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MENSILE DI FORMAZIONE E CULTURA DIRETTORE responsabile: sac. dott. Luigi Villa Direzione - Redazione - Amministrazione: Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà- Via G. Galilei, 121 25123 Brescia - Tel. e fax (030) 3700003 Autor. Trib. BS n. 58/1990-16-11-1990 Fotocomposizione in proprio Stampa: Com & Print (BS) contiene I. R. www.chiesaviva.com e-mail: [email protected] Spedizione in abb. post. - Comma 20/C - art. 2 - Legge 662/96 - Filiale di Brescia Expedition en abbon. postal - Comma 20/C - art. 2 - Legge 662/96 - Filiale di Brescia Abbonamento annuo:ordinario Euro 35, sostenitore Euro 65 una copia Euro 3, arretrata Euro 3,5(inviare francobolli). Per l’estero Euro 65 + sovrattassa postale Le richieste devono essere inviate a: Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà 25123 Brescia, Via G. Galilei, 121 - C.C.P. n. 11193257 I manoscritti, anche se non pubblicati, non vengono restituiti. Ogni Autore scrive sotto la sua personale responsabiliChiesaviva XXXIXème ANNÉE 420 OCTOBRE 2009 Brescia: Brescia: la nouvelle église paroissiale la nouvelle église paroissiale de Padergnone de Padergnone est un T est un T emple emple maçonnique-satanique! maçonnique-satanique! «LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES» (Jo. 8, 32)

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  • MENSILE DI FORMAZIONE E CULTURADIRETTORE responsabile: sac. dott. Luigi VillaDirezione - Redazione - Amministrazione:Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà- Via G. Galilei, 12125123 Brescia - Tel. e fax (030) 3700003Autor. Trib. BS n. 58/1990-16-11-1990Fotocomposizione in proprio Stampa: Com & Print (BS)contiene I. R.www.chiesaviva.come-mail: [email protected]

    Spedizione in abb. post. - Comma 20/C - art. 2 - Legge 662/96 - Filiale di Brescia

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    I manoscritti, anche se non pubblicati, non vengono restituiti. Ogni Autore scrive

    sotto la sua personale responsabilità

    Chiesaviva XXXIXème ANNÉEN° 420OCTOBRE 2009

    Brescia:Brescia:la nouvelle église paroissialela nouvelle église paroissiale

    de Padergnone de Padergnone est un Test un Temple emple

    maçonnique-satanique!maçonnique-satanique!

    «LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES»(Jo. 8, 32)

  • 2 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    LE PROJECT DE L’ÉGLISE

    R eportons ici l’intéressant ar-ticle de Mgr. Panteghini:“Une église entre symbole etcatéchèse”, paru sur le “Bulletin desparoisses de Padergnone, Rodengo eSaiano”.

    «C’est une lapalissade, de dire queconstruire une église n’est pas une en-treprise facile. On construit en regar-dant un passé riche en suggestions eten expériences, on construit pour l’au-jourd’hui en pensant au futur, onconstruit pour un peuple, on construitpour Dieu. De même, en décrire en debrèves périodes, hommes et symboles,n’est pas une petite entreprise; je de-mande donc pardon si de quelque ma-nière, je serai contraint à un langagetechnique et même obscur.L’église de Padergnone est le résultatd’une longue et patiente “ruminatio”entre la commande, le curé Gian Pie-ro Forbice, l’auteur du projet, l’archi-tecte Fabrizio Viola et l’expert en artet liturgie Mgr. Ivo Panteghini.Au début, la seule chose certaine futle titre que le temple recevrait: dédiéau Christ Ressuscité.Justement à partir de ce titre naquitl’idée de la structure: une église àplan circulaire, comme toutes les

    églises dédiées à l’Anastasis, caracté-risée cependant par un mouvement as-censionnel qui évoquerait ce ciergequ’on élève dans l’obscurité de la nuitde Pâques, symbole du Christ qui illu-mine et de sa victoire.Le plan est donc circulaire, mais ilassume une évolution en spirale aveccomme point de départ idéal l’autel etcomme sommet, une croix flam-boyante.La salle est définie par des murailles

    de moellons, pas parfaitement coïnci-dents: elles veulent signifier la ren-contre, l’étreinte entre le Christ et sonpeuple. La paroi du Christ est en mu-raille mixte, parcourue par des files debriques, évoquant la double nature duFils de Dieu. Au milieu de la paroi dupeuple, s’ouvre l’étroite porte “de lapénitence”, fermée par une uniqueplaque de fer sur laquelle se trouvent,comme des blessures, des croix etdes entailles verticales.L’entrée principale est marquée parun splendide portail de bronze, œuvrede F. Severino qui, en des lignessobres et essentielles, a décrit la lutteterrestre et apocalyptique entre le bienet le mal.Le bénitier, toujours de Severino, esten terre cuite, dont la cuvette sembleécraser le démon du doute.L’intérieur est dominé par la gigan-tesque statue du Christ Ressuscité,œuvre de Poli, avec comme fond, ungrand vitrail dont les couleurs ren-voient aux quatre éléments universels:la terre, l’air, le feu et l’eau. LeChrist ressuscité et vivant est ainsiproclamé Seigneur et “Epaphax” del’univers et de l’histoire.Lorsqu’on entre, l’attention est immé-diatement acheminée sur une bande

    Etude de l’ingénieur Franco Adessa, de Brescia

    Mgr. Ivo Panteghini, de la Curie de Brescia,responsable diocésain de la nouvelle église dePadergnone. Il est actuellement “Consul-teur” auprès de la Commission Pontificaledes Biens Culturels de l’Église.

    Traduction par le Père Louis Demornex

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 3

    centrale de marbre blanc qui tranchesur le rouge terre cuite du pavage,vers le chœur qui, inséré dans le plancirculaire de la salle, est cependantdistinct d’elle par trois marches etpar un carré de trois quintes demarbre. A l’observateur attentif, ellesse présentent construites par diffé-rentes techniques, du mur compact etnon fugué, à la partie luisante et polie.On a voulu y cacher le nom de Dieucomme il est révélé en Éx. 3,14: unDieu transcendant (paroi monoli-thique), qui s’est pourtant révélé (pa-roi fuyante), car il est présent dansl’histoire et transparent à l’homme defoi (paroi brillante).L’autel, d’après un dessein de Fabri-zio Viola, est en travertin jaune etblanc; il rappelle la “pierre roulée” dusépulcre du Christ, tandis que lesplaies du Ressuscité, sculptées surtrois côtés, en accentuent la symbo-lique la plus profonde: c’est l’allégo-rie du Christ, prêtre, victime et au-tel de son propre sacrifice. La table massive, toujours en traver-

    tin, a été traitée avec du mastic rougede façon à rappeler la pierre de l’onc-tion, striée du sang du Patient et deslarmes de la Vierge; au milieu se trou-ve un opercule qui accueille une an-tique relique de la vraie croix, pré-cieux don de Dame Ester, femme duphilosophe Emmanuel Severino.La croix processionnelle monumen-tale, toujours œuvre de Severino, sedresse sur la droite de l’autel de bron-ze. L’artiste s’est laissé contaminerpar des modèles chers au haut Moyen-âge, en construisant une croix à braspattés, ornée de boucliers avec les“sept paroles” du Christ crucifié, tan-dis que derrière se trouve un splendi-de agneau jugeant, entouré de septboucliers avec les 7 œuvres de miséri-corde. Le tout est posé sur un socle ar-ticulé où une colonne salomoniquefait fonction de support à un dé et àun globe dans lequel est caché le crâ-ne d’Adam.L’ambon, lui aussi de Viola, est mo-dulé sur l’idée même de la Parolequ’on y proclame: il rappelle un livre

    ouvert, transpercé par l’épée «quipénètre jusqu’à la jointure des os et dela moelle» (Heb. 4,11) et qui le parta-ge en deux valves, celle de l’Ancienet du Nouveau Testament: l’une estgrège alors que l’autre est polie, car leNouveau est perfection de l’Ancien.En lettres dorées s’étale l’inscriptiondu prologue de Jean: “La loi fut don-née par Moïse, la grâce et la véritévinrent par Jésus-Christ”(Jn 1,17).Le Tabernacle s’ouvre au milieu dela quinte “de la transparence”, il hé-berge Celui qui est caché et pourtantvivant “sous les voiles sacrés”. La pe-tite porte, sortie du sage burin de R.Sanzogni, en argent massif, renvoieau Moyen-âge par sa structure “àgrille” dans les mailles desquellessont insérées des plaquettes d’or avecl’inscription grecque “Eni Christos”– ici est le Christ – transposition etvariante du graffiti qui permis l’iden-tification de la tombe de Pierre dansles fondations de la basilique vatica-ne: “Eni Petros”.Des chatons de labradorite blanche,

    23 septembre 2007. L’ex-évêque de Brescia, Mgr. Giulio Sanguineti, tandis qu’il consacre l’autel de la nouvelle église paroissiale de Padergnone(Brescia). Mgr. Sanguineti fut nommé Vicaire par l’évêque de Chiavari, Mgr. Luigi Maverna, dont le nom figure dans la maçonnique “ListePecorelli”, avec comme date d’initiation: 3/6/1968, Matricule: 441/c, et la Sigle: LUMA (voir p. 55).

  • aux tons changeants et nacrés enri-chissent ultérieurement l’ouvrage etfont une allusion voilée au “Panis An-gelorum”.L’intérieur du Tabernacle est décorépar des abacules mussifs en or et deslapis-lasulis commissionnés exprès àMurano; au centre se trouve une per-le… qui renvoie aux paroles qui défi-nissent le Christ lui-même et sonrègne comme la perle précieuse, letrésor caché (Mt 13, 44 sq).La chapelle du baptistère s’ouvre àproximité de l’entrée et est créée parl’écart dimensionnel entre la paroi duChrist et celle de la communauté.Les fonts baptismaux, tirés d’un mo-nolithe de travertin jaune, symbole dela lumière, est l’œuvre du jeune etprometteur sculpteur Trentin F. Seno-ner. Il y a sculpté un simple et essen-tiel dessein en spirale, une sorte derenvoi à l’ADN, donc à une vie nou-velle.On a conservé les antiques fonts bap-

    tismaux à cause de leurs liens avecl’histoire de la communauté. Les gé-nérations passées et la génération ac-tuelle y ont été baptisées, les généra-tions futures y renaîtront. Cependant,comme pour les reconsacrer, on y ainséré une pierre provenant “ex locobaptismatis Salvatoris”.De propos délibéré, on n’a pas alourdila paroi du fond, en moellons, faite de“pierres vives et choisies” (1 Pi 2,4et sq.), sinon par l’insertion d’unbloc de porphyre rouge marqué dela figure du poisson, renvoi auChrist, pierre d’angle sur laquelle estconstruite son Église.Imposant et dominant la chapelle bap-tismale, se trouve un cierge pascal,œuvre en émail et en pierres du PèreA. Pavesi. Il divise ainsi l’élément es-sentiel de l’équipement de la chapellebaptismale.La statue de la Sainte Vierge en boisdoré, toujours de F. Senoner, qui acréé une nouvelle icône de Marie, est

    la Vierge de l’aube de Pâques, lavierge du huitième jour, la Mère del’espérance.Les tableaux en terre cuite du Che-min de Croix sont l’œuvre de Riva-dossi, et de sa menuiserie proviennentaussi les bancs arqués et les sièges ducélébrant et des ministres.Le discours artistique et symboliquede cette première église du nouveaumillénaire à Brescia pourrait conti-nuer et être approfondi.Qu’on se contente de conclure en ci-tant, pour les amateurs du latin, le tex-te de la plaque commémorative dela consécration, placée dans le vesti-bule et ornée des médailles pontifi-cales de Jean Paul II, de Benoît XVIet de l’épiscopat de Mgr. Sanguineti.Elle transmet à la postérité, les dates,les intentions et les hommes qui ontconcouru à l’édification de ce nou-veau temple de l’extrême Franciacor-ta, monument au Vivant et aux Sancti-fiés».

