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1 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
Lieu & heure : Salle de Réunion du Bureau de l’OMS, début ; 10h.
Présidence : Dr Richard FOTSING, Coordonnateur du Cluster Santé, Président de la séance
Dr Joachim TENGUERE, Coordonnateur du Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique, Co-président de la séance Dr Arsène BIRINGANINE, Co facilitateur du cluster santé-nutrition
Organisations présentes : OMS, MSP,ALIMA, CORDAID, FAIRMED, EDEN, AECV, AHA, PASSA, IPB, GEN-RCA, INTERSOS, JUPEDEC, AVIDESC, MVAD, MENTOR, COHEB, MDA, MSF-H, MSF OCB, IFRC, COOIAPFICR, CRF, SEWA-MAÏ, CSD, CSSI, HOPIN, UNICEF, ASSOMESCA, ARS, ACCES,IMC,OCHA, Nombre de participants : 56
Agenda de la réunion
1. Présentation des nouveaux participants
2. Feedback sur les actions et recommandations de la dernière réunion
3. Présentation de la situation épidémiologique (Méningite, Rougeole, Rage, Monkey pox) et dans les hot spots
4. Présentation et analyse de la situation humanitaire dans les hots spots (Réponse en cours et gaps)
5. Présentation Situation humanitaire et sanitaire à Maloum (AHA)
6. Présentation du Plan d'action de GEN-RCA
7. Divers: Stock de contingence du secteur santé
COMPTE - RENDU DE LA REUNION DE COORDINATION DU CLUSTER SANTE
Date : Mercredi 6 mars 2018
2 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
Points à l’ordre du
jour Discussions
Points à suivre
Responsable Echéance
I. Mot de bienvenue et présentation des participants
Mot de bienvenue, présentation des nouveaux participants, parmi lesquels
les représentants des organisations suivantes : ACCES, IMC, PASSA de Centrafrique,
FAIRMAED, SEWA-MAÏ, CSSI,
Adoption de l’ordre du jour sans amendement
C
II. Feedback sur les recommandations et actions de la dernière réunion
1. Recommandation 1 : Vérifier auprès de MSF-E la disponibilité des vaccins
antirabiques permettant de faire face à la flambée de morsures de chien suspectés de
rage dans les sous-préfectures de Kabo et de Batangafo
MSFE ne dispose plus que 55 doses de vaccins antirabiques. L’OMS va fournir 200 doses
supplémentaires pour permettre la prise en charge de 50 nouveaux cas de morsures.
2. Recommandation 2 : Convoquer une réunion multisectorielle (Ministère de la Santé,
Ministère de l’élevage) pour discuter de la problématique de la vaccination canine dans
les foyers à haut risque de rage (Kabo, Batangafo et Kaga Bandoro).
Réunion non tenue. Le cluster fera un plaidoyer auprès du MSP pour convoquer la
réunion.
3. Recommandation 3 : Faire le suivi des cas suspects de rougeole à Paoua.
Tous les 13 prélèvements des cas suspects de rougeole analysés par l’Institut Pasteur de
Bangui depuis le début de l’année se sont révélés négatifs.
4. Recommandation 4 : Faire le suivi de la disponibilité des médicaments à Ippy. L’OMS a remis un stock de médicaments à l’ONG COHEB dans le cadre de ses
interventions à Ippy. Ces médicaments sont en cours d’acheminement.
5. Recommandation 5 : Poursuivre les discussions sur la problématique de l’accès aux
soins des 2000 personnes déplacées à Bakala depuis le retrait de l’ONG RESCUE
TEAM. Des discussions sont en cours avec ACF afin de combler ce Gap.
6. Recommandation 6 : Identifier un acteur pouvant intervenir à Gamboula et
Amadagaza.
La situation sanitaire reste problématique dans ces deux localités selon le rapport de la
mission d’évaluation de l’ONG ARS. 02 structures sanitaires sur 4 ne sont pas
fonctionnelles, le rapport révèle également la présence de personnes déplacées dans des
.
