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Une des dix familles les plus anciennes du Bas-Poitou : Les BUOR Association « Mémoire des chênes » La Copechagnière Par J.L.

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Une des dix familles les plus anciennes du Bas-Poitou :

Les BUOR

Association « Mémoire des chênes »

La Copechagnière

Par J.L.

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Les Buor

La Vendée restée longtemps ultra-rurale, sans aucune tradition industrielle, la Vendée a engendré plus de grands noms que de longues dynasties. Mais le destin de ces familles raconte aussi celui du département. La Vendée, celle du « miracle » ou de l’ « exception », invite à l’humilité quand il s’agit d’y compter les «  grandes familles ». Autant être clair, au sens historique du terme, il n’y en a pas. Dans ce département sans grande ville, sans port d’estuaire important, sans site ancien majeur, répertorier de longues dynasties bourgeoises de médecins, d’avocats ou de financiers relève de l’impossible. « L’Histoire de la Vendée » est surtout la somme d’individus illustres ; dans le désordre : Jean Yole, Charette, Georges Clémenceau….C’est une autre grille de lecture que l’on adoptera donc. Celle qui raconte, au pluriel, l’histoire des Marais breton et poitevin, du Bocage ou de la plaine, via les destinées de familles incarnant leurs époques.. Et, dans l’une des provinces les plus rurales de France, ce sont évidemment les dynasties de propriétaires terriens qui dominent. Du Moyen-âge à la Révolution, les BUOR, Thouars, Luneau, Mauléon, Lusignan, Puy-du-Fou, Chabot ou Belleville règnent comme autant de micro-potentats locaux. Non que le Bas-Poitou (la Vendée d’alors) recèle de grands domaines, comme l’Anjou : les châteaux y ont plus souvent l’allure de logis que d’imposantes forteresses. Mais ils sont nombreux. La propriété de la terre s’érige pendant des lustres en seul critère social, hormis peut-être sur le port des Sables d’Olonne, où une bourgeoisie locale apparaît sous Louis XIV avec le développement de la pêche à la morue. Viennent la Révolution française et la guerre de Vendée. Beaucoup de familles doivent émigrer. Elles sont souvent remplacées, surtout dans le sud, par des acheteurs de biens nationaux. La Vendée reste alors une terre de gauche….avant de devenir légitimiste en 1848, année de l’avènement du suffrage universel. Des vieilles familles vendéennes reviennent aux affaires. De père en fils, les Tinguy du Pouët (St-Michel-Mont-Mercure), de Rosambo (Mesnard-la-Barotière) ou Baudry d’Asson (Marais breton), entre autres, vont régir leurs petits domaines et représenter le département à Paris….jusque dans les années 1950, pour certains. Et puis plus rien. « On ne trouve aujourd’hui quasiment plus de représentants, dans les sphères publiques, des familles nobles ou de propriétaires fonciers, sauf la seule exception notable, celle de les « De Villiers » (originaires de Normandie) qui auront une alliance récente avec les « de Buor ».

Les origines : Colbert de Croissy, dans son rapport de 1664 au roi Louis XIV sur l’état de la noblesse, compte 1.500 maisons nobles dans le Poitou, dont 200 seulement « d’ancienne extraction », (familles nobles sans trace d’anoblissement connu, dont la filiation remontant au XVe siècle). Moins nombreuses encore les familles d’extraction chevaleresque dont la filiation certaine s’établissait dès le XIVe siècle avec comme premier auteur un chevalier. Colbert de Croissy énumère les principales maisons de la province avec leurs caractéristiques. Les premières étant la Tremoille, la Rochefoucault, Roannes, Mortemart-Rechechouart, Richelieu, la Meilleraye et Argenton. Celle des BUOR est la 25è citée pour le Poitou et la 6è pour le Bas-Poitou avec les Escoubleau de Sourdis, les Roche-Baritaud, Puy du Fou, Landreau-Rouault, de Brignon et Passavant, toutes aujourd’hui éteintes, mais dont plusieurs étaient alliées aux BUOR. Tous les Escoubleau de Sourdis descendaient notamment de Françoise BUOR de la GERBAUDIERE, qui épousa Jean d’ESCOUBLEAU de SOURDIS en 1485.

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Peu de provinces sont aussi riches en familles nées, enracinées et demeurées sur place que le Poitou. Parmi ces familles, l’une des plus typiques est celle des BUOR. Du XIIIe siècle jusqu’à nos jours, où elle est encore représentée par deux rameaux vivaces, plus de cent cinquante paroisses du Bas-Poitou ont vu vivre des BUOR, tous descendants du même ancêtre connu ; Guillaume, seigneur de la Lande. Le parc de la Lande-Buor située à Saint-Hilaire-de-Loulay présente un très beau château reconstruit après la Révolution, il porte au fronton un bel écusson BUOR, aux 3 coquilles posées 1 et 2, au franc quartier. (Celui-ci porte par erreur des hachures de pourpre au lieu d’azur).Cette propriété transmise de père en fils de la fin du XIIIe siècle jusqu’au début du XIXe. Si elle est actuellement la propriété de la famille de LORGERIL, c’est par une suite d’héritages familiaux.

Le nom BUOR (Buort, Buors) apparaît à Chizé (Deux-Sèvres) vers 1250. On rencontre le nom BUORT pour la première fois dans l’Etat du Comte de Poitou à Chizé, document souvent désigné sous le nom de «  Censif de Chizé ». Cet état dressé sur l’ordre d’Alphonse de Poitou vers 1250, donne un tableau de l’Etat social du lieu (Alphonse, frère de Saint-Louis, avait reçu en apanage, outre le Comté de Poitou, le Languedoc et l’Auvergne, (comme plus tard le Duc de Berry). Auxiliaire dévoué du Roi son frère, qu’il admirait, il mérite la reconnaissance des Poitevins. Grâce à lui, après la période agitée qui marque le passage du Comté des Plantagenets aux Capétiens, le Poitou s’intègre dans le domaine Royal. Administrateur remarquable il fit dresser l’état des ressources en biens et en hommes de tous ses domaines. On relève dans son fief 260 hommes parmi lesquels trois BUORT : Guillaume, Pierre et Constantin. (Dans un second exemplaire un BUORT devient BIVORT, un autre BUORS.) Ils ont des biens à la Foye-Monjault et à la Charrière ; En tout cas dans les Deux-Sèvres, on retrouve en 1391 un Hugues BUORT, garde des Sceaux des Contrats, établi à Niort par le Duc de Berry. Une Eliette BUOR était en 1366 veuve de Jean GOSSIN, capitaine du château de Parthenay, et, au moment de la Révolution, existait encore, dans l’église de Notre-Dame de Niort, une chapelle de BUHORS.

Château Buor , près de Moncoutant et l’église de Curzon du XIIe

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D’autres BUOR vivent vers 1300 à Curzon et Saint-Cyr-en-Talmondais. On connaît la très belle tombe de Catherine BUOR, qui faisait partie du pavé de l’ancienne église de Saint-Cyr-en-Talmondais. Le cartulaire de l’abbaye d’Orbestier mentionne un jugement du 12 IX 1417, cite que son père Jean, chevalier, possédait un hôtel à Curzon vers 1300. Ceux-ci portent les armes BUOR primitives, trois coquilles posées 2 et 1.

Plaque tombe de Catherine BUOR, église de St-Cyr-en-Talmondais

Avant leXVe siècle, les pierres tombales à cette époque ; les figures tracées en creux étaient souvent remplies avec du plomb ou de cuivre. Les têtes, les mains et les pieds étaient incrustés de marbre. Celle de St-Cyr-en-Talmondais serait semblable à celle dans l’église Notre Dame de Parthenay, d’autres datées XIIe ; Airvault, St-Généroux, Fontenay-le-Comte. Les ravages exercés par les protestants n’ont laissé que peu de ces pierres tombales. Celle de Catherine de Buor serait pour certains habitants de St –Cyr-en-Talmondais sous le dallage fait il y a 30 ans par le prêtre ouvrier Léger (mon cousin), d’autres avancent que Béjamin Fillon, érudit, collectionneur aurait profité du négoce de cette pierre tombale comme bien d’autres trésors qui lui sont tombés dans les mains.

Il existe dans le Finistère trois terres dites BUORS, dont une noble, à Plougasnou ; celle-ci est à l’origine de confusion dans les armoriaux du XVIIIe siècle.

La pointe Buors proche du manoir de Ruffélic à Plougasnou.

Une autre se trouve à Lothey, près de Châteaulin. On la suit depuis le Cartulaire de Landevennec (vers l’an 1000) à nos jours : Buorth à l’origine, elle est maintenant Buors- Buhors. Ce nom, d’après une glose dite d’Oxford (XIe-XIIe siècle) signifie en

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vieux breton, analogue au vieil irlandais,  « bovella » ce que nous traduirons par « Bouverie », désignation s’appliquant admirablement à ce lieu d’élevage typique.

Eglise du Moyen-âge St They de Lothey sur les terres du Buhors et du Bester.

Ce nom d’origine d’Irlande ou d’Ecosse serait aussi dans l’origine des TINGUY (de Tann-Ky, chien de feu) donc seulement dans les deux familles du Bas-Poitou ; TINGUY et BUOR. Une croix Buors appelée croix du Budou date de 1054 à Lanhouarneau .

Croix Buors

Les armes BUOR : BUOR porte d’argent, à trois coquilles de gueules, au franc quartier d’azur. Cette définition extraite d’une liste d’armoiries conservée dans les archives BUOR datant de 1550. C’est en dehors des écussons de porte ou de pierre tombale la plus ancienne connue.

De nombreuses pierres tombales regroupées dans le transept et la nef constituent le pavage de l’église. La collection qu’elles forment permet de repérer des variations dans leur forme générale des tombeaux, dans leur décoration, ainsi que dans la disposition des inscriptions. Elles sont pour la plupart rectangulaires, mais quelques-unes sont plus étroites aux pieds qu’à la tête, comme des sarcophages. Variant selon l’époque, le tombeau diffère également selon la qualité du défunt. Ceux des prêtres sont très nombreux et se reconnaissent aisément aux attributs ecclésiastiques qui sont sculptés : calices, bréviaires et croix. S’il n’y a pas de tombeaux nobles, en revanche ceux des roturiers sont nombreux, mais plus simplement traités.

Dans l’église de la Chapelle-Achard : Les pierres tombales famille BUOR.

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Dalle de François de FENIEUX, sgr de la Méronnière et du Plessis-Gastineau (Saint-Mathurin), décédé le 3 mars 1633. Il avait épousé Suzanne BUOR de la Méronnière

(1593).

Très belle dalle portant : SR/BUOR écuyer

Dalle d’André BUOR, sgr de la Méronnière (Saint-Mathurin), décédé le 26 mars 1592.

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Peut-être l’aigle bicéphale des BOUTI N, l’alliance 1533 de Gilles BUOR avec Marie BOUTIN

Pierre armoriée provenant du château de la Mothe-Freslon, actuellement chez M. de Buor Bernard. (XVe).

Une autre pierre chez M. Bernard de Buor provenant de l’ancienne chapelle de la Mothe-Freslon (XVIe).

Armes d’alliance d’Anne de BUOR de la Mothe-Freslon et de Parménas de la POEZE. Figuraient sur une porte Renaissance, millésimée 1612, de l’ancien château de la Naulière en Aizenay, réemployée dans la maison actuelle du Dr BUET à Aizenay.

Armes d’alliance La VARENNE de BEAUMANOIR – Olympe BUOR. La partition dextre, effacée, devait porter le lion contourné des La VARENNE.

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Armes d’alliance de Joseph-Louis BUOR de la Chanollière (dcd 1851) et d’Henriette de la ROCHE SAINT-ANDRE, sur la façade de l’ancienne chapelle des Frères, aux Sables-d’Olonne, dont ils étaient les fondateurs. Actuellement au collège Merveilleux du Vignaux.

1. Guillaume BUOR, valet, seigneur de la Lande, accompagna St-Louis en 1270 à sa croisade à Tunis et eut un fils Maurice, dont il signe le contrat de mariage en 1311.Vers cette même époque Jehanne BUOR épousa Maurice POICTEVIN, seigneur de la Poictevinière en la paroisse de Saint-Georges-de-Montaigu, fils cadet de Jehan Poictevin, seigneur de la Poictevinière et de Jehanne Chabot de Raitz.

2. Maurice BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, épousa le mercredi avant la St-Evangéliste 1311, par contrat passé à la Roche-sur-Yon, Létice des FLOREUS, dont il eut plusieurs enfants nommés dans les preuves de noblesse :- Maurice BUOR, valet, auteur de la branche de la Pascouinays , en la

paroisse d’Oulmes- Amaury BUOR, qui aurait épousé Jeanne ANCELON, fille d’Henri

ANCELON et de Jeanne FRESLON. - Margueritte BUOR, mariée en 1356 à Hugues de BAZOGES. On trouve

aussi vers cette époque Eliette Buor, veuve de Jehan Gossin, seigneur de Margaine, capitaine du château de Parthenay, et fils de Jehannot Gossin, seigneur de Boisvalet.

- Guillaume BUOR, qui suit,3. Guillaume II BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon : il avait épousé dès

1356, Marie ANCELON qui lui apporta la seigneurie de la Mothe-Freslon au Champ-St-Père ainsi que celle de la Gerbaudière. Il ne vivait plus en 1392.La Gerbaudière ; paroisse du Tablier. Ancienne châtellenie avec droit de haute, moyenne et basse justice s’exerçant au bourg du Tablier relevant par moitié indivise des baronnies de Brandois et de Mareuil à foi, hommage lige sans licence garde ni étage, pour raison des hôtels et châtellenies de la Gerbaudière, et du Tablier dont dépendent l’hébergement de la Grigonnière, l’hôtel noble de la Girardière, les fiefs de la Grassonnière , du Chastelier, la Chapellenie de la Gerbaudière, dite du Temple avec son hébergement, l’hôtel et hébergement du fief, le fief d’Habite près du bourg du Tablier tenu par le curé dudit lieu, les métairies de la Ripardière et de la Morandière et onze trutteaux d’avoine dus sur les fiefs de Plessis Haute-Rive, la Grenouillère, le Retail et autres, paroisse de Rosnay et l’hôtel de la Tabarière à la Couture.Cette châtellenie venait des Ancelon. Elle était passé aux BUOR en 1391, puis aux Des Nots (alias Desnos) par les femmes vers 1587, enfin aux Boisgelin qui la vendirent en 1751 à Charles Lemoyne, écuyer, seigneur de Beaumarchais et la Chaize-Giraud, secrétaire du roi. Le château était inhabité depuis la fin du XVIIe siècle et le domaine géré par les fermiers. Construite vers 1313, la Gerbaudière

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comprenait une vaste cour carrée, entourée de murailles et de tours qui rappelaient l’autorisation donnée par Louis d’Amboise aux Buor de fortifier leur hôtel. Les murailles étaient entourées de larges douves alimentées par un étang. La gerbaudière fut incendiée en mars 1794 par Vincent Guy-Martineau, lieutenant du Général Huché, adjoint de Turreau, lors du passage des colonnes infernales à Chaillé. Les murailles furent démolies en 1894 pour construire une grange et des écuries, mais une tour résista à la mine et reste depuis inclinée à 45°. On voit encore l’entrée en ogive et à l’étage des pièces restées en l’état avec leurs cheminées de pierre. Les archives de la Gerbaudière ont été transportées par les Lemoyne à Beaumarchais (Brétignolles).Elle était fille d’Henri ANCELON (lui-même fils d’Henri ANCELON et d’Antoinette de MAILLE, petit-fils d’Henri ANCELON, comte de Bernon, et de Jehanne de THOUARS) et de Jeanne FRESLON (elle-même fille de Thibault FRESLON, seigneur de la Mothe-Freslon).

- Guillaume BUOR, marié à Margueritte CATHUS, dont il semble qu’il n’eut

pas de postérité.- Maurice BUOR, qui obtint du Roi des lettres de rémission en 1392.Ce

Maurice II est à l’origine d’une lignée cadette qui vivra dans le nord de la Vendée, et sera la Branche de la Bouanchère .Les rameaux s’en perdent entre 1570 et 1760 environ, mais sont tous à l’origine de nombreux BUOR isolés qu’on a, depuis, cessé de trouver dans la Basse-Loire.

- Anne BUOR, qui épousa en 1392, Jean BRUNEAU, seigneur de la Rabastelière, fils de Nicolas BRUNEAU et de Jeanne de PREUILLY.

- Jean BUOR, qui suit.4. Jean BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, la Gerbaudière et la Mothe-Freslon,

chambellan de Jean, duc de Berry, capitaine de la ville, château et châtellenie de Civray ; il épousa d’abord vers 1401, Margueritte de BELLOSAC ; puis vers 1424, Marie de SAVONNIERES, fille de Jean III de SAVONNIERES, chevalier, seigneur de Bréchery, et de Margueritte de BLOIS. Il eut de sa première alliance :- Marie BUOR, qui épousa par contrat du 14 février 1416, Georges

FOUCHER, chevalier, seigneur des Herbiers, fils de Jean FOUCHER, chevalier, seigneur des Herbiers et de Jeanne SAMIN. La fille de Georges Foucher et de Marie Buor, Jehanne, épousa Richard de Chasteaubriand, fils de Guyon, seigneur des Roches-Baritault et du Lion d’Angers.

- Maurice BUOR, qui suit.

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5. Maurice BUOR, chevalier, seigneur de la Mothe-Freslon , la Lande-Buor, la Gerbaudière, échanson de Jean, duc de Berry, comte de Poitou ; capitaine de la Grange-de-Jard, puis nommé le 31 août 1428, capitaine de la Chaize-le-Vicomte et de la forteresse de l’église St-Nicolas ; il épousa par contrat du 14 février 1416, Margueritte FOUCHER, fille de Jean FOUCHER, écuyer, seigneur des Herbiers, et de Jeanne SAMIN.- Margueritte BUOR, mariée en 1440 à Olivier POICTEVIN, chevalier, fils de

Jamet POITEVIN et de Perette BONNEVIN ; dont :1a) Louis POITEVIN, seigneur de la Florencière et de Boislambert qui épousa en 1445, Jeanne BUOR, fille de Hugues BUOR, écuyer, et de Louise BOSCHET.

- Jean BUOR, qui suit.6. Jean BUOR, écuyer, seigneur de la Lande-Buor, la Gerbaudière, la Mothe-

Freslon, marié par contrat du 9 décembre 1448 à Jeanne FRESNEAU, fille de Jean FRESNEAU, écuyer, seigneur de la Fresnaye, et de Rose de MAILLE. Ils eurent sept enfants, tous mentionnés dans une transaction de 7 mars 1480.- Pierre BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon - Joachim BUOR, auteur de la Branche de la Mothe-Freslon, qui suivra- François BUOR, prêtre- Jehanne BUOR, mariée à Pierre MARCHAND, écuyer, seigneur du Plessis-

Marchand- Françoise BUOR, mariée à Jehan d’ESCOUBLEAU de SOURDIS, fils de

Maurice d’ESCOUBLEAU de SOURDIS et de Guillemette FOUCHER- Rose BUOR- Louis BUOR, qui suit

7. Louis BUOR , écuyer, seigneur de la Gerbaudière ; il épousa vers 1465, Marie de GRANGES, fille de Jean de GRANGES, écuyer, seigneur du Puychemin (lui-même fils de Guillaume de GRANGES et de Jeanne de CHATEAUBRIAND), et de Mauricette AUMOSNIER, dont il eut un fils qui suit.

8. François BUOR , écuyer, seigneur de la Gerbaudière, marié vers 1500 à Gilette JOUSSEAUME, dont il eut :1°) François BUOR, écuyer, seigneur de la Gerbaudière, marié à Jacqueline du BREUIL, dont il eut un fils : 1a) Christophe BUOR, écuyer, seigneur de la Gerbaudière et du Tablier, capitaine du Château de la Chaize-le-Vicomte, compagnon de Henri IV, marié au temple de la Rochelle en 1574 à Marie des NOUHES, fille de Jacques THOMAS des NOUHES et de Louise PREVOST (cette dernière fille de Thomas PREVOST et de Marie de la TREMOILLE), et dont il eut deux filles : 2a) Charlotte BUOR, dame de la Gerbaudière et du Tablier, mariée par contrat du 25 décembre 1597 à Gilles DESNOS, chevalier , seigneur de Hemenard en Mayenne, chevalier des ordres du Roi, fils de François DESNOS et de Charlotte de JOUSSON ; ils eurent deux enfants : 3a) Gilbert DESNOS, seigneur de la Gerbaudière et du Tablier, marié par contrat du 16 septembre 1627 à Françoise COUSTURIER, fille de David COUSTURIER, seigneur de Chambrette aux Landes-Génusson, et de Marie de MARBOEUF, dont postérité.

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3b) Marie DESNOS, mariée à Charles des VAUX, seigneur de Boisrault. 2b) Noémie BUOR, mariée en 1611 à Louis II de REGNIER, écuyer, seigneur de la Planche.2°) Gilette BUOR, qui épousa par contrat du 24 septembre 1523, Jacob de BESSAY, dont elle était veuve en 1531, fils de Jacques de BESSAY et de Françoise du CHANEL.3°) Jehan BUOR, chanoine de Luçon4°) Pierre BUOR qui suit ;

9. Pierre BUOR , écuyer, seigneur de la Lande, qui épousa par contrat du 6 juillet 1545, Anne LINGIER, fille de Jean LINGIER, chevalier, seigneur du Plessis-Tesselin, et de Guillemette de BELLEVILLE, dont :1°) Elie BUOR, auteur de la Branche de la Jousselinière, qui suivra.2°) Josias BUOR, écuyer, seigneur de St-Hilaire-de-Loulay, qui épousa le 27 septembre 1596, Louise TRANCHANT, fille de Jacques TRANCHANT, écuyer, seigneur de la Barre. Il semble avoir eu pour fils : 1a) N. BUOR, père d’au moins un fils : 2a) N. BUOR, seigneur du Perreau, marié, eut au moins : 3a) Gabriel BUOR, seigneur du Perreau qui épousa Marie ROY, dont au moins : 4a) Marie BUOR, née à Montaigu le 28 octobre 1700.3°) Bienvenue BUOR, mariée à Nicolas de RIVECOUR, écuyer4°) Diane BUOR, mariée à Jean de GOULAINE, écuyer, seigneur de Barbin.5°) Louise BUOR, mariée à Jean MASSE, écuyer, seigneur de la Maumenière.6°) Rebecca BUOR7°) Foy BUOR8°) Jean Baptiste BUOR, qui suit.

10. Jean Baptiste BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, né vers 1553, il épousa au temple de la Rochelle le 20 juillet 1582, et par contrat passé le 15 devant Pilon et Templier, notaires, Olympe de LESPINAY, fille de Pierre de LESPINAY et d’Eléonore du PERREAU. Il était protestant et fut l’un de ceux qui brisèrent les portes de l’église de Boufféré pour y inhumer l’un des leurs, le 24 mai 1613.1°) Elie BUOR, écuyer, seigneur de la Morinière et de la Négrie, marié en 1687 à Olympe de GOULAINE, dont il eut au moins : 1a) René BUOR, protestant, qui passa en Angleterre en 1689. 1b) Isaïe BUOR, seigneur de la Morinière, émigré en Angleterre.2°) Jacquette BUOR3°) Charles BUOR, qui suit.

11. Charles BUOR , écuyer, seigneur de la Lande-Buor, né vers 1597, fut condamné par contumace en 1622 à avoir la tête tranchée , pour violences contre sa mère qu’il fit emprisonner et garder dans une tour de son château de la Lande ; après de très longues poursuites, il se présenta pour purger sa contumace et fut alors condamné à diverses amendes, dommages et intérêts, et par arrêt du 26 juillet 1634, ses biens furent adjugés à Elie et Jacquette , son

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frère et sa sœur. Il avait épousé par contrat du 24 juillet 1631, Anne GARIPAUD, dont :1°) Gilles BUOR, chevalier, seigneur de la Lande, qui épousa Magdeleine de GOULAINE, fille de Gabriel de GOULAINE, chevalier, seigneur des Mortiers-Garnier, et de Louise le MAISTRE de GARRELAYE ; veuve, elle se remaria en 1683 à Philippe JANVRE, chevalier, seigneur de la Mosnière.2°) Renée BUOR, qui épousa d’abord le 21 novembre 1667 François BELLANGER, écuyer, sieur de Launay ; puis le 24 novembre 1678, Henri de la VARENNE, sieur de la Chalonnière ; en 1687, étant veuve, elle fut arrêtée avec plusieurs autres personnes, sur un bâtiment anglais naviguant sur la Loire, pour sortir du Royaume.3°) Isaac BUOR, seigneur de la Davière, auteur de la Branche de la Durandière, qui suivra.4°) Gabriel BUOR, qui suit.

12. Gabriel BUOR , écuyer, seigneur de la Lande, qui épousa en 1661 Anne PREVOST, protestante, avec laquelle il se réfugia en Angleterre, avec leur fille ; leurs biens furent attribués à leur fils aîné qui suit.

