crolles magazine n°60, mars 2016

magazinede

Magazine d’information de la ville de Crolles

Crolles

www.ville-crolles.fr

regard7e fête des jeux : au hasardpage 20

crolles à vivreun bel élan de générositépage 9

M a r s2 0 1 6

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Le 5 mars c'est carnaval ! page 15

Discussions sur le service publicLe samedi citoyen du mois de février était consacré au service public de proximité et à sa capacité à répondre aux attentes dans un contexte financier contraint.

> Retrouvez prochainement le compte-rendu de cette rencontre et l’annonce des prochains rendez-vous sur www.ville-crolles.fr , rubrique samedis citoyens.

Directeur de la publication : Philippe Lorimier I Rédaction : Nathalie de Leiris, Valérie Saes, Florent David - Culture : Laurence Windels I Photos : Mairie de Crolles I DL I MJC I D. Richalet I Création & réalisation : Société2filles I Imprimerie Notre Dame I Le journal de Crolles est imprimé sur papier recyclé par un imprimeur certifié “Imprim’vert®”, label garantissant la bonne gestion des déchets dangereux, la sécurisation de stockages des liquides dangereux et la non-utilisation de produits toxiques.

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MairieBP 11 - 38921 Crolles Cedex > 04 76 08 04 54 - Fax 04 76 08 88 61 Courriel : [email protected] : www.ville-crolles.frHoraires d’ouverture : lundi et vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 - 13 h 30 à 16 h 30. Mardi de 8 h 30 à 11 h - 13 h 30 à 18 h. Mercredi et jeudi de 8 h 30 à 12 h 30 - 13 h 30 à 18 h. Samedi de 8 h 30 à 12 h.

permanences des élusVous voulez rencontrer un élu : prenez rendez-vous en téléphonant à l’accueil de la mairie.Philippe LorImIer, Maire,Anne-Françoise HYVrArD, 1re adjointe, chargée du quartier durable,marc BruneLLo, 2e adjoint, chargé des déplacements, des bâtiments et de l’énergie,Françoise BoucHAuD, 3e adjointe, chargée de l’éducation et de la jeunesse,Patrick PeYronnArD, 4e adjoint, chargé des sports,Françoise cAmPAnALe, 5e adjointe, chargée des finances,Bernard ForT, 6e adjoint, chargé de l’urbanisme,nelly Gros, 7e adjointe, chargée de l’agriculture, des espaces naturels et des risques,claude GLoecKLe, 8e adjoint, chargé de la culture et de la coopération internationale,Patricia morAnD, Conseillère déléguée aux solidarités, à l’habitat social et au CCAS,Gilbert croZes, Conseiller délégué aux espaces publics,sylvie BourDArIAs, Conseillère déléguée au vieillissement et au lien intergénérationnel,Vincent GAY, Conseiller délégué à l'économie, au commerce, à l'emploi et à l’insertion,sophie GrAnGeAT, Conseillère déléguée à la petite enfance, au rythme de l’enfant et à la parentalité. —Élus “La parole aux Crollois”, Christophe LeMonIaS, Laure FayoLLe, Maxime Le PenDeven, aude PaIn et Claude MuLLeR.

Député de l’isèrePierre rIBeAuD, Secrétariat parlementaire 77, place de la mairie - 38660 La Terrasse. Bureaux accessibles aux personnes à mobilité réduite. > 04 76 92 18 96 - Fax 04 76 92 18 [email protected]

Crolles pratique2

La prime pour l’emploi et le revenu de solidarité active (rsa) ont fusionné le 1er janvier. Vous avez plus de 18 ans ? Vous travaillez et percevez moins de 1500 € net environ ? Vous pouvez bénéficier de la nouvelle prime d’activité.

comment faire une demande ?Les bénéficiaires actuels de RSA exerçant une activité n’ont aucune démarche à réaliser. Le changement est intervenu automatiquement en début d’année. En revanche, les sala-riés, travailleurs indépendants, étudiants salariés ou appren-tis qui ne perçoivent pas de RSA doivent faire leur demande en ligne. La démarche est 100 % dématérialisée et person-nalisée. Elle se fait exclusivement sur le site www.caf.fr sans pièces justificatives. Un simulateur de droits permet de vérifier son éligibilité et d’évaluer directement le montant de la prime avant d’enregistrer sa demande. >+ d’infos sur www.caf.fr

La commune et Le Grésivaudan mettent à disposition un stock de compost à proximité des jar-

dins partagés du parc Jean-Claude Paturel. L'accès piéton et cycle vers l'aire de stockage est permanent. Un accès aux véhicules sera ouvert les samedi 19 et dimanche 26 mars, samedi 2 et dimanche 9 avril de 8 h à 18 h depuis la rue de Belledonne via la rue Lionel Terray.

Vous avez peut-être droit à la prime d’activité

Pour lutter contre le frelon asiatique

L a présence du frelon asiatique ne cesse de s’étendre. Une des méthodes facile et efficace pour lutter contre sa progression

consiste à fabriquer des pièges maisons : récu-pérez des bouteilles plastiques d'eau minérale, percez trois trous, puis versez à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange composé de 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles) et de 1/3 de sirop de cassis.à laisser en place jusqu’à fin avril, en chan-geant la mixture de temps en temps.Bien détruire les occupants pour être certains

qu’ils ne sont pas simplement endormis et prêts à repartir.

> + d’infos sur www.ville-crolles.fr

Qui veut Du coMpost ?

Édito

sommaire

3

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14

8

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TILT! 500,00

UNO

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04 Crolles à vivre > Plein d'idées pour

ce quartier > 2 rendez-vous d'information

et de concertation > Étape décisive pour

la centrale villageoise > Le projet de budget en débat > Les commerçants

en savent plus > Un bel élan de générosité > Un projet d'expo

fédérateur > Collectionner peut être

un acte de partage > Les maisons de Crolles

ouvrent leurs portes

13 Conseil municipal13 Expression politique12 Territoire > Portes ouvertes et grande

braderie à Grésy

14 associations > En quête de financements > Un soutien pour le Ladakh > La MJC

16 C pour les jeunes > Regards de Mongolie > Des vacances animées

17 Culture > La M > Espace Paul Jargot

20 regardPhILIPPe LoRIMIeR,

Maire de Crolles

Piloter un navire comme la commune de Crolles demande de la volonté pour tenir la barre et du doigté pour ajuster le cap si nécessaire. Cette métaphore, je l’ai employée lors de la réunion publique consacrée au débat d’orientations budgétaires pour évoquer l’environnement incertain avec lequel nous de-

vons composer. Quand la loi pose le transfert d’une compétence (l’eau et l’assainisse-ment), quand les normes évoluent (loi sur l’accessibilité de 2005), quand des décisions prises au-delà de la commune s’appliquent au niveau local (modification d’arrêt de bus), nous devons faire avec ces nouvelles données, parfois nous y opposer pour organi-ser la vie et le devenir de la commune.

Au-delà de l’aspect budgétaire, ces évolutions se traduisent jusque dans notre vie quo-tidienne. Premier exemple à travers le projet de déploiement de points d’apport volon-taire. Voté en 2012 par le conseil de la Communauté de communes en sa qualité de gestionnaire des déchets sur le territoire, cette mutation annoncée qui touchent les habitants dans leur vie de tous les jours fait toujours l’objet de discussions au niveau du Grésivaudan. C’est pourquoi nous avions décidé dès le printemps dernier, et par souci de pédagogie, d’informer largement sur les modalités d’application de ce changement annoncé. Votre ressenti et nos propres constats nous ont amenés à faire des remontées dans les réunions que nous avons eu sur le sujet avec le Grésivaudan.

Un autre sujet d’actualité montre combien des éléments extérieurs peuvent avoir une incidence sur la vie de la commune. Je pense à l’installation à l’horizon fin 2017 d’une enseigne du groupe Carrefour-Provencia sur un tènement privé de la zone d’activités. Rien ne laissait présager cette implantation, sauf peut-être le pouvoir d’attraction de la commune à l’égard de n’importe quelle entreprise commerciale. Reste que ce projet est bien réel et qu’il faut composer avec. Plutôt que de s’opposer de manière stérile, sans aucun moyen légal de parvenir à ses fins, la commune s’adapte et actionne les leviers qui permettront de limiter, d’organiser les surfaces commerciales et de retirer des éléments positifs. Tout d’abord cet ancien site industriel, aujourd’hui en friche, sera déconstruit sans un centime d’argent public. Ensuite, la modification du PLU et la négociation me-née durant plusieurs mois avec les représentants du groupe de distribution ont permis d’influer sur la qualité de ce projet qui se construit sur un terrain privé. Son implanta-tion en bordure directe de l’avenue Ambroise Croizat, le fait que les véhicules seront stationnés à l’arrière du bâtiment, les accès piétons et cycles, le traitement paysager, tous ces éléments participeront à une meilleure intégration urbaine de cette nouvelle surface dans un secteur appelé lui aussi à muter au fil du temps.

