château de fleckenstein - tourisme scolaire

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FLECKENSTEIN « LE CHÂTEAU DES ENIGMES » DOSSIER PÉDAGOGIQUE Le Parcours des Enigmes est un nouveau concept de visite d'un lieu historique. Très ludique, il fait appel à un savoir fondamental, est accessible à tous et réussit ainsi à séduire aussi bien le grand public que les scolaires, les enfants et les parents. En venant au Fleckenstein, vous vivrez une journée de détente riche en enseignements! Nous avons conçu le dossier pédagogique que vous allez découvrir pour vous faciliter la préparation et l'approfondissement des thèmes abordés lors de votre sortie. Ce document est évolutif et nous vous encourageons à remplir la fiche d'évaluation jointe en annexe. Nous avons à coeur de faire de votre sortie une journée exceptionnelle et vous remercions de votre collaboration, L'équipe pédagogique du Fleckenstein

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K Les questions pratiques L Plan du parcours M En savoir plus sur le château de Fleckenstein... N Fiches réponses O Evaluations du dossier pédagogique et de la sortie

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Page 1: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FLECKENSTEIN

« LE CHÂTEAU DES ENIGMES »

DOSSIER PÉDAGOGIQUE

Le Parcours des Enigmes est un nouveau concept de visite d'un lieu historique. Très ludique, il fait appel à un savoir fondamental, est accessible à tous et réussit ainsi à séduire aussi bien le grand public que les scolaires, les enfants et les parents. En venant au Fleckenstein, vous vivrez une journée de détente riche en enseignements! Nous avons conçu le dossier pédagogique que vous

allez découvrir pour vous faciliter la préparation et l'approfondissement des thèmes abordés lors de votre sortie. Ce document est évolutif et nous vous encourageons à remplir la fiche d'évaluation jointe en annexe.

Nous avons à coeur de faire de votre sortie une journée exceptionnelle et vous remercions de votre collaboration,

L'équipe pédagogique du Fleckenstein

Page 2: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

SOMMAIRE

K Favoriser la coopération entre les enfantsL Développer l’attention, la compréhension et la réflexionM Nourrir l’imaginaire.

K Thèmes médiévaux : les légendes et les personnages fantastiques – l’héraldique - la fauconnerie -– les instruments de musique – les jeux.L Connaissances transversales : principe du Théorème de Thalès – Couleurs primaires et complémentaires –

Orientation et points cardinauxM Fiches, exercices et jeux

K Les questions pratiquesL Plan du parcoursM En savoir plus sur le château de Fleckenstein...N Fiches réponsesO Evaluations du dossier pédagogique et de la sortie

I.Les objectifs pédagogiques

II.Comment exploiter la sortie ?

III.Annexes

Page 3: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

I. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

K Favoriser la coopération entre les enfants

L Développer l’attention, la compréhension et la réflexion

M Nourrir l’imaginaire à travers une histoire médiévale

La conception du parcours sous la forme de jeux fait naître très spontanément une complicité et une convivialité entre les joueurs qui assurent une implication forte de tous et favorisent les échanges. La répartition de la classe en petits groupes permet de canaliser toutes les énergies, de rappeler et d’appliquer facilement les règles de base d’une activité de groupe.

Aucune connaissance préalable n’est vraiment nécessaire pour résoudre les énigmes, car les éléments de réponse sont donnés sur place. Néanmoins pour faire le bon choix entre les différentes solutions proposées, il faut de la méthode et de la réflexion : prendre connaissance de la consigne (écrite ou sonore), bien la comprendre et faire preuve de … bon sens.

Les dénominateurs communs à l’ensemble des 20 jeux/énigmes du parcours sont la réflexion et l’action, certains font également appel à :

> l’observation : Recherche de détails ou d’éléments insolites. Ce sont la mémoire et l’adresse visuelle que l’on stimule.

> l’orientation : On apprend à se repérer dans un espace et à comprendre des situations représentées (table d’orientation simplifiée, plan du parcours)

> la géométrie et les mathématiques : On met en pratique le théorème de Thalès pour estimer la hauteur d’une tour et les règles de calcul pour trouver la profondeur du puits du diable ou compter le nombre de gnomes.

> l’« attention sonore » : Il s’agit de distinguer les sons aigus des graves, et différencier plusieurs instruments de musique.

ièmeLe contexte : L’action se situe au 13 siècle, elle mêle habilement des personnages fictifs (Willy, le moine Gottfried, la sorcière…) et des personnages historiques (l’évêque de Spire) en s’inspirant largement de la légende du château voisin, le Hohenbourg et en faisant des clins d’œil à celles du Fleckenstein et du Loewenstein. L’histoire : Edwige, fille du seigneur de Hohenbourg, et Robert de Wegelnbourg, s’aiment. Ils se rencontrent souvent car leurs châteaux sont voisins.Un soir, Edwige est assaillie par un sanglier rendu furieux par une blessure. Robert lui sauve la vie en abattant la bête. Cet épisode les rapprochedavantage, mais ce n'est pas du goût du père d'Edwige qui les surprend. Comme il déteste les Wegelnbourg, il tue Robert. Edwige, désespérée, selaisse mourir de chagrin !Apprenant cela, le chevalier Willy de Fleckenstein, ami d’enfance d’Edwige rentre de croisade pour tenter de la sauver………A vous de jouer !

