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Christian Menu architecte projets


Musée du Verre

Sars-Poteries F_59livraison prévue 2010MO : CG 592 500 m2 shon7.3 MEHT

Un paysage fragile. Le bocage du pays d’Avènes, aux légères inclinai-sons, des prés et des alignements. Des arbres étêtés. Le terrain est gras. Vert cru. De « grands verres aux tein-tes de l’eau de source» émergent de cette terre lourde, et signalent la présence de l’étrange, sans échelle. La terre se soulève et s’ouvre sur un lieu souterrain, un miroir d’eau. Sombre et absorbant. Une idée du puits des Indes. Une idée de la mer souterraine des récits antiques qui s’offre au spectacle du visiteur. Dans sa déambulation au cœur des salles d’exposition. La visite est continue, rythmée par le jeu savant de rampes et de mouvements du sol. Le lieu est archéologique et tellurique. Celui de la naissance de la pâte essentielle : le verre…

musées

Musée Ernest Cognacq

Saint-Martin-de-Ré F_17livraison 2006 et 2009MO : Ville de St-Martin-de-Ré2 600 m2 shon3 MEHT

L’adjonction à l’histoire. L’époque est ancienne, la Renaissance. Le bâti-ment est effilé et droit. Droit comme la ligne de référence. Il borde et ca-dre un jardin clos. Il est strict et osé à la fois par sa courbe. Une courbe qui règle un espace intérieur d’un seul tenant. Il enveloppe le visiteur, une rue couverte et le conduit du port historique au jardin secret de l’ancienne commanderie. Un pas-sage, un orifice comme le tube de la vague de l’océan.

Une couverture de métal et des fa-çades de verre, protégées d’un filtre de lames de bois au pas variable. La forme est simple. Rigoureuse. Appuyée sur une colonnade métal-lique soumise à la variation ondu-lante de son rythme. La toiture gris bleu émerge légèrement des murs alignés des ruelles alentour. Et de la salle d’exposition qu’elle couvre, le visiteur reçoit les rayons filtrés de la lumière et l’aperçu d’un jardin in-terdit.

Christian Menu architecte projets musées

Musée des Beaux-Arts

Mons B_4000 / Belgiquelivraison 2007MO : Ville de Mons 6 500 m2 shon7.5 MEHT

La transformation de la construction était périlleuse. Mais il ne fallait pas hésiter. Et l’ouvrir vers ses jardins intérieurs. Dévoiler aux passants le monde oublié d’un parc du siècle passé. Savoir accueillir le visiteur en un lieu devenu Babylone. Où les terrasses suspendues se succèdent jusqu’au toit de la construction. D’où l’on découvre beffrois et clochers, jardins dissimulés, comme si on pouvait les toucher du doigt. Et de la rue étroite si peu ouverte aux rayons du soleil le visiteur s’échappe vers le ciel, par le parcours des rampes de verre disposées dans une faille de lumière.

Le lieu est un rêve d’enfant de la mai-son dans les arbres. La blancheur des nuages. La clarté de l’éther. Un court chemin de la rue obscure à la lumière des toits de la ville histo-rique.


Musée d’Île-de-France

Domaine de Sceaux F_92livraison 2005MO : Conseil Général 922 500 m2 shon4 MEHT

Comme il fut triste de venir pour la première fois en ces lieux abandon-nés. En péril. Reconvertis à une oc-cupation opportuniste. Empâtés de constructions parasites. Comme il fut gai de dégager ses pignons, de rouvrir ses arcades cochères, de re-mettre de l’ordre, de la rigueur dans le dessin de ses façades et de ses toitures.Et pourtant il ne pouvait être ques-tion d’une restitution. Alors nous avons travaillé les détails. Des me-nuiseries hautes et majestueuses. De la pierre des sols. Des découpes de l’espace. Et puis, les arbres, le jar-din de Le Nôtre, celui de l’eau, des canaux et des cascades me suggé-rèrent la clarté du verre. Pour ses ménagements intérieurs. Des parois entières de verre, d’un seul tenant. Mais surtout aussi pour l’extension nécessaire. Du verre, rien que du verre, des poteaux, des poutres, une toiture, une boîte de verre. Comme un herbier….