Bien entendu, ces éléments ne suffisent pas à satisfaire les commerçants, inquiets de cette concurrence nouvelle. Néanmoins, comme je leur ai indiqué lors de l’Assemblée générale de Crolles commerces (lire en page 8), nous ne sommes pas là pour opposer les projets entre eux mais pour faire en sorte que chacun trouve sa place. La leur, celle du commerce de proximité, doit être défendue et surtout valorisée. C’est le cas au Cœur de Ville où la démarche en cours vise justement à leur apporter plus de visibilité et à mettre en valeur leur savoir-faire. Rien n’est simple, il faut toujours savoir évoluer, mais comme dans tous les domaines, c’est bien de cette capacité à adapter, de nos facultés à trouver des solutions, que naît ce dynamisme qui au final profite à tous.

magazine d’information de la ville de Crolles ////// mars 2016 ////// numéro 60

4 Crolles à vivre


La concertation sur le futur Quartier Durable est entrée dans sa phase active. après la visite du quartier des Béalières à Meylan en novembre dernier, de nombreux habitants se sont retrouvés pour un atelier participatif consacré aux formes urbaines et aux types d’habitat qu’ils souhaiteraient voir fleurir autour du parc Jean-Claude Paturel.

plein d’idées pour ce quartier

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La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) du Quartier Durable s’étend sur deux secteurs identifiés autour du parc Jean-Claude Paturel. C’est là, sur un périmètre d’environ 7 hectares, que

verront progressivement le jour quelques 350 logements, dont 30 % réservés pour l’habitat social. « Ce sont les objectifs sur lesquels nous ne reviendrons pas, a prévenu Anne-Françoise Hyvrard, 1ère adjointe chargée du Quartier Durable. En revanche nous allons discuter des formes et des types de logements, mais aussi des ingrédients à apporter pour bien vivre dans ce futur quartier de Crolles. » Réunis en groupes de travail, les habitants se sont mis dans la peau d’équipes pluridisciplinaires, jouant le rôle d’urbanistes, d’architectes ou de paysa-gistes. Devant leurs yeux une carte du secteur, enrichie d’une première programmation propo-sée par l’agence d’architectes Hors Champs. Stylos en main, ils ont pu concrétiser sur le papier leur vision du quartier.

Des idées qui rassemblentAu fil des discussions, certaines idées ras-semblent les participants. La première est qu’il ne fera pas bon être une voiture dans ce quartier. Tolérée sur des voies de desserte, elle devra se faire discrète, « presque invisible », au profit des piétons et des cycles. « C’est la spécificité de Crolles, avec ses nombreux cheminements entre les habitations, il faut la garder ! », lance un habi-tant. Les espaces de rencontre sont aussi plé-biscités. On parle de « bancs pour se poser », d’« espaces de jeux », et même de « buanderies communes » ou d’un « atelier de bricolage pour partager des outils. » La nature est l’autre grande gagnante de la soirée. Déjà mise en valeur dans le parc, elle devra « rentrer de toutes parts dans le quartier ». Des toitures végétalisées,

des arbres, et même « un ruisseau qui pourrait serpenter entre les constructions », les idées ne manquent pas. Et l’habitat dans tout ça ? C’est une question d’équilibre. En substance, il fau-dra du collectif, mais avec une bonne propor-tion de logements intermédiaires et des maisons mitoyennes. Avec deux éléments intangibles : « veiller à ne pas gêner la vue des uns et des autres » et surtout « bien répartir les logements sociaux sur tout le périmètre ». Cela tombe bien, on appelle cela favoriser la mixité, et c’est l’un des objectifs du projet. Et pour ce qui est des types de logements, l’éventail pro-posé devra répondre aux besoins, du T1 au T5, en location ou pour accéder à la propriété. Avec toujours la même exigence de mixité.

Quelles forMes urbaines ?Les participants avaient sous leurs yeux des images de différentes formes d’habitat. Cette photo prise à Chambéry dans le quartier du “Petit Joigny” est celle qui a le plus retenu l’attention. Une bonne indication pour les architectes qui seront chargés de dessiner les logements du Quartier Durable.

vers un label eco-QuartierLa commune a signé la charte nationale des écoquartiers. Cette charte comprend 20 objectifs de développement durable vers lesquels tendre pour construire le Quartier Durable. Cette signature est la première étape qui pourra mener vers la labellisation officielle “Ecoquartier”.

Découvrez le reportage vidéo de cet atelier sur la chaîne de la commune : https://www.youtube.com/user/VilledeCrolles

principe de réalitéAu moment de conclure, Anne-Françoise Hyvrard s’est félicitée de ces nombreux apports, tout en cherchant à les mettre en perspective : « Il faut maintenant les confronter à la réalité, les croiser avec le travail des urbanistes et des architectes, être en phase également avec ce qu’un promo-teur privé peut attendre pour proposer des pro-grammes de logements (...) Mais on sent une influence, une envie de faire évoluer nos manières d’habiter ». Rendez-vous est pris dès le mois de mars pour poursuivre cette réflexion col-lective. Le thème de l’habitat participatif sera abordé en réunion publique. Les habitants n’ont pas fini d’avoir de bonnes idées.

5Crolles à vivre

2 rendez-vous D’information et De ConCertation

Pour tout savoir sur le projet Quartier Durable, rendez-vous sur www.ville-crolles.fr rubrique Grands Projets


réunion publique

L’habitat participatiflundi 21 mars à 20h30 en salle du Conseil municipalPour tout savoir sur cette nouvelle forme d’habitat et imaginer sa place dans le futur Quartier Durable à travers des exemples concrets de réalisations./// Animée par l’association Les Habiles

Atelier pArtiCipAtif

“enjeux environnementaux, énergie, dépLacements”Jeudi 31 mars à 19h30 en salle du Conseil municipalParticipez à la réflexion autour de ces enjeux majeurs dans la construction d’un éco-quartier. Quelles énergies renouvelables pour le quartier ? Comment gérer l’eau, le bruit, les déchets ? Quelle place pour la voiture, comment se déplacer sans ?/// En présence du bureau d’études Soberco Environnement

Pré-inscription possible sur ville-crolles.fr

Crolles à vivre6

L e vendredi 18 mars, une nouvelle réunion plénière est prévue en ce sens. « Cette étape est décisive, préviennent Vincent

Gay et Marc Brunello, les élus crollois à l’ori-gine de ce projet citoyen. Parce que cette réu-nion devrait aboutir à la création effective de la société. Ce sera aussi l’occasion pour les com-munes partenaires de se positionner. » En attendant, on connaît déjà un premier élément d’importance : les citoyens ont choisi d’intégrer le réseau des Centrales Villageoises. à la clé, la possibilité de calquer un modèle expérimenté dans les Parcs Naturels de la région et qui aujourd’hui fonctionne ou se déploie sur une quinzaine de territoires en Rhône-Alpes.

ProcHAine réunion ouVerte à tous : Vendredi 18 mars à 20 h sALLe Boris ViAn – entrée LiBre

tous les mardis et vendredis à partir de 16 h la petite troupe conduite par chris-tophe Guilbert (une dizaine d’élèves des écoles Belledonne et Sources) est au

rendez-vous sur la parcelle du jardin spéciale-ment réservée aux écoles : « On a bien travaillé ! lance l’animateur. Regardez : quelques bulbes de jonquilles et de tulipes plantés ici. Là un pêcher de vigne, à côté des framboisiers en provenance directe de mon jardin et plus loin des kiwis auto fertiles. » La plantation avec ce spécialiste en agroécologie est tout un art : « Mon objectif est d’éduquer les enfants à l’environnement. On ne jardine pas sans aborder la gestion de l’eau qu’il faut économiser et le traitement de la terre qu’il faut préserver. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place une toile de paillage et broyat permanente sous nos plantations. L’eau et l’air circulent et créent ainsi un microclimat au niveau du sol pour limiter le désherbage et l’arrosage. » Jardiner au naturel c’est la “philosophie” de cet animateur qui souhaite éveiller les élèves aux différentes espèces végétales, au cycle des sai-sons, au compostage des déchets végétaux... « Nos outils sont basiques : une fourchette ou une cuillère pour ne pas perturber le sol. Ainsi on le maintient couvert de matières organiques

dans le but de fertiliser la terre. » Avec Chris-tophe les enfants s’en sont donné à cœur joie. Ils ont découvert l’activité naturelle du sol avec les décomposeurs : vers, limaces et cloportes, ils ont appris à faire du compost de surface et... mille autres petites astuces pour faire pousser des fleurs et des fruits dans les meilleures conditions.

Les événements s’accélèrent depuis les premières réunions d’information sur le projet de centrale photovoltaïque citoyenne initié par les communes de Crolles, Bernin, saint-Pancrasse, saint-Bernard et saint-Hilaire-du-Touvet. Les citoyens ont pris le relais et s’apprêtent à franchir le pas en créant la société locale chargée d’administrer la centrale.

Dans le cadre des parcours découverte, Christophe Guilbert, animateur en agroécologie anime depuis l’an dernier un atelier de jardinage “au naturel” sur la parcelle pédagogique du parc Jean-Claude Paturel. Une activité d’éveil pratique et ludique qui sensibilise les élèves à l’environnement et remporte un franc succès.

Étape décisive pour la centrale villageoise

Pourquoi faire un jardin pédagogique ?


vous pouvez encore participer !Comment ? En plaçant une part de votre épargne dans le capital de la centrale et/ou pour les propriétaires, en mettant votre toiture à disposition pour accueillir des panneaux solaires. Le groupe chargé de repérer des toitures adaptées en a recensé environ 70 rien qu’à Crolles. Si la vôtre en fait partie, vous serez contactés pour vous expliquer la démarche et recueillir votre accord. Une fois les panneaux raccordés à la centrale, vous percevrez un loyer annuel et surtout vous participerez à ce projet vertueux sans frais à débourser.

> en saVoir pLUswww.centralesvillageoises.fr / onglet Grésivaudancontact : [email protected]

Découvrez d’autres clichés de cet atelier jardinage dans la galerie photos de www.ville-crolles.fr

• Ne pas marcher sur les surfaces cultivées pour éviter de compacter le sol (moins d’air dans la terre, l’eau pénètre plus difficilement, les racines ont plus de mal à se développer)

• Favoriser le recyclage de la matière organique dans la litière du sol car c'est à la surface que les plantes puisent leur nourriture. On recrée ainsi un micro-climat identique à la litière du sol en forêt.