    4 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    Le nouvel évêque de Brescia, Mgr. Luciano Monari, le 11 novembre 2007, a célébré la Messe dans la nouvelle église de Padergnone. Pourquoi?

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 5

    Le curé de Padergnone Gian Piero Forbice ayant obtenu l’accorddes fidèles, charge l’architecte Fabrizio Viola de commencer le pro-jet. Mgr. Ivo Panteghini de la Curie de Brescia, avec son expéri-ence dans le domaine artistique, sa sensibilité liturgique et ses“idées inspirées”, aide à dresser le projet pour le consigner à laCommission d’approbation.Le bureau de la Curie de Brescia, après examen attentif, donneson approbation. Le bureau pour les édifices du culte de la CEI(Conf. Épisc. Ital.) approuve le projet et le finance pour 1/6 de sonprix global. Une Commission de 6 personnes est constituée poursuivre de près l’exécution du projet.On se demande si le projet a aussi été approuvé par la CommissionPontificale des Biens Culturels de l’Église, qui avait été présidéepar le card. Francesco Marchisano, déjà responsable de la con-struction du Temple satanique dédié à Saint Padre Pio, à San

    Plaque commémorative de la consécration de la nouvelle église Plaque commémorative de la consécration de la nouvelle église parparoissiale de Padergnone (Broissiale de Padergnone (Brescia)escia)

    Giovanni Rotondo. En outre vu que Mgr. Panteghini figure danscette Commission en tant que “Consulteur”, on se demande: est-cedu cardinal Marchisano que Mgr. Panteghini a tiré ses “idées in-spirées”?Le 1er mai 2005, l’abbé G. Piero Forbice bénit les chantiers enpréparation. Le 16 mai 2005, l’entreprise Regalini de Gussagodonne la mise en train des travaux. Le dimanche 23 septembre2007, l’ex-évêque de Brescia, Mgr. Giulio Sanguineti, couronneson épiscopat en consacrant la salle et l’autel de la nouvelle église.Le dimanche 11 novembre 2007, Mgr. Luciano Monari, nouvelévêque de Brescia depuis le 14 octobre 2007, célèbre la Messe dansla nouvelle église paroissiale de Padergnone.Enfin, la plaque commémorative de la consécration est ornée parles médailles pontificales de Jean Paul II et de Benoît XVI et decelle de l’épiscopat de Mgr. Giulio Sanguineti.

    Médaille pontificale de Jean Paul II

    Médaille pontificale de Benoît XVI

    Médaille épiscopale deMgr. Sanguineti

  • 6 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    GNOSE GNOSE et Cabale juiveet Cabale juive

    «A voir la Gnose (=Connaissance) signifiesavoir ce que noussommes, d’où nous venons et oùnous allons, ce qui peut nous sauver,quelle est notre naissance et notre re-naissance. (…). Le gnostique utilisela Gnose comme un filtre à traverslequel il tamise et analyse les reli-gions et les philosophies, pour retenirle meilleur de chacune. Ainsi, élabo-re-t-il une religion intellectuelle, ba-sée sur une rigoureuse culture, aulieu d’une religion révélée (…).La Gnose est née en milieu judéo-chrétien se nourrissant d’une penséespécifiquement juive (…) et a déve-loppé un enseignement particulierdestiné à une secte restreinte d’initiés,qui vise à découvrir dans l’ensei-gnement de Jésus des vérités plusprofondes que celles simples et évan-géliques qui sont à la portée de tous..(…).Le gnostique affirme que le Péchéoriginel et le Mal ne proviennentpas d’Adam et de l’homme, mais duDieu des chrétiens qui a emprisonnél’homme dans la matière pour le dé-grader et en faire son inférieur …Selon eux, le Christ-Lucifer (= Por-teur de lumière) gnostique a indiquécomme voie unique de la rédemp-tion, celle de la conscience que de-puis toujours l’homme est Dieu, etl’ennemi qui lui en défend l’accès, àtravers les ténèbres et l’ignorance reli-gieuse, est le Dieu des chrétiens.

    Les gnostiques décomposent l’hommeen trois parties: la partie charnelle,mauvaise; la partie psychologique,siège des passions; la partie bonne quis’identifie avec l’étincelle divine quiprovient du Dieu-Tout, lequel Dieuest cependant inaccessible et indiffé-rent aux choses humaines.L’aversion gnostique au monde maté-riel s’exprime par la haine et le méprispour le corps, par le refus de la pro-création vue comme un moyen duDieu des chrétiens de perpétuer la hai-ne et le malheur sur cette terre. D’oùl’abolition du mariage, l’usage descontraceptifs, l’avortement, la stérili-sation, la sodomie jusqu’aux orgies ri-tuelles qui expriment le refus de lavie.

    Une telle doctrine amène à la glorifi-cation du Mal, de la destruction, de laperversion, de l’irrationnel en tantque tel, de l’hostilité envers toute for-me de Bien, d’action constructive, devertu, de rationalité, de bon sens.Le gnostique est par définition contrela Loi divine qui oriente les hommesà connaître et à aimer le Bien sur cet-te terre pour accéder à la récompenseéternelle.Il sait, il est Dieu! Il est convaincude posséder tous les attributs deDieu et de ne pas devoir se sou-mettre à quiconque… Le vrai gnos-tique est en réalité celui qui perpétuel’esprit de révolte qui anima Lucifer-

    Serpent lorsqu’il susurrait à Adam etÈve de manger de l’Arbre de laConnaissance (= Gnose).En effet les adeptes eux-mêmes dessectes gnostiques des Ophites admet-taient: «Nous vénérons le Serpentparce que Dieu l’a mis à l’origine dela Gnose pour l’humanité: il a lui-même enseigné à l’homme et à lafemme, la complète connaissancedes hauts mystères».Donc, toute élucubration gnostiquequi montre avec ostentation sa sages-se, est en réalité destinée à détournerles chrétiens de l’adoration du vraiDieu pour les amener à l’adorationdu Serpent. Voilà le but suprême quese fixe d’avance la Secte gnostique.Le chef de file de la Secte gnostique,ainsi que le rapportent les Apôtres, futSimon le Magicien de Samarie, créa-

    Image du Dieu-Serpent des sectes gnostiques des Ophites.

  • “Chiesa viva” *** Ottobre 2009 7

    teur d’une théologie et d’une écoleinitiatique qui dura pendant dessiècles.Ses disciples furent Saturnin et Basi-de, fondateurs de l’école Alexandrined’où sortit Mani, fondateur du mani-chéisme.L’apogée fut cependant atteint par Va-lentin qui porta la Gnose à Rome oùMarcion l’organisa avec des égliseset des diocèses qui survécurent jus-qu’au Vème siècle.

    La Gnose fut un danger mortelpour l’Église en tant qu’elle ne secontentait pas de diffuser des hérésies,mais elle entendait s’y substituer in-tégralement. Unifiant le polythéisme,la philosophie, le judaïsme et l’Évan-gile, la Gnose voulut soustraire àl’Église sa catholicité, c’est-à-dire sonuniversalité. Elle voulut la supplanteret la dominer, la réduisant à être uncas particulier de la Gnose universel-le.En 451 après J.C., la Gnose avec sonbagage d’erreurs, d’absurdités et defanatisme fut vaincue et fut simple-ment oubliée et pendant des siècle ellevécut dans l’ombre.

    En ces premiers siècles pourtant, lesgnostiques cherchèrent à infiltrer lejudaïsme pour détacher les rabbins del’Ancien Testament, en introduisantles doctrines panthéistes et émana-tistes. Le résultat en fut l’élaboration,au cours du Moyen-âge, de la soi-di-sant Cabale (= Tradition) dont la for-me définitive est contenue dans lelivre du Zohar (= Splendeur) qui,dans un langage initiatique et nébu-leux, prétendait compléter la Révé-lation de l’Ancien Testament.Le contenu des livres cabalistiquesdans lesquels règne le panthéisme ab-solu, ne s’éloignent guère de la doctri-ne gnostique: le Dieu-Tout de Valen-tin, dans le Zohar, s’appelle “Ensof”(= non limité), lequel produit une sé-rie de divinités intermédiaires qui,chez les cabalistes deviennent “les dixSéphirot”, ou attributs divins del’Homme-Dieu. (voir p. 58).La cabale enseigne que l’homme estconstitué de corps, psychè et intelli-gence spirituelle (âme) qui, par éma-nation du Dieu-Tout, entre dans lemonde, se séparant en mâle et femelle

    et transmigrant après la mort ducorps, dans d’autres corps autantde fois qu’il faut pour se purifier deses propres fautes.Le Serpent ne pouvait pas non plusmanquer, indiqué par les cabalistescomme l’inspirateur et le protecteurde l’homme contre les abus du Dieudes chrétiens.Le Zohar enseigne que la forme del’homme renferme tout ce qui est auciel et sur terre, reprenant le conceptgnostique de l’homme comme divi-nité incarnée.En synthèse, on peut bien affirmerque Zohar et Cabale ne sont autreque l’expression juive de la Gnose.

    Avec l’expulsion des Juifs de l’Es-pagne, au XVI siècle, les doctrines ca-balistiques firent leur entrée dansl’humanisme de la Renaissance etensuite dans le protestantisme, d’oùse formèrent des sociétés mystiquesréunies en petits cénacles de “sages”dits “Rose-Croix”. Le symbole quiles distinguait était le blason rosicru-cien de Martin Luther.L’essence de la pensée rosicrucienneest condensée dans l’assertion:“L’homme est Dieu, fils de Dieu et iln’y a pas d’autre Dieu en dehors del’homme”, et leur but secret est d’ef-facer de la face de la terre, le Sacri-fice du Christ sur la Croix»1.Ce sont les Rose-Croix qui àLondres, en 1717, ont fondé la Franc-maçonnerie moderne, en en consti-tuant l’âme noire et y transférant lesdoctrines gnostico-cabalistiques, aupoint que le Patriarche de la Maçon-nerie Universelle Albert Pike, affir-ma que «toutes les vraies religionsdogmatiques sont sorties de la Ca-bale et y retournent: tout ce qu’il y ade grand et de scientifique dans lesidéaux religieux… vient de la Caba-le; toutes les associations maçon-niques doivent leurs propres secretset leurs propres symboles à la Ca-bale»2.

    Symbole de la transmigration gnostique desâmes est le “signe de l’outarde”, c’est-à-direl’empreinte laissée par ce gros oiseau de l’Eu-rope centrale qui est souvent renfermé dansun cercle pour symboliser l’éternité.

    L’Homme de Léonard de Vinci inscrit dansun cercle avec les membres déployés, est lesymbole de l’homme, “mesure du monde”,c’est-à-dire de Dieu lui-même, comme l’en-seigne le Zohar. Le carré, symbole del’homme, inséré dans le cercle représente lepassage de l’homme (carré) à la perfectiondivine: Homme-Dieu (cercle).

    Le Caducée d’Hermès, deux serpents quisymbolisent l’indifférence entre le Bien et leMal qui s’enroulent en double spirale surl’axe du Monde qui conduit au MondeCéleste entendu comme auto divinisation del’initié.

    1 Epiphanius, “Massoneria e sette segrete:la faccia occulta della storia”, pp 16-42.2 Albert Pike, “Morals and Dogma” ed.L.H.Jenkins, p. 153.

  • 8 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    UN MONUMENTUN MONUMENTmaçonniquemaçonnique

    C e monument situésur la gauche del’entrée de l’égliseest pour le visiteur une sour-ce obscure de perplexité.Dans sa présentation du pro-jet de l’église, Mgr. Pante-ghini ne dédie pas un seulmot à cette indescriptible bi-zarrerie. Oubli ou embarras?En effet comment pourrait-on le présenter comme “artsacré”?

