comment internet modifie-t-il notre consommation audiovisuelle ?
TRANSCRIPT
Streaming, TV connectée, web, multi task…
Comment internet modifie-t-il notre consommation
audiovisuelle ?
Quelques défini-ons…
• Webdocumentaire: Le web-‐documentaire est un documentaire conçu en Rich Media et produit pour être d’abord diffusé sur Internet, en associant texte, photos, vidéos, sons et anima>ons, de manière intérac>ve.
• Streaming: C’est la lecture et la diffusion en con>nu d’un flux audio ou vidéo. Cela désigne un principe u>lisé principalement pour l'envoi de contenu en « direct » (ou en léger différé).
• Tv Connectée: C’est une télévision raccordée, directement ou indirectement, à Internet afin de fournir un ensemble de services aux téléspectateurs.
• Mul- task: C’est un système d’exploita>on mul>tâches qui permet d’exécuter, de façon apparemment simultanée, plusieurs programmes informa>ques. On parle également de mul$programma$on.
L’audiovisuel et nous…
• La France bénéficie du plus fort taux de connexion quo-dien à Internet (92%) la TV (57%) et la radio (57%).
La temps de concentra>on devant la tv s’est amoindri. On écoute la radio d’une oreille et surtout,
« On s’ennuie facilement sur internet » C'est à ceWe tendance à la lassitude que doivent répondre
les créateurs et fournisseurs de contenu audiovisuel.
Les acteurs de l’audiovisuel et leurs ac-ons…
• Les services audiovisuels innovants Si Internet semble l'épicentre de la stratégie de beaucoup de ces acteurs, la finalité de tous ces services n'est pas de rester uniquement sur le web mais bien d'être visibles sur l'écran de télévision via un réseau ADSL.
• Chaînes et nouveaux distributeurs Désormais, les grandes chaînes de télévision ont choisi d'inves>r l'Internet pour déployer une par>e de leur stratégie : il s'agit de compléter la diffusion classique, linéaire, par des services à la demande.
Les téléspectateurs peuvent visionner les contenus quand ils le souhaitent, en s'affranchissant des contraintes de programma9on des chaînes, via des systèmes de vidéo à la demande (VoD) ou de catch-‐up TV, dite aussi télévision de ra9rapage.
En 2007, les plates-‐formes de VoD françaises ont réalisé un chiffre d'affaires de 29,2 millions d'euros et 45 offres de VoD différentes en 2008.
• D'autres distributeurs, indépendants ou non. Ils se sont lancés sur le marché, sur des créneaux plus ou moins spécialisés
Ces offres concernent majoritairement des films de cinéma et des séries télévisuelles.
• Les plates-‐formes • Elles se sont spécialisées dans d'autres genres :
Vodéo dans le documentaire
Cinézime et UniversCiné dans le cinéma indépendant
GongTV dans les films d'anima-on.
• La grande majorité de ces services se développent sur un modèle de loca-on à l'acte, pour des prix oscillant entre 1 et 4, 99 euros.
• un seul sur le marché a, pour l'instant tenté une plate-‐forme totalement gratuite, sponsorisée par la publicité : il s'agit du site de e-‐commerce CDiscount, filiale de Casino, lancé début décembre 2008.
Les nouveaux services en ligne : objec-f, le téléviseur
• Tous ces services sont accessibles sur le web, mais l'important pour les chaînes de télévision est surtout de les amener sur le bon vieil écran TV.
• Elles se sont donc rapidement rapprochées des fournisseurs d'accès à Internet pour une diffusion sur leur bouquet ADSL.
• Canal Play est ainsi le partenaire de Free • -‐ TF1 Vision et M6 Vidéo ont signé avec SFR Neuf.
Pour ne pas être en reste, la Fnac commercialise depuis début décembre 2008 un boî-er TNT permeWant d'accéder directement à ses contenus proposés en VoD.
• Parallèlement, les chaînes ont créé des services de télévision de rafrapage.
Le cas France Télévision…
• France Télévisions a suivi une stratégie différente, en signant un accord exclusif avec Orange.
• Bap>sé « 24/24 TV », il permet aux abonnés Orange de revoir les principaux programmes des cinq chaînes du groupe de sept à trente jours après leur diffusion, que ce soit sur le web, sur la télévision ou le mobile.
• • Publics ou privés, ces nouveaux services délinéarisés bousculent
l'ordre établi au sein de l'industrie cinématographique et audiovisuelle.
• Ils remefent en cause, en par>culier, le financement des oeuvres et la chronologie des médias.
• Ce qui explique pourquoi les ayants droit du cinéma se sont montrés jusqu'à présent rela-vement prudents face à ces nouvelles offres.
La chronologie des médias
• Même si certains mènent des expérimenta-ons, comme la sor-e d'un film simultanément en DVD et en VoD, cela n'est pas suffisant pour assurer un développement rapide des offres légales, face au piratage sur les réseaux peer-‐to-‐peer.
D'autres acteurs viennent également rajouter à la complexité de ce marché en pleine structura>on : le développement des plates-‐formes de partage de vidéos, telles Youtube ou Dailymo-on, alimente la confusion sur le financement des oeuvres audiovisuelles et inquiète les ayants droit.
• Ini-alement, ces sites devaient seulement permefre aux internautes de s'échanger des vidéos personnelles, créées par leur soin (le fameux UGC)
• Mais très vite, elles ont commencé à signer des partenariats avec des fournisseurs de contenus professionnels, seuls capables d'être moné-sés. Car leur modèle économique repose sur la publicité.
• Selon eMarketer, les annonceurs américains vont dépenser 505 millions de dollars sur ce type de sites en 2008. Un chiffre qui devrait passer à 5,8 milliards en 2013.
Une quête de respectabilité
Les détracteurs de ces sites de partage vidéo leur reprochent principalement d'avoir bâ- leur succès grâce à des œuvres piratées mises en ligne par les internautes, sans aucun respect de la chronologie des médias, ni rémunéra-on des ayants droit.
• Ainsi, YouTube propose aux producteurs différents ou-ls pour « gérer la diffusion de leurs contenus », explique Patrick Walker, directeur des partenariats de Youtube au niveau européen.
• YouTube est «bien au-‐delà de ce que préconisent les lois américaines de protec-on du droit d'auteur»
• De son côté, Dailymo-on u-lise les solu-ons de filtrage, pour empêcher les internautes de mefre en ligne des contenus protégés par le droit d'auteur.
• Grâce à ces démarches, la start-‐up française progresse vers la respectabilité qu'elle recherche auprès des industries culturelles.
• En septembre 2008, elle a signé un accord avec trois sociétés d'auteurs qui permefra aux auteurs de films, de fic-ons et de documentaires d'être rémunérés lors de la diffusion de leurs œuvres sur le site.
TF1 prépare sa riposte • Dailymo>on et YouTube ne sont pas à l'abri des procès : à la fin de l'année 2007, c'est TF1 qui a déclenché les hos-lités en portant plainte contre les deux sites pour contrefaçon et concurrence déloyale, à cause des vidéos de ses programmes mises en ligne sur ces plates-‐formes.
• Pour TF1, le format le plus adapté est le snacking, c'est-‐à-‐dire des pe-ts morceaux de programmes bien ciblés, que l'u-lisateur peut retrouver à sa guise, sans être dans une logique de consomma-on longue ».
En conclusion…