Page 4: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

II. COMMENT EXPLOITER LA SORTIE ?

1.Thèmes médiévaux :

LES LEGENDES

Château de Fleckenstein : La légende du puits du diable

La tradition affirme que le puits du château de Fleckenstein aurait eu plus de cent mètres de profondeur ! Etant aujourd’hui comblé, il est impossible d’en savoir plus. Mais l’abîme du puits a dû suffisamment frapper

l’imaginaire des habitants du château pour donner naissance à cette légende parvenue jusqu’à nous.Le seigneur de Fleckenstein avait fait venir les meilleurs puisatiers du pays au château afin de lui fournir l’eau indispensable à toute forteresse. Et les puisatiers se mirent à l’œuvre. Leur ouvrage s’enfonçait de

semaines en semaines et au terme d’un an d’efforts, ils étaient descendus si loin vers le centre de la terre qu’ils ne voulurent plus plonger plus profond dans cette obscurité. Et toujours pas d’eau ! C’est alors que se présenta un étrange personnage, se disant puisatier et prêt à relever le défi. Marché conclu, dit le seigneur.

Tu as toute liberté pour forer, mais il me faut de l’eau. Et notre homme se mit à l’ouvrage. Au bout de quelques jours, il déclara tout triomphant qu’il avait enfin trouvé une eau abondante et fraîche. Il invita le seigneur à descendre avec lui au fond du puits obscur. Embarqués dans une nacelle suspendue par une

corde, les deux hommes commencèrent leur descente. Cela dura longtemps ; tout était ténèbres et pourtant, dans les profondeurs, le seigneur de Fleckenstein eut l’impression de voir s’agiter des flammes. Et

à bien y regarder, il vit aussi que son compagnon commençait à se transformer. Déjà ses pieds ressemblaient aux sabots d’un bouc, des cornes apparaissaient sur son front. Au fond du trou les flammes

jaillissaient de plus belle. Il avait compris : le puisatier n’était autre que le diable qui l’entraînait vers les enfers. Il invoqua le nom de Dieu et aussitôt le diable sauta de la nacelle pour rejoindre les flammes de son royaume. Mais le cri du seigneur avait alerté ses aides qui le hissèrent aussitôt à la lumière. Le chapelain

procéda alors à une séance d’exorcisme et fit couler de l’eau bénite dans le puits. A partir de là, il y eut toujours une eau claire et fraîche au château.

Page 5: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

Château de Hohenbourg : La légende de la Dame Blanche

Une bien triste histoire enveloppe le château. Mais c’est à la source du « Maïdenbrunne » qu’il faut se rendre pour entendre le récit surgi de la nuit des temps. Si la source est célèbre, c’est qu’elle fut témoin d’un amour malheureux. Les seigneurs du château de Wegelnbourg et du

Hohenbourg étaient depuis longtemps des ennemis acharnés. Mais il arriva que le damoiseau Robert de Wegelnbourg tomba amoureux d’Edwige, la fille du seigneur de Hohenbourg. Cet

amour était né par hasard. Un jour, alors qu’Edwige rêvait près de cette source, surgit un sanglier qui chargea la damoiselle. Robert, fougueux chasseur qui traquait la bête, se précipita et d’un coup d’épieu terrassa le sanglier. Ce fut la naissance d’un bel amour. Les deux jeunes gens se retrouvaient régulièrement en cachette près de cette source pour échanger de doux propos. Et l’idylle dura jusqu ‘au jour où le seigneur de Hohenbourg surprit sa fille dans les bras du fils de

l’ennemi juré. La colère l’emporta et il tua Robert d’un coup d’épée au cœur. Edwige ne survécut pas à son chagrin, elle s’effondra à l’instant même, unie à son bien-aimé dans la mort. Depuis ce funeste jour, poussent près de notre source deux touffes de myosotis. En alsacien ces délicates

fleurs sont appelées « Vergissmi nit », ne m’oublie pas ! Il n’est pas rare qu’à la tombée de la nuit, on puisse apercevoir ici une ombre blanche flottant autour du Maïdebrunne ; C’est Edwige qui

revient sur les lieux de son amour. Là, elle chante une douce complainte, mêlant ses larmes au miroir de l’eau. Et lentement sa voix s’envole comme le murmure du vent pour surprendre par sa

beauté le promeneur attardé.

Château du Loewenstein : La légende du Lindenschmitt

Lindenschmitt, parfois Linkenschmidt est le nom d’un terrible chevalier qui brigandait autrefois dans la région, entouré d’une bande de coupeurs de gorges de la pire

espèce. Placé en embuscade le long des routes, le Lindenschmitt attaquait marchands et pèlerins, les dépouillant de leurs biens, les jetant dans des geôles abjectes s’il ne les tuait ! Et pour que ses poursuivants ne puissent jamais le rattraper, il faisait ferrer son

cheval à l’envers, ce qui lui valut le surnom de Linkenschmidt (en allemand : le forgeron qui ferrait à l’envers). Nom qui s’est transformé en Lindenschmitt.

Voir FICHE 1

Page 6: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

LES PERSONNAGES FANTASTIQUES

Les sorcières

Les gnomes

: La sorcellerie est une pratique magique, visant à exercer une action néfaste par des moyens surnaturels tels que les sorts, des envoûtements, etc… La chasse aux sorcières débute réellement au XVème siècle en Europe. Au XIVème siècle, des gelées fréquentes provoquent d’importantes famines, les épidémies de peste et de lèpre se multiplient, la population se tourne alors vers des guérisseurs pour apaiser leurs malheurs, au détriment des prières et de Dieu. Pour l‘Eglise, la pratique de la magie devient à ce moment là l’ennemi de Dieu et de la religion. Du moyen-âge jusqu‘au XVIIIème siècle, beaucoup d‘êtres humains sont morts sur le bûcher, accusés de sorcellerie, très souvent à tort sur dénonciation.

