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COOPÉRATION MALI - BELGIQUE
BELGISCH ONTWIKKELINGSAGENTSCHAP
Objectifs de la coopération
Contribuer à la promotion d'une
croissance durable, inclusive et
créatrice d'emplois, à la refondation de
l'État, à l’instauration de la paix et de la
sécurité et à la lutte contre la pauvreté.
Cet objectif est celui du document de la
programmation conjointe de l’Union
Européenne, auquel la Belgique
s’aligne.
Place de la Belgique
La Belgique est le 13ème bailleur au
Mali et le 9ème bailleur bilatéral
(données OCDE).
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COOPÉRATION MALI - BELGIQUE
Dépenses CTB 2015
9,6 millions €
Dépenses CTB 2016 (estimation)
8,8 millions €
Mali
• Population: 16 millions
• Superficie: 1,2 millions km²
(40 fois la Belgique)
• Développement humain:
179ème sur un total de 188 pays. Le
Mali est répertorié dans la catégorie
des pays à « faible développement
humain » par le Programme des
Nations Unies pour le
Développement (PNUD).
La Belgique est au côté du Mali depuis
une trentaine d’années.
0 250 km
PRODEZEM
Développement rural
Décentralisation
CONFIDES
PRODEFA
PAICT
PAI-MAT
PAIR
PAI-MEP
PADK II
PAEC
La coopération belge est active dans
les régions de Koulikoro et Sikasso.
COOPÉRATION MALI - BELGIQUE
BELGISCH ONTWIKKELINGSAGENTSCHAP
Progrès majeurs
• Meilleures conditions d’élevage
dans le cercle de Nara (accès à
l’eau, au pâturage et aux marchés) ;
• Développement de la pisciculture
dans la région de Sikasso ;
• Meilleures offre de services publics
par les collectivités territoriales, le
gouvernorat et les services
déconcentrées de l’Etat ;
• Transfert de compétences et des
ressources engagés afin de
renforcer la décentralisation et les
réformes de l’Etat.
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Relations bilatérales
La Belgique apporte aussi une
contribution importante dans la sécurité
et la paix au Mali par l’intermédiaire
d’un appui matériel et technique à la
Mission Multidimensionnelle Intégrée
des Nations Unies pour la Stabilisation
au Mali (MINUSMA).
En ce deuxième trimestre de l’année
2016, la Belgique prend le relais de
l’Allemagne au niveau de la Mission de
Formation de l’Union Européenne au
Mali (EUTM) à Koulikoro pour la
formation des militaires maliens.
Risques
• Les risques majeurs sont liés à la
fragilité et à la sécurité du pays.
COOPÉRATION MALI - BELGIQUE
BELGISCH ONTWIKKELINGSAGENTSCHAP
Décentralisation
Les efforts portent sur l’appui
institutionnel au niveau central et
déconcentré, tout en renforçant les
capacités des collectivités locales afin
d’améliorer la qualité des services
publics, le développement
économique et la gouvernance locale
inclusive.
La mise en œuvre de l’Accord de Paix
et de la Réconciliation nationale ouvre
des perspectives de régionalisation,
accompagnées d’un processus de
transfert de ressources aux autres
secteurs (élevage et pêche).
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Développement rural
L’appui belge dans ce secteur se
concentre sur l’élevage et la pêche.
En matière d’élevage, les efforts
portent sur l’amélioration génétique des
races animales locales, sur
l’amélioration de la gestion technique
des troupeaux et de l’accès aux
ressources pastorales ainsi que sur la
valorisation des produits animaux.
En ce qui concerne la pêche,
l’intervention de la Belgique renforce
l’émergence et le développement de la
pisciculture dans la région de Sikasso.
Enfin, les capacités institutionnelles du
Ministère de l’Élevage et de la Pêche
ont été renforcées en matière de suivi-
évaluation, de statistiques, de
coordination et d’élaboration de
politique publique.
Les secteurs prioritaires sont la décentralisation
et le développement rural.
