compte rendu du conseil d’administration … · « ce sera diffusé sur monenfant.fr. la caisse...
TRANSCRIPT
COMPTE RENDU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 31
JUILLET 2012
Le Conseil d’Administration s’est réuni le mardi 31 Juillet 2012 à son siège social,
Avenue de Gaulle, 08200 SEDAN.
Ordre du jour :
- Budget de trésorerie de septembre à décembre 2012,
- Budget prévisionnel détaillé de l’activité maquette de septembre à décembre
2012,
- Bilan du 1er camp des adolescents à Madine,
- Divers
La Présidente ouvre la séance en présentant les excusés : CHAARY Leila (Membre),
AMIOT Xavier (Membre), Jean-Claude PONTALLI (Membre) et Madame
CORNEILLIEZ (Conseillère Municipale)
La Présidente passe au vote les Conseils d’Administration des mois d’Avril, Mai et
Juin 2012 :
Pour : 9
Contre : 0
Abstention : 0
Suite au vote, la Présidente déclare les Conseils d’Administration des mois d’Avril,
Mai et Juin adoptés à l’unanimité.
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Sans vouloir donner de conseil, cela aurait été mieux de les adopter un par un. Car
j’aurais bien aimé intervenir sur celui du mois d’Avril. Ce serait mieux de les voter
séparément. »
Le Directeur,
« Nous essayons de faire valider à chaque Conseil d’Administration. Les comptes-
rendus sont envoyés par mail, pour qu’ils puissent être votés ensuite en Conseil
d’Administration. Nous en avons trois de retard.
La Présidente effectue la lecture d’un courrier transmis par Jean-Claude PONTALLI,
Membre du Conseil d’Administration :
Monsieur GILLES, Représentant à la Caisse d’Allocations Familiales,
« Seulement les personnes qui viennent sur les services du centre. Sinon ce serait
au-delà d’un Conseil d’Administration public.»
La Présidente effectue la lecture d’un courrier transmis par Zineb AFLAH,
La Présidente,
« Nous en avions débattu en bureau. Zineb avait envie de démissionner, et nous
n’avons pas plus d’information. C’est sa décision. »
Romain CHAMBORD, Trésorier, aborde le premier point à l’ordre du jour, le budget
de trésorerie de septembre à décembre 2012,
« Les soldes négatifs constatés en octobre, novembre et décembre devraient être
comblés par les financements suivants :
- CAF : CLAS 2011 : 8 517,60 €
- CAF ACF 2011 : 3 883,20 €
- CAF ACM 2011 : 2 764,37 €
- CAF ADOS heures de fonctionnement : 1 238,40 €
- VILLE ET ETAT DDU : 11 761 €
La subvention exceptionnelle pour 2012 : 17 409,60 € soit 30 %.
Les investissements ludothèque pour 5 844,64 €.
Les bons de vacances de la CAF : 4 873 €.
En ce qui concerne la Caisse d’Allocations Familiales, nous sommes dans
l’impossibilité d’évaluer les financements liés à la prestation ACM.
En sachant que les éléments dont nous disposons en présence ne nous
permettent pas d’évaluer le montant qui nous serait versé.
L’élaboration du budget prévisionnel 2013, en septembre, nous permettrait ou
nous permettra d’obtenir une avance sur la prestation de service globale, l’ACF, les
CLAS et à la Conquête du Monde des Adonaissants.
En ce qui concerne la Ville, nous sommes toujours dans l’attente des
montants concernant le Contrat Enfance Jeunesse pour la ludothèque et l’accueil
jeune ainsi que le règlement de la DDU.
Dans le cadre de l’ARS, nous devrions toucher le solde des actions 2011, qui
ont été financées à 80 %.
Les montants s’élèvent à 5 792 €.
Le bilan sera transmis avant les congés à l’ARS pour chaque action
(addiction, nutrition, vie courante et accompagnement au bilan de santé).
Je rappelle que nous avons un découvert bancaire autorisé de 60 900 €.
Ces problèmes de trésorerie sont chroniques et récurrents depuis plus de 20
ans et dénoncés par notre association dans le bilan de l’Assemblée Générale.
En ce qui concerne le R.A.M.M.A., nous sommes toujours dans l’incertitude du
solde de la Région qui nous a versé 3 000 € représentant 50 % de la subvention.
Concernant cette manifestation, nous ne savons pas quand nous serons
versés les financements pour le R.A.M.M.A. 2013.
En effet, il est urgent que la Ville de Sedan, le Conseil Général, les éventuels
sponsors confirment le montant de la subvention et anticipent le versement afin que
nous puissions faire face aux charges de préparation du R.A.M.M.A.
Je précise cependant que le Maire de Sedan nous a confirmé, par écrit, que
les décisions du Conseil Général n’étaient pas totalement arrêtées et que le
Président du Conseil Général a pu préciser au Maire de Sedan qu’il entendait
continuer à soutenir le R.A.M.M.A., qui est une manifestation d’importance. En
termes strictement financiers, une réduction devait toutefois être envisagée comme
pour l’ensemble des autres manifestations bénéficiant d’un financement
départemental. Cette réduction devrait être contenue dans une fourchette allant de 7
à 10 %.
La Présidente,
« Marie Inès, as-tu quelque chose à ajouter ? »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe déléguée aux centres
sociaux,
« Je me suis adressée à la Mairie. Je suis désolée, je parle sans document. Il faut
voir du côté de la Ville. Dès que j’ai ce justificatif, je vous le transmets. »
La Présidente,
« D’autres questions ? »
Marie-Yvonne VALERY, Vice-Présidente, effectue la lecture d’un courrier transmis
par la Caisse d’Allocations Familiales concernant le REAPP :
La Présidente,
« Avez-vous des questions ? »
Dominique BAZIN, Trésorière adjointe,
« Nous avions fait la demande pour 3 500 €, d’où vont provenir les 700 €
manquants ? »
Le Directeur,
« On diminue nos charges, on économise. La participation de la Ville sera plus
importante, nous ne pouvons pas dépenser de l’argent que nous n’avons pas.
Pourquoi 2 800 € au lieu de 3 500 € ? Ce qui serait bien, c’est d’avoir une vision
générale sur le département. Avoir une information générale, savoir comment sont
élaborés les budgets. Savoir comment cela est déterminé. »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Je ne participe pas au comité directeur du REAPP pour accorder les subventions.
En début d’année, il y a plus de réponses favorables qu’en fin d’année, c’est assez
contraignant. Cela arrive que l’on ne réponde pas à hauteur de 100 %. La Caisse
d’Allocations Familiales le supporte au maximum, on répondra à cette attente. »
La Présidente,
« Vous avez reçu un courrier concernant l’élection de personnes du Bureau qui
seraient autorisées, sur une simple signature, à effectuer toutes opérations de dépôt
ou de retrait sur les comptes de l’association.
Pour des raisons pratiques, je souhaite que 4 membres du Bureau soient élus pour
effectuer ces démarches.
Pour ma part, je vous informe que je suis candidate.
Pour : 7
Contre : 2
Abstention : 0
Y-a-t-il d’autres candidatures ?
La Présidente,
« Je suis souvent disponible mais il pourrait arriver que je ne le sois pas. Ce serait
bien que d’autres personnes puissent aller retirer de l’argent. »
Marie-Yvonne VALERY, Vice-Présidente propose sa candidature.
La Présidente passe au vote la candidature de Marie-Yvonne VALERY, Vice-
Présidente, pour aller retirer de l’argent à la banque.
Pour : 7
Contre : 2
Abstention : 0
Suite au vote, la Présidente déclare la candidature de Marie-Yvonne VALERY, Vice-
Présidente, pour aller retirer de l’argent à la banque, adoptée à l’unanimité.