    Le monument a une baseoctogonale de diamètre ex-térieur = 303 cm et uneépaisseur de 20 cm; l’énor-me cube à l’intérieur a uncôté de 141 cm; les 5 an-neaux entrelacés, de 3 cm delargeur et 99 cm de diamètre qui sur-plombent le cube, s’appuient sur unsurface plate creusée sur la face supé-rieure avec toutes deux un bord et uneprofondeur de 14 cm. A partir cesdonnées, faisons les considérationssuivantes:

    – La base octogonale du bassin déter-mine une Étoile à 8 pointes, diteÉtoile de Lucifer des initiationsmaçonniques.

    – Les deux chiffres significatifs 33 dudiamètre extérieur du bassin(303cm), représentent les degrés dela Franc-maçonnerie de RiteÉcossais Antique et Accepté.

    – Les 5 anneaux indiquent l’Étoile àcinq pointes, symbole par antono-mase de la maçonnerie.

    – avec le côté du cube =141, étant 1 +4 + 1 = 6, les trois côtés du cubeforment un 666, qui symbolise laMarque de la Bête, le nombre del’Antéchrist et le Maître maçon,appelé aussi Pierre parfaite dansson sens spirituel d’opposition tota-le à Jésus-Christ.

    – le nombre 5 des anneaux multipliépar leur largeur 3, fait 15, autrechiffre qui représente le Maîtremaçon.

    – si on unit les 4 sommets supérieursdu cube au point le plus haut et cen-

    tral des anneaux, on ob-tient une pyramide à ba-se carrée qui, appuyéesur le cube, forme la ma-çonnique Pierre cubiqueà pointe, symbole duMaître maçon et caracté-risée par le nombre 7 (untel nombre s’obtient parune vue d’en haut de cesolide: la somme des 4côtés du carré, des 2 dia-gonales et de leur pointd’intersection).

    – La profondeur et le bordde la rainure obtenue surle cube, étant 14 = 7 + 7,ensemble, représentent 4Maîtres maçons.

    – Le nombre 99, diamètredes 5 anneaux, avec 9 + 9

    = 18 (= 6 + 6 + 6) = 666, dans sonsens occulte exprime 5 fois 18.

    – Le cube avec les 3 côtés 141 (= 6),représente 666 ou 1 fois 18.Si on ajoute les 666 (= 18) des an-neaux et du cube, on obtient lenombre 6 fois 18 = 108. Mais à sontour, les chiffres 1 et 8 de 108constituent un autre nombre 18;donc au total, on a le nombre 7 fois18 qui symbolise le “Soleil infini”de Lucifer.

    – Le nombre 7 de 7 fois 18, symboli-se le Maître-Lucifer qui de cettefaçon s’approprie du titre de“Maître” propre à Notre SeigneurJésus-Christ.

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 9

    Dans la partie centrale de la pa-ge ont été représentées la vuefrontale, le plan du monumentet une vue d’en haut dans la-quelle les quatre faces verti-cales du cube ont été “ouvertes”en forme de croix.

    Comme on peut le remarquerdans le plan du monument,l’Étoile à 8 pointes de Lucifercoïncide avec les sommets dubassin octogonal, tandis que ledisque jaune qui symbolise le“Soleil infini” de Lucifer estinscrit avec précision dans leslignes droites qui définissentl’Étoile à 8 pointes.

    Le carré central avec ses diago-nales et avec la cavité de pro-fondeur et le bord de 14 cm, estparfaitement relié à la géomé-trie de l’Étoile à 8 pointes avecson disque central jaune.L’épaisseur du bassin est défi-nie par le centre des trianglesrectangles compris entre le pé-rimètre octogonal du bassin etl’Étoile à 8 pointes.

    Des 5 Pierres cubiques àpointe, symbole du Maîtrefranc-maçon, la première re-présente Lucifer-Maître, alorsque les 4 autres, plus que desymboliser 4 Maîtres maçons,représentent l’“Église de Lu-cifer”, formée par les 4 obé-diences maçonniques: le RiteÉcossais de Perfection (25 de-grés), le Rite Écossais An-tique et Accepté (33degrés),le Nouveau Rite PalladiqueRéformé (le 34ème degré), laHaute Franc-maçonnerie jui-ve des B’naï B’rith (22de-grés).L’eau qui jaillit du centre du“Soleil infini” de Lucifer des-cend sur les 4 côtés du cubecomme 4 fleuves, dont chacuna un “Gardien spirituel”,c’est-à-dire une des 4 maçon-neries qui forment l’Église deLucifer.Sur les faces du cube, se trou-vent 4 inscriptions gravées surses côtés verticaux qui, unefois “ouverts”, forment unecroix aux bras égaux. Que si-gnifient ces inscriptions?

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    14

    14

    20

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    995 anneaux d’épaisseur3. Le produit 15 sym-bolise le Maître ma-çon qui devient tel au15ème degré.

    Le cube avec au-dessus lapyramide à base carrée,forme la Pierre cubiqueà pointe, symbole duMaître maçon.

    Étoile à 8 pointes,symbole de Lucifer.

    Le n° 7 (4 côtés du carré + les 2 diagonales + lePoint central) symbolisent le Maître maçon.

    Les 8 centres des tri-angles rectanglescompris entre le pé-rimètre du bassinoctogonal et l’Étoileà 8 pointes, définis-sent l’épaisseur 20cm du bassin.

    Cercle de diamètre 108 = 7 fois 18 ou 7 fois666 est le symbole du “Soleil infini” de Luci-fer. Sur le dictionnaire maçonnique de Troisi,on lit: “«Selon les enseignements de l’AntiqueSagesse Occulte, la vigueur interne du Soleilcoule comme Vie et Conscience sur la terre àtravers 7 émanations, dites “Rayons”».

    Les 3 côtés du cube de longueur 141 (1 + 4 + 1 = 6) forment la nombre 666,Marque de la Bête et symbole de l’An-téchrist. Ce nombre est une autre repré-sentation du Maître maçon, appelé aussi“Pierre parfaite” dans son sens spiri-tuel d’opposition à Jésus-Christ.

    La face supérieure du cube, de même que lesquatre faces verticales sur les quelles ont étéincisées les lettres reportées ci-dessus, for-ment une croix aux bras égaux au centre de la-quelle apparaît le “Soleil infini” de Lucifer.

    141

    141

    108

    303

  • P A T E R

    A

    A, N, O

    O

    O

    A

    O S T E R

    10 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    Le “carré magique” chrétien

    Dans une étude du docteur LorenzoCrescini concernant les découvertesarchéologiques sur les origines duchristianisme, on relève cette explica-tion intéressante sur le “carré ma-gique” chrétien:«La difficulté des premiers chrétiens àreprésenter la Croix les porta durantles trois premiers siècles à la cacher,car la seule vue de cet instrument demort aurait pu compromettre la prédi-cation.La Croix fut en effet présentée comme“un carré magique” avec 5 mots de5 lettres sur 5 lignes:

    S A T O RA R E P OT E N E TO P E R AR O T A S

    Comme on le voit, les mots peuventêtre lus soit de gauche à droite, soit dehaut en bas et vice-versa.On comprit qu’il s’agissait d’un sym-bole chrétien que l’on trouva non seu-lement à Pompéi, mais en Mésopota-mie, en Grande Bretagne, en Éthiopie,en Égypte.Voici comment il faut comprendre ces5 mots: le semeur qui tient ferme-ment entre ses mains les roues de lacharrue ( presque toujours trainée sur

    des roues – ROTAS).Le caractère chrétien fut aussi com-pris par ce TENET horizontal et ver-tical qui forme au centre une croix…La solution fur trouvée par deux ex-perts: un Allemand, Félix Grosser etun scandinave, Sigur Agrell. Ceux-cicommuniquèrent tous deux en 1925qu’ils avaient découvert que les 25lettres forment deux Pater Nosterqui se croisent sur la lettre N. Restentpourtant quatre lettres: deux A et deuxO qui renvoient aux mots attribuéspar le Livre de l’Apocalypse 1,8 auChrist: “Je suis l’Alpha et l’Oméga,le principe et la fin”.Nous savons que latin translitérait soitl’oméga soit l’omicron grecs par lamême lettre O.Le cryptogramme était donc disposéainsi:

    PATERNOSTER

    En 1936, la grande surprise: lors-qu’on déterra à Pompéi la grandepalestre qui donne sur l’amphi-théâtre, apparut sur une colonneun “carré magique”.En confirmation du caractèrechrétien, le graffiti est surmontéd’un triangle qui renvoie évi-demment à la Trinité et puis en-

    dessous, le graveur a ajouté la clé se-crète du rébus, en traçant les lettresA, N, O.En effet, le N sur lequel s’appuient lesbras de la croix est au centre ayant leA et le O sur les côtés, qui sont lesdeux lettres qui restent hors de lacroix et qui “annoncent que Jésusest le commencement et la fin”».

    Remarquons que cette croix est for-mée de 5 mots de 5 lettres: PATER,OSTER, PATER, OSTER, AONOAqui symbolisent Dieu le Père et Jésus-Christ.

  • Étoile et Soleil de Lucifer

    Triangle des Maîtres

    “Chiesa viva” *** Octobre 2009 11

    Le “carré magique” franc-maçon

    Sur le “carré” formé par les quatrecôtés verticaux du cube situé dans lebassin du monument en forme octogo-nale, apparaissent les inscriptions sui-vantes:

    La première est de 11 lettres, la secon-de, de 5, la troisième de 6, la quatriè-me, de 7. Ce sont les chiffres caracté-ristiques de la Franc-maçonnerie:

    – 11 représente le nombre mystiquede la Cabale juive dont dépendenttous les secrets et la symbolique dela Maçonnerie.

    – 5 indique l’Étoile à 5 pointes,symbole de la Maçonnerie.

    – 6 indique l’Étoile à 6 pointes de laCabale juive.

    – 7 indique le nombre du “Maître”franc-maçon, ou “Homme-Dieu”.

    Au total, les lettres sont 29.

    Lorsqu’on dispose les lettres en formede croix avec 7 lettres pour chaquebras, plus la lettre centrale S, il en ré-sulte la composition des 4 mots sui-vants:

    – MAESTRI (MAÎTRES)– SINISTRI (SINISTRES)– SOLDATI (SOLDATS)– SCOSSANO (SECOUENT)

    Le sens de ces mots est: les“Maîtres” maçons “Sinistres” sontdes “Soldats” qui “Secouent”(Scossano).Secouer pour faire tomber et l’objet deces “secousses” est Jésus, indiqué parles trois lettres finales: A, N, O, quidans le “carré magique” chrétien sontla clé secrète qui “annonce que Jésusest le commencement et la fin”.

    S O L D A T I C O S S A N O

    MAESTRISINISTRI

    Cette “croix maçonnique” exprimela guerre à Dieu de l’“église” de Luci-fer pour “secouer” Jésus-Christ et lefaire disparaître de la société.Tandis que sur la “croix chrétienne”,il y a un triangle qui représente la trèsSainte Trinité, sur le cube du monu-ment se trouvent au contraire les 4 tri-angles des 5 pyramides qui, appuyéesau cube, forment les Pierres cubiquesà pointe qui symbolisent le Maître-

    Lucifer et les 4 Maçonneries de son“église”.

    La clé secrète enfin, ce ne sont pas les3 lettres qui “annoncent le Christcommencement et fin”, mais aucontraire l’Étoile à 8 pointes de Lu-cifer des initiations maçonniques, ins-crite dans l’octogone du bassin, et le“Soleil infini” de Lucifer qui y estcontenu.

    Remarquons que cette croix maçonnique est formée de 4mots de 7 lettres: MAESTRI, INISTRI, SOLDATI,COSSANO, plus la lettre centrale S.Le sens de 4 est le carré qui symbolise le Monde.Le sens de 7 est le Maître maçon, Homme-Dieu, Pierreparfaite, c’est-à-dire la Pierre cubique à pointe qui re-présente aussi chacune des 4 Obédiences maçonniquesqui composent l’“église” de Lucifer.