• Couvrir le plus possible le sol soit avec de la matière organique morte (fanes de plantes sans graines, tontes, feuilles mortes, copeaux de bois) ou vivante (engrais verts). Inconvénient : retarde le réchauffement du sol au printemps.

• Incorporer le compost par un simple griffage, ne pas le laisser à nu (cuit par le soleil, lessivé par la pluie).

Les petits conseils de Christophe

Crolles à vivre 7

L’adjointe chargée des finances, Françoise campanale, a présenté les grandes lignes du projet de bud-get 2016. Dans un contexte financier

toujours tendu, les choix envisagés concrétisent les axes politiques portés depuis de nom-breuses années, sur fond de solidarité et de développement durable. Avec toujours la même volonté, immuable, de « préserver les ménages ». « L’enjeu est de poursuivre la réduction des dépenses, sans renier la qualité des services publics, tout en maintenant au moins le niveau actuel des recettes de la commune. C’est la condition pour éviter d’augmenter les taux d’imposition » expliquait Françoise Campanale. Cette gestion financière prudente a deux autres buts : dégager une capacité d’investissement

suffisante, pour a minima assurer la mainte-nance du patrimoine existant, mais aussi évi-ter de recourir à l’emprunt pour les nouvelles opérations.

un contexte incertainUne fois ce cap fixé, d’autres éléments entrent en ligne de compte et « influent sur la manière de tenir la barre » disait encore le Maire. Crolles reçoit ainsi moins de dotations de l’État et par-ticipe plus à la solidarité nationale*. Ce manque à gagner s’ajoute à d’autres éléments de contexte, plus locaux, qui n’ont pas manqué de faire réagir les participants. La question des transferts de compétences a notamment été posée. La loi prévoit le transfert de gestion des zones d’activités économiques en 2017 au profit

des intercommunalités, sans que ses modalités d’application ne soient clairement définies. Idem pour l’eau et l’assainissement à partir de 2018. Cette perspective interroge, notamment sur la question du prix de l’eau. « Sera-t-il har-monisé sur tout le territoire comme pour les abattements sur la part intercommunale de la taxe d’habitation ? » demande une habitante. « Au nom de l’équité oui, c’est une perspective », reconnaissait le Maire, anticipant un réajuste-ment qui gommerait les disparités aujourd’hui en vigueur d’une commune à l’autre.

Des marges pour investirAjoutez les incertitudes qui accompagnent le projet d’extension de STMicroelectronics et les recettes fiscales qu’il pourrait représenter, et vous comprendrez que le contexte général appelle cette année encore à la prudence. Pour autant la santé financière de la commune, caractérisée par un taux d’endettement bien inférieur à la moyenne des communes de même strate (8,2 % contre 12 %), permet de poursuivre les investissements pluriannuels (exemples : réhabilitation thermique au Val de Marne, amé-lioration de l’éclairage public, voirie et réseaux de la rue Château Robert) et d’envisager de nouvelles opérations. Ces choix seront débattus par les élus au conseil municipal du 4 mars pro-chain, puis ils seront inscrits dans le budget 2016, soumis au vote lors du conseil municipal du 25 mars. Ces séances seront, comme à chaque fois, ouvertes au public.

« Le cœur et le moteur de l’action municipale ». C’est en ces termes imagés que Philippe Lorimier a qualifié le budget de la commune pour introduire la réunion publique consacrée aux orientations budgétaires de l’année 2016. avant le conseil municipal de ce vendredi 4 mars, rendez-vous était donné aux habitants pour s’informer et débattre de ces choix. Une première qui devrait se renouveler chaque année.

Le projet de budget en débat

* En deux ans la Dotation Globale de Fonctionnement versée par l’État à Crolles a baissé de près d’1 M€ pour n’atteindre plus que 154 000 € en 2016, avant peut-être d’être nulle en 2017. à l’in-verse, la participation de la commune au Fonds de Péréquation Intercommunal et Communal augmente, passant de 364 800 € en 2015 à 441 600 € cette année (pour rappel 73 600 € en 2012 soit une participation multipliée par 6 en 4 ans).


Côté investissements, les travaux de voirie et

d’enfouissement des réseaux se poursuivent sur le secteur de la rue Château Robert à Montfort.

8 Crolles à vivre

Les commerçants en savent plus a l’occasion de leur assemblée générale, les membres du bureau de Crolles Commerces avaient convié Jolaine audoux, du groupe Provencia. L’objectif de cette rencontre était double pour les commerçants : en savoir plus sur le projet d’implantation de Carrefour Market et pouvoir échanger en direct avec une représentante du groupe franchisé.

L' implantation prochaine d’une nouvelle grande surface à Crolles occupe les conversations, notamment du côté des commerçants. L’intervention de Jolaine

Audoux a permis de faire le point sur l’ouverture d’une enseigne Carrefour Market sur la friche de l’entreprise Daher, avenue Ambroise Croizat. Le projet prévoit également la construction de trois ilots le long de la rue Charles de Gaulle, qui accueilleront d’autres enseignes, franchisées pour la plupart. Également présents lors de cette rencontre, le Maire Philippe Lorimier et Vincent Gay, conseiller délégué à l’économie, au com-merce et à l’emploi, ont rappelé les outils régle-mentaires à disposition pour accompagner ce type d’initiative privée. « à partir du moment où ce projet répond aux contraintes de notre PLU et du SCOT* de l’agglomération grenobloise, la commune n’a aucun pouvoir pour s’y opposer (...) En revanche, nous avons pu limiter la sur-face maximale de vente (2900 m2) et travailler avec le porteur de projet sur la qualité architec-turale, urbaine et paysagère du projet commer-cial dans le cadre de la modification de PLU en cours » ont-ils expliqué.

intégrer le projet au quartierAu cœur de ces enjeux qualitatifs, se pose la question de l’intégration de ce nouvel ensemble dans le périmètre du Quartier Durable. Mme Audoux a assuré avoir pris en compte cette attente. Ainsi, pour éviter l’effet “zone commer-ciale”, le projet prévoit l’implantation du Carre-four Market en bordure de l’avenue Ambroise Croizat. Dans le prolongement, les trois ilots annexes à destination de moyennes surfaces auront un aspect “galerie marchande”. à l’intérieur,

« les espaces seront modulables, pour plus de souplesse », poursuivait Mme Audoux. Brico-lage, vêtements, accessoires ? « Rien n’est encore figé, rien n’est signé. » On sait par contre que les véhicules devront se garer à l’arrière, sur un parking en partie végétalisé, et qu’une sta-tion-service complètera le projet.

une place pour tousReste que les commerçants nourrissent certaines inquiétudes face à cette implantation qu’ils jugent concurrentielle. Sans préjuger de l’atti-tude des consommateurs, le soutien au com-merce de proximité est donc plus que jamais de

mise. Par exemple au cœur de ville où l’étude en cours ambitionne de redynamiser le secteur pour donner plus de visibilité aux commerces situés autour de la mairie et de l’église. « Plutôt qu’opposer les projets commerciaux entre eux, nous avons tout intérêt à ce que chacun trouve sa place » a redit le Maire. Dans ce domaine, on peut compter sur la diversité et le talent des commerçants pour continuer à satisfaire les consommateurs et répondre à un large éventail de besoins.

*Plan Local d’Urbanisme et Schéma de Cohérence Territoriale


le Marché De noël récoMpenséValérie Hervin, de la CCI de Grenoble, et Robert Ceccon de l’entreprise GEG, ont remis un chèque d’un montant de 450 € à l’association Crolles Commerces, représentée ici par Jean-Luc Riaille d’Horizon Fleural, Amélie Vigneron

de La vie en rose, Christine Abonnenc d’autrement Libre et Alain Joly,

président de l’association et patron du restaurant le BBa, en récompense du Marché de Noël que les commerçants ont organisé le 20 décembre dernier.

C’est sur cette friche industrielle, à l’angle de l’avenue Ambroise Croizat et de la rue

Charles de Gaulle, que Provencia prévoit d’implanter un magasin Carrefour Market.

9Crolles à vivre

« Cela fait chaud au cœur de vous voir si nombreux ». C’est par ces mots qu’anne-Françoise Hyvrard, Patricia Morand et Françoise Bouchaud ont accueilli la quarantaine de personnes venue assister à la réunion d’information sur l’accueil des migrants organisée par la commune. Des représentants d’associations investis dans cette thématique*, des bénévoles actifs, mais aussi de simples citoyens venus se renseigner sur l’aide qu’ils pouvaient apporter, les personnes présentes ce soir-là étaient toutes partantes pour travailler ensemble au meilleur accueil possible d’une famille de réfugiés.