Musée de l’Armée

Hôtel national des InvalidesParis F_75livraison 2001MO : Musée de l’Armée3 200 m26,4 MEHT

Le lieu est imposant. Monumental. Une cour si majestueuse au centre d’un plan carroyé de cours secon-daires. Un jeu de carrés. Mon projet est strict. Mais élégant. Tout le soin porté dans les inox patinés, les bois aux teintes sombres et la pierre am-brée. Un travail d’orfèvrerie, pour le déplacement d’escaliers, le per-cement d’arcades, la réfection des voûtes des sous-sols, des calepins des dallages. Le souci du dessin. Un jeu à la Piranèse, dans la disposi-tion des escaliers. Les espaces s’en-chevêtrent. Et les deux niveaux se répondent. Les espaces en avancée sur le hall identifient les salles su-perposées, la librairie, l’auditorium. A l’arrière d’une grille d’acier et de bois, suspendue. Prise entre les murs de refend. Entre les arcades. Pour une découpe de la perspective des lieux et de l’histoire.


Musée du Caire

Le Caire / Egypteconcours international 2002MO : Etat égyptien, UNESCO86 000 m2

Le Nil, le plateau de Gizeh, ses pyra-mides. À l’échelle du désert. Etendu. Le musée sera une vaste plaque mi-nérale, couvrant un bassin souter-rain. Un bassin isolant de la fièvre du Soleil. Un bassin comme l’Océan sous la Terre du mythe de Nout, déesse crachant le soleil le matin et l’invaginant le soir, couvrant de son corps la canopée terrestre.

La Terre était plate. Séparant le mon-de d’en bas, du monde d’en haut. Le musée sera ce plan séparatif. Un vaste parvis pour la mise en scène des Pyramides au loin. La couver-ture du musée souterrain en porte-à-faux sur la vallée du Nil. Des salles d’exposition rafraîchies par la dispo-sition couvrante du plan d’eau, qui de son évaporation salutaire fournit les frigories. Le Nil.


Château de Chambord

Accueil / Billetterie / Boutique/ ConservationDomaine de Chambord F_411996MO : CMN1 000 m212 MFHT

Chambord est un château vide. Vide de son mobilier. Les rois l’ont tou-jours apporté avec eux pour se ren-dre dans ce pavillon de chasse. De bois et d’habillages ne restent que les volets intérieurs, seuls signes de vie du domaine. C’est à partir de ce constat que le projet s’est dévelop-pé sous la forme des boîtes enchâs-sées dans les corps de bâtiment. Des boîtes dont on découvre l’inté-rieur après en avoir ouvert les volets. Les malles à malices des enfants. Le mobilier devient panneaux d’étagè-res, et se plie. Sur les ailes à l’image du château lui-même composé en fond de scène, avec « ses joues » la-térales. Et sur le sol pour un jeu de niveaux nécessaires à la délimitation des zones dans les volumes uniques de la librairie-boutique et pour son pendant de l’accueil-billetterie.

Un jeu complexe de volets repliés et panneaux séparatifs pour la reprise mimétique de l’architecture verti-cale, flamboyante, mais régulée des façades du château.


Abbaye de Montmajour Accueil / Billetterie / Boutique/ ConservationArles F_131996MO : CMN300 m22 MFHT

Des lieux uniques, l’abbaye en fait partie. Ce patrimoine de l’humanité est une collection de temples et d’églises. Enchevêtrés. Un labyrin-the, une tour de Babel. À n’y rien comprendre. Le lieu est fascinant tant par sa richesse historique que par sa variété successive des lieux. Un jeu de sédimentation, de super-position, et d’Histoire.