Dominique BAZIN, Trésorière Adjointe, propose sa candidature.
La Présidente passe au vote la candidature de Dominique BAZIN, Trésorière
Adjointe, pour aller retirer de l’argent à la banque.
Pour : 7
Contre : 2
Abstention : 0
Suite au vote, la Présidente déclare la candidature de Dominique BAZIN, Trésorière
Adjointe, pour aller retirer de l’argent à la banque, adoptée à l’unanimité.
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe déléguée aux centres
sociaux,
« Il ne faut pas qu’il y ait trop de personnes qui puissent y aller. »
La Présidente,
« C’est sûr »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe déléguée aux centres
sociaux,
« Je suis partagée, ce n’est pas sain. »
Romain CHAMBORD, Trésorier,
« Je peux y aller depuis trois ans et je n’y suis jamais allé.»
Monsieur GILLES, Représentant à la Caisse d’Allocations Familiales,
« En tant que trésorier, cela paraît logique. »
La Présidente,
« Ce n’est pas une corvée, mais il faut se rendre disponible. »
La Présidente effectue la lecture d’un courrier transmis par la Ville de Sedan en date
du 12 Juillet 2012
La Présidente,
« Avez-vous des questions ? Pas de question. »
La Présidente effectue la lecture d’un formulaire coupon / réponse de la Caisse d’Allocations Familiales
« Enrichissement des données figurant sur le site www.mon-enfant.fr par la mise en ligne du nom et du prénom des responsables de structure d’accueil Coupon à renvoyer à l'adresse suivante : Caf des Ardennes 44 Place de la Gare – BP 90001 08099 CHARLEVILLE-MEZIERES CEDEX ou par mail à l’adresse : [email protected] Je soussigné(e) M / Mme / Mlle1 ...................................................................................... responsable de la structure (NOM DE LA STRUCTURE) .......................................................... ....................................................................................................................................... située à (ADRESSE DE LA STRUCTURE) .................................................................................. ....................................................................................................................................... - donne mon accord à la Caf pour la mise en ligne par la Structure ................................. ....................................................................................................................................... de mes coordonnées (nom et prénom) sur le site www.mon-enfant.fr Le …………………………………………, à ……………………………………………………….. Signature (précédée de la mention manuscrite « Pour accord ») 1 Rayer la mention inutile et indiquez votre nom et prénom »
Le Directeur,
« Ce sera diffusé sur monenfant.fr. La Caisse d’Allocations Familiales nous demande
si nous sommes d’accord. »
La Présidente,
« Il n’y a rien de bien spécifique. »
La Présidente passe au vote le formulaire de la Caisse d’Allocations Familiales :
Pour : 9
Contre : 0
Abstention : 0
Suite au vote, La Présidente déclare le formulaire de la Caisse d’Allocations
Familiales adopté à l’unanimité.
Dominique REMY, Comptable,
« Vous avez dû le voir dans le journal pour le financement ARS. Trois jours par
semaine, il y a le théâtre avec Gilbert PONTE, les mamans sont venues participer
ainsi que d’autres personnes de tous âges. Elles ont même écrit leurs scènes
différentes suivant le public. Pour le moment, nous avons joué au centre et dans
deux maisons de retraite. Le résultat était très positif. »
Kamel MEZIANI, Membre,
« Veuillez trouver ci-dessous les dates de reprises des activités pour le mois de septembre 2012 :
Date de fermeture du centre social : le vendredi 3 Août 2012 au soir. Ouverture du centre social : le lundi 3 Septembre 2012 au matin. - L'Accueil Collectif de Mineurs : le mercredi 19 Septembre 2012, - Les Contrats Locaux d'Accompagnement Scolaire : le lundi 17 Septembre 2012, - La logithèque : le lundi 3 Septembre 2012, - L'Accueil Jeunes : le lundi 17 Septembre 2012, - La Ludothèque : le mercredi 12 Septembre 2012. » La Présidente, « Je pense que vous les avez eues par mail. Avez-vous des questions ? » La Présidente passe au vote les dates de rentrée pour chaque activité : Pour : 9 Contre : 0 Abstention : 0 Suite au vote, la Présidente déclare les dates de rentrée adoptées à l’unanimité. La Présidente effectue la lecture d’un courrier transmis par la Ville de Sedan en date du 3 Juillet 2012 :
La Présidente,
« Nous aurons une nouvelle visite très prochainement. »
Le Directeur,
« J’en profite pour parler de la visite sécurité de la Ville de notre établissement centre
commercial qui est venue le 31 Mai 2012. Il faut savoir que la commission visite
l’ensemble du centre commercial, ce n’est pas que le centre social puisqu’ils
considèrent que ce n’est qu’un seul établissement. Le résultat de la visite est
favorable. Nous avions un représentant de la Mairie, nous avions le capitaine du
DIS08, un représentant de la DDCSPP qui est un gardien de la paix. Nous avions un
représentant de la DDP, et Quentin ARNAISE qui représentait le centre social. Nous
étions dans le cadre d’une visite périodique. Le centre commercial de la Prairie a été
visité, en deux groupements de l’établissement, le plus important nommé Bâtiment
Nord, et le deuxième qui comprend le restaurant kebab, la pharmacie de la prairie,
les bureaux etc… A l’étage, les bureaux appartenant au centre social Le Lac. En ce
qui concerne les prescriptions, aucun problème sur les installations électriques.
Surveiller l’état d’entretien général, étendre la formation aux autres exploitants.
Jusqu’ à maintenant, seuls les salariés du centre social Le Lac ont été formés en ce
qui concerne l’alarme, pas pour les autres usagers. Ensuite il y a eu les vérificateurs,
ils ont vérifié toutes les installations. »
La Présidente,
« Pour information, je vous apprend que les trois adultes relais ont fait un blog, donc
vous pouvez aller voir, vous informer de ce qu’ils font
(adultesrelaisducentrelelac.wordpress.com) »
Le Directeur,
« Les articles sont proposés aux membres du bureau afin qu’ils les valident. Les
salariés ne peuvent pas les valider sans l’accord des membres. Je pense que vous
avez dû recevoir l’ensemble des articles, nous vous demandons de les valider, il
suffit de dire ok en commentaire, cela vous permet aussi de voir aussi le travail des
adultes relais. Si vous ne répondez pas, on considère que c’est validé, qu’il n’y a pas
de problème. »
Marie Yvonne VALERY, Vice-Présidente,
« Il faudrait que vous précisiez que, si sous 48h vous n’avez pas de réponse, vous
considérez que c’est ok. »
Le Directeur,
« C’est ce que l’on fait. Soit il y a des personnes qui mettent des commentaires, soit
nous n’avons pas de réponse, dans ce cas nous considérons que c’est positif. »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Je pense que c’est une solution de facilité de ne pas répondre. L’absence de
réponse ne sous-entend pas que vous avez pris connaissance de l’article. »
Marie Yvonne VALERY, Vice-Présidente,
« S’il n’y a pas de réponse et que nous attendons après, cela peut durer six mois. »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Si vous critiquez un article, il vaut mieux prendre le temps de prendre
connaissance de l’article, de l’accepter et de le refuser plutôt que de l’ignorer. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« En tant qu’administrateur, nous avons des responsabilités. Je pense que le silence
vaut un accord. Nous avons l’obligation d’ouvrir nos mails. Nous nous sommes
engagés vis-à-vis du centre social et de son Conseil d’Administration, nous avons
cette responsabilité d’ouvrir nos mails. »
La Présidente,
« Les informations qui sont données sur le blog ne sont en rien confidentielles ou
avoir une atteinte à des personnes, simplement savoir ce que les adultes relais font,
de manière globale. C’est important. »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Dans le fait d’apporter une réponse dans un article qui vous est soumis, l’absence
de réponse signifie pour moi, que l’on sous-estime le travail qui a été fait. A partir du
moment où vous répondez à quelqu’un, vous lui faites comprendre que vous avez
entendu ses propos. On sent bien que c’est une solution de facilité de ne pas
répondre. J’ai l’impression que c’est ne pas soutenir les adultes relais. »
La Présidente,
« Je comprends parfaitement votre démarche mais comment faire pour obliger les
administrateurs à nous répondre »
Monsieur GILLES, Représentant à la Caisse d’Allocations Familiales,
« Non nous ne pouvons pas les obliger »
La Présidente,
« Non bien sûr vous avez raison. »
Le Directeur,
« Sur la nature des articles, il n’y a jamais de position politique. Les informations qui
sont relayées, c’est, par exemple, une information pratique de la Caisse d’Allocations
Familiales. Nous allons relayer les informations pratiques de la Ville, il y a des
choses intéressantes sur le quartier, pensez-y, etc… Si vous avez un problème, en
ce moment la Caisse d’Allocations Familiales met à disposition tel dispositif où la
Ville vous permet de venir chercher tel papier. Voilà tout un tas d’exemples qui
pourraient être cités sur le blog. A chaque fois, les adultes relais vont relayer des
informations administratives. Jamais il n’y aura de position contestable. »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Nous sommes devant un outil de communication. »
Le Directeur,
« Cela permet aussi aux administrateurs d’avoir une information sur ce que font les
adultes relais et de passer des informations qu’ils voudraient soumettre. »
Monsieur GILLES, Représentant à la Caisse d’Allocations Familiales,
« Nous sommes plus dans le relais d’information. »
Le Directeur,
Les adultes relais peuvent se faire interpeller sur des articles du blog. Le risque de
ne pas lire et valider, c’est se faire interroger et ne pas savoir répondre sur un article.