: Les gnomes sont des esprits de la terre dans le folklore européen. Selon certaines légendes, ces petits êtres habitent dans les forêts où ils protègent les richesses souterraines. Selon d'autres légendes, ils passent leurs journées sous la forme d’un crapaud ou encore d’une pierre. Ils apparaissent dans l'œuvre de Tolkien et les jeux de rôle, où ils sont un peuple d'humanoïdes de petite taille.

Autres personnages fantastiques non présents sur le parcours :

Les trolls

Les elfes

Les fées :

Les dragons

: ils font partie des contes scandinaves. « Troll » serait l’autre nom de lutin. Ils sont les ennemis des fées, à qui ils veulent prendre le royaume

: ils sont des génies qui symbolisent les forces naturelles. Très proches par certains aspects de la conception de l’ange dans certaines religions, les elfes ont existé bien avant la société humaine, ils auraient selon certaines légendes apporté leur aide aux premiers humains avant de disparaître ou de devenir invisibles.

Fée vient du mot latin fatum qui signifie destin. Etres féminins dotées de pouvoirs surnaturels. 55% de la population en Islande croient aux fées et aux elfes. Pour les Celtes, le monde des fées côtoie le nôtre. On appelle « cercle de fée » l’emplacement où les fées viennent danser en ronde dans la nature. Si un humain les rejoint, cela peut provoquer une distorsion du temps et il arrive que celui-ci ne retourne chez lui parfois jusqu’à un siècle plus tard.

: monstre fabuleux à corps de reptile. Le dragon n'est ni mâle ni femelle. Son regard fascine comme celui du serpent. Ils représentent l’union de la matière et de l’esprit, unissant la terre (caverne), l’eau (écailles), l’air (ailes et son souffle). Le dragon n’est ni bon, ni mauvais, il symbolise le bien et le mal. Au Moyen Age, il était souvent le gardien d’un trésor ou le geôlier d’une prisonnière. Par extension, il devient en Occident, le symbole des émotions de l’inconscient. Le dragon voit tout, il sonde l'âme humaine jusqu’au fond.

Page 7: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

L’HERALDIQUE : science historique qui a pour objet l’étude des armoiries.

Quand le chevalier se présentait à un tournoi, le hérault, véritable spécialiste des armoiries, en décrivait les éléments avec précision pour que la foule sache qui étaient les seigneurs qui entraient en lice. C’est ainsi que l’art de reconnaître les armoiries et leurs règles s’est appelé « héraldique ». Ses premières traces écrites remontent au XIème siècle. Son origine vient des tenues vestimentaires des guerriers qui petit à petit sont entrées dans un code de couleurs. Enfermés dans leurs armures, les belligérants étaient en effet difficiles à reconnaître et pour éviter qu’une même troupe ne s’affronte, une couleur commune enrichie plus tard par des figures, a été imposée. La forme, la texture et la couleur des armoiries ont une signification bien précise et suivent la règle des blasons qui est un code complexe.

? Le blason :

Les armoiries

description orale ou écrite des armoiries, suivant un ensemble de règles et au moyen de termes héraldiques. Le blason désigne couramment mais improprement un écu armorié, c’est à dire portant des armes.

? : Ensemble formé par le contenu de l’écu (c’est à dire des armes) et des figures extérieures à l’écu (= ornements extérieurs).

# L’écu : Surface de forme variable, sur laquelle sont placée les émaux et les figures.

Les émaux : Terme désignant les couleurs héraldiques. Il en existe 3 catégories : Les métaux :

Or : symbolise le soleil et la topaze ; intelligence, vertu, grandeur, prestigeArgent : symbolise la Lune et la Perle. Netteté, pureté, sagesse.

Les couleurs : Gueules = rouge : symbolise Mars et le Rubis. Amour, désir de servir sa patrieAzur = bleu : symbolise Jupiter et le Saphir. Symbole de la beauté, fidélité, persévéranceSable = noir : symbolise Saturne et le Diamant. TristesseSinople = vert : symbolise Vénus et l'Émeraude. Santé, joie, espérance, liberté.Pourpre = violetOrangé = orange

Les fourrures :HermineVairContre HermineContre Vair

Hermine Vair Contre Hermine Contre Vair

Page 8: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

Les figures : Motifs qui ornent l’écu : Les pièces : figures géométriques Les partitions : division de l’écu en un nombre pair de parties égales et d’émauxLes meubles : figures autres que pièces et partitions : de nature très variée (animaux, végétaux,

objets divers,…)

Les interdictions : ���interdiction de positionner un métal sur un métal���interdiction de positionner une couleur sur une couleur ���interdiction de positionner une fourrure sur une fourrure

Exemple de pièce : Exemple de partitions :

# Les ornements extérieurs : motifs placés autour de l’écu. par ex. : soutien, cri de guerre, heaume, cimier, lambrequin, devise,…

Les armoiries deFleckenstein

Cimier

Heaume

Lambrequin : lambeaux d’étoffes stylisés attaché au heaume, sous la forme de longs rubans tombant de part et d’autre de l’écu.

Ecu : figure en partition (ici fascé) de sinople et d’argent.