    Cette “croix maçonnique” exprime la volonté de la Franc-maçonnerie de promouvoir et de répandre dans les 4 direc-tions cardinales (qui représentent le Monde), à travers les 4Obédiences maçonniques qui composent l’“église” de Luci-fer, la guerre contre le Christ et son Église.Les deux chiffres 4 et 7 (dont le produit fait 28), sont éga-lement gravés comme on le verra, à l’intérieur de cette nou-velle église.

  • 12 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    LELE PORTAIL PORTAIL de bronzede bronze

    P our arriver au portailde bronze, il fautmonter 3 marches,le même nombre demarches qui apparaît àl’entrée du Temple de laMaçonnerie lorsqu’on estreçu au 1er degré d’ “Ap-prenti”.Le portail est de forme rec-tangulaire avec deux bat-tants ayant une bordure debronze et un contour demarbre blanc.Sur les angles externes duportail, sont sculptée les 4figures ailées: Homme,Aigle, Taureau, Lion, cha-cun reportant le nom d’undes 4 Évangélistes: Ma-teus, Joannes, Lucas,Marcus. Les 4 figures ailées ont enoutre une auréole de forme octogo-nale et présentent un bras humainindiquant avec les doigts, respective-ment 1, 3, 3, 3.Au centre du portail, sur le battant degauche, ressort la sculpture représen-tant deux serpents entortillés dans unbuisson de branches sèches; sur lebattant de droite au contraire apparaîtla sculpture de deux oiseaux eux aus-si au milieu d’un enchevêtrement de

    branches sèches.Commençons par les dimensions prin-cipales du portail de bronze.Le portail a une ouverture de 301 x387 cm; les deux battants ont une lar-geur (ouverture) de 144,5 cm et unehauteur de 381 cm; la bordure debronze autour des battants a une lar-geur de 6 cm; le contour de marbreblanc a une largeur de 40 cm. Les im-plications cabalistiques de tels chiffressont:

    – les chiffres significatifsde 301 ( 1 et 3 = 13)symbolisent Lucifer;

    – la somme des chiffres de387 ( 3 + 8 + 7 = 18 =666) représentent laMarque de la Bête et lenombre de l’Antéchristcomme aussi le 18èmedegré du Chevalier Ro-se-Croix.

    – la somme des trois bor-dures de 6 cm a pour ré-sultat 666 avec la mêmesignification que le pointprécédent.

    – la somme des chiffres de144,5 (1 + 4 + 4 + 5 =14) = 2 fois 7 = 2 foisMaître maçon.

    – 2 fois 7 pour chacun desdeux battants fait 4 fois 7 = 4 foisMaître, ou mieux, indique les 4Maçonneries qui forment l’églisede Lucifer.

    – le n. 381 (3 fois 81) (avec 8 + 1= 9= 18 = 666) exprime 3 fois 18, ou 3fois 666, qui représente la Marquede la Franc-maçonnerie qui sym-bolise sa déclaration de guerre auDieu Un et Trine! (c’est-à-dire un666 pour chacune des Trois Per-sonnes de la Très Sainte Trinité).

    Le portail de bronze, entrée principale de l’église.

  • – mais encore 381 (3 fois 81) (où 81= 9 x 9) et 9 étant équivalent à 18, ilrésulte que dans ce cas, 3 fois 81équivaut à 6 fois 18 = 108; mais leschiffres 1 et 8 de 108 constituent unautre nombre 18. Donc, en tout on a7 fois le nombre 18, qui symbolisele “Soleil infini” de Lucifer.

    – le nombre 40 de la largeur ducontour en marbre symbolise l’at-tente, le repentir, le châtiment del’Église Catholique pour sa défini-tive incorporation dans l’“ÉgliseUniverselle” de la Franc-maçon-nerie.

    En synthèse, sur le portail de bronze,de manière cabalistique Lucifer appa-raît sous trois formes: l’église de Lu-cifer, la déclaration de guerre de laMaçonnerie au Dieu Un et Trine etle “Soleil infini” de Lucifer.

    Et puis la présence sur le portail debronze de deux serpents et de deuxoiseaux rappelle le mot “Re-bis”, quien latin signifie “chose double”. Le“Rebis” est justement le symbole al-chimique de la Rose-Croix. Dans cesymbole apparaît le “Dieu civilisa-teur” (mâle), Lucifer et la Connais-sance (femelle) qui offrent aux initiésla Gnose comme instrument pour li-bérer le monde de la tyrannie du Dieudes chrétiens. (voir la figure à côté).Suivant la trace des contenus du “Re-bis” de la Rose-Croix, on peut obser-ver que les sculptures centrales duportail insultent Jésus-Christ en lefrappant dans sa double essence de“Rédempteur de l’homme” et de“Ressuscité”.Pour les gnostiques et les cabalistes,seul le Christ-Lucifer a indiqué lavraie voie de rédemption pour l’hom-me: la voie de la connaissance quedepuis toujours, l’homme est Dieu;et “ils vénèrent le Serpent parce que– selon eux – le Dieu-Tout l’a mis àl’origine de la gnose pour l’humani-té”.Le Serpent exprime donc le refus dela Rédemption du Christ crucifié etsa substitution par la Gnose et l’auto-rédemption de l’homme qui seconsidère “Dieu depuis toujours”.Pourquoi les serpents sont-ils deux?Lorsqu’on est accueilli dans la Ma-çonnerie, au 1er degré d’Apprenti,

    observe attentivement, au centre desnœuds des deux serpents on remarqueun “œil” comme celui qui est aucentre du serpent des Ophites.Ensuite, de même que dans le “Re-bis” apparaissent les “serpents” quireprésentent les “initiés”, dans lasculpture du portail, apparaissent lesterminaisons des branches en 5 et en 3pointes. En référence à la figure:“Cadre de Loge du degré de MaîtreLibre Maçon” c’est-à-dire du Maîtrefranc-maçon (voir p. 14), on remarqueque sur le cercueil avec la croix, sym-bole du Maître, apparaît un “signed’outarde” (3 pointes) avec un trait enplus et un piédestal. En tout il y a 5pointes. Il est donc licite de supposerque les terminaisons à 5 pointes re-présentent autant d’“initiés” Maîtresfrancs-maçons.Sur le battant de droite, au contrairesont sculptés deux oiseaux.Les gnostiques rejettent la Résurrec-tion après la mort et la remplacent parla Réincarnation ou “Transmigra-tion de l’âme dans d’autres corps”.Dans le Dictionnaire des symboles,on lit que le symbole de cette transmi-gration est le “signe de l’outarde”,c’est-à-dire l’empreinte laissée par lespattes du gros oiseau échassier, l’“ou-tarde”.

    “Chiesa viva” *** Octobre 2009 13

    Le Rébis, symbole alchimique de la Rose-Croix qui représente la guerre au Dieu deschrétiens pour libérer le monde de sa tyrannie.

    La sculpture des deux serpents qui apparaît sur le battant de gauche du portail de bronze.

    les figures principales du rituel sont leMaître qui tient lieu du “Dieu civili-sateur” mâle, et le Candidat considé-ré “femelle” en tant que considéré“matière passive”.Les deux serpents ont les nœuds quirappellent ceux de l’image de la sectedes Ophites, à la p. 6; en outre si l’on

  • 14 “Chiesa Viva” *** Ottobre 2009

    En outre, sur le Dictionnaire, on litque si on a deux empreintes de l’ou-tarde et qu’elles sont appariées, elles“soulignent le rôle d’intermédiationentre la Terre et le Ciel”.Dans la sculpture des deux oiseauxapparaît également le même enchevê-trement de branches sèches commedans la précédente, sans toutefois la

    cependant, ce n’est pas le Christ quiressort, mais quelques représentationsde Lucifer, de son église, de son “So-leil infini”, en plus de la déclarationde guerre de la Franc-maçonnerieau Dieu Un et Trine.En outre, aux angles du portail, les 4animaux ont par rapport au centreune position qui est tout à fait àl’opposé de celle décrite par l’abbéAuber.

    Deux outardes, gros oiseaux échassiers qui n’arrivent pas à s’envoler.

    La sculpture des deux oiseaux qui apparaît sur le battant de droite du portail de bronze.

    Le haut initié René Guénon écrit à propos duMaître: «Le Maître est assimilé à l’“Hommevrai”, mis entre la Terre et le Ciel et ex-erçant la fonction d’“intermédiaire”». Dansla figure, une telle “fonction” est symboliséepar deux “signes de l’outarde”, dont le dé-doublement est indiqué par la 4ème patte enbas à gauche, sur le piédestal.

    présence insistante de terminaisons à3 ou 5 pointes.Pour conclure: au centre du portail debronze il n’y a rien qui puisse rappelerJésus-Christ et au contraire, on peutdire que les deux sculptures en sont lanégation et le rejet.Et les 4 figures (ou animaux ailés) quiapparaissent aux angles du portail debronze et auxquelles est assigné lenom d’un des 4 Évangélistes?À ce propos, citons l’abbé Auber, le-quel, sur la représentation des 4 Évan-gélistes par 4 animaux ailés, dans sonlivre de symbolique religieuse: “His-toire du Symbolisme religieux”,écrit: «Les 4 animaux, disposés au-tour du Christ, doivent occuperchacun une place précise: l’Hommedoit se trouver à droite, à côté de latête du Christ; l’Aigle doit être àgauche; aux pieds, le Lion à droite,et le Taureau à gauche».Mais au centre du portail de bronze

    1 Abbé Auber, “Histoire du Symbolisme re-ligieux”, t IV, p. 112-113)

    “DO IT” (“fais ce que tu veux”).

    Dans une interview sur les “Symboles an-tichrétiens”, accordée par le Card.Ratzinger à l’abbé Bepino Cò, à propos du“signe de l’outarde”, le Cardinal a expliqué:«Le “signe de l’outarde” est d’antique orig-ine anglo-saxonne et est passé ensuite dansles sectes paramaçonniques de l’Ordo Tem-pli Orientis et de la Golden Dawn. Il signi-fie l’émancipation de Dieu, l’absolue lib-erté morale: “Nous voulons balayer tousles décombres que le christianisme a accu-mulé sur le vieux monde, afin que l’antiquereligion de la Nature reprenne de nouveauses droits». L’outarde a une évidente allu-sion phallique et elle apparaissait fréquem-ment en 68 comme instigation à la pleineliberté sexuelle. Inséré dans le cercle quisymbolise l’éternité, avec l’expression “DOIT” (“fait ce que tu veux”), le “signe del’outarde” symbolise l’absolue émancipa-tion de Dieu».

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 15

    Le Taureau ailé, situé dans l’angle inférieur droit du portail, porte le nom de Lucas.

    Le Lion ailé, situé dans l’angle inférieur gauche du portail, porte le nom de Marcus.

    L’Homme ailé, situé dans l’angle supérieur gauche du portail, porte le nome de Mateus.

    L’ Aigle,situé dans l’angle supérieur gauche du portail, porte le nom de Joannes.

    En effet, l’Homme ailé, au lieu de se trouver en haut àdroite, est à gauche; l’Aigle au lieu d’être en haut àgauche, se trouve à droite; le Lion ailé au lieu d’être si-tué en bas à droite, est à gauche; le Taureau ailé, au lieud’être en bas à gauche, est à droite.En outre, les 4 animaux ont tous une étrange auréole deforme octogonale et ont tous un bras et une main hu-maine qui indiquent un nombre:

    – le Lion ailé indique 3;– le Taureau ailé indique 3;– l’Aigle indique 3;– l’Homme ailé indique 1.

    Alors, que représentent ces animaux et quel sens ont toutesces étrangetés, y compris celle d’avoir oublié le titre de“Saint” aux 4 Évangélistes?