De plus, il y a la possibilité pour les salariés de s’exprimer à travers le site « Tribune
libre » qui n’a pas encore été utilisé d’ailleurs. »
19 h 00 : Départ de Romain CHAMBORD, Trésorier
La Présidente aborde le sujet des mises à dispositions de salles,
La Présidente,
« Nous avions demandé si nous pouvions avoir la salle de motricité à l’école
maternelle de l’Esplanade. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Y a-t-il un décalage ? »
Le Directeur,
« Il y a un décalage entre ce que nous avons demandé et ce que l’on a obtenu. Il y a
les espaces que l’on utilise déjà, qui étaient déjà dans la convention, à savoir, deux
petits espaces où nous stockons le matériel, cela n’apparaît pas. Il manque le préau
couvert. À l’intérieur, il y a un grand espace qui sert de préau couvert qui n’apparaît
pas non plus dans la convention. »
La Présidente,
« Et la salle de motricité. »
Le Directeur,
« La salle de motricité, le Directeur de l’esplanade avait indiqué qu’il mettait un avis
défavorable. D’ailleurs, il y a eu un courrier qui a été envoyé au Maire. Nous l’avons
relancé récemment pour savoir si une décision avait été prise. La condition était de
fermer cette salle qui donnait sur une classe qui était utilisée par un instituteur.
Comme elle a été fermée, on remplit les conditions pour pouvoir l’utiliser. Bien
entendu, uniquement le mercredi, et pendant les petites vacances scolaires. En
sachant que cette salle n’avait pas été utilisée depuis 10 ans voir 15 ans par cette
école parce que les modules n’étaient pas aux normes. Nous avions rencontré le
Maire qui avait pris personnellement le dossier en charge. Il avait fait passer la
commission et cette salle est devenue de nouveau aux normes. Nous considérons
quand même que nous y sommes pour quelque chose. La Directrice précédente,
avait laissé aller les choses. Aujourd’hui, on retrouve un équipement qui a été
repeint, rafraichi, puis des modules qui ont été soumis à une commission de sécurité.
Les enseignants peuvent saluer notre intervention. »
Peggy GUICHARD, Membre,
« Ils s’en servent déjà ? La classe des tous petits y est allée cette année. »
19 h 15 : Arrivée de Christophe SACLET, Membre
Le Directeur,
« Oui ils s’en servent depuis qu’elle a été rafraichie. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Je vais demander dans nos services, je me renseignerai. »
Dominique REMY, Comptable,
« J’ai vu les spectacles de la Ville, les animatrices ne participent pas aux activités,
elles ne disent même pas bonjour, c’est juste pour le signaler, elles ne sont pas très
aimables. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Je dirai la même chose »
Marie Yvonne VALERY, Vice-Présidente,
« Je suis allée sur le jeu des petits au château, et c’est vrai, elles ne sont vraiment
pas aimables. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Je pourrai en dire autant des animateurs des autres centres sociaux.
Effectivement, les animateurs n’ont pas participé au jeu. Je ne sais pas comment
nous pouvons animer un groupe en faisant ce qu’ils font. Il y a un vrai problème.
Cela commence à se résoudre, mais il y a des difficultés de communication entre les
animateurs de la Ville et les autres centres sociaux. Ce qui fait qu’à un moment
donné, nous avons l’impression de leur imposer. Du coup ils ne s’investissent pas
vraiment. Je suis quand même un peu désolée. À peine arrivée sur le lieu du jeu,
j’entendais déjà des animateurs qui parlaient de reprendre le bus pour repartir. »
La Présidente,
« C’est un manque de motivation, j’étais présente et les animatrices montaient dans
un bus qui n’étaient pas le leur. Il y a quand même un décalage entre les animateurs
confirmés avec de l’expérience et les jeunes animateurs qui viennent d’arriver et qui
sont embauchés uniquement pour le temps des vacances. »
Dominique REMY, Comptable,
« J’ai été choquée. »
Marie Yvonne VALERY, Vice-Présidente,
« Oui j’étais choquée aussi. Les enfants participaient, mais alors les animateurs ce
n’était pas cela. »
Angélique GUESSAS, Membre,
« Il ne faut pas vous mettre des œillères, car c’est partout pareil, que ce soit au
centre social Le Lac, au centre social de Torcy et la Ville. J’ai souvent vu les mêmes
choses. Il ne faut pas viser un centre en particulier. Il y a partout des animateurs pas
aimables, pas motivés. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« Je pense que c’est une question de génération, c’est devenu de la garderie
maintenant. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. »
Le Directeur,
Je connais bien mes collaborateurs qui sont là depuis des années et qui font ce
métier depuis des années. Je pense à Nathalie NAUDIN et Sophie PONTOISE qui
sont des personnes extrêmement qualifiées. Ils ont un brevet d’Etat, pour encadrer
des animateurs. En ce qui concerne nos animateurs, ils ont tous le BAFA, un brevet
de secourisme et ils ont tous été sélectionnés sur un des critères qui était la
motivation. S’il y a des administrateurs qui ont des reproches à faire, autant qu’ils
viennent voir la direction puis qu’ils les précisent, cela nous permettra d’améliorer les
choses. Je ne pense pas qu’on puisse mettre tout le monde dans le même sac. En
ce qui concerne le centre social Le Lac, nous avons fait la démonstration que nous
étions très moteurs, que nos animateurs étaient particulièrement suivis,
particulièrement attentifs lorsqu’il y avait des dysfonctionnements. L'équipe n'est pas
parfaite, nous avons certains animateurs, une minorité, qui ont été plus recrutés pour
donner un coup de pouce, mais pour leur grande majorité, ils sont là depuis 18 mois
voire 24 mois pour certains et à chaque fois, leurs contrats sont remis en cause.