Un jeu qui peut devenir un jeu de piste. C’est le choix qui aura été pro-posé. Une architecture de panneaux cyclopéens de nids-d’abeilles et de pierre collée. Des panneaux sur vé-rins, sur pivots, sur agrafes. Une ar-chitecture comme une mécanique s’insérant dans les passages les plus étroits, les plus en pente, les plus chaotiques, pour rendre aux vi-siteurs un cheminement continu et accessible.

Un ensemble parfaitement réversi-ble, simplement posé et calé. Tem-poraire. Evitant toute altération des sols et des maçonneries. Et puis donnant à chacun le sentiment d’une disposition d’urgence, distinc-te des lieux et faite paradoxalement dans les matériaux les plus nobles, la pierre et le kevlar.


Musée de l’Architecture Un pont de verre

Paris F_75Recherche 198540 000 m2

Le verre est le matériau le plus fas-cinant. Le verre qui contient ou qui porte, qui franchit. Il symbolise l’immatériel. Pourtant il est masse et solide, tout autant que le béton, plus même. Un tablier de verre. Aux éléments solidarisés comme ceux d’un collier de perles dont on aurait tiré à rompre le lien qui les assem-ble. Une technique dite de la post-contrainte, plus élaborée encore, il est conçu comme une mécanique mouvante, où le lien est soumis à une traction fonction de la charge qu’il reçoit. Un collier qui changerait sa courbe. Une flexibilité à la charge. Cette technique a pour nom « Zero deflection system », déflection nulle. Un miracle de la technologie.L’idée que l’architecture pourrait être légère et active, dynamique. Un peu comme une voiture contemporaine régulée en permanence, par ses systèmes de freinage et d’anti-déra-page. L’idée est à prendre…Ce projet parmi d’autres a été pré-senté à Tokyo et à Paris, à la Fonda-tion C.N. Ledoux, en Grande-Breta-gne, dans le cadre de conférences et d’expositions internationales. La maquette fait partie du fonds de la Fondation C.N. Ledoux.


Technoforum

Université de La RochelleLa Rochelle F_17livraison 1992 et 2008MO : Ville de La RochelleUniversité de La Rochelle4 100 m2 7,7 MEHT

Ce bâtiment est exceptionnel à plus d’un titre. Parce qu’il a signifié le re-nouveau de la ville de La Rochelle, qu’il en est toujours le symbole, et qu’il a été ma première commande publique d’importance un an après l’ouverture de l’agence. Et puis il a été le sujet d’une technique expé-rimentale. Pour la première fois en France l’on couvrait un bâtiment par plus de 1500 m2 de verre collé. Alors tout cela en a fait un bâtiment aujourd’hui inscrit aux inventaires de l’architecture contemporaine. Une lame de verre comme une lame de fond. Une lame de l’océan auquel il fait face. Elle renvoie au ciel et à son étendue. Couvrant un vaste hall vertical. Un hall de verre, légèrement sous le niveau du sol, mettant le re-gard des visiteurs au niveau du gla-cis des terres. Le métal et le béton brut y sont rois, dans les détails et les façonnages. Du garde-corps aux suspentes. Les poutres gigantes-ques pour parfois plus de 20 mè-tres de porte- à-faux s’alignent et se dessinent comme les couples des coques de vaisseaux. Aux sections changeantes, aux abouts effilés, toutes différentes et sujettes à des calculs particuliers. L’affaire est tech-nique. Mais le sujet est lyrique.