Page 9: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

LA FAUCONNERIE : La fauconnerie ou chasse au vol, est sans doute d'origine chinoise. Mais c'est aux Indes que furent trouvés les premiers vestiges de la fauconnerie, datant probablement de 4400 ans avant J.C. Elle fut appréciée par les Thraces et les Romains, et fut importée en Europe à l'époque mérovingienne, où elle connut son apogée sous Louis XIII.

Le faucon était alors le signe distinctif de la chevalerie. Sa pratique est réservée à la noblesse. C’est une manière très savante de chasser les oiseaux. Le fauconnier apprend à l’oiseau à obéir au sifflet, à la voix et aux gestes. D'après les traités anciens, on affaitait l'oiseau c'est-à-dire on l'accoutumait à l'homme. Affaiter vient de l'expression mettre au fait. Pour cela on soumettait l'oiseau à un jeûne prolongé et on le maintenait éveillé jour et nuit. On obtenait ainsi, et encore aujourd'hui, un début de soumission par épuisement (faim et fatigue).

Au Moyen age, la chasse était à la fois un excellent entraînement, un jeu passionnant et un sport utile (chasse nourricière). Elle permettait aux hommes de se maintenir en forme et constituait un entraînement au combat. L'art de la fauconnerie était l'un des plus délicat. Les seigneurs aimaient se faire représenter sur leur sceau allant à la chasse, le faucon au poing. La fauconnerie n'est plus guère pratiquée aujourd'hui que par des passionnés, mais elle est toujours à l'honneur chez les Arabes d'Afrique du Nord et dans quelques populations asiatiques.

Voir FICHE 4

Page 10: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE DU MOYEN AGE :

Au Moyen Age, la musique était essentiellement vocale avant que l’orgue ne fut accepté dans les églises. Beaucoup d’instruments ont été rapportés du Moyen-Orient, par la route des Croisades. Mais également d'Espagne, très musulmane à cette époque là.

!la harpe : Connue depuis l’antiquité, importée au début du Moyen age d‘Orient, très répandue au XIVème et XVème siècle!la citole : Instrument médiéval dont l'origine espagnole date du XIIe siècle. !la lyre : C’est un des instruments les plus anciens. A la différence de la harpe, la caisse de résonance est très étroite, parfois inexistante. Le nombre de cordes est limité (de 5 à 8), c’est pour cette raison qu’elle a souvent un rôle d'accompagnement du chant!le luth (pour accompagner les voix) : C’est un instrument à cordes pincées, très en vogue au XVIe et XVIIe siècles. Il est d'origine orientale (persane et arabe). Dans sa forme classique, il comporte 5 doubles cordes et une chanterelle (corde aiguë).!la vièle (très noble) : Instrument à archer venu d‘Orient, pour accompagner le chant, et utilisée dans la polyphonie!le psaltérion : Dérivé de la cithare antique (cordes tendues sur une caisse de résonance). Au XIIème siècle, il devient un instrument de table dont les cordes sont pincées à l'aide d'un plectre. Ancêtre de l'épinette et du clavecin.

!différentes flûtes : Au départ, elles sont creusées dans des os, ou du sureau, ou encore dans de la corne. À partir du XIVème siècle, on commence à percer de façon cylindrique et à les tailler dans le bois. !les chalumeaux ou chalémies : Instruments à anche double très puissants, voisin du haut bois – par ex. la bombarde (= Dérivé de la chalémie à doubles anches qu'elle remplace au XVe s. Elle est plus grande en taille. )!le flageol : (flûte à bec actuelle) Existe depuis la préhistoire, très répandu au Moyen Age!le double flageol : Très répandu au Moyen Age et disparaît au XVIème siècle!la muse (sorte de cornemuse) : Présente dans la musique de cour jusqu'au XIVème siècle!le cor (utilisé pour annoncer les repas au château) : Il est en bois, comme les chalumeaux, mais l'embouchure est en métal, comme les cuivres. Cor naturel : joue les notes naturelles ; Cor à bouquin (début XVIème ) : percé de trous pour augmenter l’étendue sonore!la buisine = la trompette (réservée aux guerriers) : D’abord longue et droite, puis recourbée, ajout d’une coulisse au XVème siècle (deviendra plus tard le trombone)

Instruments à cordes :

Instruments à vent :

le luth

Page 11: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

Percussion

les musiciens :

:!la cloche!le tambour : il est de toutes formes et fait de peau tendue!les cymbales (pour accompagner les danseuses)

Pendant le Moyen Age, les chanteurs qui allaient de châteaux en villages ont joué un rôle capital dans l’évolution de la musique. On les nomme trouvères au nord de la Loire, troubadours au sud de l’Europe ou encore Minnesänger en Allemagne.

!Le troubadour : Le terme troubadour est utilisé pour désigner les artistes s'exprimant en occitan (on dit aussi langue d'oc, utilisée dans le sud de la France). Il vient du verbe occitan trobar, qui veut dire trouver. Ils chantent l'amour courtois. La femme sort alors de son image de mère et d’épouse et reçoit une vraie personnalité.

!Le trouvère : Le terme trouvère est utilisé pour désigner les artistes utilisant la langue d'oïl, c'est-à-dire ceux originaires du nord de la Loire.

!Le minnesänger : On appelle ainsi les poètes-musiciens allemands du XIII° au XV° siècle. Leurs chants sont semblables à ceux des troubadours et des trouvères, en glorifiant l'amour courtois (« Minne » signifie amour ). Nous avons près de chez nous un Minnesänger très réputé à son, époque : Konrad Puller de Hohenbourg.

