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3éme réunion d'avancement du projet Réunion comité de pilotage élargie
SUPPORTS D'INTERVENTIONS
Programme ANR-Precodd 2009-2013.
1
2
Sommaire
Résultats des performances épuratoires et comportement hydraulique des pilotes
Pascal Molle, Irstea ................................................................................................................ p.4
Modèle hydraulique simplifié pour le dimensionnement dans des contextes géographique différents
Gislain Lipeme, Insa – LGCIE ................................................................................................ p.25
Acceptation sociale des ouvrages,
Jean-Yves Toussaint, Sophie Vareille, Sébastien Ah-Leung, Insa – EVS .................................... p.41
Plan envisagé pour le Guide final du Projet : Guide de recommandations pour la conception, la construction et l'exploitation des dispositifs de filtres plantés de roseaux pour le traitement des effluents
urbains de temps de pluie ..................................................................................................... p.58
3
4
SEGTEUP
8 Novembre 2012 - LYON
Résultats des performances é t i tépuratoires et
comportement hydrauliquecomportement hydraulique des pilotes
P.Molle – J. FournelP.Molle J. Fournel
Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
Les pilotes – Schéma de principep p p
•Zone de stockage
Aération
By-pass
roseaux
Dépôts organiques
Surface du filtre
Matériau de filtration
géomembrane
Couche de drainageDébit de fuite
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Réserve hydrique
5
SEGTEUP
Les pilotesp
•
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SEGTEUP
Les pilotes – matériauxp
Epaisseur couche filtrante (en cm) p ( )
n° pilote Couche filtration 2-4mm 10-
20mm 20-
40mm TOTAL en
cm 1 Zéolithe 30 40 20 20 110 2 Sable grossier 30 40 20 20 110 3 Sable fin 30 40 20 20 110 4 Sable fin 60 10 20 20 110 4 Sable fin 60 10 20 20 110 5 Gravier 2/4mm 60 10 20 20 110 6 Sable fin + Frange
capillaire 30 à 50 50 à 20 20 20 110 capillaire 20
7 Sable grossier 60 10 20 20 110 8 Sable grossier 30 40 20 20 110 9 Zéolithe 60 10 20 20 110
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9 Zéolithe 60 10 20 20 110
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SEGTEUP
Les pilotes – matériauxp
Drain d’aération
30 cm Filtran Filtran
Filtran
2/4
30 cm
40 cm
60 cm
50 cm
2/4 2/4 2/4
11/2 11/211/2
40 cm 10 cm
20 cm
40/60 40/60 40/60
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SEGTEUP
Les pilotes – matériauxp
Drain d’aération
30 cm Filtran Filtran
Filtran
2/4 2/4
30 cm
40 cm
60 cm
1050 cm
2/4 2/4
11/2 11/211/2
10 cm 20 cm
40/60 40/60 40/60
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SEGTEUP
Les pilotes – matériauxp
caractéristiques physiques
d10 CU porosité Densité app. Ks
mm % Kg/m3 Cm/min
Sable fin 0,45 4,2 0,32-0,41 1,7 11
Sable grossier 0,67 1,5 0,37-0,41 1,57 23,8
Sable + Zéolite 0,44 3,8 0,35 1,69 10,6
gravier 2,52 1,5 0,38 1,65
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SEGTEUP
Stratégie d’alimentation
• Une analyse des pluies à Ecully:
Hauteur et durée des événements pluvieux
g
– Hauteur et durée des événements pluvieux
Hauteur (mm) Durée (min)Statistiques Hiver Eté Hiver EtéStatistiques Hiver Eté Hiver Eté
20%ile (pluie faible) 0.8 1.0 132 7850%ile (pluie typique) 2.8 3.8 306 264
– Périodes sèches entre pluies
80%ile (pluie forte) 8.6 13.0 629 534
Périodes sèches entre pluies
Statistiques de période sèche Hiver Eté20%ile 1 150%il ( édi ) 2 250%ile (médiane) 2 275%ile 5 580%ile 6 790%ile 10 11
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90%ile 10 11Moyenne 6 8
8
SEGTEUP
Stratégie d’alimentation
• Cinq régimes de pluie en routine
g
Durée de la pluie (min) Hauteur précipitée (mm)
Charge hydraulique sur les filtres (m)
78 3 8 0 3878 3,8 0,38
78 13 1,3
132 8 6 0 88132 8,6 0,88
132 13 1,3
264 13 1,3
• Evènements particuliers suivant nécessitées expérimentales
264 13 1,3
• Charge annuelle proche de 50m/an
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SEGTEUP
Les différentes phasesp
• Alimentation
Phase 1: eaux pluviales strictes Phase 3: limites du système
Phase 2: surverses de DO
Vieillissement des filtres
2009 2010 2011 2012 2013
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SEGTEUP
Hydraulique du systèmey q y
• passages préférentiels et distribution
Début d’alim Milieu saturé
Infiltration proche du point d’infiltration lorsque le filtre n’est é
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pas saturé
SEGTEUP
Hydraulique du systèmey q y
• passages préférentiels et distribution
Faibles débits Gros débits
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SEGTEUP
Hydraulique du système
• modélisation
y q y
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SEGTEUP
Hydraulique du système
• modélisation
y q y
Le débit de fuite est l’élément majeur qui gère l’hydraulique du systèmequi gère l hydraulique du système
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SEGTEUP
Hydraulique du système
• apport pour modèle simplifié
y q y
-Débit de fuite est un paramètre majeur
L i d débit à l d l iLoi de débit à caler sur des lois prenant en compte la perte de charge singulière (carré de lacharge singulière (carré de la hauteur)
Pé i d d ETP ill i é l l l-Période de temps sec : ETP et capillarité pour calculer le stocke de la couche de saturation
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SEGTEUP
Hydraulique du système
• Impact de l’âge du système
y q y
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SEGTEUP
Hydraulique du système
• Impact de l’âge du système
y q y
Drainage ralenti pour de fortes g pcharges accumulée en solide, mais pas de colmatage de surfacep g
Le débit de fuite reste un élément prépondérant de l’hydraulique générale
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – eaux pluviales strictes
Faible concentrations des eaux en entrée – bonnes performances de filtration alors que les filtres sont en période d d
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de démarrage
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – eaux pluviales strictes
Intérêt d’une filière aussi « technique » pour des eaux faiblement h é t à d b i d’i filt ti ??chargées par rapport à des bassins d’infiltration ??
Oui si :Oui si :• connaissance de concentrations plus élevée• sol non apte à l’infiltrationsol non apte à l infiltration• problème de surface disponible
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- importance de la filtration
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- importance de la filtration- Différence entre matériaux : pas significatif sur rendement ou conc. Sauf
sur la distribution des tailles des particules
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- importance de la filtration- Niveau de rejet : basé sur les concentrations d’entrée
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- importance de la filtration- Niveau de rejet : basé sur les concentrations d’entrée
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- Performances affectées par les passages préférentiels : amélioration avec une meilleure distribution de départ
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- Performances de nitrification : NK
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- Performances de nitrification : ammonium et adsorption
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- Performances de nitrification : ammonium et adsorption- Impact de la profondeur : pas significatif entre 30 et 60 cm
- Impact du débit de sortie :p
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- Performances de nitrification : ammonium et adsorption- Impact de la profondeur : pas significatif entre 30 et 60 cm
- Impact du débit de sortie : préférer un débit de fuite lentp p
- Impact de la fréquence des évènements pluvieux
Assurer une période de repos acceptable entre deux évènements :
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Assurer une période de repos acceptable entre deux évènements :rotation entre filtres en parallèle
SEGTEUP
Performances épuratoires : Paramètres majeursp j
• Performances épuratoires – Surverses de DO
- Performances de nitrification : ammonium et adsorption- Impact de la profondeur : pas significatif entre 30 et 60 cm
- Impact du débit de sortie : préférer un débit de fuite lentp p
- Impact de la fréquence des évènements pluvieux
L’utilisation de zéolite permet une efficacité et un pouvoir tampon bien supérieur et intéressant pour atteindre des niveaux de rejet en
azote Kjeldhal inférieur à 5 mg NK/l
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Performances épuratoires : Micropolluantsp p
• Métaux :
– exemple de concentrations sur une période de campagneexemple de concentrations sur une période de campagne
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Performances épuratoires : Micropolluantsp p
• Métaux :
– peu voir pas d’effet sur le dissous :peu voir pas d effet sur le dissous :
mais faible concentrations
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Micropolluantsp p
• Métaux :
– rétention du particulairerétention du particulaire
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Micropolluantsp p
• Métaux :
Dynamique : 50 h d’alimentation y a que 50 d a e a o- 10 m : stabilité sur le particulaire
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SEGTEUP
Performances épuratoires : MicropolluantsMétaMétaux :
Dynamique : 50 h d’alimentation – 10 m : impact de la distribution sur le dissousimpact de la distribution sur le dissous
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SEGTEUP
Performances épuratoires : Micropolluantsp p
• HAP : concentrations d’entrée principalement particulaires
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Performances épuratoires : Micropolluantsp p
• HAP : bonne rétention du particulaire sauf gravier
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SEGTEUP
Conclusions
• hydraulique :
– Confirmation de règles importantes pour le modèle
simplifiésimplifié
– importance de la distribution en surface pour limiter les p p
passages préférentiels en début d’alimentation
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Dimensionnement• Charge hydraulique
50M/ li it b é– 50M/an : pas une limite observée
• ConceptionCo cept o
–Système de distribution
–Privilégier des matériaus type sable
–Utilisation de zéolite pour une performance optimale sur l’azoteUtilisation de zéolite pour une performance optimale sur l azote
– 30 cm de niveau de charge suffisant pour le stress hydrique
– débit de fuite précisé
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SEGTEUP
Prévisions des niveaux de rejetj
• règles pour modèles simplifiés pour les paramètres
majeurs
DCO MES NK NH4–DCO, MES, NK, NH4
– niveaux de 120 en DCO 35 en MES et 5 en NKniveaux de 120 en DCO, 35 en MES et 5 en NK
atteignables
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Sous la direction de:
G. LIPEME KOUYI
Modélisation simplifiée du fonctionnement hydraulique des filtres plantés de roseaux pour le
traitement des eaux pluviales
MARIN Matthieu
Ingénieur GCU INSA de LYONMaster SEIU
MasterSEIU
SEGTEUP
COPIL SEGTEUP - 8 novembre 2012 - LYON
Introductiona. Contexte et problématique b. objectifs
1. Etat de l’arta. Le type de filtre étudié b. Les différentes méthodes de modélisation c. Démarche de modélisation hydraulique dans le cadre de SEGTEUP
2. Méthodologiea. Tests de robustesse et de sensibilité des modèlesb. Vérification des modèles
3. Résultats et discussiona. Sensibilité et robustesse des modèles b. Vérification de la viabilité des modèles
Conclusions et perspectives
Sommaire
2
MasterSEIU
25
b. Les différents modèles
Introduction
3
MasterSEIU
4
a. Contexte et problématique
Filtre planté de roseaux initialement prévu pour le traitement deseaux usées collectives,
Difficultés pour adapter ces filtres au cas du traitement des eauxurbaines de temps de pluie (rejets de déversoirs d’orage) Variabilité des apports
Projet SEGTEUP (cadre ANR) : Début en Janvier 2009
Optimiser et valider un procédé original et insuffisamment maîtrisé de traitement extensif des eaux urbaines de temps de pluie : les filtres plantés de roseaux,
MasterSEIU
26
b. Objectifs
Tâche LGCIE : Incidence de la zone géographique et descaractéristiques du réseau sur le fonctionnement des systèmes.