Christian Menu architecte projets tertiaire


Mairie et centre administratif

Sceaux F_92Concours 2004MO : Ville de Sceaux5 000 m2 7,8 MEHT

Une préfecture XIXe siècle comme un pavillon de chasse du XVIIIe siè-cle. Composée selon une ligne de partage entre une cour pavée ouver-te sur la chaussée publique et un jardin en pente vers le bas des co-teaux de Sceaux. Adjoindre un cen-tre administratif de 5 000 m2 plus une salle de conseil et un parking, tout en préservant la primauté à ce pavillon de chasse, la gageure était là. Pour résoudre ce dilemme, je fis le choix d’encaisser l’aile latérale du Centre administratif d’un niveau en pratiquant un jeu de cours anglaises faites de bassins, et de loger les bu-reaux dans une gigantesque serre ju-melée. Deux voûtes de verre, double peau recyclant l’air. Le pavillon gar-dait ainsi sa prééminence minérale et dimensionnelle face au volume des serres de verre. Côté jardin, je redressais la déclivité des coteaux pour installer la salle du conseil plein axe en cour anglaise sur un bassin et une série de canaux de récupéra-tion des eaux de pluie. Le choix fut fait pour un autre projet, plus haut, plus opaque. Il fut attaqué et n’ob-tint son permis de construire qu’en baissant son héberge au niveau des verrières de notre projet !

tertiaire


Centre informatique CAMIF

Niort F_79étude 1999MO : CAMIF6 000 m2 77 MEHT

La CAMIF me consulta pour la cons-truction de son centre informatique sur un terrain à vache, à la terre grasse. Un joli coup d’œil sur le bo-cage. L’ambition était affichée. Je proposai un projet qui ne pouvait que respecter la ligne de pente, le léger vallonnement plongeant sur les alignements d’arbres étêtés.

Un disque incliné ressurgissant du sol, en inox brillant comme un miroir en complet décalage, mais si bas sur le sol ! Et puis sa demi-coque circu-laire et périphérique avait l’avantage de protéger le lieu de l’effraction. De sécuriser une zone intérieure, celle de la rue située entre les deux corps de bâtiment. Le décaissé du sol avait été conçu pour recevoir un large bassin recevant les eaux de pluie de la longue toiture d’inox et interdisant le passage vers le pied du bâtiment. Le projet plut. Mais l’ambition fut re-vue à la baisse… Et le projet laissé dans les cartons.

tertiaire


Quartier de la ville en bois

ZA Les Minimes171 logements / activités / parkingLa Rochelle F_17en coursMO : Médiatim16 619 m2 409 places de parking37 MEHT

L’opération est importante. Et re-couvre trois parcelles distinctes. Le projet fait un tout. Intégrant un pro-gramme culturel, d’activités, et de lo-gements résidentiels. Les parcelles selon un axe est-ouest font face à la mer. Et au port de plaisance des Mi-nimes. L’idée a été de réduire l’archi-tecture et l’image de cette opération à la seule superposition de larges pontons de transatlantiques.

Elle a été d’imaginer faire disparaître les parties bâties en les construisant en fort retrait de ponts superposés, de pont de teck, pour que ceux-là identifient l’opération à ces seuls pontons d’agrément. Le bâti est vitré de haut en bas et sur toute sa surfa-ce visible. Une alternance de peaux de verre claire, et opale. Le centre des îlots est creusé et découpé. Et animé de jeux de cube de verre débordant et en porte-à-faux, tout autour de jardins plantés.

habitat


Les magasins aux vivres

271 logements/ hôtel / résidence séniorsRochefort F_17Livraison prévue 2010+MO : BSI Promotion25 670 m2 shon35 MEHT

Il s’agit pour la majorité de l’opéra-tion de la réhabilitation d’une cons-truction du XVIIe siècle appartenant au complexe de l’arsenal de Colbert et Louis XIV. L’enjeu pour la ville est certain, tant sur le plan historique que sur le plan politique. Le pro-gramme est complexe, hôtel, spa, piscine, casino, restaurant, pub, sal-les de séminaires, résidence senior, logements résidentiels. Il a exigé une expertise et une ana-lyse soignées des lieux. L’adaptation de ces bâtiments conçus pour stoc-ker des vivres, a demandé un travail important, de reprises structurelles et de distributions générales. La res-tauration des façades est par ailleurs un enjeu primordial. La surélévation du bâtiment sur quai sera la seule in-tervention contemporaine visible.

habitat


Sea Nox

165 logements-/ activités / parkingLa Rochelle - La Pallice F_17concours 2005MO : SCI8 500 m2 11, 6 MEHT

L’opération était ambitieuse. La re-lance de tout un quartier déshérité. Un quartier fort et plein d’atouts. Le site portuaire en pleine reconversion laisse un paysage urbain très carac-téristique, fait de grues, d’écluses, de hangars, d’une base militaire, de silos, etc. La conjugaison juste nous a conduits à proposer dans le cadre de la consultation une architecture vigoureuse et verticale.