3 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
zones non couvertes par une structure de santé et une situation sécuritaire précaire. Un
plaidoyer a été fait à l’endroit de la MINUSCA pour renforcer la sécurité dans la zone
afin de permettre une éventuelle intervention.
III. Mise à jour de
la Situation de
réponse en santé
dans les Hot spots
Sous-préfecture de Paoua :
La mission multisectorielle organisée dans un rayon de 50 km autour de Paoua a noté la
présence des populations retournées dans certains villages mais aussi la présence de
plusieurs éléments de groupes armés. Des cas d’assassinat parmi les personnes retournées
sont régulièrement rapportés.
Sept (7) structures de santé ont été détruites dans la sous-préfecture de Paoua lors des
derniers affrontements.
La réponse du cluster santé se focalise pour l’instant à Paoua en raison de la persistance
de l’insécurité en périphérie de la ville.
MENTOR a commencé le processus de distribution des MILDA dans la ville
(enregistrements, sensibilisation…). La distribution proprement dite débutera le 9 mars
prochain.
Sous-préfecture de Markounda : La situation humanitaire est très préoccupante à Markounda. Toute la population est déplacée soit
dans les sous-préfectures voisines, soit dans la brousse. Plus de 8000 personnes sont toujours au
niveau du site de l’église catholique.
De nouveaux déplacés fuyant l’insécurité dans a périphérie de la ville continuent à regagner
quotidiennement le site. Les derniers incidents survenus sur l’axe Nana-Bakassa –Bodjomo -
Markounda qui ont couté la vie à 6 personnes au cours d’une mission humanitaire témoignent du
niveau d’insécurité qui prévaut autour de Markounda.
Le cluster encourage MSFH qui intervient à Markounda de renforcer le paquet d’activités,
notamment l’offre de soins de santé de la reproduction, la prise en charge des cas viol, le paquet
d’activité pour la prise en charge des maladies courantes et la mise en place d’un système de
référence vers l’hôpital de Nangha Boguila. La distribution des MILDA avait eu lieu avec l’appui
de la Croix-Rouge. La campagne de vaccination contre la rougeole dans le site est en cours de
préparation.
Renforcer le
plaidoyer pour
sécuriser les axes
Coordination
cluster
Avant la
prochaine
réunion
4 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
Sous-préfecture de Ngaoundaye.
Incursion des groupes armés et mouvements pendulaires des populations. Avec la période
de transhumance, l’insécurité pourra encore persister dans la zone.
Sous-préfecture d’Ippy :
L’ONG COHEB a pu s’approvisionner en médicament et autres intrants au niveau de
Bambari. Les groupes armés continuent à empêcher l’accès des humanitaires aux 15.000
personnes déplacées du site de l’église catholique. Les distributions de NFI sont en
standby en raison de la restriction imposée par le groupe armé.
Sous-préfecture d’Alindao
Plusieurs incidents sécuritaires ont empêché l’équipe d’OCHA de réaliser des évaluations
sur les Axes dans la sous-préfecture.
Sous-préfecture de Bangassou :
Des incidents sécuritaires ont été signalés avec le braquage d’un véhicule de l’ONG
JUPEDEC. Toutes les activités sont en stand-by.
La situation sécuritaire reste tendue et l’accès humanitaire devient de plus en plus
difficile du fait des éléments incontrôlés des groupes armés.
Sous-préfecture de Rafaï :
Affrontements entre groupes armés il y a deux jours dans la ville, environ 6000 personnes
déplacées proche de la base de la MINUSCA, d’autres se sont réfugiés en RDC. Il y
aurait également des affrontements au niveau de Gambo. Cette situation a créé une
certaine psychose dans la ville de Bangassou.