13. Gabriel Isaac BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, catholique alors qu’il était très jeune ; il épousa le 27 janvier 1698, par contrat passé devant Ayrault et Maynard, notaires à Bressuire, Marie Anne d’ESCOUBLEAU de SOURDIS, fille de Jacques d’ESCOUBLEAU, comte de Sourdis et de Renée ROBIN.1°) Jacques Honoré BUOR2°) Gabriel Jacques BUOR, né à St Hilaire-de-Loulay le 29 novembre 1707.3°) Gabriel BUOR, qui suit.

14. Victor Gabriel BUOR, chevalier, seigneur de la Lande, qui épousa d’abord Pélagie du CHAFFAULT, fille de Claude du CHAFFAULT, seigneur de la Sénardière, et de Marie de la ROCHE SAINT ANDRE ; puis à St Hilaire-de-Loulay le 2 juin 1720, Gabrielle Honorée BADEREAU, née à Montaigu le 16 mai 1704, y décédée le 2 septembre 1744, fille de Jude BADEREAU, écuyer , seigneur de la Casinière, et de Margueritte de COURCELLES ; devenue veuve, elle se remaria le 24 mars 1736 à Charles de la ROCHE-SAINT-ANDRE, né vers 1709, décédé à Montaigu le 29 août 1780, fils de Louis Gilles de la ROCHE-SAINT-ANDRE et de Charlotte de SAINT-LEGER.

Branche de la Durandière et de la Lande

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Château de la Lande

La Lande-Buor, paroisse de St-Hilaire –de-Loulay, crée au XIIIe siècle par Guillaume BUOR, seigneur de la Lande qui accompagna St-Louis à la 8è croisade, elle fut le berceau de la famille. La façade principale néoclassique en granit et en pierre calcaire porte l’écusson de Guillaume Buor. Le château actuel date du XVIIIe et passa à la fin du siècle à Alexis de LESPINAY qui avait épousé la dernière survivante des BUOR de la LANDE, Gabrielle-Félicité.

Leur fille épouse en 1810 le comte Louis de CORNULIER, un des plus fidèles compagnons de Charette, avec lequel il se trouvait au moment de sa capture dans le bois de la Musse de la Chabotterie par les Bleus auxquels il échappa par miracle. En 1903, le mariage de Laure de CORNULIER avec le comte de LORGERIL porta la Lande-Buor à cette famille qui est encore propriétaire en 1979.

Le comte Louis de Cornulier

Deux blasons ornent la façade arrière du château de la Lande ; celui de Louis-Auguste de Cornulier (une tête de cerf et une hermine) et celui de sa femme Marie Richard de la Pervencherie (six losanges) rappellent leur mariage en 1876. Aujourd’hui le château de la Lande appartient à la famille Durat.

13. Isaac BUOR, seigneur de la Davière, demeurant paroisse des Brouzils, fils de Charles BUOR, seigneur de la Lande, et d’Anne GARIPAUD ; il épousa par contrat du 12 septembre 1672, Magdeleine de RORTHAYS, fille de Louis de RORTHAYS et de Jeanne CAILHAUT ; veuve, elle se remaria vers 1691 à Jacques BRETHE, seigneur de la Bouchelière.

1°) Esprit BUOR, décédé aux Brouzils en 1690

2°) Magdeleine BUOR, décédée le 4 juillet 1687

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3°) Charles BUOR, écuyer, seigneur de la Durandière, marié à Renée PINEAU, fille de Pierre PINEAU, seigneur de la Chauvinière.

4°) Auguste César BUOR, écuyer , seigneur de St-Hilaire, converti en 1702 ; il épousa à St-Cyr-des-Gâts le 4 juillet 1716, Marie Jeanne CLEMENCEAU, née à Vendoeuvre-du-Poitou le 23 mars 1686, fille de René CLEMENCEAU, écuyer, seigneur de la Maisonneuve, et de Louise MANEVY ; mariage en présence de Messire Jacques BRETHE, seigneur de la Bouchelière, Dame Magdeleine de RORTHAYS, son épouse, mère de l’époux, Maître Abraham BUOR, chevalier, seigneur de la Durandrie, Jacques Honoré BUOR, son neveu, Maître Gabriel BUOR, chevalier, seigneur de la Lande, Maître Guy DOIRON, chevalier , sgr des Fournils, Messire Pierre Mathurin CADARAN, seigneur de Lespinay, Messire Alexandre César de CADARAN, Messire Jean de CHEVIGNE, chevalier, seigneur de l’Herbergement, M. Jacques BRETHE, capitaine de dragons au Régiment de la Reine, Marianne DEMONTIS, dame DOYRON, Charlotte DEMONTIS, dame de LESPINAY, Me René CLEMENCEAU, sieur de la Maisonneuve, chevalier, seigneur de la Péaudière, enseigne des vaisseaux du Roi…

5°) Aimable Louis BUOR, né aux Brouzils le 14 décembre 1687, nommé par Messire Philippe ROY, prêtre, curé des Brouzils, et Dame Louise le MAIGNAN, décédé en 1691.

6°) Marie Anne Aimée BUOR, qui épousa aux Brouzils le 26 août 1704, Henry de MONTSORBIER ; mariage en présence de Magdeleine RORTHAYS, Abraham BUOR, Gabriel BUOR de la LANDE, Pierre de la COURT, Louis Jonas de BESSAY….

7°) Abraham BUOR, qui suit.

14. Abraham BUOR, chevalier, seigneur de la Durandière, né vers 1673, curateur en 1705 de la fille de Gabriel BUOR, écuyer, seigneur du Perreau. Il épousa d’abord le 30 septembre 1698, Anne Charlotte BAUDOUIN, fille de René BAUDOUIN, chevalier, seigneur de Pairé, et de Louise de RORTHAYS, et veuve de Paul de REGNON, chevalier, seigneur de la Gaultronnière ; puis par contrat du 10 novembre 1717, Gabrielle JOUSSON, dame de la Giraudinière à Aizenay, veuve de Louis ROBINEAU, chevalier, seigneur de Rochequairie. Devenue veuve une seconde fois, elle se remaria à Jacques Julien FOUCHER, chevalier, seigneur de la Pénardière ; puis le 16 octobre 1730 avec Louis BUOR, écuyer, seigneur de Laumondière ; et enfin le 25 septembre 1736 avec Gabriel Alexandre GOURDEAU, écuyer, seigneur de la Réveillère. 1°) Alexandre Henri Aimé BUOR, né aux Brouzils le 2 avril 1702, nommé par Messire Alexandre BAUDOUIN et Delle Marianne Aimée BUOR ; il est décédé le 25 novembre 1741 ; il avait épousé d’abord Marie ARNAUD, puis à Chassay-l’Eglise le 21 octobre 1727, Marie Thérèse de SAINT-GARREAU, fille de Louis de ST-GARREAU, chevalier, seigneur de Tralbeau, et de Anne Placide de GEORE. Mariage en présence de Me Auguste César BUOR, oncle de l’époux, Anne Aimée BUOR, sa tante, Marie Magdeleine BUOR, cousine germaine, Jacques Antoine BALOUIN, oncle de l’épouse, Me Jules BOUQUET, son parent, et Delle Thérèse de SAINT-GARAULT, sa tante.

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1a) Joseph BUOR, né vers 1739, décédé à Chassay-l’Eglise le 28 juillet 1750 2°) Henry Charles BUOR, né aux Brouzils le 22 septembre 1704, nommé par Messire Henry de MONTSORBIER et Dame Julie GEOFFROY ; 3°) Gabriel Alexandre BUOR, né du second lit, baptisé aux Brouzils le 12 février 1718. 4°) Magdeleine Hyacinthe Hélie BUOR, dame de la Giraudinière, née à Chavagnes-en-Paillers le 5 avril 1719, nommée par Messire Honoré BUOR, seigneur de Laudraye, et dame Hyacinthe du BOISJOURDAIN ; elle épousa Antoine BORGNET, chevalier, seigneur de la Vieille-Garnache, fils de Jacques Claude BORGNET, chevalier, seigneur de la Gaborrière et de la Vieille-Garnache, et de Anne BILLON, dont entre autres : 1a) Victor Gabriel BORGNET, chevalier, seigneur de la Vieille-Garnache et de la Giraudinière, décédé au camp de Belleville-sur-Vie le 20 floréal an III, ayant rejoint l’armée de Charette où il servit dans l’administration ; il avait épousé à Saint-Jean-de-Monts le 8 octobre 1776 , Marie Anne Louise Gabrielle de la TRIBOUILLE, née vers 1759, décédée à la Giraudinière d’Aizenay le 24 septembre 1824, fille de Alexis de la TRIBOUILLE , chevalier, seigneur de la Gohardière ( lui-même fils de Alexis de la TRIBOUILLE et de Margueritte VILLENEAU), et de Louise de BUSCA. Dont postérité BROGNET, JACOBSEN, KELCOM, HONORE, GOURLEZ de la MOTTE, HUYGHEBAERT, MERLAND de CHAILLE, de HILLERIN, TERTRAIS, de L’ESPINAY, JOCHAUD du PLESSIX, DUCHAINE, le CLERC, de BAGLION de la DUFFERIE, de TINGUY, MERCIER de LEPINAY….Victor Gabriel BORGNET, seigneur de la Vieille-Garnache devint à la mort de son père, seigneur de la Giraudinière. Il eut huit enfants. Quand éclata la Révolution, il habitait la Giraudinière, il y était absorbé par les soins de l’éducation de sa nombreuse famille. Ainsi resta-t-il en dehors des premiers mouvements de résistance de la Vendée. Tranquille dans son vieux manoir, ne sachant où aller pour trouver un lieu plus retiré, il s’abandonnait à la divine providence. Quand les colonnes infernales sillonnèrent le pays, un détachement se présent un jour à la Giraudinière. Après avoir forcé le portail et pénétré dans la cour, les bandits se trouvèrent en face de M. de la Giraudinière, qui, s’avançant gravement vers eux, leur demanda ce qu’ils voulaient. A cette apparition insolite, les bleus restent stupéfaits. « Citoyen, que fais-tu là ? Nous venons de Maché, de Palluau…etc. Partout devant nous, le vide se fait…Plus personne dans les châteaux des brigands. Toi seul tu nous attends : tu nous braves ! D’où te viens cette audace ? Ignores-tu que nous avons mission de tout incendier, de tout détruire ? Et qu’en effet, tout brûlé autour de nous ? ». « Je ne puis l’ignorer, répond M. de la Giraudinière, mais que pouvais-je faire ? Fuir, en abandonnant ici ma nombreuse et trop jeune famille ? Non, nous mourrons plutôt ici tous ensembles. Faites votre œuvre ».L’aspect inaccoutumé de cet homme absolument inoffensif, entouré de ses enfants qui peu à peu l’avaient rejoint, et sa noble résignation peinte sur ses traits, en imposèrent à cette horde de sauvages. Le chef promit de ne lui faire aucun mal ; mais il lui donna le conseil de fuir sans retard pour ne pas tomber entre les mains de soldats républicains moins accessibles aux sentiments d’humanité. Dès le lendemain,

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M. de la Giraudinière quittait sa gentilhommière et se rendait avec sa femme et ses enfants au quartier général de Charette, à Bonnefonds, près d’Aizenay. On célébrait la messe au camp. A l’issue de la cérémonie, le prêtre, informe de l’arrivée et de la qualité des fugitifs, fit un appel aux paysans, les exhortant à recueillir en plusieurs maisons les jeunes enfants de M. de la Giraudinière. Celui-ci, après avoir disséminé de la sorte sa famille, et l’avoir remise en mains sûres et dévouées, prit au service dans les bureaux de l’armée royale. Quelques temps après, la Giraudinière devenait la proie des flammes. M. de la Giraudinière mourut au camp de Belleville, le 24 mars, âge de 41 ans, d’après attestations des membres de l’administration municipale du canton de Belleville, en date du 20 fructidor an IV. Il fut inhumé le lendemain dans le cimetière de la dite paroisse, suivant un acte dressé par M. Goguet, prêtre, en présence de MM. De Badereau et des Moutiers, capitaines de l’armée vendéenne. Mme de la Giraudinière suivit l’armée avec la seconde de ses filles, Anne-Louise BORGNET. Pierre tombale dans l’ancien cimetière d’Aizenay, au seuil de la chapelle. 5°) Honorée Henriette Félicité BUOR, baptisée aux Brouzils le 6 mars 1721. 6°) Charles BUOR 7°) Jacques Honoré BUOR, qui suit.

15. Jacques Honoré BUOR , écuyer, seigneur de la Lande, de Lauraire et de la Durandière, né aux Brouzils le 11 mai 1701, nommé par Messire Jacques BRETHE et Dame Magdeleine de RORTHAYS ; il est décédé en 1741 ; il avait épousé d’abord à St Germain-de-Prinçay le 1er juin 1719, sa cousine, Marie Rose BUOR, y décédée le 8 novembre 1721 ; mariage après dispense du 4è degré de consanguinité , et en présence de Messire Jacques BRETHE, seigneur de la Bouchelière, et Auguste César BUOR . Jacques Honoré BUOR épousa ensuite à St-Germain-de-Prinçay le 13 avril 1722, Marie Magdeleine BRETHE, de la Merlatière. 1°) Anne Rose BUOR, née du premier mariage à Saint-Germain-de-Prinçay le 13 avril 1719 2°) Marie Magdeleine Aimée BUOR, née à St Germain-de-Prinçay le 5 octobre 1721. 3°) Jacques Pierre Honoré BUOR, né du second mariage, qui suit. 4°) Marie Anne Victoire BUOR, née aux Brouzils le 19 mai 1726. 5°) Marie Magdeleine BUOR, née aux Brouzils le 9 mars 1728. 6°) Charles Honoré BUOR, né à Chavagnes-en-Paillers le 11 novembre 1732. 7°) Charles Esprit BUOR, né à St Hilaire-de-Loulay le 1er novembre 1735.

16. Jacques Pierre Honoré BUOR, chevalier , seigneur de la Lande, né aux Brouzils le 9 avril 1725, décédé à St-Hilaire-de-Loulay le 10 avril 1781 ; il avait épousé à Montaigu le 15 février 1746, Charlotte Augustine BADEREAU, y née le 4 juillet 1713, fille de Jude BADEREAU , écuyer, seigneur de la Casinière, conseiller secrétaire du Roi, auditeur à la Chambre des comptes de Bretagne, et de Marguerite de COURCELLES, dont il eut : 1°) Marie Augustine BUOR, née à Montaigu le 20 novembre 1746. 2°) Rose Armande BUOR, née à Montaigu le 29 septembre 1747, y décédée le 4 avril suivant.

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3°) Gabrielle Félicité BUOR, née à St-Hilaire-de-Loulay le 22 mars 1749, décédée à Noirmoutier le 19 messidor an II ; elle avait épousé à St-Hilaire-de-Loulay le 5 novembre 1776, Charles Alexis de LESPINAY du CLOUZEAU, né à Bois-de-Cené le 20 octobre 1748, décédé à Nantes le 6 mai 1817, fils de Charles Samuel de LESPINAY et de Françoise Perrine de la ROCHEFOUCAULD-BAYERS.

Madame de LESPINAY d’AVAU et le château de Clouzeau à Bois-de-Cené.La sœur de Charles Alexis , Madame de LESPINAY de la ROCHE D’AVAU fut une femme politique de la Vendée militaire ; la grande insurrection vendéenne de mars 1793 a compté dans ses rangs de nombreuses héroïnes qui n’ont pas craint comme Mme de Bukeley, Marie-Antoinette Adams, dit le chevalier Adams, Renée Bordereau, dite Langevin, Mme de la Rochefoucault, de la Garnache et bien d’autres, de faire le coup de feu et d’échanger des coups de sabre avec des cavaliers républicains. Les dames Imbert de la Terrière et de la Barbelaye avaient bien joué un certain rôle dans le Comité royaliste de Challans, les dames Grimouard à Fontenay s’étaient servi de leur influence sur les chefs vendéens pour obtenir de nombreuses mesures de clémence au bénéfice des prisonniers républicains, mais aucune de celles que nous venons de citer n’a jamais exercé un commandement quelconque dans le pays insurgé. Il n’en est pas de même de la femme remarquable Françoise Louise de LESPINAY, était née au château du Clouzeau de Bois-de-Cené le 13 octobre 1743. Sa vie monotone de châtelaine avait été interrompue par un grand chagrin, la mort de son père lorsque près d’atteindre la trentaine. Elle épousa le 21 septembre 1773, à Bois-de-Cené , son cousin, François Samuel Florent de Lespinay de la Roche-Boulogne, seigneur d’Avau. Le jeune ménage s’en fût habiter la maison noble d’Avau en Commequiers, ils se trouvaient avoir le temps d’avoir sept enfants. En 1778, Mme de Lespinay d’Avau avait la douleur de perdre son mari en pleine jeunesse et restait seule avec la charge de sa nombreuse famille à élever. Dès le début de la Révolution, Mme de Lespinay d’Avau paraît s’être prononcée énergiquement contre les idées nouvelles. Nous trouvons parmi ses 3 fils ; Samuel François Marie, adjudant major frappé mortellement en combattant aux côtés de Charette, lors de la prise de celui-ci le 23 mars 1793 et Charles Pierre fut fusillé le 7 avril 1796 d’après un jugement militaire à Montaigu. 4°) Auguste César Honoré BUOR, qui suit. 5°) Henry Philippe BUOR, né à St Hilaire-de-Loulay le 9 mars 1754. Emigré et disparu en Angleterre après 1797.

17. Augustin César Honoré BUOR, chevalier, seigneur de la Lande et de la Négrie, officier au régiment de Royal-Etranger-Cavalerie, né à St Hilaire-de-Loulay le 28 août 1752 ; il épousa Anne Margueritte ANGEVIN de la

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MAILLARDIERE. Après sa mort, la terre de la Lande passa dans la famille de LESPINAY puis dans celle de CORNULIER. 1°) Augustine Anne BUOR, baptisée à St-Hilaire-de-Loulay le 3 août 1788, morte jeune. 2°) Eugénie BUOR, née à St-Hilaire-de-Loulay le 23 janvier 1790, morte jeune.

Branche de la Jousselinière

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Le château de la Jousselinière ayant les fermes de St-Isidore, Ste-Germaine, la Cocuère de Chaillé-sous-les-Ormeaux.

Ancien hôtel noble et seigneurie vassale de la Guittardière dont dépendait une métairie au village du Fraigneau, le fief de Villeneuve, plus trois-quarts parties des quatre formant le tout d’une métairie vulgairement nommée et le moulin du Bouchet. Dès 1405, y vivaient les GUEFFART. En 1605, René GUEFFARD, seigneur de la Jousselinière et de l’Inaudière rend aveu à la Chaize-le-Vicomte du Fief au Roy. Il épousa Antoinette MARCHAND, fille du seigneur de la Domangère, puis Jacquette de BESSAY, testa le 6 février 1613 et mourut avant le 26 mars suivant en laissant trois enfants de sa première femme qui transigèrent le 26 mars 1613. L’aîné , Louis, reçu la Jousselinière , les métairies de la Cocuère et du Fraigneau, mais dut mourir sans postérité car la Jousselinière revint à sa sœur Marie qui avait hérité de la Routière et épousa le 15 mars 1589 Elie BUOR, seigneur de la Marche, cadet des BUOR de la LANDE auquel elle apporta la Jousselinière, l’Inaudière, Villeneuve, et le Fief-la-Belle

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sur la Chaize-le-Vicomte. A la Révolution, la Jousselinière fut vendue comme bien national en même temps que les métairies de la Cocuère et de Villeneuve.

Le récit de cette vente nous apprend « que la maison de la Jousselinière consistait en trois chambres basses, trois hautes, un grenier, un cellier, des caves, deux pressoirs, et, plus seize journaux de près, plus une vrignaie plus 90 boisselées de terres, deux coteaux et la gîte de la Cocuère. La métairie de la Cocuère comprenait le logement du métayer, sept journaux de près et 140 boisselées de terre. Après trente offres, la Jousselinière et la Cocuère sont adjugées au citoyen Jolly de Fontenay pour 330 livres qui à l’instant déclare que l’acquisition a été faite au nom des citoyens Augustin, Roquin, Frossard, Outhon et Cie demeurant à Paris , rue Neuve ».

On voit qu’il s’agissait d’un logis vendéen classique. Il fut brûlé par les colonnes infernales, puis démoli. L’ancien portail est maintenant encastré dans la ferme proche de St-Isidore. Le château actuel fut reconstruit vers 1870 au sommet du coteau dominant l’Yon. On y voyait sur le fronton les armes BUOR-des-NOUHES du mariage d’Alfred de BUOR de la JOUSSELINIERE en 1857 avec Lucie des NOUHES. De cette union, un fils Alfred dernier du nom qui mourut sans postérité et était le parrain de Bernard de BUOR de VILLENEUVE. Le château utilisé comme logement par les fermiers est maintenant en très mauvais état. Les armes BUOR des NOUHES ont été enlevées et encastrées dans un pavillon de la Viollière à la Copechagnière.

10. Elie BUOR, écuyer, seigneur de Morandière et de la Marche, fils puîné de Pierre BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, et de Anne LINGIER ; il épousa le 15 mars 1589, Marie GUEFFARD, fille de René GUEFFARD, écuyer, seigneur de la Jousselinière et de l’Inaudière, et de Antoinette MARCHAND de la DOMANGERE.

1°) Louis BUOR, qui suit.

2°) Jacques BUOR.

11. Louis BUOR, écuyer, seigneur de la Jousselinière à Chaillé-sous-les-Ormeaux, marié par contrat du 24 septembre 1618 à Marie Barbe de BECHILLON, fille de Michel de BECHILLON, sieur de la Girardière, et de Suzanne de SALIGNE.

1°) Alexandre BUOR, qui suit.

2°) Antoinette BUOR, qui épousa François PILLENIERE, sieur de la Regnaudière, dont au moins :

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1a) Françoise PILLENIERE, née vers 1641 ; elle épousa d’abord vers 1665, Horace HOBARD ; puis René de MORICQ, apothicaire, cité en 1679 à Moutiers-les-Mauxfaits.

1b) Pierre PILLENIERE, sieur de la Touche, notaire, né vers 1643 ; il épousa Marie BALAND, dont il eut au moins :

2a) Anne PILLENIERE, née à St-Florent-des-Bois le 14 décembre 1673.

2b) Jean PILLENIERE, né à St-Florent-des-Bois le 3 février 1675.

2c) Suzanne PILLENIERE, née à St-Florent-des-Bois le 6 mai 1676 ; elle épousa au Champ-St-Père le 11 janvier 1695, Joachim BURCIER, sieur de la Lauzère de la Mothe-Achard, né vers 1675 ; le mariage fut célébré par l’abbé PILLENIERE, curé prieur de la paroisse de Boulogne.

2d) Pierre Louis PILLENIERE, né à St-Florent-des-Bois le 4 août 1677.

2 e) Victor André PILLENIERE, né à St-Florent-des-Bois le 7 mars 1679.

1c) Hélène PILLENIERE

3°) Jacques BUOR, qui épousa Madeleine LIQUET, dont :

1a) Anne BUOR, née au Champ-St-Père le 14 septembre 1642, nommée par André SOCHET des TOUCHES.

4°) Elie BUOR, auteur de la Branche de Villeneuve, qui suivra.

12. Alexandre BUOR, écuyer, seigneur de la Jousselinière, marié le 21 avril 1648 à Mathurine d’ARCEMAILLE, fille d’Henri d’ARCEMAILLE, chevalier, seigneur du Langon, et de Gabrielle de la ROCHE.

1°) Charles BUOR, mort jeune.

2°) Alexandre BUOR, qui suit.

3°) Marie BUOR

4°) Antoinette BUOR

13. Alexandre BUOR, chevalier, seigneur de la Jousselinière, marié le 26 août 1671 à Catherine Suzanne de MONTSORBIER, fille de Mathurin de MONTSORBIER, chevalier, seigneur de Grand-Plessis, et de Antoinette ROBERT ; ils eurent au moins :

1°) Alexandre Louis BUOR, qui suit.

2°) Antoinette BUOR, décédée à Saligny le 10 avril 1752 ; elle avait épousé Louis de ROSSY, écuyer, seigneur du Rortheau à Dompierre-sur-Yon, fils de Frédéric

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de ROSSY, écuyer, seigneur de Beauséjour, et de Jeanne RAQUET. Dont postérité PARNET, de ROSSY, BRUNET de la GRANGE, de TARDY de ROSSY, MAJOU de la DEBUTRIE, GAZEAU de la BRANDASNIERE, FRAPPIER, DAVIAUD, PETITEAU, MERCIER COLOMBIERE…..

Rortheau à Dompierre-sur-Yon

3°) Louis BUOR, seigneur de l’Eraudière, il épousa Jacquette Françoise JOUSSON, dont il eut au moins :

1a) Marie BUOR de l’ERAUDIERE, qui épousa au Poiré-sur-Vie le 18 janvier 1746, Louis BUOR, son cousin germain, seigneur du Recrédy, fils d’Alexandre Louis BUOR et de Suzanne Magdeleine Louise GAZEAU de la BOISSIERE. Mariage en présence d’Alexandre BUOR, sgr de la Jousselinière, frère germain de l’époux, Messire André VAZ de MELLO, sgr de la Métairie, son beau-frère, Louis Alexandre de ROSSY, sgr de Rortheau, cousin germain, « lesquels trois seigneurs sont aussi cousins germains de l’épouse », Charles GUINEBAULT, sgr de la Millière, Me Charles Louis PIERRES, seigneur de Pondevie, Pierre Aimé PIERRES, seigneur de la Ménardière.