  • 16 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    À partir des images rapportées plushaut, nous découvrons que les 4 ani-maux qui apparaissent sur le portailde bronze, font partie de la doctrinesecrète de la Cabale juive. Ce sontles Gardiens spirituels de 4 fleuvesqui coulent de la splendeur duCréateur, le Vieux des Vieux de laCabale.En outre, lorsque les 12 tribus d’Israëldressaient leur camp à ciel ouvert, ces4 animaux étaient placés aux anglesdu campement et ce campement avaitassumé la signification d’Ordre del’Univers.Or, vu la totale dépendance de la sym-

    bolique maçonnique de celle de la Ca-bale, faut-il en déduire que ces 4 ani-maux symbolisent les 4 Gardiensspirituels, c’est-à-dire les 4 Maçon-neries qui composent l’église de Lu-cifer et que cette église fait partie del’Ordre de l’Univers maçonnique?Le rejet du Christ Rédempteur etRessuscité et la déclaration de guerreà Dieu de la Franc-maçonnerie, gravéssur le portail de bronze, semblentnous donner la certitude sur ce point.Et d’où provient la main qui apparaîtsur chaque animal? La réponse nousvient toujours de la Cabale: EliphasLevi, dans son livre “Les mystères de

    la Kabbale”, rapporte une image quireprésente les 4 animaux dotés debras humain, inscrits dans une Étoileà 6 pointes qui renvoie à la doctrinede la Cabale.Mais vu que “tous les secrets et sym-boles de la Maçonnerie proviennentde la Cabale”, nous retrouvons aussiles 4 animaux dans les livres de lasymbolique maçonnique, sus la formede Sphinx Tétramorphe à propos desrituels de l’Apprenti, c’est-à-dire,ceux relatifs au 1er degré, auquel engénéral, un chrétien est accueilli com-me Pierre brute, c’est-à-dire comme1ère Sainte Trinité maçonnique.

    Cette image tirée du livre: “The Secret Teachings of All Ages” (Lesenseignements secrets de tous les âges) représente le Vieux des Vieuxde la Cabale juive, entouré des 4 animaux qui représentent les Gardi-ens spirituels des 4 fleuves de la vie qui s’écoulent de la splendeurdu Créateur.Les antiques initiés de la Cabale avaient accusé Ezéchiel d’avoir pro-fané leur doctrine secrète, en révélant l’existence et les formes de ces 4animaux.

    Dans le même livre, apparaît aussi cette figure avec la légende suivante:«Lorsque les 12 tribus d’Israël dressaient leur campement à ciel ou-vert, les enseignes de Ruben (l’Homme), Juda (le Lion), Ephraïm (leTaureau) et Dan (l’Aigle) étaient placées aux 4 angles du campement.Le campement des 12 tribus d’Israël symbolisait l’Ordre del’Univers». Vus les liens entre la Cabale et la Franc-maçonnerie, est-ce que les 4 animaux sur le portail indiquent l’appartenance de cetteéglise à l’Église Universelle maçonnique?

  • Le Tétramorphe est associé aux3 voyages et aux 4 éléments durituel du 1er degré.Boucher écrivait: «Dans l’initia-tion maçonnique, le Candidatsort d’abord de la Terre. Il estensuite purifié par l’Eau et parl’Air et par le Feu. Il s’affranchitgraduellement de la “vie maté-rielle”, de la “philosophie” et dela “religion” et parvient enfin àl’“Initiation pure” .Le Franc-maçon Oswald Wirthnous met en garde contre notreironie: «Les épreuves maçon-niques telles qu’elles sont misesen œuvre dans les Loges peuventsembler ridicules aux profanes…Pour autant que leur dramatisa-tion matérielle puisse semblerpauvre, elles font allusion auxMystères les plus formidablesde la tradition initiatique».Et l’un des Mystères les plusformidables de la tradition ini-tiatique est la blasphématoire etsatanique Triple Trinité ma-çonnique qui part de la 1èreSainte Trinité maçonnique for-mée par la Terre, l’Eau et le Feu quiidentifient respectivement, la colonnegauche, droite et du milieu des attri-buts divins de l’homme auto-diviniséou Adam Céleste. (Voir p. 58).Cette 1ère Sainte Trinité maçon-nique, c’est le pauvre chrétien quientre dans la franc-maçonnerie com-me “Pierre brute” qui doit être tra-vaillée pour en faire d’abord, une“Pierre cubique” (11ème degré), et

    puis une “Pierre cubique à pointe”ou “Pierre parfaite” ou Maître ma-çon, ou Homme-Dieu (15ème degré)qui représente la blasphématoire2ème Sainte Trinité maçonnique.Pour cela, il faut que les 3 élémentsTerre, Eau et Feu en même temps

    que les 2 sexes de la divinité (leculte du Phallus) forment leCorps du Monde et, “dévelop-pés par la force du Feu (la rébel-lion à Dieu), ces éléments produi-sent avec l’Air, l’Âme du Mon-de (ou âme judaïque) et aumoyen de la Lumière (la doctri-ne gnostique-maçonnique), l’Es-prit Saint (satanique).Corps, Âme et Esprit Saint for-ment la 2ème Sainte Trinité quis’incorpore dans l’Homme-Dieu.En d’autres mots, le pauvre chré-tien qui entre dans la Franc-ma-çonnerie, est corrompu par la per-version sexuelle et, par l’esprit derébellion contre Dieu, il acquiertune âme qui obéit uniquementaux instincts et, par la doctrinemaçonnique, il reçoit un EspritSaint… satanique; et voilà le ré-sultat: le Maître Franc-maçon!

    Et que signifie l’étrange auréolede forme octogonale sur les 4animaux? Désormais celasemble clair: elle symbolisel’Étoile à 8 pointes de Lucifer,

    l’Étoile des initiations maçonniques.

    Et les mains qui indiquent 3, 3, 3, 1?En entrant dans le 1er degré et vu queles degré de la première série sont 11,la somme de 3 + 3 + 3 + 1 = 10 sym-bolise le nombre des degrés pourcompléter la série.Il n’y a plus aucun doute: nous en-trons dans un temple maçonnique!

    “Chiesa viva” *** Octobre 2009 17

    Ces deux images, tirées du livre “La symbolique maçonnique” de Boucher, apparaissent dans le chapitre “L’Apprenti” au 5ème point: “Les troisvoyages et les 4 éléments”. Les 4 éléments d’après E. Lévi, (Les Mystères de la Kabbale) seraient: le Taureau = Terre; l’Homme = Eau; le Lion= Feu; l’Aigle = Air.

    Cette image reproduite par É. Lévi montre les4 animaux ayant chacun un bras humaincomme sur les 4 animaux qui apparaissent surle portail de bronze. Les animaux cependant,sont inscrits dans une Étoile à 6 pointes,symbole qui renvoie à la Cabale hébraïque.

    Fig. 30 - Le Sphinx Tétramorphe (de profil).

    4. L’Exagramme et le Tétramorphe selon la Cabale (Lévi 1861).

    Fig. 30 bis - Le Sphinx Tétramorphe (de face).

  • 18 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    LA SALLE LITURGIQUELA SALLE LITURGIQUE

    L orsqu’on a franchi le portail de bronze et levestibule, on se trouve dans la Salle Liturgique.«L’intérieur est dominé par la gigantesque statuedu “Christ Ressuscité” sur le fond d’un immense vitraildont les couleurs renvoient aux quatre éléments uni-versels: terre, air, feu et eau», écrit Mgr. Panteghini et«le chœur, inséré dans le plan circulaire de la salle esttoutefois distinct d’elle par trois marches et encadré partrois coulisses de marbre».Mgr. Panteghini illustre ensuite les trois coulisses de mar-bre, l’autel, la croix de procession, l’ambon, le Tabernacle,la statue de la Vierge de l’Espérance, la Chapelle du Bap-tistère, mais il ignore le plafond complexe qui surplombe

    la Salle Liturgique, formé de poutres en bois qui s’ap-puient sur une poutre centrale qui divise en deux l’aire cir-culaire de la Salle par une ligne oblique.Au plafond se trouvent deux vitraux, mis l’un au début etl’autre au bout de la poutre centrale, tandis qu’au pointcentral ressortent deux demi-cercles métalliques accou-plés, divisés chacun en 17 secteurs sur lesquels sont gravésles mots: “UNUS DOMINUS, UNA FIDES, UNUMBAPTISMA”. Les mots de Saint Paul qui signifient: “Unseul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême”. Vu quedans les églises, le plafond nous offre presque toujours uneclaire image de Dieu et de son Église, commençons alorsnotre analyse par le plafond.

    Vue de la Salle Liturgique: l’autel surplombé par la statue du “Christ Ressuscité”, avec sur la droite, le Tabernacle et, sur la gauche, la statue de la “Vierge de l’Espérance”.

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 19

    Ci-dessus: Vue des 18 poutres du côté gauche (en entrant par leportail de bronze) du plafond de la Salle Liturgique, plus les 3dernières poutres qui se trouvent sur un plan incliné en directiondu vitrail près de l’entrée. En haut à droite, on entrevoit le vitrailà 10 x 5 fenêtres, mieux illustré dans la photo en bas à gauche.

    Ci-dessous: vue du vitrail triangulaire situé sur le plafond de laSalle Liturgique et en contact avec le mur d’entrée de la Salle. Ilsubdivisé en 10 fenêtres dans un sens et 5 dans l’autre.

    Ci-dessus: Vue du vitrail triangulaire à 4 fenêtres, en haut à gauchede la tenture rouge qui couvre le grand vitrail dressé derrière l’autel.

    Ci-dessus: vue des 22 poutres du côté droit (en entrant) du plafond de laSalle Liturgique. Appuyé au mur d’entrée, on voit le vitrail à 10 x 5fenêtres, mieux illustré dans la photo en bas à gauche.

    Ci-dessus: vue du centre du plafond, point de rencontre des 18+ 3 + 22 poutres, avec l’inscription: “UNUS DOMINUS UNAFIDES UNUM BAPTISMA”. Notons que “UNAFIDES” et“UNUMBAPTISMA” n’ont pas d’espace entre les deux mots.

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  • 20 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    LE DIEU CABALISTIQUE LUCIFER AUX 72 NOMS ET SON EGLISE

    À propos du Dieu de la Cabale, le spécialiste Robert Kei-th Spenser a écrit: «Le nombre 72 indique depuis les anciens temps, tousles 72 Noms du Nom de la Divinité. Ce nombre dérive dela permutation des valeurs assignées aux quatre lettres duTétragrammaton (IHVH: Jehovah). Cette multitude denoms est tirée des versets 19, 20, 21 de l’Exode quiconsistent chacun en 72 lettres hébraïques. Or si l’onécrit ces trois versets en entier, l’un sur l’autre: le premierde gauche à droite, le second de droite à gauche, le troisiè-me de gauche à droite, ils donnent 72 colonnes de troislettres chacune. Chaque colonne donne donc un des 72noms (chacun de trois lettres) qui ensemble fournissent les72 noms de la Divinité à laquelle on fait allusion dans letexte»1. Le Dieu de la Cabale n’est donc pas le Dieu Un et Trine del’Église Catholique, mais un “dieu” qu’on doit cacher sousles symboles de ces 72 noms car son vrai nom est Lucifer!Le nombre 72 représente aussi l’œcuménisme maçon-nique qui veut réunir toutes les religions du globe, y com-pris la Religion Catholique, dans la Religion Universellelaïque, philosophique, scientifique du Gnosticisme ma-çonnique.Le nombre 72, vu que 72 = 8 x 9, se “cache” sous les deuxnombres 8 et 9 ou bien également sous leur somme 17.Un autre façon d’occulter ce “dieu” aux 72 noms est cellequi dérive du Tétragrammaton ou Tétragramme SacréHébraïque qui, en écrivant les 4 lettres IHVH dans un tri-angle sur quatre lignes respectivement de 1,2,3 et 4 lettres,fait ensuite la somme des valeurs attribuées à chaque lettreen correspondance à leur position dans l’alphabet hé-braïque (I = 10, H = 5, V = 6). En référence à la figure enhaut à droite, le nombre 72 est la somme de: 10 + 15 + 21+ 26 qui sont les nombres qu’on obtient comme somme dela valeur des lettres contenues dans chaque ligne du Tetra-grammaton:

    I 10 = 10H + I 5 + 10 = 15

    V + H + I 6 + 5 + 10 = 21H + V + H + I 5 + 6 + 5 + 10 = 26

    Donc, le “dieu” cabalistique Lucifer se cache aussi sousles nombres 10, 15, 21, 26, ou bien 10, 5, 6 ou mieux en-core sous le 26 qui indique précisément: IHVH.