5
MasterSEIU
b. Objectifs Master
• Définir les critères de dimensionnement prépondérants jouantsur la performance hydrauliques et biologiques du biofiltre.
• Développer des modèles simplifiés permettant de prendre encompte la variabilité des entrées et la structure des réseaux
• Vérifier leurs fiabilités/données d’origines diverses (littérature,expérimentations, autres modèles plus fins)
6
MasterSEIU
27
b. Les différents modèles
1.Etat de l’art
7
MasterSEIU
8
a. Le type de filtre étudié [Ross et al. 2011]
- Un stockage de surface
- Une couche filtrante
- Une couche drainante
- Une sortie surélevée réserve hydrique pour les roseaux
FAWB, 2009
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Filtre à infiltration vertical composé de:
28
b. Les différents modèles
9
MasterSEIU
Phénomènes mis en jeu :
- Infiltration de l’eau du stockage de surface vers la couche filtrante
- Percolation et filtration de l’eau à travers la couche filtrante. Abatage des polluants renforcé par la présence des macrophytes.
- Drainage de l’eau à partir de la couche drainante
- Phénomène d’évapotranspiration renforcée par la présence des macrophytes.
- Phénomène de capillarité entre la couche drainante et la couche filtrante. Permet de puiser dans la réserve hydrique pour l’alimentation des macrophytes
b. Les différentes méthodes de modélisation[She and Pang, 2010]
Les écoulements dans ce type de filtre peuvent être modélisés par plusieurs méthodes différentes:
Curve Methods : relations élaborées à partir des données
Modèles physiques développés pour les applications d'eau souterraine : Systèmes d'équations résolus en conditions non saturées.
Modèles analytiques : Ces modèles traitent le filtre comme une succession de réservoirs linéaires [Lakhal and al, 2004].
Modèles éléments finis : Hydrus, [Dittmer et al., 2005] et [Henrichs et al., 2007].
Modèles d'équilibre des masses d'eau : C'est ce dernier type de modèle qui est utilisé dans le cadre de notre modélisation simplifiée.
10
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29
c. La modélisation du filtre planté de roseaux - SEGTEUP
11
MasterSEIU
Méthode appliquée : conservation et Bilan de masse d’eau [Ross et al. , 2011 a]
Stocks et flux définis par les lois hydrauliques. [Ross et al. , 2011 a]
Loi de Darcy (milieu saturé) et relation de Mualem-Van Genuchten(milieux non saturé) utilisées :
1 1
Evapotranspiration et capillarité prises en compte car impact important sur la performance des modèles 45% de pertes en eau [Daly,Zinger, Deletic et Fletcher, 2009]
b. Les différents modèles
5 modèles simplifiés calibrés grâce à MUSIC version 4.00.9 et les données expérimentales de l’université de Monash (Australie). 2 modèles ont été écartés (SEGTEUP I et SEGTEUP II) de par leur non-viabilité sur filtres réels.SEGTEUP V fusionné avec SEGTEUP IV
SEGTEUP III SEGTEUP IV
Alexander Ross, 2011Alexander Ross, 2011
12
MasterSEIU
30
Un prédimensionnement des filtres étudiés a été effectué par le Facility of Advancing Water Biofiltration (FAWB).
FAWB, 2009
13
Kf = 200 mm/hA (surface du filtre/surface Active du BV) = 2%
MasterSEIU
b. Les différents modèles
2.Méthodologie
14
MasterSEIU
31
b.
a. Tests de robustesse et de sensibilité des modèles
3 paramètres qui semblent les plus pertinents (648 tests):
Chroniques réelles sur BV de l’Yzeron avec un pas de temps de 30s.
Indicateurs de sensibilité (méthode de Sobol, 1993) : NSCC (Nash-Sutcliff Correlation Coefficient), le Pourcentage débit capturé et la fraction de temps pour lequel la couche drainante est sèche.
Objectifs Critères retenus
Performance hydraulique Pourcentage débit capturé
Performance Biologique/Survie des roseaux fraction de temps pour lequel la couche drainante est sèche
Adaptation à la variabilité hydrologique et réseaux
Pourcentage débit capturé, Débit de sortie
Paramètre SymboleValeur de référence
Valeur de test
Conductivité hydraulique du filtre (mm/h)
Kf Kfref = 200 Kt=[5, 50, 100, 200, 500, 1000]
Epaisseur du filtre (mm) Fmax Fmaxref = 400 Fmaxt =[50, 100, 200, 400, 500, 800]
Facteur d'aire (surface du filtre sur surface active du BV)
A Aref = 2% At=[0.5%, 1%, 2%, 3%, 4%, 5%]
15
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b.
b. Vérification des modèles SEGTEUP
Comparaison par rapport aux pilotes de Craponne (Lyon)
9 filtres de 20 m² : composition et épaisseur de la couche filtrantedifférentes.
Equipement de suivi très dense :sonde TDR, débitmètre à auget…
Comparaison qualitative (dynamique de la réponse) et quantitative(valeurs) sur le débit de sortie.
16
MasterSEIU
32
17
Comparaison avec Hydrus-1D (PC Progress)
Couche
Filtrante
400 mm
Couche
Drainante
450 mm
Capture d'écran de Hydrus-1D, modélisation des couches du filtre planté de roseaux
Point d'observation n°1 Point d'observation n°2
Méthode de comparaison : comparaison qualitative (dynamique de la réponse) et quantitative (valeurs) sur les sorties.
Sorties comparées : • La hauteur d'eau dans
la zone de stockage• le débit de sortie (point
d'observation 2)• la charge hydraulique
en fond de couche filtrante (point d'observation 1).
MasterSEIU
b. Les différents modèles
3. Résultats et discussion
18
MasterSEIU
33
b.
a. Sensibilité et robustesse des modèles SEGTEUP
19
Modèle III - Débit de sortie (NSCC)
Modèle III - Débit Capt
Modèle IV - Débit de sortie (NSCC)
Modèle IV - Débit Capt
0,00
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
0,60
0,70
0,80
Sensibilité KfSensibilité Fmax
Sensibilité A
0,69
0,01 0,03
0,76
0,04 0,10
0,70
0,01 0,07
0,74
0,02
0,15
Sensibilités du 1er ordre
MasterSEIU
20
-0,60
-0,40
-0,20
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
0 200 400 600 800 1000 1200
Mo
yen
ne d
e N
SC
C p
ou
r ch
aq
ue v
ale
ur
de K
f te
stée f
ixe
Fra
ctio
n d
e d
éb
it c
ap
turé
Kf (mm/h)
Robustesse Kf
Modèle III - Débit de sortie(NSCC)
Modèlle III - Débit capt
Modèle IV -Débit de Sortie(NSCC)
Modèle IV - Débit capt
MasterSEIU
34
21
0,00
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
0,60
0,70
0,80
0,90
1,00
0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00
Mo
yen
ne d
e N
SC
C p
ou
r ch
aq
ue v
ale
ur
de A
test
ée f
ixe
Fra
ctio
n d
e d
éb
it c
ap
turé
A %
Robustesse A
Modèle III - Débit de sortie(NSCC)
Modèlle III - Débit capt
Modèle IV -Débit de Sortie(NSCC)
Modèle IV - Débit capt
MasterSEIU
A propos du ratio de temps pour lequel la couche drainante est sèche:
• Modèle III : 2.8% du temps total.