14. Alexandre Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Jousselinière, l’Eraudière, marié le 23 février 1705 à Suzanne Magdeleine Louise GAZEAU de la BOISSIERE, fille de René GAZEAU, écuyer, seigneur de Puyravault, et de Marie de GIBOT ; elle apporta la terre de la Couperie.

1°) Jean Baptiste BUOR (1706-1718)

2°) Alexandre Louis BUOR, qui suit.

3°) Elie Auguste César BUOR, écuyer, seigneur de la Couperie.

La Couperie

La Couperie ; paroisse du Bourg-sous-la-Roche. Ancien hôtel et seigneurie noble relevant de Mareuil appartenant au XVIè siècle à François d’Argenton gentilhomme

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poitevin, du chef de sa femme Joachime Charruyau qu’il avait épousé en 1551 et qui appartenait à la maison des seigneurs de Montorgueil (Champ-St-Père). Leur fille Françoise épousa en 1595 Jacques Gazeau, cadet des Gazeaux de la Brandasnière et lui apporta la Couperie qui resta aux Gazeaux jusqu’en 1705, date où Madeleine Louise Gazeau épouse Alexandre III BUOR de la JOUSSELINIERE. La Couperie passa alors aux Buor. A la Révolution, Alexandre Buor de la Couperie émigra, le logis fut vendu comme bien national et racheté par sa femme née la Fontenelle. Le dernier Buor de la Couperie mourut en 1859. Le domaine qui représentait à l’époque 271 hectares fut partagé et le logis attribué à Madame Brunet de la Grange qui le vendit en 1860 aux frères Gourraud.

Restauré en 1862, il s’agit maintenant d’un logis sans caractère sur le fronton duquel une pierre porte les armes Buor-la Fontenelle (fin du XVIIIè siècle).

Né vers 1718, décédé à la Couperie du Bourg-sous-la-Roche le 7 novembre 1781 ; il avait épousé à Poiroux le 22 octobre 1744, Marie Anne Jacquette HILLAIRET, née à Ste-Flaive-des-Loups le 17 mars 1716, décédée au Bourg-sous-la-Roche le 12 février 1769, fille de Jacques Etienne HILLAIRET, sénéchal du Gué Ste-Flaive, et de Françoise Catherine PICHOT ; elle était veuve de René Gabriel BAUDRY, écuyer, sieur de la Vesquière.

1a) Alexandre César BUOR, seigneur de la Couperie, né vers 1746, décédé au château de la Couperie du Bourg-sous-la-Roche le 29 janvier 1785 ; il avait épousé à Luçon le 25 février 1783, Alexandrine Esprit Eulalie de la FONTENELLE du VAUDORE, décédée aussi à la Couperie le 23 juin 1843, fille d’Armand Charles de la FONTENELLE , seigneur de Vaudoré, et de Marie Anne Renée Bénigne de MORAIS, Alexandre César BUOR émigra en 1792 et la Couperie fut rachetée par sa femme.

2a) Alexandre Augustin Gabriel BUOR, né à la Couperie le 13 décembre 1783, y décédé le 2 novembre 1859 : capitaine dans l’armée vendéenne, major de la division de Luçon en 1815, chevalier de St-Louis, maire de la Chaize-le-Vicomte, décédé sans alliance. Il laissa pour héritiers, Marie Charlotte Esther de BAUDRY, mariée à Pierre Armand Constant de GRIMOUARD, Mr BRUNET de la GRANGE, du Rortheau qui reçut le logis de la Couperie, vendu par la suite à la famille GOURRAUD, et M. Robert de BEAUREGARD.

2b) Anne BUOR, née au Bourg-sous-la-Roche le 12 novembre 1784.

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Tombe au cimentière de Dompierre-sur-Yon

4°) Louis BUOR, chevalier, seigneur de l’Eraudière, de la Ménardière et du Recrédy, qui épousa au Poiré-sur-Vie le 18 janvier 1746, sa cousine germaine, Marie Louise BUOR de l’ERAUDIERE, fille de Louis BUOR, seigneur de l’Eraudière, et de Jacquette JOUSSON ; mariage après dispense du second degré de consanguinité, et en présence notamment d’Alexandre BUOR, seigneur de la Jousselinière, frère germain de l’époux, Messire André VAZ de MELLO, seigneur de la Métairie, son beau-frère, Messire Louis Alexandre de ROSSY, seigneur du Rortheau, cousin germain de l’époux, ces trois seigneurs étant aussi cousins germains de l’épouse ; le 13 février 1748, par contrat passé devant Joussemet et Naullet, notaires à la Roche-sur-Yon, les deux époux acquièrent de Marie Louise FAYAU, veuve de François Aimé PIERRES, écuyer, seigneur de Pont-de-Vie, la maison du Recrédy et ses dépendances, et celle de la Ménardière , sur la paroisse de Saligny.

La Ménardière , probablement du nom de famille Ménard. Quelques fenêtres du XVIe et le puits. La Ménardière est en rénovation par M.et Mme Audureau, propriétaire depuis 1972.

1a) Louis Alexandre BUOR, seigneur de la Ménardière et du Recrédy, né à Belleville-sur-Vie le 26 août 1747 ; il épousa à Luçon le 6 juillet 1779, Marie Julie Armande Elisabeth de SUZANNET, fille de Guy François de SUZANNET, seigneur de la Chardière, capitaine de vaisseau et chevalier de St-Louis, et de Marie Gabrielle de BESSAY, dont :

2a) Armande Louise Henriette BUOR, née aux Herbiers le 7 septembre 1780 ; elle épousa d’abord à Saligny le 16 brumaire an IX, son cousin, Auguste Louis Florent BUOR, seigneur du Rozay, né à la Ferrière le 7 janvier 1779, décédé à Dompierre-sur-Yon le 11 ventôse an X, fils d’Auguste Célestin BUOR, seigneur du Rozay, et d’Eulalie Marguerite Charlotte Louise GUINEBAULT. Dont postérité ; puis à Saligny le 11 floréal an XII, Pierre Alexandre Benjamin de TINGUY, seigneur du Pouët, né à St-Mars-la-Réorthe le 22 mars 1761, fils de Charles Gabriel de TINGUY et de Marie Julie Gabrielle Félicité de SUZANNET.

2b) Louis Auguste Armand de BUOR, conservateur du cimetière St-Vincent à Paris, né aux Herbiers le 27 mars 1784, décédé à Paris ; il avait épousé à la Gaubretière le 22 novembre 1821, Aimée de SAPINAUD, née à Nantes le 12 brumaire an IX, fille de Charles Henri Félicité, comte de SAPINAUD, lieutenant-général, et de Marie-Louise de CHARRETTE, dont il eut :

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Comte de SAPINAUD

3a) Louis Auguste Armand de BUOR, entrepreneur de routes, né à St-Martin-Lars-en-Ste-Hermine le 19 mars 1823 ; il épousa à la Chapelle-Thémer le 23 juin 1875, Félicité Augustine AIRAUD, y née le 13 décembre 1840, veuve de Jean-Baptiste CHAUVEAU, et fille de Louis AIRAUD, cabaretier à Luçon, et de Marie CHEVALLEREAU.

4a) Félicie Céline Clémence de BUOR, née à la Chapelle-Thémer le 21 août 1879.

3b) Charles Armand de BUOR, né à St-Martin-Lars-en-Ste-Hermine le 22 janvier 1826, y décédé le 11 février suivant.

3c) Charles Auguste de BUOR, né à St-Martin-Lars-en-Ste-Hermine le 15 mai 1828.

3d) Félicie Marie Sophie de BUOR, née à St-Martin-en-Ste-Hermine le 3 juillet 1835.

1b) Auguste Hyacinthe BUOR, né à Belleville-sur-Vie le 29 mars 1749 ; prêtre, curé du Poiré-sur-Vie.

1c) Pierre Charles BUOR, né à Saligny le 30 juin 1752, prêtre, curé de Montaigu, décédé le 26 mars 1818.

15. Alexandre Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Jousselinière, né vers 1707, décédé à l’Eraudière de Dompierre-sur-Yon le 24 mai 1767.

L’Eraudière : paroisse de Dompierre-sur-Yon. Fief et logis appartenant aux Montsorbier et apporté aux Buor par le mariage de Catherine de Montsorbier avec Alexandre II BUOR de la Jousselinière en 1671.Les Buor de la Jousselinière habitèrent l’Eraudière jusqu’à la Révolution où Josué-Alexandre Buor émigra. L’Eraudière fut alors vendue comme bien national.

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Il avait épousé à Beaufou le 8 juillet 1743, Marie Céleste ROBINEAU, décédée à Dompierre-sur-Yon le 19 janvier 1768, fille de Josué ROBINEAU, seigneur de la Chauvinière, et de Marie Françoise Thérèse du CHILLEAU. 1°) Josué Alexandre BUOR, qui suit. 2°) N. BUOR, qui aurait épousé vers 1780, Alphonse René BAUDRY d’ASSON, né vers 1755, fils de François Joseph BAUDRY d’ASSON, sieur de Grezée, et d’Anne Françoise Hyacinthe de GOULAINE. 3°) Jean Baptiste Virgile BUOR, prêtre, dit « abbé de la Jousselinière », décédé le 28 juin 1789. 4°) Auguste Célestin BUOR, écuyer, seigneur du Rozay, garde du corps ; il épousa d’abord à la Ferrière le 2 mars 1778, Eulalie Marguerite Charlotte Louise GUINEBAULT, y née le 6 avril 1751, fille de Charles GUINEBAULT, écuyer, seigneur de la Millière, et de Marguerite GOURDEAU ; puis N. de la TOUCHE-LEVRAULT ; il émigra et servit dans une compagnie à cheval du Poitou ; il mourut en Hainault, en mai 1794.

Bataille de Tournai 22mai 1794 (Hainault-Belgique)Ayant eu de son premier mariage : 1a) Auguste Louis Florent BUOR, seigneur du Rozay, né à la Ferrière le 7 janvier 1779, décédé à Dompierre-sur-Yon le 11 ventôse an X ; il avait épousé à Saligny le 16 brumaire an IX, sa cousine, Armande Louise Henriette BUOR, née aux Herbiers le 7 septembre 1780, fille de Louis Alexandre BUOR et de Marie Julie Armande Elisabeth de SUZANNET : devenue veuve, elle se remaria à Pierre Alexandre Benjamin de TINGUY du POUËT.

Les Rosais ( Rozay) de la Ferrière 2a) Louise Aimée Léontine BUOR, née au Recrédy de Saligny le 6 fructidor an X ; elle épousa à la Roche-sur-Yon le 17 février 1830, Daniel Adrien de CHASTEIGNER, inspecteur des domaines, receveur de l’enregistrement à Montaigu, né à Fontenay-le-Comte le 29 floréal an IX, fils de Daniel Fortuné CHASTEIGNER et de Lucie Amélie de GRIMOUARD.

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Recredy de Saligny 1b) GeorgesBUOR, né au Rozay de la Ferrière le 13 novembre 1779. 5°) Céleste Marie Louise BUOR, née vers 1754 ; elle épousa à Dompierre-su-Yon le 10 avril 1801, Charles Esprit Nicolas BAUDRY, né vers 1748, fils d’Esprit René BAUDRY d’ASSON, seigneur de Landelière, et d’Anne Françoise Hyacinthe de GOULAINE. 6°) Louis Gilles BUOR, écuyer, seigneur de la Jousselinière, né à l’Eraudière de Dompierre-sur-Yon le 30 août 1759, décédé à la Flèche (Sarthe) le 9 mai 1856 ; passé en Amérique à la fin de 1775, il y fit campagne , assista au siège et à la prise de l’île de Tobago, fut blessé le 13 décembre 1781 au siège de St-Christophe et ne rentra en France qu’en juillet 1783 avec le 22è Régiment dont il était capitaine ; capitaine de grenadiers en 1791, nommé la même année chevalier St-Louis , il prit sa retraite le 12 mai 1792 ; il comptait alors plus de 29 ans de service, auxquels vint s’ajouter la campagne de 1807 qu’il fit dans la 3è légion des gardes nationales d’élite, avec le grade de chef de cohorte ; il fut décoré de la Légion d’honneur .

Prise de l’Ile de TobagoIl avait épousé à Boulogne-sur-Mer, Rosalie Valentine Antoinette GAMBA, dont il eut : 1a) Victoire Louise BUOR, née vers 1791, décédée à la Roche-sur-Yon, place Circulaire, le 24 avril 1828 ; elle avait épousé son cousin, Alexandre César BUOR, né à l’Eraudière de Dompierre-sur-Yon le 12 mars 1784, y décédé le 7 septembre 1836, fils de Josué Alexandre BUOR, écuyer, seigneur de la Jousselinière et de l’Eraudière, et de Marie Aimée BAUDOUIN. Voir ci-dessous. 1b) Auguste Désiré BUOR de la JOUSSELINIERE, né à Boulogne-sur-Mer le 23 vendémiaire an XIII ; il entra à l’école de la Flèche où son père commandait en second, puis à l’école de St-Cyr ; il prit sa retraite en 1854 avec le grade de chef de bataillon, chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa à St-Mars-des-Prés le 8 février 1832, Victorine Pauline Eulalie GORIN de PONSAY, sa cousine, y née le 9 pluviôse an XIII, décédée à Poitiers le 3 avril 1854, fille de François Marie Gilbert GORIN de PONSAY et de Marie Louise

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Pauline BUOR ; il est décédé à la Roche-sur-Yon le 21 août 1879, ayant eu un fils unique : 2a) Auguste Alfred Gilbert de BUOR de la JOUSSELINIERE, né à St-Mars-des-Prés le 2 décembre 1834, décédé le 10 février 1914 ; il avait épousé à Bazoges-en-Pareds le 11 août 1857, Lucie Anne Sidonie des NOUHES de la CACAUDIERE, y née, au château de Velaudin le 11 janvier 1832, fille de Paul Frédéric des NOUHES de la CACAUDIERE et de Eléonore Renée PERREAU. Maire de Chaillé-sous-les-Ormeaux, il habita la Jousselinière qu’il avait fait reconstruire et mourut sans postérité. 7°) Henriette Eulalie BUOR, née vers 1762, décédée à Montaigu le 27 février 1773.

16. Josué Alexandre BUOR, écuyer, seigneur de la Jousselinière et de l’Eraudière, né au château de l’Eraudière, décédé à Dompierre-sur-Yon le 17 thermidor an XI ; il émigra et fit la campagne de 1792 dans une compagnie à cheval du Poitou ; chevalier de St-Louis ; il avait épousé aux Clouzeaux le 15février 1779, Marie Aimée BAUDOUIN de LAUSONNIERE, fille de Adrien Théodore BAUDOUIN, chevalier, seigneur de la Lyère, et de Louise Bonne AYMON, dont :

1°) Marie Louise Bonne Alexandrine BUOR, née à Dompierre-sur-Yon le 16 mars 1780.

2°) Louise Pauline BUOR, née à Dompierre-sur-Yon le 1er janvier 1781 ; elle y épousa le 8 novembre 1803, François Marie Gilbert GORIN de PONSAY, ancien officier au Royal-Pologne, décédé à St-Mars-des-Prés le 24 septembre 1862, fils de Philippe François GORIN de PONSAY et d’Eulalie Henriette GOURDEAU.

Eglise de St Mars des Près

Dont, entre autres :

1a) Victorine Pauline Eulalie GORIN de PONSAY, née à St-Mars-des-Prés le 9 pluviôse an XIII, décédée à Poitiers le 3 avril 1854 ; elle avait épousé à St-Mars-des-Prés le 8 février 1832, son cousin, Auguste Désiré BUOR de la JOUSSELINIERE, né à Boulogne-sur-Mer le 23 vendémiaire an XIII, décédé à la Roche-sur-Yon le 21 août 1879, fils de Louis Gilles BUOR et de Rosalie GAMBA ; elle est décédée à Poitiers le 3 avril 1854.

1b) Elisabeth Ursule Louise GORIN de PONSAY, née à St-Mars-des-Prés le 3 mars 1814, décédée à Puymaufrais le 14 août 1874 ; elle avait épousé à St-Mars-des-Prés le 7 mai 1833, Philippe Armand Charles de CITOYS, né à la

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Ricottière de Puymaufrais le 19 décembre 1802, y décédé le 15 décembre 1879, fils d’Alexis Louis de CITOYS et de Geneviève Rosalie DAUBENTON .

Logis de la Ricottière à St-Vincent-Puymaufrais.

La Ricottière : Le logis de la Ricottière date du XVIIe et surtout du XIXe siècle. Il ne reste que peu de chose du XVIIe ; la grande cheminée de la cuisine. La chapelle a été construite en 1857. Seul l’autel est du XVIIIe : il se trouvait dans l’église de Puymaufrais lors de son incendie par les Colonnes Infernales républicaines en 1794. Il a été retrouvé intact dans les débris. La fuie de forme circulaire a été construite à l’écart du logis au XVIIe. Plusieurs familles se sont succédé à la Ricottière : Barré, de Citoys, Buor de la Voye. Le logis a été par la suite revendu à diverses reprises. Il est la propriété de Mme Brillaud.

Dont, entre autres :

2a) Edwige Marie Pauline Elisabeth de CITOYS, née à St-Vincent-Puymaufrais le 11 avril 1836, décédée à la Réorthe le 20 avril 1905 ; elle avait épousé à St-Vincent-Puymaufrais le 14 octobre 1862, Louis Hippolyte Alexandre de BUOR de la VOY , né à Corpe le 17 décembre 1837, décédé à Luçon le 18 août 1907, fils de Louis Hippolyte de BUOR de la VOY et de Justine Emilienne de BARBARIN(elle-même fille d’Aimé Marie Charles de BARBARIN et de Victoire Adelaïde de BUOR de VILLENEUVE).

17. Alexandre César de BUOR, né à l’Eraudière de Dompierre-sur-Yon le 12 mars 1784, y décédé le 7 septembre 1836 ; il avait épousé d’abord Céleste Catherine MIGNOT d’HOUDAN, née vers 1782, décédée à Dompierre-sur-Yon le 26 mars 1809, fille de Joseph Alexandre Marie MIGNOT d’HOUDAN et de Marie Magdeleine de LONGUEVILLE ; puis Victorine Louise BUOR, sa cousine, née vers 1791, décédée à la Roche-sur-Yon le 24 avril 1828, fille de Louis Gilles BUOR, et de Rosalie GAMBA ; et enfin au Champ-St-Père le 23 novembre 1829, Henriette Julie Emilie de GIVES, née le 3 octobre 1807, fille du baron Henri Louis Modeste de GYVES, et de Henriette PORCHIER de la THIBAUDIERE.

1°) Alexandre Pauline BUOR, née du premier mariage à Dompierre-sur-Yon le 14 janvier 1809, décédée à Niort le 14 septembre 1871 ; elle avait épousé à la Roche-sur-Yon le 8 février 1830, Abel Henri de GRIMOUARD, contrôleur des contributions directes, né à Niort le 16 prairial an IX, fils de Pierre Armand Constant de GRIMOUARD et de Marie Charlotte Esther de BAUDRY d’ASSON.

2°) Auguste César de BUOR de CUISSARD, né du second mariage, qui suit.

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3°) Henri Louis de BUOR, né à Dompierre-sur-Yon le 13 octobre 1820 ; il épousa à la Flèche le 3 octobre 1843, Virginie PILON de ST-CHEREAU, née à St-Germain-du-Val (Sarthe) le 16 juillet 1823, dont une fille unique :

1a) Marie Alexandrine de BUOR, née vers 1844 ; elle épousa Edmond Félix BERTHELOT du PLESSIS, né à Angers vers 1841, décédé à Soulaire-et-Bourg (Maine-et-Loire) le 19 mars 1894, fils de Pierre BERTHELOT du PLESSIS et d’Elisabeth Pauline PATTIER du PONCEAU.

4°) Marie Mélanie Henriette de BUOR de l’ERAUDIERE, née du troisième mariage à Dompierre-sur-Yon, le 21 novembre 1830 ; elle épousa le 26 avril 1850, le vicomte Edmond d’HARANGUIER de QUINCEROT, colonel d’artillerie, officier de la Légion d’honneur, décédé le 19 juillet 1887, fils d’Hippolyte d’HARANGUIER de QUINCEROT et de Marie Henriette de MARCY.

5°) Céline Alexandrine Marie de BUOR, née à Dompierre-sur-Yon le 23 avril 1832, décédée à Arras le 29 novembre 1898 ; elle avait épousé en avril 1856, Barthélémy Alexandre Joseph VERON de BELLECOURT, général de division, grand officier de la Légion d’honneur , né à Paris le 14 septembre 1814, décédé à Arras le 4 avril 1881, fils d’Alexandre Paul VERON de BELLECOURT.

18 .César Auguste de BUOR de CUISSARD, né vers 1818, décédé le 14 novembre 1866 ; il avait épousé le 14 mai 1850, Louise MONNET de LORSEAU, fille de Jean Baptiste Edouard MONNET et de N. BAILLOU de la BROSSE. 1°) Victorine Marie de BUOR de CUISSARD, née aux Verchers-sur-Layon(Maine-et-Loire) le 29 décembre 1860, décédée à Nueil-sur-Layon le 29 janvier 1911 ; elle avait épousé le 14 juin 1881, le comte René Gustave de LA SELLE , né à Nueil-sur-Layon le 25 décembre 1834, y décédé le 17 février 1916, fils d’Edmond de LA SELLE et de Louise Clémence de CHARNIERES. 1a) Joseph de LA SELLE, né le 21 mai 1882, décédé en 1939 ; il avait épousé à la Clayette (71) le 23 juillet 1913, Isabeau de NOBLET d’ANGLURE, née à Lusigny (03) le 25 juin 1884, décédée à Montmort (51) le 21 mars 1961, fille d’Abel de NOBLET d’ANGLURE. Dont 2 enfants. 1b) Marie de LA SELLE (1883-1982), mariée au comte Emmanuel de LA COUSSAYE, fils de Gaston de LA COUSSAYE et de Victoire Marie Thérèse de FONTAINE. 1c) Jean de LA SELLE (1885-1914), marié à Marie LE TOURNEUR de la BORDE (1888-1974), fille de Roger LE TOURNEUR de la BORDE et de Françoise BUTLUER O’MADDEN. 2a) Roch de LA SELLE, marié à Yvonne de VALLIN, dont : 3a) Elisabeth de LA SELLE, mariée à Edouard PAVIN de LAFARGE, dont : 4a) Marie-Laure PAVIN de LAFARGE 4b) Renaud PAVIN de LAFARGE 3b) Jean de LA SELLE, marié à Marie Hélène de CRAECKER, dont : 4a) Amaury de LA SELLE.

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4b) Thiphaine de LA SELLE, mariée à Wladimir GUILHEM de POTHUAU 4c) Aurore de LA SELLE, née en 1978 4d) Inès de LA SELLE, mariée à Edouard COURIER de MERE 4 e) Thibault de LA SELLE, né en 1985 3c) Henri de LA SELLE 2b) Marie-Thérèse de LA SELLE, mariée à Patrick de CADARAN de SAINT-MARS (1911-1992). 2°) Yvonne de BUOR de CUISSARD, née vers 1863 ; elle épousa le 6 juin 1888 Maurice MARTIN de la BRIERE, avocat à la cour d’appel de Paris, décédé le 29 avril 1936. 1a) Yvon MARTIN de la BRIERE, marié à Marie LE MOTHEUX du PLESSIS, dont : 2a) Marie Aline MARTIN de la BRIERE, mariée à N. BOSQUILLON de FRESCHEVILLE. 3a) François BOSQUILLON de FRESCHEVILLE 3b) Anne BOSQUILLON de FRESCHEVILLE 3c) Bénédicte BOSQUILLON de FRESCHEVILLE, mariée à Guillaume DELORT 3d) Christophe BOSQUILLON de FRESCHEVILLE 2b) Anne Louise MARTIN de la BRIERE, mariée à André TASSEL 3a) Marie-Caroline TASSEL, mariée au baron Frédéric VALLET de VILLENEUVE, fils du baron Paul VALLET de VILLENEUVE et de Anne de PARCEVAUX, dont : 4a) Antoine VALLET de VILLENEUVE, né en 1988 4b) Céline VALLET de VILLENEUVE, née en 1990 4c) Amaury VALLET de VILLENEUVE, né en 1994. 3b) Gwénola TASSEL, mariée à Etienne ANDRE 3c) Gilles TASSEL, marié à Alix ROCHETTE de LEMPDES, dont : 4a) Augustin TASSEL, né en 2001 4b) Guyonne TASSEL, née en 2002 4c) Flore TASSEL, née en 2004 2c) Jeanne Marie MARTIN de la BRIERE 2d) Louis MARTIN de la BRIERE, marié à Jacqueline BOUVIER des NOES, dont :

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3a) Yves MARTIN de la BRIERE, marié à Alice DESMOULIERES, dont : 4a) Roch MARTIN de la BRIERE 3b) Alain MARTIN de la BRIERE, marié à Marie-Astrid ROBERT de SAINT-VINCENT, dont : 4a) Ghislain MARTIN de la BRIERE 4b) Eudes MARTIN de la BRIERE 3c) Hervé MARTIN de la BRIERE 2 e) Yvonne MARTIN de la BRIERE 3°) Thérèse Claire Marie Estelle de BUOR de CUISSARD, qui épousa le 11 janvier 1882, Eugène Henri STEVENIN, capitaine de cuirassiers.

