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Article et journaux scientifiquesStructure d’un article

En dehors de la structure. . .Rapports, mémoires, thèses

Communication Scientifique – M2 MIVRédaction scientifique : articles, mémoires, thèses. . .

M. Bailly-Bechet, d’après un document de S. Charles

Université Claude Bernard Lyon 1Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive

Bât. Mendel 2ème étage, côté rouge

Document disponible à :http://pbil.univ-lyon1.fr/members/mbailly

[email protected] Rédaction scientifique

http://pbil.univ-lyon1.fr/members/mbailly

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Table des matières

Article et journaux scientifiques

Structure d’un article

En dehors de la structure. . .

Rapports, mémoires, thèses


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Un document particulier : l’article scientifique

I Écrit le plus souvent par un ou plusieurs chercheurs, étudiants,ingénieurs, techniciens.

I Peut avoir un but de vulgarisation, de récapitulation ou dedescription d’une nouvelle découverte

I Quasiment toujours en anglais (les revues nationales sont trèsdéconsidérées, sauf dans quelques domaines particuliers)

I Publié dans un journal scientifique (mais les journauxuniquement en ligne se développent grandement)


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Un autre document particulier : le journal scientifique

I Compilation d’articles scientifiques, mais aussi de point devues, de commentaires.

I Souvent axée autour d’un thème particulier ; les revuesgénéralistes sont souvent considérées comme "meilleures" ;exemples : Nature, Science.

I Accessibles en ligne ou en version papier dans les bibliothèquesuniversitaires – les revues sont souvent très coûteuses.

I Le choix des publications y est fait par un éditeur en chef,aidé d’éditeurs – tous sont généralement des scientifiques enexercice.


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Indices bibliométriques

I Développement récent d’indices bibliométriques visant à"quantifier" la qualité d’une revue.

I Indices basés sur le nombre moyen de citations d’articles parusdans le journal, normalisé de facon variable

I Ne pas confondre avec les indices bilbiométriques appliquésaux personnes (nombre de publications, nombre de citationsdes publications. . . )


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Indices bibliométriques : les "meilleures" revues


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Indices bibliométriques : segmentation par domaine


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Indices bibliométriques : MIV ?


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Parcours d’un article scientifique1. La première version de l’article est écrite. Elle est fréquemment envoyée

de manière informelle à des collègues, pour avoir leur avis.2. L’article est soumis à un journal scientifique, de manière généralement

exclusive.3. Un des éditeurs du journal répond si l’article a le niveau scientifique

requis, et correspond à la ligne éditoriale du journal.4. L’éditeur envoie l’article a plusieurs referee. Ce sont d’autres chercheurs,

anonymes, qui connaissent bien le sujet. Ils doivent donner un aviscirconstancié sur l’article.

5. En se basant sur les remarques des referee, l’éditeur va donner sa décisionconcernant l’article : accepté, rejeté, ou un intermédiaire.

6. Les auteurs apportent les modifications nécessaires, et renvoient unversion définitive à l’éditeur.

7. L’article est formaté par le journal, puis publié.

Délai total : de quelques mois à plusieurs années. . [email protected] Rédaction scientifique

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Titre, auteurs, résumé, mots-clefsIntroductionMatériels et MéthodesRésultats et iconographieDiscussion et remerciementsRéférences bibliographiques

Table des matières






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Composition d’un articleLes principales parties d’un article scientifique sont :

I TitreI AuteursI RésuméI Mots-clefsI IntroductionI Matériels et MéthodesI RésultatsI DiscussionI RemerciementsI Matériels supplémentaires


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Le titre

I Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec lemaximum de précision et de concision.

I Les mots informatifs doivent être placés en début de titre ;c’est une position forte qui retient l’attention.


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Exemples de titres

I Une étude protéomique de cellules immunitaires permet dedécouvrir un vaccin contre le SIDA

I Étude protéomique de cellules immunitaires et découverted’un vaccin sur le SIDA

I Étude protéomique de cellules immunitaires : des résultatsencourageants sur la protéine Gag et ses interactions avec Envdonnent de bonnes perspectives de vaccination préventive duSIDA

I Découverte d’un vaccin contre le SIDA à l’aide de techniquesprotéomiques


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Les auteurs

I Formé du nom et de une ou plusieurs initiales (éventuellementfactices) des auteurs.

I Le nombre typique d’auteurs dépend de la discipline :rarement plus de un ou deux en mathématiques, souvent plusde cinq en biologie.

I L’ordre des auteurs peut être alphabétique (physique) ouindiquer le type de contribution : en biologie, le premierauteur a effectué la majorité du travail, le dernier a concu etdirigé le projet.

I Premier et dernier auteur sont les deux positions "valorisées".