COOPÉRATION MALI - BELGIQUE
Contexte
En 2012, un tiers des enfants maliens
n’étaient pas enregistrés et ne
disposaient pas d’un acte de
naissance. Or, ce document constitue
l’acte fondamental de la preuve du
commencement de la personnalité
juridique et de tous les autres actes de
l’état civil.
Les conditions d’accessibilité, de
fournitures du service d’état civil et de
fiabilité des données sont les plus
critiques dans une vingtaine de
communes de la région de Koulikoro.
Principaux résultats
Grâce à l’appui du PAEC dans la
région de Koulikoro, le taux
d’accessibilité des citoyens aux
services de l’état civil est passé de
58% avant l’intervention à 74%
actuellement.
L’offre de service d’état civil est passée
de 25% à 68%. Le taux
d’enregistrement des actes d’état civil
(naissances, mariages et décès
compilés) est passé de 34% à 48%.
L’IMPORTANCE DE L’ÉTAT CIVIL
PAEC (2012-2016)
Le Projet d’Appui à l’Etat Civil (PAEC)
dans la région de Koulikoro est financé
par la Belgique à hauteur de 1.345.000
d'euros. Il vise à renforcer les capacités
des institutions responsables de l’état
civil aux niveaux central et
décentralisé. Il s’agit de développer un
système de gestion performant et
pérenne de l’état civil et d’améliorer
l’accès des citoyens à ce service
public.
Contexte
Suite à la crise de 2012, les états
généraux de la décentralisation puis
l’accord pour la Paix et la
Réconciliation au Mali ont fait de la
régionalisation un axe majeur de la
réforme de l’Etat et de la
décentralisation.
Principaux résultats
La politique nationale de décentra-
lisation a été élaborée et une stratégie
de communication institutionnelle et
sociale pour promouvoir la nouvelle
phase de décentralisation est en
préparation.
L’Association des Régions du Mali
s’est engagée dans une restructuration
pour développer ses capacités de
lobbying et de plaidoyer afin de
défendre les intérêts des régions.
Les neuf Agences de Développement
Régional sont fonctionnelles.
RÉGIONALISATION : 2ième ÉTAPE DE DÉCENTRALISATION
PAIR (2014-2017)
Le Projet d’Appui Institutionnel au
processus de Régionalisation au Mali
(PAIR) est financé par l’Union
Européenne pour 3.000.000 d'euros. Il
vise à favoriser le développement
économique régional en apportant un
appui au Ministère en charge de la
décentralisation.
Siège de l’ADR KAYES Tombouctou janvier 2016 : concertation paix et régionalisation au Mali
Contexte
Depuis 2002, Sikasso relève le défi de
l’insalubrité et de l’amélioration
pérenne du cadre de vie de ses
habitants. Le code des Collectivités
Territoriales (CT) précise que les
conseils communaux sont habilités à
délibérer sur l’assainissement.
La stratégie de transfert des
compétences précise que les
collectivités territoriales financent la
réalisation de dépôts de transit, la
collecte et l’évacuation. Elle propose
des mécanismes de mobilisation des
ressources.
Principaux résultats
Un centre d’enfouissement technique
est opérationnel depuis 2008, chaque
quartier dispose d’un service de pré-
collecte organisé, et le taux de
participation des ménages est passé
de 11 à 35 %.
Sikasso dispose d’une division
municipale de gestion des déchets,
responsable d’une flotte de cinq
camions et 25 caissons.
La filière de tri-valorisation des
matières organiques, plastiques et
papiers regroupe plus de 500
personnes.
GESTION DE DÉCHETS À SIKASSO
CONFIDES (2014-2018)
Le projet de Consolidation de la filière
de valorisation et de gestion des
déchets solides de Sikasso
(CONFIDES) est financé par la
Belgique à hauteur de 1.580.000
d'euros.
Il vise à ce que la filière de gestion des
déchets solides fonctionne de manière
concertée et coordonnée au niveau
technique, institutionnel et financier.
Contexte
En 2012, l’élevage et la pêche étaient
confrontés à des défis d’ordre
institutionnel et organisationnel.