Branche de Villeneuve

Villeneuve, paroisse de Chaillé-sous-les-Ormeaux. Fief et métairie proches de la Jousselinière et à l’origine de la branche BUOR portant ce nom, qui venait comme la Jousselinière des GUEFFART. Le fief et la métairie de Villeneuve était tenus sous l’hommage du seigneur de la Jousselinière.

La métairie fut vendue en 1794 comme bien national. Elle comprenait à l’époque « outre le logement du métayer 10 journaux de pré et 214 boisselées de terres labourables ».

12. Elie BUOR, écuyer, sieur de Villeneuve à Chaillé-sous-les-Ormeaux, né vers 1636, décédé le 17 septembre 1686, probablement fils de Louis BUOR, seigneur de la Jousselinière et de l’Inaudière, et de Marie Barbe de BECHILLON ; il avait épousé par contrat du 15 août 1676, et le lendemain en église des Moutiers-sur-le-Lay, Félicité BARBASTRE, décédée le 11 mai 1684, fille de Henri BARBASTRE, sieur de Chastenet, et d’Anne REIGNER. La ferme de Villeneuve est la propriété de M. Michel Rousseleau achète en 1960 à la famille ROBERT, à l’époque il ne restait que des ruines d’un petit logis.

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L’Inaudière ; paroisse de St-Florent des Bois. Fief et hôtel noble tenu sous l’hommage de la Bastarderaie (Fougeré). En 1505, René Gueffart, seigneur de la Jousselinière rend aveu pour l’Inaudière. En 1620, Louis BUOR de la Jousselinière est aussi seigneur de l’Inaudière . Pierre Gervier, seigneur de la Proustière le devient à la suite d’un acte d’échange passé à la Roche-sur-Yon, le 26 septembre 1631 devant Girard et Modurrière. Le 6 novembre 1632 et le 1er novembre 1633, Louis BUOR donne quittance à Pierre Gervier des sommes dues par lui à raison de cet échange.

1°) Elie BUOR, né vers 1676, décédé le 17 août 1682.

2°) Abraham BUOR (1677-1687)

3°) Elie BUOR, qui suit.

4°) Marie BUOR, épouse de René GUEREAU, marchand et bourgeois à Angles.

13. Elie BUOR, écuyer, seigneur de Villeneuve, baptisé à Angles le 27 février 1684 ; il épousa le 28 avril 1710, Françoise BERTRAND, veuve de Jacques CHANELOUP ; elle est décédée à Angles le 8 janvier 1727.

1°) Jean Elie BUOR, qui suit.

2°) Marie Aimée BUOR, née à Angles le 5 septembre 1715, décédée le 17 juillet 1767 ; elle avait épousé à Angles le 16 juin 1749, Vincent GARNIER, veuf de Marie BRIANCEAU, né vers 1693, décédé à Angles le 8 février 1755, marchand négociant et bourgeois à Angles.

1a) Jean Elie Vincent Aimé GARNIER, bourgeois à Angles ; il épousa d’abord à Mervent le 12 février 1772, Jeanne Marie DESAIVRE, née vers 1752, décédée à Mervent le 20 septembre 1772, fille de François DESAIVRE, sieur des Fosses d’Epasmes, et de Marie Charlotte DRAUD; puis à Jard le 10 février 1778, Marie Anne Angélique POMMERAY, née le 14 avril 1758, fille d’André Michel POMMERAY et de Marie Anne BRIANCEAU.

2a) Vincent Elie Casimir GARNIER, né à Angles le 10 septembre 1785, y décédé le 15 novembre 1837 ; il avait épousé à Luçon le 5 novembre 1806, Marie Margueritte Henriette COLLINET, née à Dompierre-sur-Yon le 22 juillet 1786, fille de Claude Henri COLLINET, sieur de la Charrault, et de Jeanne Marie Françoise SUZANNEAU.

3a) Henriette Aglaé GARNIER, née à Luçon le 7 mai 1807.

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3b) Céline Aimée Adélaïde GARNIER, née à Angles le 22 avril 1811, décédée à Legé le 2 janvier 1840 ; elle avait épousé à Angles le 17 septembre 1839, Eugène Fidèle Napoléon BOUVIER de GRANDLIEU, propriétaire, né à Legé le 22 juillet 1811, fils de Fidèle Louis Marie BOUVIER de GRANDLIEU et de Rose Aimée Françoise COLLINET.

3c) Melchisédech Isidore Elie Eugène GARNIER, né à Angles le 17 décembre 1820.

3°) Marie Aimée Françoise de BUOR de VILLENEUVE, née à Angles le 8 janvier 1719, décédée le 22 mars 1751.

4°) Jean Baptiste de BUOR de VILLENEUVE, né le 6 avril 1720.

5°) Jean Alexandre BUOR, né à Angles le 3 mars 1723.

14. Jean Elie BUOR, écuyer, seigneur de Villeneuve, né à Angles le 12 février 1711, décédé à Jard-sur-Mer le 5 décembre 1775 ; il fut capitaine au régiment du Roi-infanterie. Il avait épousé à Angles le 16 juin 1749, Jeanne GARNIER, née vers 1730, décédée à Jard le 13 janvier 1773, fille de Vincent GARNIER et de Marie BRIANCEAU, sa première femme.

1°) Marie Aimée Céleste Françoise BUOR, née à Angles le 6 septembre 1750, y décédée le 29 mai 1753.

2°) Marie Marc Elie BUOR, né à Angles le 30 juillet 1752, décédé enfant.

3°) Marie Anne Jeanne Françoise BUOR, née à Angles le 19 août 1753 ; elle épousa à Jard le 4 novembre 1776 ( contrat de la veille passé devant Fournier et Garnier , notaires à Talmont), Charles Henri Jacques GENTET de la CHESNELIERE, chevalier , sieur de la Bretelière, né le 4 février 1750, maire de la Chapelle-Achard , fils de Jacques René GENTET, chevalier, seigneur de la Chesnelière, et de Marie Magdeleine Elisabeth JEULIN . Devenu veuf, il se remaria par contrat du 20 novembre 1780 à Marie Henriette Florence SERVANTEAU de la BRUNIERE, née aux Sables d’Olonne le 16 août 1758, fille de Henri Charles Marie SERVANTEAU, chevalier, seigneur de la Brunière et du Plessis-Gâtineau, et de Marie Anne Florence MASSE des LONGEAIS.

4°) Jean Charles Thomas Elie BUOR, qui suit.

5°) Aimé Vincent Marc Nicolas BUOR, né à Angles le 8 mai 1761, y décédé le 3 septembre de la même année.

6°) Samuel Guillaume Aimé BUOR, chevalier, seigneur de Pillairon à Angles, y né le 10 janvier 1764, décédé aux Sables d’Olonne le 6 novembre 1815. Il avait épousé à Angles le 7 septembre 1784, Céleste Marie Anne ARNAULT de la GROSSETIERE, née vers 1760, décédée à Angles le 22 février 1830, fille de Joachim ARNAULT, sieur de la Grossetière, et de Marie Rose DUDEVANT. Aide de camp de Charette, il eut toute sa confiance. Il ne manquait pas d’audace ; il réussit «  avec menaces effrayantes » dont s’excusèrent plus tard les intéressés- fort inquiets des

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suites de cette affaire- à mener à l’attaque des Sables, le 24 mars 1793, les hommes de la paroisse de Longeville.

Eglise d’Angles du XIIe

1a) Adélaïde Victoire BUOR de VILLENEUVE, née à Angles le 12 octobre 1785, décédée à Luçon le 11 juin 1836 ; elle avait épousé à Angles le 20 fructidor an X, Aimé Charles de BARBARIN, né à Luçon le 17 décembre 1771, maire de Bessay, fils de Alexandre Louis Aimé de BARBARIN, chevalier, seigneur du Grand-Plessis, et de Jeanne Bénigne BODIN des COUSTEAUX, dont :

Tombe du maire de Bessay : Aimé Charles de Barbarin

2a) Aspasie Aimée Adélaïde de BARBARIN, née à Bessay le 4 messidor an XI ; elle y épousa le 2 mai 1827, Hippolyte Théophile ARNAULT de la GROSSETIERE, né à Luçon le 7 messidor an VIII, fils de Gabriel Charles Louis ARNAULT de la GROSSETIERE, et de Rose Bénigne de SAYVRE de GUIERCHES.

2b) Justine Emilienne de BARBARIN, née à Bessay le 14 novembre 1812, décédée le 10 mars 1867 ; elle avait épousé à Luçon le 4 juin 1833, Louis Hippolyte de BUOR de la VOY, né à Corpe le 25 avril 1805, décédé à Luçon le 11 février 1883, fils de Louis Alexandre de BUOR, chevalier , seigneur de la Voy, et de Jeanne Thérèse Stéphanie de BERNON.

1b) Jacques Aimé BUOR de VILLENEUVE, né à Angles le 7 janvier 1788 ; mort enfant.

1c) Henri Aimé BUOR de VILLENEUVE, né le 24 novembre 1788 ; mort enfant.

1d) Hippolyte BUOR de VILLENEUVE, né à Angles le 31 décembre 1789 ; il fut officier de marine, et mourut sans alliance à Angles le 15 octobre 1869. Il prit les armes en 1815, avec Suzannet et fut officier de ses volontaires royaux, en même temps d’ailleurs qu’Alexandre BUOR de la COUPERIE, maire de la Chaize-le-Vicomte de 1825 à 1830.

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Tombe d’Hippolyte de BUOR dans le cimetière d’Angles

1 e) Aimée Céleste BUOR de VILLENEUVE, née à Angles le 23 avril 1792, décédée aux Essarts le 18 juillet 1825 ; elle avait épousé à Luçon le 25 mars 1818, François Marie Joseph DESIRANT, alors étudiant en droit, et depuis notaire aux Essarts, fils de Joseph DESIRANT, écuyer, percepteur à St-Denis-du-Payré, et de Françoise Marie MAURANT. Sans postérité.

15. Jean Charles Thomas Elie de BUOR de VILLENEUVE, chevalier, seigneur du Petit-Marais au Bernard.

Le Petit-Marais ; paroisse du Bernard. Logis situé près du hameau de Fontaines qui avait été acheté par Jean Elie BUOR de VILLENEUVE vers 1770 et légué par lui à son fils, Jean Charles Thomas Elie qui sera maire du Bernard jusqu’en 1802. Le Petit-Marais passe ensuite à son fils Elie Constant qui y vécut jusqu’aux environs de 1850, se retira ensuite aux Sables où vivait déjà son frère. Il vendit le Petit-Marais à son cousin Hyppolite de BUOR de PILLAIRON qui y mourut célibataire en 1869. Menaçant ruine, le Petit-Marais fut démoli en 1956 par la municipalité du Bernard. Né à Angles le 7 mars 1755, y décédé le 28 pluviôse an X. Il avait épousé à Angles le 3 janvier 1780, Marie Françoise Rose Victoire Renée ARNAULT de la GROSSETIERE, y née le 5 janvier 1764, décédée au Bourg-sous-la-Roche le 10 septembre 1789, fille de Joachim Joseph ARNAULT, sieur de la Grossetière, et de Marie Rose DUDEVANT. 1°) Elie Constant de BUOR de VILLENEUVE, qui suit. 2°) Marie Bénigne Aimée de BUOR de VILLENEUVE, née au Petit-Marais du Bernard le 14 mars 1782. Elle épousa à Luçon le 19 pluviôse an XI, Victor Joseph BONAMY de BELLEFONTAINE, né à Maillezais le 29 mai 1773, fils de Jean Louis BONAMY de BELLEFONTAINE et de Marie Anne ALQUIER, dont, entre autres : 1a) Pauline BONAMY de BELLEFONTAINE, née à Maillezais en 1800, décédée à Nantes le 4 mai 1856 ; elle avait épousé à Aytré (Charente-Maritime) le 11 septembre 1826, Jacques Ferdinand ARNAULT de la GROSSETIERE, né à Luçon le 1er prairial an VII, décédé à Aytré le 18 août 1851, fils de Gabriel Charles Louis ARNAULT de la GROSSETIERE et de Rose Bénigne de SAYVRE des GUIERCHES. 3°) Charles Joseph Constant de BUOR de VILLENEUVE, né au Bernard le 23 mars 1783, propriétaire aux Sables, décédé à Nantes le 28 août

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1851. Il y avait épousé le 16 février 1808, Marie Rosalie DARDEL de la MARTINIERE, née aux Sables d’Olonne le 11 janvier 1784, fille de Gabriel Charles DARDEL, sieur de la Martinière, et de Marie Mathurine NOBIRON. Elle était la sœur de l’amiral HALGAN.

Amiral HALGAN 1a) Charles Marie Elie de BUOR de VILLENEUVE, né à Nantes le 3 janvier 1809, capitaine de frégate, décédé à la Roche-sur-Yon le 28 mai 1865 ; il avait épousé Marthe Marie ROUGIER, dont il eut au moins : 2a) Marie Charlotte de BUOR de VILLENEUVE, née à Toulon le 18 juin 1840 ; elle épousa à la Roche-sur-Yon le 10 janvier 1860, Alfred Prosper Joseph MOREAU, greffier en chef du tribunal civil de la Roche-sur-Yon, né à la Roche-sur-Yon le 5 septembre 1833, fils de Samuel Alexis Basile Zacharie Aimé MOREAU, avocat, et de Marie Joséphine REVET. 1b) Henriette Louise de BUOR de VILLENEUVE, née à Nantes le 17 mai 1810, décédée à St-Julien-de-Concelles le 23 décembre 1879 ; elle avait épousé à Nantes le 12 mai 1835, Félix DUBOIS de la PASTELLIERE, médecin à Nantes, y né le 5 décembre 1798, décédé à St-Julien-de-Concelles le 5 mai 1877, fils de Louis Félix DUBOIS de la PASTELLIERE, chef de division vendéenne, et de Margueritte GIRAUD. 2 a) Félix Charles DUBOIS de la PATELLIERE, propriétaire, né à Nantes le 27 mai 1838, y décédé le 11 février 1900 ; il avait épousé à Nantes le 6 mai 1868, Isabelle Eugénie Marie LE GRAND de la LIRAYE, née à Héric (44) le 19 septembre 1849, décédée à Nantes le 6 avril 1935, fille d’Amédée LE GRAND de la LIRAYE et de Marie Antoinette des NOUHES de ROBINEAU. 3a) Félix Marie DUBOIS de la PATELLIERE, capitaine de cavalerie, propriétaire, né à St-Julien-de-Concelles le 27 septembre 1872, décédé à Vallet le 8 avril 1944 ; il avait épousé à la Rochelle le 2 avril 1902, Marguerite GILBERT de GOURVILLE, y née le 15 avril 1877, décédée à Fontenay-aux-Roses (92) le 21 avril 1968, fille d’Omer GILBERT de GOURVILLE et de Madeleine DUCHESNE de VAUVERT. 4a) Denys DUBOIS de la PATELLIERE, réalisateur et scénariste (Les Aristocrates, Les grandes familles, Un taxi pour Tobrouk, Du rififi à Paname, Le tatoué, etc.…). Il épousa d’abord à Nancy le 27 février 1946, Jeanne de FAULTRIER ; puis Florence RENARD.

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Denis DUBOIS de la PATELIERE 1c) Joseph Adolphe de BUOR de VILLENEUVE, né à Nantes le 22 avril 1814, décédé à Versailles le 16 avril 1867 ; il avait épousé à Douvres (Angleterre) Sarah Sélina SAUNDERS, veuve du Comte de la BOISSIERE et du Baron de PILLE, décédée à Versailles le 15 mai 1880, et dont il n’eut pas d’enfants.

Plaque de Sarah Sélina SAUNDERS dans la cathédrale St-Louis de Versailles. 1d) Marie Charlotte de BUOR de VILLENEUVE 1 e) Marie Gabriel Adrien de BUOR de VILLENEUVE 4°) Elie Victor de BUOR de VILLENEUVE, né au Bernard le 14 janvier 1786, y décédé le 17 janvier suivant. 5°) Bénigne de BUOR de VILLENEUVE, née au Bernard le 24 octobre 1788, y décédée le 5 février 1789.

16. Elie Constant de BUOR de VILLENEUVE, né et baptisé au Bernard le 11 avril 1781, décédé aux Sables d’Olonne le 17 septembre 1859 ; propriétaire au Petit-Marais, commune du Bernard, dont il fut maire. Il avait épousé au Bernard le 5 février 1823, Marie Aimée CACAUD, sa gouvernante, née à Chasnais le 10 juin 1790, décédée au Bernard le 9 mars 1839, fille de Nicolas CACAUD et de Marie Aimée GUILBAUD.

Eglise du BernardIls reconnaissent et légitiment leurs quatre enfants : 1°) Elie Constant de BUOR de VILLENEUVE, né aux Sables d’Olonne le 26 mai 1810, légitimé. 2°) Baptiste Constant de BUOR de VILLENEUVE, né au Bernard le 12 février 1814, légitimé lors du mariage de son père, décédé aux Sables d’Olonne le 9 mai 1863 ; il avait épousé à la Roche-sur-Yon le 1er février 1843, Lydie Emilie de GYVES, née au Champ-St-Père le 16 juillet 1812, décédée à la Roche-sur-Yon le 19 juillet 1845, fille de Henri Louis Modeste , Baron de GYVES, et de Louise Henriette PORCHIER de la THIBAUDIERE ;

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1a) Elie Marie Marcel de BUOR de VILLENEUVE, né à la Roche-sur-Yon le 22 novembre 1843. 1b) Marie Bénigne Anne de BUOR de VILLENEUVE, née à la Roche-sur-Yon le 19 avril 1845, décédée à Nantes le 28 janvier 1906 ; elle avait épousé Charles François LAGORD, alias LACORRE, capitaine de gendarmerie. 3°) Marie Aimée de BUOR de VILLENEUVE, née au Bernard le 5 janvier 1818, y décédée le 20 février 1834. 4°) Rose Bénigne de BUOR de VILLENEUVE, née au Bernard le 15 octobre 1821, décédée à Nantes le 4 mars 1893 ; elle avait épousé d’abord au Bernard le 29 novembre 1839, Adolphe Edouard Ferdinand LE PAGE de BOIS-CHEVALIER, né à Legé le 25 février 1816, décédé à Nantes le 1er août 1842, fils de César Jacques LEPAGE du BOIS-CHEVALIER et d’Elisabeth GREEN ; puis à Luçon le 6 janvier 1851, Henri Victor CHAUVEAU, vérificateur des poids et mesures, y né le 8 mars 1820, décédé à Paimboeuf le 12 septembre 1878, fils de Claude Benjamin CHAUVEAU, notaire, et de Marie Zoé MORAND.

17. Elie Constant Honoré de BUOR de VILLENEUVE, né au Bernard le 5 mai 1820, légitimé lors du mariage de ses parents ; capitaine au long cours, propriétaire à Nantes, y décédé le 1er avril 1870. Il avait épousé d’abord à Marseille le 26 août 1858, Victorine Catherine JOURDAN, décédée à la Seyne-sur-Mer (Var) le 15 septembre 1865, fille de Jean André JOURDAN et de Marie Catherine FOURRAT ; puis à Paimboeuf le 10 février 1868, Honorine Olympe Marie DUGOUT, née à St-Servan (Ille-et-Vilaine) le 4 août 1838, fille de Paul Arsène DUGOUT, agent d’assurances et d’Olympe Marie BOSSINOT. Dont de sa première alliance : 1°) Elie François Marcel de BUOR de VILLENEUVE, né en 1860. 2°) Henri Victor Baptiste de BUOR de VILLENEUVE, qui suit.

18. Henri Victor Baptiste de BUOR de VILLENEUVE, inspecteur principal à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest, né à Marseille le 18 mai 1863, décédé à St-Malo le 3 février 1911. Il avait épousé à Bourneau le 15 février 1886, Charlotte Marie MAJOU de la DEBUTRIE, née à Rochetrejoux le 22 mars 1859, fille d’Ernest Charles Augustin MAJOU de la DEBUTRIE et de Léontine Bénigne Marie de TINGUY du POUËT , cette dernière , fille de Léon Auguste de TINGUY du POUET et d’Elisa Adelaïde Alexandre du BUOR de la VOY.

1°) Joseph Henri Elie Gustave de BUOR de VILLENEUVE, né à Cheffois le 30 septembre 1886, décédé à Châtillon-sur-Sèvre le 14 juillet 1887. 2°) Marie Antoinette de BUOR de VILLENEUVE, née à Saon (Calvados) le 9 août 1889, décédée à Bellou-sur-Huisne (Orne) le 16 novembre

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1942 ; elle avait épousé à St-Malo le 10 septembre 1913, Jean CLERET de LANGAVANT, né à Quimper le 26 août 1887, fils de Joseph Marie CLERET de LANGAVANT et de Marthe BONNIN de la BONNINIERE de BEAUMONT. 3°) Henri de BUOR de VILLENEUVE , né à Argentan ( Orne) le 16 mai 1891, sergent du 101 ème Régiment d’infanterie de Dreux, matricule 999 Saint-Malo, il participe aux combats en 1914 dans les Ardennes , puis la bataille de l’Ourcq, la Somme, la Picardie, puis à nouveau la Somme en décembre. En 1915 de janvier à février, il est dans le secteur du Bois Foulon dans l’Aisne et avril à août à Jonchery, puis Bois Noir, Bois la Triangle, Auberive et Huisy en septembre. Henri de BUOR de Villeneuve se trouve dans l’attaque du 25 septembre 1915 à 8h45 au 2ème bataillon, situé au Bois Vallon au débouché du boyau des Ecoutes. 9h15 ; la 1ère vague sort de la tranchée mais elle n’est pas arrivée aux fils de fer ennemis qu’elle est prise sous le feu de mitrailleuses de chaque côté. Elle franchit le réseau par les deux brèches qui y existent, et elle disparaît dans le bois transparent où elle est reçue par une fusillade assez vive. Pendant ce temps, toutes les autres vagues avancent d’une place d’armes. 9h20 ; la 2ème vague franchit le 1er réseau de fils de fer mais se trouve arrêtée par un 2ème réseau de fils de fer et prise de flanc par deux mitrailleuses. 9h30 ; la 3ème vague sort de la tranchée, le tir de barrage n’a pas cessé en violence un seul instant, et l’effet des gaz suffocants se fait vivement sentir ; les appareils protecteurs sont en mauvais état en raison de la pluie, et de nombreux hommes sont intoxiqués, les blessés affluent de l’avant et font connaître que leurs compagnies sont arrêtées aux fils de fer et que la tranchée est fortement occupée. 9h50 ; les 2 compagnies de la 4ème vague viennent se placer dans les places d’armes de la 3ème vague. Un brouillard intense de gaz suffocant empêche de voir ce qui se passe en avant, mais les 2ème et 3ème sont toujours bloquées aux fils de fer. 10h30 ; la situation n’a pas changée et le bombardement ne cesse pas. Les allemands sont en renfort dans les boyaux et les hommes du 101ème régiment n’arrivent pas aux tranchées allemandes. La plaine sera couverte de 450 tués, blessés et disparus. Henri est tué à l’âge de 24 ans à Baconnes (Marne) le 25 septembre 1915. « Mort pour la France ».

4°) Elie Marie Camille de BUOR de VILLENEUVE, né à Cancale le 10 juin 1892, y décédé le 3 septembre 1892. 5°) Marguerite Marie de BUOR de VILLENEUVE, née à Rennes le 18 octobre 1893 ; elle épousa à St-Malo le 21 avril 1921, Pierre GEIGER. 1a) Odile GEIGER, née à Nancy le 6 mai 1922, y décédée le 3 janvier 1989, elle avait épousé à Saïgon le 21 mai 1955, Philippe BROCHARD de la ROCHEBROCHARD, né à la Roche-sur-Yon le 5 juillet 1931, décédé à St-Brévin en août 1990, fils de Louis BROCHARD de la ROCHEBROCHARD et de Simone de BEJARRY.

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6°) Elisabeth de BUOR de VILLENEUVE, née à Sannois (Val-d’Oise) le 7 avril 1895, décédée en 1979 ; elle avait épousé le 1er août 1932, Louis BAUGIER. 7°) Bernard Marie Alfred de BUOR de VILLENEUVE, qui suit. 8°) Charlotte de BUOR de VILLENEUVE née à Segré ( Maine-et-Loire) le 13 mai 1839, décédée à St-Cloud ( Hauts-de-Seine) le 25 novembre 1979 ; elle avait épousé à Parame ( Ille-et-Vilaine ) le 25 août 1925, le vicomte Raymond de LANTIVY de TREDION , né à Dinan ( Côtes-d’Armor) le 3 novembre 1900, décédé à la Roche-sur-Yon le 17 janvier 1968, fils d’Adolphe de LANTIVY de TREDION et de Germaine COLLIN. 9°) Raymond de BUOR de VILLENEUVE, né à Segré le 16 août 1901, décédé en bas âge.