Voir FICHES 5 et 6

Les variantes de l'occitan ( langue d’oc ) apparaissent en dégradé de rouges, la langue d’oïl en nuance de vert

Nun ist die Heideim bunten Kleide

geworden blass, und auch der grüne Wald,wo so schöne

die süssen Töneder lieben Vöglein sind erschallt

Konrad Puller von Hohenburg, vers 1277

Page 12: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

LES JEUX DU MOYEN AGE :

Présents sur le parcours :

Jeu de dés : Il a exercé au Moyen Âge une influence profonde sur les comportements, de nombreuses fortunes ont été brisées par ce jeu.Jeu de dames

eJeu de carte : Les cartes à jouer sont apparues en Europe à la fin du XIV siècle. Très peu de textes et de jeux datent de cette époque ; il est donc difficile de savoir quelle est l'origine exacte des cartes à jouer. La seule certitude est que les cartes n'ont pas été inventées en Europe. ( Dès le VIIème s., les Chinois auraient utilisé des cartes en papier)

Autres jeux du Moyen Age ( à faire dans la cour de l’école ) :

Sans matériel : Saute-moutonCache-cache

Avec du petit matériel :Le jeu d’échec : Chevaliers et nobles gens s’exercent aux échecs et développent ainsi de véritables stratégies guerrièresLes billes : Elles étaient des noix, des marrons, des noisettes, des glands et des billes en argileLe ballon : Il était en peau et en chiffons, fabriqué par les enfantsLes osselets : Ce sont des petits os, des articulations de mouton ou de cochon. Le jeu consistait à lancer les osselets en l'air, d'en prendre un par terre et de rattraper en vol celui qu'on a lancéLes cerceaux de bois : On les faisait rouler le plus longtemps possible avec un bâton droit Sculpter des personnages en boisColin MaillardLes échassesLes poupées de chiffon et de pailleLes jouets fabriqués : objets modelés dans l'argile, petits cailloux, noix en guise de billes, osselets récupérés dans les déchets alimentaires, cerceaux en cercles de tonneau, pots de terre en guise de ballons, balais transformés en cheval-bâton… ; les spectacles de marionnettes ; les jeux dans la nature et la participation aux fêtes et aux danses paysannesles jeux saisonniers : bulles de savon en été, boules de neige en hiver... Le billard de terre : se jouait en plein air avec un bâton, gros et court, pour pousser les billes au ras de terreLe jeu des jonchets : il consistait à étaler sur une table des bâtonnets et à les retirer un à un sans déplacer les autres (actuel mikado). La soule ou la choule : c'est l'ancêtre de notre football actuel et probablement aussi du rugby et du hockey. La soule se jouait avec un gros ballon fait de paille, de mousse ou de foin qui était placé dans un étui de bois circulaire. On pouvait jouer avec les pieds, les poings ou encore avec des bâtons recourbés. Il s’agissait de faire pénétrer la balle dans le camp adverse. On s’affrontait entre habitants du même village, par exemple, l’équipe des célibataires défiait l’équipe des hommes mariés. Ce jeu pouvait aussi mobiliser une paroisse contre une autre, et l’affrontement n’avait alors rien d’amical, la partie se transformant en bataille rangée dont l’enjeu était la conquête d’un champ (très important quand il délimitait deux villages). Le jeu de paume : très prisé par la noblesse du Moyen Âge, ce jeu se pratiquait à l’extérieur ou dans un espace spécialement aménagé. On se servait du creux de la main pour lancer la balle, car ce n’est qu’à la fin du XVe et au début du XVIe siècle que l’on voit apparaître la raquette ou le battoir.

Voir FICHE 7

Page 13: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

2. Connaissances transversales :

LE THÉORÈME DE THALÈS :

Voir FICHE 8Une légende veut que Thalès, lors d'un voyage en Egypte, soit allé visiter les pyramides construites plusieurs siècles plus tôt. Alors qu'il admirait ces monuments, il fut mis au défi d'en calculer la hauteur.Thalès entreprit donc une mesure des pyramides, dont le principe repose sur le concept de triangles semblables et de proportionnalité. Thalès remarqua qu'à cette époque de l'année, à midi, l'ombre portée d'un homme ou d'un bâton égalait la taille de l'homme ou la longueur du bâton. Les rayons de soleil pouvant être supposés parallèles, Thalès en déduisit qu'il en serait de même pour la hauteur de la pyramide et son ombre projetée.

Application numériqueLa pyramide a une base carrée de 232 mètres de côté. On divise cette valeur par deux (116 mètres) et on ajoute la longueur de l'ombre de la pyramide. Admettons que cette ombre soit de 40 mètres. On obtient alors la longueur du segment C (voir figure ci-contre), soit 156 mètres dans notre exemple.On fait de même avec un bâton de 2 mètres (segment A). On mesure l'ombre dont la longueur est de 2,13 mètres (segment B). Il suffit maintenant d'appliquer le théorème de Thalès avec x la hauteur de la pyramide (soit la longueur du segment D sur la figure) :

On peut résoudre ce rapport et on obtient :

La pyramide mesure donc aux alentours de 146 mètres.

x 2156 2.13

x 2.1562.13

146

Page 14: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

LES COULEURS PRIMAIRES ET COMPLÉMENTAIRES

LES POINTS CARDINAUX

Les trois sont le rouge, le vert et le bleu. Lorsque l'on combine (ou additionne avec des sources de lumière) ces couleurs deux à

deux, on obtient les :rouge + vert = jaunebleu + vert = cyanbleu + rouge = magenta

La d'une couleur est son opposé sur le cercle chromatique ; elle correspond donc pour une couleur primaire donnée à l'addition des deux autres couleurs primaires.Par exemple, la couleur complémentaire du rouge est le cyan. Elle est obtenue en additionnant le bleu et le vert.