Vous pourrez regarder, nous avons des grilles d’évaluations sur la motivation et je
peux vous dire qu’ils sont régulièrement évalués par des salariés qui prennent quand
même du temps pour pouvoir les encadrer. Je ne voudrais pas mettre tout le monde
dans le même sac, je ne sais pas ce que font les animateurs à la Ville, ni au centre
social de Torcy, je ne les encadre pas donc je ne me permettrai pas. Je suis assez
d’accord sur le fait que l’on constate régulièrement un manque de motivation au
niveau des équipes. Dans tous les cas, je peux vous affirmer que nous en sommes
conscients et que nous suivons cela de très prés. D’ailleurs, je rappelle quand même
que nous sommes les seuls à proposer des enquêtes de satisfaction aux parents,
elles sont anonymes et qu’en règle générale, les enquêtes de satisfaction qui
rentrent, font apparaitre quand même un taux de satisfaction extrêmement important.
Nous le faisons à chaque période, pour l’ensemble des parents. Ce qui ne veux pas
dire que nous sommes parfaits, mais dans tous les cas, nous les donnons aux
parents, et le retour est souvent positif. Je finirai par quelque chose d’important, c’est
que les parents ont le choix de mettre les enfants à la Ville, à Torcy ou au centre
social Le Lac, même si ce n’est pas volontaire de la part des organisateurs, il y a
quand même un choix sur Sedan. Nous avons fait le plein, nous avons accueilli 75
enfants, nous ne pouvions pas en accueillir un de plus. Je pense que c’est tout de
même un gage de qualité. D’autant que, lorsque nous voyons les locaux dont on
dispose, on se dit quand même que, si les parents les mettent au centre social Le
Lac, c’est parce qu’en termes de programme d’activités, ils ont confiance. Nous
avons même encore des parents qui font le trajet de Torcy, dans le cadre du
déménagement et qui les mettent au Centre social Le Lac. Je voudrais atténuer ce
qui a été dit. Je ne porte pas de jugement, car je ne connais pas ce que fait Torcy, et
je ne connais pas non plus ce que fait la Ville. Il y a effectivement des
dysfonctionnements partout, mais je tenais à vous dire que nous sommes
particulièrement attentifs à ce que les animateurs soient motivés et à ce qu’ils
participent, car pour nous, l’accueil collectif de mineurs est la chose la plus
importante. Je peux aussi vous dire qu’il y a des choses assez aberrantes. Quand
nous voyons un enfant de 4 ans et demi qui vient insulter une animatrice, et qui
insulte ses parents, il y a quand même aussi des choses à voir au niveau des
parents. Lorsque nous voyons sur Madine qu’il y a des parents qui sont revenus
chercher les enfants parce que faire la vaisselle, il fait froid, faire de la voile, c’est dur
et de la planche à voile c’est compliqué. Il faut que certains parents regardent un peu
ce qu’il se passe chez eux avant de critiquer les animateurs. »
La Présidente effectue la lecture d’un courrier transmis par la Ville en date du 2
Juillet 2012 :
Marie Yvonne VALERY, Vice-Présidente, s’absente.
Dominique BAZIN, Trésorière Adjointe,
« Hier, le 30 Juillet 2012, à 14h00, nous avons rencontré Monsieur WARSMANN.
Cela fait deux RAMMA de suite où nous sommes en déficit, où on pourrait faire des
économies. C'est dommage. C’est une manifestation d’une très grande importance
dans les Ardennes. Monsieur WARSMANN nous a parlé de crise. En faisant cette
manifestation, nous faisons intervenir beaucoup de personnes. Je pense que les
pouvoirs publics pourraient nous aider davantage. Cette manifestation a lieu tous les
deux ans. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Les pouvoirs publics sont un peu contraints. Ils ne peuvent plus les aider. Ils sont
contraints de faire des choix. »
Dominique BAZIN, Trésorière Adjointe,
« Le RAMMA n’est pas aidé par rapport à d’autres manifestations qui le sont.»
Le Directeur,
« Marie Inès, je suis d’accord avec toi sur l’élaboration de critères par les politiques,
c’est normal. Le seul problème c’est que ces critères-là, personne ne les connait. Ils
sont complètement opaques, c’est un premier élément. Dans un deuxième temps, si
sur ces manifestations-là, le critère quantitatif est pris en compte, on se dit que,
comparativement au RAMMA, Urbi Urbi, c’est simple, il n’y a personne, où très peu
de monde. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Nous ne mettons pas en concurrence les manifestations. »
Le Directeur,
Cela ne me dérange pas de mettre en concurrence les différentes manifestations.
D’ailleurs, ce serait intéressant. Sur certaines manifestations, nous pouvons nous
poser un certains nombres de questions. Il y a de nouvelles manifestations qui
arrivent et qui elles, peuvent être financées. Il y a le problème de concurrence entre
l’existant et les nouvelles manifestations. Je pense au festival de danse de rue, au
mois de septembre, qui a été financé par la Communauté de Communes qui n’a
jamais mis un centime dans le RAMMA, alors que nous savons que les habitants de
la Communauté de Communes viennent régulièrement au RAMMA et que la Ville est
elle-aussi financée de manière importante pour cette manifestation. En tant
qu’organisateur, nous sommes obligés de se poser des questions. La crise a bon
dos. Il vaudrait mieux que les politiques disent qu’ils préfèrent la danse au RAMMA.
Au moins les choses seraient plus claires et tout le monde comprendrait. Ce n’est
pas sain d’avoir ces discours et de voir des manifestations éclore et financées de
manière importante. Les gens se disent que la crise n’est pas vraie pour tout le
monde. »
Christophe SACLET, Membre,
« Je ne parle pas de la Ville, car nous avons vu Monsieur HERBILLON il y a
quelques mois et il nous a promis d’augmenter la subvention, donc c’est formidable.
J’ai pris acte que le Maire va nous augmenter notre subvention RAMMA de
3 000 €. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« 3 000 € en avance, sur son enveloppe ? »
La Présidente,
« C’est bien une avance ? »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« C’est sûrement de l’enveloppe dont il dispose. »
Le Directeur,
« Donc, ce serait bien une avance, pas une subvention supplémentaire. Ce serait
vraiment bien de le clarifier, nous n’y comprenons plus rien. En termes de trésorerie,
il faut qu’on sache si ces 3 000 € supplémentaires viennent de l’enveloppe du Maire.
Ce qui nous intéresse, c’est de savoir aussi quand ces 3 000 € arriveront. »
Marie Yvonne VALERY est de retour.
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Ce qui serait bien, c’est de savoir si c’est une aide supplémentaire ou une
avance. »
Christophe SACLET, Membre,
« Le Maire nous avait promis une aide de SCOLAREST de 2 000 €. Nous n’avons
pas de nouvelle de VEOLIA. Nous avions sollicité la Ville pour la salle MARCILLET.
J’ai sollicité le service reprographie pour les impressions et je n’ai pas de nouvelle.
La manifestation a tout de même lieu fin septembre. »
La Présidente,
« Christophe, nous avons reçu un mail concernant les pièces comptables du
RAMMA, de Madame GENCE LEROY Géraldine. Nous lui avons envoyé un mail en
date du mercredi 6 Juin 2012 :
« Madame,
Je vous confirme que le responsable de l’activité maquette va reprendre contact
avec vous prochainement afin de justifier vos interrogations concernant les pièces
comptables et afin de solder notre dossier.