19. Bernard Marie Alfred de BUOR de VILLENEUVE, industriel, châtelain de la Viollière à la Copechagnière, maire de la Copechagnière.

La Viollière, paroisse de la Copechagnière. Le logis appartenait à l’origine aux HUGON, seigneurs de la Viollière. Il passa ensuite aux LA FONTENELLE par le mariage de Jehan de la Fontenelle et de Marie Hugon, dame de la Viollière qui en fit hommage les 14 septembre 1441 et 15 juin 1475 à la baronnie de Montaigu.Avant elle, ce même hommage avait été rendu par son père Perrot HUGON en 1413 et 1434 et par son aïeul Jehan HUGON en 1401.Ceci explique la présence des pierres tombales La Fontenelle dans l’ancienne église de la Copechagnière. La Viollière passa par les femmes des La Fontenelle aux Goué qui étaient également seigneurs de la Chabotterie sur la paroisse de St-Sulpice-le-Verdon. A la Révolution le logis fut brûlé puis reconstruit en 1840. Vers cette époque la Viollière passa aux TINGUY de la Giroulière. De cette alliance GOUE-TINGUY naquit une fille Hortense qui épousa Alexandre QUERQUI de la POUZAIRE d’où les armes QUERQUI-TINGUY sur les vitraux de l’église de la Copechagnière où

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figurent également les armes QUERQUI-BUOR qui étaient celles d’Armand QUERQUI de la POUZAIRE et d’Armande de BUOR de la VOY habitant alors la Marchegaizière, sur la paroisse de ST-Denis-la-Chevasse. Le mariage QUERQUI de la POUZAIRE-TINGUY étant resté sans postérité, la Viollière revint à Théophile de Tinguy de la Giroulière neveu d’Hortense.

Dans le cimetière de Saligny : les tombes de Théophile et de Benjamine Tinguy de la Giroulière décédés à la Viollière -1918-1916.M. Théophile Marie Alphonse de Tinguy de la Giroulière fut maire de la Copechagnière.Il eut notamment pour fils Jean-François, époux d’Armelle du BEC CRESPIN de TREOGAT qui, devenue veuve, céda la Viollière en viager à son cousin Bernard de BUOR de VILLENEUVE, père d’Hugues propriétaire actuel du logis. Armelle de Tinguy de la Giroulière y est morte en 1970.

Armoiries BUOR-QUERQUI église La Copechagnière.

Né à Segré le 18 mai 1897, décédé à la Copechagnière le 27 janvier 1977 ; il avait épousé à Valenciennes le 28 avril 1923, Yvonne MABILLE de PONCHEVILLE, y née le 11 mai 1899, fille de Charles MABILLE de PONCHEVILLE et de Pauline DUMONT.

Dont : 1°) Henri Marie Bernard de BUOR de VILLENEUVE, qui suit. 2°) Guy Marie Alfred de BUOR de VILLENEUVE, né à Valenciennes le 9 octobre 1926, décédé accidentellement à Chantonnay le 6 août 1949.

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3°) Hugues Marie de BUOR de VILLENEUVE , né à Valenciennes le 14 février 1929, décédé à la Copechagnière le 8 mai 2012 ; il avait épousé en 1952, Marie Anne d’HERTAULT de BEAUFORT, inhumée à la Copechagnière le 27 juillet 2005, étant décédée le 24 juillet , fille de Jean d’HERTAULT de BEAUFORT ( sœur de Jean mariée avec SAY en 1921 propriétaire de 14 bateaux de transport de sirop de canne à sucre et s’associe dans la société BEGUIN-SAY à Nantes) et de Claude SEGUIN de la SALLE.

La Bretagne ; Trois-mâts barque à vapeur à H.Say (Nantes) et raffinerie SAY à Chatenay

1a) Isabelle de BUOR de VILLENEUVE, née à Aizenay le 27 mai 1954 ; elle épousa à la Copechagnière le 14 décembre 1996, le vicomte Roman du BOISHAMON, né à Dieppe (Seine-Maritime) le 2 novembre 1955, fils de Pierre du BOISHAMON et d’Yvonne de BLOIS de la CALANDE. 1b) Philippe de BUOR de VILLENEUVE, né à Aizenay le 12 juin 1956. 4°) Eliette Antoinette Marie de BUOR de VILLENEUVE, née à Valenciennes le 20 novembre 1932 ; elle épousa à la Copechagnière le 16 avril 1963, Alain LEFEBVRE (1933-2011), fils de François LEFEBVRE et de Françoise DUMONT. 5°) Nicole Marie Bernadette de BUOR de VILLENEUVE, née à Valenciennes le 21 mai 1935 ; elle épousa d’abord le 17 octobre 1955 le comte Alfred SAVARY de BEAUREGARD, né à Montravers (79) le 7 octobre 1930, fils d’Henry, comte SAVARY de BEAUREGARD, et d’Eglé EXSHAW ; puis Xavier DORMEUIL, fils de Pierre DORMEUIL et de Marie-Louise VALOTTE.

20. Henri Marie Bernard de BUOR de VILLENEUVE, conseiller général de la Vendée, propriétaire du château la Marchegaizière à St-Denis-la-Chevasse.

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La Marchegaizière : Les terres de la Marchegaizière faisaient primitivement partie des fiefs du Bouchou et du Bonnifou qui appartenaient aux seigneurs de la Chabotterie, de la Normandelière et de la Babinière, et relevaient de ce dernier fief. L’acquisition en fut faite en 1643 par André Marchegay, sieur de la Simignonnière , lequel, dès l’année suivante , y fit choix d’un emplacement pour l’habitation dont la construction commença presque aussitôt et qui devait prendre le nom de la Marchegaisière. Cette habitation construite dans le goût de l’époque a été conservée presque toute entière, et on remarque, sur la façade nord, une porte du commencement de la Renaissance, en granit, d’un joli dessin. Des familles Marchegay, elle passe aux Querqui, puis aux Béjarry. M. Henri de BUOR en fit l’acquisition en 1968. Né à Valenciennes le 15 février 1924 ; il épousa d’abord à Trégunc (29) le 10 juillet 1947, Nicole de FERAUDY, née en 1926, décédée à St-Denis-la-Chevasse le 17 août 1991, fille du vicomte Adrien de FERAUDY et de Jacqueline AUBERT de VINCELLES ; puis en 1996, Jacqueline TERTRAIS, née à Nantes en 1925, fille de Georges TERTRAIS et de Geneviève DUBIGEON. 1°) Christine de BUOR de VILLENEUVE, née à Valenciennes le 18 avril 1949 ; elle épousa Thierry d’AVEZAC de MORAN, fils de Miguel d’AVEZAC de MORAN et de Monique MARCETTEAU de BREM. 1a) Laëtitia d’AVEZAC de MORAN, qui épousa à St-Denis-la-Chevasse le 23 juillet 2005, Pierre COUZINOU. 1b) Inès d’AVEZAC de MORAN, qui épousa à St-Benoist-sur-Mer le 29 août 2009, Romain de LESTAPIS, fils de Xavier de LESTAPIS et de Brigitte de MONTGOLFIER. 2°) Dominique de BUOR de VILLENEUVE, née à Valenciennes (Nord) le 4 décembre 1950 ; elle épousa à Nantes le 28décembre 1973, Philippe LE JOLIS de VILLIERS de SAINTIGNON, né à Boulogne le 25 mars 1949, fils de Jacques LE JOLIS de VILLIERS de SAINTIGNON et d’Hedwige d’AREXY.

Dominique de BUOR et Philippe de VILLIERS 1a) Caroline LE JOLIS de VILLIERS, née à Montaigu le 12 août 1976.

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1b) Guillaume LE JOLIS de VILLIERS, né à la Roche-sur-Yon le 14 décembre 1977. 1c) Nicolas LE JOLIS de VILLIERS, né à la Roche-sur-Yon le 10 septembre 1979. 1d) Marie LE JOLIS de VILLIERS, née à Nantes le 5 octobre 1981. 1 e) Laurent LE JOLIS de VILLIERS, né à la Roche-sur-Yon le 8 avril 1984. 1f) Bérengère LE JOLIS de VILLIERS, née à la Roche-sur-Yon le 1er octobre 1988. 1g) Blanche LE JOLIS de VILLIERS, née à Cholet le 21 juin 1993. 3°) Bernard de BUOR de VILLENEUVE, né à Valenciennes le 14 janvier 1954 ; il épousa Sophie BALAY, habite à Champ-St-Père , dont : 1a) Ségolène de BUOR de VILLENEUVE, qui épousa à St-Denis-la-Chevasse le 14 août 2003, Emmanuel NIELLY, fils de Marc NIELLY, capitaine de vaisseau, et de Chantal GUILLER de SOUANCE. 1b) Sibylle de BUOR de VILLENEUVE 1c) Gwénaëlle de BUOR de VILLENEUVE 1d) Axelle de BUOR de VILLENEUVE, qui épousa le 4 septembre 2010, Romain CHANDARAS. 4°) Jacques de BUOR de VILLENEUVE, né à Bordeaux le 10 février 1956 ; il épousa Brigitte LEMERCIER, dont : 1a) Constance de BUOR de VILLENEUVE 1b) Amaury de BUOR de VILLENEUVE 1c) Alix de BUOR de VILLENEUVE, mariée à Grégoire DESTENAY. 1d) Stanislas de BUOR de VILLENEUVE 1 e) Charles-Henri de BUOR de VILLENEUVE

Branche de la Mothe-Freslon

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Cadastre en 1811et 1846.

Pierres retrouvées dans les douves, porche « Souvenir de la Mothe-Freslon 1205 » transféré au logis de M. Bernard BUOR au Champ-St-Père.

La Mothe-Freslon de la paroisse de Champ-St-Père, encore appelée la Vieille-Motte dans d’anciens écrits, elle fut construite par les FRESLON en 1205. (Thibaud Frellon en était le seigneur d’après une charte de 1225 du monastère Notre-Dame de Luçon).Elle passa par alliance aux ANCELON puis au BUOR par le mariage en 1356 de Guillaume BUOR, seigneur de la Lande et de Marie ANCELON, petite-fille de Jeanne de THOUARS. La châtellenie de la Mothe-Freslon dépendait de Thouars et s’étendait sur une partie de Chaillé-sous-les-Ormeaux.

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Henri IV

Henri IV, le vert-Galant, y séjourna par deux fois. Une première fois en 1585, où il arriva incognito, au milieu de nombreux gentils : les Lescours, de Béjarry de la Roche, Bernon de l’Isleau et d’autres encore qu’il étonna par sa verve, son entrain endiablé, et aussi par l’absorption de forces rasades, et qui devinrent ses plus intrépides lieutenants. Une seconde fois ; le 9 janvier 1589 au moment de faire lever le siège de la Garnache et se faire soigner par Mathurin BUOR de la MOTHE-FRESLON.

Restent visibles les douves, une chapelle et un arceau renaissance. Le logis restauré à été transformé en auberge. Les pierres aux armes BUOR ont été enlevées et remontées dans le logis de Mme Désamis au bourg de Champ-St-Père acheté depuis par Mr et Mme Bernard de Buor.

La Mothe-Freslon a longtemps été possédée par la Maison De Buor célèbre, s’il en est, en Bas-Poitou. « Battez une haie, il en sort, un lièvre, un Buor ou un Rorthays ».

7. Joachim BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon, fils puiné de Jean BUOR et de Jeanne FRESNEAU ; il avait épousé Louise de la GRUE, dame de la Reboust, du Bourg-sous-la-Roche, fille de Regnault de la Grue, laquelle, devenue veuve, épousa ensuite Jean MAUCLERC, seigneur de l’Audardière, veuf de Marie PASCAUD.

1°) René BUOR, qui suit.

2°) Magdeleine BUOR, mariée après 1530 à Jacques MAUCLERC , écuyer, seigneur de l’Audardière, fils de Jean MAUCLERC , chevalier, seigneur de l’Audardière, et de Marie PASCAUD, dame de la Vergne-Greffault.

3°) Jacques BUOR

4°) Gilles BUOR, auteur de la Branche de la Méronnière, qui suivra.

8. René BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon, qui épousa d’abord Perrette MAUCLERC, fille de Jean MAUCLERC, seigneur de l’Audardière, et de Marie PASCAUD ; puis Catherine PREVOST ; et enfin Jeanne BRUNEAU. Dont au moins :

1°) Jacques BUOR, né du premier lit, qui suit.

2°) Louise BUOR, née du second mariage ; elle épousa avant 1551 Ancéaulme THEVENIN, seigneur de la Roche.

3°) Renée BUOR, qui épousa vers 1548 à Olivier POICTEVIN, écuyer, seigneur de la Florencière.

9. Jacques BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon, qui épousa d’abord à Antoinette de la GRUE, veuve de Guillaume GOYON, seigneur de PIORIN ; puis le 12 octobre 1542, par contrat passé devant Ordonneau, notaire, à Julienne du PLESSIS, dont il eut un fils qui suit.

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10. Mathurin BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon et de la Gasconnière, ayant acquis cette terre en 1567. Il advint que c’est au catholique Mathurin BUOR qu’échut l’honneur de recevoir et d’abriter , dans des conditions célèbres et dramatiques , Henri IV, alors roi de Navarre. Mathurin était à l’époque personnage important. Son père Jacques, catholique, il avait été nommé en 1565 garde des chasses royales du Bas-Poitou, et quant à lui, sa réputation d’hôte et de chasseur devait être grande pour avoir donné naissance aux récits de la première visite du Béarnais à la Mothe-Freslon. Son hôtel était alors une véritable forteresse dont les fossés, de près de 100m. de côté à l’extérieur, larges d’environ 10 à 15m. et profond de 6 à 7 m, bordaient des murailles épaulées de terrassements, et flanquées aux angles de quatre tourelles. Les bâtiments intérieurs, où des constructions du XVIe siècle s’ajoutaient à celles du château primitif étaient imposantes. Vers 1830, on voyait encore ces bâtiments et le « vieux castel », malgré les ravages de la Révolution, mais déjà, vers 1825, Poey-Davant se rendant à la Mothe-Freslon pour y visiter la chambre d’Henri IV avait trouvé celle-ci, dit-il, démolie par le propriétaire pour s’y procurer des pierres, ce dont il s’indignait avec raison. Les murailles sont maintenant rasées, ayant avec les bâtiments servis de carrières, cas trop fréquent. On a construit dans l’enceinte une grande ferme, où la chapelle du XVIe sert de grange. Mais les soubassements des murs et des tours, les fossés (dont le pont-levis s’est écroulé) permettent de reconstituer la place. C’est là que Mathurin reçut « plusieurs fois », dit Beauchet Filleau, le Roi de Navarre. De ces visites, la première a donné lieu à de nombreux récits malheureusement incertains. Il en a couru plusieurs versions, popularisées sous la Restauration. D’après les uns, en 1585, Henri désireux d’explorer le pays pour sonder les opinions de la noblesse locale, se serait présenté incognito à la Mothe-Freslon, au soir d’une de ses randonnées, accompagné d’un seul page suivant certains, de son compagnon Voyer et d’un page selon d’autres. Or, à ce moment Mathurin festoyait en nombreuse compagnie, au retour d’une chasse au sanglier. Reçu sur sa foi de gentilhomme. Henri fit l’admiration des convives par ses exploits de buveur et sa franche gaîté, et quand, le lendemain, il se fit reconnaître, il s’attacha définitivement tous ces compagnons. Remarquons sans attendre, que 1585, ne peut convenir. On ne voit le Béarnais vers Marans qu’en mai 1586, et il ne pénètre en « Vendée » qu’en 1587. Mais depuis la prise de Fontenay (mai 1587) jusqu’à janvier 1589, il parcourra plusieurs fois le pays, poussant jusqu’à Pirmil (Nantes), combattant à la fois royaux venus de l’est et ligueurs venus de Nantes, alors alliés : au cours de ces allées et venues, Marans, Niort, Montaigu, Mauléon, la Garnache, changèrent plusieurs fois de mains. On voit mal, en pareille circonstances, Henri risquer ainsi, dans de telles frasques, sa personne et son destin. Sans doute après son succès de Pirmil, devant Nantes, le voit-on chasser le perdreau autour de Montaigu. Cependant, qu’il ait été reçu à la Mothe-Freslon dans des conditions plus normales, c’est fort probable, car ces récits ont bien une origine. Après tout, Mathurin était le cousin d’un de ses officiers, et l’armée du Béarnais n’était pas si nombreuse qu’il ne connut les familles des lieutenants de ses gens d’armes. En outre, son armée avait campé sur la Lande Buor au cours du siège de Montaigu.

Mathurin avait épousé le 22 avril 1574, Jeanne de CARADREUC, fille de René de CARADREUC et de Renée DUBREUIL.

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1°) Jean BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon ; ne s’étant pas marié, il partagea le 17 juin 1609 avec René BAUDRY, écuyer, seigneur d’Asson, la succession de leur tante, Renée de CARADREUC, décédée sans enfants ; par son testament du 24 mars 1612, il fit des legs importants à l’église de Champ-St-Père, décédé en 1635.

2°) Anne BUOR, qui épousa d’abord Parmenas de la POEZE, écuyer, seigneur de la Naulière, la Bretèche et autres lieux, dont elle était veuve en 1630, et vivait en qualité de grande pensionnaire au couvent des religieuses du Mont Carmel de Rennes, sans en suivre cependant la règle. Elle aurait épousé en secondes noces, le 14 septembre 1636 à René BERNARD, écuyer, seigneur de la Turmelière, mort sans postérité. Elle est décédée vers 1664 et le partage de sa succession eut lieu le 17 janvier 1664 entre les membres des familles THEVENIN et POICTEVIN. Anne fit parler d’elle. La Naulière se trouvait à Aizenay, près du bourg, et contiguë à l’ancien château d’Aizenay dont l’importance était moindre. La porte Renaissance du château de la Naulière, surmontée des armes d’alliance de la Poeze-Buor avec la date 1612 a été conservée et réemployée dans la maison actuelle construite au même emplacement par le Dr Buet, maire d’Aizenay. Le parc donne sur le bourg par un grand porche, peut-être ouvert sous les anciennes dépendances. C’est évidemment là que le 22 avril 1622, les époux reçurent Louis XIII, après sa victoire du Perrier, sur Soubise. Le jeune roi, âgé de 20 ans, sorti de Nantes le 12, était le 13 à Legé, le 14 à Challans. A l’aube du 16, franchissant à basse-mer un gué inconnu des rebelles, il avait surpris et détruit l’armée protestante de Soubise retranchée dans ce qui était alors l’Ile de Retz : marche foudroyante, dans le style de ce roi méconnu. Le récit de la nuit qui précéda l’assaut, et où le roi montra une singulière présence d’esprit, est sous la plume de Bassompierre, un petit chef-d’œuvre. Le soir même à Saint-Gilles, le 17 et le 18 à Apremont, pendant que les cavaliers royaux et paysans poursuivaient l’armée de M.de Soubise, le roi vient coucher le 19 à Aizenay. Héroard, le médecin du Roi, précise dans son journal : » le XIX part d’Apremont à huit heures et arrive à dix heures à Aizenay, chez M. de la Naulière. Le XX à sept heures et demie, part d’Aizenay et arrive à dix heures et demie à la Roche-sur-Yon ».

Louis XIII .

Quelles furent les pensées d’Anne, qui, ayant dix ans quand le père du jeune Roi allant secourir la Garnache assiégée par les royaux, fut longuement soigné chez ses parents, recevait, 33 ans plus tard, le fils qui venait, à cinq lieux de la Garnache, d’anéantir l’armée de campagne des protestants ! Le lui rappela-t-elle ? Louis XIII, déjà, était l’homme de France qui connaissait le mieux sa noblesse. Sans doute, y eut-il quelqu’un pour le lui rappeler. Quoiqu’il en soit nous trouvons Parmenas à sa mort, survenue avant 1625, chevalier de Saint-Michel. Il était déjà en 1615 gentilhomme de la chambre du Roi. Cinq ans plus tard, Anne, devenue veuve, avait au moins cinq ans

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de séjour au couvent du Carmel à Rennes, avec qui elle avait procès (les religieuses arguant d’ordonnances royales de 1626-1629, prescrivant de considérer comme professes les femmes ou filles, ayant porté 5 ans d’habit dans un couvent- on devine les intérêts en cause- appliquer ce texte à leur pensionnaire. Celle-ci leur rappela par voie de justice qu’en raison de ses libéralités et dons, elle était dispensée de costume.). Elle y était encore six ans plus tard, en 1636, quand elle se fit enlever à 65 ans, par un jeune homme de 25 ans, René Bernard, seigneur de la Turmelière, qu’elle épousa. Il suivit un scandale et de rocambolesques affaires de succession dont M. Gilles de Maupeou nous a conté l’histoire. Ainsi finit la branche aînée des BUOR de la MOTHE-FRESLON. Mais les BUOR de la MERONNIERE-CHANOLLIERE et les BUOR de la VOY, qui en étaient issus, allaient maintenir la présence des BUOR dans le sud et l’ouest du Bas-Poitou.

L’ancien château féodal d’Aizenay n’existe plus ; il a été entièrement rasé, mais son emplacement est connu. Le cadastre confirme la tradition, en indiquant à cet endroit les douves et les pièces de murailles .D’après ces indications, le vieux château se trouvait un peu en avant du château actuel. Il reste encore du vieux manoir une porte, qui faisait partie d’un mur d’enceinte et était vraisemblablement précédée d’un pont-levis.

L’ancien pigeonnier détruit en partie par un incendie au début du XIXe siècle. A l’origine, il comprenait 1218 boulins (le nombre de boulins donne la superficie de la propriété = 1200 hectares). La date de 1754 figure sur la pierre ogivale du porche, mais on trouve mention « Mothe de la Naulière » dès 1425. Il y aurait donc eut à l’origine un château en bois. Depuis 1150, le domaine dépendait de la baronnie

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d’Apremont. C’est l’épouse du seigneur Louis Henry d’ASNIERES ; Catherine de la TOUR qui fit construire cet édifice.

La Naulière d’Aizenay

En 1159, le château d’Aizenay devint la propriété des seigneurs d’Apremont, par le mariage de Rivalie d’Aizenay à Raoul d’Apremont. Au bout de 200 ans, en 1350, le château, par le mariage de Jeanne d’Apremont, passe aux mains de SAVARY de VIVONE. Vers 1435, la seigneurie d’Aizenay passe encore, par un mariage de la famille de VIVONNE à la famille de BROSSE. Un siècle plus tard (1537), la châtellenie d’Aizenay quitte les de la BROSSE, pour devenir la propriété de la famille GOURDEAU qui en fait l’acquisition. Un mariage fait de nouveau passer vers 1600, à la famille de MAISTRE. En 1611, une fille de MAISTRE, Louise, épouse Olivier de la TOUR. En 1734, une demoiselle de la TOUR épouse Louis Henri d’ASNIERES. Les terres, mises en vente pendant la Révolution, furent achetées par un beau-frère d’ASNIERES, le comte DIGEON. En 1840, vente du château par les héritiers du comte DIGEON à M. de VIRIEU. En 1845, vente par M. de VIRIEU à Clément BRETHOMEAU, docteur médecin à Aizenay. L’ancien château à fait place à un château moderne, bâti par M. BRETHOMEAU presque sur l’emplacement de l’ancien. Le château est aujourd’hui la propriété de la famille BUET, qui l’a reçu en héritage de Mme BRETHOMEAU, née Henriette GOBIN, morte sans enfants.

Branche de la Méronnière (Chapelle-Achard) et de la Chanollière (Vairé). Ce n’est qu’au début du XVIIe que les BUOR, jusque-là famille terrienne du Bas-Poitou, voient l’une de leurs branches se fixer sur la côte. Sans doute avaient-ils auparavant possédé quelques biens dans les paroisses littorales ; mais ils n’y résidaient pas. La proximité de la mer aura sur cette branche une influence déterminante en faisant de ses fils des marins, dont plusieurs s’illustreront au service du Roi. Aussi bien, en raison de la proximité de Rochefort, le Bas-Poitou n’avait-il pas tardé à devenir, comme la Bretagne, une pépinière de marins. C’est à quoi on ne semble pas avoir suffisamment prêté attention. Pourtant les noms d’Escoubleau de Sourdis, la Roche-St-André, celui des Herbiers de l’Etanduère, étaient déjà illustres. A cette glorieuse phalange d’officies de marine, les BUOR fixés aux Sables ou dans les environs immédiats de ce port, vont, au XVIIIè siècle, ajouter de nouveaux noms.

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Moulin de la Chanière de Vairé (autrefois la Chanollière)

8. Gilles BUOR, écuyer, seigneur de la Méronnière et du Plessis, fils puîné de Joachim BUOR, écuyer, seigneur de la Mothe-Freslon, et de Louise de la GRUE ; il épousa d’abord le 2 mai 1539 , par contrat passé devant Mathurin Massé et Nicolas Audayer, notaires de Brandois, Marie BOUTIN, veuve de François GIRARD, écuyer, seigneur de la Méronnière ; puis Renée de MACHECOUL, fille de Jean de MACHECOUL, et de Françoise CHASTEIGNER.