En matière de préparation, Le Sous-Bureau de l’OMS a Bangassou été approvisionné en Kits
d’urgence afin de faire face à une éventuelle réponse dans la ville de Bangassou. En se retirant de
Bangassou au mois de novembre 2017 suite à une attaque, MSFB a laissé un stock de médicament
au niveau de l’hôpital pouvant permettre de faire face à toute éventualité au cours des 4 prochaines
semaines. L’ONG Nationale MVAD continue à offrir des soins dans l’enclave musulmane du petit
séminaire malgré la précarité de la situation en termes de sécurité.
Sous-préfecture de Mobaye.
L’ONG AHA a effectué une mission d’évaluation sur l’axe Mobaye-Zangba qui a identifié des
gaps. AHA devrait être appuyé pour mener des interventions dans la zone.
5 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
Sous-préfectures de Gamboula et Amadagaza.
Situation reste préoccupante. Le cluster devra évaluer les capacités de l’ONG ARS qui a
fait une évaluation dans la zone avant de pouvoir la retenir comme partenaire à soutenir
pour une éventuelle réponse dans ces sous-préfectures.
III. Mise à jour de la situation épidémiologique
Principaux faits marquants selon les données du Système d’Alerte Précoce (SAP):
La promptitude dans la transmission des rapports du SAP reste faible depuis le début de
l’année et 33% et 50% au cours des semaines 8 et 9.
La complétude au cours de la même période sont restés en dessous du seuil de 80% soit
respectivement 76% et 69%. Les gestionnaires de données devront identifier les causes de
ces faiblesses et proposer des actions correctrices.
Alerte sur un cas de diarrhée profuse avec déshydratation aigue sévère chez un adulte
à Bria. Il s’agit d’une femme âgée de 44 ans résidant au niveau du Bloc 12 du site des déplacées de Pk3 à
Bria qui a été admise à l’hôpital de district de Bria le 2 mars pour diarrhée profuse avec,
vomissements, douleurs abdominales et déshydratation sévère d’installation brutale sans notion de
fièvre. Un prélèvement de selles a été effectué sur milieu Cary Blair et acheminé à l’Institut Pasteur de
Bangui pour le diagnostic.
- L’évolution clinique de la patiente est favorable après la prise en charge,
- Aucun autre cas n’a été notifié à la suite de l’investigation conduite autour du cas.
- Aucun des sujets contacts sous surveillance n’a développé les symptômes similaires jusqu’à
ce jour.
- La réponse est organisée en coordination avec le cluster EHA.
- Tenue de la réunion de coordination localement à Bria, regroupant les acteurs santé et EHA le
03 mars 2018,
- Tenue d’une réunion de concertation au COUSP sous initiative du Ministère de la Santé,
- Les actions de sensibilisation sur les mesures d’hygiène ont été renforcées sur le site, la
surveillance également a été renforcée.
Cas suspects de Monkeypox à Bria
Deux cas suspects de Monkeypox dans un même ménage (un homme de 29 ans, chasseur
occasionnel et une femme de 50 ans) notifiés à l’hôpital de Bria le 2 mars en provenance de Pk45
au village Djaman Ngoundji sur l’axe Bria-Ippy. Le début des éruptions pour le premier cas
remonte au 22 février 2018 et deux jours après pour le second cas. Les deux patients sont internés
à l’hôpital de Bria où ils sont pris en charge par IMC. Des prélèvements ont été effectués et
.
6 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
acheminés à l’Institut Pasteur de Bangui pour le diagnostic. Les fiches de surveillance et matériel
de sensibilisation multipliés pour être acheminer sur place.
Gap :
Insuffisance de matériels de protection (Gants et équipements de protection individuels)
Flambée de Diarrhée sanglante dans les villages Somboké et Ngoumourou (district
sanitaire de Kaga Bandoro).
• Le district sanitaire de Kaga Bandoro appuyé par l’OMS et l’UNICEF a réalisé une mission
d’investigation dans les villages de Somboké et de Ngoumourou à la suite de deux alertes sur les
cas de diarrhée sanglantes. De la 1ère
à la 8ème
semaine épidémiologique, un total cumulé de 105
cas de diarrhée sanglante (associés aux symptômes suivants : douleurs abdominales (95% des
cas), Fièvre (87% des cas)) dont 3 décès a été notifié (létalité de 2,8%).