• Modèle IV : La couche drainante n’est jamais sèche avec une
surélévation de 300mm. Respecte les indications du FAWB qui préconise un
minimum de 300mm si la période sèche maximale est de 5 semaines
La chronique de l’Yzeron présente une période sèche maximale de 3.6 semaines.
22
MasterSEIU
35
23
Conclusion partielle: Robustesse et critères de dimensionnement
Kf >= 100mm/h Modèle robuste.
A >= 1% Modèle robuste.
Kf paramètres prépondérants et A dans une moindre mesure, Fmax ne joue pas de rôle important dans les résultats des simulations.
Nos tests montrent une adéquation entre les valeurs limites de nos modèles et les valeurs de dimensionnement préconisées par le FAWB.
MasterSEIU
b.
b. Vérification de la fiabilité des modèles SEGTEUP
24
Résultats des comparaisons avec les données pilotes de Craponne
MasterSEIU
0
100
200
300
400
500
600
700
800
40756,5 40756,7 40756,9
Volume d'eau
en L
Date
Courbe Inflow‐Outflow pour différent Kf pour SIII
Kf=11646
Kf=200
Kf=100
Kf=50
Expérimentales
Inflow
0
100
200
300
400
500
600
700
800
40756,5 40756,7 40756,9
Volume d'eau
en L
Date
Courbe Inflow‐Outflow pour différent Kf pour SIV
Kf=11646
Kf=200
Kf=100
Kf=50
Expérimentales
Inflow
36
25
Résultats des comparaisons avec Hydrus-1D :
-1,00E+02
-5,00E+01
0,00E+00
5,00E+01
1,00E+02
1,50E+02
2,00E+02
2,50E+02
3,00E+02
3,50E+02
4,00E+02
0 50 100 150 200
stockage de surface
stockage desurface
MasterSEIU
26
-400
-350
-300
-250
-200
-150
-100
-50
0
50
0 50 100 150 200
outflow
outflow
-300
-200
-100
0
100
200
300
400
500
600
700
0 50 100 150 200
filter level
filter level
37
27
Conclusion partielle: Vérification par rapport à Hydrus 1D
Très bons résultats pour stockage de surface et débit de sortie que ce soit en terme de dynamique que de valeur.
plus problématique pour les valeurs de la charge en fond de filtre – différences dues aux conditions initiales
Globalement, tests concluants - modèles simplifiés fiables.
MasterSEIU
Conclusions et perspectives
Modèles simplifiés fiables
Limites des modèles définies :Kf <= 100mm/h, A <=1%
Kf, paramètre prépondérant et A dans une moindre mesure,
Valeurs de dimensionnement à tester pouvant être reprises du rapport du FAWB
Pour la suite il faut:• Intégrer les modèles sous CANOE via Hydrobox• Revérifier le module sous Hydrobox / Données IRSTEA• Extrapoler les modèles pour différents contextes climatiques• Prise en compte des teneurs en oxygène (plus tard !)2
8
MasterSEIU
38
Quelques Références
FAWB. Adoption Guidelines for Stormwater Biofiltration Systems, Facility for Advancing Water Biofiltration, Monash University, June 2009. 156p.
Alexander Ross, A Comparison between Biofiltration Flow Models. INSA Lyon, Monash University, 2011, 109p
Ross et al. Hydraulic modelling of constructed reed-bed wetlands for stormwater treatment, 12th International Conference on Urban Drainage, Porto Alegre/Brazil, 11-16 September2011. 8p.
Lewis et al. The impact of vegetation on the hydraulic conductivity of stormwater biofiltration systems, 11th International Conference on Urban Drainage, Edinburgh, Scotland, UK, 2008. 10p.
Fletcher T . MUSICv4: Specification for Bioretention Systems, Infiltration Systems and Filtration Systems, Monash University, Clayton, Victoria, Australia, 2009. 11p.
Julien JACQUES, Pratique de l’analyse de sensibilité : comment évaluer l’impact des entrées aléatoires sur la sortie d’un modèle mathématique. Université de Lille 1, mars 2011. 14p.
SEGTEUP, Systèmes extensifs pour la gestion et le traitement des eaux urbaines de temps de pluie. Disponible sur : http://www.graie.org/segteup. (Octobre 2011)
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MasterSEIU
39
40
Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
8 novembre 2012 - LYON
Tâche 8 : acceptation des ouvrages extensifs de traitement des eaux urbaines par temps de pluie
Etat d’avancement : les observations (suites)
AH-LEUNG Sébastien, TOUSSAINT Jean-Yves, VAREILLES Sophie
EVS-ITUS, INSA de Lyon
IRSTEA, 8 novembre 2012
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Rappel des objectifs de la tâche 8
• Objet : rendre compte des modalités de réception et d’adoption de nouveaux dispositifs techniques dans la ville
– Nous nous intéressons en particulier aux dispositifs dont la fabrication vise à systématiser et optimiser les cycles naturels en vue de finalités opérationnelles – ici : l’assainissement urbain
– Ces objets fabriqués peuvent apparaître plus vrais que nature • Par leur configuration, ils peuvent appeler des pratiques et des usages propres
aux espaces naturels
• Nous les regroupons sous la catégorie « objets de nature »
• Nous nous focalisons ici sur les objets de nature impliqués dans la gestion des eaux urbaines
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Rappel des objectifs de la tâche 8
• Les conditions de réception et de généralisation des objets de nature tiendraient à la manière dont ces objets trouvent à s’actualiser dans des pratiques et des usages
– La tâche 8 vise à observer et analyser les pratiques et les usages suscités par les objets de nature
• à la fois les pratiques et les usages des fabricants et des publics urbains
– Les comportements sont les éléments observables qui permettent de supputer l’existence de pratiques et d’usages
• Un ensemble de comportements réguliers définit une pratique (par exemple, faire ses courses, faire du vélo)
• Les usages sont les règles d’engendrement des pratiques dans une situation donnée (par exemple, être chez soi, au travail, avec des amis, en famille)
• autrement dit, les usages règlent les pratiques qui se traduisent par des comportements
• Les usages permettent d’établir l’ordre de grandeur des comportements et des pratiques (pratiques légitimes, inconvenantes et illicites)
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
• Produire des connaissances
– sur les conditions de réception et d’adoption des dispositifs de type « filtres plantés de roseaux »
– sur le milieu sociotechnique associé à ces dispositifs• c’est-à-dire l’ensemble des éléments techniques, organisationnels, réglementaires,
sociaux, politiques que réclame l’existence de ces dispositifs
• Eléments à intégrer dans le guide méthodologique
– le cadre réglementaire • assainissement urbain, construction, urbanisme, etc.
– les usages actualisés par les dispositifs
– les publics constitués autour de ces dispositifs
– les organisations impliquées dans la fabrication et la gestion de ces dispositifs
Attendus opérationnels
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Méthode et dispositifs d’enquête de la tâche 8
• Recherche bibliographique
– sur les régimes axiologiques et les paradigmes qui orientent les rapports à la nature
• Enquête exploratoire : observations 2011
– observation des pilotes de Craponne et du prototype de Marcy-l’Etoile (suivi de chantier)
– test et mise au point d’un protocole d’observation directe
• Mise en place du protocole d’observation directe : observations 2012-2013
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
• Recueil des données
– schémas, notes manuscrites, questionnaires, entretiens, photographies, vidéos
• Traitement des données
– trois types de données • alphanumériques
• iconographiques
• vidéos
• Observations 2011 et 2012-2013
Les observations directes
Test – installation d’une caméra vidéo, campus de la Doua, 2011
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Les observations 2011
• Montage d’un protocole d’acquisition de données par observation
– Test du protocole sur des cas d’étude• Par exemple : Porte des alpes (Saint-Priest),
bassin du chemin Godefroy (Dardilly)
– Validation des terrains d’étude• Dardilly, Craponne, Lyon, Corbas,
Saint-Priest, Villefontaine, Miribel,Craponne, Décines-Charpieu
Exemple : protocole d’observation (installation des appareils photographiques, zones d’observations) et
flux observés, Porte des Alpes, 2011
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Les observations 2011
• Recensement des difficultés
– méthodologiques, techniques, scientifiques• Comment noter et recenser les comportements ? Comment les qualifier en
termes de pratiques ?
• Comment enregistrer les comportements ? Comment décrire les pratiques à partir des comportements ?
• Comment traiter de manière automatisée les données ?Comment les interpréter ?
• De quelles manières les données informent-elles le cadre d’analyse ?