Un bel élan de générosité

c ette dynamique collective est née suite à une première réunion orga-nisée à Saint-Nazaire autour de l’accueil de migrants à laquelle un groupe d’élus crollois a assisté, a

expliqué Patricia Morand, déléguée aux solida-rités, à l’habitat social et au CCAS. Une plate-forme a ensuite été créée à Crolles, plus de 35 familles se sont inscrites pour proposer leur aide. Dans le même temps, nous avons décidé d’attribuer un de nos logements d’urgence à l’accueil d’une famille en détresse, sans se limi-ter à des Syriens ou Irakiens. » Les élus crollois se sont alors rapprochés de l'association ADA (Accueil des Demandeurs d'Asile) et de Roms Action. « Roms Action est née il y a 13 ans, a précisé Bénédicte Fages, présidente de la struc-ture. C'est une association de médiation qui intervient auprès du public rom ressortissant de l'Union Européenne (essentiellement d'origine roumaine) présent principalement sur le terri-toire de l'agglomération grenobloise et en situa-tion de grande précarité. Nous accompagnons à ce jour 150 familles ».

une famille accueillie à crollesUne famille roumaine a été retenue, un couple avec 4 enfants, en France depuis 2009. Ils devraient bientôt rejoindre Crolles. Pour le maire, Philippe Lorimier, c’est important de « leur mettre le pied à l’étrier. Quitter un squat, une chambre d’hôtel, pour une solution moins provisoire à défaut d’être encore pérenne, c’est permettre à

ces familles de rester dans la légalité, et de se projeter dans l’avenir. » Pour cela, un accompa-gnement est primordial, en moyenne sur une durée de 18 à 24 mois. « La commune s’engage sur l’aspect pratique, a rappelé Anne-Françoise Hyvrard, première adjointe. Nous apporterons aussi une aide financière pour les charges, mais il est important que les locataires en paient une partie, même si elle est dérisoire au départ. C’est une façon pour eux de rester acteurs de leur vie, et de se pré-pare pour “l’après”, quand ils entreront dans le système traditionnel, avec un loyer et des fac-tures à régler. Par contre notre rôle s’arrêtera là. Nous n’avons pas les moyens humains d’effec-tuer un suivi. » C’est ici que les bonnes volontés ont toute leur importance.

accompagner dans la durée« Quand une famille d’origine étrangère s’ins-talle, a témoigné Bénédicte Fages, les bénévoles sont indispensables pour aider à l’aide scolaire par exemple, à l’alphabétisation des parents. Il faut être présent pour les démarches administra-tives, souvent complexes, et plus encore quand on ne maîtrise pas la langue. Mais aussi accom-pagner chez le médecin, le dentiste, à la PMI pour les visites des enfants. Sans oublier bien sûr l’aide à la recherche d’un emploi. » Michel Depierre, à l’origine de Migrants Grésivaudan, a proposé que tous les volontaires pour accom-pagner cette famille s’organisent en collectif. Une quinzaine de personnes, de Crolles et des

communes environnantes, se sont engagées. « C’est bien parti, et c’est réconfortant de voir que la solidarité reste une valeur partagée », a conclu la première adjointe.


«

*La MJC, la Croix Rouge, L’Abri sous la Dent, La Bourse aux vêtements, l’ADA, Welcome étaient présents, entre autres...

vous êtes intéressé ?Pour rejoindre le collectif de volontaires partants pour assurer un suivi et un accompagnement, contactez Michel Depierre tél. 06 07 38 47 86 ou [email protected] réunions sont prévues au mois de mars pour structurer l’aide et répartir les interventions en fonction des possibilités de chacun. Il n’est pas trop tard pour les rejoindre, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !

> Colette Mayvial, responsable de la gestion pour artisans du monde« L’engagement, c’est pour moi une deuxième nature. Je suis très touchée par la situation des migrants et je pense qu’on ne peut pas tout attendre de l’État. En tant que citoyens, nous avons tous un rôle à jouer. C’est aussi une manière de défendre les valeurs de notre pays et sa tradition d’accueil. »

> Agnès Eymin, ancienne institutrice spécialisée« J’ai toujours eu envie d’aider les gens qui sont “à côté”. On a forcément quelque chose à apprendre d’eux. J’ai longtemps travaillé avec la justice. Et aujourd’hui, je suis contente de faire partie de ce collectif, avec toutes ces personnes pleines de bonne volonté et soucieuses des autres. »

> Bertrand Salzmann, Crollois« Je suis venu à cette réunion pour avoir de l’information. C’est une situation qui mêle plusieurs domaines d’intervention, plusieurs acteurs, il n’y a pas de solution unique. Et au vu des différents témoignages de ce soir, j’ai très envie de me rapprocher de l’Abri sous la Dent. »

pour Quelles raisons vous êtes-vous engagé Dans cette aventure ?

> Témoignages

Les participants ont insisté sur la dimension collective de l’accueil. C’est déjà le cas autour d’une famille qui vit depuis 3 ans à Crolles et qui, par exemple, peut profiter des cours de français proposés par la MJC et la Croix-Rouge.

Crolles à vivre10

à la manière de Quentin armand pour les écoliers

La médiathèque accueille actuellement l’exposition “apprendre à aimer” qui réunit des œuvres appartenant au collectionneur d’art Gilles Fourneris. Un projet artistique original où les collégiens ont joué le rôle de commissaires d’exposition et les écoliers celui d’artistes à la manière de... Quentin armand.

F aire vivre ses œuvres tout en sensibilisant des jeunes à l’art contemporain, c’est le projet de Gilles Fourneris collectionneur

d’art. Venu proposer son idée à la directrice de la médiathèque Anne Baudot, celle-ci l’a accueilli avec enthousiasme : « Le projet de Gilles m’a beaucoup plu. La question des formes de la médiation culturelle est un enjeu essentiel dans les missions des médiathèques. Je pense qu’il est bien plus porteur de mettre des jeunes dans une dynamique artistique que de les placer dans une simple rencontre avec des œuvres. »

Des collégiens “commissaires d’exposition”Les heureux élus du projet ont été les 3es C du collège Simone de Beauvoir, encadrés par Sophie Gatti, professeur d’arts plastiques. Dans un premier temps, ils ont rencontré le

collectionneur et Quentin Armand, artiste gre-noblois dont les œuvres sont présentées sur tout un mur de la médiathèque (en plus d’une vidéoprojection de ses planches qui tourne en boucle). Une rencontre particulièrement appré-ciée par les collégiens : « Je ne connaissais rien à l’art, confie Paul et je n’avais jamais mis les pieds dans un musée. Pour la première fois, j’ai vu des œuvres originales, un artiste en direct... c’était super ! Et puis il y a eu le discours de Gilles Fourneris sur l’art qui m’a passionné. » Ensuite les élèves ont endossé leur rôle de com-missaires d’exposition en sélectionnant une quinzaine de tableaux de 9 artistes différents selon des critères esthétiques et thématiques. Puis ils ont travaillé sur l’accrochage, un texte, des affiches...

M oi je lui ai demandé un autographe à Quentin Armand » lance Dana, « et moi il m’a fait un petit dessin », ajoute Lise. Parallèlement, l’artiste et le collectionneur se sont rendus à l’école Belledonne dans la classe de madame Bonnet pour échanger avec les élèves et

Jérôme Stéfanini, intervenant en arts plastiques. Après avoir découvert le travail de l’artiste, les éco-liers ont choisi l’une de ses œuvres pour s’en inspirer et réaliser un tableau à base de collage qui sera présenté lors de l’exposition.


Également partenaire de ce projet, l’Espace aragon accueille une autre partie de l’exposition avec d’autres tableaux de cette même collection privée.

exposition “apprendre à aimer”Jusqu’au 1er avril à la médiathèque. Vernissage le jeudi 3 mars à 18 h en présence de Quentin Armand et de la Brigade d’interventions litté-raires d’Anagramme.

«

Jade, Rémi, Adam, Aloïs et Paul au premier rang.

Dana et Lise.

Un projet d’expo fédérateur

si je pouvais avoir plus de murs et moins de fenêtres ! » lâche cet adepte de l’art contemporain en souriant. Ingénieur chez STMicroe-lectronics, ce Berninois quinquagé-naire est pour le moins atypique. Il

a deux vies : « L’art est un monde qui me permet de prendre le contre-pied de l’ingénierie. Un refuge qui me ressource. » Acquéreur d’objets multiples : estampes, céramiques, photos, sculptures..., Gilles vit au milieu de ses œuvres qui regroupent des artistes de générations, de notoriété et de localisations géographiques diverses. Autodidacte, il doit sa sensibilité et sa connaissance accrue à ses fréquentes visites d’expositions, de biennales, et à ses nombreuses lectures spécialisées... Mais plus que tout, cet homme est passionné par les artistes : « Derrière l’art il y a des artistes et ce qui m’intéresse avant tout c’est leur démarche. Ce qu’ils cherchent à exprimer. Lorsque j’ai rencontré les jeunes crol-lois, à l’occasion de ce projet d’exposition à la médiathèque, j’ai tenu à leur faire passer le mes-sage qu’il existe des œuvres d’artistes vivants dans notre environnement proche, qui sont par-faitement accessibles. Mon objectif est de démystifier l’approche de l’art et c’est l’une des raisons qui me pousse à faire vivre ma collection en la partageant. » Avec la municipalité de Ber-nin, Gilles a organisé l’an dernier une grande exposition d’art brut autour des œuvres de Jean Rosset (artiste de Saint-Agnès) au château de la

Veyrie ; un lieu qu’il espère voir réinvesti cette année pour une autre exposition. Au comité d’entreprise de STMicroelectronics, il a aussi prêté ses œuvres à l’occasion de deux exposi-tions, tout comme à la bibliothèque de Bernin ou encore au prieuré de Charrière dans la Drôme... Et cette fois, c’est la médiathèque de Crolles et l’Espace Aragon qui profitent d’une partie de son fond autour de ce projet qu’il a

nommé Apprendre à aimer : « Je souhaite faire découvrir aux visiteurs un ensemble d’œuvres récentes, abstraites ou figuratives, comme une invitation à l’ouverture de l’esprit et des sens. Il s’agit d’un regard sur le monde d’aujourd’hui dont l’art contemporain est une émanation. Pour moi c’est un acte de partage d’émotions et de ressentis entre être et bien-être. »

Collectionneur d’œuvres, Gilles Fourneris est passionné d’art. si sa démarche est personnelle, elle est aussi militante puisque sa volonté est de soutenir des artistes, de partager sa collection avec le public et de fédérer des partenaires locaux autour de projets artistiques.