1°) Pierre BUOR, né du premier lit, mort jeune.

2°) André BUOR, écuyer, seigneur de la Méronnière, mort en 1572 ; il avait épousé d’abord Renée de la BRUERE ; puis Marie GABARD, dont au moins :

1a) Esther BUOR, qui épousa le 9 août 1592 Charles de CHAMPEAU, seigneur du Verger  (Vairé) ; le contrat fut passé au château des Jamonnières, à St-Philbert-de-Grandlieu, en présence de Suzanne, sa demi-sœur, et Parceval MORISSON, écuyer, seigneur de la Barbière, son curateur.

Le Verger de Vairé

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1b) André BUOR, écuyer, seigneur de la Méronnière

1c) Suzanne BUOR, née du second lit, mariée à François de FENIEUX, écuyer, seigneur de la Maison-Neuve.

3°) François BUOR, qui suit.

4°) Suzanne BUOR, qui épousa à François MAUCLERC, écuyer, seigneur du Petit-Bois et de la Vieille-Garnache, fils d’Alain MAUCLERC.

5°) Claude BUOR, mort sans postérité ; sa succession fut partagée entre ses frères et sœurs et son neveu André le 18 novembre 1577, devant Guyon Bouhier et Julien Chocqueteau, notaires à la Chaize-Giraud.

6°) Jacquette BUOR

7°) Louise BUOR

8°) Antoine BUOR, écuyer, seigneur du Plessis, né du second lit, il était mort en 1577.

9°) Gilles BUOR, mineur en 1576.

9. François BUOR, écuyer, seigneur de la Méronnière, la Forêt et l’Establière ( Ste-Foy) , cette dernière terre sur la commune de Ste-Foy et qu’il avait acheté en 1577 de Placide de MACHECOUL ( Branche des Capétiens, seigneurs de Vieillevigne, fils de Miles de MACHECOUL et de Jeanne de GASTINEL) et de Margueritte BARBATRE, sa femme , seigneur et dame de Touvois ; il épousa par contrat du 7 novembre 1563 passé à la Mothe-Achard, Marie DORINEAU, fille de Lucas DORINEAU , écuyer, et de Louise REGNAULT, et mourut en 1588.

Château de l’Etablière de Ste-Foy

1°) Gilles BUOR, qui suit.

2°) Marie Anne BUOR

3°) Abraham BUOR, auteur de la Branche de la Voy, qui suivra.

10. Gilles BUOR, chevalier, seigneur du Verger et de l’Establière, qui épousa le 4 février 1616 Catherine RICHARD, de Vairé. Habitant d’abord la maison du Verger dans le bourg en Vairé, puis le château de la Flaivière dans cette même commune,

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mais possédait également un hôtel aux Sables, où naquirent plusieurs de ses représentants.

Une pierre datée du logis reconstruit en 1725 du château de la Flaivière

Les armoiries d’une cheminée du salon « BUOR-CITOYS » de Louis Hyppolyte BUOR avec Edwidge CITOYS. Probablement cette cheminée vient du logis de la Cour de Frosse à Corpe. Mme Chabrun est la propriétaire du château de la Flaivière par héritage de la famille Lévesque du Rostu.

1°) René BUOR, écuyer, seigneur du Verger, marié en 1641 par contrat passé devant Gurois et Grassereau, notaires à Talmont, à Marie NOIRON ; mort sans postérité en 1656.

2°) François BUOR, qui suit.

3°) André BUOR, écuyer, seigneur de l’Isleau, mort sans alliance.

4°) Catherine BUOR, mariée à Philippe de PONTROGER, écuyer.

5°) Marguerite BUOR, mariée à Elie NOIRON, écuyer, seigneur de la Vergne ; elle testa le 3 février 1669 et demanda à être enterrée dans la chapelle Notre-Dame des Eaux de St-Hilaire-de-Talmont, à côté de ses deux frères René et André.

11. François BUOR , chevalier, seigneur du Verger et de la Chanollière, commandant des gardes-côtes de St-Gilles, Brétignolles et St-Jean-de-Monts, commandant du Château d’Olonne et de tout le pays jusqu’à St-Gilles ; il épousa le 21 janvier 1655 par contrat passé devant Puyrault et Raimbert, notaires de Brandois, Renée BOUHIER, fille de André BOUHIER, écuyer, seigneur de la Chenestelière , et de Gabrielle MORISSON.

1°) Louis Gabriel BUOR, qui suit.

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2°) André Louis BUOR, chevalier, seigneur de Villeneuve, baptisé aux Sables d’Olonne le 7 novembre 1661, nommé par André BOUHIER, écuyer, sieur du Retail, et Marie MARCHAND, delle de la Mulnière ; il épousa Catherine BOUHIER de la VERRIE, fille de André III BOUHIER et de Catherine du BOIS.

3°) Robert BUOR, écuyer, seigneur de la Charoullière (Chapelle-Achard), marié à Anne RINAUDEAU de la GUILLOTIERE.

4°) Catherine BUOR, delle de la Chanollière.

5°) Renée BUOR

6°) Anne Gabrielle BUOR, delle de la Suzinière, née le 15 février 1676 ; mariée à François de la POEZE, écuyer, seigneur de la Noue.

12. Louis Gabriel BUOR, chevalier, seigneur du Verger et de la Chanollière, commandant du château de la Chaume et des côtes du Bas-Poitou ; il épousa par contrat du 2 avril 1685 passé devant Caillaud et Raimbert, notaires de Brandois, Marguerite Louise de RIVAUDEAU.

1°) Charles Louis BUOR, baptisé à Challans.

2°) François André BUOR, qui suit.

3°) Marguerite Catherine BUOR, delle de la Guillotière, née à Challans le 5 mai 1688.

4°) Louise Marguerite BUOR, née à Challans le 11 novembre 1689 ; elle épousa par contrat du 5 février 1714 passé devant Loyeux, notaire royal, et le même jour aux Sables d’Olonne, Louis René BARBARIN, chevalier, seigneur du Grand-Plessis, né à la Plotterie du Poiré-sur-Vie le 1er juillet 1682, décédé à la fin de 1729, fils de Louis François BARBARIN, écuyer, seigneur de Train, et de Marie Magdeleine de MONTSORBIER, dont entre autres :

1a) Louis René BARBARIN, chevalier, seigneur du Grand-Plessis, né vers 1723, décédé à Aizenay le 20 novembre 1757 ; il avait épousé à Maché le 15 mars 1744, sa cousine Jeanne Louise BUOR, fille de Gabriel BUOR, seigneur de la Vergnais, et de Louise Rose CAILLAUD.

5°) René BUOR, écuyer, seigneur du Verger, baptisé à Challans le 27 mai 1691 ; vivant en 1716.

6°) Robert Louis BUOR, écuyer, seigneur de la Ménardière, marié à Françoise NOYAU, sa veuve en 1759, dont au moins :

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1a) Louise Gabrielle BUOR, née à St-Martin-de-Brem le 13 septembre 1725

1b) Martin BUOR, né à St-Martin-de-Brem le 8 novembre 1726.

1c) Françoise Gabrielle BUOR, née à St-Martin-de-Brem le 18 novembre 1727.

7°) Gabriel BUOR, écuyer, seigneur de la Vergnais, qui épousa Louise Rose CAILLAUD ; ils assistaient le 25 janvier 1730 au mariage de Marie Jeanne CAILLAUD, leur sœur et belle-sœur, avec Pierre Louis BUOR, écuyer, seigneur des Mortellières.

1a) Jeanne Louise BUOR, qui épousa à Maché le 15 mars 1744, son cousin, Louis René BARBARIN, chevalier, seigneur du Grand-Plessis, né vers 1723, décédé à Aizenay le 20 novembre 1757, fils de Louis René de BARBARIN, seigneur du Grand-Plessis, et de Louise Marguerite BUOR.

8°) Gabrielle BUOR.

13. François André BUOR, chevalier, seigneur de la Chanollière, baptisé à Challans le 20 janvier 1686 ; il épousa à St-Martin-de-Brem le 18 février 1716, et par contrat passé devant Loyau et Coudreau, notaires aux Sables d’Olonne, Marie Françoise MARCHAND, fille de Gilles MARCHAND, chevalier, seigneur de la Mulnière (St-Martin-de-Brem), et de Marie GUESDON.

1°) Louis François BUOR, qui suit.

2°) André René BUOR, chevalier, seigneur de St-Martin-de-Brem, enseigne des troupes de la marine. Il mourut à Fort-Dauphin (St-Dominique) le 21 septembre 1760. En 1736, il fut le parrain de son frère Pierre-Louis-François (le futur amiral)

3°) Gilles Gabriel BUOR, né à St-Martin-de-Brem le 29 octobre 1726, prêtre, prieur de Soullans.

4°) Louis Gilbert BUOR, chevalier, seigneur de la Mulnière, capitaine de vaisseau. Y est reçu en 1748, la dernière année de la guerre de Succession d’Autriche. Il embarque en 1749 et passe enseigne en 1754. Pendant la guerre de Sept-Ans, il se fit remarquer par un exploit dont on connaît d’autant mieux les détails qu’il était alors embarqué sur le « Saint-Michel », vaisseau de 64, commandé par Tancrède de Caumont ; une petite division navale commandée par Kersaint de Coëtnenpren, composée de l »Intrépide » et du « Saint-Michel » et de trois frégates, avait été envoyée ratisser la côte africaine avant de gagner la Martinique. Le 28 mars 1757 elle surprit devant Melinde (Angola) un groupe de négriers anglais bien armés, dont deux se jetèrent à la côte, et deux s’enfuirent sur les hauts fonds où vaisseaux et frégates ne pouvaient les poursuivre. La chaloupe du « Saint-Michel » avec BUOR de la MULNIERE et celle de l’ « Améthyse », furent envoyées à leur poursuite, chacune avec quatorze marins et soldats. BUOR poursuivit l’un deux pendant quatre heures, et, après une heure de combat, s’empara de ce bâtiment de 10 canons, 6 pierriers et 35 hommes, malgré le feu intense que leur envoyait par le travers l’autre négrier. A l’étonnement général, et bien que les chaloupes fussent criblées de mitrailles, il n’y

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eut que quatre blessés. Cette affaire valut une enseigne personnelle du Ministre, M. de Moras. En 1760, nous retrouvons BUOR de la MULNIERE , commandant la chaloupe « la Novice » devant l’Ile d’Aix et s’en prenant avec tant de mordant à une frégate anglaise aventurée dans le golfe, qu’elle doit demander de l’aide et se faire remorquer par les canots de son escadre . A la paix, il naviguera encore pendant quelques années. Mais, marié à Rochefort en 1775, Elisabeth de VESIEN de la PALU, veuve de Jérémie de MESCHIN, il n’aura pas d’enfants, il se retirera en 1778 «  pour raison de santé » à Saint-Domingue. Il y mourut au quartier du Trou, près de Fort-Dauphin, le 26 décembre 1786. Il était alors veuf, car son frère de la Charoulière, son légataire universel, dut se rendre à St-Domingue pour y régler cette succession.

St Domingue 1780

5°) Robert Louis BUOR, entré au service en 1751 à l’âge de 22 ans sur les vaisseaux de la Compagnie des Indes, puis officier des armées à terre à Pondichéry. Après avoir servi 3 ans à terre aux Indes, Robert rembarquera comme « aide-pilote », le 20 juin 1755, sur le « Penthièvre », vaisseau de la Compagnie, de six cents tonneaux et 20 canons. Revenant des Indes avec 160 personnes à bord, dont des passagers, le « Penthièvre », fut pris en chasse devant les côtes du Portugal par un corsaire anglais, au nom charmant d’ »Antigallican ». Affaibli par une épidémie qui sévissait à bord et dont le capitaine ; Estoupan de Villeneuve, était mort quatre jours avant l’affaire, le « Penthièvre » chercha refuge dans les eaux espagnoles de la Corogne, ce qui n’empêcha pas le corsaire, suivant le bon usage des anglais du temps- de l’y poursuivre, de l’attaquer et de le prendre après un combat qui ne fit que six morts parmi les français. Le combat est du 22 décembre 1757. Robert BUOR mourut à bord, le 10 janvier suivant, de ses blessures.

Penthièvre

6°) Louis François Jean Benoît BUOR, chevalier, seigneur de la Chanollière, officier hydrographe distingué, capitaine des vaisseaux du Roi puis brigadier des armées navales, chevalier de St-Louis, né aux Sables d’Olonne. Sa candidature fut appuyée par la famille Caumont et par l’enseigne chevalier de Traversay. Les deux lettres sont du 27 juillet 1751. Le 17 septembre de la même année il est garde de la marine et enseigne en 1755. Il était donné d’un caractère fort énergique : en 1757, avec la chaloupe du « Zephir », il amarine un corsaire de 20 canons malgré le feu que

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les Anglais, se voyant pris, ont mis à leur propre bord. Bien qu’aucun secours ne puisse pu lui être apporté en raison de l’incendie, il tient bon et réussit, après huit heures de lutte contre les flammes, à ramener la prise à Rochefort. En 1759, sur le « Zodiaque », dans un combat devant Ceylan contre l’anglais « Pocock », après une terrible canonnade de deux heures où le Chef d’Escadre d’Aché blessé dut renoncer au commandement…. »l’équipage manqua ». C’est BUOR qui, envoyé de la dunette dans la batterie, réussit à y ramener l’ordre. A son retour en France, en 1762, il se spécialise dans l’artillerie. Aussi est-il encore, en 1777 assimilé à lieutenant colonel d’artillerie. Capitaine de vaisseau sur des navires les plus puissants de la flotte royale en 1779 sur la «  Ville de Paris » puis sur la «  Couronne » dans la belle campagne des Antilles contre Rodney. En 1781, il commande « L’Invincible » de 110 canons et en 1782 le « Guerrier » avec Cherizey. Enfin en 1783, le magnifique « Royal Louis » de 110 canons, sous Duplessis-Parscau. Blessé sur le « Guerrier » au combat du Détroit de Gibraltar, le 20 octobre 1782, BUOR de la CHANALLIERE s’en remettra difficilement. Il pendra sa retraite en 1786 avec le grade de brigadier des armées navales (ce que les marins appelleraient aujourd’hui amiral «  quart de place »). Mort sans alliance le 28 mai 1803.

Ville de Paris

7°) Pierre Louis François BUOR, chevalier, seigneur de la Charoulière, mathématicien distingué, entra également dans la marine où il devint contre-amiral ; il se distingua à la bataille d’Ouessant où il s’empara de deux vaisseaux anglais ; nommé chef d’escadre en 1792, il prétexta sa mauvaise santé et demanda sa retraite ; Bonaparte lui offrit le commandement de l’escadre qui devait servir à l’expédition d’Egypte, mais il refusa , ainsi que le poste de préfet maritime à Rochefort ; il mourut à Olonne en 1803. Il avait épousé en 1783, Marguerite Marie Charlotte de CAIRON-MERVILLE, fille du Marquis Etienne Philippe de CLAIRON-MERVILLE, et de Marie Charlotte CAILLARD de BEAUCHENE. Pierre Louis François, le benjamin des cinq frères marins, et le troisième d’entre eux Officier des vaisseaux. Il fut celui dont la carrière fut la plus brillante. Né en 1736 à Vairé, il fut chef d’état-major des Armées Navales. Tacticien réputé, il laissa un grand nom dans la Marine.

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Combat d’Ouessant, juillet 1778

1a) Louise Gilberte Victoire BUOR, née à Rochefort le 4 avril 1784 ; elle épousa à Olonne-sur-Mer le 16 février 1808, Pierre Joseph Louis Gabriel d’HASTREL de la CHABOSSIERE, y né le 16 février 1808, fils de Pierre Etienne d’HASTREL de la CHABOSSIERE et de Marie Louise Françoise BAUDRY d’ASSON.

1b) Marie Anne Sophie BUOR, née à Rochefort le 20 juin 1785 ; elle épousa à Olonne-sur-Mer le 16 mai 1820, Joseph René Christophe d’HASTREL de la CHABOSSIERE, capitaine au 39ème Régiment d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur, frère de son beau-frère ; il était veuf de Fébronie Joséphine DUPLEIX ; dont au moins :

2a) Marie Joséphine Agathe d’HASTREL de la CHABOSSIERE, née à Olonne-sur-Mer le 8 février 1823, y décédée le 3 juin 1874 ; elle avait épousé aux Sables d’Olonne le 14 juillet 1846, Louis Charles Alphonse JANNET de la BAUDUERE, né à Olonne le 29 novembre 1816, y décédé le 26 novembre 1878, officier de cavalerie, conseiller général de la Vendée, fils de Louis Joseph JANNET et de Anne Cécile de PREPETIT.

La Bauduére : Dès avant 1055, il est fait mention de la motte féodale de la Bauduère, entourée de fossés, il s’agit d’un poste de surveillance avancé du système défensif du bourg d’Olonne. Seigneurie parmi les plus anciennes du Pays d’Olonne, la Bauduère se composait de plusieurs fiefs nobles détenus par de vieilles familles du Bas-Poitou. Du XIVe au XVIe siècle, les Royrand mais aussi les Bouhier, armateur sablais dans les années, furent seigneurs de la Bauduère. En 1572, Renée Royrand , dame de la Bauduère, épousa Jacques Marchand, seigneur du Plessis-Mauclerc. La maison noble de la Bauduère échut à leur fille, Marie Marchand. Epouse de Georges Joussebert, seigneur de la Jarrie, pendu en 1626, en pleine guerre de Religion, il aurait livré des munitions aux Protestants qui occupaient le château de la Chaume, elle fut contrainte

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de vendre la Bauduère pour régler des dettes familiales. L’acquéreur fut René Jannet, sieur de la Bardinière, qui appartenait à une famille de marchands et de notaires implantée aux Sables d’Olonne depuis le XVIe siècle. De 1627 jusqu’au début du XIXe siècle, le logis de la Bauduère sera alors transmis de génération en génération au sein de la famille Jannet. Le dernier Jannet qui en fut propriétaire, Jacques-Eugène Jannet de Lépinay, céda le logis en 1840. Acquis pour le Petit Séminaire des Sables d’Olonne, le logis de la Bauduère prit le nom de Maison de la Solitude.

8°) Jeanne Marie BUOR, religieuse.

9°) Anne Jacquette BUOR, dame de la Mulnière, le 13 avril 1749 à Louis RANFRAY, écuyer, seigneur de la Barjonnière et du fief, né à l’Ile d’Olonne le 12 novembre 1704, y décédé le 30 septembre 1764, fils de Louis RANFRAY, écuyer, seigneur de la Barjonnière, et de Marie GAUVERIT. Dont postérité RANFRAY, de la ROCHE-SAINT-ANDRE, de VAUGIRAUD, MERVEILLEUX du VIGNAUX, LEVESQUE du ROSTU, de VALLOIS, de BEJARRY, GYSS, d’AUGUSTIN de BOURGUISSON, ALLARD de GRANDMAISON, GOURGUECHON, THIBERGE, CAMPHUIS, DSMARET, CHASSAING, de DIEULEVEULT, de SAINTIGNON, HUYGUES DESPOINTES, BOUX de CASSON, GOLDIE, LEROUX de BRETAGNE…..

14. Louis François BUOR, chevalier, seigneur de la Mulnière, né à St-Martin-de-Brem le 31 décembre 1716, décédé aux Sables d’Olonne le 18 janvier 1777 ; il y avait épousé le 13 août 1749, Marie Jacquette MASSE des LONGEAIS, née aux Sables d’Olonne le 8 décembre 1725, fille de Jacques MASSE et de Marie LODRE, petite-fille du secrétaire-conseiller du Roi, maison et couronne de France originaire des Sables-d’Olonne. Mariage en présence de Messire André René BUOR, Messire Gilbert Gabriel BUOR, frères de l’époux, Messire Louis RANFRAY de la BARJONNIERE, beau-frère, Messire François René Joseph de VAUGIRAUD…Au milieu du XVIIIe siècle, la noblesse du Bas-Poitou, qui s’en était longtemps abstenue, venait en foule au Service du Roi. Une telle floraison de frères officiers est cependant remarquable, surtout en l’absence d’un père qui puisse les établir et les pousser. Le mérite en revient à cet aîné ; Louis François BUOR de la MULNIERE, en qui ses frères et ses sœurs trouvèrent non un tuteur, mais un père. Sollicitant , en 1762, pour son fils, Marie-Gilles alors âgé de neuf ans, une place à l’Ecole Militaire , il expose dans un mémoire au Ministre de la guerre, à défaut de ses services militaires personnels, ceux de ses frères dont trois servent sur les vaisseaux et dont deux autres sont déjà morts outre-mer au service du Roi ( il en cite dix, officiers en activité, dont deux marins, un Foucher de Brandois, et Vaugiraud de Rosnay «  oncle maternel de ses enfants » . Ce dernier, futur chef d’état-major de Grasse à la Chesapeake et aux Saintes, sera vice-amiral en 1816 et gouverneur de la Martinique. Il expose qu’il serait entré lui-même au service en 1747, si un terrible accident ne l’avait laissé infirme d’une jambe). Du côté de sa femme Marie MASSE des LONGEAIS , la grand-mère, une de ses tantes, de même qu’un de ses cousins par alliance appartenaient à la famille sablaise des PERROTEAU qui avait fourni, sous Louis XIV, au moins 5 officiers de marine aux flottes du Grand Roi ; Joseph PERROTEAU de BOISJULIEN est le seul de ces cinq officiers qui ne soit pas sorti des gardes, du moins fut-il capitaine de flûte avant d’être nommé , en 1724, gentilhomme de la suite du duc d’Orléans. En 1727, à son départ du service, il devait être nommé lieutenant de vaisseau. Son frère PERROTEAU des GRANDCHAMPS, était mort en

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Louisiane en 1739 alors qu’il était lieutenant de vaisseau sur le « Profond ». Leur cousin, PERROTEAU des PRISES, avait été enseigne de vaisseau. Un PERROTEAU de SERLANGE, dit le jeune, garde de la marine, sera tué le 3 juin 1700 sur le «  Faucon Anglais ». Enfin François-Bon PERROTEAU, enseigne de vaisseau, mort de la fièvre jaune à la Havane sur le « Juste », le 6 juillet 1706, deux jours avant son chef, le fameux d’Iberville, au moment d’aller attaquer New-York et Boston.

Du côté des LODRE, dans sa très remarquable « Histoire des Sables d’Olonne », Henri Renaud de la Favrie nous révèle que le5 novembre 1675, «  M. le Frénon, curé prieur de la Chaume, étant sur le point de mourir, fit venir les notaires Lodre et Guérin et leur dicta un testament… » . Car en ce XVIIe siècle, les Lodre étaient notaires de père en fils depuis trois générations. Vincent, puis Joseph, puis René Lodre s’étaient succédé. Mais à l’aube du siècle des Lumières, Joseph II et René II, les fils de René Lodre, choisirent de rompre avec la tradition familiale. Ils se lancèrent dans l’armement de navires pour la pêche à la morue à Terre-Neuve. Les Servanteau, armateurs depuis plus d’un demi-siècle , y avaient fait fortune. Pourquoi pas eux ? Certes, la famille Lodre n’étaient pas étrangère au monde de la mer. Ces notaires du comté des Olonnes côtoyaient professionnellement et familialement les armateurs et les capitaines de navire olonnais depuis des décennies. Ainsi relevons-nous qu’en 1638, Vincent Lodre reçut une procuration de Roch Poiraud , maître de navire des Sables d’Olonne, de retour de voyage à Terre-Neuve , pour encaisser les deniers dus à ce dernier au titre de la cargaison de morues qu’il avait livrée au Havre. A la génération suivante, Joseph Lodre, son fils, s’était marié avec Jacquette Gaudin, née dans une famille de négociants et d’armateurs olonnais, qui avait pour parrain un capitaine de navire, André Regain, et pour marraine Catherine Servanteau ! Enfin René II avait épousé Marie Febvre issue d’une famille de capitaines de navire de la Chaume qui fréquentaient le Grand Banc de Terre-Neuve depuis plusieurs générations. Avec quelques atouts et malgré les risques considérables des entreprises maritimes, l’alliance des capitaux réunis par les Lodre et de l’expertise terre-neuvienne de leurs belles-familles allait donner naissance à une nouvelle dynastie d’armateurs olonnais dont la réussite financière et l’ascension sociale furent exceptionnelles avec leurs 40 navires.

Morutier «  Le Thomas » des Lodre

1°) Marie Henri Louis Jacques BUOR, qui suit.

2°) Marie Gilles BUOR, né en 1752, lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier de St-Louis. Fut d’abord un officier « bleu ». On peut dire qu’il fit en famille la guerre d’Amérique. Il était lieutenant de frégate quant il vécut en avril et mai 1780

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aux Antilles les belles journées des combats victorieux contre Rodney. Il y était sur la « Couronne », avec ses deux oncles BUOR de la CHAROULIERE et de la CHANALIERE, l’un chef d’état-major, l’autre capitaine de pavillon de Guichen. Puis il passa sur la « Ville de Paris », avec son oncle maternel de Vaugiraud de Rosnay, Chef d’Etat-major de la Grasse. Il y était à ses côtés, le 5 septembre 1781, à la victoire de la Chesapeake, puis le 12 avril 1782, à la journée des Saintes, quand ce vaisseau, tout son état-major et tout son équipage tué ou blessé après un combat épique de dix heures, succomba devant l’assaut de onze vaisseaux anglais. Blessé, fait prisonnier, il fut fait enseigne de vaisseau en considération de son courage, puis lieutenant de vaisseau. Il émigra en 1791 et mourut aux Sables en 1806.