• Mise au point d’un protocole d’observation
– version 2011
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Protocole d’observation pour les terrains principaux, version 2011
-Création d’une base de données Données issues des fiches terrain Données photos avec un traitement par reconnaissance de pixels Données vidéos avec un traitement par reconnaissance de mouvements
-Cartographie du milieu-Analyse de l’environnement de la zone-Analyse des flux de passage-Analyse des traces anthropiques-Observation de pratiques éparses
AnalyseAnalyse
RésultatsRésultats
-Situations géographiques variées-Fonctions différentes -Compositions différentes -Degrés d’existence différents
Visite des zones d’étudeVisite des zones d’étude
Localisation de deux types de secteurs : - Z1 : Zone d’observation
principale- Z2 : Zone d’observation
secondaire
-Z1 : Installation d’observatoires photo fixes avec prises de séquences d’images toutes les 3 minutes -Z2 : observation des pratiques grâce à un appareil photo ou une caméra mobile -Z1 et Z2 : Prises d’informations au moyen d’une fiche terrain systématisée
Installation du dispositif et acquisition de données
Installation du dispositif et acquisition de données
Traitement des donnéesTraitement des données
Choix des zones d’étudeChoix des zones d’étudeEtape 1 :Etape 1 :
Etape 2 :Etape 2 :
Etape 3 :Etape 3 :
Etape 4 :Etape 4 :
Etape 5 :Etape 5 :
Etape 6 :Etape 6 :
Phase terminée
Phase en cours
Flèche de rétro action
Con
cept
ion,
réa
lisa
tion
: A
h-le
ung
Séba
stie
n, E
VS-
ITU
S, I
NSA
de
Lyo
n, 2
012
Phase à venir
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Les observations 2012-2013
• Protocole d’enquête
– Reprise du protocole d’enquête de 2011
– Observation des quatre saisons, observations diurnes et nocturnes• août 2012-août 2013
• dix terrains « principaux » – premières observations
– Enquêtes complémentaires • cinq terrains « complémentaires » dont Marcy-l’Etoile – choix et modalités
d’exploitation en cours de définition (hypothèses particulières, éléments de méthode)
• questionnaires auprès des publics des dispositifs
• entretiens auprès des fabricants des dispositifs
Exemple de pratiques observées : utilisation de
la berge pour faire du vélo, Miribel-Jonage, 2012
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premières observations août 2012
• Observations sur les 10 terrains « principaux »
– choix des terrains• une variété des dispositifs de gestion de pluie installés
• des situations urbaines différentes
• proposition d’une typologie
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premières observations août 2012
Terrain Localisation Type1 chemin de la Beffe (Dardilly)
bassins de rétention des
eaux2 quartier Confluence (Lyon)
3 Portes des Alpes (Saint-Priest)
4 pilotes de Craponne (Craponne)filtres plantés de roseaux
5 cité des marais (Décines-Charpieu)
6 zone de captage (Miribel-Jonage) zone de captage
7 étang de Saint-Bonnet (Vaulx-Milieu) bassin d’écrêtage de crues
8 parc Kaplan (Lyon)
polydispositifs techniques9 parc Bourlionne (Corbas)
10 jardins de Quincias (Villefontaine)
Les dix terrains « principaux », typologie selon les dispositifs de gestion de pluie installés
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Localisation des terrains d’observation
Poly-dispositifs techniques
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premières observations août 2012
• Observations sur les 10 terrains « principaux »
– 15 jours d’enquête• 30 heures d’observation
• jours ouvrables, week-end, matin, après-midi, soirée
– 220 personnes rencontrées• usagers, riverains
Exemple de pratiques observées : baignade en zone interdite, Miribel-Jonage, 2012
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
• En l’état (novembre 2012), les terrains sont décrits selon
– leur configuration• les objets et dispositifs techniques ou les aménagements présents
• leur apparence : l’apparence des terrain est évaluée sur une échelle à trois niveaux : 1) artificiel/pas naturel, 2) peu naturel, 3) naturel/plus vrai que nature ; sa qualification est basée sur des interviews auprès des publics menés lors des visites
– leur environnement• les contextes urbains et l’accessibilité
– les publics, la faune et la flore observés• novembre 2012 : nombre de personnes observés (temps d’observation : 2
heures/site)
• faune et flore ayant colonisées (qui n’apparaissent pas dans les plans)
• L’analyse du cadre réglementaire propre à chacun des terrains est en cours
Présentation des terrains étudiés
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
TerrainPrincipaux objets et dispositifs techniques présents
et aménagementsApparence
chemin de la Beffe
(Dardilly)
bassin de rétention en eau, bassin de rétention à sec, barrières anti-véhicules
motorisés, panneaux d’explication et de valorisation de l’ouvrage, roseaux
chemin d’entretien enherbé
pas naturel
quartier Confluence
(Lyon)
bassin de rétention en eau, bancs, berges aménagées, poubelles, murets,
pelouse, arbres, chemin de promenade
peu naturel
Portes des Alpes (Saint-
Priest)
bassins de rétention en eau, bassins de rétention à sec, barrières (à l’entrée
du terrain), panneaux d’explication et de valorisation de l’ouvrage, bancs
poubelles, chemin de promenade, arbres, pelouses
roseaux
naturel à l’exception du
bassin Minerve qui est
perçu comme non
naturel
pilotes de Craponne
(Craponne)
passin de stockage, filtres plantés de roseaux, bacs surélevés, clôtures
intégrales, Système d’alimentation en électricité, roseaux
pas naturel
cité des marais (Décines-
Charpieu)
filtre planté de roseaux, bacs surélevés, fossés, double clôtures intégrales,
panneaux d’explication et de valorisation de l’ouvrage, chemin dédié à
l’entretien, roseaux
pas naturel
zone de captage (Miribel-
Jonage)
local technique, panneaux d’interdiction de baignade, poubelles, plage, bassin
« lac »
naturel
étang de Saint-Bonnet
(Vaulx-Milieu)
bancs, étang, panneaux d’interdictions liés à une réserve naturelle, panneaux
de valorisation de l’espace, chemin de promenade, sentiers aménagés,
barrières autour de l’étang, poubelles
naturel
parc Kaplan (Lyon) bancs, bassin de rétention, infiltration d’ eau, murets, clôtures (avec horaires
d’ouverture), jeux pour enfants, douves, passerelle, poubelles, chemin de
promenade, arbres, plantes d’ornements, pelouses, Roseaux
pas naturel
parc Bourlionne (Corbas) bancs, chemin de promenade, butte, bassin d’infiltration d’eau, noues,
poubelles, panneaux d’interdiction, jeux pour enfants, pelouses, arbres
roseaux, plantes d’ornements
peu naturel
jardins de Quincias
(Villefontaine)
bancs, tables, kiosque, bassin de rétention à sec, bassin d’infiltration, noues,
poubelles, chemin de promenade, pelouses, arbres, plantes d’ornement
peu naturel
Présentation des terrains – leur configuration, état novembre 2012
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Terrain Contexte urbain Accessibilité
chemin de la Beffe (Dardilly) maisons individuelles chemin carrossable, circuit de
randonnée
quartier Confluence (Lyon) immeubles d’habitation et de
bureaux, centre commercial
promenade des quais, transport en
commun, route
Portes des Alpes (Saint-Priest) zone d’activités, centre commercial,
université, bois
sentier de promenade, transport en
commun, sentier
pilotes de Craponne (Craponne) rivière, mare, maisons individuelles chemin « carrossable », sentier
cité des marais (Décines-Charpieu) lotissement de maisons
individuelles, friche agricole
route
zone de captage (Miribel-Jonage) espace dit naturel, zone de loisirs route, sentier
étang de Saint-Bonnet (Vaulx-Milieu) maisons individuelles, centre des
sports, espaces agricoles
route, sentier
parc Kaplan (Lyon) immeubles d’habitation et bureaux route, transport en commun
parc Bourlionne (Corbas) lotissements de maisons
individuelles
route, transport en commun, chemin
de promenade
jardins de Quincias (Villefontaine) lotissement de maisons
individuelles, Forêt
route, transport en commun, chemin
de promenade
Présentation des terrains – leur environnement, état novembre 2012
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
TerrainNombre de personnes
observéesFaune majoritairement
observée ayant coloniséeFlore majoritairement
observée ayant colonisé
chemin de la Beffe (Dardilly) 0 crapauds, grenouilles, oiseaux herbacées, hélophytes, graminées,
arbustes
quartier Confluence (Lyon) 40 canards, poules d’eau hélophytes, graminées, dont
espèces invasives
Portes des Alpes (Saint-Priest) 70 oiseaux dont espèces protégées
et poissons (introduits)
hélophytes, graminées
pilotes de Craponne (Craponne) 0 hélophytes, graminées
cité des marais (Décines-
Charpieu)
8 crapauds hélophytes, graminées
zone de captage (Miribel-
Jonage)
60 canards algues
étang de Saint-Bonnet (Vaulx-
Milieu)
25 oiseaux, amphibiens dont
espèces protégées
hélophytes, hydrophytes, dont
espèces protégées
parc Kaplan (Lyon) 11 hélophytes, graminées
parc Bourlionne (Corbas) 3 animaux errants (chats) graminées
jardins de Quincias
(Villefontaine)
3 herbacées, graminées, plantes
exotiques
Présentation des terrains – les publics, la faune et la flore observés, état novembre 2012
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Recensement des pratiques sur les terrain d’étude
– Les pratiques sont soit directement observées (comportements individuels et collectifs), soit déduites des traces (ce qui reste des activités individuelles et collectives)
– En vrac et tout dispositif confondu : • faire des feux d’artifices, allumer un feu, traverser, jeter des déchets, faire du
sport (badminton, volley, skate-board, course à pied, vélo, football, pétanque, trottinette), pique-niquer, faire un barbecue, contempler le paysage, lire, dormir,se promener, bronzer, promener son animal de compagnie, jouer avec son animal de compagnie, discuter, prendre des photos, se rencontrer, travailler, boire,se restaurer, faire la fête, avoir des rapports sexuels, surveiller les enfants, uriner, se droguer, fumer, se tremper les pieds, se baigner, nager, pêcher, casser des panneaux, endommager la clôture, faire du scooter, grimper sur les murets, se cacher dans les noues, grimper sur les arbres, jouer avec les animaux « sauvages », nourrir les animaux « sauvages », observer les animaux « sauvages », faire du quad, chasser les papillons, jouer dans l’eau, braconner,grimper sur les arbres, jouer avec les jeux pour enfants, arracher les branches d’arbres, se cacher sous les arbres
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
20
Promener son chien, jouer au ballon, parc Bourlionne, 2012
Se tremper les pieds, Confluence, 2012
Feux d’artifice, chemin de la Beffe, 2012
Jouer sur des bancs, Confluence, Lyon, 2012
Nourrir les canards, Porte des Alpes, 2012
Exemples de pratiques observées ou traces de pratiques (sources : Ah-leung S.)