Une architecture de plans courbes en inox a saisi la métaphore des co-ques d’acier des navires. Ces coques sont posées sur un rez-de-chaussée traité comme une surélévation du sol. Comme un socle, rappelant les ouvrages d’art des cales sèches, des radoubs et des écluses. L’en-semble pouvait initier la renaissance du quartier à l’image de ce qui avait pu être fait avec le Technoforum en son temps sur la zone portuaire des Minimes, alors abandonnée à la fri-che. Le projet, pour des raisons poli-tiques, a été recalé.

habitat


logements PLA

24 logements PLA/ activités / parkingLa Rochelle F_17livraison 2003MO : OPHLM2 500 m2 2.03 MEHT

Cette petite opération de logements fut l’occasion pour l’OPHLM munici-pal de tenter une opération en milieu résidentiel. Tentative réussie. Le soin particulier apporté dans la distribu-tion des appartements et dans la conception des parties communes a séduit les locataires.

Le projet d’architecture implanté à la rencontre de deux angulaires du plan d’aménagement en a tiré parti. La spécificité du projet repose es-sentiellement sur la création d’un jar-din suspendu au premier étage qui constitue en réalité le rez-de-jardin des deux petits immeubles en face-à-face. Les halls d’entrée s’ouvrent sur ces jardins dégagés des nuisan-ces de la rue et remplaçant une cour intérieure traditionnelle. L’autre spé-cificité est la distribution des appar-tements, qui tous profitent d’angles de vue dégagés et spécifiques.

habitat


Maison Baronnet

Maison individuelle Niort F_79livraison 1989MO : M.et Mme Baronnet240 m2 2,2 MFHT

Cette opération est particulière pour être ma première réalisation. Elle a eu la chance d’avoir été largement publiée et même considérée com-me une référence par la Maison des Architectes. C’est une expérience inoubliable et unique. Sa composi-tion reprend quatre principes : - la filtration des espaces intérieurs-extérieurs par la disposition succes-sive de plans et de poteaux et pou-tres ;- le décalage latérale à 45 ° selon la composition de Katsura ;- la boîte dans la boîte ;- le souvenir de la ruine et son ar-chéologie.

Une pièce non couverte est devenue un bassin. Sur lequel sont exclusive-ment orientées la salle à manger et la galerie. L’entremêlement des cir-culations et des pièces en fait un jeu de volumes spectaculaire et sans cesse renouvelé.

habitat


Bastion Est

232 logements/ activités / parkingQuartier de l’HôpitalLa Rochelle F_17en cours MO : Médiatim11 783 m2 482 places de parking30 MEHT

La situation en limite de l’ensemble hospitalier et de la ville historique de faible échelle ; la hauteur du centre hospitalier et son retrait par rap-port à l’avenue, nous a conduits à imaginer une architecture d’échelle comparable mais à l’horizontale en alignement sur l’avenue, retrouvant la hauteur du bâti ancien. Le jeu des volumes cisaillés, des porte-à-faux, des recouvrements d’auvents lais-se penser que le bâtiment pourrait appartenir à l’ensemble hospitalier, alors que ses grandes terrasses, sa fragmentation renvoient à une typo-logie d’habitat.

Le fort retrait des façades des loge-ments a pour principe de creuser le volume et de laisser comme plan d’alignement les seuls abouts des plateaux de teck.

habitat


Habitat suspendu

Japonrecherche 198530 000 m2

Ce projet est le sujet d’une recher-che fondamentale. Mêlant l’intérêt pour la structure complexe et pour le renouvellement environnemental de l’habitat. Il y est suspendu. Com-me pourrait l’être le nid d’un oiseau mouche, boule de brindilles et de crins reliés aux branches par quel-ques liens bien tissés. La structure est fiable, il reste aux humains d’en avoir l’envie !