Les quatre points cardinaux sont représentés sur les cartes géographiques par une rose des vents dont la plus longue branche représente le nord. Par convention, le nord indique le haut d'une carte, le sud le bas, l'est la droite et l'ouest la gauche. Longtemps, dans les pays chrétiens, le haut de la carte était orienté vers l'est, plus exactement vers Jérusalem.

: Une boussole est un outil de navigation qui se constitue d'une aiguille magnétisée qui s'aligne avec le champ magnétique de la Terre. Elle indique ainsi le nord magnétique, à ne pas confondre avec le nord géographique. Les plus anciennes boussoles connues étaient utilisées par les Chinois au IIème siècle. Les Européens ne commencèrent à utiliser la boussole qu'à partir de la fin du XIIIème siècle, lors des grandes expéditions maritimes.Une boussole peut être n'importe quel dispositif magnétique utilisant une aiguille pour indiquer la direction du nord magnétique de la magnétosphère d'une planète. N'importe quel instrument avec une barre ou une aiguille magnétisée tournant librement sur un pivot et se dirigeant vers le nord ou le sud peut être considéré une boussole.

Voir FICHE 9

couleurs primairescouleurs secondaires

couleur complémentaire

La boussole

Page 15: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

3. Fiches, exercices et jeux.

FICHE 1

L‘imaginaire :

Crée une histoire à partir des images ci-dessous :

1. 2.

6.5.4.3.

9.8.

7.

Page 16: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 2

L‘héraldique:

A toi de créer un blason avec les éléments ci-dessous et avec les symboles que tu aimes :

Symbolique des couleurs :

er1 groupe :Jaune : Soleil ; intelligence, prestige, vertu, grandeurBlanc : Lune ; netteté, sagesse, droiture, franchise

Ce blason représente pour moi.............................................................................

Ce blason représente pour moi.............................................................................

ème2 groupe : Rouge : Planète Mars ; amour, désir de servir sa patrie, charité, victoire, ardeurBleu : Planète Jupiter ; fidélité, persévéranceNoir : Planète Saturne ; tristesse, volonté farouche et sans nuanceVert : Planète Vénus ; liberté, beauté, joie, santé, espoir, espéranceViolet : Planète ercure ; souverainetéM

Ce blason représente pour moi.............................................................................

Page 17: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 3

Elements à découper et à coller ou à dessiner sur le blason :

Page 18: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 4

La fauconnerie :

Je suis un faucon pèlerin, je dois partir à la chasse, mais quel animal vois-je attraper?

(relie au faucon pèlerin les animaux qu'il pourrait manger)

Page 19: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 5

Les instruments de musique :

Retrouve les intrus, quels instruments n'existaient pas au Moyen Age?(Barre les mauvaises réponses)

Clarinette

Cor

Violon

Luth

Tambourin

Chalumeau

Trombonne

Hamonica

Piano à queue

Psaltérion

Guitare électrique

Page 20: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 6

Les instruments de musique :

Redonne à chaque musicien son instrument de musique

Ce musicien joue du..............................................

Ce musicien joue de la..............................................

Ce musicien joue de la..............................................

Ce musicien joue de la..............................................

Ce musicien joue du..............................................

Ce musicien joue du..............................................

La muse

La lyre

Le luth

La vièle

Le psaltérion

Le tambourin

Page 21: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 7

Les jeux au Moyen Age :

A ton avis, à quoi jouent ces enfants ? Relie les images au nom du jeu

Billes aux noix

Saute mouton

Colin Maillard

Bulle de savon

Palet

Marelle

Cheval bâton

Pomme en l'air

Page 22: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 8

Le théorème de Thalès ou la croix bûcherons :

A faire avec les arbres de la cour de l'école :

1. Pendre 2 bâtons droits et de même longueur

2. S'éloigner de l'arbre et placer perpendiculairement les bâtons à hauteur d'oeil

3. Avec l'extrémité inférieure du bâton vertical, viser le pied de l'arbre

4. Se déplacer jusqu'à ce que l'extrémité supérieure coïncide avec le sommet de l'arbre

5. On se trouve alors à une distance égale à la hauteur de l'arbre

6. Mesurer en comptant les pas jusqu'à l'arbre

Page 23: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 9

La rose des vents :

Complète cette rose des vents avec les éléments ci-dessus :

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N : NordS : SudE : EstO : Ouest

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A N N E X E S

LES QUESTIONS PRATIQUES

Que se passe-t-il à votre arrivée ?

Que faut-il apporter pour jouer ?

Comment se vêtir ?

Comment organiser les équipes ?

Quand le Château des Enigmes est-il ouvert ?

Tous les jours du 15 mars au 5 novembre 2008 - A partir de 9h sur réservation pour les groupes.

Vous signalez votre arrivée à l’accueil. Un animateur vous familiarise alors avec les lieux et vous explique le déroulement du parcours-jeux. Pour respecter l’heure de démarrage de l’activité, prévoyez d’arriver environ 1/2h à l’avance. Vous pourrez ainsi en profiter pour goûter, passer aux toilettes, régler les formalités administratives, préparer les équipes … tranquillement.