50
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Classer les pratiques recensées (en cours)
– Plusieurs typologies sont possibles• pratiques individuelles et collectives (en groupe ou par individu)
• pratiques sportives, de loisir, liées au travail, liées au domus
• pratiques des villes, pratiques des champs
• pratiques quotidiennes, hebdomadaires, extraordinaires
• pratiques légitimes, inconvenantes, illicites
• etc.
Exemples de pratiques observées (sources : Ah-leung S.)
Bronzer, Porte des Alpes, 2011Se balancer aux arbres, parc Bourlionne, 2012
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Essai de classement général selon les usages (à partir de lieux types) :
– Les pratiques sont classées à partir des usages dont elles sont l’actualisation
– Les usages sont caractérisés à partir de lieux typiques• par exemple : terrains de sport, terrains de jeu, espaces naturels, espaces
publics urbains, espaces de travail, terrains vagues
Exemple de pratiques observées ou de traces de pratiques (sources : Ah-leung S.)
Se Baigner et Se promener, Chemin Godefroy, 2011
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Lieu typique Pratiques observées
Terrains de sport faire du sport :badminton, volley, skate-board, course à pied, vélo, football, pétanque, trottinette
Terrains de jeu grimper sur les murets, se cacher dans les noues, grimper sur les arbres
Espaces naturels (« sauvage », agricole,plages et rives, etc.)
pique-niquer, faire un barbecue,allumer un feu, boire, se restaurer, faire la fêtecontempler le paysage, se promener, prendre des photoslire, dormir, bronzer,se tremper les pieds, se baigner, nager, jouer dans l’eaupêcher, braconner, jouer avec les animaux « sauvages », nourrir les animaux « sauvages », observer les animaux « sauvages », chasser les papillonsgrimper sur les arbres, arracher les branches d’arbres, se cacher sous les arbres, faire du quad
Espaces publics urbains (squares, jardins publics, rues, etc.)
promener son animal de compagnie, jouer avec son animal de compagniediscuter, se rencontrer, surveiller les enfants, jouer dans l’eau, grimper sur les arbres, jouer avec les jeux pour enfantstraverser
Espaces de travail travailler
Terrains vagues jeter des déchetsfaire des feux d’artificesavoir des rapports sexuels, uriner, se droguer, fumer casser des panneaux, endommager la clôturefaire du scooter
Essai de classement des pratiques selon des lieux types, état novembre 2012
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Repérer les pratiques appelées par les dispositifs de gestion de pluie mobilisés
– Bassin de rétention en eau, filtre plantés de roseaux, zone de captage, bassin d’écrêtage des crues, polydispositif technique
– Identifier les usages appelés par les dispositifs • à partir de lieux types
• à partir des pratiques négatives sur le plan axiologique (« illicites », « inconvenantes »)
Exemples de pratiques observées (sources : Ah-leung S.)
Pêcher, Porte des Alpes, 2011 Se baigner, Miribel-Jonage, 2012
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Dispositifs de gestion de pluies mobilisés (nombre de terrains d’étude concernés)
Pratiques observées Lieux typiques
Bassins de rétentionen eau (3)
faire du sport (badminton, volley, skate-board, course à pied, vélo, football, pétanque, trottinette), se restaurer (pique-nique, barbecue), contempler le paysage, se promener, prendre des photos,lire,dormir,se tremper les pieds, se baigner,bronzer, pêcher,jouer avec les animaux « sauvages »,nourrir les animaux « sauvages », observer les animaux « sauvages »,grimper sur les arbres, faire du quad, promener son animal de compagnie, jouer avec son animal de compagnie, discuter, traverser,se rencontrer,travailler, faire la fête, avoir des rapports sexuels, jeter des déchets
terrain de sport, terrains de jeu, espaces naturels, espaces publics urbains, espaces de travail, terrains vagues
Filtres plantés de roseaux (2)
boire, chasser les papillons, casser des panneaux, endommager la clôture, jeter des déchets
espaces naturels, terrains vagues
Zone de captage (1) Faire du sport (football), contempler le paysage, lire, nager, jouer dans l’eau, nourrir les animaux « sauvages », surveiller les enfants, se restaurer, discuter, jeter des déchets
espaces naturels, espaces publics urbains, terrains vagues
Bassin d’écrêtage de crues (1)
faire du sport (course à pieds, vélo), se restaurer (pique-nique),se promener, contempler le paysage, prendre des photos, lire, nager, pêcher, braconner, observer les animaux « sauvages », promener son animal de compagnie,faire du scooter, faire la fête
terrains de sports, espaces naturels, espaces publics urbains, terrain vague
Polydispositifs techniques(3)
faire du sport (football, vélo),grimper sur les arbres, grimper sur les murets, jouer avec les jeux pour enfants, se cacher dans les noues, se restaurer, contempler le paysage, lire, tremper ses pieds dans le bassin, arracher les branches d’arbres, se cacher sous les arbres, se promener,promener son animal de compagnie,se rencontrer, surveiller les enfants, discuter, traverser, uriner,fumer, se droguer, faire la fête,boire, nourrir les animaux errants
terrains de sports, terrains de jeu, espaces publics urbains, terrains vagues
Classement des pratiques selon les dispositifs de gestion des eaux urbaines mobilisés et association des dispositifs à des lieux types, état novembre 2012
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Classement des pratiques selon les dispositifs de gestion des eaux urbaines mobilisés et repérage des pratiques négatives sur le plan axiologique, état novembre 2012
Dispositifs de gestion de pluies mobilisés (nombre de terrains d’étude concernés)
Pratiques observées Pratiques
négatives sur le plan axiologique
Bassins de rétentionen eau (3)
faire du sport (badminton, volley, skate-board, course à pied, vélo, football, pétanque, trottinette), se restaurer (pique-nique, barbecue), contempler le paysage, se promener, prendre des photos,lire,dormir,se tremper les pieds, se baigner,bronzer, pêcher,jouer avec les animaux « sauvages »,nourrir les animaux « sauvages », observer les animaux « sauvages »,grimper sur les arbres, faire du quad, promener son animal de compagnie, jouer avec son animal de compagnie, discuter, traverser,se rencontrer,travailler, faire la fête, avoir des rapports sexuels, jeter des déchets, faire des feux d’artifice
grimper sur les arbres, se baigner, pêcher, nourrir les animaux « sauvages », fairedu quad, jeter des déchets, faire des feux d’artifice, avoir des rapports sexuels
Filtres plantés de roseaux (2)
boire, chasser les papillons, casser des panneaux, endommager la clôture, jeter des déchets
jeter des déchets, casser des panneaux, endommagerla clôture
Zone de captage (1) Faire du sport (football), contempler le paysage, lire, nager, jouer dans l’eau, nourrir les animaux « sauvages », surveiller les enfants, se restaurer, discuter, jeter des déchets
nager, jouer dans l’eau, nourrir les animaux « sauvages », jeter des déchets
Bassin d’écrêtage de crues (1)
faire du sport (course à pieds, vélo), se restaurer (pique-nique),se promener, contempler le paysage, prendre des photos, lire, nager, pêcher, braconner, observer les animaux « sauvages », promener son animal de compagnie, faire du scooter, faire la fête
nager, pêcher, braconner, nourrir les animaux « sauvages », faire du scooter
Polydispositifs techniques (3)
faire du sport (football, vélo),grimper sur les arbres, grimper sur les murets, jouer avec les jeux pour enfants, se cacher dans les noues, se restaurer, contempler le paysage, lire, tremper ses pieds dans le bassin, arracher les branches d’arbres, se cacher sous les arbres, se promener, promener son animal de compagnie, se rencontrer, surveiller les enfants, discuter,traverser, uriner, fumer, se droguer, faire la fête, boire, nourrir les animaux errants
grimper sur les arbres, grimper sur les murets, arracher des plantes, uriner, fumer, se droguer, nourrir les animaux errants
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Rapprocher les pratiques observées et la configuration des terrains – état novembre 2012
– les objets et dispositifs techniques et les aménagements présents
– l’environnement des terrains
– la faune et la flore observées
– les pratiques observées• les pratiques négatives sur le plan axiologique
• les pratiques positives sur le plan axiologique
Exemple de pratiques observées (sources : Ah-leung S.)