Restant à votre disposition pour tous renseignements complémentaires,
Veuillez agréer, Madame, mes salutations distinguées,
La Présidente,
J. BASTIEN ».
Christophe, je te pose la question, où en es-tu ? »
Christophe SACLET, Membre,
« J’ai répondu à cette personne. J’ai eu un entretien téléphonique avec elle. Pour la
première fois l’année dernière, le Conseil régional nous a demandé des justificatifs.
Cela a été dur de réunir des factures pour un montant de la subvention. Cette année,
nous avons déjà entamé. Pour le RAMMA 2011, on ne peut pas joindre les factures
au Conseil régional qui les refusent. Les frais d’hôtellerie, navettes de bus et parking
ne peuvent pas être pris en compte. Elle nous a demandé des explications, une par
une. J’ai refourni le tableau complété. »
Dominique REMY, Comptable,
« Si elle enlève tout ce qui a été pris en 2010, c’est à elle de dire pourquoi elle ne les
a pas pris en compte dans son tableau. Il y a 26 153 € de dépense et elle ne prend
que 14 000 €, cela ne ferait pas 6 000 €. Cela va faire 4 000 ou 5 000 €. Nous avons
déjà 3 000 €. »
Christophe SACLET, Membre,
« Elle réclame de nouvelles photocopies. L’année prochaine, on leur demandera des
factures de dépenses importantes, comme les navettes de bus. Après, il y a les frais
de publicité.»
Le Directeur,
« Il faut que nous sortions vite de ce dossier parce que cela commence à peser
largement dans les services. Quand nous recevons le mail de la Région, nous avons
l’impression d’être leur interlocuteur, alors que nous leur avons précisé que c’était toi.
Tu nous dis que tu lui as donné les éléments suffisants mais j’aimerais que tu
prennes un temps avec Dominique pour, au moins, répondre aux quelques éléments
qui pourraient nous permettre d’augmenter la part éligible. La conséquence va être
simple, nous n’aurons pas les 3 000 €, et en plus, on va peut-être devoir rembourser
une partie de ce qu’ils nous ont donné. Le déficit ne serait pas à 11 000 €, il serait
peut-être à 14 000 € ou 15 000 €. Nous sommes quand même dans une spirale un
peu particulière. On rencontre la Région au mois de septembre. Nous allons pouvoir
aborder ces histoires de dépenses éligibles. Il ne faut pas tourner en rond. Soit la
Région entend le fait que Christophe SACLET aille prospecter, fait partie de
l’organisation du RAMMA, soit il va falloir nous, dans notre budget prévisionnel, que
l’on puisse travailler pour voir ce que l’on va pouvoir faire justifier à la Région, c’est
très compliqué. La Région, dans son calcul, a une répartition par pourcentage. Ce
sera, de toute façon, compliqué de pouvoir atteindre un pourcentage permettant
d’avoir une subvention de 6 000 €. Cela va être extrêmement compliqué surtout si en
plus on exclut les gros postes. Je ne vois pas comment la Région va pouvoir
financer, comment allons-nous pouvoir continuer le RAMMA ? Le problème devra
être justifié. Auparavant, il n’avait pas ces exigences-là. S’il n’y a pas des
engagements clairs sur la nature des étapes, au niveau de la Région, c’est le serpent
qui se mord la queue. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Ils subventionnent suffisamment d’actions comme cela. Nous sommes obligés de
prendre contact à l’avance. »
Le Directeur,
« Nous avons demandé à les rencontrer à plusieurs reprises pendant la période
d’organisation du RAMMA. La difficulté c’est que les partenaires ne comprennent pas
qu’il n’est pas organisé que sur deux jours. Le RAMMA est organisé sur deux ans.
La Ville facilite les choses. C’est pour cela que l’on avait demandé dans le courrier
qu’il y ait un soutien du Maire. Si le Maire ne monte pas au créneau vis-à-vis des
collectivités, auprès du Conseil Général, il a quand même réussi à convaincre cette
collectivité de le soutenir, car c’est quand même sur sa ville. Le RAMMA appartient
aussi à la Ville de Sedan, le centre social Le Lac n’est que délégataire. Aujourd’hui,
c’est une manifestation qui appartient à la Ville de Sedan. Si le Maire ne porte pas
cette manifestation-là, cela n’ira pas. C’est pour cela que j’ai demandé à la
Présidente que le Maire interpelle le Président de Région. Je crains très sincèrement
que l’on ait des discussions pendant des mois qui ne feront pas avancer notre
déficit. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Je pense qu’ils font en alternance, un coup Chimeria, un coup Urbi Urbi. Je vois
bien l’utilité en deux ans, de pouvoir préparer le RAMMA, c’est beaucoup
d’organisation. Ils vont bien utiliser leurs 2 ans. »
Le Directeur,
« Nous ne pouvons pas comparer Marie Inès. Sur Chimeria, les factures qui vont
émaner, ce sont les factures de la présence de grands auteurs qui viendront d’une
date à une autre. Ils sont dans la manifestation. Celle qui s’occupe de Chimeria ne
va pas à Marseille pendant deux jours proposer ses propres toiles pour pouvoir
prendre des contacts, etc… Je pense que ses plus grosses charges, j’en suis même
persuadé, c’est pendant les deux jours de la manifestation. Urbi Urbi c’est la même
chose. Ce ne sont pas les charges de préparation qui sont les plus importantes sur
ces manifestations, contrairement au RAMMA. »
Christophe SACLET, Membre,
« J’ai un petit espoir pour 2013 dans le sens où une convention, cela se négocie.
C’est à nous d’insister pour que l’hôtellerie puisse rentrer dans le budget. À ce
moment-là, il n’y aura aucun problème pour justifier les exposants. L’hôtellerie est
payée 2013. »
Le Directeur,
« L’avantage, c’est que nous saurons, avant d’être pris en charge, alors que là, nous
ne l’avons pas su. J’invite le Conseil d’Administration et la Présidente, à vérifier
auprès du Conseil Général que l’on ne va pas tomber dans la même
démarche. Jusque maintenant ce n’était pas le cas. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Vous avez bien vu pour le festival médiéval. »
Le Directeur,
« C’est pour cela que je sensibilise le Conseil d’Administration sur cette affaire. Je
pense qu’il vaut mieux ne pas organiser plutôt qu’être montré du doigt comme
mauvais gestionnaire parce que sur la place publique, on dira « vous avez engagé
des fonds sans avoir eu de réponses adéquates, vous êtes responsables ». Il faut
être vigilant sur le financement du Conseil Général, connaître le montant, connaître
leurs exigences, et au mois de Septembre, lorsqu’on rencontrera la Région, avoir
exactement la même chose. Encore une fois, la Ville de Sedan reste la seule
collectivité à nous laisser des marges de manœuvre et à pouvoir financer ce que l’on
veut, entre guillemets. »
Christophe SACLET, Membre,
« Nous pouvons rentrer dans l’assiette des frais de communication, comme les
affiches qui sont des charges supplétives. Elles étaient justifiées, et cela ne posait
aucun souci. Au mois de Septembre, il faudra absolument voir pour la prochaine
convention.»
Le Directeur,
« Ce n’est pas compliqué, il faut prendre les règles du jeu et une fois que nous les
avons, ne pas sortir de ces règles. Après, nous pouvons aussi créer des règles pour
qu’il n’y ait pas de joueurs, c’est possible aussi. Les règles deviennent tellement
compliquées que plus personne n’a envie de jouer. »
Christophe SACLET, Membre,
« C’est sûr. »
Le Directeur,
« Je le répète, Marie Inès, je pense que ce n’est plus un dossier qui doit être porté
seul par le centre social. De ce point de vue-là, il faut que nous ayons un soutien du
Maire concernant cette manifestation. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Je demanderai pour les 3 000 € si c’est indépendant ou non. »
La Présidente,
« Christophe, tu nous a envoyé un budget prévisionnel du RAMMA 2012. »
Christophe SACLET, Membre, explique son tableau représentant le budget
prévisionnel du RAMMA 2012.