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Le résumé

I doit pouvoir être lu indépendamment du reste de l’article,I doit se prêter à l’indexation,I doit permettre, en peu de mots, de comprendre :

I le contexte – si la place le permet,I le problème,I la solution proposée,I les points clefs de l’argumentation et de la démarche,I les perspectives – si la place le permet.


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Les mots-clefs

I Pas dans tous les journaux.I Quand il y en a, ils doivent reprendre les éléments essentiels

permettant d’identifier le domaine de recherche précis commeune superposition de concepts larges :

I nom d’organisme,I méthodologie de recherche,I processi étudiés,I résultats essentiels.


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Organisation de l’introduction

L’introduction comporte classiquement trois parties :

Domaine de recherche Exposer l’aspect général du sujet avec unebrève mise au point (état des connaissances sur lesujet).

Frontière du domaine Préciser l’aspect particulier du problème quia été abordé.

Solution proposée Indiquer les objectifs – et éventuellement lesétapes – du travail en une ou deux phrases.


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Répondre à trois questions

1. Quel a été le matériel (les données) de l’étude ?2. Qu’est-ce que l’on a cherché à évaluer ?3. Quels ont été les critères de jugement ?


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Le "Matériels et Méthodes" doit contenir :

I Le matériel (ou les données) décrit exactement.I Les critères de sélection et d’exclusion.I Ce que l’on cherche à évaluer ou mesurer.I Les critères de jugement.I La (ou les) méthodes(s) : informatique(s), mathématique(s),

statistique(s), expérimentale(s).


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Le "Matériels et Méthodes" ne doit pas contenir contenir :

I De résultats.I De style télégraphique et d’abbréviations inexpliquées.I De discussion ou de commentaires prolongés sur le matériel et

la méthode.

La partie "Matériels et Méthodes" doit être développée avec lemaximum d’informations et de justifications des choix effectuéspour que les résultats soient reproductibles.Il s’agit donc de décrire et non d’interpréter.


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Les "Résultats" doivent contenir :

I Tous les résultats, même négatifs, dans la mesure où ilsapportent une information utile au problème étudié.

I Des résultats impersonnels, précis, clairs.I Des résultats normaux puis anormaux, dans l’ordre de

présentation du "Matériels et méthodes".

Les résultats sont l’aboutissement de la recherche et la base de ladiscussion. Comme dans les méthodes, il s’agit donc de décrire etnon d’interpréter.


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Iconographie

On peut utiliser :I des tableaux, s’ils sont synthétiques et simplesI des figuresI des schémasI des photographies

Les documents iconographiques doivent être réalisés avant larédaction de la partie "Résultats". Celle-ci doit se structurer autourde ces documents, et pas le contraire.Les figures et les tableaux doivent être informatifs et ne pas répéterle texte. Ils doivent être légendés.Les données brutes chiffrées sont à reporter en annexe.


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Figures et tableaux

I Ils ne sont pas obligatoires, mais fortement conseillés.I Ils donnent un maximum d’informations dans un minimum de

place.I Ils doivent être cités dans le texte, mais. . . .I . . . ils doivent être informatifs en eux-mêmes grâce à leurs

légendes, sous-titres, notes.


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Figures ou tableaux ?Figures et tableaux n’ont pas le même rôle :

I Les tableaux possèdent l’avantage de la précisionmathématique. Ils permettent de vérifier exactement unrésultat.

I Les figures sont une transcription de données chiffrées :dessins, traits, courbes, diagrammes, . . .

I Les figures sont toujours accompagnées de légendes, lestableaux ont parfois un titre et parfois une légende, mais aumoins l’un des deux.

I La figure est plus efficace pour décrire une situation qui évoluedans le temps ou l’espace, ou faire des comparaisons.

Le choix entre figure ou tableau dépendra de l’objectif visé.


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ExemplesAvant Après89 75

Table: Poids de l’individu 37, avant et après le traitement révolutionnaire MegaSlim

76

78

80

82

84

86

88

Poi

ds [k

g]

Avant Après

Figure: Poids de l’individu 37, avant etaprès le traitement révolutionnaire MegaSlim

0

20

40

60

80

Poi

ds [k

g]Avant Après

Figure: Poids de l’individu 37, avant etaprès le traitement révolutionnaire MegaSlim


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La présentation des tableaux

I Le corps du tableau ne doit contenir que des nombres,I jamais d’unités de mesure,I jamais de pourcentages après un nombre.I Les nombres situés dans les colonnes du tableau doivent être

alignés sur la virgule et alignés à droite.I Le texte dans le tableau doit être aligné à gauche.


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Les différents types de figures

Il existe différents types de figures dont voici quelques exemplesclassiques :Camemberts : présentation des pourcentages.Histogrammes : comparaison statique.Tracés de courbes et de points : x est la variable de contrôle

(explicative) ; y est la variable contrôlée (expliquée).Dans un graphe, si le temps est une variable, il est d’usage de lemettre en abcisse.