Malgré une restructuration du secteur du
développement rural entamée depuis la
décennie 90, une instabilité
institutionnelle persistait ainsi qu’une
réelle insuffisance de capacités et de
moyens de réponse aux exigences du
développement du secteur.
Principaux résultats
Le Ministère de l’Elevage et de la
Pêche a pu évaluer sa politique
nationale mise en œuvre depuis 2004
et sa stratégie de valorisation du lait
cru local. L’intervention a également
permis d’actualiser le Programme
Quinquennal d’Aménagements
Aquacoles pour 2016 – 2020.
Enfin, un dispositif de statistiques et de
suivi évaluation de l'élevage et de la
pêche a été conçu et mis en place.
APPUI AU MINISTÈRE DE L'ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE
PAI MEP (2012 - 2016)
Le Projet d’Appui Institutionnel au
Ministère de l’Elevage et de la Pêche
(PAI MEP) est financé par la Belgique
à hauteur de 1.500.000 d'euros.
Son objectif est d’améliorer le
fonctionnement du Ministère, en
particulier de ses trois directions
nationales en charge des politiques de
l'élevage et de la pêche.
Contexte
Le cercle de Nara est le berceau
d’origine de la race bovine zébu Maure,
reconnue à forte potentialité bouchère
et laitière. Avec l’Azawak, ces deux
zébus sont confrontés à plusieurs
menaces: les sécheresses récurrentes
et les ponctions de génisses pour
servir de matrices d’insémination
artificielle dans les élevages laitiers
périurbains.
Le défi du PRODEZEM est d’initier un
dispositif de sélection du zébu Maure
et la structuration des filières animales
(lait et bétail/viande).
Principaux résultats
• Quatre périmètres pastoraux
réhabilités (76.000 ha) et trois
nouveaux créés (56.000 ha).
• Diminution des feux de brousse
(180.000 ha en 2010; moins de
10.000 ha en 2015).
• Mise en place de onze banques
d’aliment bétail.
• Meilleure couverture sanitaire (70%)
grâce à un réseau de santé animale
de proximité.
• Adoption d’une stratégie nationale de
gestion des ressources génétiques
animales.
ÉLEVAGE PASTORAL DANS LE CERCLE DE NARA
PRODEZEM (2010-2016)
Le Projet d’Appui au Développement
de l’Elevage du Zébu Maure dans le
cercle de Nara (PRODEZEM-Nara) est
financé par la Belgique (8.000.000 €).
Il est mis en œuvre dans le Cercle de
Nara (Koulikoro) en étroite
collaboration avec la Direction
Régionale des Productions et
Industries Animales. Le projet vise à
améliorer la productivité du zébu
Maure et ses conditions d’élevage.
Contexte
En 2006, une enquête démographique
et sanitaire a démontré une
augmentation des cas de malnutrition
dans la région de Sikasso. Cette région
comptait alors un pourcentage élevé
d’enfants émaciés (14%) et de cas
d’insuffisance pondérale (37%).
Or, la région connaît une pluviométrie
abondante et un nombre important de
plans d’eau permanents aptes à être
empoissonnés. L’intensification des
productions aquacoles passe par la
pisciculture semi-intensive gérée par le
secteur privé.
Principaux résultats
187 plans d’eau naturels ont été
empoissonnés et 28 acteurs de la
filière ont été appuyés dans leur
entreprise. Depuis 2011, la production
de poisson frais est passée de cinq
tonnes par an à 157 tonnes.
Le projet a par ailleurs réalisé seize
aménagements (retenues d’eau et
surcreusements) et a construit le
marché à poissons de Sikasso. Un
programme de mitigation de l’impact de
ces infrastructures sur l’environnement
est mis en œuvre.
PISCICULTURE DANS LA RÉGION DE SIKASSO
PRODEFA (2011-2016)
Le Projet d’Appui au Développement
de la Filière Aquacole dans la Région
de Sikasso est financé par la Belgique
à hauteur de 6.050.000 d'euros.
Il vise à contribuer à la sécurité
alimentaire des communautés et le
développement économique des
acteurs de la filière. Il vise également le
renforcement des capacités de la
Direction Régionale de la Pêche et des
autres partenaires appelés à collaborer
avec le projet.