La Couronne devenue l’Asturias par les Espagnols et le combat de Saintes.

3°) Marie Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Mulnière, lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier de St-Louis ; il émigra et fit toutes les campagnes de l’armée de Condé ; il mourut en France en 1806. Appelé «  le chevalier de BUOR », né en 1757, entré aux gardes à 15 ans, sur recommandation du lieutenant général Froger de l’Eguille, était lieutenant de vaisseau quand il fut en 1779, sur « l’Oiseau », blessé et fait prisonnier devant St-Malo. Echangé suivant l’usage, il fit campagne en Amérique, avec Ternay, puis des Touches, enfin de Grasse. Ayant participé sur la « Gentille » à la prise du « Romulus », de 44 canons, il fut nommé second capitaine de ce vaisseau incorporé dans notre flotte. Il se trouva que ce bâtiment joua dans les opérations victorieuses qui, de Rhode-Island à la Chesapeake, amenèrent en septembre 1781 la fameuse reddition d’Yorktown un rôle très important. Il transporta, à travers les croisières anglaises, l’artillerie lourde du siège, puis les derniers renforts qui permirent à Rochambeau et à Washington de contraindre Cornwallis à capituler. En 1784, il obtint son congé, avec pension d’infirmité, « étant devenu complètement sourd par suite de sa blessure ». Ce qui n’empêcha pas d’émigrer en 1791. Rentré en 1801, il fut arrêté, jugé et acquitté. La restauration, le fit capitaine de Vaisseau, à nouveau retraité en 1806. L’auteur, médecin de la Marine, remarque avec quelque malice que s’il avait perdu un œil en émigration, il n’était plus question de surdité…

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Combat de Chesapeake

4°) Henri Louis BUOR, chanoine de la cathédrale de Luçon, décédé vers 1823.

5°) Victor Gabriel BUOR, né en mai 1765, décédé à Vairé le 13 décembre 1765.

6°) Joseph Marie Louis BUOR, chevalier, seigneur des Longeais, né aux Sables d’Olonne le 24 janvier 1766, officier de dragons, chevalier de St-Louis ; il fit toutes les campagnes de l’armée de Condé en qualité d’officier ; il épousa aux Sables d’Olonne le 29 février 1808, Marie Rose Henriette de la ROCHE-SAINT-ANDRE, fille de Charles de la ROCHE-SAINT-ANDRE, et de Anne Marie Rose LODRE. Sans postérité.

7°) Marie Marguerite Jacquette BUOR, Delle de la Mulnière, qui épousa aux Sables d’Olonne le 27 juillet 1790, Charles Claude François de PREPETIT, ingénieur des Ponts et Chaussées, fils de Charles Claude François Louis de PREPETIT et de Marie Thérèse le CHEVALIER, dont au moins :

1a) Marie Claudine Justine de PREPETIT, née aux Sables d’Olonne le 2 mars 1792 ; elle y épousa le 12 mai 1811, Charles Joseph Aimé PALLIOT du PLESSIS, né à Vouvant le 3 janvier 1782, y décédé le 23 février 1834, fils de Philippe Antoine Charles PALLIOT du PLESSIS et de Marie Christine Olive Geneviève MERCIER du ROCHER.

1b) Anne Cécile de PREPETIT, qui épousa Louis Joseph JANNET de la BAUDUERE, né à Olonne le 12 janvier 1795, décédé à la Jarrie d’Olonne le 25 décembre 1875, fils de Louis Joseph JANNET, sieur de la Bauduère, et de Esprite Geneviève SERVANTEAU de la BRUNIERE.

8°) Marguerite Jacquette BUOR, Delle des Longeais, qui épousa aux Sables d’Olonne le 20 messidor an II, Louis PINTAUD, officier de santé, directeur de l’hôpital militaire des Sables d’Olonne, fils de Pierre PINTAUD et de Louise MORICE.

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Louis PINTAUD

15. Marie Henri Louis Jacques BUOR, chevalier, seigneur de la Mulnière et de la Flaivière (Vairé), né aux Sables d’Olonne le 13 avril 1751 ; il émigra et fit la campagne de 1792 dans une compagnie à cheval du Poitou ; il est décédé à Liège le 7 février 1794. Il avait épousé à Fontenay-le-Comte le 17 juillet 1787, Marie Louise BUOR de la VOY , fille de Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, et de Marie Magdeleine BUOR de la GOBINIERE ; devenue veuve, elle épousa ensuite à St-Martin-Lars-en-Ste-Hermine le 6 juin 1802, Alexandre François Richard GRELLIER du FOUGEROUX, officier, chevalier de St-Louis, né à la Chapelle-Thémer le 15 mars 1769, décédé à Luçon le 2 septembre 1842, fils de François Louis Richard GRELLIER du FOUGEROUX et de Honorée RACODET ;

1°) Marie Louise Pauline BUOR, née à Fontenay-le-Comte le 23 juillet 1788, décédée au passage de la Loire en octobre 1793.

2°) Marie Herminie BUOR, née à Fontenay-le-Comte le 11 juin 1790, décédée au passage de la Loire en octobre 1793.

Prés de la ferme de la Mulnière, une croix pattée se dresse selon la tradition, en souvenir des deux filles décédées au passage de la Loire en octobre 1793. Elles avaient suivi l’armée vendéenne dans la « Virée de Galerne ». Leur sort devait être tragique : les deux fillettes BUOR de la Mulnière périrent au passage de Saint-Florent.

Branche de la Voy

Lae nom de la Voy de la paroisse des Clouzeaux rappelle probablement le passage d’une ancienne voie romaine. Ancien fief et logis aujourd’hui disparu tenus sous l’hommage du prieuré des Clouzeaux appartenant au XVIe siècle aux ROBERT, seigneurs de la Rochette. Suzanne MAUCLERC veuve et donataire d’Alain ROBERT, seigneur de la VOY apporte ce domaine et la Guinaudière à son second mari Abraham BUOR, seigneur de la Jarrie qui est l’auteur de la branche BUOR de la VOY. Le logis resta à cette branche jusqu’à la Révolution où le domaine de la Voy avec la métairie de la Porte et autres biens sur les Clouzeaux furent confisqués comme biens d’émigrés et vendus le 15 pluviôse an V et le 26 pluviôse an VII à Jean Millet, marchand tanneur aux Clouzeaux .

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La Voy où Voye, Voie, était au Moyen-âge un château fort, détruit plusieurs fois, les pierres ont été utilisées pour la construction d’une grange en 1850 et la gare des Clouzeaux.

Seul reste encore un puits restauré. La ferme de la Voye appartient aujourd’hui à Mme Marsat, qu’elle avait achetée avec son défunt mari à la famille Buton.

Pierres réutilisées dans la construction des bâtiments agricoles en 1850. Cadastre napoléonien de 1811du logis et de la métairie.

10. Abraham BUOR, écuyer, seigneur de la Jarrie, né en 1588, décédé en avril 1656, fils puîné de François BUOR, écuyer, seigneur de la Gerbaudière, et de Marie DORINEAU ; il avait épousé d’abord le 21 novembre 1620, Suzanne MAUCLERC, dame de la Garenne et de la Grimaudière, fille de Gilles MAUCLERC , écuyer, seigneur du Petit-Bois et de la Vieille-Garnache, et de Jacquette FOUCHER, dame de la Garenne et de la Grimaudière ; elle était veuve de Alain ROBERT, écuyer, seigneur de la Voy ; puis par contrat du 1er septembre 1631 passé devant René Proust et Cothereau, notaires à la Chaize-le-Vicomte, Magdeleine de BECHILLON, Delle de la Barbière, fille de Michel de BECHILLON et de Suzanne de SALIGNE ; elle était veuve de Claude LE ROUX, chevalier, seigneur de la Barbière ; et enfin Catherine BRAGUIER.

1°) Charlotte BUOR, née du premier mariage ; elle épousa le 28 février 1647 Gilles MASSON, chevalier, seigneur de la Nouhe sur la paroisse de Landeronde, fils de Gilles MASSON et de Louise AYMON.

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La Noue de Landeronde

Dont au moins :

1a) Marie Magdeleine MASSON, dame de la Perraye, qui épousa vers 1674, Mathurin MERCIER, sieur de la Chaussée, avocat en Parlement (1653-1718), fils de Jacques MERCIER et de Jacquette VINCENT. Dont postérité.

1b) Louise MASSON, qui épousa Pierre PENAUD, écuyer, seigneur de la Morlière, dont au moins :

2a) Louise PENAUD, qui épousa à Neuil-le-Dolent le 4 juin 1699, son cousin, Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, fils de Louis BUOR, seigneur de la Voy, et de Louise AYMON.

2°) Louis BUOR, né du second mariage, qui suit.

3°) René BUOR, écuyer, seigneur des Mortières, qui épousa d’abord Louise DUPUY ; puis Marie Françoise MARTEL ; ils habitaient la maison noble de la Boudinière à St-Philbert-de-Bouaine.

1a) Renée BUOR, née du premier mariage à St-Philbert-de-Bouaine le 17 février 1668.

1b) Charles BUOR, né à St-Philbert-de-Bouaine le 2 juin 1670.

1c) Marie Renée BUOR, née du second mariage à St-Philbert-de-Bouaine le 16 octobre 1675, décédée à la Bruffière le 10 juillet 1685.

4°) Suzanne BUOR, religieuse au couvent de Notre-Dame de Fontenay.

5°) Marie BUOR, qui épousa d’abord Charles LE ROUX ; puis en 1679 Calixte de RORTHAYS, seigneur de la Rochette, veuf de Jeanne MACE de la TIGERIE, et fils de Yves de RORTHAYS, écuyer, seigneur de la Rochette et de Beaulieu, et de Philippe LE FEBVRE, sa seconde épouse.

6°) Charles BUOR, écuyer, seigneur de la Gestière, né du troisième mariage, marié à Charlotte MORISSON de la MOTRIE.

11. Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, qui épousa le 17 février 1664, Louise AYMON, fille de Julien AYMON, chevalier, seigneur des Forges, et de Marie de BRACHECHIEN ; il est décédé en 1673. Sa veuve se remaria à Pierre AYMON, chevalier, seigneur du Fief-Petitière.

1°) Louis BUOR, qui suit.

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2°) Victor BUOR, écuyer, seigneur des Mortières, qui épousa Anne GUILBAUD, dont au moins :

1a) Louis BUOR, écuyer, seigneur de l’Aumosnerie, alias de l’Audmondière, né vers 1696, décédé à Aizenay le 27 septembre 1734 ; il y avait épousé le 16 octobre 1730, Gabrielle JOUSSON, dame de la Giraudinière à Aizenay , veuve de Jacques FOUCHER, seigneur de la Pénaudière ; elle était aussi veuve en premières noces de Louis ROBINEAU, seigneur de la Rochequairie, et en secondes noces d’Abraham BUOR, seigneur de la Lande ; veuve à nouveau de Louis BUOR, elle épousa en cinquièmes noces le 25 septembre 1736, Gabriel Alexandre GOURDEAU, seigneur de la Réveillère.

1b) Alexis BUOR, écuyer, seigneur de l’Echasserie, qui épousa à Challans le 25 juillet 1719, Louise Suzanne MASSE, fille de Louis MASSE, chevalier, seigneur de la Barbelais, et de Renée Margueritte LE MAIGNAN ; mariage en présence de Messire Louis BUOR, sieur de Lemondière, frère de l’époux, René François POITEVIN du PLESSIS, seigneur de la Touche, Gabriel et Louis MASSON, Messire Jean Louis ROBERT de BOIS FOSSE et Dame Margueritte Renée LE MAIGNAN, son épouse, beau-père et mère de l’épouse, André Gabriel LE MAIGNAN, seigneur de l’Ecorce, son oncle, Louis de GOULAINE, oncle, Charles LE MAIGNAN, seigneur du Cloudy, cousin issu de germain.

2a) Marie BUOR, vivante en 1736.

1c) François Pierre Victor BUOR, chevalier, seigneur des Mortières.

3°) René BUOR, chevalier, seigneur du Boisboucher, décédé sans alliance à Aizenay le 15 janvier 1710.

4°) Gabriel BUOR, chevalier, seigneur de la Gobinière, qui épousa le 19 octobre 1706 Magdeleine THOMAS de la FORESTERIE, fille de Adrien THOMAS, seigneur de la Forestrie, conseiller du Roi et président en l’élection de Mauléon, et de Marie Marguerite PINEAU ; elle était la sœur de Louis THOMAS, seigneur du Vignau.

1a) Victor Gabriel BUOR, chevalier, seigneur de la Gobinière, qui épousa le 7 janvier 1737 Marguerite ROCHARD, fille de Pierre ROCHARD, écuyer, seigneur de Landebergère, et de Marie Marguerite COURTIN, dont :

2a) Marie Magdeleine BUOR, qui épousa à Châtillon-sur-Sèvre le 9 octobre 1762, son cousin, Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, fils de Louis BUOR, seigneur de la Voy, et de Marie Anne de RAMBERGE.

1b) Marie Magdeleine BUOR, née à Corpe le 18 mai 1709 ; elle épousa à Jard-sur-Mer le 16 juin 1733,contrat passé devant Esnard , notaire de la châtellenie du Lieudieu, Alexandre Louis MESNARD, écuyer, seigneur de Chasnay, les Voureilles et de la Barotière, né vers 1704, fils d’Alexandre MESNARD et de Marie Jacqueline FAUCHER, Alexandre ;capitaine au régiment d’Ile-de-France infanterie, partagea la succession paternelle avec sa sœur, le 26 août1732, et passa avec elle une transaction au sujet de différents qui s’étaient élevés entre eux relativement à ce

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partage, le 25 avril 1744. Alexandre Mesnard acquit d’Anne –Renée de Bessay , veuve de Louis de la Roche-St-André, chevalier, seigneur de Lespinay, les terres seigneuriales des Ardias, de la Prévoisière et des Juraires. Le 24 juin 1758, il reçut du maréchal de Seneterre des lettres de convocations au ban de la noblesse du Poitou, pour se rendre en armes sur les côtes de Saintonge et du pays d’Aunis, que les anglais menaçaient.

5°) Louise Céleste BUOR, religieuse au couvent Notre-Dame de Fontenay.

La chapelle de l’ancien couvent Notre Dame, aujourd’hui dans une grange du collège Viète.

12. Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, décédé à Beauvoir-sur-Mer le 28 juin 1703 ; il avait épousé à Neuil-le-Dolent le 4 juin 1699, et par contrat passé devant Martineau et Hillairet, notaires à Beaulieu, Louise PENAUD, sa cousine, fille de Pierre PENAUD, sieur de la Morlière, et de Louise MASSON de la NOUE-PERRAY, cette dernière, fille de Gilles MASSON, seigneur de la Perraye, et de Charlotte BUOR.

1°) Louis BUOR, qui suit.

2°) Pierre Louis BUOR, chevalier, seigneur des Martelières, né vers 1703, décédé en 1761 ; il avait épousé par contrat du 25 janvier 1730 passé devant Pomeray et Massé, notaires à la Mothe-Achard, Marie Jeanne CAILLAUD, dont il eut au moins :

Les Martelières : Fenêtre montée d’un Monsieur : y avait-il un protestant en face de la maison de maître ? Fenêtre à l’étage en pierre taillée.

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Peut-être la pierre tombale de Pierre Louis Buor à la cour du Givrand , son logis.

1a) Pierre BUOR, seigneur des Martellières à Givrand, qui épousa Marie Magdeleine CAMUS.

3°) Louise BUOR, qui épousa Pierre VIAULT, chevalier, seigneur du Pé ; elle était décédée le 25 janvier 1780.

4°) Renée BUOR, Delle de la Chalonnière, citée en 1722.

13. Louis BUOR, chevalier , seigneur de la Voy, né vers 1699, décédé aux Clouzeaux, dans sa maison de la Voy, le 31 mars 1747 ; il avait épousé à Moutiers-les-Mauxfaits le 10 mai 1723, et par contrat du 7 mai 1723 passé devant Dubreuil et Dupont, notaires aux Moutiers-les-Mauxfaits, Marie Anne de RAMBERGE , fille de Charles Antoine de RAMBERGE, chevalier, seigneur de Boislambert, et de Françoise Angélique AUBERT.

1°) Mouise BUOR, née vers 1724 ; elle épousa aux Clouzeaux le 25 août 1748, Daniel René CHASTEIGNER, chevalier, seigneur du Bergerioux et des Oullières, fils de Daniel CHASTEIGNER et de Marie Henriette de BESSAY ; mariage en présence de Pierre Jacques SUYROT, cousin de l’époux, Isaac de BESSAY, oncle maternel , Louis BUOR, seigneur de Boislambert, frère de l’épouse, et Messire Jean Honoré Gabriel de RORTHAYS, son cousin germain.

2°) Louis BUOR, qui suit.

14. Louis BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, né aux Clouzeaux le 20 mai 1728, décédé à Fontenay le 15 janvier 1790 ; il avait épousé à Châtillon-sur-Sèvre le 9 octobre 1762, sa cousine, Marie Magdeleine BUOR, Delle de la Gobinière, décédée en 1795, fille de Victor Gabriel BUOR, chevalier, seigneur de la Gobinière, et de Margueritte ROCHARD de la LANDEBERGERE, sur la liste des otages de mars 1793, arrêtée le 15 avril 1793.

1°) Marie Louise Magdeleine de BUOR de BOISLAMBERT, née à Fontenay-le-Comte vers 1763, décédée à Luçon le 13 septembre 1835 ; elle avait épousé d’abord à Fontenay-le-Comte le 2 juillet 1787, son cousin, Marie Henri Louis Jacques BUOR, chevalier, seigneur de la Mulnière, né aux Sables d’Olonne le 13 avril 1751, officier au régiment du Roi, dragons, mort en émigration décédé à Liège (Belgique) le 7 février 1794, fils de Louis François BUOR, seigneur de la Mulnière, et de Marie Jacquette MASSE des LONGEAIS ; puis à St-Martin-Lars-en-Ste-Hermine le 6

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juin 1802, Alexandre François Richard GRELLIER du FOUGEROUX, lieutenant-colonel , chevalier de St-Louis, émigré, né à la Chapelle-Thémer le 15 mars 1769, décédé à Luçon le 2 septembre 1842, fils de François Louis Richard GRELLIER du FOUGEROUX et d’Honorée RACODET.

Château de BOIS-LAMBERT aux Moutiers-les-Mauxfaits

2°) Louis Alexandre BUOR, qui suit.

15. Louis Alexandre BUOR, chevalier, seigneur de la Voy, né à Fontenay-le-Comte le 1er mars 1765 ; il émigra en 1791 et fit la campagne de 1792 ; il passa ensuite en Allemagne puis en Angleterre et servit dans l’armée du prince de Léon, duc de Rohan, à l’expédition de Quiberon. Il rentra en France en 1800 et tenta de racheter une partie de ses biens ; il fut nommé chef d’escadron en 1814 et chevalier de St-Louis ; en 1815, lors du retour de l’Empereur, il fut le premier à se faire inscrire à la préfecture de la Roche-sur-Yon pour marcher contre Napoléon, ce qui lui valut une surveillance toute particulière pendant les Cent-Jours. Il avait épousé d’abord à Fontenay-le-Comte le 30 juin 1788, Henriette Marie de LESPINAY, fille de Louis Gabriel de LESPINAY, chevalier, seigneur de Beaumont-Pally, et de Suzanne d’APPELVOISIN ; elle se noya à Nantes le 17 nivôse an III (16 janvier 1793)sur les bateaux de Carrier ; puis à St-Martin-Lars-en-Ste-Hermine le 12 août 1802, Jeanne Thérèse Stéphanie de BERNON, fille de Henri Pierre Benjamin de BERNON, et de Pélagie RACODET. Louis BUOR habitait l’hôtel (actuellement ,6 rue Goupilleau à Fontenay, qui sera confisqué comme bien d’émigré). Il est décédé à Corpe le 15 octobre 1828.

Hôtel Louis Buor, 6rue Goupilleau.

Proche de son hôtel se trouvent :

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En 1595, Jacques Gobin, receveur des tailles (percepteur) fait construire cette vaste demeure noble, puis devient l’hôpital, puis prison. Au 19e siècle, Octave de Rochebrune (1819-1900), notable et artiste, maire de la ville , achète son plus bel ornement : la cheminée aux Griffons du XVIe pour l’installer dans sa demeure du château de Terre-Neuve.

La fontaine des Quatre Tias (tuyaux en patois vendéen). En 1898, on confie la restauration de la fontaine à Octave de Rochebrune et à son ami Benjamin Fillon. Ils rajoutent les blasons sculptés pour rappeler la noblesse de Fontenay (Buor, Robin, etc.) et les salamandres du roi François 1er . Celui-ci aurait prononcé cette devise « Fontenay, source jaillissante des Beaux-Esprits ». Pendant des siècles, les femmes du quartier venaient chercher l’eau potable nécessaire à la journée.

L’ancienne chapelle du logis de la cour de Frosse à Corpe. Une pierre porte une croix baptismale au-dessus de l’entrée de la chapelle. Ce logis du Bas-Poitou fut détruit pendant la guerre de Vendée et reconstruit en 1872.

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Ornement « l’amour marin » de la cheminée à la maison de la Cour de Frosse posé par Louis Alexandre de BUOR de la VOY. Cet ornement a disparu aujourd’hui.

1°) Théodore Louis BUOR, né du premier lit à Bouillé le 22 décembre 1790, massacré à Laval pendant la guerre de Vendée.

2°) Louis Hippolyte BUOR de la VOY, né du second lit, qui suit.

3°) Elisa Adélaïde Alexandrine de BUOR de la VOY, née à Corpe le 8 avril 1806, décédée le 30 août 1834 ; elle avait épousé à Luçon le 20 novembre 1827, Léon Auguste de TINGUY du POUËT, né à Saligny le 20 juin 1806, décédé le 22 avril 1863, fils de Pierre Alexandre Benjamin de TINGUY et d’Armande Louise Henriette BUOR.

4°) Caroline Bénigne de BUOR de la VOY, jumelle de la précédente, décédée à St-Fulgent le 24 février 1870, elle avait épousé le même jour que sa sœur jumelle, Louis Henri Benjamin de TINGUY du POUËT, frère du précédent de son beau-frère, né à Boufféré le 24 octobre 1804, décédé à St-Fulgent le 29 octobre 1864.

Caroline Bénigne de Buor de la Voy

5°) Honorée Stéphanie Thérèse de BUOR de la VOY, née à Corpe le 30 mai 1810.

16. Louis Hippolyte de BUOR de la VOY, né à Corpe le 25 avril 1805, décédé à Luçon le 11 février 1883 ; il y avait épousé le 4 juin 1833 (contrat passé devant Biré, notaire à Luçon), Justine Emilienne de BARBARIN, née le 14 novembre 1812, décédée le 10 mars 1867, fille d’Aimé Marie Charles de BARBARIN, chevalier de la Légion d’honneur, et de Victoire Adélaïde de BUOR de VILLENEUVE.

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Tombe d’Aimé Marie Charles de Barbarin au cimetière de Bessay. Eglise de Bessay et la pierre tombale du seigneur de la Bergerie : Marc de l’Ecorce, prêtre du Givre, décédé 22 mars 1774 à l’intérieur.

1°) Louise Stéphanie de BUOR de la VOY, née en 1834, décédée à Corpe le 10 novembre 1834.

2°) Louise Benjamine de BUOR de la VOY, née le 28 avril 1835, décédée 14 mars 1844.

3°) Céline Jeanne Caroline de BUOR de la VOY, née à Corpe le 28 décembre 1836, décédée en juin 1856.

4°) Louis Hippolyte Alexandre de BUOR de la VOY, qui suit.

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Les tombes Buor classées au cimetière de Corpe

L’église érigée comme une simple chapelle de style ogivale, et dépendant de l’abbaye de Luçon, cette église est surmontée d’un clocher bénédictin. Pendant les Guerres de Religion, l’édifice est incendié, puis restauré en 1586. En 1839, le bâtiment est partiellement reconstruit par le chevalier Charles Maynard de la Claye. En 1847, lors d’un ouragan la voûte s’effondre. Le clocher gothique, avec sa galerie périphérique est alors élevé sur les bases de l’ancienne tour. L’église abrite d’authentiques reliques de Saint Ephrem attestées 1858. La voûte ornée d’un décor du XVIIIe. Le presbytère daté de 1764 abrite un escalier en pierre ainsi qu’une cheminée style Louis XV.