Collectionner peut être un acte de partage

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Christine Braun, naturopathe D ans son cabinet de naturopa-

thie à Crolles, elle propose de la détoxination (méthode Purade-tox), de la correction des terrains, de la diététique, de la libération émotionnelle (fleurs de Bach, EFT...), de l’accompagnement de personnes à pathologies lourdes.

consultations sur rendez-vous - tél. 06 88 82 66 69435, rue des sources (à côté de la boutique Lorn’Ka)

Ça clic toujours !L' atelier informatique, proposé dans le cadre d’une initiative citoyenne

par Jean-Luc Vigouroux tous les jeudis matin à la médiathèque, se poursuit. Après un cycle “Word” qui vient de se terminer, un nouveau cycle va démarrer pour les “utilisateurs débutants en informatique”.

trois séances (gratuites) sont prévues à compter du jeudi 3 mars de 10 h à 12 h. Inscriptions auprès de Dominique au 06 83 59 21 28.

Crolles à vivre


«

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Territoire

on connaît Gre’Sy pour son activité de vente de vêtements à partir de 2€ l’unité pour un large public (bébés, enfants,

hommes et femmes). Installée dans l’espace CERCA situé dans la zone d’activités de Lumbin, la jeune association fournit également des vête-ments aux plus démunis, en partenariat avec les CCAS et d’autres associations locales. Mais savez-vous que l’association ambitionne de créer 130 emplois locaux en trois ans dans la filière textile ? Pour y arriver, elle projette d’ac-quérir des machines industrielles afin de former des personnes en recherche d’emploi dans les domaines de la fabrication et de la maintenance.

Cette activité serait implantée sur la rive gauche du Grésivaudan, avec l’aide de la Communauté de communes. Dans le même temps, elle for-merait des caissiers, vendeurs et autres magasi-niers dans de nouveaux espaces de vente et de tri répartis dans la vallée. L’autre objectif de l’association est d’être acteur du développement durable à travers sa poli-tique “zéro déchet”. Comment ? En customisant des vêtements pour leur donner une seconde vie, en collaboration avec Kisign et l’Esat de Lumbin. De même, tout ce qui n’est pas ven-dable pourrait être trié en vue de la fabrication de chiffons ou de fibres textiles isolantes.

> Dès maintenant vous pouvez déposer vos vêtements sur le site de Lumbin, du lundi au vendredi de 14 h à 18 h et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.> Vous pouvez aussi rencontrer quelques uns des 54 bénévoles de l’association à l’occasion d’une grande braderie le vendredi 18 et samedi 19 mars de 9 h 30 à 18 h : Gre’Sy - Espace CERCA, ZA des Prés, chemin des longs prés à Lumbin.

> + D’inFos sur https://www.facebook.com/laremiseengresi/

Portes ouvertes et grande braderie à * les 18 et 19 marsLa start’up en économie sociale et solidaire, initiée par La remise de Grenoble et soutenue par la Communauté de communes, vous accueille pour vous faire découvrir son activité et ses projets. Faites un détour par Lumbin, vous comprendrez comment la solidarité peut créer des emplois et agir pour le développement durable.

Crolles à vivre

Les Maisons de Crolles ouvrent leurs portes

l’ouverture est imminente*, les maisons sont prêtes ?Nous réglons les derniers détails qui n’en sont pas moins essentiels pour que tout soit en en ordre et que la vie des habitants et de leurs proches soit facilitée. Rien n’est laissé au hasard pour qu’ils se sentent bien.

l’équipe d’intervenants a pris ses marques ?Nous venons d’horizons différents, certains d’entre nous travaillaient dans des structures médicalisées classiques et d’autres ont changé d’orientation pour rejoindre le projet. Nous avons tous été formés à l’approche Carpe Diem qui est mise en œuvre au Québec depuis 20 ans et dont nous avons choisi de nous inspirer. L’équipe de Carpe Diem s’est déplacée jusqu’à nous afin de nous former à cette approche origi-nale et partager avec nous, ses compétences et son expertise.

en quoi cette approche est-elle originale ?Parce qu’elle propose une philosophie et un accompagnement qui s’ajuste et se module en fonction de chacune des personnes et de leur famille. En ce sens, elle bouscule les codes du médico-social. Nous sommes donc là pour accompagner les personnes qui ont fait le choix de vivre ici, afin qu’elles continuent à participer à la vie des maisons, à exercer leurs capacités, à se sentir utiles et appréciées.

les maisons seront ouvertes sur l’extérieur ?Bien sûr, comme la maison de tout un chacun. La liberté et la sécurité sont des droits fondamen-taux et inaliénables et nous veillerons à ce que l’une et l’autre soient préservées. Les habitants auront tout loisir de circuler comme ils le sou-haitent. Nous avons commencé à créer des liens avec le voisinage et les commerçants afin que les

Maisons de Crolles fassent partie de la commu-nauté et que les personnes et leurs proches s’in-tègrent dans la collectivité. *Cet entretien a été réalisé le 11 février. La semaine suivante les premiers habitants découvraient progressivement leur nouvelle maison, d’abord en journée puis pour quelques nuitées. Ils seront imités dans quelques mois par les habitants de la seconde maison qui ouvrira cet été. Au total, 45 intervenants seront présents au quotidien pour les accompagner dans leur vie de tous les jours. La pendaison de crémaillère “officielle” est prévue le samedi 30 avril.


C’était l’effervescence dans les Maisons de Crolles à quelques jours de l’arrivée des premiers habitants. L’heure était aux derniers préparatifs pour l’équipe d’ama Diem et les intervenants nouvellement recrutés par OVE, comme nous l’a confié le directeur Étienne Michon.

Etienne Michon est le directeur des Maisons de Crolles.

Une partie des intervenants réunie à quelques jours de l’ouverture des maisons.

*GREsivaudan SYnergies associatives - ex Remise en Grésivaudan.

13Conseil municipal


Le contenu des textes publiés relève de l’entière responsabilité de leurs rédacteurs.

la parole aux crollois Expression politique

Lors de la réunion de la Commission Dépar-tementale d’Aménagement Commerciale de l'Isère qui s'est tenue le 14 janvier dernier sous la présidence de Monsieur le Préfet, l'élu représentant la commune de Crolles a voté PoUR l’implantation d'un Carrefour Market sur notre territoire. Tous les membres présents à cette réunion ont suivi son avis. Cette demande de consultation portait sur l’obtention d'un permis de construire en vue de la création d'un ensemble de 4 885 m² (Carrefour occupant 2 900 m² auxquelles s'ajouteront 3 cellules commerciales d'un total de 1 985 m²). Cette délibération a le mérite de la clarté, car plus personne ne

comprend la position de la majorité munici-pale. Au cours de la dernière campagne élec-torale, ses candidats avaient louvoyé devant les commerçants en colère arguant du fait que personne ne pouvait changer le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Crolles, celui-ci dépendant du Schéma de Cohérence Territo-riale (SCoT) déjà élaboré. Une fois élue, la majorité municipale promettait toujours de faire tout son possible pour repousser ce projet ; et puis plus rien... Mais il y a quelque temps, à notre grand étonnement, nous avons vu apparaître un projet de modifica-tion du PLU, limitant entre autres l’implanta-tion des grandes surfaces sur Crolles.

Gageons qu'il arrivera trop tard, le permis de construire de Carrefour devrait être accordé avant ! encore plus surprenant, tout derniè-rement lors de la réunion publique de pré-sentation du budget, Monsieur le Maire nous avouait, le cœur sur la main, avoir dit aux représentants de ce centre commercial “que ce supermarché n'était pas le bienvenu sur Crolles”. où est la vérité ? à votre avis ? Pourquoi ne pas consulter les Crollois ? Pour “La Parole aux Crollois”, il est clair que l’im-plantation de cette grande surface déstabili-sera les commerces locaux et dénaturera profondément notre paysage urbain.

Carrefour Market ou le double langage

Compte-rendu du Conseil municipal //// Jeudi 28 janvier 2016L’an deux mil seize, le 28 janvier, le Conseil municipal de la commune de Crolles, dû-ment convoqué, s’est réuni en session or-dinaire, à la Mairie, sous la présidence de Philippe Lorimier, Maire.Nombre de conseillers municipaux en exercice : 29Date de convocation du Conseil municipal : 21 janvier 2016.

Présents : 24 ////// Absents : 5 ////// Votants : 27.Présents : Mmes BOUCHAUD, CAMPANALE, CHEVROT, FAYOLLE, FRAGOLA GEROMIN, GRANGEAT, GROS, LAPLANCHE, MORAND, PAIN.MM. BOUKSARA, BRUNELLO, CROZES FORT, GAY, GIMBERT, GLOECKLE, LEMONIAS, LORIMIER, MULLER, PAGES, PEYRONNARD, PIANETTA.Absents :Mmes BOURDARIAS, (pouvoir à M. BRUNELLO), DEPETRIS, HYVRARD, (pouvoir à Mme MORAND).MM. GERARDO (pouvoir à Mme CAMPANALE), LE PENDEVEN.

M. Jean-Philippe PAGES a été élu secrétaire de séance. Le quorum étant atteint, le conseil municipal, conformément à l’ordre du jour, a pris les décisions suivantes :

affaires techniques – urbanisme environnement> Délibération n°001-2016 : indemnisation

d’exploitants agricolesLe conseil municipal, lors de précédentes séances, a fixé les indemnités revenant à plusieurs exploitants agricoles, concernés par les acquisitions réalisées par la commune dans les périmètres de DUP pour réserves foncières des Charmanches, de Pré Noir et des Iles du Rafour.

