONIE DE SCHENCKER

37

SYMPHONIEa troisparties ou a grand orchestre

SCHENCKER,Allegro assai2 Cors-

Op.

I,

3

17K)

2 Clarmettes

39

p^ fNr^

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1

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(Euvres DE Gaspard

PROCKSCH

TRIOa deux Violonset Vioioncelle ..

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GASPARD PROCKSCH,vers 1775

Op. VII, 2

Allegro

noil li-oppo

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53

PIECESpour deux Cors ou deux Clarinettes

GASPARD PROCKSCHPOLONAISEa

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vers 1776

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i/jo (Vorlaufer

:

Gevaert

(F..

A)

:

Nouvcau

traite

d' instrumentation.

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1883, in-4

Les ouvrages de musique pratique, difficiles a einbrasser dans leur variete. ne figurent pas dans cctte bibliographic; on en trouvera la description au cours des chapitres. Nous indiquons exceptionnellenient les osuvres de Rameau. - Les dates indiquees sont les dates extremes de norre depouillement Saul cas speciaux, nous jugeons inutile de donner la dcscitption des periodiques cues. Nous renvoyons a la Bibliograpliie de Hatin. Nous jugeons inutile de mentionner les repertoires courants tels que la Tiiographie de Fetis, le QuelUnlexihon de Eitner. les 'Dictiomtaires de Riemann Les lettres 1. M. G. (trad. Humbert, 1899) et de Grove (edition de 1904-1910). designent les publications de la Soc. internat. de Musique.1

'

.

.

.

.

.

4

.

.

..

INDEX ALPHABETIQUELes noms de lieux sont imprimis en italique.

-

Les chiffres en caractem gras renvoient aux passages essentiels ou indications bibliographiques.

Abaco

(Dall')

1

1.

Abel 22.

Cales 14. Calviere 13.

Faber (J.-A.-J.) 17.

Holzbauer 11, 19, 46. Huberty 21, 46.I

Fauchev (N c14.

)

3

1

Abert(H.) n. Alberti (Domenico)

Campra32.

27.

Altenburg (J.-E.) 16. Ancelet 13, 18, 19.

Canavas (Joseph) Cannabich 46. Capron 14.Caraffe 22.Carl in 26.

Favart 19, 26, 27, 28, 33. Fayolle 40.Fetis 22, 39, 40, 48.Filtz 56.

J

Israel 11.

Jommelli

11, 16, 26.

Anven

17, 34, 39.

Arnould (Sophie)

18, 27, 48.

BBach

Casanova 3 3 Castaud (et Casteaux) 42, 43, 45,47, 48.;

Fleury (M ') 45. Flieger 14,21, 59. Florence 1811

KKinniger 17.

Koch

21.21.17.

Fontainebleau

1

5

Kohaut

Framery

13.

Kremsmunstcr

(J.-S.) 11, i2

16, 26, 34.

Ceron 40Cezar (Ignace)1

Francfart 11, 17.

Krumpholtz

32, 33, 34.

(J.-C.) 14, 23,40, 46.32, 33.

Backofen Baer 22.

Francceur 22, 23, 33, 54.Franconie3 1 ?

Chabanon (de) 13. Chambonnieres 6152.

Fiirstenau (M.) 31.

Bagge(Bn de) 42,

Baggenhoj, 42. Bailleux (editeur) 41, 42, 43, 46, 47- 48. Bale 29.

Chant illy 23, 44, 49. Chennevieres 18. Cheveigne (Le Riche de) 26.Chindelaret 28.Choiseul-Praslin (Due de) 55.

La Borde (de) 21. La Chevardiere (de Roullede 19, 40, 43,46,47,48.

de)

Gaspard

59.

La Combe (M meLa Laurenciede) 30, 31, 32, 33,

de) 15.17,

Gavinies 52. Gelineck 28.Genlis

(L. de) 11,

39,

Barbandt 2 3 Bauerschmidt 33. Bayard 41.

41, 49. 50, 51, 59-

Choron

40.15, 28.

(M

Clermont (Comte de)

34-

La Poupliniere (Alexandre-JeanJoseph Le Riche de) 7, 12, 14,15, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 26,

CommierConde

59.

Beaumarchais Beauplan 28.

31, 32, 33.

Beche(M.

F.) 21.

(Prince de) 23, 49. Conti (Prince de) 22, 28, 39, 55, 59, 60, 61.

Gerber 56, 59, 60. Gevaert (F. A.) 11. Girard 60.

2 7,28, 31, 32, 33,

34, 35, 39,

40,41,42,

Beck 19, 21. Beethoven 7.BeraultBerlin1

Coriolan 26. Corrette 23.40, 41, 43, 44.

Gluck 12, 14, Godfroy 48.Gcepffertfer,

34, 35.

La La Ruette (M ) 43.1

55, 56, 57, 61. Poupliniere (M me de) 15, 33.

(M)1,

(G.A

)

(Geopffem, Gopf-

Couperin

12, 61.

48.

Courtille (La) 19.

Bernard (Samuel) 16. Berton (H. M.) 28.

Guebffer, Gaiffre. Keipher, Kopter) 14, 15, 31, 32, 33, 55.

Lavoix (H.) Laujon 15.

1

1.

Le

Cheyre

(Maximilienne-Hen-

Bignon 60, 61Billy

Cousineau 31, 33, 55. Cramer (Guillaume) 47. Crest (MUe j u) c f. Genlis.Crimen 42. Crozat 14.

Gcermans (Therese)19, 20, 2i, 22, 34, 35. 39 a 54, Gossec (Me) 14. Gotz 47.