    Le Pape Léon XIII écrivait dans son encyclique “Huma-num Genus”: «Depuis que par la jalousie du Démon, legenre humain s’est misérablement séparé de Dieu auquel ilétait redevable de son appel à l’existence et des dons sur-naturels, il s’est partagé en deux camps ennemis, lesquelsne cessent de combattre, l’un pour la vérité et pour la ver-tu, l’autre pour tout ce qui est contraire à la vertu et à lavérité. Le premier est le royaume de Dieu sur la terre, àsavoir la véritable Église de Jésus-Christ… Le secondest le royaume de Satan… dont les partisans, inspirés et

    aidés par cette secte qui prend le nom de société Maçon-nique, semblent tous conspirer et tenter les dernièreschances».De fait, Lucifer, chef du royaume de Satan, a son “égli-se”: elle est formée des 4 Franc-maçonneries:

    – Rite Ecossais de Perfection (25 degrés);– Rite Écossais Antique et Accepté (33 degrés);– Nouveau Rite Palladique Réformé (ou 34ème degré);– Maçonnerie Hébraïque des B’nai B’rith (22 degrés).

    Ceci dit, analysons à présent les poutres, les vitraux et larosace centrale du plafond de la Salle Liturgique.Le vitrail triangulaire à 4 fenêtres “suggère” la forme“triangulaire à 4 lignes” du Tétragrammaton.Les nombres 10 et 5 se trouvent sur le vitrail avec 10 x 5fenêtres, tandis que le nombre 6 manquant s’obtient en di-visant les 18 poutres à gauche du plafond par les 3 poutressituées sur le plan oblique penché vers le vitrail. En outre,la rosace centrale est formée de deux demi-cercles métal-liques au centre du plafond, avec 17 secteurs chacun.Mais le nombre 17 a été obtenu de manière forcée en éli-minant les espaces entre “UNAFIDES” et “UNUMBAP-TISMA”, sinon les secteurs auraient été 18 et non pas 17.Or les 4 Maçonneries sont représentées comme suit:

    – Le nombre 25 est obtenu par la somme des 22 poutresde droite et des 3 poutres de gauche sur le plan oblique;

    Le Tétragrammatonou Tétragramme Sacré Hébraïque.

    (Les lettres IHVH indiquent Jéhovah en anglais)

    1 Robert Keith Spenser, “The Cult of the All-Seeing Eye”, OmniPublications, pp 17-18.

  • – Le nombre 33 est obtenu par la somme des 18 poutresde gauche, des 10 fenêtres dans un sens et des 5 fe-nêtres dans l’autre sens, du vitrail d’entrée;

    – Le nombre 34 est obtenu par la somme des deux 17 sec-teurs des deux demi-cercles qui forment la rosace cen-trale;

    – Le nombre 22 est donné par les 22 poutres à droite.

    La rosace centrale, divisée par la poutre de 39 cm d’épais-seur (3 x 13 = 3 fois Lucifer), a un rayon de 117 cm qui enlangage cabalistique signifie 11 fois 7, c’est-à-dire 77. Larosace avec ses 17 + 17 secteurs, représente le NouveauRite Palladique Réformé (le 34ème degré) et c’est précisé-ment dans ce Rite que nous découvrons le sens du nombre117, ou mieux 77. C’est Domenico Margiotta, maçonconverti qui nous le révèle dans son livre “Souvenirsd’un Trente Trois”, où il écrit: «Le nombre 77 est unnombre sacré parce qu’il est le produit de deux nombressacrés: 7 et 11, où 7 est sacré parce qu’il représente les 7lettres de “Lucifer”, 11 est sacré parce que en langage ca-balistique, il représente l’Ensoph et les 10 Séphirot de laCabale».Il faut remarquer que l’épaisseur de la poutre: 39 = 3 fois 9= 3 fois 18 = 3 fois 666, symbolise aussi la déclaration deguerre à Dieu de la Franc-maçonnerie.

    On pourrait peut-être tenter de citer la phrase authentiquede saint Paul: “UNUS DOMINUS, UNA FIDES, UNUMBAPTISMA”, comme preuve de “catholicité”; malheu-reusement cette phrase démontre seulement que la Maçon-nerie aussi croit en sa propre “universalité”; en effet,dans un document maçonnique secret on affirme: «… le

    devoir du Chevalier Rose-Croix est de combattre legnosticisme bâtard renfermé dans le Catholicisme…Seule la Maçonnerie possède la vraie religion, le gnosti-cisme. Toutes les autres religions, surtout le catholicisme,ont pris de la Franc-maçonnerie ce qu’elles pouvaientavoir de vrai. Elles ne possèdent en propre que des théo-ries absurdes et fausses».

    Et ce n’est pas tout: le “dieu cabalistique Lucifer est undieu “œcuménique” qui veut réunir toutes les religions duglobe sous la direction de la Maçonnerie, ou mieux, sousla direction de ses Maîtres.Cet “œcuménisme” - qui veut remplacer le vrai œcumé-nisme de l’Église Catholique, c’est-à-dire ramener les bre-bis égarées au bercail du Christ – est l’arme mortellepour la destruction de l’Église Catholique, qui cesseraitd’être une institution divine pour s’abaisser au niveau den’importe quelle “religion humaine”.Or, parmi les 72 noms du dieu cabalistique Lucifer, il y acelui des trois lettres JAH qui sont représentées par lenombre 15 qui symbolise le Maître maçon. On obtient ce-la par un “carré magique” spécial qui produit 8 nombres15 en se servant des 9 chiffres de 0 à 9.En référence à l’image en haut à droite, une fois disposéesles 9 chiffres comme c’est indiqué, faisant la somme destrois chiffres qui se rencontrent dans les 8 directions (3 + 3+ 2 diagonales), on obtient toujours le nombre 15 duMaître maçon. Donc, pour symboliser ce mortel “œcumé-nisme maçonnique”, nous avons besoin des chiffres sui-vants: 4 (carré); 3 (chiffres à ajouter); 8 (directions); 9(chiffres); 15 (somme constante dans les 8 directions).À présent observons les 4 groupes de bancs arqués:

    “Chiesa viva” *** Octobre 2009 21

    15 15 15 15

    15

    15

    15

    15

    53

    8 1

    92

    7

    6

    4

    Le “carré magique” du nom JAH, un des 72 noms du dieu cabalis-tique, Lucifer, symbolisé par le nombre sacré 15 qui représente leMaître maçon, c’est-à-dire le “directeur spirituel” de l’église deLucifer.

    Une vue des 4 groupes de bancs arqués: le premier a 5 bancs; ledeuxième et troisième ont 5 bancs dans les premières files qui termi-nent par deux groupes de 3 et 4 bancs; le quatrième à droite en entrant,a 8 bancs.

  • – Le n. 4 est le nombre des 4 groupes de bancs et des 4bancs qui suivent les 5 premiers des deux groupes cen-traux;

    – Le n. 3 est le nombre des bancs qui suivent les 5 pre-miers des deux groupes de bancs centraux;

    – Le n. 8 est la somme des 5 premiers bancs et des 3 quisuivent, des deux groupes de bancs centraux, et lenombre de bancs du groupe de 8 bancs à l’extrême droi-te en entrant;

    – Le n. 9 est la somme des 5 premiers bancs plus les 4 quisuivent les 5 premiers, des deux groupes de bancs aucentre;

    – Le n. 15 est la somme des 5 bancs du premier groupe àgauche plus les 5 premiers bancs des deux autresgroupes de bancs centraux.

    Donc, les bancs de l’église représentent les chiffres du“carré magique” qui exprime l’“œcuménisme maçon-nique”, l’arme utilisée par la Franc-maçonnerie pour ladestruction de l’Église Catholique.

    La structure de l’église est faite en spirale, où le cercle dela Salle Liturgique, de 28 m de diamètre (= 4 fois 7 =Maître maçon), se détache de la forme circulaire pourcontinuer avec le mur de la porte de bronze, formant unénorme nombre 9, c’est-à-dire une spirale.Comme le démontre exhaustivement le numéro spécial de

    “Chiesa viva, qui traite du Temple satanique dédié à saintPadre Pio à san Giovanni Rotondo, la spirale symbolise leG.A.D.U., c’est-à-dire le Grand Architecte De l’Univers,ou mieux, le “dieu” de la Maçonnerie, Lucifer, de mêmeque le symbolisent les nombres 6 et 9, qui sont le “débutd’une spirale”.En outre la forme circulaire de la Salle Liturgique avec lapoutre principale du plafond qui la traverse en sensoblique, représente exactement la blasphématoire et sata-nique 1ère Sainte Trinité maçonnique, c’est-à-dire lechrétien qui est reçu dans la maçonnerie au 1er degré.En effet le cercle symbolise le Soleil; le cercle avec laligne oblique représente la Lune. Le Triangle, ou leMaître, qui doit être au centre, est symbolisé par la poutrede 39 cm d’épaisseur = 3 fois le Maître Lucifer.

    Le rituel du 1er degré est caractérisé par le nombre 3 quine représente pas la Très Sainte Trinité, mais la blasphé-matoire 1ère Sainte Trinité maçonnique qui, faisant allu-sion aux 3 colonnes des 10 attributs divins de l’AdamCéleste (l’homme divinisé de la Cabale juive), peut assu-mer, par les 3 éléments de la Trinité, les symbolismes etcouleurs suivantes:

    – Attributs masculins-Soleil-Terre-Jaune;– Attributs féminins-Lune-Eau-Bleu;– Attributs neutres-Triangle-Maître-Feu-Rouge.

    22 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    Le “Christ” (c’est-à-dire le Maître maçon), avec le Soleil et la Lune,représente la blasphématoire 1ère Sainte Trinité maçonnique: lefranc-maçon au 1er degré. De Pierre brute, le maçon deviendra PierreParfaite au 15ème degré de Maître et Homme-Dieu: la blasphéma-toire 2ème Sainte Trinité maçonnique.

    L’Adam céleste, l’homme divinisé de la Cabale avec ses 10 attrib-uts divins émanés de l’Ensoph (10 + 1 = 11).Ces attributs sont divisés en 3 colonnes: masculin, Soleil-Terre-Jaune;Féminin: Eau-Lune-Bleu; du milieu: Triangle-Feu-Rouge.

  • En outre, la 1ère série de 11 degrésde la Maçonnerie R.É.A.A., dont le1er degré est l’entrée, a pour but l’éli-mination de la Vertu catholique ob-tenue à travers le Culte du Phallus:le plan circulaire de l’église est carac-térisé par deux mouvements ascen-sionnels, c’est-à-dire par 2 spiralescylindriques, forme typique de 2 ser-pents qui s’enroulent sur un mêmecylindre; c’est un des symboles duCulte du Phallus, de même que lacroix en Tau qui apparaît sur les Ta-bleaux en terre cuite du Chemin deCroix.