Le principe du versement de ces indemnités a été conclu en collaboration avec la chambre d’agriculture de l’Isère qui a réalisé une étude d’impact en juillet 2005 et novembre 2008.Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unani-mité des suffrages exprimés, décide :- d’indemniser l’exploitant agricole comme suit :voir tableau sur www.ville-crolles.fr . - de l’autoriser à signer tous les documents se rapportant à cette affaire.

affaires Juridiques> Délibération n°002-2016 : Modifications

statutaires de la communauté de communes du Pays du Grésivaudan

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité des suffrages exprimés, approuve le projet de modifica-tions statutaires proposé par la Communauté de communes.

affaires sociales> Délibération n°003-2016 : Vente de logements

sociaux - Quartier du soleilLes organismes d'habitations à loyer modéré peuvent vendre des logements de leur patrimoine, dans les condi-tions prévues par le Code de la construction et de l'habita-tion et, notamment, ses articles L443-7 et suivants.Ils sont prioritairement vendus aux locataires ou à un autre organisme HLM. Leur vente ne doit pas avoir pour effet de réduire de manière excessive le parc de logements sociaux locatifs existant sur le territoire de la commune ou de l'agglomé-ration concernée.Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unani-mité des suffrages exprimés, donne un avis favorable à la mise en vente de 20 % des logements sur l’ensemble immobilier “Quartier du Soleil”, sous réserve de l’autori-sation du Préfet.

ressources humaines> Délibération n°004-2016 : Adhésion au service

de médecine professionnelle et préventive du centre de Gestion

Les missions de médecine préventive peuvent être assu-rées par un ou plusieurs médecins appartenant :- soit à un service créé par la collectivité,- soit à un service de médecine de travail interentreprises

avec lequel l’autorité territoriale passe convention,- soit à un service commun à plusieurs collectivités auquel

celles-ci ont adhéré,- soit au service créé par le Centre de Gestion de l’Isère.Le centre de gestion de l’Isère a développé un service de médecine professionnelle auquel la collectivité a adhéré en 2011, après avoir constaté que son adhésion anté-rieure à un service de médecine de travail interentreprises ne donnait pas satisfaction, notamment en termes d’ac-compagnement du suivi médical des agents.La convention prend effet à compter du 1er janvier 2016 pour une durée de 3 ans. Elle est renouvelable par tacite reconduction. Ce nouvel engagement peut être dénoncé par la collectivité, sous réserve de respecter les formalités de préavis prévues à cet effet.Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unani-mité des suffrages exprimés, décide :- d’adhérer à la nouvelle convention du service de méde-

cine préventive et santé au travail du Centre de Gestion de l’Isère,

- de l’autoriser à signer la convention et tous documents utiles à la mise en œuvre de cette collaboration.

la séance est levée à 22 h 06. prochain conseil municipal vendredi 25

mars 2016 à 20 h 30.

associations

Les premières ressources autorisées pour les associations sont, selon la loi 1901, les cotisations, les dons et les subven-tions. à cela peuvent s’ajouter des pro-

duits des activités et manifestations », a expliqué Mme Janvier aux 24 associations présentes. Attention cependant, il faut que les statuts de l’association mentionnent que la cotisation est obligatoire et que des activités économiques sont envisagées, en précisant les origines de ces ressources. « Il est important et nécessaire que vous vous replongiez dans les statuts de votre association car c’est la base du contrat qui vous lie avec vos adhérents », a conseillé la forma-trice. Ce sont aussi les statuts qui vont détermi-ner la fiscalité de l’association. « Les associations ne sont, en principe, pas soumises aux impôts dus par les personnes exerçant une activité com-merciale (notamment la taxe sur la valeur ajoutée,l’impôt sur les sociétés et la CET – contribution économique territoriale), a pour-suivi Catherine Janvier. Toutefois, si ces organismes exercent des activités lucratives, ils doivent être soumis aux impôts commerciaux afin de garantir le respect du principe d’égalité devant les charges publiques et d’éviter des dis-torsions de concurrence ».

La commune proposait le 2 février dernier une nouvelle formation à destination des dirigeants associatifs sur les différentes sources de financement. Vaste sujet, pointu et technique, présenté par Catherine Janvier, animatrice au Centre de ressource et d’information des bénévoles du Comité départemental olympique et sportif.

bière ou pas bière ?Ce sont ensuite les débits de boissons qui ont été passés au crible : les autorisa-tions nécessaires, le respect des zones protégées (écoles, établisse-ments de santé...) les classifications des groupes de boisson, l’autorisation ou non d’en faire de la publicité... « La loi Evin du 10 janvier 1991 interdit la vente et la distribution de boissons alcoolisées dans les stades, dans les salles d’éducation physique, dans les gymnases et, d’une manière générale, dans tous les établisse-ments d’activités physiques et sportives », a rap-pelé la spécialiste. Depuis 1996, les clubs sportifs agréés peuvent toutefois bénéficier de dérogations, pour lesquelles les demandes doivent être adressées au maire au plus tard trois mois avant la date prévue de la manifesta-tion, 15 jours s’il s’agit d’une manifestation exceptionnelle.

et pourquoi pas un loto ?Un volet important de la soirée portait sur les tom-bolas, lotos, kermesses, braderies et brocantes,

récapitulant les différentes autorisations admi-nistratives à demander en amont, les démarches obligatoires, les responsabilités en termes de sécurité, d’assurance... Enfin, l’animatrice a conclu la formation avec un rappel des différents organismes susceptibles d’être sollicités pour obtenir des fonds. Les 35 bénévoles ont ensuite partagé le verre de l’amitié. S’ils semblaient un peu inquiets de l’ampleur de l’administratif à revoir, ils se sont cependant déclarés satisfaits de la formation, qui répondait à la plupart de leurs attentes.

Les prochaines formations porteront sur les dos-siers de subventions, à partir d’octobre prochain.

> Pour tout renseiGneMent : Raphaëlle Jay, service Sports et vie associative / Informations pratiques et fiches thématiques sur www.ville-crolles.fr , rubrique vie associative.

i l y a maintenant cinq ans Yato (“cadeau, aide”, en ladakhi) voyait le jour pour apporter de l'aide aux habitants du Ladakh et du Zanskar touchés par un déluge durant l'été 2010. Aujourd’hui Yato poursuit son chemin en soutenant la scolarisation de huit enfants originaires de ces régions

d’Inde du Nord. En 2015, l'association a aussi apporté sa contribution pour remettre en état des sentiers et ponts endommagés au Zanskar suite à la rupture d'un barrage naturel.

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LES 19 Et 20 MARS, LES MEMBRES DE YAto VoUS PRoPoSEnt Un wEEk-EnD DE MAnIfEStAtIonS AU PRofIt DE L'ASSoCIAtIon :

À L'ESPACE kEDREoS 23 rue Jean Jaurès

samedi 19 mars à 20 h“Voyage sans destination”. Diaporama sur le Ladakh et la traversée à pied du Zanskar. Participation : 10 euros.

Dimanche 20 mars, de 9 h à 12 h Pratique de Yoga et méditation, sur le thème du yoga de l’action. Co-animation Marie radigois et andré Weill. Participation : 20 euros.

À L'ÉgLISE DE CRoLLESDimanche 20 mars à 17 hLecture d’extraits du “Le très-Bas”, livre de Christian Bobin qui évoque François d’assise. Lecture par Tom Thorel accompagné de Pascal Thorel, son frère violoniste. Participation : 10 euros.

> Renseignements et inscriptions auprès de Marie radigois 06 63 48 92 88 ou André Weill 06 73 30 02 36 et sur [email protected]

En quête de financements

un soutien pour le ladakh


«

Du côté de la MJCretrouvez la MJc sur son site www.MJc-crolles.coM et sur le blog : MJccrolles.canalblog.coM

associationshoraires D'inscription41, rue Du brocey tél. 04 76 08 01 81 // Inscriptions du lundi au jeudi de 16 h 30 à 19 h // Pendant les vacances scolaires : du lundi au jeudi de 17 h à 18 h 30.

Les Renc'ArtsPour avoir toutes les propositions de l'année, contacter Christelle, Pôle Rêver. La MJC continue ses propositions de découvertes de spectacles, ouvertures culturelles sur une pratique, des ateliers artistiques, etc. Tarifs préférentiels.rUe des VoLeUrs> samedi 2 avril - 20 h 30 - espace Paul Jargot11€ adulte et 9 € ado, lycéen et étudiant.Garde d’enfants.train dans La Voix LaCtée> Mercredi 6 avril - 15 h odyssée eybens12 € adulte 8 € -26 ans et 5 € enfant.

les ateliers parents/enfantsPour partager une activité en famille, parents, grands-parents, tonton...> samedi 12 mars 2016 : cLoWns Dès 7 ans - 9 h 30-12 h 30 à la MJC.2 pers. 20 €, 3 pers. 28 €, 4 pers. 35 €.> samedi 19 mars 2016 : terre 9 h 30-11 h 30 à la MJC.2 pers. 16 €, 3 pers. 23 €, 4 pers. 28 €.> samedi 26 mars 2016 : BioDAnzA Dès 2 ans - 15 h-17 h à la MJC.

Les séjours étéinsCription JUsQU'aU 16 maiL'équipe de la MJC a concocté des séjours d’été pour vos enfants. Renseignements et inscriptions auprès de la MJC de Crolles.> Séjour pour les 10-13 ans : “Eaux Vives”

et Lac à serre-Ponçon en partenariat avec le Service jeunesse et vie locale de la commune.