Ce projet parmi d’autre a été présen-té à Tokyo et à Paris, à la Fondation C.N. Ledoux, en Grande Bretagne, dans le cadre de conférences et d’expositions internationales. La ma-quette fait partie du fond de la Fon-dation C.N. Ledoux.

habitat


Unibail

Centre commercial La Rochelle F_17étude 2005MO : Unibail40 000 m2 48 MEHT

Face à l’ancienne halle à marée. Une succession de constructions longili-gnes et plates, légèrement courbes. Leurs toitures en voûtes. 40 000 m2 comment faire ? Autant de parking. Un monstre. Collé aux voies SNCF. Le volume est énorme. Alors si on le courbait, lui gommait ses angles morts, si on le profilait pour qu’il « passe » mieux dans l’océan. Pour un meilleur sillage. Bien sûr ce serait une coque. Le plaisir du shape de l’os de seiche. Pour les surfeurs dont je suis il s’agit du pain de mousse que l’on taille et polit, que l’on affûte pour filer dans la vague, sans turbulence, sans vi-bration. Une ligne fine et rapide. Il s’agit d’un bâtiment qui doit fondre sa masse gigantesque…

équipement


Gymnase Guy Mocquet

Gymnase Gennevilliers F_92concours 2005MO : Conseil Général 921 200 m2 3,9 MEHT

La situation en limite de l’ensemble hospitalier et de la ville historique de faible échelle ; la hauteur du centre hospitalier et son retrait par rap-port à l’avenue, nous a conduits à imaginer une architecture d’échelle comparable mais à l’horizontale en alignement sur l’avenue, retrouvant la hauteur du bâti ancien. Le jeu des volumes cisaillés, des porte-à-faux, des recouvrements d’auvents lais-se penser que le bâtiment pourrait appartenir à l’ensemble hospitalier, alors que ses grandes terrasses, sa fragmentation renvoient à une typo-logie d’habitat.

Le fort retrait des façades des loge-ments a pour principe de creuser le volume et de laisser comme plan d’alignement les seuls abouts des plateaux de teck.

équipement


Resort Cluny

Aménagement Hôtel-spa/ golf / résidencesLa Salle F_ en cours d’étude 240 ha

Ce projet est en cours d’étude. Un lieu sensible. Un paysage excep-tionnel. Comment arriver à s’inscrire dans un site naturel, boisé sans que le déboisement soit trop perceptible et surtout que les 55 000 m2 envi-sagés trouvent leur place et s’intè-grent naturellement. Nous avons approché le projet d’aménagement et d’architecture par l’analyse fine et exhaustive de toutes les zones cons-tructibles pour en traduire des typo-logies de développements groupés et d’architecture spécifique.

Une analyse du relief, de l’enso-leillement, des angles de vue, des paysages favorables, des points do-minants… L’approche a été macros-copique puis microscopique pour aboutir à une définition des viaires et des chemins creux, des paysages selon leur orientation, leur disposi-tion dans le relief et dans le sous-bois et puis à l’architecture elle-même se-lon toutes ces caractéristiques envi-ronnementales. Le projet devient « sitologique » pour une architecture naturaliste.