    Énumérons d’autres exemples d’ana-logies entre certaines caractéristiquesde la nouvelle église et le rituel du 1erdegré de la Maçonnerie:

    – Dans le rituel maçonnique du 1erdegré, le Candidat doit monter 3marches; pour entrer dans l’église,on doit monter 3 marches;

    – Dans le rituel du 1er degré on trou-

    ve les 3 éléments: Terre, Eau, Feuqui par la présence de l’épreuve del’Air, introduisent aussi le 4èmeélément: l’Air; Mgr. Panteghininous a écrit: «L’intérieur est dominépar la gigantesque statue du ChristRessuscité sur le fond d’un grandvitrail dont les couleurs renvoientaux 4 éléments universels: la terre,l’air, le feu et l’eau»;

    – Dans le temple maçonnique il y a 3fenêtres; dans l’église il y a 1 vitrailet 2 portes fenêtres avec 3 et 4 sec-teurs (le n. 4 pour les 4 élémentsuniversels du rituel);

    – Le nombre 3 caractéristique du 1erdegré est présent également dansles 3 marches de l’autel et dans les3 coulisses de marbre mises à droiteet à gauche de l’autel lui-même;

    – Dans le rituel se trouvent les 12Tribus d’Israël et bien en éviden-ce, les deux encore existantes: Judaet Benjamin; le vitrail du “ChristRessuscité” est formé de 12 fe-nêtres dans lesquelles apparaissent

    “Chiesa viva” *** Octobre 2009 23

    La “Porte de la pénitence”, divisée en 3fenêtres et avec le “signe de l’outarde” quisymbolise la Réincarnation gnostique, laliberté sexuelle, l’émancipation absolue deDieu et la totale aversion envers le chris-tianisme.

    Dans le plan de la structure de l’église, on remarque la présence de 2 énormes spirales qui forment2 nombres 6 (rouge et bleu) et une troisième spirale (noire) qui se déroule en sens contraire auxaiguilles d’une montre, et qui – comme l’a écrit Mgr. Panteghini – “a comme point d’appui idéall’autel et comme sommet une croix flamboyante”. Donc nous sommes en présence d’un énorme666, Marque de la Bête et numéro de l’Antéchrist! Et puisque la spirale est le symbole de Lucifer,le 666 représente Lucifer en forme “trinitaire”.

    1 Cfr. Numéro Spécial de “Chiesa viva” mars2006, N° 381 “Une nouvelle église à saintPadre Pio – Temple maçonnique?, pp. 5-6),

    stylisées, les initiales J et B des 2Tribus restantes;

    – Lorsque le Candidat prête le ser-ment d’obéissance aux chefs, lesépées des frères sont dirigées verssa poitrine, qui symbolise le soleil,imitation du Soleil de Lucifer.Voilà une autre signification despoutres qui s’unissent au plafond del’église et les 18 + 18 rayons (17secteurs + 1) de la rosace en soncentre;

    – Le rituel du 1er degré, parodie duBaptême catholique, baptise le Can-didat comme “Pierre brute”; dansles fonts baptismaux de l’église aété posée une “Pierre brute”, pour“reconsacrer” les fonts baptismauxen un sens … maçonnique-sata-nique;

    – Etc., etc…

    Poutrecentrale

    Autel

    Croixflamboyante

  • 24 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    La ChapelleLa Chapelledu Baptistéredu Baptistére

    L a Chapelle duBaptistère s’ouvreà proximité del’entrée et est compriseentre la paroi circulaire dela Salle Liturgique et la pa-roi en spirale de l’entrée duportail de bronze.Au premier plan, ressortentles fonts et la vasque bap-tismale. Au fond, se trou-vent le cierge pascal, unecroix métallique aux braségaux et un bloc de por-phyre rouge avec incisé,un poisson.Vu la nature maçonniquede la Salle Liturgique, laChapelle Baptismale s’yconforme parfaitementdans son rappel du “baptê-me maçonnique” d’“ini-tiation” à l’église de Luci-fer.

    LES FONTS BAPTISMAUX

    Mgr. Panteghini nous informe“qu’on a conservé l’antique vasquebaptismale”, pour avoir une continuitéavec les baptêmes des générations fu-tures, mais il ajoute que “commepour la reconsacrer, on y a inséréune pierre…”, sans nous expliquerl’intrusion d’une telle bizarrerie.

    L’antique vasque baptismale a étéconservée parce qu’elle a une formecirculaire avec une division centrale,apte à symboliser la 1ère Sainte Tri-nité maçonnique, puisqu’au centre ap-paraît un symbole du Maître franc-maçon. Cela est représenté par les 7faces obtenues sur la surface inférieu-

    re de la vasque et ayant leurcentre au milieu de la divi-sion de la vasque.La “pierre greffée” enoutre, n’est autre que la re-présentation de la 1èreSainte Trinité maçonniquequ’on appelle aussi “Pierrebrute”.Ainsi la vasque baptismalea bel et bien été “reconsa-crée”, mais au sens “ma-çonnique-satanique”.Les formes en spiralesculptées sur le monolithequi sert de support à lavasque baptismale, plusqu’avec “l’ADN d’une vienouvelle”, ont au contraireà voir avec la symboliquemaçonnique du Culte duPhallus.

    La 1ère Sainte Trinité ma-çonnique, c’est-à-dire lechrétien qui reçoit le bap-

    tême maçonnique et entre dans lerègne de Lucifer comme Pierre bru-te, doit parcourir la 1ère série des 11degrés de la Franc-maçonnerie pourêtre modelé en Pierre cubique, c’est-à-dire un homme privé de la vertu ca-tholique. On obtient cela par le Cultedu Phallus dont la spirale cylindriqueascensionnelle est un des symboles lesplus communs.

    La Chapelle du Baptistère avec les fonts baptismaux, le cierge pascal, la croix métallique et le bloc de granit rouge.

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 25

    LA CROIX MÉTALLIQUE

    Derrière les fonts baptismaux, fixéeau mur, apparaît une croix métalliqueluisante aux bras égaux.La largeur des 4 bras est de 18 cm,alors que leur longueur est de 17 cm.Une telle croix ne semble cependantpas être un symbole de Notre Sei-gneur Jésus-Christ, mais du dieu-ca-balistique Lucifer aux 72 noms et deson Maître maçon. En effet:

    – La longueur des bras 17 cache,comme somme de 8 + 9, dont leproduit est 72, le symbole numé-rique du dieu-cabalistique Lucifer;

    – La largeur des bras 18 (= 6 + 6 + 6= 666) cache la Marque de la Bêteet le nombre de l’Antéchrist 666qui est une autre représentation duMaître-Lucifer;

    – La somme 17 + 17 + 18 = 52, c’est-à-dire le côté du carré qui circons-crit la croix étant 5 + 2 = 7, cacheune autre représentation du Maître-Lucifer.

    LE BLOC DE GRANIT

    Le bloc de granit rouge reproduit lagravure stylisée d’un poisson en for-me d’“alpha”.Vu que le Baptistère est tout empreintd’un rituel maçonnique, nous nous de-mandons: la stylisation du poisson en

    forme d’“alpha” est-elle peut-être uneallusion au Christ qui est “alpha” et“oméga”, c’est-à-dire “commence-ment” et “fin”, et qu’il veut indiquerque le baptisé est au “début” de sonchemin “initiatique”?

    LE CIERGE PASCAL

    Le cierge pascal est réellement un“complément liturgique et symboliquedes fonts”. En effet:

    – La base métallique en forme octo-gonale, symbolise l’Étoile à 8pointes de Lucifer des initiationsmaçonniques;

    – Le côté octogonal inférieur de labase est de 25 cm; le supérieur estde 10 cm; la hauteur est de 60 cm.Les chiffres 10, 5 (25 = 5 x 5) et 6sont les chiffres qui forment lenombre 72 du Tétragrammaton,c’est-à-dire le dieu-cabalistiqueLucifer;

    – La mince plaque octogonale misesur le haut de la base a un côté de11 cm, le nombre sacré de la Caba-le hébraïque;

    – Le diamètre du cierge de 15 cm,symbolise le Maître-Lucifer;

    – La hauteur du cierge, en excluant labase est de 191 cm (1 + 9 + 1 = 11)le nombre sacré de la Cabale hé-braïque.

    La “Pierre greffée” dans l’antique vasque baptismale symbolise la blasphématoire et sa-tanique 1ère Sainte Trinité maçonnique, appelée aussi “Pierre brute”.

    Le cierge pascal de la Chapélle du Baptistère.

    Le poisson stylisé en forme d’“alpha”, sculpté sur lebloc de porphyre rouge du Baptistère.

  • 26 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    LA STATUE LA STATUE DUDU

    “CHRIST RESSUSCITÉ”?“CHRIST RESSUSCITÉ”?

    L orsqu’on entre dans l’églisepar le portail de bronze surlequel cabalistiquementtrône Lucifer et la déclaration deGuerre à Dieu de la maçonnerie,on se trouve face à la gigantesquestatue du “Christ Ressuscité”, aucentre d’un immense vitrail quisurplombe l’autel, mis sur un plande 3 marches plus haut que le car-relage.La statue est au centre du grand vi-trail qui est composé de 12 fe-nêtres dont 3 horizontales et 4 ver-ticales. Les dimensions des fe-nêtres et de leurs supports métal-liques sont:

    – Largeur de la fenêtre: 184 cm;– Hauteur de la fenêtre: 257 cm;– Largeur des supports métal-

    liques latéraux horizontaux: 10 cm;– Largeur des 2 supports métalliques

    verticaux centraux: 8 cm.– Le n. 184 ( 1 + 8 + 4 = 13) symboli-

    se Lucifer;– Le n. 184 (4 fois 18) symbolise 4

    fois le Chevalier Rose-Croix;– Le n. 257 (2 + 5 + 7 = 7 + 7 = 77)

    représente soit 2 fois le Maître Lu-cifer, soit le nombre doublement sa-cré 77 = 11 fois 7 dont se pare Lu-cifer;

    – Les intersections internes internesdes supports métalliques (10 + 8 =18) forment le n. 18 qui symbolisele 18ème degré du Chevalier Rose-Croix;

    – Les 6 intersections internes des sup-ports métalliques (18) forment le n.6 fois 18 = 108 qui, avec le n. 18,tiré des deux chiffres 1 et 8 du n.

    108, forment le n. 7 fois 18 quireprésente le “Soleil infini” deLucifer.

    Les 12 fenêtres représentent les 12Tribus d’Israël du rituel du 1erdegré, avec en évidence les 2 tri-bus restées: Judah et Benjamin.En effet la statue est centrée sur lalettre jaune-or J, tandis qu’àl’autre lettre B de Benjamin ren-voient les formes jaunes circu-laires et semi-circulaires qui appa-raissent sur la statue.Maintenant, nous nous deman-dons: quel est le vrai sens des cou-leurs, des formes du vitrail et de lastatue du “Christ Ressuscité”?Les couleurs contenues dans le vi-trail sont: jaune, bleu, rouge, bleuciel, vert, gris, blanc et or.

    Les nombres 3 et 4 des lignes et descolonnes des fenêtres renvoient aux 3preuves et 4 éléments du rituel du 1erdegré, et ceci est confirmé aussi parles couleurs jaune, bleu et rouge duvitrail.En outre, la couleur bleu ciel, symbo-le de l’Air, c’est-à-dire de l’âme ju-daïque, et la couleur blanche de laLumière, symbole de l’Esprit Saint(satanique) indiquent le maçon arrivéau grade de Maître.

    Est-ce vraiment la statue du “Christ Ressuscité”?

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 27

    C’est confirmé par le pré-sence du “pont” gris-vert, qui ressort à gauchede la statue du “ChristRessuscité”.Dans le rituel du 15èmedegré qui représentel’émancipation du peuplemaçon du joug monar-chique, le Candidat sym-bolise Zorobabel qui li-bère les deux Tribus res-tantes, Judah et Benja-min, du long esclavage deBabylone, en obtenant deCyrus la permission de lesramener à Jérusalem.Sur le chemin du retour,cependant, lorsqu’ils setrouvèrent au pont sur lefleuve “Starburzanaï”, lepassage leur est interdit,mais par la force, Zoro-babel se fraye le passageet arrive à la capitale de laJudée.Le drame de la libérationest représenté en 3 actes:la chambre verte qui re-présente la Cour de Cyruset une forteresse, prisondes esclave hébreux; lascène du pont; lachambre rouge qui repré-sente Jérusalem.Or, la zone vert foncé quipointe sur l’autel, repré-sente la cour de Cyrus etle carré vert clair qui setrouve au-dessus, repré-sente la forteresse.La deuxième scène est lepont vert-gris; la couleurverte pour le lieu de pro-venance et le gris parceque le Candidat est un Maître, ouHomme-Dieu, et puisque le noir estla couleur de l’Homme et le blanc,celle du Divin, la combinaison donnele gris.La troisième scène a lieu dans la zo-ne basse et rouge du vitrail qui sym-bolise Jérusalem.