Un stylo ! Un pass’énigmes est remis à chaque joueur. Cette feuille de route vous permet de noter vos réponses à chaque jeu. Nous recommandons de prendre un stylo par groupe, cela évite aux enfants de se disperser.Les enfants ne sachant pas lire participent avec la coopération des plus grands et de leur accompagnateur.

La liste des prénoms des enfants ! C’est bien de nous la remettre dès votre arrivée, elle nous permettra de préparer le diplôme qui leur est remis à la fin du parcours.

Pour emprunter les chemins forestiers qui mènent au château, nous vous recommandons de porter des chaussures fermées (type basket). N’oubliez pas non plus la différence de température avec la ville (environ - 5° avec Strasbourg par exemple).

Nous vous conseillons de faire autant d’équipes que d’accompagnateurs. Les groupes partent avec un décalage de 5 à 10 mn. L’animateur vous guidera pour cela.

Page 25: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

En combien de temps réalise-t-on le parcours ?

Et le déjeuner ?

Que se passe-t-il à la fin du parcours ?

Quels sont les autres services proposés sur place ?

Et si vous souhaitez compléter votre journée…

Chacun fait le parcours à son rythme ! En moyenne, il dure 2h30 à 3 heures. Il démarre au niveau de l’accueil, continue en forêt (10 jeux), puis au château (10 jeux) et se termine dans la cour du P'tit Fleck (validation). Une pause déjeuner ou goûter permet de reprendre des forces ! Vous pouvez l'envisager à tout moment à condition cependant de le faire avant d'entrer au château.

Une aire de pique-nique couverte est à votre disposition. La cafétéria propose des menus pour les groupes.

Les joueurs entrent les réponses notées sur leur pass'énigmes dans des bornes interactives à écran tactile. Tout le monde peut les utiliser, même les plus petits et les personnes non-initiées. C'est très simple : choisissez le niveau de difficulté (force 1 ou 2) et laissez-vous guider. Si la réponse est bonne, un indice apparaît, notez-le sur votre pass, sinon recommencez. Lorsque vous avez terminé, allez voir l’animateur pour l’énigme finale. Il vous remettra alors un diplôme bien mérité.Bien sûr tout le monde gagne, mais cela reste entre nous…!

CAFETERIAUn menu spécial pour les groupes d’enfants est proposé à 5 € (steak haché ou knacks - frites - compote ou glace)Petits plats froids et chauds, pâtisseries maison, glaces, boissons fraîches et chaudes. Menus et plats du jour sur commande.

BOUTIQUEArticles de souvenirs, belle collection de jouets médiévaux et de livres enfants sur les thèmes des châteaux forts et de la nature.

D Aire de jeux médiévale du Gimbelhof à 900m par la forêt (pensez à demander à votre transporteur de vous y déposer le matin ou de vous y reprendre directement le soir)D Etang du Fleckenstein à 2 km (sur le chemin vers le château). Baignade surveillée en juillet/août se renseigner au 03 88 94 43 16.

Nous accueillons avec plaisir les responsables de groupes sur réservation pour une visite de repérage.

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PLAN DU SITE

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EN SAVOIR PLUS SUR LE CHATEAU

La première mention du Fleckenstein remonte pour certains à l’année 1129, pour d’autres à l’année 1174. Les fonctions réelles des maîtres du lieu ne sont pas vraiment connues mais on suppose que les Fleckenstein étaient des ministériels, c’est-à-dire des

hommes au service des empereurs Hohenstaufen.

Au fil du temps les Fleckenstein deviennent la plus riche famille seigneuriale de Basse-Alsace possédant soit totalement, soit partiellement de nombreux villages. Des trois branches formant la famille initiale, il ne subsistera à partir du 14è siècle que deux lignées. Elles s’attacheront jusqu’à leur disparition à administrer et transformer le château fort, divisé en « maison arrière » et « maison avant ».

Les paix castrales – sortes de règlement de co-propriété - signées en 1408, 1542, 1547 et 1551 nous livrent des informations précieuses sur la vie et l’évolution du château fort. Une copie d’une tapisserie de 1562 constitue une photographie très fidèle de l’édifice castral. Le château est détruit très probablement en 1689 par les troupes de Louis XIV. Le dernier des Barons de Fleckenstein décède sans successeur mâle en 1720. Le site est délaissé jusque vers 1890 où le Kreisdirektor de Wissembourg y fait entreprendre des travaux de sécurité. Il est classé une première fois monument historique en 1898 par l’administration allemande, puis en 1933 pour la France. En 1958 des travaux de déblaiement permettent une visite complète des ruines alors gérées par le Syndicat d’Initiative de Lembach et environs. En 1998 le château fort, qu’un général de Napoléon avait acquis en 1808 sans s’en occuper, devient en tant que partie intégrante de la forêt environnante propriété de la commune de Lembach.

Aux travaux de consolidation ponctuels réalisés entre 1970 et 1990 succèdent des travaux de restauration et de mise en sécurité plus importants entre 1998 et 2002, travaux qui devraient être poursuivis dans les années futures. Depuis 2005, l’ensemble du site est géré par la Régie intercommunale du Fleckenstein.

Page 28: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE-REPONSE

FICHE 4

FICHE 5

Le faucon pèlerin mange uniquement des oiseaux, soit : La grive musicienne, le canard, la mouette, le merle noir, la corneille, l’étourneau, le merle noir

Les instruments de musique :

N’existaient pas au Moyen age :

D la clarinette : Inventée aux environs de 1690 par Johann Christoph Denner (1655-1707) à partir du chalumeau, en ajoutant une clé d'importance emajeure, appelée aujourd'hui clé de 12 . Heinrich Bärmann parfois appelé le « père de la clarinette moderne » (1784-1847) retourne le bec, positionnant

l'anche sur la lèvre inférieure.