• Toutes les tranches d’âge sont touchées à des proportions respectives de 45% et 75% dans la
tranche d’âge de 0 à 59 mois à Somboké et à Ngoumourou, et 55% et 43% dans les tranches de 5
ans et plus. Le sexe féminin est plus touché (72%) que le sexe masculin (28%).
• Les analyses effectuées par le laboratoire du district sanitaire de Kaga Bandoro sur 35
échantillons de selles a révélé la présence de : Shigella 22/35 (62,8%), Entamoeba hystolitica
10/35 (28,6%), Schistosomes 2/35 (5,7%), Absence de germes 1/35 (2,9%).
• Les malades identifiés ont été pris en charge selon le protocole de traitement suivant : la
Ciprofloxacine et Amoxicilline, pour les dysenteries d’origine bactérienne (Fièvre) et du
Métronidazole pour les dysenteries d’origines parasitaires, le praziquantel en cas de suspicion de
la schistosomiase.
• La mission a par ailleurs relevé des problèmes récurrents d’accès à l’eau potable ainsi que des
conditions d’hygiène déplorables qui pourraient être liés à ces flambées. Les ruptures fréquentes
en médicament dans les structures de santé (PS de Ngoumourou et le PS de Mbiti proche de
Somboké).
La réponse à ces flambées est coordonnée avec le cluster Eau Hygiène et Assainissement (EHA).
Actions entreprises dans le secteur santé:
Mise en place d’une structure de coordination composée de District sanitaire, l’OMS,
l’UNICEF, MDA, CICR)
Plaidoyer de l’OMS auprès du cluster EHA pour renforcer les actions interventions en termes
d’eau d’hygiène et d’assainissement,
Don de l’OMS en kits médicaux aux poste de santé de Mbiti et de Ngoumourou (4Kits IDDK,
Faire des
prélèvements de
selles à
Ngoumourou et à
Somboké à
envoyer à l’IPB
pour la culture
Cluster régional
de Kaga
Bandoro
Dès que
possible
7 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
4Kits IEHK unité basique, 4 kits Malaria basiques et 4 Kits pneumonie A et B),
Briefing sur la prise en charge des diarrhées.
Renforcement de la surveillance épidémiologique,
L’Unicef a fourni 400 boites d’aquatabs à distribuer dans les ménages,
Actions envisagées par le cluster EHA :
Remise en fonction et désinfection des 5 points d’eau dans les 4 villages : remplacement des
pièces, soufflage, chloration et analyse
Sensibilisation de masse, en porte à porte, et dans les écoles
Installation de points de lavage des mains dans les écoles et les centres de santé (avec
donation de savon)
Distribution de NFI (kit « standard RRM» sans kit cuisine ni bâche)
Autres alertes (S8 et S9)
Surveillance des cas de diarrhées aigües aqueuses (DAA) à Bria:
Le nombre de cas de DAA dans la tranche d’âge des 5 ans et + est toujours resté en
dessous de 50 cas par semaine depuis le début de l’année. Dans la tranche d’âge des
0-4ans, le nombre de cas est passé en dessous de 100 cas/semaine au cours des deux
dernières semaines après le pic enregistré à la semaine 6.
Nécessité de renforcer les actions en cours dans le secteur WASH y compris la
gestion des déchets domestiques dans le site de Pk3.
Surveillance des cas de diarrhées aigües aqueuses (DAA) dans le 3ème
arrondissement de
Bangui
Tendance à la hausse des cas de DAA notifiés dans le 3ème
arrondissement de Bangui
au cours de la 9ème
semaine.
L’Institut Pasteur de Bangui encourage les partenaires à leur faire parvenir les échantillons
des cas de diarrhée notifiés dans les différents sites afin d’identifier la cause et réaliser des
antibiogrammes.