> séjour pour les collégiens et lycéens, “Formidable Fournée Firque” : vie de troupe de cirque en itinérance

> séjour pour les Ms/Gs et cP, “Premier Départ” à Entremont le Vieux

> Séjour pour les 8-12 ans, “Spectacle en itinérance” : vie de troupe de cirque en itinérance.

> Séjour pour les 7-12 ans, “La Tête dans les Etoiles”

> stage et week-end pour petits et grands “Terre Astro” du 6 au 9 juillet, réalisation de poterie, d’un four en papier et cuisson des pièces en veillée sous les étoiles.

> Week-end famille “Rando’astro” les 23 et 24 juillet à entremont-le-Vieux (balade, musée de l’ours, nuitée sous les étoiles).

Les soirées jeuxDes soirées gratuites pour jouer, ouvertes à tous, seul, en famille ou entre amis (à partir de 12 ans). Jeux d’ambiance, de plateau, de stratégie, du monde,... découvrez ou faites découvrir des jeux en tous genres. Des rendez-vous à ne pas rater : tous les 1er vendredis du mois. à partir de 20 h à la ludothèque de la MJC.> Vendredi 1er avril : Jeux pour rire, blagues,

farces et attrapes,... + apéro dînatoire.

Un voyage “entre terreet ciel” en familleProjet 2016, avec des ateliers terre, du jardinage, des sorties et week-end en famille, spectacles, éveil des sens, ... différentes propositions de rencontres toute l’année à la MJC et ailleurs tout autour... Le programme complet est disponible à la MJC ou sur notre site.

appel à jardiner !Jardiniers expérimentés ou en herbes, ... envie d’expérimenter le jardinage en collectif ? Nous vous invitons à mettre les mains dans la terre pour créer un petit jardin potager partagé dans le jardin de la MJC (carré sensoriel, mini-serre, ...).

SEMAInE AUtoUR DE LA JoURnEE DU 21 MARS “JoURnÉE DE LUttE ContRE LES DISCRIMInAtIonS”> Mercredi 23 mars à 18 h.Échange sur le thème “Drôles de façons de manger dans le monde” - Animée par Florence Lefebvre - Anthropologue.Laissez-vous surprendre lors d’un temps de par-tage en famille et découvrez d’autres cultures, d’autres pratiques, d’autres coutumes qui peuvent parfois paraître étranges... Une conférence vivante et interactive pour éveiller vos sens et vous interroger sur les pratiques culi-naires du monde (photos, devinettes, jeux, objets, témoignages et dégustations). à la MJC - Espace ludothèque - Durée 1 h + dégustation. Gratuit et ouvert à tous, à partir de 6 ans, réservation conseillée.Cette conférence sera suivie d’une programmation d’ateliers cuisine de mars à juin.> Jeudi 24 marsProjection du film “La Marche”.« En 1983, dans une France en proie à l’intolé-rance et aux actes de violence raciale, 3 jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances ren-contrées, leur mouvement va faire naître un véri-table élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage. »Proposé par le groupe fédéral des MJC en Rhône-Alpes “Luttons Ensemble Contre les Replis Identitaires”. à la Mare aux enfants - centre de loisirs MJC. Accueil de 18 h 30 à 19 h. Projection à 19h suivie d’un échange autour d’un “grignotage”.> Mercredi 30 mars Ateliers cuisine en famille - échanges de cou-tumes culinaires.Ateliers goûters, les mercredis après-midi proposés par les mamans de la papothéque.“Viva Brazil !” Gâteau de maïs proposé par Adréa Atelier de 15 h à 16 h à la MJC, espace ludothèque. Goûter à 16 h 30. Ouvert à tous. Participation aux frais en fonction des dépenses, réservation conseillée.

Cabaret clownesquePrésentation de travail par la compagnie Ascen-dance. Places limitées réservation conseillée, participation libre.> samedi 9 avril à 20 h 30, à la MJC.

Vacances de printempsL'Accueil de loisirs reçoit vos enfants de 3 à 12 ans, du 11 au 22 avril.La MJC proposera aussi des stages découverte.

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carnaval 2016“faites des couleurs” - samedi 5 mars

> renDez-Vous PArVis inGriD BetAncourt à 15 H : stand maquillage, numéros de cirque, crieur public, musique...> DéPArt Du DéFiLé à 16 H.ProGrAMMe coMPLet et renseiGneMents : Christelle, Pôle Rêver et site de la MJC.

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C pour les jeunes16

Biathlon, fat bike, sprayart, luge, atelier DJ... 182 jeunes de 11 à 17 ans ont participé aux nombreuses activités propo-

sées par le service jeunesse à l’occasion des vacances d’hiver.

> Découvrez toutes les photos sur la page facebook.com/LeProjo/

envolée le 2 août 2015 pour Oulan-Bator, l’équipe de jeunes photographes a par-couru pendant 3 semaines la Mongolie à

la découverte de la culture et des modes de vie mongoles. à cheval, en bus et en van russe, ils ont voyagé de la capitale jusqu’au lac Khövsgöl situé au nord du pays en passant par les plaines de l’aïmag d’Orkhön à la rencontre des habitants :

« La photographie était au cœur de notre projet, explique Anaïs Morand, la jeune crolloise de l’équipe. à nous cinq réunis on parlait beaucoup de langues mais pas le mongol ce qui a motivé notre idée originale d’expérimenter une nou-velle forme de communication et de langage avec la photo. » De ce grand périple, ils ont voulu saisir l’ambiance ressentie au gré de portraits et

de paysages : « Nous avons découvert une culture très différente de la nôtre. Un autre espace temps. Les gens là-bas, sont authen-tiques et accueillants, ils vivent au présent avec leurs animaux, leur yourte, leur culture boud-dhiste... Les paysages, entre steppes, plaines, lacs et montagnes sont fascinants. C’était une expérience trop courte, mais très belle. »

Des vacances animées !


horaires D'ouverture Du service Jeunesse et vie localepérioDe scolaire // du mardi au samedi // accueil du public du mardi au vendredi de 9 h à 12 h 30, le mardi et mercredi de 14 h à 17 h // accueil des jeunes le mardi et vendredi de 17 h à 19 h // animations (en fonction du programme) le mercredi et samedi entre 10 h 30 et 19 h. périoDe De vacances // du lundi au vendredi // accueil du public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et le mardi, mercredi et vendredi de 14 h à 17 h // animations (en fonction du programme) du lundi au vendredi entre 9 h et 19 h.

ExPo AU PRoJo regards de MongolieVous avez jusqu’au 11 mars pour venir découvrir l’expo photo présentée au Projo par l’association regards d’ailleurs. Cinq jeunes amis, soutenus par la commune, ont exploré la Mongolie avec leur appareil photo comme moyen de communication.

service Jeunesse et vie locale le projo, place ingrid betancourt

04 76 04 00 [email protected]

Rejoignez Le Projo : facebook.com/LeProjo

« Nous avions emporté des photos de nous, de nos vies qu’on a montrées aux habitants et on leur a prêté un polaroïd

pour qu’ils prennent des photos à leur tour... »

Sara >« Je suis auteure et illustratrice, depuis bientôt vingt ans, d’albums pour la jeunesse publiés aux éditions du Seuil, Thierry Magnier, La Joie de Lire, Bilboquet et Circonflexe : la plupart de mes albums sont sans texte. »

La technique « Tous sont faits avec du papier déchiré. J’utilise cette technique parce qu’elle me permet de faire passer des sensations et des émotions de manière immédiate. Ce que voit le lecteur ou le spectateur, ce sont des silhouettes. Son attention est requise. Il doit prendre le risque de penser par lui-même sur ces images. Ce que je mets en scène, c’est un théâtre d’ombres dans lequel le spectateur, le lecteur est aussi auteur. Il est auteur de son regard. Il doit écouter ses sensations, ses états d’âme, ses émotions pour entrer dans ces albums sans texte. La déchirure est la faille par laquelle se précipite tout ce qui dans notre être aspire à quelque chose d’inexprimé. »Sara sera présente à la médiathèque Gilbert Dalet pour un atelier intergénérationnel, vente de livres et dédicaces le mercredi 6 avril à 15 h (15 places, sur inscription à la médiathèque).

Né en 1958, Hubert Ben Kemoun vit près de Nantes. Son nom veut dire : fils (ben) du cumin (kemoun). Il aime tous les genres littéraires. Il a écrit des histoires policières ou fantastiques, des feuilletons, des dramatiques pour la radio (Radio France), des scénarios pour la télévision, des pièces de théâtre et des spectacles musicaux. Il fabrique aussi des jeux pour les journaux et crée des grilles de mots croisés. Il a, à ce jour, publié plus d'une centaine de livres de littérature jeunesse (romans, albums...). Hubert Ben Kemoun sera en rencontres tout public lundi 4 avril après-midi à La Terrasse et mercredi 6 avril après-midi à Domène.

Culture

ses livres

ses livres

à samedi ! rue du MondeMercedes cabossée, thierry MagnierL’Araignée Gypsie, casterman

Pitchou, rue du MondeBlancheneige, Le GenévrierL’invité arrive, HongFei culturesLe roi-Grenouille ou Henri-Le-Ferré, Le GenévrierFables, Le GenévrierLe Vent, La Joie de Lire

Tél. 04 28 38 07 7092, avenue de la Résistance - 38920 Crolles

www.bibliotheques.le-gresivaudan.fr

horAires d'ouverture Mardi, jeudi, vendredi - 14 h 30-18 h 30 //

Mercredi - 13 h-18 h 30 // Samedi - 10 h-13 h & 14 h 30-18 h 30

17Culture


Giboulivres est une manifestation organisée par 14 bibliothèques de la vallée du Grésivaudan autour de la littérature jeunesse. Les auteurs invités cette année sont Sara et Hubert Ben kemoun. Venez assister aux rencontres et ateliers pour tous publics.Programme disponible à la médiathèque.

