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CONVERGEANCE DE 2 COMMANDES

Un groupe d’analyse (piloté par Monsieur le Maire de Versailles) sur « la gestion urbaine de la place du marché Notre-Dame »

commande 1 : recueil de données de terrain auprès de villes à caractéristiques similaires ou présentant des solutions innovantes.

Un groupe de travail de l’AVPU sur la propreté des marchés

commande 2 : confirmer sur le terrain les données recueillies au sein de l’AVPU.

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Chapitre 1 Journée d’échanges du Groupe l’AVPU

Chapitre 2 Marchés de N. sur S.

Les carreaux de N. Les sablons

Chapitre 3 Marchés de Rennes Halles centrales Ste-Thérèse

Chapitre 4 Marchés de St-Malo Rocabey Collecte centre historique

Chapitre 5 Marchés de Cannes Gambetta orville La Bocca

Chapitre 6 Marchés de PARIS Beauvau Aligre

Chapitre 7 Marché de St Jean de Monts

SYNTHESE

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Le manque de propreté révélateur d’autres difficultés, la propreté n’est pas l’origine des problèmes.

l’ajout de moyens efficaces qu’à court terme, (le curseur revient au point zéro) ne sert à rien si l’origine des problèmes n’est pas traitée

l’origine des problèmes diverse selon l’organisation des marchés propre à chaque ville.

Dans tous les cas l’organisation comporte une «rupture» dans le processus.

Chaque passage de relais une perte de responsabilité engendre une potentialité de création/d’augmentation de salissure. Par exemple, entre : Commerçants/ gestionnaire du marché / nettoyage / collecte.

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La chaine de responsabilité doit être traitée dans sa globalité. Traiter un seul des maillons devient illusoire voir contre-productif.

La FNAD préconise de travailler sur : la responsabilisation de tous. l’identification de l’origine ou de l’accentuation des problèmes. partager le diagnostic pour asseoir la responsabilité de tous. Définir le périmètre de chacun. Lier les actions de chacun pour en faire un ensemble homogène Pas de coup par coup (ou organiser dans un processus global et lisible) Assurer le passage entre chaque relais (par la contrainte et/ou la communication, ex.: charte) Il vaut mieux mutualiser tous les acteurs (même si l’action est plus lourde)

Des actions « communicantes » peuvent se révéler comme des atouts importants les cartes programmables solutions Alternatives, type Développement Durable /agenda 21 …

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Les Carreaux de N. (halles fermées) :

Les commerçants ont l'obligation d'amener leurs déchets sur un point de collecte où deux employés se relayent sur toute la durée du marché.

Les employés trient ce qui leur est apporté pour mise en bacs La collecte est assurée par la ville

Le tri semble être plutôt une gestion de volume qu'une gestion Dev. Durable.

Les cagettes, cartons et plastiques sont déchiquetés à la machine. Tous les bacs sont lavés tous les jours ainsi que le local

Le poissonnier met en bac sur son stand le soir et apporte le tout (glace comprise) ; cette dernière fond en partie la nuit dans le local.

Précision : aucun déchet n’encombre les allées et les stands.

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Marché "Sablons" :(alimentaire et Vêtements en extérieur)

Le placier joue un rôle prépondérant dans le maintien de la propreté (avec visiblement de la fermeté et du succès).

Les principes sont les suivants : 1)   Sacs plastiques distribués au démarrage du marché

pour tous leurs déchet de type OM (viande comprise). 2)   Décharge des cagettes/cartons le matin sur les stands. 4)   Emballages vides Réembarqués des dans les camions qui vont au stationnement. 6)   Rien ne doit dépasser visuellement des stands,

les cagettes/cartons vidés en cours de journée sont cachés sous les étals. 5)   Si beaucoup de cagettes/cartons sont vidées dans la journée,

quelques lieux de stockage sont prévus et accessibles par le collecteur. 6)   Le soir les camions reviennent et l'ensemble des déchets est regroupé

(y compris cagettes du matin) sur ces points prédéterminés. 6)   le collecteur n'a plus qu'à tout ramasser. 8) Nettoyage de la place.

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EN CONCLUSION

Les deux marchés présentaient un état de propreté excellent, avec des caractéristiques différentes, mais avec une constante :

le suivi et la collecte des déchets sont maitrisés par une/des personnes attitrées

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Marché halles centrales

En centre ville - Alimentaire - Couvert - Entouré de commerces (bars / restaurants) 31 forains.