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Le camembert n’a de statistique que l’odeur

a

b

cd

e

f

g

hi

j

Diagramme en secteur

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

●

●

●

●

●

●

●

●

●

●

0 2 4 6 8 10 12 14

Graphe de Cleveland


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Photographies

I RadiographiesI Coupes histologiquesI Gel d’électrophorèseI Electro-encéphalogrammesI . . .

Les personnes photographiées ne doivent pas êtrereconnaissables. Il faut utiliser des caches sur les yeux.


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Exemple 1

Figure: Gel d’électrophorèse

Exemple 2

Exemple 3




Note technique sur les figures

Il existe deux types de formats graphiques :vectoriel : l’image est codée sous forme de vecteurs, et est

donc invariante par changement d’échelle (.ps,.eps, .pdf, .svg)

matriciel : l’image est codée sous la forme d’un ensemble depoints colorés, et est donc sensible aux changementsd’échelle et de résolution (.jpg, .png, .gif,.tiff)


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Discussion : généralités

La discussion a pour objectifs :

I Reprendre le problème posé,I montrer la solution que l’on y a apporté,I formuler des hypothèses explicatives,I auto-critiquer ses méthodes et ses résultats,I ouvrir de nouvelles perspectives.


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Discussion : généralités

La discussion a pour objectifs :I Reprendre le problème posé,I montrer la solution que l’on y a apporté,I formuler des hypothèses explicatives,I auto-critiquer ses méthodes et ses résultats,I ouvrir de nouvelles perspectives.


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Discussion

La discussion permet d’exprimer son point de vue. Elle commencepar un résumé du travail effectué, et doit répondre aux trois pointssuivants :

I L’objectif de départ a-t-il été atteint ? (oui)I Les résultats sont-ils fiables ?I Commet se situent les résultats par rapport à ceux de la

littérature ?


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Remerciements

Dans un article, il est classique de remercier :I Les organismes de financementI Les personnes ayant relu l’article et discuté du contenuI Les personnes ayant fourni du matériel pour les expériences

La distinction entre "auteur" et "personne remerciée" est parfoisfine, et dépend du domaine de recherche.


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Pourquoi mettre des références ?

I Justifier tout fait énoncé.I Situer son travail par rapport à la littérature.I Être sûr que ce que l’on fait est original.


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Dans quelles parties ?

I Justifier tout fait énoncé (Introduction, Matériels etMéthodes).

I Situer son travail par rapport à la littérature (Introduction,Discussion).

I Être sûr que ce que l’on fait est original (Introduction).


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Comment lister les références ?

I Le plus tôt possible après l’énoncé du fait.I En milieu ou fin de phrase.I Plusieurs fois la même référence si besoin.I Les références ne doivent pas être trop nombreuses.I Ne citer que ce que l’on a lu.I "et al." (abréviation de "et alii" du latin qui signifie "et

les autres").


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Éléments importants d’une citation

I Auteurs (au pluriel)I TitreI Année de parutionI Journal, livre, périodique. . .I Si inclus dans un livre, auteur et éditeur du livre


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Exemple

I Article de périodiqueMills JA. Medical progress : systematic lupus erythematosus. N. Engl. J. Med. 1994 ;26 :1871-9.

I Supplément de périodiqueMoneret-Vautrin DA, Kanny G, Lagrange A. L’asthme professionnel aux produits organiques. Rev. Med.

Interne 1994 ;15(suppl 2) :216s-25s.

I LivreSpilker B. Multinational drug companies. Issues in drug discovery and development. New York : Raven

Press, 1989 :606.

I Chapitre de livreWeinstein L, Swartz MN. Pathogenic properties of invading micro-organisms. Dans : Sodeman WA, ed.

Pathologic physiology : mechanisms of disease. Philadelphia : Saunders, 1974 :457-72.


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Matériels supplémentaires

Ils incluent tout ce qui n’est pas essentiel au message, mais peutaider à le comprendre. On y trouve :

I les grands tableaux de données,I les longues listes,I les annexes mathématiques,I d’éventuels résultats intéressants mais secondaires.

Ils sont parfois uniquement disponible en ligne, auquel cas il estpossible de mettre des vidéos, des codes prêt à exécuter. . .


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Table des matières






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Tous les articles ne suivent pas forcément les étapes précédentes.En particulier :Les articles de revue sont des publications visant à faire le point

sur un sujet ; elles ne rapportent aucun fait nouveau,et donc ne contient qu’une introduction suivie de uneou plusieurs parties présentant la ou les réponsesapportées au problème dans la littérature, avec desouvertures possibles.

L’article théorique présente un problème théorique ; la partiematériels et méthodes a peu sa place dans cecontexte, et souvent la méthodologie est confondueavec les résultats.


