compétences et attitudes en sciences · travail et évaluation par compétences en sciences...
TRANSCRIPT
Florence ROBINE EIST mai 2012 1
Travail et évaluation par compétences en sciences
Contexte international
Florence ROBINE EIST mai 2012 2
Pourquoi et comment entrer dans cette logique? Exemples
internationaux
1. Des enjeux majeurs, exprimés aux niveaux national, européen et international
2. En sciences, des analyses pédagogiques et didactiques convergentes en Europe
3. L’influence des évaluations internationales
4. Partout, des réformes curriculaires d’ampleur
Florence ROBINE EIST mai 2012 3
1. Des enjeux majeurs, exprimés aux niveaux national, européen et international
L’émergence des organismes internationaux sur la scène de l’éducation :
L’OCDE et le programme DeSeCo (2001)
3 pôles : se servir d’outils variés, interagir dans des groupes
hétérogènes, agir de façon autonome
Caractéristiques : transversalité, complexité, réflexivité
France : La loi d’orientation de 2005, le socle commun
Florence ROBINE EIST mai 2012 4
L’Europe et les compétences de base
« les compétences clés pour l'éducation et la formation tout au long de la vie », proposées en nov 05, adoptées en sept 06
compétence : une combinaison de connaissances, d'aptitudes et d'attitudes appropriées à une situation donnée
8 "compétences-clés"
l'adoption du CERCL
Florence ROBINE EIST mai 2012 5
2. Des analyses pédagogiques et didactiques convergentes en Europe
Induction, investigation, résolution de problèmes
Connaissances scientifiques, attitudes positives, aptitudes à la pensée critique et au raisonnement rationnel
Florence ROBINE EIST mai 2012 6
3. L’influence des évaluations et comparaisons internationales
PISA et les compétences en sciences
Des compétences, cad la capacité à mobiliser et appliquer des connaissances dans des situations de la vie de tous les jours
« La culture scientifique est la capacité d’utiliser ses connaissances scientifiques pour identifier les questions auxquelles la science peut apporter une réponse et pour tirer des conclusions fondées sur des faits, en vue de comprendre le monde naturel, ainsi que les changements qui y sont apportés par l’activité humaine et de contribuer à prendre des décisions à leur propos »
Florence ROBINE EIST mai 2012 7
Il s’agit de mesurer si un élève :
possède des connaissances scientifiques
et les utilise pour
identifier les questions associées
expliquer des phénomènes scientifiques
s’appuyer sur des données probantes pour tirer des conclusions concernant certains problèmes d’ordre scientifique
Florence ROBINE EIST mai 2012 8
Florence ROBINE EIST mai 2012 9
France: 61.2%
France: 49.7%
Florence ROBINE EIST mai 2012 10
Quels enseignements pour l’apprentissage des sciences?
Des situations « complexes »
Issues de la vie de tous les jours, ou de problématiques sociétales
Non aisément identifiables à une discipline, à une situation « scolaire »
L’importance du questionnement, de l’argumentation, de la prise d’initiative, de la maîtrise de la langue
Florence ROBINE EIST mai 2012 11
4. Des réformes curriculaires d’ampleur
Entrée souvent par les compétences Québec
Des « programmes » référencés à des standards Grande Bretagne
Des réflexions sur l’évaluation Belgique
Florence ROBINE EIST mai 2012 12
Le « renouveau pédagogique » au Québec
Florence ROBINE EIST mai 2012 13
science et technologie :
un domaine emblématique de l'intégration des
disciplines et de l'approche par compétences
Florence ROBINE EIST mai 2012 14
Florence ROBINE EIST mai 2012 15
Florence ROBINE EIST mai 2012 16
Le « national curriculum » (UK)
standards
Florence ROBINE EIST mai 2012 17
SOCLE
Éveil et initiation scientifique
Le socle belge
Florence ROBINE EIST mai 2012 18
Évaluation de compétences: exemples
Compétence de premier degré :
Savoir exécuter une opération en réponse à un signal (une question, une consigne, une situation connue et identifiable sans ambiguïté ni difficulté).
Compétence de deuxième degré :
Posséder toute une gamme de compétences élémentaires et savoir dans une situation inédite choisir celle qui convient.
Compétence de troisième degré :
Savoir choisir et combiner correctement plusieurs compétences élémentaires pour traiter une situation nouvelle et complexe
Belgique
Florence ROBINE EIST mai 2012 19
Phase 1 Vérification de l’appropriation d’une « compétence de 3e
degré » à travers une tâche complexe.
Phase 2 Vérification de l’appropriation de « compétences de 2e
degré ». La même tâche complexe est découpée en tâches élémentaires.
Phase 3 Vérification de l’appropriation des « compétences de 1er
degré » nécessaires à la résolution des tâches données en phase 1 et 2.
3 phases
Belgique
Florence ROBINE EIST mai 2012 20
Domaines du savoir
Titre des outils
Compétences Intersections de savoirs et de savoir-faire
Savoirs Savoir-faire
L’air, l’eau, le sol Ski nautique contre poissons morts
•Relation oxygène de l’air et de l’eau •Respiration des êtres vivants
•Rechercher et identifier des indices • Repérer et noter une information issue d’un graphique •Organiser des informations : - mettre en évidence des relations
Exemple
Belgique
Florence ROBINE EIST mai 2012 21
Une logique quasi universelle... qui interroge nos objectifs, nos habitudes de travail
Le statut des savoirs
Le cloisonnement disciplinaire
La différentiation pédagogique
Les pratiques d’évaluation
Florence ROBINE EIST mai 2012 22
Favoriser le questionnement, provoquer des démarches de recherche
Travailler les procédures simples, et également les tâches complexes
Permettre la mobilisation et le transfert de compétences, dans des familles de situation
Travailler le registre de langue, la complexité et le niveau de construction des concepts scientifiques