Christophe SACLET, Membre,
« Nous allons dans les expositions pour recruter pour le RAMMA, que ce soit en tant
que visiteur ou exposant. Pour la documentation, il n’y a que 100 €, alors qu’il était
prévu 700 € environs. Simplement, pour vous dire que je ne nie pas le déficit
actuellement. L’activité maquette prend en charge autant que possible ce déficit en
réduisant au maximum. Le RAMMA 2013 fêtera ses 30 ans. Pour les frais de
déplacement, nous avons des expositions prévues au mois de Décembre dont deux
importantes. »
Dominique REMY, Comptable,
« Il faut faire une buvette pour avoir 1 000 €. »
La Présidente,
« Nous sommes quand même serrés. Ne serait-ce pas plus judicieux de faire les
expositions où vous êtes sûrs que tout est pris en charge ? »
Christophe SACLET, Membre,
« C’est tout à fait possible. Cela supprimerait 450 € de charge. »
La Présidente,
« Ce serait momentané, cela réduirait un peu le déficit. Quand les choses seront plus
équilibrées, vous aurez encore la possibilité d’augmenter votre voilure, mais pour le
moment, c’est vraiment difficile. S’il y a des choses qui se rajoutent encore et encore,
au détriment de l’Accueil Collectif de Mineurs et d’autres secteurs du centre social Le
Lac, nous ne le souhaitons pas. »
Dominique REMY, Comptable,
« Nous sommes à – 6 800 € finalement. Il y a 1 500 € d’écart. »
Christophe SACLET, Membre,
« On partirait de 9 000 € à 11 500 €, il y aurait + 2 500 €, - 1 000 €, - 450 €, - 1 050 €,
on revient à 6 400 €. »
Le Directeur,
Si nous avons des engagements fermes, et si nous avons des avances, il y a deux
problèmes qui sont posés là sur le RAMMA. Il y a le problème de la trésorerie et le
problème des engagements que tu peux prendre, et qui te permettent aussi d’avoir
un cap sur 2013. Il faut qu’on ait ces deux éléments-là sur le dernier trimestre
2012.Nous ne pouvons pas faire autrement. En trésorerie, tu vois bien que tu es
obligé de limiter les dépenses, mais, si sur le premier trimestre 2013, nous
rencontrons les mêmes problèmes, tu ne vas pas pouvoir non plus aller recruter pour
l’activité 2013. Je pense qu’il faut que la Ville de Sedan puisse réfléchir à comment
elle va faire les avances et ce qu’elle va déterminer comme montant. Nous en avons
vraiment besoin, y compris SCOLAREST et ce dont nous parlions tout à l’heure et
savoir aussi quand vont-ils nous les verser. Nous avons besoin d’avoir ces éléments-
là, nous avons également besoin d’avoir ces éléments-là pour le Conseil Général.
Tant que nous les aurons pas, nous allons avoir des difficultés de trésorerie, mais
aussi pour toi, de perspective pour la construction de la manifestation. Je ne vois pas
comment nous pouvons nous en sortir autrement. Il faut impérativement que nous
obtenions ces éléments-là. Madame la Présidente, je pense qu’il faut de nouveau
alerter les trois collectivités à ce sujet et leur dire qu’il faut qu’ils prennent des
décisions. Sinon, nous allons devoir encore reculer les échéances et mettre en
danger la manifestation. En septembre, nous allons rencontrer la Région, mais il faut
que, dans ce trimestre-là, une décision soit prise par les politiques. Vous avez
rencontré le Conseil Général, et aujourd’hui je n’ai pas un seul courrier qui me dit
qu’ils vont vous donner la subvention. Il n’y a rien. Je pense qu’il serait plus que
raisonnable que le Conseil d’Administration puisse avoir ces exigences-là des
collectivités pour avoir des réponses fermes. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Il faut avoir des réponses écrites. »
Le Directeur,
« Il faut que le Maire intervienne auprès de Jean Paul BACHY, au niveau de la
Région, pour négocier le problème de la convention afin que l’on récupère tout de
suite les 6 000 €, cela ne représente rien sur le budget de la Région. Il faut qu’on
sache ce que la Région donnera, et quand elle le donnera sur la manifestation. Si le
Maire de Sedan ne peut pas l’obtenir, il n’y a pas grand monde qui peut l’obtenir.
Nous ne sommes pas sur des montants de 300 000 €. Madame la Présidente,
concrètement, dans nos services, que faisons-nous par rapport à Christophe ? Nous
voulons savoir ce que nous pouvons lâcher ou pas. Nous avons quand même eu un
problème avec Christophe qui a dû avancer des charges, près de 1 200 €, pendant
trois mois. Je ne sais pas comment tu fais. Cela ne peut pas se reproduire. Dans les
services, nous n’avons pas envie d’être devant un administrateur et lui dire que nous
ne passons pas les pièces, car nous n’avons pas eu de consignes. Madame la
Présidente, je voudrais savoir quel crédit j’accorde à Monsieur SACLET. Nous ne
voulons pas être dans des situations embarrassantes vis-à-vis des administrateurs.
J’aimerais savoir ce que l’on va dégager administrativement. »
Christophe SACLET, Membre,
« À la date d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année, il y aurait 920 € de dépenses
engagées. »
Le Directeur,
« En sachant que ce sera en fonction de ce qui arrivera au fur et à mesure, qui nous
permettra de faire face. »
Christophe SACLET, Membre,
« Je reste optimiste. »
Le Directeur,
« À partir du moment où les financeurs vont commencer à regarder de près la
manière dont est financé le RAMMA, ils peuvent se dire que nous nous en sortons.
Ils se disent qu’avec 900 €, nous pouvons finir le trimestre. Ils ne voient pas pourquoi
on ne pourrait pas s’en sortir. Je pense qu’il faut mettre tout le monde devant ses
responsabilités, sinon on risque de nous dire bientôt « comment cela Se fait-il que
l’on nous demande des financements ? ». Si nous sommes en situation de crise et
que nous ne le disons pas, nous n’allons jamais nous en sortir. »
Christophe SACLET, Membre,
« Si au bout de deux ans il n’y a plus d’activité maquette, il n’y aura plus de
RAMMA »
Le Directeur,
« Nous sommes dans une situation de crise, si nous ne le faisons pas savoir haut et
fort, nous n’allons vraiment pas nous en sortir. Auparavant, nous étions sur 3 000 ou
4 000 € de déficit que nous absorbions entre les deux RAMMA. Là, nous sommes au
double voir au triple. Les collectivités ont raison d’y regarder de près, je suis très
content qu’elles y regardent. Il faut que l’on avance, pour que l’on fasse bien
comprendre aux collectivités que le RAMMA, dès qu’il se termine, nous sommes déjà
dans les dépenses pour le RAMMA prochain. S’ils n’acceptent pas cela, nous n’en
sortirons pas. »
Christophe SACLET, Membre,
« Le dernier article qu’il y avait eu au niveau de l’Assemblée Générale, j’ai eu des
retours d’exposants qui disaient qu’il n’y aurait pas de RAMMA 2013. Le RAMMA
aura bien lieu, mais je n’en suis pas encore sûr aujourd’hui à 100%. »
La Présidente,
« Nous étions bien obligés d’intervenir à ce sujet. »
Christophe SACLET, Membre,
« Nous sommes d’accord. Mais attention aussi aux effets boomerang. »
La Présidente,
« Oui bien sûr. C’est comme il y a quelque temps, il y a eu un très bel article de
presse qui a été fait le 1er Juillet 2012. J’en suis consciente, je sais qu’à chaque fois,
tu précises que c’est le Centre Social Le Lac qui s’occupe du RAMMA et qui fait
l’organisation du club Maquette, mais souvent le journaliste oublie. Il faut absolument
qu’il y ait au moins un administrateur qui soit présent et qui fasse avec toi ce rappel,
car ce n’est jamais indiqué sur les papiers. »
Christophe SACLET, Membre,
« Je pense qu’il n’y a pas grand monde sur Sedan qui ne sache pas que le RAMMA
est organisé par le centre social Le Lac. »
Le Directeur,
« Je ne suis pas sûr. D’ailleurs la confusion est même entretenue au niveau de la
Ville de Sedan, sur le site internet de la Ville de Sedan. C’est présenté comme une
association indépendante et Christophe SACLET est présenté comme Président. »
La Présidente,
« Le fait de ne pas mentionner que le centre social Le Lac est à l’origine du RAMMA,
cela peut aussi porter à confusion, et cela peut être négatif. »
Le Directeur,
« Le journaliste te rencontre là-bas Christophe, dans une des salles de l’activité
Maquette, il ne fait pas forcément le rapprochement avec le centre social Le Lac.