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Construire son argumentaire

I Quel est le problème posé ? Est-ce un bon problème ?I Quelle est la solution proposée ? Pourquoi cette solution et

pas une autre ?I Les preuves avancées sont-elles trop faibles ? trop vagues ?

limitées ? Sont-elles bien ordonnées ?

Il faut se mettre à la place du lecteur critique, et voir si d’autrescauses que celles invoquées pourraient expliquer tout ou partie desrésultats obtenus.


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Conjugaison

Concernant le temps des verbes, on emploie :I le présent pour les faits admis (Introduction, Discussion)I le passé pour la citation d’auteur, pour énoncer l’objectif du

travail, pour décrire les expériences (Matériels et Méthodes,Résultats, Discussion)

La voie passive est souvent employée, quand l’accent veut être missur un objet plutôt qu’un acteur. Il est également classique detempérer ses affirmations, dans la discussion notamment, par desexpressions exprimant la possibilité plus que la certitude.


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Anglais scientifique

L’anglais scientifique, par rapport à un texte littéraire en anglais,se caractérise par :

I un fort recours à la voie passive,I beaucoup de phrases et d’expression nominales, dans

lesquelles les verbes ont un rôle d’articulation : "Developmentof low-temperature nickel supraconductors leads to globalrethinking of energy production policies",

I un usage important de termes techniques.Bien rédiger en anglais scientifique nécessite des bases solides enanglais, la lecture de nombreux articles, et un travail constant dereformulation.


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Page de GardeRemerciements (II)Table des matièresConclusionIndex et GlossaireEn pratique. . .

Table des matières






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Page de gardeLa page de garde doit comporter au minimum les élémentssuivants :

I TitreI AuteursI Encadrant(s) éventuel(s)I L’intitulé du type de mémoireI Niveau et intitulé de la formationI L’année universitaire en cours

Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec lemaximum de précision et de concision.Les mots informatifs doivent être placés en début de titre ; c’estune position forte qui retient l’attention.


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Remerciements

Dans un mémoire, les remerciements sont traditionnellement placésen début de manuscrit, et peuvent être beaucoup plus longs etpersonnalisés que dans un article.On détaille souvent pourquoi chaque personne est remerciée, etdes remerciements non scientifiques (famille, amis) sont acceptés.


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Table des matièreset liste des tableaux et des figures

Tout manuscrit de plus de quelques pages doit contenir une tabledes matières, qui permet au lecteur d’aller chercher desinformations précises sans avoir besoin de tout lire. Les titres deschapitres et sections doivent donc être explicites.Si le manuscrit est très gros, ou que son contenu s’y prêteparticulièrement, il est possible d’ajouter une table séparéeréférençant les tableaux, et une table référençant les figures.

Ces listes sont générées directement par le logiciel de formatage ;les faire soi-même est une mauvaise idée.


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Conclusion

I C’est une partie dans laquelle l’apport plus personnel del’auteur peut être développé.

I Notamment, une remise dans le contexte non pas scientifiquemais social – du point de vue de l’auteur – a sa place ici.

I Une page pleine doit suffire.


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Un index ? Pourquoi faire ?

I Un index est un annexe, placé en général en fin de document,qui contient une liste de mots et les pages du documentauxquels ils sont mentionnés.

I Si l’index contient la définition des mots en question au lieude leur position dans le document, il s’agit d’un glossaire.

I Un index n’est utile que s’il est cohérent – et aucun logiciel deformatage ne peut vérifier cela à la place de l’auteur.


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Dans quels documents mettre un index ?

I Un index est très utile quand votre document contient denombreux mots porteurs de sens, employés peu de foischacun, et donc n’apparaissant pas dans les titres de sectionset sous-sections.

I Typiquement, un index est essentiel dans un manuel ou unpolycopié de cours dépassant les 50 pages.

I C’est un complément, et pas un remplacement, à la table desmatières.


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Mise en forme

I Une taille de mémoire de Master raisonnable se situe entre 25et 30 pages ; une thèse peut dépasser les 200 pages.

I Privilégier le recto simple pour les mémoires assez courts, leformat A4, le noir et blanc

I Marges de 2.5 cm (haut, bas, droite, gauche)I Police de taille 11 ou 12 points, interligne 1.5I Paginer toutes les pagesI Tous les tableaux, figures, équations doivent posséder un

numéro

Règle générale : faite une présentation simple et aérée.Règle pratique : laisser LATEX faire la mise en page.


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À retenir

1. Penser à la structure avant la forme (problème précis,iconographie, argumentaire).

2. Faire une rédaction pédagogique qui ne s’adresse pas qu’à desspécialistes du domaine – penser à mettre en valeur lesprincipaux résultats.

3. La présentation doit être logique, non chronologique.


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