urbanisme


Quartier Sud Gare

La Rochelle F_17en cours d’étudeMO : Ville de La Rochelle6.5 ha

Ce site pourrait paraître banal et sans intérêt. D’ailleurs la ville l’a longtemps considéré comme l’arriè-re de la gare et à ce titre dédié à un usage de service comme celui du commerce alimentaire ou de voiture. Pourtant, abstraction faite de la gare et du passage des voies ferrées, il ne se trouve qu’à 800 mètres du vieux port. Et puis il fait face sur son expo-sition opposée aux anciens marais salants. Ce site est à l’entrée de la ville. Mais du mauvais côté, du côté délaissé. Que l’on croyait définitive-ment irrécupérable. C’est pourquoi nous avons à l’inverse composé le projet le plus ambitieux que la ville ait porté jusqu’alors. Où l’on re-creuse les marais, et l’on recrée des avancées, pour constituer ainsi un quartier imaginaire de l’eau et des places sur l’eau, de constructions en apique dans le glacis des eaux saumâtres. Le quartier est séquen-cé selon la vitesse de circulation du quartier en bordure et de ses rues à 50 km/h aux « campi » piéton et refermés, en passant par une zone 30 km/h. Où l’on capte petit à petit la voiture pour l’envoyer sous terre et laisser la place aux piétons et aux vé-los. La silhouette de l’ensemble est courbe comme une vague…

urbanisme


Quartier de la Pallice

La Rochelle F_17étude 2002MO : Ville de La Rochelle35 ha

La pointe de la Pallice a quelque chose à voir avec Manhattan ! Un plan carroyé coupé à l’oblique par une rue sur toute la longueur du quartier. Le paysage tout autour est riche et évocateur, grues, silos, han-gars, écluses, tout ce qui fait un port industriel. Hormis la trame rigoureu-se des voiries, les constructions sont variées, tant sur le plan de ce qu’el-les abritent, que de leurs formes ar-chitecturales. Nous avons donc pro-posé de supprimer les règles des gabarits, des hauteurs, des héber-ges, pour la remplacer par l’obliga-tion de s’insérer dans les lignes d’un tracé régulateur tridimensionnel que nous avons nous-mêmes établi. Un tracé qui reprend les lignes forces des implantations au sol comme des dessins des façades. Libre aux architectes d’imaginer des variations de hauteurs, voire d’architecture si celles-ci répondaient aux critères du tracé régulateur. Une grille, en quel-que sorte, dont l’objet est l’harmo-nisation des formes et des volumes dans la plus grande variété d’inter-prétation, obligeant l’architecte à une analyse fine du proche comme de l’éloigné. Un travail d’intégration et de composition du paysage ur-bain.

urbanisme


ZA des Minimes

La Rochelle F_17en cours d’étudeMO : Ville de La Rochelle16 ha

Le port de plaisance des Minimes s’agrandit. Les zones de service et de manutention, la zone artisanale délaissée sont le sujet d’une ambi-tion nouvelle. Pour une plus grande rationalité des espaces et une plus grande qualité des services. J’ai proposé une re-disposition com-plète des programmes, un nouveau plan d’aménagement et une densi-fication. De part et d’autre de l’aire centrale de manutention, de répara-tion et de stockage, se répartissent d’une part une ligne de bâtiments horizontaux sur deux niveaux et lon-geant les bassins, d’autre part et à l’opposé une densité de hangars et ateliers surhaussés d’un corps cen-tral de deux niveaux de bureaux.

urbanisme


Musée du CNAM

Exposition temporaire« Mesurer l’Atmosphère »Paris F_75livraison 2001 MO : Musée du CNAM450 m20.62 MEHT

L’ivresse, du bleu du ciel. L’ivresse du vide éthéré de l’atmosphère. Et cette collection d’objets mécaniques, de laiton et de cuivre. D’objets de me-sure, de compte et d’observation. Le contraste est frappant. Mais ce qui fascine, c’est la volonté de l’esprit humain à faire de cet océan fluide un élément géométrique et massif. La coupe en quatre, en mille de l’enve-loppe bleue du ciel, prête à livrer une histoire de l’instant et d’un futur pro-che : le temps de demain. Cette idée que de ce gaz nuageux, l’on puisse par nos calculs et nos équations en modeler une matière expérimentale m’a suggéré une architecture de fil-tres et de voiles, de lumière blanche sans ombre, d’un fond sonore venu de loin. Contrecarrée par la rigueur d’une géométrie au carré alignée et parfaitement rigoureuse. Aux di-mensions calibrées. Une grille, une matrice, un diagramme…

museograpie



Hôtel national des InvalidesSalles des Alliés et GribeauvalParis F_75livraison 2001MO : Musée de l’Armée450 m2