32. 18,

riette 59.

Gossec (F.J.) 7,8, 13,14,17,

(Comte de)

23, 24, 25, 28,57, 59, 61, 62.

Le Clerc

Leclair (Mme) ^ 2 (editeur) 40, 47, 50, 56..

1

;

(flutiste) 14.

Blanchard 21.

Le Due

Blankenburg(van)Blavet 15.

(editeur) 43, 46, 47.

30.

(M)

I5-

DDansky 17. Dard 12.Dargent 28. Darmstadt n, 40, 41, 42.Daulle 55.

Graun

11, 28.

Lefebure 31.

Blondin 28.Boccherini 61.

Bode

Graziani (C.) 14. Gretry 14, 19.Grillet 26, 27, 28.

Le Goux 46.Leipzig 16, 23.

21.

Le Menu

Boisgelou 23, 41, 53. Boivin 50.Bollioud de Mermet 12. Bordeaux 41, 47, 48.Boufflers

22, 29, 48.

Guignon

26.

Lille 41, 47.

Denner (Christ)Diderot 33. TXensdorf 4 2

H16.

Lippe (G. A.) 16.Locatelli 50, 56.

(M de)

34.

Hasndel 11, 13, 16, 26, 30, 32. Halm (Anne Barbe) 31.

Londres 13, 23, 46, 50.

LongmanLoo(L.

46, 47.32.

Boulainvilliers (Bernard de')2j.

Bourgogne (Due de) Boyer 29. Braun 35.Breitkopf'28, 47, 56. Bremner 48.

16.

Donauworth 30. D ade 11, 23, 40.1

Hambourg

1 1

M. Van)35.

Duhen 41 Duvernoy

Hasse 11, 17. Haudry de Soucy 45.

Louis 14, 28,

Haydn27.

(J.) 7, 12,

18,

23, 39, 40,

Louvet LowitzLyon

31, 32, 33.35.

46, 61.

Lully 15.23.11, 41, 42, 43, 46, 47, 48.

Hay marketEbert 28.Eitner 39, 41, 42, 59.

Brenet (Michel) 17, 33, 45. Brossard (S. de) 29.Brosses (Ch. de) 12. Brunet 48.Bruxelles 12, 31, 40, 48.

Hebert 26, 28. Hellouin 39.d')5

M"Magny33.(de) 16.

Epinay (M"

;.

Burney (Ch.)

12, 30.

Erard (Seb.) 34. Ernst (ou Ernest) 26, 35.

Henrv 40, 47. Herbain(CtFd')18. Hochbrucker 30, 31, Hohebrasken 30.

Malherbe

35.11, 13, 16, 19,

Mannheim

47.

48, 50, 56, 61.

INDEX ALPHABETICtfJEMarais 12.Peters (de) 31.Petrini (F.) 33. Pfeiffer 28.

65 sStrecht3

Mattheson 17, 34. Mennicke 1 16.,1

1.

Sachs

(C.)

Sturapf 46.1 1.

Meyer (Ph.Molidor 28.

J.)

31, 33.

Miroglio 14, 29, 31, 33, 45.

Philidor 28, 46. Pirro (A.) 8, n.

Sai 28.

Syrvyneck 26.32.

Saint-Aubin (M< de)Saint-Cloud 23. Saint-Foix (G. de)49. >o, Si.8,

Pohl32.

23.

Monaco

(Prince de) 22.

Mondonville 14,

Polignac (D csse de) 32. Pontecoulant (de) 32.Pontoiu 49.

n,

39, 41,

Tarade (M mc) 60. Telemann 11, 17, 57, Thouvenot (N e ) 31.Tiersot(J.) 8,

61.

Monn

26.

Saint-George (de) 43.Saint-Saens 16. Saint Suire 14.Salis 22.

47.

Monsignv 28. Monter (de) 15.Monteverdi 16. Montrevel (C ,eet

Printrmps

(F.-J.) 31.

Tissier 22.

Prockscli (Gaspard) 7, 17, 21, 22, 29, 59 a 62.

Tceschi 19, 40, 46, 47.Toulouse 41, 47, 48.

Mu

de La Bau-

Prumier

3 1.

Salomon27, 29.

31, 32, 33.

me)Moria

s 5.

Prunieres (H.) 26, 46, 47.31, 32.

Monville (de)55, 59.

Punto (Giovanni)

Sal^bourg 29. Sammartini (G. B.) 12, 14.Scarlatti (D.) 32.

VVallas(L.) 11.

Vanhall 40, 47.

Moulinghem

21.

RRacle 19.

Mouret 18. Mozart 23, 56. Mozer 28, 53. Munich 40. Mysliweczek 12.

Scharf 33, Schencker

39.7,

Vendome (M 614,

)

55, 59.

19, 21, 28, 32,

Venier(J.48.Versailles1

B.)

19, 21, 41, 44, 46,

54 a 58,(J.-Ph.)

59.

RameauRaoux

n,

14,

18, 22,

Schifer 26.

5.

27, 28, 32, 61.26. 23.

Schleiger (Dorothee) 31.

Schmelzer

(J. S.) 34.

Rebours

Schumann

14.

Viani 27. Vienne 23, 30, 40. Villeroy (Due de) 15. 28, 59.Viotti 52.

NNadermannNantes1 ;

O

1.

Ribiere 41, 45, 47, 48. Richomme 44, 46. 55. Richter 19, 54.

Seaunier 48. Seikgeb 29.Senallie 12.

VitzthumbVivaldi