Environ 300 t d’OM par an (hors cagettes)

Collecte OM par un compacteur (~15 m3) Dans la cour centrale

Il est vidé trois fois / semaine. Les commerçants apportent leurs déchets (distance pouvant dépasser les 60 mètres). Allées intérieures et abords des stands sont très propres avant, pendant et après. Le nettoyage final est ainsi réduit. Les cagettes : Avant récupérées et recyclées chez les fournisseurs.

Depuis stockées dans la cour intérieure récupérées dans le cadre d’un projet de recyclage « Fagot ».

Un seul agent du service propreté assure l’entretien de l’intérieur de la cour.

EN CONCLUSION Le système de dépôt volontaire des OM par les commerçants à un compacteur et un

recyclage des cagettes convient parfaitement dans la cadre de ce marché couvert.

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Marché Sainte-Thérèse

En périphérie (sud Rennes) – Hebdomadaire - Alimentaire et textile - En extérieur 278 commerçants forains. Deux places principales + cinq à six rues - 1 486 m linéaires d'étal. La propreté pendant et après le marché est perfectible. Les contraintes / volumes de déchets ont incité :

Développer avec l’association « la feuille d’érable » le projet « FAGO » Les cagettes sont récupérées en fin de marché (1 à 2 personnes) Chargées sur un mini-transporteur emmenées à l’association Débarrassent des plastiques et agrafes métalliques par des personnes d’un CAT Elles sont alors déchiquetées Traitées - conditionnées en mini-sachets de cellulose (par une micro-entreprise)

Destinés à allumer les barbecues - Vendus au profit de « la feuille d’érable ». Circuit de vente par magasins bio.

EN CONCLUSION La collecte des cagettes a donné satisfaction.

Etendue à cinq marchés de Rennes. Moyenne de 150 à 200kg/marché (pic à 350kg) 200 et 1400 cagettes

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Marché Rocabey

En périphérie - Trois fois/semaine - Alimentaire et textile - Couvert (environ 40 x 55 m) + extérieur 67 commerçants sous les Halles – dont huit poissonniers, variable pour les volants en extérieur

La propreté des allées et de l’extérieur est d’une grande qualité maximum de dix bacs de 660 litres sont présents avec quelques déchets, récupérés en fin.

Les emballages sont recyclé (circuit court), La majorité de leurs déchets est récupérée pour retraitement par leurs propres moyens.

l’ensemble des commerçants est dans une logique tendant vers le zéro déchet. Les marchands de vêtements - chausseurs – fleuristes

utilisent des ROLL- boites plastiques - cartons qu’ils ramènent avec eux.. Le tonnage global du marché est de :

500 à 900 kg par jour hors période estivale (contre 6 tonnes/J pour le MND) 900 à 1300 kg par jour en période estivale (contre 10 tonnes/J pour leMND).

EN CONCLUSION Avec une approche de type « Agenda 21 » à zéro déchet,

ce marché nous montre un objectif à moyen et long termes pour les structures n’ayant pas encore lancées les actions de maîtrise de la propreté.

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Collecte centre ville historique de St-Malo Recherche de solution avec contraintes similaires à celles de Versailles :

Ville historique - nombreux touristes - Nbrx restaurants et hôtels - Collecte multi-usager (habs et com.)

81 monuments historiques - 169 bâtiments inventoriés - 1,8 millions de visiteurs en 2009 24 Hôtels / 112 restaurants / 32 bars (sans sandwicheries) Grand nombre de boutiques touristiques (bcp cartons et d’emballage).

Précédemment : une collecte mixte (tous types de déchets) par sacs et bennes. pas probant les points de collecte n’étaient pas respectés et/ou saturés

Il y a huit ans, un système de compacteurs associés à des bornes de tri, verre et plastique Ils sont répartis en huit points de la vieille ville ( distance jusqu’à ~200m)

capacité de 12 m3 - doubles coques étanches - « aérien » La collecte des cartons par un mini-camion à Hayon (deux fois par jour). (gros commerces : une mise en « Roll » - particuliers/petits commerces simple pliage/rangement)

Les chiffres :

Pour St Malo OM : collecte entre : 1/Jour/compacteur et 1/semaine/compacteur (selon sites), ~ 5,3 tonnes /jour - maxi ~ 3T/ j/ compacteur ~ 2000 T/ an.

Cartons : - 0,3T/jour maxi à 0,6 T/J - 120 T /an.

Pour MND 4 collectes/ jour (3 le dimanche) (tous types déchets) ~ 6 T/ jour ( maxi 10 tonnes/J ~ 2500 T / an

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Marché Forville Halles - tous les jours – Alimentaire - le lundi Brocante (hiver toute la surface, l’été partage avec alimentaire) De 05h00 à 14h30 Alimentaire : 41 revendeurs - 37 producteurs - 12 horticulteurs/fleuristes - 22 artisans/pêcheurs. Brocantes : 70 emplacements prévus.