Cas de Viol :
• 18 nouveaux cas de viol enregistrés entre S8 et S9 dont 10 (56%) ont été pris en
charge dans les 72 heures.
• Tous les cas de viol enregistrés à Paoua (4 au total) ont été pris en charge au-delà des
72 heures.
Plaidoyer auprès
du cluster EHA
pour mener des
investigations
dans le 3ème
arrondissement
par rapport à
l’accès à l’eau
potable et les
conditions
d’hygiène et
d’assainissement
Renforcer le
plaidoyer
auprès du
cluster
protection à
Paoua afin de
renforcer la
sensibilisation et
l’orientation des
Coordination
du cluster santé
Coordination
du cluster
Lors de la
prochaine
réunion du
cluster
EHA
Avant la
prochaine
réunion
8 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
patients vers les
structures de
prise en charge.
IV. Présentation du Plan d'action de GEN-RCA
GEN-RCA fait partie du réseau global Eco-village qui œuvre, selon ses 5 axes stratégiques, sur les
questions relatives a :
1. La paix et la sécurité,
2. Le genre et les violences basées sur le genre,
3. La santé maternelle et infantile, la lutte contre les IST/VIH et la santé mentale,
4. La sécurité environnementale et l’agriculture,
5. L’organisation interne.
Dans le secteur de la santé, GEN-RCA se focalise sur la sensibilisation pour encourager les examens
prénataux, la distribution des intrants nutritionnels pour les enfants malnutris, la sensibilisation de
masse sur la prévention contre les IST/VIH, la distribution des préservatifs et la sensibilisation sur la
prise en charge des problématiques liés aux maladies mentales.
Depuis sa création en 2013, GEN-RCA intervient à Bangui, et envisage d’autres interventions dans
les préfectures de la Lobaye et de l’Ombella-M’poko.
V. Présentation des activités de AHA à Maloum et Agoudoumanga
Suite aux affrontements du 25 novembre 2016 dans les localités aux alentours de Bambari et
ayant entrainé des déplacements de population dans les villages de Maloum et
Agoudoumanga (SP de Bambari), AHA avait bénéficiés d’un financement humanitaire (FH)
pour mettre en œuvre la réponse sectorielle santé au profit de 25 899 bénéficiaires
(populations déplacées et des familles d’accueil) dans ces localités sur une période de 9 mois
(du 1er juillet 2017 au 31 mars 2018).
Au cours des 7 mois d’intervention sur FH, AHA estime avoir atteint des résultats
satisfaisants dans l’ensemble malgré de nombreuses contraintes entre autres sécuritaires.
L’ONG juge néanmoins la nécessité de continuer les interventions dans ces localités vues les
besoins qui restent à couvrir et de passer de la gratuité totale de soins à la gratuité ciblée en
faveur des enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes les personnes âgées
et les urgences médicales à Maloum où il y a encore plus de 8000 personnes déplacées dans
le site, de réhabiliter certains bâtiments du CS de Agoudoumanga.
Dans l’attente d’un nouveau financement à la fin du projet en cours, AHA prévoit poursuivre
ses activités sur fonds propres durant 2 mois.
9 Compte-rendu de la Réunion du cluster Santé
Dans les commentaires, le cluster a recommandé le renforcement de la qualité des soins
curatives et de développer les stratégies visant à atteindre les populations dans zones sans
couverture sanitaire, de se conformer aux directives nationales sur la PCIME communautaire,
de préparer la population sur le passage de la gratuité totale des soins à la gratuité ciblée (
sensibilisation et implication des autorités politico-administratives, leaders communautaires,
responsables des PDI…) et de justifier la pertinence de la poursuite des activités à
Agoudoumanga.
VI. Divers :
Le cluster recommande aux partenaires de l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA de transmettre
leur état de stock de contingence.
Le cluster a félicité les ONG AHA, JUPEDEC et COHEB d’avoir transmis les données
sur leurs activités du mois de janvier (et de février pour certaines) et encourage les autres
partenaires à faire de même.
Bangui le 11/03/2018