Les Giboulivres 2016 Du lundi 4 avril au samedi 9 avril 2016

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Hubert Ben kemoun>

à samedi !

2e salon du livre imaginaire>les 2 et 3 avril / de 10h à 18h

Grésimaginaireà l’EspacE aragon dE Villard-Bonnot Entrée libre. Rencontre avec des auteurs et des éditeurs, dédicaces, interviews, conférence et table ronde, jeux de plateaux...nadia coste, marraine de ce 2e salon, rencontrera 4 classes de CE2, CM1, et CM2 les jeudi 3 mars et vendredi 4 mars. Les échanges se feront autour de deux de ses livres : Ascenseur pour le futur et la série les Yeux de l'aigle.Une sélection d’ouvrages présentés au Salon sera proposée à la médiathèque de Crolles la 2e semaine de mars.+ d’infos : http://gresimaginaire.wix.com/accueil

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espace paul Jargot04 76 04 09 95 abonnez-vous à la newsletter sur www.ville-crolles.frCulture18

sam. 2 avr. 20h30

Rue des VoleursD’après le roman de Mathias Enard

Cie La Fabrique des Petites UtopiesThéâTReTout public dès 13 ans - Durée 1h35 - De 7 à 16 eRue des Voleurs est un roman d’aventures, un récit de voyage, un polar. Le voyage sans retour de Lakhdar, jeune marocain contraint à l’exil et dont le destin est le triste reflet de nos amalgames et de nos préjugés, le symbole de la jeunesse à l’heure des Printemps arabes.

• sortez tranquille, nous accueillons vos enfants !En partenariat avec la MJC, vos enfants peuvent être accueillis par des professionnels de la MJC, à l’Espace Paul Jargot, pendant le spectacle.inscription impérative à la MJc au plus tard le 25 mars. Tarif : 5 e pour un enfant, 8 e pour deux et 10 e pour trois.


sam. 19 mars 20h30

Le fils aînéCie Le Bateau de Papier et l’Académie Dramatique d’IrkoutskThéâTReTout public dès 11 ans - Durée 1h40 - De 6 à 12 eDans un faubourg d’une grande ville en Sibérie, deux jeunes hommes ratent un train de banlieue et cherchent en vain un endroit où passer la nuit ; car si les habitants sont censés suivre les préceptes du code moral du communisme – l’Homme est pour l’Homme ami, camarade et frère – ils se révèlent insensibles et méfiants. Silva et Boussyguine, seuls et frigorifiés, se prennent au jeu d’un drôle de mensonge pour passer la nuit au chaud : Boussyguine serait le fils aîné de Sarafanov, un musicien sans succès dont les enfants rêvent de partir.

La première partie du spectacle sera assu-rée par la classe de 3e “Arts vivants” du col-lège La Pierre Aiguille du Touvet, suite à un partenariat avec le metteur-en-scène Cyril Griot (voir ci-contre).

ven. 25 mars 20h30

TêtuLe Vent du Nord - Nouvel albumchansonMusique traditionnelle du Québec - Durée 1h30 - De 7 à 16 eAprès Tromper le Temps qui a réchauffé l’hiver de l’Espace Paul Jargot en 2014, le groupe québécois revient avec son nouvel album en tournée internationale !

• Dîner spectacle : repas facultatif à 19h sur le thème “Québec”, servi à l’espace bar. Tarif repas : 15 € hors boisson + place du spectacle. Réservation indispensable avant le 18 mars.

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spectaclesven. 4 et sam. 5 mars 20h30

The WallMusiqueDurée 1h30 - De 7 à 16 eL’album mythique du légendaire groupe de rock interprété par Xavier Mayorgas, Marc Silla, Florian Martinet, Benjamin Croizy et Renaud D’ham, accompagnés sur quelques morceaux par la chorale des élèves de l’école Belledonne.

• vendredi 4 Mars, sortez tranquille, nous accueillons vos enfants !En partenariat avec la MJC, vos enfants peuvent être accueillis par des professionnels de la MJC, à l’Espace Paul Jargot, pendant le spectacle.inscription impérative à la MJc au plus tard le 1er mars. Tarif : 5 e pour un enfant, 8 e pour deux et 10 e pour trois.

sam. 12 mars 20h30

Malentendus l’enfant inexactD’après le roman de Bertrand Leclair

Cie des LumasThéâTReTout public dès 14 ans - Durée 1h45 - De 7 à 16 eMalentendus offre la richesse de l’histoire des langues, mêlant acteurs parlants, signants, sourds et entendants. La surdité dévoile son histoire, aussi méconnue que violente, et devient le révélateur de ce que projettent les parents, et par extension la société, sur leurs enfants.

Rue des VoleursMalentendus

Le fils aîné

aper’arts

Suivez l'actu de l'Espace Paul Jargot sur www.facebook.com/espacepaul.jargot

Retrouvez toute la programmation culturelle sur www.ville-crolles.fr, dans l’Agenda distribué avec ce journal et la plaquette culturelle.

Culture 19

des collégiens en coulisses et sur scène

10 ans de l’espace Paul Jargot, le lancement !

exposition

La classe “Arts vivants” de 3e du collège du Touvet se produira en première partie du spectacle Le Fils Ainé, programmé le 19 mars. Dans le cadre de leur option Découverte Professionnelle, à raison de 3 h par semaine, les élèves ont travaillé avec leurs professeurs à la mise en corps dansée et théâtralisée du roman d’Andréï Makine, “le testament français”, qui sera présenté ce jour-là. Ils ont par ailleurs réalisé l’affiche, l’invitation de leur pièce ainsi que les décors par le biais d’ateliers graffiti. En amont de cette représentation devant un “vrai public”, les collégiens étaient venus visiter l’Espace Paul Jargot. Une démarche qui s’inscrit dans le parcours de “l’école du spectateur” et qui permet de découvrir les métiers de la culture et leurs déclinaisons. eric latil, directeur de l’Espace Paul Jargot, laurence Windels, chargée des relations presse et de la billetterie et Margaux Guil-taux, médiatrice, ont tour à tour présenté le

bâtiment en lui-même et sa vocation, avant de parler de leurs métiers respec-tifs. Ce sont ensuite les techniciens de la salle de spectacle qui ont expliqué les spé-cificités et l’impor-tance de leur rôle. Cette visite était fil-mée par les collé-giens, afin de travailler sur un projet concret de vidéo. Elle était aussi suivie de très près par un membre du rectorat. « Cet échange est un des exemples de ce que pourrait permettre la réforme des collèges dans le cadre des projets interdisciplinaires, a-t-il expliqué. Le

projet a été repéré par l’Education Natio-nale, je réalise donc une vidéo pour la for-mation des professeurs. »

jeu. 17 mars 18h30vernissage

caresse de sibériePhotographies de Macha Markova Exposition du 2 au 25 marsMacha Markova nous fait partager son regard doux et tendre sur la Sibérie, que nous imaginons un peu rude, froide, immense. De paysages surprenants entre le lac Baïkal et les monts Saïan en portraits de jeunes sibériens, c’est un univers fabu-leux, plein de poésie et d’harmonie qu’elle nous donne à découvrir. Entrée libre.


sCène Ouvertejeu. 31 mars 18h30 Que vous soyez chanteur, musicien, clown, mime ou humoriste, cette scène ouverte est faite pour vous ! Venez faire partager vos talents ou encourager ceux des autres. Et en deuxième partie de soirée, décou-verte musicale avec l’univers métissé du groupe Mojozband !Entrée libre pour le public, inscription rapide indispensable pour les participants.

sam. 12 mars à 18h30rencontre autour du spectacle Malentendus, l’enfant inexactEn présence d’Eric Massé et d’associations, vous êtes invités à découvrir le travail d’adaptation du roman de Bertrand Leclair, et à mieux connaitre l’histoire difficile et les enjeux de la Langue des Signes Française. Un moment à partager entre sourds et entendants, amateurs de théâtre ou néophytes. Entrée libre.

jeu. 17 mars à 19h30autour du spectacle Le fils aînéVenez vous régaler avec la cuisine russe en écoutant le Duo et ses romances russes. Les danseurs de l’association Droujba 38 et le spectacle de marionnettes réalisé par des enfants vous mèneront également à la découverte de la Russie. Entrée libre.

jeu. 31 mars à 19h30autour du spectacle Rue des VoleursRencontre avec les artistes autour de l’adaptation du texte de Mathias Enard, et échange sur leur vie d’itinérance et de création à l’international. Entrée libre. ven. 18 mars à 19h

Projection du film Saturday night Fever, de john BadhamPour préparer cette grande fête à l’am-biance disco, venez voir ou revoir dans l’au-ditorium l’un de ses mythes fondateurs !à l’issue, vous découvrirez les coulisses de l’organisation de la folle soirée du 30 avril à laquelle vous êtes tous invités à participer. Cette soirée sera aussi l’occasion d’échanger sur le projet culturel de la commune et d’y associer la population. Un repas sera partagé à l’issue de la projection, chacun apporte un plat sucré ou salé, ou une boisson.Durée du film 2h. Entrée libre.

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Journée organisée par la commune avec un collectif d’habitants, et en partenariat avec la mJc de crolles, le push poker, grésivaudan echecs, l’amicale scrabble party et la fédération française de tantrix

crolles magazine n°60, mars 2016

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