Alors que si la Présidente est là, sa présence même rappellera au journaliste que
c’est bien le centre social qui pilote la manifestation. Christophe, cela te protège, car
nous savons que tu y mets beaucoup d’énergie. »
Christophe SACLET, Membre,
« Je prépare même à l’avance les comptes rendus de ce que je vais leur dire. Cela
ne leur empêche pas de faire des erreurs. »
Le Directeur,
« Puis cela peut nous mettre en danger par rapport à d’autres financeurs. Pas la Ville
qui en est consciente, mais la CAF pourrait nous demander ce que nous faisons
dans cette affaire-là, car c’est le deuxième financeur. Quand nous avons des
problèmes de trésorerie, la CAF pourrait dire que le RAMMA ne rentre pas dans le
contrat de projet. Ils peuvent nous dire de nous débrouiller. Nous expliquons à la
CAF que c’est le centre social qui pilote, que ce sont les jeunes qui participent, ce
sont les parents qui sont là à la manifestation, ce qui est une réalité. Nous sommes
bien dans la réalisation de l’action sociale, mais cela pourrait être aussi une question
qu’on pourrait nous poser. Il faut bien faire apparaitre que dans le RAMMA, il y a des
retombées économiques que l’on l’indique bien à Monsieur WARSMANN. Sur le
terrain, ce sont les hôtels, la restauration, etc… Il faut que nous voyions aussi cet
aspect-là. Il y aura l’aspect économique et il faut que nous voyions l’aspect social.
Qui a été capable d’organiser, ces vingt dernières années, une manifestation telle
que celle-là pour valoriser le quartier ? C’est le RAMMA. Personne n’aurait osé
organiser une manifestation dans ce quartier. Nous l’avons fait nous, pendant trente
ans, est-ce que c’était important ? La réponse est oui, cela veut dire que derrière ce
n’est pas une zone de non droit comme on nous dit, c’est aussi la participation des
habitants. Les habitants, lorsque nous les motivons, veulent participer. Les jeunes
montrent une belle image lorsqu’ils vont servir le soir les exposants, lorsqu’ils vont
faire les parkings, etc... Il faut le rappeler sinon ils auraient tendance à oublier. »
Christophe SACLET, Membre,
« Il y a 30 ans, nous sommes parti de rien. Quand je vois aujourd’hui les bâtons dans
les roues que nous avons, on pourrait faire une exposition à la salle Marcillet tous les
ans en invitant simplement des exposants des Ardennes, on aurait 2 000 entrées au
lieu de 10 000. Au niveau budget, on gagnerait beaucoup plus d’argent. C’est quand
même une manifestation qui fait parler de Sedan partout en France et en Europe. »
La Présidente,
« Nous avons bien compris, ne crois pas Christophe que nous laissons aller. Nous
sommes en état de crise, alors on se soutient. »
Christophe SACLET, Membre,
« Je l’ai expliqué aux adhérents de l’activité, ils l’ont très bien compris, il faut laisser
passer le mauvais temps. C’est une mauvaise période.»
Le Directeur,
« D’autant que, comme nous le disions, nous n’avons pas des dépenses
extraordinaires. Nous nous débrouillons avec les moyens du bord. Quand nous
voyons les budgets de la Communauté de Communes, on se dit que nous faisons
avec trois bouts de ficelle. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Heureusement que la Ville est là. »
La présidente,
« Tu as raison de le dire Marie Inès. Christophe, le Conseil d’Administration t’accorde
920 € jusqu’au 31 Décembre. Pour l’instant, c’est provisoire. »
La Présidente passe au vote le Budget Prévisionnel du RAMMA :
Pour : 9
Contre : 0
Abstention : 0
Suite au vote, la Présidente déclare le Budget Prévisionnel du RAMMA adopté à
l’unanimité.
La Présidente fait circuler un dépliant d’Espace Habitat avec une photo de
l’exposition qui s’intitule « La Zus dans le miroir »
Le Directeur,
« Espace Habitat nous a sollicités, car ils souhaiteraient que nos adultes relais
interviennent sur deux bâtiments bien précis pour organiser la solidarité suite à des
ascenseurs qui vont être rénovés. Il pense que le centre social Le lac est bien placé
pour rencontrer les personnes. Cela nous permettrait de faire la promotion des
activités. Il y a des personnes âgées qui ne pourront peut-être plus aller faire leurs
courses. Le voisin d’en dessous peut-être lui, pourra. Les gens ne se parlent pas
toujours, la solidarité existe, mais quelquefois il faut l’organiser. Espace Habitat nous
a proposé, dans un premier temps, de dégager un adulte relais pour qu’il puisse
rencontrer 30 familles, et faire en sorte que les gens se parlent, se rencontrent. Faire
en sorte que les voisins puissent nous appeler s’ils ont des problèmes pour faire face
à la situation. C’est la première fois et j’ai interrogé le Conseil d’Administration pour
savoir si j’avais l’autorisation. Si nous pouvions continuer dans cette voie-là.»