Marché Gambetta Sous halles - du mardi au dimanche plus le lundi en été. De 05h00 à 14h30 Alimentaire : 14 revendeurs - 4 horticulteurs / fleuristes - 4 producteurs en fruits & légumes Non alimentaire : 50 emplacements prévus pour les forains.

Les emplacements sont de 6 et 8 m2.

Marché La Bocca Halles & ext. - Alimentaire du mardi au dimanche + le lundi en été – Non alimentaire samedis. De 05h00 à 14h30 Alimentaire : 15 revendeurs - 7 producteurs 02 horticulteurs / fleuristes - 1 artisan- pêcheur Non alimentaire : Environ 150 emplacements dédiés aux forains.

Les emplacements vont de 4 à 60 m2.

(Trois sites Visités sur 4) : Forville – Gambetta -La Bocca

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Les situations des marchés sont :

FORVILLE : Centre historique Au pied du Suquet 50m mairie et vieux port Entouré de bars et restaurants et rues piétonnes

GAMBETTA : Centre historique 100m Croisette 50m rue d’Antibes, et 50m de la gare Bars et restaurants en périphérie

La BOCCA : Quartier d’habitation 100m mer Proximité de la poste et du stade de boule Proximité de bars-restaurants

Nos visites sur les marchés de Cannes, avaient deux orientations :

visualiser des marchés avec les mêmes contraintes que Versailles cœur historique – tourisme - mixité des commerçants - proximité de bars et restaurants

observer et analyser la restructuration de l’ensemble de la collecte sur les marché constat de départ similaire à Versailles – 1ierrésultats atteints - compléments pour 2012.

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Photo n°13 (La Bocca avant)

Photo n°14 Photo n°15 (Gambetta)

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Le constat de départ en 2008 sur Cannes était le Suivant :

Des moyens inadaptés

Conteneurs/bacs inadaptés aux ≠ types de déchets. (la Bocca : ~ ¾ du volume vient des maraîchers (cagettes, …)

Nombre insuffisant / quantités les maraîchers - commerçants des rues alentours.

Forville, les conteneurs étant relativement éloignés Dépôt sauvages La Bocca, les conteneurs n’était sur un emplacement déterminé, ni fixes déplacés Gambetta la proximité de la gare transit de véhicule & gêné par l’évacuation des déchets

Moyens mis en place ne permettaient pas d’effectuer le tri sélectif (Agenda 21 très développé à Cannes).

Un état de malpropreté flagrant à la fin des marchés

Quantité importante de : déchets putrescibles – cagettes jetés et dispersés sur le sol - le carreau - aux abords

Engendrant : problèmes de salubrité (pigeons en grand nombre) prolonge de façon importante le nettoyage (parfois jusqu’à 15h30). Une perception négative du public Plusieurs plaintes de personnes âgées (chutes …) Clients regrettant l’état du marché à 13h30 Les commerçants autour du marché s’estimaient également pénalisés

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Au vu du constat ci-dessus la ville de Cannes a fait le choix d’une évolution sur tous ses marchés

Les axes d’amélioration choisis étant :

La nécessité de connaitre la quantité exacte de déchets en pleine saison Mise en place du suivi des tonnages depuis 2009.

L’installation de nouveaux équipements permettant le tri des déchets Les moyens de stockage des déchets ont été repensés afin d’en permettre le tri (végétaux/bois/cartons..). Le manque de place autour du marché a freiné probablement la mise en place immédiate de certains projets.

L’amélioration des infrastructures environnantes Le choix a été fait de jouer sur l’esthétique et la convivialité, avec, quand cela était possible, une redistribution de l’espace (piétonisation …). Là aussi le manque de place autour du marché a freiné probablement la mise en place immédiate de certains projets.

L’implication des commerçants Il n’avait jamais été demandé aux commerçants de remplir leurs obligations en matière de propreté, malgré les textes de loi existants (l’article 99.5 du Règl. Sanit. Dépt. et l’article 47 de l’A. M.). Distribution de sacs effectués ont apporté une nette amélioration à plusieurs niveaux : L’aspect visuel pendant, après et autour le marché + Le nettoyage optimisé (~ 45 min de gain). L’absence de sanction est un frein à l’amélioration de la situation

une chargée de mission pour une politique de médiation et suivi des évolutions.