Grillage endommagé, Cité des marais, 2012
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Dispositifs de gestion de pluies mobilisés (nombre de terrains d’étude concernés)
Principaux objets et dispositifs techniques
présentset aménagements
Faune et flore observéesPratiques observées positives sur le plan
axiologique
Pratiques observées négatives sur le plan
axiologique
Bassins de rétentionen eau (3)
bassin de rétention en eau,
bassin de rétention à sec,
barrières (anti-véhicules
motorisés), panneaux
d’explication et de valorisation
de l’ouvrage, roseaux, chemin
d’entretien enherbé, bancs,
berges aménagées, poubelles,
murets, chemin de promenade,
arbres, pelouses
crapauds, grenouilles, oiseaux,
poissons, dont espèces
protégées, herbacées,
hélophytes, graminées,
arbustes, dont espèces
invasives
faire du sport, se restaurer
contempler le paysage, se
promener, prendre des
photos, lire, dormir, se
tremper les pieds, se baigner,
bronzer, pêcher, jouer avec
les animaux « sauvages »,
observer les animaux
« sauvages », promener son
animal de compagnie, jouer
avec son animal de
compagnie, discuter,
traverser, se rencontrer,
travailler, faire la fête
grimper sur les arbres, se
baigner, pêcher, nourrir les
animaux « sauvages », faire
du quad, jeter des déchets,
faire des feux d’artifice, avoir
des rapports sexuels
Filtres plantés de roseaux (2)
bassin de stockage, filtres
plantés de roseaux, bacs
surélevés, clôtures intégrales,
système d’alimentation en
électricité, roseaux, fossés,
panneaux d’explication et de
valorisation de l’ouvrage,
chemin dédié à l’entretien
hélophytes, graminées,
crapauds
boire, chasser les papillons jeter des déchets, casser des
panneaux, endommager la
clôture
Premier rapprochement pratiques observées et configuration des terrains 1/2 – état novembre 2012
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Dispositifs de gestion de pluies
mobilisés (nombre de
terrains d’étude concernés)
Principaux objets et dispositifs techniques présentset aménagements
Faune et flore observéesPratiques observées positives sur le plan
axiologique
Pratiques observées négatives sur le plan
axiologique
Zone de captage (1)
local technique, panneaux d’interdiction
de baignade, poubelles, plage, bassin
« lac »
algues, canards faire du sport, contempler le
paysage, lire, surveiller les
enfants, se restaurer, discuter
nager, jouer dans l’eau, nourrir
les animaux « sauvages »,
jeter des déchets
Bassin d’écrêtage de crues (1)
bancs, étang, panneaux d’interdictions
liés à une réserve naturelle, panneaux
de valorisation de l’espace, chemin de
promenade, sentiers aménagés,
barrières autour de l’étang, poubelles
oiseaux, amphibiens, dont
espèces protégées,
hélophytes, hydrophytes, dont
espèces protégées
faire du sport, se restaurer, se
promener, contempler le
paysage, prendre des photos,
lire, observer les animaux
« sauvages », promener son
animal de compagnie, faire la
fête
nager, pêcher, braconner,
nourrir les animaux
« sauvages », faire du scooter
Polydispositifstechniques (3)
bancs, bassin de rétention, infiltration
d’eau, murets, clôtures (avec horaires
d’ouverture), jeux pour enfants,
douves, passerelle, poubelles, chemin
de promenade, arbres, plantes
d’ornements, pelouses, roseaux, butte,
panneaux d’interdiction, bancs, tables,
kiosque, bassin de rétention à sec,
noues
hélophytes, graminées, plantes
exotiques, animaux errants
faire du sport, jouer avec les
jeux pour enfants, se cacher
dans les noues, se restaurer,
contempler le paysage, lire,
tremper ses pieds dans le
bassin, se cacher sous les
arbres, se promener,
promener son animal de
compagnie, se rencontrer,
surveiller les enfants, discuter,
traverser, faire la fête, boire
grimper sur les arbres, grimper
sur les murets, arracher des
plantes, uriner, fumer, se
droguer, nourrir les animaux
errants
Premier rapprochement pratiques observées et configuration des terrains 2/2 – état novembre 2012
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Les observations présentées sont uniquement qualitatives
– L’analyse est en cours et ne tient pas compte des occurrences
– Les différents types d’ouvrages n’ont pas le même « poids » dans l’échantillon
• Ainsi, les types « zone de captage » et « bassin d’écrêtage des crues » ne comprennent qu’un seul terrain
• Sur les 10 terrains, la faune et la flore observées sont globalement similaires
– faune et flore associées aux zones humides
– Leur présence suscite des pratiques de chasse, pêche, braconnage et nourrissage sur presque tous les terrains
– Elle suscite également des pratiques négatives sur le plan axiologique
• par opposition par exemple à des zones naturelles protégées
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GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Les objets de nature étudiés tendraient à appeler les mêmes pratiques sociales
– pratiques liées aux sports, aux jeux, aux espaces naturels et aux terrains vagues
– Des pratiques négatives sur le plan axiologiques sont observées sur les 10 terrains
• Certains dispositifs des objets de nature semblent engendrer des comportements particuliers
– Les barrières induiraient des jets de déchets
– Les plans d’eau susciteraient des pratiques aquatiques• Par exemple, baignade, pêche
GRAIE - Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Premiers résultats des observations août 2012
• Parmi les objets de nature étudiés, les filtres plantés de roseaux semblent appeler le moins de pratiques, les bassins de rétention en eaux le plus de pratiques
• De cette manière, la variation observée des pratiques entre les terrains pourrait relever de la configuration des dispositifs techniques et des aménagements présents
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Etat d’avancement – 8 novembre 2012 - LYON
Suites et calendrier 2012-2013
• Observations 2012 : traitement des données (suites)
– test et mise au point d’un protocole de traitement (semi)automatisé
– mieux identifier les pratiques et les usages suscités par les dispositifs observés
• reprendre et valider les typologies utilisées
• identifier les publics des dispositifs étudiés
• identifier l’offre en pratiques des dispositifs techniques et spatiaux
• « pondérer » les pratiques observées
• monter en généralités à partir des cas étudiés
• Poursuite de l’enquête : recueil et traitement des données
– automne 2012, hiver et printemps 2013
– confirmer les études de cas « complémentaires »
– enquêtes complémentaires (entretiens, questionnaires, etc.)
Jeudi 3 décembre 2009 – LYON BRON
SEGTEUP
8 novembre 2012 - LYON
Tâche 8 : acceptation des ouvrages extensifs de traitement des eaux urbaines par temps de pluie
Etat d’avancement : les observations (suites)
AH-LEUNG Sébastien, TOUSSAINT Jean-Yves, VAREILLES Sophie
EVS-ITUS, INSA Lyon
IRSTEA, 8 novembre 2012
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 0
Les Filtres Plantés de Roseaux pour le traitement des eaux urbaines de temps de pluie PLAN DETAILLE DU GUIDE FINAL
Version de travail décembre 2012
Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 1
Les Filtres Plantés de Roseaux pour le traitement des eaux urbaines de temps de pluie PLAN DETAILLE DU GUIDE FINAL
Objectifs du guide : Guide de recommandations pour la conception, la construction et l'exploitation des dispositifs de filtres plantés de roseaux pour le traitement des effluents urbains de temps de pluie Public: Maitre œuvre, Maitre d'ouvrage Taille envisagée pour le document : 60 pages (édition papiers 50 – téléchargeables ensuite sur le site web)
Planning de réalisation
Novembre 12 Mise en place d'un document partagé, avec modèle de document, pour alimentation du guide
30/11/12 Date limite de retour au GRAIE de vos remarques sur le plan du Guide 21/01/13 Transmission au GRAIE d'un premier DRAFT de chaque partie par les
rédacteurs identifiés 11/02/13 diffusion d'une V0 du Guide réunissant l'ensemble des DRAFTs reçus 11/02/13 Réunion 1 – 9h30-12h00 – INSA LGCIE: échanges discussion sur cette V0 18/03/13 Réunion 2 – 9h30-12h00 – IRSTEA –
suivie d'une réunion du copil 14h-17h – Tâches et livrables 15/04/13 Réunion 3 – 9h30-12h00 - IRSTEA Finalisation des illustrations, réalisation de schémas 30/04/13 Relecture finale – manuscrit remis à l'infographiste 03/06/13 BAT 20/06/13 Edition
1. Introduction Irstea Présenter l’ensemble des techniques possibles de traitement des eaux urbaines de temps de pluie pour :
- Faire ressortir l’intérêt des techniques extensives - L’intérêt de la technique que l’on a étudiée
Définir: - les RUTP et les sources de pollution + leurs impacts - les rejets acceptables ou règles à venir
2. Les Filtres Plantés de Roseaux pour le traitement des eaux urbaines de temps de pluie Irstea
2.1. Description de la technique étudiée (nomenclature) Schémas illustratifs et photos (cf. PPT 1 P. Molle du 8 novembre 2012) Concernant les Matériaux : décrire les types de matériaux utilisés/granulométrie –– mise en œuvre : épaisseurs testées Rmq : essais forme sillons – pas d’efficacité constatée : pas de recherche de planéité nécessaire
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 2
2.2. Les processus impliqués Idées à développer au sein du paragraphe : Processus Hydraulique, biologique …
2.3. Valeurs ajoutées Idées à développer au sein du paragraphe : Intérêt esthétique, biodiversité, pédagogique …
2.4. Intérêt de la technique Idées à développer au sein du paragraphe : Faire notamment un point sur les idées reçues (odeurs, risques, bruits, moustiques …) Intérêt de la technique principalement pour les rejets de DO Pour eaux pluviales strictes : bcp de technicité pour une efficacité recherchée essentiellement de filtration. Pourrait être justifié si :
- Sol en place ne permet pas bonne filtration - Secteur de ruissellement particulier avec charge organique importante - Besoin de réduire l’emprise au sol, par rapport à un bassin classique
3. Étapes avant projet et principes de conception ITUS
3.1. Cadre règlementaire (assainissement et construction) Idées à développer au sein du paragraphe : Niveaux de rejets acceptables Responsabilités: accès à l’eau, risques Objectifs
- période de retour - niveaux de rejet
3.1.1. Prescriptions applicables sur un territoire Idées à développer au sein du paragraphe – PROPOSITION REDACTION S. Guillermard- GDL -27/11/12: règlement d’assainissement de la collectivité + Schéma directeur
d’assainissement règlement du Plan Local d’Urbanisme périmètre de captage
Lorsqu'ils sont situés à l'intérieur du périmètre de protection d'une source d'eau minérale naturelle déclarée d'intérêt public et qu'ils comportent des opérations de sondage ou de travail souterrain, les installations, ouvrages, travaux et activités soumis à déclaration par la nomenclature annexée à l'article R.214-1 du Code de l’environnement sont également soumis à l'autorisation prévue à l'article L.1322-4 du Code de la santé publique. Cf textes officiels en partie 2.
le Plan de Prévention des Risques Naturels prévisibles pour les Inondations (PPRNI) Il établit la cartographie précise des secteurs susceptibles d’être inondés ou qui ont déjà été inondées par des crues. Son volet réglementaire édicte des mesures pour :
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 3
o ne pas aggraver l’exposition aux risques des personnes, des biens et des activités ;
o préserver les champs d’expansion des crues et les capacités d’écoulement des eaux ;
o limiter l’aggravation du risque inondation par la maîtrise de l’occupation des sols.
Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Institué par la loi sur l’eau de 1992, le SDAGE est un instrument de planification qui fixe pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l’intérêt général et dans le respect des principes de la directive cadre sur l’eau et de la loi sur l’eau, des objectifs environnementaux pour chaque masse d’eau (plans d’eau, tronçons de cours d’eau, estuaires, eaux côtières, eaux souterraines). L’atteinte du « bon état » en 2015 est un des objectifs généraux, sauf exemptions (reports de délai, objectifs moins stricts) ou procédures particulières (masses d’eau artificielles ou fortement modifiées, projets répondant à des motifs d’intérêt général) dûment motivées dans le SDAGE.
Il détermine aussi les aménagements et les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer la protection et l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques, afin de réaliser les objectifs environnementaux, ainsi que les sous-bassins hydrographiques pour lesquels un SAGE devra être réalisé.
le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ou contrat de rivière Le SAGE est un document de planification permettant de gérer de façon équilibrée les milieux aquatiques et de concilier tous les usages de l’eau à l’échelle du territoire. Il a une portée réglementaire : toutes les décisions prises par l’État et les collectivités territoriales doivent être compatibles avec ses dispositions.
Permis de construire, autorisation de défrichement, exhaussement de sol…. + spécificités liées à la pollution des sols et à la présence de balmes (risque
géotechnique) ou à la connaissance que l’on peut avoir sur la qualité des milieux aquatiques.
3.1.2. Les textes officiels applicables à l’échelon national Idées à développer au sein du paragraphe – PROPOSITION REDACTION S. Guillermard- GDL -27/11/12:
Loi n° 92-3 sur l’eau du 3 janvier 1992 reprise dans le titre 1er du livre II du code
de l’environnement. Code de l’environnement : Livre II Titre 1 La loi sur l’eau (titre 1er du livre II du code de l’environnement, articles L214-1 à 6) stipule qu’une installation ou un ouvrage est soumis aux procédures d’autorisation ou de déclaration prévues par l’article 10 de cette même loi, selon qu’il soit ou non « susceptible de présenter des dangers pour la santé et la sécurité publique, de nuire au libre écoulement des eaux, de réduire la ressource en eau, d’accroitre notablement le risque inondation ou de porter atteinte gravement à la qualité ou à la diversité du milieu aquatique ». Les décrets d’application n°93-742 et n°93-743 du 29 mars 1993 modifiés précisent d’une part la procédure à suivre en ce qui concerne les demandes d’autorisation et de
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 4
déclaration au titre du code de l’environnement et, d’autre part, la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application de l’article 10 de la loi l’eau précitée. C’est le décret n°93-743 modifié qui décrit la nomenclature des opérations soumise à autorisation ou à déclaration.
Les rubriques concernant plus spécifiquement les surverses de DO sont les suivants :
2.1.1.0 : stations d’épuration des agglomérations d’assainissement ou dispositifs d’assainissement non collectif devant traiter une charge brute de pollution organique au sens de l’article R2224-6 du code général des collectivité territoriales : - supérieur à 600 kg de DBO5 (autorisation) - supérieur à 12 kg de DBO5 mais inférieure ou égale à 600 kg de DBO5 (déclaration) 2.1.2.0 : Déversoirs d’orage situés sur un système de collecte des eaux usées destiné à collecter un flux polluant journalier : - supérieur à 600 kg de DBO5 (Autorisation) - supérieur à 12 kg de DBO5 mais inférieur ou égal à 600 kg de DBO5 (déclaration) 2.1.5.0 : rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant : - supérieur ou égale à 20 ha (autorisation) - supérieur à 1 ha mais inférieur à 20 ha (déclaration) 2.2.1.0 : rejet dans les eaux douces superficielles susceptibles de modifier le régime des eaux, à l’exclusion des rejets visés à la rubrique 2.1.5.0 ainsi que les rejets des ouvrages visés aux rubriques 2.1.1.0 et 2.1.2.0, la capacité totale de rejet de l’ouvrage étant : - supérieur ou égale à 10 000 m3/j ou à 25 % du débit moyen interannuel du cours d’eau (autorisation) - supérieur à 2 000 m3/j ou à 5 % du débit moyen interannuel du cours d’eau mais inférieur à 10 000 m3/j ou à 25 % du débit moyen interannuel du cours d’eau (déclaration). 2.2.2.0 : rejet en mer, la capacité totale de rejet étant supérieure à 100 000m3/j (déclaration) 2.2.3.0 : rejet dans les eaux de surface, à l’exclusion des rejets visés aux rubriques 4.1.3.0, 2.1.1.0, 2.1.2.0 et .2.1.5.0 : 1/ le flux total de pollution brute étant : - supérieur ou égal au niveau de référence R2 pour l’un au moins des paramètres qui y figurent (autorisation) - compris entre les niveaux de référence R1 et R2 pour l’un au moins des paramètres qui y figurent (déclaration) 2/ le produit de la concentration maximale d’E. Coli, par le débit moyen journalier du rejet situé à moins de 1 km d’une zone conchylicole ou de culture marine, d’une prise d’eau potable ou d’une zone de baignAde, au sens des articles D1332-1 et D1332-16 du code de la santé publique, étant : - supérieur ou égale à 1011 E. Coli /j (autorisation) - compris entre 1010 et 1011 E. Coli /j (déclaration). S’il est nécessaire de réaliser une déclaration ou une demande d’autorisation au titre du Code de l’environnement, elle devra être déposée en préfecture avant d’être transmise aux services de l’État.
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 5
3.1.2.0 : Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau, à l’exclusion de ceux visés à la rubrique 3.1.4.0, ou conduisant à la dérivation d’un cours d’eau : - sur une longueur de cours d’eau supérieure ou égale à 100 m (autorisation) - sur une longueur de cours d’eau inférieure à 100 m (déclaration). 3.1.4.0 : Consolidation ou protection des berges, à l’exclusion des canaux artificiels, par des techniques autres que végétales vivantes : - sur une longueur supérieure ou égale à 200 m (autorisation) - sur une longueur supérieure ou égale à 20 m mais inférieur à 200 m (déclaration) 3.1.5.0 : Installations, ouvrages, travaux ou activités dans le lit mineur d’un cours d’eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d’alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens : - destruction de plus de 200 m² de frayères (autorisation) - dans les autres cas (déclaration). 3.2.2.0 : Installations, ouvrages, remblais dans le lit majeur d’un cours d’eau: - surface soustraite supérieure ou égale à 10 000 m² (autorisation) - surface soustraite supérieure ou égale à 400 m² et inférieure à 10 000m² (déclaration). 3.2.5.0 : Barrage de retenue: - d’une hauteur supérieure à 10 m (autorisation) - d’une hauteur supérieure à 2 m mais inférieure ou égale à 10 m (déclaration) - ouvrages supérieurs à 2 m mais inférieur ou égal à 10 m mais susceptibles de présenter un risque pour la sécurité publique en raison de leur situation ou de leur environnement (autorisation). Au sens de la présente rubrique, on entend par « hauteur » la plus grande hauteur mesurée verticalement entre la crête de l’ouvrage et le terrain naturel à l’aplomb de cette crête. Si le projet rentre dans le champ d’une de ces rubriques, un dossier au titre du code de l’environnement est à déposer à la DDT. Les opérations soumises à autorisation feront l’objet d’une enquête publique.
Le guide « la ville et son assainissement » éditée par le CERTU en 2003 Cet ouvrage a pour objet de faire le point sur la démarche à entreprendre à différents niveaux pour satisfaire aux objectifs de l’assainissement dans la ville. Il s’adresse à des publics différents : élus, techniciens, aménageurs indépendants, bureaux d’études, agents de l’État ou autres collectivités chargés de la gestion des milieux aquatiques…
Norme NF EN 752-2 de novembre 1996
Des performances hydrauliques, environnementales et structurelles sont exigées des réseaux d’assainissement, auxquelles s’ajoutent des exigences spécifiques liées aux conditions d’entretien. La norme NF EN 752-2 fixe la période de retour da la pluie à prendre en compte dans le calcul du dimensionnement des ouvrages d’eaux pluviales, en fonction des enjeux à protéger. Quelque soit le dimensionnement prévu, il faut toujours évaluer les conséquences du débordement des ouvrages à réaliser. C’est cette évaluation qui permettra au prescripteur d’apprécier le risque et de fixer définitivement la période de retour.
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 6
le Fascicule 70 – Titre II Le fascicule 70 constitue un Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) ; La nouvelle version, parue en 2004, intègre les évolutions techniques, les normes européennes en vigueur pour le cycle de l’eau et les exigences d’assurance-qualité. Il vise ainsi l’application d’une doctrine technique commune pour l’ensemble des ouvrages d’assainissement. Il constitue une pièce contractuelle entre le maître d’ouvrage et les entreprises adjudicataires Dans son titre II sont abordées les clauses de réalisation, d’exécution des ouvrages de recueil, de restitution et de stockage des eaux pluviales.