La Présidente,
« Je pense que c’est une bonne idée, d’autant plus que cela va se faire d’une
manière cadrée, plus ciblée par rapport aux besoins des personnes. Je pense que
c’est une bonne chose. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« C’est surtout un bon moyen pour faire connaitre les activités. »
La Présidente,
« Il y a des personnes qui vont être en difficultés. Les adultes relais seront là pour
répondre à leurs difficultés. Ce serait bien tout de même que nous puissions le
faire. Comme l’a dit Bruno, c’est la première fois que nous sommes interpelés de
manière directe pour pouvoir combler ces manques. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« Oui c’est surtout pour aider les personnes âgées qui seront en difficultés. »
La Présidente,
« Tout à fait. »
Marie Inès SILICANI, Conseillère Municipale et Adjointe Déléguée aux centres
sociaux,
« Je pense qu’Espace Habitat a tendance à beaucoup utiliser sur le quartier. »
Le Directeur,
« D’autant qu’en même temps, il réduise le nombre de gardiens sur le quartier, le
personnel, etc… »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Il n’y a pas un transfert de responsabilités d’Espace Habitat au centre social Le
Lac ? »
La Présidente,
« Je pense qu’ils se disent que les adultes relais ont été mis en place pour cette
raison, pour combler les carences. Au lieu d’avoir deux conseillers à l’EDF, vous n’en
n’avez plus qu’un. Au lieu d’avoir trois conseillers à la SNCF, il n’y en n’a plus qu’un
et vous restez trois heures au téléphone pour avoir un quelqu’un de disponible où
alors les gens se débrouillent avec les répondeurs. »
Le Directeur,
« Sur le fond, je suis assez d’accord avec Marie Inès et Monsieur GILLES. Pour eux,
c’est peut-être une opportunité. C’est dans l’équilibre de l’échange. Donc, au départ,
j’étais très négatif sur cette affaire quand elle m’a été proposée par un adulte relais,
Philippe JOLIOT. Pour nous, ce sera aussi l’occasion de faire la promotion des
activités du centre social et peut-être donner une autre image, je suis d’accord avec
Fatma. Nous pouvons démontrer que nous pouvons être là pour cela. D’autant que, il
y avait un problème avec le dernier habitant qui ne voulait pas partir des bâtiments et
ils nous ont demandé d’intervenir pour rencontrer cette personne qui ne voulait
absolument pas partir et qui serait parti de toute façon, mais ils nous ont demandé
d’intervenir pour que la discussion s’engage. En même temps, ils n’ont pas financé le
RAMMA dans les trois dernières années par exemple, alors que c’est une belle
manifestation. En même temps, ils nous ont mis dans leur journal « Regards ». Je
n’arrive pas à avoir la responsable de communication, il était prévu qu’ils nous
financent des frais de déplacement. Nous allons être extrêmement vigilants sur la
qualité du partenariat et nous le ferons savoir. »
La Présidente passe au vote pour continuer le partenariat de nos adultes relais avec
Espace Habitat :
Pour : 9
Contre : 0
Abstention : 0
Suite au vote, la Présidente déclare le partenariat des adultes relais avec Espace
Habitat, adopté à l’unanimité.
Le Directeur,
« Rapidement, concernant le système d’alarme, l’expert est passé, nous avons réuni
les factures, transmis la facture, les devis de réparations, la pièce est commandée,
ça ne saurait tarder en ce qui concerne le transmetteur téléphonique parce que la
foudre avait endommagé notre système d’alarme. L’expertise a été faite et nous
avons transmis les documents, nous devrions avoir une réponse assez rapide. En ce
qui concerne le dégât des eaux qui était survenu à la logithèque, le coût estimé des
réparations est de 660 € pour les murs et le plafond, ce sera réalisé d’ailleurs par les
jeunes et par le service accueil jeune, cela leur permettra de voir comment nous
mettons de la peinture sur un mur, sur le plan éducatif. 930 € pour le coût des
réparations cette fois ci sur la salle Playstation car vous savez qu’il y avait eu des
inondations, donc mur, plafond et babyfoot. Nous profiterons de ces réparations pour
initier les jeunes à participer. Le reste sera remis dans le pédagogique. Ils ne seront
pas payés. Le financement n’ira pas directement à ceux qui ont participé, mais ils
iront dans la caisse commune, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas un lien direct. »
La Présidente,
« Quelqu’un a quelque chose à ajouter ? »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« J’aimerais avoir un bilan sur le camp du lac de Madine. »
La Présidente,
« La Vice-Présidente et moi-même en revenons justement. J’ai remplacé Florence
qui avait son jour de congés, étant animatrice BAFD sur le centre, donc il fallait bien
lui accorder, c’est la réglementation. Les ados ont participé à plusieurs activités,
comme le catamaran ou la planche à voile. Nous faisions en sorte que les enfants
fassent la vaisselle, participent aux tâches de la vie de tous les jours. Ils étaient très
participants. Il y avait du respect entre eux. Je suis très contente dans l’ensemble.
J’ai puni un enfant pour cause de gros mots, le reste s’est vraiment bien passé. »
Le Directeur,
« L’idée était vraiment de leur donner le goût de l’effort. Cela oblige un peu les
enfants à faire des activités, pour monter sur une planche à voile, il faut aller dans
l’eau, etc… La mixité pour nous est très importante, ce qui nous a obligés à prendre
des précautions. Il y a deux gamins qui se sont battus, le lendemain cela s’est
reproduit. J’ai eu une discussion avec les parents et c’est tout un travail. Il fallait
qu’ils aient un minimum de respect. La deuxième semaine, il y a eu un souci. La
base nautique est à 200 mètres du camp, et une fois dans l’eau il fait froid. Trois
enfants sont rentrés incapables de supporter l’effort. Il y a des règles à respecter.
Cela ne m’étonne pas. Il faut développer ce type d’action. »
Peggy GUICHARD, Membre,
« J’ai ma fille de 13 ans qui est partie au camping cette année, elle n’était jamais
partie, j’appréhendais et cela s’est super bien passé. »
Le Directeur,
« C’est très bien. Il faut qu’on se pose la question sur la méthode familiale. Les
parents disent qu’ils pleurent, qu’ils n’aiment pas la nourriture. Cela a été jusque-là.
Pour pouvoir rentrer chez elle, une fille a dit qu’elle était cardiaque. Les animateurs
ont appelés le SAMU. La gamine n’était pas cardiaque. Elle avait menti. Le pire dans
tout cela, c’est que les parents soutenaient le discours de la gamine, alors que c’est
une menteuse. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« Nous avons pourtant assisté à toutes les réunions. On nous a bien spécifié tout ce
qui allait se passer au niveau du camping. Je ne comprends pas les parents. »
Peggy GUICHARD, Membre,
« Ma fille m’en a sorti aussi pourtant, mais au final elle s’y est faite. »
Marie-Yvonne VALERY, Vice-Présidente,
« C’est vrai que le docteur a bien dit que l’enfant n’était pas cardiaque. »
Monsieur GILLES, Représentant de la Caisse d’Allocations Familiales,
« Au total, cinq enfants sont revenus ? »
Le Directeur,
« Alors qu’il pleuvait, il y a tout de même eu une bonne ambiance. Trois enfants sont
revenus dont deux de la même famille. Ils ont été remplacés. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« C’est le centre qui prend en charge dans ces cas-là.»
Le Directeur,
« La Caisse d’Allocations Familiales ne nous paiera pas les bons de vacances, on
notera dans le règlement que les enfants sont revenus. Ils devront rembourser une
partie »
Angélique GUESSAS, Membre,
« Les familles ont quand même signé un contrat, ce n’est pas normal. »
Le Directeur,
« Je suis d’accord, pour 17 € par jour, il y en a qui serait capable d’aller jusqu’au
tribunal. »
Angélique GUESSAS, Membre,
« Au prochain camping, faites au moins un courrier pour clarifier les choses. »
Catherine GERARD, Membre,
« Si les enfants sont revenus, ils ne sont pas repartis. »
Le Directeur,
« Ce sont des enfants qui ne sont jamais sortis du quartier. »
Peggy GUICHARD, Membre,
« Ils sont rois. »
La Présidente,
« À savoir qu’entre eux, il y avait tout de même beaucoup de respect. Même dans le
choix des activités, ils ne se plaignaient pas du tout. »
Fatma SMAINE, Secrétaire,
« Au final, c’est quand même un résultat très positif. Il faudra voir par la suite avec
les enquêtes de satisfaction. »
Le Directeur,
« Il y a des efforts de fait. C’était une nécessité quand même. Il fallait vraiment que
les enfants s’y fassent. »
Kamel MEZIANI, Membre, remercie l’équipe du montage et démontage sur le
camping.
La Présidente clos le Conseil d’Administration à 21 h 00.