D le cor : Dérivé de la corne ou de l'olifant ( = corne de guerre et de chasse ; il servait à donner des signaux, à rallier les troupes, à annoncer l'approche d'un ennemi au moyen age ). C'est durant la première moitié du 17° siècle qu’il s'allonge et se recourbe puis s'enroule sur lui-même au fur et à mesure de cet allongement, il prit sa forme définitive : celle qui persiste dans notre actuel cor de chasse naturel en ré.

D le piano : Créé au début du XVIIIème siècle par l'italien Bartolomeo Cristofori, à Florence (Italie), sous le nom piano-forte, le piano naît de l'évolution d'un instrument appelé clavicorde (XVe siècle) et du tympanon (Moyen-Âge).

D le violon : Apparait au milieu du XVIème siècle probablement en Italie du Nord et est le descendant des rebecs et des violes.

D la guitare électrique : Les Maures amenèrent les premières guitares en Espagne au Xème siècle. La forme moderne est apparue dans ce pays, après différentes évolutions des guitares latines et mauresque, sans doute en passant par la vihuela (instrument à corde, ancêtre espagnol (XVIème siècle) de

ela viole). Bien que voisine du luth, elle constitue une famille différente et leurs évolutions sont distinctes. Un luthier espagnol du XIX siècle, qui donna à e

la guitare la forme et les dimensions de la guitare classique actuelle, à partir de laquelle de nombreuses déclinaisons ont été créées au XX siècle (folk, jazz, électrique).

D l’harmonica : L'harmonica est d'origine asiatique. Avant d'être l'instrument que nous connaissons aujourd'hui, le mot harmonica désignait des instruments de toutes autres sortes. Au 16e siècle, le jésuite Amiot expédie de Chine le cheng, un instrument dont le son est produit à partir d'anches libres qui bougent avec le souffle de la bouche. Nous pouvons voir que ce fonctionnement a des ressemblances avec celui de l'harmonica contemporain.

Existaient mais sous une autre forme : D Le trombone : C’est au XIIIè siècle qu’on eut l’idée d’ajouter deux tubes coulissants l’un dans l’autre à une basse, la coulisse était née. On appela

l'instrument ainsi créé la sacqueboute. Il ne s'agissait d'une version légèrement plus petite du trombone. Ce n’est qu’à partir du XVIIè siècle, que le nom italien de trombone fut progressivement utilisé pour désigner l'instrument.

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FICHE 6

Les instruments de musqiue :

Joueur de luth Joueur de lyreJoueur de psaltérion Joueur de muse Joueur de vièle Joueuse de tambourin

Page 30: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

FICHE 7

Les jeux du Moyen-Age :

Billes aux noix Cheval bâton Marelle Pomme en l'air

Palet Saute mouton Colin Maillard Bulle de savon

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FICHE 9

La rose des vents :

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EVALUATION DU DOSSIER PÉDAGOGIQUE ET DE LA SORTIEOn aurait pu faire mieux? N'hésitez pas à nous le dire, la critique est constructive! Vous pouvez aussi, si le coeur

vous en dit, intervenir directement sur le dossier pédagogique...Notre souhait est de "connaître au mieux vos objectifs et préoccupations pour mieux vous servir". Toutes les suggestions, critiques,...seront prises en compte et si possible intégrées. Cochez s'il vous plaît les thèmes développés, les fiches que vous avez utilisées (X) et

évaluez leur pertinence (1, 2, 3 ou 4)

LE DOSSIER PÉDAGOGIQUE

Le format du dossier, la présentation du dossier

Le contenu : les thèmes développés

Les légendes

Les personnages fantastiques

L'héraldique

La fauconnerie

Les instruments de musique du moyen age

Les jeux du moyen âge

Le théorème de Thalès

Les couleurs primaires et complémentaires

Les points cardinaux

Le contenu : les fiches, les exercices, les jeux

L'imaginaire

L'héraldique

Votre suggestion :X 1 2 3 4

Page 33: Château de Fleckenstein - Tourisme scolaire

Les instruments de musique du moyen age - 2 -

Les jeux du moyen âge

La rose des vents

Les renseignements pratiques

L'histoire du château

Les fiches réponses

Votre suggestion :X 1 2 3 4La fauconnerie

Les instruments de musique du moyen age

LE JOUR DE LA SORTIE

la réservation

L'accueil à votre arrivée

Gestion des groupes au départ sur le parcours

Explication des jeux sur le parcours

Durée du parcours

Difficulté des jeux

Manipulation des bornes interactives

Difficulté des énigmes à la fin du parcours

Autre

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Sources :

http://www.rapaphila.com/fauconnerie.phphttp://fr.wikipedia.org

Bibliographie :

"Les châteaux des Vosges" de Christophe Carmona et Guy Trendel éd. Pierron

"Le guide de l'héraldique" de Claude Wenzel

"Le Moyen Age" Découverte du monde - Imagiaéd. Fleurus

"A l'assaut d'un château fort"de Richard Plattillustration de Stephen Biestyéd. Gallimard

"Armes et armures"de Michèle ByanCollection les yeux de la découverte

"Le temps des châteaux forts"de Christophe GravetCollection les yeux de la découverteéd. Gallimard

éd. Gallimard