Circulaire du 15 février 2008 relative aux instructions pour l’application de l’arrêté interministériel du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport, au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement ainsi qu’à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité et aux dispositifs d’assainissement non collectif, recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO. Instructions applicables à l’assainissement collectif.
Article L.1322-4 du Code de la santé publique Aucun sondage, aucun travail souterrain ne peuvent être pratiqué dans le périmètre de protection d'une source d'eau minérale naturelle déclarée d'intérêt public, sans autorisation préalable délivrée par le représentant de l'Etat dans le département.
A cette réglementation, liée à l’ouvrage lui-même et à sa conception, vient s’ajouter la réglementation liée à l’acquisition foncière du terrain sur lequel viendra se positionner l’ouvrage.
Le terrain identifié fait l’objet d’une acquisition foncière à l’amiable ou, en cas de désaccord, par expropriation.
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 7
La procédure de l’expropriation est le seul moyen d’action foncière, lorsque les propriétaires privés refusent de vendre.
L’expropriation doit être poursuivie dans un but d’utilité publique. Une déclaration d’utilité publique (DUP) est alors nécessaire. Il s’agit d’un acte par lequel la collectivité affirme son intention de recourir à l’expropriation. La DUP doit être compatible avec les documents d’urbanisme en vigueur. La déclaration d'utilité publique qui n'est pas compatible avec les dispositions d'un schéma de cohérence territoriale (SCOT) ou d’un plan local d’urbanisme (PLU) ne peut intervenir que si :
- L'enquête publique a porté à la fois sur l'utilité publique de l'opération et sur la mise en compatibilité du document ;
- L'acte déclaratif d'utilité publique est pris après que les dispositions
proposées pour assurer la mise en compatibilité du SCOT ou du PLU aient fait l'objet d'un examen conjoint de l'État, de l'établissement public prévu à l'article L122-4, de la région, du département et des organismes mentionnés à l'article L121-4 et après avoir été soumis, pour avis, aux communes (et groupements de communes compétents situés dans le périmètre du SCOT).
La DUP, comme la mise en compatibilité des documents d’urbanisme, nécessite une enquête publique. En effet l’enquête publique doit obligatoirement précéder la réalisation de certains projets au budget important, à risques ou dangereux, ayant des impacts potentiellement importants et contraignants sur l'environnement et la santé et/ou présentés comme d'intérêt public. L’enquête publique intervient très en aval, une fois que le projet arrêté, il s’agit de s'assurer qu’il n’y a pas d’opposition forte. Un Commissaire Enquêteur, expert nommé par l’Etat, est chargé de rédiger un avis, synthèse des avis formulés par le public, qui permettra au Préfet de décider de l'utilité publique du projet et la proportionnalité des mesures conservatoires ou compensatoires à observer. Une concertation peut être engagée très en amont de la décision, dès les études préalables, c’est souvent une condition de meilleure réussite pour le projet.
3.2. Contexte urbain et politique Idées à développer au sein du paragraphe : concertation/population/communication
3.3. Contexte technique et organisationnel (des services gestionnaires et propriétaires réseaux)
Idées à développer au sein du paragraphe Qui sont les acteurs – organismes et services Quels moyens - compétences techniques eau et espaces verts – coordination à quel(s) moment(s)
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Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 8
PROPOSITION REDACTION S. Guillermard- GDL -27/11/12: Comme pour la plupart des bassins végétalisés, l’entretien d’un bassin par filtres plantés de roseaux nécessite une coordination entre services techniques (service exploitation) et espaces verts. En effet ce type d’ouvrage est composé à la fois d’ouvrages hydrauliques nécessitant un savoir faire en terme de gestion et d’entretien mais son insertion paysagère et la présence de roseaux en font aussi un ouvrage paysagé nécessitant également un entretien spécifique. Exploitabilité des ouvrages : La position des ouvrages par filtres plantés de roseaux devra être réfléchie de façon à ce que leur entretien puisse être réalisé facilement, et avec le matériel habituel dont le gestionnaire dispose. C’est pourquoi le service exploitant du futur ouvrage devra être associé dès la phase conception du bassin afin que les choix constructifs soient validés par tous. Ces choix porteront sur l’ergonomie, la sécurité du personnel, les contraintes d’accès, la rationalisation des méthodes d’exploitation et d’entretien.
3.4. Faisabilité technique et principe de mise en oeuvre EPUR Idées à développer au sein du paragraphe :
- Place disponible - Dénivelée - Exutoire (zone protégée …) - Niveau de la nappe - Réseaux en place - …
3.5. Principes de conception retenus – Vision Globale Idées à développer au sein du paragraphe : Synthèse des informations – vision globale
4. Conception /Dimensionnement LGCIE
4.1. Conception Idées à développer au sein du paragraphe : Matériaux – Choix si objectif azote Notion de couches Importance surface Réserve d’eau pour temps sec Modes d’alimentation – pour petits événements Alternance Prise en compte de la population en amont de la conception Accessibilité – clôture - rôle politique Contraintes de maintenance
66
Document de travail – ANR SEGTEUP – Version 9/11/12 9
4.2. Dimensionnement
4.2.1. Démarche de dimensionnement Idées à développer au sein du paragraphe : Choix final et compromis = les étapes
4.2.2. Dimensionnement hydraulique Idées à développer au sein du paragraphe :
- Surface d’infiltration/surface active (contexte géographique) (hauteur d’eau saturée, surverse, débit de fuite)
- Système d’alimentation : o Système de distribution hydraulique pour les faibles débits, à prévoir en
fonction du débit de fuite o Puis entrée en un point, lorsque filtre saturé. Pas forcément très
sophistiqué : simplement répartition des points d’alimentation - Tenir compte du vieillissement et du colmatage - Pas d’impact sur les temps de vidange constaté à 10 ans, ralentissement à 12 – 15
ans. Mais les tests ne démontrent pas de couches colmatées - réserve d’eau pour temps sec : a priori 20 cm suffit à Lyon ; préconisation
australienne 30 cm pour 5 semaines de temps sec – anticiper changement clim et rester à 30cm ?
4.2.3. Dimensionnement lié aux performances Idées à développer au sein du paragraphe :
- Performance filtration (surfaces) puis temps de séjour pour phénomènes de dégradation
- Matériaux, épaisseurs des couches, drains … - Performances équivalentes qq soit le matériau sauf azote - Pas de différence de performance entre 30 et 60 cm : donc a priori 30 cm
suffisant. - Importance de la surface (et peu du volume) - Effet tampon des matériaux : effet saturation et décrochage sur performance de
traitement puis temps de récupération du matériau (en jours) - Introduction de la zéolithe : performance azote significative - Au regard coût matériaux, analyse efficacité en fonction du % de zéolithe
mélangée au sable : 30 % semble efficace - Alternance de filtre, connections entre filtres. - Alimentation :
Constat de fortes concentrations sur les premiers flots : d’où l’importance de la bonne répartition des premières eaux augmenteront l’efficacité des filtres
- Débit de fuite : impact du temps de séjour sur performance – recherche compromis entre capacité hydraulique (temps de vidange) et temps de séjour. Faut-il proposer des valeurs seuil ou faut-il inciter à la modélisation pour le dimensionnement : Saturer le milieu pour optimiser les rendements. En hydraulique : temps de vidange pour être dispo pour événement suivant 3 10-5 m/s : seuil relativement contraignant
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4.2.4. Performances sociotechniques Idées à développer au sein du paragraphe :
Usages Acceptabilité Gestion/suivi Effet de la barrière Perception lieu de déchets Signalétique et apparence : affichage scientifique – affichage nature à protéger – affichage technique ?
5. Gestion et suivi des installations EPUR Idées à développer au sein du paragraphe :
- Entretien de la végétation Entretien similaire à bassin d’infiltration à savoir éviter pousse de végétaux (arbre) dans les filtres. Pas de faucardage a priori. En hivers dégradation des roseaux
- Entretien du désableur
- Gestion des niveaux, de l’alternance
- Suivi des débits, des niveaux de rejet
- Colmatage : pas de problème important constaté Intérêt des matériaux : sable plutôt que gravier, car en cas de problème : curage de surface peut être suffisant Avec graviers : probablement besoin de renouveler tout le massif
- Gestion des sables ou graviers curés – fréquence ( <10ans) et hauteur de curage envisagée
PROPOSITION REDACTION S. Guillermard- GDL -27/11/12:
L’entretien permettra d’assurer la pérennité de l’ouvrage. Dans tous les cas, il faudra veiller à éviter toutes nuisances visuelles (flottants) et olfactives, par : - un entretien préventif :
ramassage régulier des flottants entretien des talus nettoyage des ouvrages de prétraitement (dessableur) contrôle de la végétation
La fréquence de l’entretien va varier selon la capacité et la qualité des eaux retenues. A cela, prévoir une intervention annuelle pour vérifier le bon fonctionnement de l’ouvrage. - un entretien curatif :
élimination de la vase et des boues par curage lorsque leur quantité induit une modification du volume utile de rétention et que le drainage est ralenti. Tous les 10 ans au minimum.
une inspection a minima après un événement pluvieux significatif
Il est conseillé de créer une fiche d’entretien de l’ouvrage dans laquelle seront notés la périodicité et la technique à employer pour nettoyer l’ouvrage.
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6. Conclusions Irstea
7. Annexes Abréviation Glossaire
Temps de séjour Temps de vidange …
Bibliographie
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