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Les essais de distribution de sacs effectués ces dernières années ont apporté une nette amélioration à plusieurs niveaux : - L’aspect visuel lors du marché et après le départ des commerçants - La perception des clients - Le nettoyage optimisé (environ 45 min de moins par rapport au nettoyage actuel) et limité au carreau (pas de déchets autour du marché). L’absence de sanction pour les commerçants « récalcitrants » étant probablement un frein à l’amélioration de la situation. Ce point est probablement le plus

délicat à traiter, une chargée de mission a été donc désignée pour appliquer une politique de médiation et suivre les évolutions notamment sur la Bocca. Pour information : La Ville d’Antibes a décidé d’exclure pendant un mois les commerçants ne s’étant pas conformés aux règles de nettoyage (ramassage des

déchets de son emplacement). Les commerçants travaillant à Antibes reconnaissent se plier sans aucun problème aux règles établies par la ville d’Antibes. Ces mêmes commerçants quand ils vont sur d’autres villes n’ont pas la même rigueur.

2) Les Résultats : Il faut avoir à l’idée que la mise en place n’est pas terminée et que de nombreuse contraintes (voirie, commerçants, ….) n’ont pas permis de tout développer en

une phase. Cependant le souhait de la ville était de débuter au plus vite et sur les 3 sites ce qui a été fait, voir couverture du journal municipal de Juillet 2011 (cf. photo 14). Les axes de progrès sont évidents et visibles : sur la qualité et la tenue des marchés (cf. photos 4, 15 à 19)

embellissement général piétonisation en périphérie de Forville (cf. photos 4, 5 et 17). tri provisoire avec une zone dédiée à la Bocca (cf. photos 22 et 23). création d’un local sur Gambetta (cf. photos 24 et 25).

Le suivi des tonnages Le passage des bennes ville en journée a diminué de moitié. Bien que non encore totalement optimisé, les chiffres moyens sont de :

~ 2173 Tonnes / an sur les 3 marchés ~ 6 Tonnes / Jour pour ~ 200 commerçants (avec une pointe à 350 le samedi).

A titre comparatif : Pour MND ~ 2500 T / an ~6 tonnes/ jour pour 90 commerçants

• Le nettoyage en fin de marché est plus facile et donc plus rapide (Cf. photos 28 à 31 Prise à 14h-14h30 à Forville et Gambetta).

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La poursuite de la démarche : Il paraît évident que des points doivent être améliorés : il existe encore un double système de collecte (prestataire extérieur en fin de marché et ville pendant le marché) pas la rentabilité de la collecte favorise un retour à l’incivisme par facilité favorise la confusion avec les commerçants en périphérie ne donne pas non plus une lecture facile de la notion de tri. saturation du tri et Sous dimensionnement certain jour implication des commerçants a progressée, mais pas optimum. (solutions techniques pas toutes en place)

De grosses actions restent donc à venir : Gambetta (2ème trim. 2012) suppression de la rampe automobile au dessus du local

restructuration de l’ensemble de la collecte avec tri sélectif la Bocca (fin 2011-début 2012) restructuration complète, avec Tri-sélectif enterré Forville Etude en court pour améliorer la gestion du local (tri sélectif)

EN CONCLUSION Les visites sur les marchés Cannois nous ont montré qu’à partir

d’une situation présentant des traits communs avec le MND, il est possible de nettement améliorer la qualité des prestations.

On voit cependant qu’un développement progressif peut brouiller la lecture des progrès évidents et constatés.

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Le Marché Beauvau : Centre ville - Quotidien (sf lundi) - Alimentaire - Couvert - Entouré de commerces/bars/ restaurants - 20 forains Le marché couvert utilise le compacteur (glace des poissonniers comprise) un local (l’après-midi) les bacs sont sortis avec poubelles commerçants - riverains : une collecte /jour. Allées étaient propres et les étals bien tenus

Marché d’Aligre : En centre ville - Quotidien, 7h30/14h (sf lundi) – Alimentaire - extérieur - Entouré com./bars/ restaurants - 70 forains Tonnage : 50 T pour les Bennes et 100 T pour les compacteurs par mois

Ce qui correspond à ~1 800 T/an

Modification de la collecte au 1er janvier 2011 : 2 éléments majeurs ont incité La mairie a modifier la gestion :

à la durée de collecte en fin de marché et au nombre d’agents mobilisés (9 à 11 agents),. suite de deux accidents dus à des bennes

Avant : Deux bennes collecter les déchets laissés sur place en partant de chaque coté de la rue d’Aligre.

Il fallait attendre que les forains aient tout remballé, et libèrent la rue. Pas de tri - Seuls les palettes et encombrants sont évacués vers des déchetteries mobiles.