5°) Louis Olivier de BUOR de la VOY, né à Corpe le 29 novembre 1839, décédé à St-Denis-la-Chevasse le 5 mai 1896 ; il y avait épousé le 10 juin 1864, Alixe Marie QUERQUI de la POUZAIRE, née à St-Denis-la-Chevasse le 10 juin 1844, décédée au Poiré-sur-Vie le 1er janvier 1876, fille de Théodore Aimé QUERQUI de la POUZAIRE (décédé 20 mars 1850), et de Zoé Marie de GOUE( décédée 24 mars 1854), dont :

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Eglise de Saint-Denis-la-Chevasse et les tombes au cimetière d’Alixe Marie QUERQUI de la POUZAIRE et de ses parents Théodore et Zoé.

1a) Abel de BUOR de la VOY, né le 23 avril 1865

1b) Céline Alix Marie Armande de BUOR de la VOY, née à Luçon le 18 octobre 1866, décédée à Auxerre (Yonne) le 22 août 1945 ; elle avait épousé à St-Denis-la-Chevasse le 17 juin 1890, Marie-Josèphe Hector Emmanuel d’ANDRE, né à Trèves (Aude) le 13 juin 1852, décédé à Faremoutiers (Seine-Maritime) le 28 avril 1939, fils d’Hector d’ANDRE, et de Méloé de CUMONT. Dont postérité.

1c) Marie de BUOR de la VOY, née le 20 mars 1870 ; elle épousa à St-Denis-la-Chevasse le 3 février 1896, Charles Léon Marie Joseph LE LARDIC de LAGANRY, dont postérité.

1d) Bernadette de BUOR de la VOY, née en juillet 1874 ; elle épousa le 4 février 1904, Eugène BOMBERNAT du CHAMBON.

1 e) Olivier de BUOR de la VOY, né le 18 décembre 1875, décédé à Préfailles (44) le 12 novembre 1944 ; il avait épousé en janvier 1911, Marie Céline MAZIER (1881-1951), fille de Charles MAZIER et de Céline LE ROY.

2a) Gonzague de BUOR de la VOY (1911-1918)

2b) Guillaume Charles Marie Joseph de BUOR de la VOY, (1912-2003) ; il avait épousé en 1941, Marie Thérèse PASSIGNAT, née en 1913, décédée à Nantes le 20 avril 2008, dont :

3a) Christine de BUOR de la VOY, qui épousa en 1969, Gonzague CHASSELOUP de CHATILLON, fils de Jacques CHASSELOUP de CHATILLON et d’Agnès BLANPAIN de SAINT-MARS.

4a) Grégoire CHASSELOUP de CHATILLON, né en 1971.

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4b) Amaury CHASSELOUP de CHATILLON, né en 1973 ; il épousa à Landeronde le 8 juillet 2006, Virginie LENOIR.

4c) Albane CHASSELOUP de CHATILLON

3b) Chantal de BUOR de la VOY, qui épousa Antoine du REAU de la GAIGNONNIERE, fils d’Hervé du REAU de la GAIGNONNIERE et de Viva EXSHAW.

4a) Raphaëlle du REAU de la GAIGNONNIERE, qui épousa Philippe de MONTALEMBERT de CERS, fils de Xavier de MONTALEMBERT de CERS et de Floriane de GUERRY de TREMONT.

5a) Floriane de MONTALEMBERT de CERS.

5b) Blanche de MONTALEMBERT de CERS

4b) Baudouin du REAU de la GAIGNONNIERE

4c) Florent du REAU de la GAIGNONNIERE

3c) Isabelle de BUOR de la VOY, qui épousa le baron Yves FRADIN de BELABRE, fils d’Enguerrand FRADIN de BELABRE et d’Isabelle ESCHASSERIAUX.

4a) Enguerrand FRADIN de BELABRE

4b) Marine FRADIN de BELABRE

4c) Arnaud FRADIN de BELABRE

3d) Olivier de BUOR de la VOY, qui épousa Isabelle du FAYET de la TOUR, fille de Jacques du FAYET de la TOUR et de Monique SILVESTRE.

4a) Sibylle de BUOR de la VOY, née en 1982.

4b) Alexandre de BUOR de la VOY, né en 1984.

4c) Marie-Laure de BUOR de la VOY, née en 1989.

3 e) Gonzague de BUOR de la VOY, qui épousa Brigitte de BOISSET, fils d’Olivier de BOISSET et de Jacqueline de BODARD de la JACOPIERE, dont :

4a) Hilaire de BUOR de la VOY, qui épousa Ségolène d’AYMERY, fille du comte Patrick d’AMERY et de Véronique DUFOUR-DORMEUIL.

5a) Apolline de BUOR de la VOY.

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4b) Thibault de BUOR de la VOY.

4c) Gauthier de BUOR de la VOY, né en 1980.

2c) Elisabeth de BUOR de la VOY, née en 1918 ; elle épousa à Préfailles le 19 juillet 1939, Adrien CARRE, né à Brest le 4 septembre 1908, décédé à Nantes le 24 février 1999, médecin-général de la Marine.

3a) Marie-Françoise CARRE, mariée à Henri PASCAUD, fils de Joseph PASCAUD et de Marie-Geneviève MILLET, dont :

4a) Emmanuel PASCAUD, marié à Bénédicte VAYSSIERE, dont :

5a) Bertille PASCAUD

5b) Emeline PASCAUD

5c) Quentin PASCAUD

5d) Armance PASCAUD

5 e) Hilaire PASCAUD

5f) Pétronille PASCAUD

4b) Sybille PASCAUD, mariée à Alban TEZIER, dont :

5a) Tiphaine TEZIER

5b) Thibault TEZIER

5c) Ombeline TEZIER

5d) Aymeric TEZIER

4c) Servane PASCAUD, mariée à Patrick PETIT de BANTEL, fils d’Henri PETIT de BANTEL et de Geneviève FELIX, dont:

5a) Domitille PETIT de BANTEL

5b) Maÿlis PETIT de BANTEL

5c) Erwan PETIT de BANTEL

4d) Charles-Audouin PASCAUD

4 e) Anne-Sixtine PASCAUD, mariée à Grégory QUERE, dont :

5a) Cyprille QUERE

5b) Maëlle QUERE

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3b) Geneviève CARRE, mariée à Hubert DEVEAUX, dont :

4a) Stanislas DEVEAUX, marié à Céline MOINARD, dont :

5a) Maxime DEVEAUX

4b) Aymeric DEVEAUX, marié à Charlotte SCHU CHARDT, dont :

5a) Elliot DEVEAUX

5b) Brice DEVEAUX

4c) Benjamin DEVEAUX, marié à Alix HERVOUET, fille de Gabriel HERVOUET et d’Aude du BOURG, dont ;

5a) Camille DEVEAUX

5b) Margaux DEVEAUX

4d) Clément DEVEAUX

2d) Jacqueline de BUOR de la VOY, née à la Fosse-de-Tigné (Maine-et-Loire), décédée à Nantes en juin 1988 ; elle avait épousé Jacques du CHELAS.

6°) Louis de BUOR de la VOY, né à Corpe le 13 novembre 1840, y décédé le 15 novembre suivant.

7°) Armande Marie Stéphanie de BUOR de la VOY, née à Corpe le 4 juillet 1843, décédée à Nantes le 8 octobre 1912 ; elle y avait épousé le 4 septembre 1864, Armand Louis Marie Théodore QUERQUI de la POUZAIRE, né à la Copechagnière le 2 mai 1838, décédé à St-Denis-la-Chevasse le 17 juillet 1880, fils de Théodore Aimé QUERQUI de la POUZAIRE et de Zoé Marie de GOUE.

Armande de BUOR de la VOY

8°) Emilianne Marie Hélène de BUOR de la VOY, née à Corpe le 1er juin 1846, y décédée le 13 octobre 1849.

9°) Louis Hippolyte Marie Paul Maurice de BUOR de la VOY, né à Corpe le 8 décembre 1852, décédé à St-André-sur-Sèvres (Deux-Sèvres) le 16 mars 1916 ; il avait

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épousé à St-Vincent-Sterlanges le 5 juillet 1880 (contrat passé devant Morand, notaire à Chantonnay), Louise Marie Thérèse Marguerite Victoire de FONTAINES, y née le 30 octobre 1856, fille de Henri Gabriel de FONTAINES, et de Marie Henriette Marguerite Suzanne GUINOT, dont :

1a) Marie Thérèse Henriette Justine de BUOR de la VOY, née à St-Vincent-Sterlanges le 15 septembre 1882, décédée à Sigournais le 15 mai 1957 ; elle avait épousé le 9 septembre 1920, Jehan DUMUYS (1880-1949), fils de Léon Marie Augustin Henri DUMUYS et de Marie Jeanne DUBOYS de LABARRE.

1b) Anne Marie Armande de BUOR de la VOY, née à St-Vincent-Sterlanges le 24 février 1884, y décédée le lendemain.

1c) Marie Henriette Louise Armande de BUOR de la VOY, née à St-Vincent-Sterlanges le 25 août 1886, décédée à St-André-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) le 10 septembre 1940 ; elle avait épousé en 1913, Romuald DEAN de LUIGNE, né en 1887, fils de René DEAN de LUIGNE et de Madeleine BUTLER O’MADEN, dont au moins :

2a) Françoise DEAN de LUIGNE, qui épousa à St-Laurent-sur-Sèvres le 21 avril 1951, Jacques MERCIER de LEPINAY, né le 28 avril 1928, fils d’Henri Jean Marie Joseph MERCIER de LEPINAY et de Marie Thérèse de JACQUELOT de BOISROUVRAY.

18. Louis Hippolyte Alexandre de BUOR de la VOY, né à Corpe le 17 décembre 1837, décédé à Luçon le 18 août 1907 ; il avait épousé à St-Vincent-Puymaufrais le 14 octobre 1862, Edwige Marie Pauline Elisabeth de CITOYS, y née le 11 avril 1836, décédée à la Réorthe le 20 avril 1905, fille de Philippe Armand Charles de CITOYS et d’Elisabeth Ursule Louise GORIN de PONSAY, dont :

1°) Louis Raphaël Marie de BUOR de la VOY, né à St-Vincent-Puymaufrais le 14 septembre 1863, décédé à la Réorthe le 1er juillet 1914 ; il avait épousé le 10 janvier 1888, Odette Jeanne Caroline de COTIGNON.

Eglise de la Réorthe. Dont : 1a) Odile de BUOR de la VOY, née le 13 décembre 1888 ; elle épousa en 1921, Robert VRIGNONNEAU, décédé à la Ricottière de Puymaufrais le 1er avril 1933. 1b) Ludovic Marie Roger Gilbert de BUOR de la VOY, né à Rocheservière le 22 mai 1893, tué à l’ennemi le 17 juin 1915, à Neuville-St-Vaast (Pas-de-Calais).

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2°) Hippolyte Louis Charles de BUOR de la VOY, né à Luçon le 28 novembre 1864, décédé à Nantes le 6 août 1921 ; il avait épousé à Angers le 25 avril 1900, Charlotte AYRAULT de SAINT-HENIS, y née le 1er février 1871, décédée à Nantes le 23 avril 1955, fille de Pierre Marie Gustave AYRAULT de SAINT-HENIS et de Marguerite Marie POULAIN du MAS. 1a) Simone de BUOR de la VOY (1901-1993), qui épousa le 6 janvier 1925, Georges LA RIVIERE, né le 22 septembre 1899, décédé le 16 juin 1983, fils de Fernand LA RIVIERE et de Jeanne FROMENT. 1b) Hedwige de BUOR de la VOY, née en 1902 ; elle épousa à Nantes en 1924, Hervé Paul Marie GABARY de PIERREPONT. 1c) Colette de BUOR de la VOY, née en 1907, décédée le 14 janvier 1993, ; elle avait épousé à Nantes le 14 octobre 1931, Jacques PONCELIN des RAUCOURT, né en 1902, décédé à Angers le 2 janvier 1983, fils de Henri PONCELIN de RAUCOURT, et de Louise Marie JAILLARD. 3°) Louis Léon Marie de BUOR de la VOY, né à Luçon en août 1874, décédé à St-Vincent-Puymaufrais le 12 avril 1875.

Branche de Pascouinays

3. Maurice BUOR, écuyer, fils puîné de Maurice BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, et de Létice des FLEURUS, vivait en 1356 ; il eut pour enfants :

1°) Jean BUOR, qui suit ;

2°) Létice BUOR, qui épousa Guillaume de la PERNIERE, écuyer.

4. Jean BUOR, écuyer, qui épousa vers 1380, Jeanne PREVOST, fille de Guillaume PREVOST, écuyer, seigneur de Fenestre et de la Boutelière, et de Mathurine de la CHARDIERE.

5. Jacques BUOR, écuyer, marié à N. JOUSSEAUME, fille du seigneur de Soulandeau, dont :

1°) Jacques BUOR, qui suit.

2°) Hugues BUOR, écuyer, qui épousa Louise BOSCHET (ou BOUCHET), fille de Hector BOSCHET, écuyer, seigneur du Puy-Gueffier, et de Anne de MAUMONT, dont :

1a) N. BUOR, écuyer, marié vers 1500 à N. de la TOUCHE, fille de Guillaume de la TOUCHE, seigneur des Planches, et de Jeanne GRIGNON, dont :

2a) Louis BUOR, écuyer, seigneur de la Bouanchère, marié vers 1530 à Catherine LE MASTIN, fille de René LE MASTIN, écuyer, seigneur de Floride, et de Simone de VILLENEUVE, dont :

3a) Louis BUOR, sans doute mort sans postérité.

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3b) Simone BUOR, mariée en 1557 à Nicolas du CHAFFAULT, écuyer, seigneur de la Sénardière, fils de Jean du CHAFFAULT et de Suzanne GIRARD.

1b) Jeanne BUOR, qui épousa son cousin, Louis POICTEVIN, écuyer, seigneur de la Florencière et de Boislambert, fils d’Olivier POITEVIN et de Marguerite BUOR, cette dernière, fille de Maurice BUOR, chevalier, seigneur de la Mothe-Freslon, et de Marguerite FOUCHER.

3°) Jean BUOR, écuyer, seigneur de la Cacaudière.

6. Jacques BUOR, écuyer, seigneur de Pascouinays, marié à Jeanne BAUDINEAU, fille de Jean BAUDINEAU, écuyer, seigneur de la Naullière, et de Louise des VILLATES.

Reste de la Pascouinay qu’un moulin.

7. Louis BUOR, écuyer, seigneur de Pascouinays, fut père de :

1°) Jean BUOR, qui suit.

2°) Jeanne BUOR, qui épousa Louis JOUSSEBERT, écuyer, sieur de la Gautellerie, fils de Charles JOUSSEBERT, écuyer, sieur de la Jarrie, et de Jacquette MAURETEAU.

8. Jean BUOR, écuyer, seigneur de Pascouinays, fut père de :

1°) Jean BUOR, écuyer, seigneur de la Bousle à la Chapelle-Achard, mort en 1590.

Il avait épousé vers 1560 Louise de DAILLON, fille de François de DAILLON, chevalier, et de Marie BUHET, dont :

1a) Charles BUOR, écuyer, seigneur de la Boule.

1b) Marguerite BUOR, mariée vers 1580 à Pierre BERTRAND, écuyer, seigneur de la Poissonnière.

1c) Jeanne BUOR, mariée à Charles BERTRAND, seigneur de la Chopinière et de la Grassière, fils de Guyard BERTRAND, seigneur de la Roche-Henri, et de Marie BOUTIN, dont :

2a) Louis BERTRAND, seigneur de la Grassière, qui épousa Marguerite SURIETTE.

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2°) peut-être René BUOR, qui suit.

9. René BUOR, écuyer, seigneur de la Bousle, Beauregard, père d’au moins un fils qui suit.

10. Elie BUOR, écuyer, seigneur de la Bousle et Beauregard, marié vers 1580 à Anne des VILLATES.

1°) Claude BUOR, qui suit.

2°) Marguerite BUOR, dame de Beauregard, mariée le 19 décembre 1616 à David LOUER, écuyer, seigneur de la Corbinière ; mariage en présence de Perceval BUOR, écuyer, seigneur de la Forest.

11. Claude BUOR, écuyer, seigneur de la Bousle et de la Godelière, père de :

1°) Jean BUOR, qui suit.

2°) Claire BUOR, mariée le 22 mai 1667 à René LE FORESTIER, sieur de la Rudelière de Rosnay (aujourd’hui simple ferme)dont au moins :

1a) François LE FORESTIER, né à Corbaon le 18 août 1668 ; il épousa par contrat du 4 février 1696, Marie Anne de la TRIBOUILLE, née à St-André-sur-Mareuil le 20 novembre 1673, fille de Jean Marie de la TRIBOUILLE, écuyer, seigneur du Soucy, et de Marie Anne DORINEAU.

Corbaon

Corbaon, constitué actuellement d’une simple ferme et d’une demeure y attenante, s’élève sur un monticule qu’on dit artificiel et sur lequel était établi jadis un camp romain, construit par les soldats de Jules César. Au commencement du XIVe siècle, un seigneur de Mareuil y construisit un château, et telle fut probablement l’origine de la paroisse de St-André de Corbaon. Au XVIe siècle, elle possédait trois prêtres et, au XVIIIe siècle, on y comptait 200 pratiquants. Au XVIIe siècle, on trouvait dans la paroisse de Corbaon : la chapelle de la Ferté, la chapelle de la Tournerie (Etournerie), la Commanderie de Billy de l’ordre de Malte, la chapelle des Augereaux. Corbaon lui-même est devenu une simple ferme : les ruines de son église ainsi que le cimetière furent vendus un peu après 1830 à Philippe Seguin , qui en était fermier, et l’argent fut employé aux réparations de l’ancienne église de Notre-Dame de Château-Guibert. Les familles influentes du lieu furent ; les Le Forestier, seigneurs de la Barilleraie, dont Jehan, sieur de la Resnière, marié à Elisabeth de BUOR, et René, sieur de la Rudelière , marié à Claire de BUOR.

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2a) Suzanne LE FORESTIER, née vers 1714, décédée à Beaurepaire le 11 juin 1774 ; elle avait épousé à Corbaon le 26 novembre 1748, Marc Gabriel de VERTEUIL, né à Beaurepaire le 9 septembre 1717, y décédé le 21 juillet 1798, fils de Léonard de VERTEUIL, baron de Feuillas, et d’Elisabeth Eléonore DOYNEAU.

3°) Elisabeth BUOR, mariée le 1er février 1660 à Jehan LE FORESTIER, seigneur de la Resnière, veuf d’Anne GERVIER, et fils de Jean LE FORESTIER, seigneur de la Pinarderie, et de Marguerite MICHEL. Dont postérité LE FORESTIER, SAIGNARD de SAINT-PAL, ALLAIRE, DESLANDES, LASNONNIER, BLAYNEAU, PEROCHEAU, AUGUIN, GARREAU, WRIGHT, BONNET, ARNAUDEAU, GIRAUDEAU, PEAUD, BARBIER, MAIGRE, LEGRAS de GRANDCOURT, GUENIOT…..

12. Jean BUOR, écuyer, seigneur de la Godelière, décédé à la Limouzinière (Vendée) le 31 janvier 1661 ; il avait épousé Marie BODIN, née à la Limouzinière le 2 décembre 1627, y décédée le 8 mai 1664, fille de Jacques BODIN, écuyer, seigneur des Chaumes, et de Philippe de VILLENEUVE.

1°) René BUOR, qui suit.

2°) Henri BUOR, né à la Limouzinière le 8 septembre 1647.

3°) Elisabeth BUOR

4°) Marie Eléonore BUOR, née vers 1656, décédée à la Limouzinière le 17 septembre 1710, inhumée en présence de Louis Gabriel de RORTHAYS, Louis de la GUERINIERE, ses beaux-frères, Alexandre BUOR de la JOUSSELINIERE, et Louis BUOR de l’ERAUDIERE ; elle avait épousé d’abord le 8 octobre 1684 Gilbert de la GUERINIERE, seigneur des Ardias , de l’Ebeaupinay, de la Roche-Henry, né à la Limouzinière le 25 octobre 1649, y décédé le 27 novembre 1685, fut inhumé dans la chapelle des Ardias le lendemain, fils de Louis de la GUERINIERE et de Charlotte JOUSSEAUME ; dont elle eut Louis ; puis à la Limouzinière le 3 février 1693, Calixte de RORTHAYS, seigneur de la Rochette, né vers 1642, décédé à la Limouzinière le 25 mai 1702, inhumé dans la chapelle des Ardias, construite dans l’église de la Limouzinière, en présence de Gabriel de RORTHAYS, seigneur des Touches, son frère, et Daniel de RORTHAYS , sieur de Montbail, cousin germain.

13. René BUOR, écuyer, seigneur de la Godelière et de la Vergne-Gestin.

La Vergne-Gestin ; paroisse de la Limouzinière. Logis restauré au XIXe siècle, ancienne seigneurie vassale de la Chaize-le-Vicomte qui appartint au début du XVe siècle à Jehan Moreau à fin d’échange avec les Du Vergier, seigneurs de Buchignon contre d’autres droits. Le logis reste aux Du Vergier jusqu’au mariage d’Esther du Vergier avec Alexandre de Villeneuve qui l’habite jusqu’en 1629. Leur fille Phélippe de Villeneuve l’apporte à son mari Jacques Bodin dont une fille Marie qui épouse Jean BUOR, seigneur de la Godelière auquel elle apporte la Vergne-Gestin. Elle reste dans la famille de BUOR jusqu’en 1769 date du mariage de Marie-Anne BUOR, avec Joseph Baudry d’Asson. Tous deux vendent en 1764 la Vergne-Gestin à René Chessé, fermier de la Barre-Blanchère.

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La Vergne-Gestin

Les seigneuries étaient peu nombreuses à la Limouzinière et deux seulement eurent une vie assez importante. Ce sont celles des Ardias et de la Vergne-Gestin. Cette dernière se trouve aujourd’hui dans la commune de la Chaize-le-Vicomte.

Endroit de la Chapelle des Ardias qui n’existe plus aujourd’hui.

Né à la Limouzinière le 29 mai 1645, décédé à la Vergne-Gestin le 30 janvier 1706 ; maintenu noble en 1667 ; il avait épousé d’abord à Nalliers le 30 octobre 1665, Marie FORESTIER ; puis Jeanne Renée DUPONT, décédée à la Vergne le 6 juin 1691. Dont au moins du premier mariage :

1°) René BUOR, né à la Limouzinière le 8 février 1670

2°) Aimée Bénigne BUOR, née à la Limouzinière le 4 avril 1671, baptisée le 18.

3°) Charlotte BUOR, née à la Limouzinière le 11 février 1673.

4°) Marie Louise BUOR, née à la Limouzinière le 18 juin 1674, y décédée le 24 juin suivant.

5°) Alexandre René BUOR, qui suit.

14. Alexandre René BUOR, écuyer, seigneur de la Vergne et de la Godelière, né à la Limouzinière le 17 juillet 1675 ; il avait épousé d’abord à Ste-Cécile le 31 mai 1695, Louise Thérèse ESPINASSEAU, fille de Louis ESPINASSEAU, seigneur de la Barbinière, et de Céleste VIGOUREUX dont il n’eut pas d’enfants ; puis aux Brouzils le 17 janvier 1701 Renée du BUTTAY, dont il eut deux fils, dont le second suit.

15. René Philippe BUOR, écuyer, seigneur de Beaumanoir et de la Vergne-Gestin, y décédé à la Limouzinière le 11 juin 1748 ; il avait épousé Marie Anne Elisabeth de LA VARENNE, née vers 1698, décédée aux Essarts le 29 décembre 1758, dont il eut une fille :

1°) Marie Anne Elisabeth BUOR, dame de Beaumanoir, née vers 1717, décédée aux Essarts le 17 mai 1779 ; elle avait épousé à la Chaize-le-Vicomte le 10 juin 1749,

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François Joseph BAUDRY d’ASSON, chevalier, seigneur de Grezée, fils de Charles Esprit BAUDRY, seigneur de Grezée et de Laudelière, et de Renée Gabrielle GAZEAU de la BRANDASNIERE. Dont postérité.

Bibliographies : Les Buor du Dr Adrien Carré 1969, Généalogie de la Maison de Buor par le Comte Henry de Buor de Villeneuve 1979, Logis et Châteaux du Comte de Raigniac. Revue du Bas-Poitou aux Archives de la Vendée.

Net : La Maraîchine Normande ; une petite commune de Vendée*La limouzinière*, Famille de Vendée * Buor*, Mme de Lespinay.

Remerciements :

Mr Henri de Buor, Château la Marchegaisière de Saint-Denis-la-Chevasse, Mme Fournier Nicole, logis de la Mothe-Freslon, Champ-St-Père. Philippe de Buor, château de la Viollière, La Copechagnière. Mme de Buor , rue Hôtel de Ville à Champ-St-Père. Roger Grousseau, Président Mémoire des Chênes, La Copechagnière. Mr Dubreuil du château de l’Etablière de Ste-Foy. Mme Chabrun Laurence, château de la Flaivière de Vairé. M. Rousseleau Michel, ferme de Villeneuve à Chaillé-sous-les-Ormeaux, Mme Marsat Christiane, la Voie des Clouzeaux. Mr et Mme Augereau, la Ménardière de Saligny. Mr Francis Ragot, rue du clos à Corpe.

Fait en Mai 2015 par JL. «  Mémoire des chênes »

[email protected]