Contexte
Le PADK-II est intégré aux stratégies
et politiques nationales en matière de
décentralisation et de déconcentration.
Il concourt au processus de
reconstruction du pays qui conçoit la
décentralisation comme un facteur
essentiel de sortie de crise et met la
régionalisation au cœur de ce
processus. Les initiatives du PADK-II
dans ce contexte concernent les
finances locales, la redevabilité, le
développement économique régional
et l’appui-conseil aux collectivités à
travers les services déconcentrés de
l’État.
Principaux résultats
Le PADK-II a appuyé la
décentralisation et la déconcentration à
Koulikoro. Il a renforcé les capacités
des collectivités territoriales dans leur
rôle de maîtrise d’ouvrage (mobilisation
des ressources, développement
économique et offre de service public
de qualité). Il a aussi renforcé les
représentants de l’État dans leur rôle
d’accompagnement et de contrôle des
collectivités territoriales (dotations en
matériels et équipements, missions
d’appui-conseil et d’inspection).
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES COLLECTIVITÉS
PADK-II (2011-2016)
Le Projet d’Appui à la Décentralisation
de la Région de Koulikoro (PADK-II)
est financé par la Belgique à hauteur
de 7.046.311 d’euros.
Il vise à ce que les missions des
Collectivités Territoriales et des
services de l’État pour le
développement territorial et la
fourniture de biens et services utiles et
durables aux populations soient
efficacement assurées.
Contexte
Les Collectivités Territoriales au Mali
ont en charge la maitrise d’ouvrage du
développement local et sont
responsables de la délivrance des
services publics de base à la
population.
Les moyens financiers et les capacités
techniques dont elles disposent en
2015 ne sont pas à la hauteur des
enjeux qu’elles doivent relever.
Principaux résultats
304 communes et cercles des régions
de Koulikoro, Kayes, Mopti et Sikasso
ont démarré la construction
d’infrastructures de base dans les
secteurs de l’éducation et de la santé.
Leurs partenaires au niveau national
renforcent le dispositif
d’accompagnement et de contrôle de la
maitrise d’ouvrage des collectivités
territoriales pour assurer la qualité, la
bonne utilisation et la pérennité des
investissements.
DES SERVICES DE QUALITE AUX POPULATIONS
PAICT (2015-2018)
Le Projet d’Appui aux Investissements
des Collectivités Territoriales (PAICT)
est financé par la Belgique à hauteur
de 7.170.000 d'euros.
Il vise à renforcer les capacités
d’investissement et de maitrise
d’ouvrage des collectivités territoriales.
Il s’agit de financer les dotations
d’investissement pour l’année 2016 et
de consolider le dispositif d’appui
technique et de contrôle de la maitrise
d’ouvrage.
Contexte
En 2011, trois secteurs au Mali avaient
transféré des compétences et
seulement deux secteurs, les secteurs
de la santé et de l’éducation, avaient
transféré des ressources humaines et
financières aux collectivités
territoriales.
En 2011, l’annuaire statistique produit
par l’un des secteurs était encore
réalisé selon une approche « moyens
et activités ».
Principaux résultats
Le nombre de secteurs disposant d’un
décret précisant les compétences
transférées est passé de trois à douze
en 2016, dont les secteurs de
l’agriculture, de l’élevage et de
l’assainissement.
Les transferts budgétaires de l’État aux
collectivités territoriales pour
l’agriculture, l’élevage et la pêche sont
inscrits au budget 2017.
Le pourcentage de collectivités
territoriales inspectées annuellement
est passé de 45% en 2010 à 77% en
2016.
DÉCENTRALISATION ET DÉCONCENTRATION
PAI MAT/MDRE (2011-2016)
Le Projet d’Appui Institutionnel au
pilotage de la décentralisation et de la
déconcentration est financé par la
Belgique à hauteur de 3.500.000
d'euros.
Il vise à renforcer les capacités des
institutions centrales en charge de la
décentralisation et de la
déconcentration.