Evolution : 2 compacteurs - 2 bennes les Jeudi, Samedi et Dimanche et 1 benne les autres jours. Une convention signée avec le délégataire :

les forains mettent leurs déchets dans deux compacteurs (amenés le matin et enlevés à 14h). fin de marché les forains regroupent le reste des déchets (à coté d’une benne compactrice qui arrive à 13h). Ils doivent également balayer leurs emplacements.

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Constat :

Les forains ne sont pas vraiment ravis de faire « un travail qui n’est pas le leur », sans verbalisation, on note quand même une nette amélioration, le nombre d’agents de nettoyage est descendu à 5 à 7 agents (gain de 33h25 par semaine) une fin de nettoyage avancée

Afin d’aider la mise en place du nouveau règlement, la mairie de Paris va s’appuyer sur le règlement sanitaire départemental pour justifier la verbalisation des contrevenants.

Le jour ou le délégataire est venu sur site, les rues étaient impeccables L’amélioration a été nette dans les premiers mois (de Mars à Juin) et un léger retour en arrière se fait sentir sur les mois d’été.

EN CONCLUSION Plus que la mise en place des compacteurs et de la benne compactrice, c’est le fait que les

commerçants amènent leurs déchets au pied de ces matériels et qu’ils nettoient leur emplacement, qui a permis une nette amélioration sur le temps global de nettoyage.

Nous constatons qu’un suivi actif reste indispensable puisque les résultats en terme de propreté sont supérieurs dès qu’un représentant de l’autorité* est sur site.

A l’opposé sur quelques mois «creux» on observe des signes de retour à l’ancienne situation.

* au sens large, c.a.d. représentant du délégataire ou de la ville

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Centre ville - Quotidien du 1 juin au 30 septembre, de 8h00 à 13h00 - Alimentaire et « brocante » Intérieur et extérieur - 30 intérieur - 15 alimentaire extérieur - ~ 100 brocante Entouré de commerces/bars/ restaurants

Modification de la collecte en 2009. Avant : Le local poubelle était systématiquement plein de déchets en vrac et non trié, et cela jusqu’au

plafond. L’allée devant le local était devenue un dépôt sauvage. Une benne venait collecter tout cela en fin de marché.

Evolution : Le local a été modifié Le fond est consacré au broyeur de polystyrène. Ont été installés :

Cinq bacs de 660 litres pour les ordures ménagères. Une étagère pour les cagettes Une « baignoire » de 1,5 m³ pour la glace des poissonniers Un caisson maritime pour les cartons

Une dizaine de bacs de 120 litres sont stockés dans un local à part Une personne ramène les bacs aux points de collecte en fin de marché

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PHOTOS DU MARCHE DE SAINT JEAN DE MONTS

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Spécificités : La « baignoire » pour la glace : Ce système fonctionne visiblement très bien. principe du chauffage au sol, une résistance a été placée sous un sol contenance est de 1,5 m³ . Un thermostat règle la chaleur, un couvercle en bois en pente (pour éviter tout dépôt dessus) permet de garder la chaleur Le broyeur de polystyrène réduit le volume du polystyrène de 20 fois annule le problème des caisses de polystyrène qui saturent les bacs de 660 litres.

Constat : Les forains sont très ordonnés, rien ne traine, les étals sont propres, à la fin du marché, le nettoyage est minime. Le respect des règles est pris au sérieux les poissonniers du bourg viennent également utiliser la baignoire et le broyeur d La caisse maritime est utilisée par tous, il n’y a pas de cartons dans les bacs. Les cagettes sont récupérées par les habitants afin d’allumer leur barbecue !

EN CONCLUSION Ce marché montre que des modifications de fonctionnement permettent

une nette amélioration qualitative. Comme sur d’autre marché l’implication de tous les acteurs de celui-ci est une des clefs de la

réussite, les équipements spécifiques permettant de renforcer les résultats obtenus.

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à

Christine RIDEN Directrice propreté ville de Rennes

Patrick BAUTHAMY Directeur collecte et traitement des déchets com. d’agglo. de St-Malo Philippe UGUEN Responsable du parc automobile et du nettoiement ville de St-Malo Patrick THOMAS Adjoint au responsable du parc automobile et du nettoiement ville de St-Malo

Isabelle CHIALVA Chef du service propreté ville de Cannes Jean –Luc EKERN Adjoint au chef de la propreté ville de Cannes

Caroline BOIS Chef de la Mission Propreté Mairie de Paris M. URBAIN Adjoint à la Mission Propreté Mairie de Paris

Frédéric BOUCHET Directeur des Services Techniques et Environnement Com. Com. Océan-Marais deMonts

à la co-rédactrice du rapport C. BLEHAUT (Versailles Grand Parc)