Le lieu est étroit comme un dortoir. Le lieu est monumental comme un palais. Le plan du monument est strictement composé sur l’adjonc-tion infinie de carrés. Dominé par une des coupoles historiques les plus parfaites. Le carré et le cercle. Deux géométries simples que j’ai reprises pour répondre à un aligne-ment quasi obligatoire dans une tri-ple salle de 120 m de long et de 6 m de large…Un long mur courbe plein et creusé organise l’aller-retour des visiteurs. Il s’encastre dans le flanc d’une pente générale. L’espace se rétrécit et s’élargit. Se compresse et se distend. Des variations pour le plaisir du vi-siteur, pour le souffle, l’accélération et le renversement. Le jeu est inha-bituel. Et les visiteurs s’y piquent. Ils s’appliquent à dénicher le canon, le mortier différent et bizarre. Parfois encastré dans le sol. Parfois dans l’anfractuosité d’un mur. Parfois sim-plement posé sur les longs plateaux du pont roulant.Le sol est travaillé de caniveaux de verre. De gorges et de boîtes. A la lumière pourpre, bleue, et verte. Les fers et les agrafes sont façonnés. Rien n’est laissé au hasard.

museograpie


Musée des Beaux-Arts

Billetterie / Boutique / Salles / Documentation Mons B_4000 / Belgiquelivraison 2007MO : Ville de Mons 6 500m2 shon7.5 MEHT

Pour la boutique : un mobilier tout blanc. Sur pilotis. Et les blocs sont carrés. Des figures et des totems. Portées par des colonnettes de mé-tal foisonnantes. Dans la confusion des colonnes monumentales du bâ-timent.

Pour la billetterie : une banque qui sert à tout et dont tous les appareils sont encastrés et dissimulés.

Pour les salles : des banquettes lon-gilignes et toutes blanches.

Pour la terrasse du toit : des chaises et des tables en teck.

design


Musée d’Île-de-France

Billetterie / Boutique/ Salles / DocumentationDomaine de Sceaux F_92livraison 2005MO : Conseil Général 922 500m2 shon4 MEHT

Pour la boutique : le mobilier utilise l’inox brossé pour se protéger. Il est massif et simple.

Pour la médiathèque : les tours et les câbles sont invisibles, et les plateaux traités en inox brossé.

Pour l’accueil : le verre a été choisi pour le plateau, les câbles dissimu-lés et les écrans encastrés.

Pour les salles et l’auditorium : des banquettes pliée en bois épais et aux coussins rembourrés.

Pour les sanitaires : le verre, pour tous les éléments, le verre comme support, le verre en plateau, le verre en parois suspendues, le verre en socle, le verre pour les vasques….

design



Billetterie / Boutique/ Salles / AuditoriumHôtel national des Invalideslivraison 2001 MO : Musée de l’Armée3 200m26,4 MEHT

Pour la billetterie : le mobilier est en bois sombre. Les défoncés et les convexités se fondent. La géométrie est trompeuse. La lecture d’ensem-ble est simple. Celle des détails plus complexe et secrète. Des dalles de verre marquent le sol de pierre posé selon un calepin aux tailles varia-bles.

Pour la boutique : deux niveaux rap-prochés par un tambour central de bois noir. Un escalier d’inox brossé et patiné des pupitres de lecture en bois moulé, des caisses de pierre, de verre collé, de bois, quelques articulations en inox. Un usage de quatre matériaux repris sur l’ensem-ble des sites réaménagés.

Pour les salles et l’auditorium : des sièges spécialement dessinés pour s’appuyer sur un dosseret de pierre blonde, recouvrant l’ensemble des murs et des sols du sous-sol. Aux calepins soignés, en creux, en bos-ses.

Pour les sanitaires : la pierre, pour les sols, les murs et les vasques ; une seule masse de pierre taillée.

design

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