    Et alors on est presque tenté d’affir-mer que la statue du “Christ Ressus-cité” représente le Maître maçon,mais nous nous trouvons face à unautel et le Maître est un prêtre-po-

    liticien et non pas unprêtre-sacrificateur.Alors que représente réel-lement la statue du“Christ Ressuscité”?Les étranges formes trian-gulaires de la statue sem-blent “suggérer” la clé se-crète.De fait, en unissant entreeux les 4 points caracté-ristiques de la figure en-tière, apparaissent deuxtriangles qui symbolisentle complètement de laTriade physique (Maîtremaçon, 15ème degré) etde la Triade morale(Chevalier Rose-Croix,18ème degré) de ladeuxième série de 11 de-grés, la série du sacerdo-ce maçonnique.On obtient une autre indi-cation des trois pointesqui dominent le pont surle fleuve “Starburza-naï”; elles “suggèrent”qu’on a fait trois autresdegrés, outre le 15ème.Nous avons ensuite lestrois doigts de la maindroite de la statue qui in-diquent la présence d’uneautre Triade, au-dessusde celles qui sont déjàcomplétées.Un autre élément sont lestrois marches qui, du pa-vage, montent à l’autel,pour symboliser l’éléva-tion du niveau politiquedu Maître (pavage de laSalle Liturgique) à celuisacrificiel de l’autel.

    Un autre élément encore est la cou-leur or du vitrail qui sert de fond àla statue. La couleur or en effet est lacouleur dominante du tablier duChevalier Rose-Croix.On peut enfin observer que les fe-nêtres du vitrail forment les nombres4 fois 18 et 6 intersections de valeur18; en outre, que la statue du“Christ Ressuscité” surplombel’autel, pour signifier le rôle duprêtre-sacrificateur.En effet, le chevalier Rose-Croixest un prêtre judaïque-maçon-

    Le tablier maçonnique du Rose-Croix,dans lequel la couleur dominante est l’or.

    La statue du “Christ Ressuscité” avec mis en évidence, les 2 triangles quisymbolisent la Triade physique et la Triade morale. Nous ne sommes pas en

    présence du Christ Ressuscité, mais du Chevalier Rose-Croix du 18èmedegré qui est un prêtre judaïque-maçon qui sacrifie à Lucifer.

  • 28 “Chiesa viva” *** Ottobre 2009

    Le grand vitrail vu de l’extérieur.

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    184 cm 184 cm 184 cm

    nique qui sacrifie à Lucifer et quicache dans son degré, le mystère leplus profond de la Franc-maçonnerie.

    Mgr. Léon Meurin, jésuite et ex-ar-chevêque de Port Louis, l’un des plusgrands experts catholiques de la franc-maçonnerie, nous décrit la réalité in-fernale du degré Rose-Croix en cestermes:«Le 18ème degré est une moqueriesacrilège du Sacrifice de Jésus-Christ… Au 18ème degré, Lucifer in-cite ses esclaves à lui offrir un sacrifi-ce sanglant. Là, le mystère de laFranc-maçonnerie est aussi profondqu’horrible. Nous sommes en présen-ce d’un sacrifice offert à Satan…L’Agneau de Dieu, que la synagogue,poussée par Satan, a crucifié, la Syna-gogue maçonnique le crucifie à nou-veau, en image, représenté par unagneau ayant une couronne d’épines

    sur la tête et les pieds percés de clous.Ces nouveaux juifs vont plus loin: ilscoupent la tête couronnée d’épines etles pieds percés par le clous, “commeles parties les plus impures”, pour lesjeter dans le feu, en holocauste àLucifer, l’Esprit du Feu!».Et il poursuit: «Ce qui donc se faitréellement sur la Croix, se fait aussi,mais en image, sur la Table des Ro-se-Croix; Celui qui est la vie goûte lamort et celui qui est la mort triomphede la vie! (…).Le degré de Rose-Croix est essen-tiellement la rénovation figurée etsanglante du Déicide commis pour lapremière fois sur le calvaire, commela Messe en est la rénovation réelle etnon-sanglante».«Le Sacrifice du Christ sur la Croixa effacé la condamnation de la pertede la vie éternelle de l’homme, cau-sée par la désobéissance d’Adam à

    Dieu. Il s’en suivit que le pacte taciteentre l’homme et Lucifer était pa-reillement invalidé, effacé, aboli!Ici, on voit l’origine de la rage infer-nale de Lucifer contre le ChristSauveur!Hé bien! Lucifer veut renverser l’actede réparation de la mort du Sauveursur la Croix, pour rétablir son pacteavec l’homme et récupérer l’empireperdu sur l’humanité!...»1.C’est la tâche confiée aux Cheva-liers Rose-Croix, c’est le mystère leplus profond de la Franc-maçonne-rie: effacer le sacrifice du Christsur la Croix de la face de la terre,c’est-à-dire, effacer la Messe Catho-lique de la face de la terre!».

    1 Léon Meurin, “Franc-maçonnerie syna-gogue de Satan”, sienne 1895, pp. 330-333).

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    Le grand vitrail qui sert de fond à la sta-tue du “Christ Ressuscité”, vu de l’ex-térieur avec les mesures des 12 fenêtreset des supports internes et des latérauxadjacents au mur.

    – La largeur de chaque fenêtre est de184 cm, où: (1 + 8 + 4 = 13), symbo-le de Lucifer.En outre, 184 (= 4 fois 18) renvoieau Chevalier Rose-Croix.

    – La hauteur de chaque fenêtre est de257 cm (2 + 5 = 7 + 7) = 77 qui est lenombre doublement sacré de Lucifer.

    – La largeur des 2 supports internesverticaux est de 8 cm, tandis que cel-le de supports horizontaux est de 10.Les croisillons internes ((10 + 8)donnent pour somme 18, symbole duChevalier Rose-Croix.

    – Les 6 croisillons internes de valeur18 (6 x 18 = 108), plus le n. 18 qu’ontire de 108, donne le “Soleil infini”de Lucifer.

    Comme on le voit, les mesures relativesaux 12 vitraux ont une prédominance deréférences symboliques reliées à la “sta-tue du “Christ Ressuscité”, c’est-à-direle Chevalier Rose-Croix du 18ème de-gré de la Franc-maçonnerie R.É.A.A.

    Une vue éloquente de la statue du “ChristRessuscité”, observable à partir d’une posi-tion centrale-gauche, lorsqu’on entre dans laSalle Liturgique. De la main droite du“Christ Ressuscité” pend un triangle blancappointi qui a toutes les ressemblancesd’une lame de poignard.Est-il là peut-être pour symboliser le poignarddu Chevalier Rose-Croix, lorsque, dans le ri-tuel du 18ème degré, il est sur le point de dé-cocher le coup qui tuera l’agneau couronnéd’épines et aux pieds percés par les clous?

  • “Chiesa viva” *** Octobre 2009 29

    L’AUTELL’AUTEL

    M gr. Panteghi-ni, illustrel’autel en cestermes: «L’autel, d’après undessein de FabrizioViola, est en travertinjaune et blanc et rap-pelle la “pierre roulée”du sépulcre du Christ,tandis que les plaies duRessuscité, sculptéessur trois côtés, en ac-centuent la symbolicitéla plus profonde: il estl’allégorie du Christprêtre, victime et au-tel de son sacrificemême…».En référence à toutesles dimensions de l’autel, reportéesdans le croquis de la page suivante,les implications cabalistiques de cesnombres sont:

    – La hauteur totale de l’autel avec latable 101 (11): le nombre sacré dela Cabale hébraïque.

    – La longueur 220 (22) de la table etsa largeur 110 (11) ajoutés donnent33, symbole de Maçonnerie duR.E.A.A.

    – La largeur de l’auteel 90 (9 = 18):le Chevalier Rose-Croix.

    – La largeur du ressaut de la pierreroulée, 18, renvoie au ChevalierRose-Croix.

    – La profondeur 6 de la pierre rouléeet son ressaut 3 de l’arête de l’auteldonne 18: le Chevalier Rose-Croix.

    – Le nombre 200 (2) de la longueurautel multiplié par 90 (9) de la lar-geur donne 18: le Chevalier Rose-Croix.

    – En outre, 2 fois 9, et 88 = 2 fois 8,symbolise (8 x 9 = 72) 2 fois ledieu cabalistique Lucifer.

    – L’épaisseur 13 de la table d’autelsymbolise Lucifer.

    – La largeur de la tombe vide 77 ex-prime le nombre doublement sa-cré de Lucifer.

    – Les deux chiffres 77 avec leschiffres 88 de la hauteur de la tom-be vide donnent comme somme 2fois 15 = 2 fois le Maître Lucifer.

    – L’épaisseur ressaut 15 de la pierreroulée et le produit 5 x 3 = 15 deses deux ressauts 5 et 3, symboli-sent 2 fois le Maître-Lucifer.

    Donc, de façon caba-listique, l’autel glori-fie: la Cabale, laFranc-maçonnerie, leChevalier Rose-Croixdu 18ème degré, Luci-fer sous différentesformes et Lucifer avecson nombre 77 double-ment sacré.

    Mais aussi: sur 3 côtésde l’autel “sont sculp-tées les plaies du Res-suscité…” dit Mgr.Panteghini.C’est-à-dire que lescinq “signes de l’ou-tarde” seraient deve-nus les cinq plaies de

    Jésus en Croix?C’est une moquerie satanique, parceque le “signe de l’outarde” symboli-se la Réincarnation ou la Transmi-gration des âmes en d’autres corps,et non pas “les plaies du Ressusci-té”; bien au contraire, elles représen-tent exactement la négation et le re-jet de la Résurrection!Mais de toutes manières, reste le faitque sur cet autel a été mis le “Chris-me”, symbole du Christ, sur la pierredu sépulcre, même s’il est immergé aumilieu d’autres symboles sataniques!Et pourtant on commence à com-prendre la signification “obscure” desparoles de Mgr. Panteghini, lorsqu’ilécrit que la symbolique plus profondede cet autel est qu’il est l’allégorie duChrist prêtre, victime et autel deson propre sacrifice!

    L’autel de la nouvelle église, situé devant la statue du “Christ Ressuscité”. Sur son côté droit, on remarque les deux “signes de l’outarde”.

  • 30 “Chiesa viva” *** Octobre 2009

    Vue latérale gauche de l’autel. Sur le côté, en bas sont en évidence lesdeux “signes de l’outarde” appariés qui “soulignent le rôle d’inter-médiation entre la terre et le ciel”. Sur le derrière au contraire, estmis en évidence le “signe de l’outarde” qui symbolise la Réincarna-tion gnostique.

    Croquis de l’autel et relatives dimensions en centimètres.

    Épaisseur de la table: 13

    Hauteur de l’autel: 88

    Hauteur totale autel et table: 101

    110

    90

    220

    200

    77

    6

    1815

    3

    5

    – “Il est allégorie du Christ”: en effet, l’autel, par laprésence du Chrisme, représente le Christ;

    – “Il est allégorie du Christ prêtre”: en effet, à l’autelc’est un prêtre catholique qui célèbre la Messe, donc un“alter Christus”, c’est-à-dire un Christ-prêtre;

    – “Il est allégorie du Christ prêtre, victime”: en effet laMesse est le renouvellement non sanglant du Sacrificedu Christ sur la Croix, c’est-à-dire de la victime-Christofferte à Dieu le Père;

    – “Il est allégorie du Christ prêtre, victime et autel”:en effet la réalité de l’autel est encore plus remarquéepar la présence de l’antique relique de la vraie Croixdans son opercule.

    Ma