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Nous vous souhaitons la bienvenue dans notre établissement.
Vous allez collaborer avec le personnel titulaire pour apporter aupatient une qualité de soins.
La prévention des infections nosocomiales est de la responsabilité dechaque professionnel et doit être une préoccupation de tous les instants.
Ce livret a pour objectif de vous aider à participer au mieux à la luttecontre les infections nosocomiales ou infections associées aux soins.
Bien sûr une information complémentaire concernant certains protocolespourra vous être donnée par le service d’hygiène et/ou le cadre de votre service.
BIENVENUE AU
CENTRE HOSPITALIER DE LENS
PRÉSENTATION DU SERVICE D’HYGIÈNE DU CH LENS 44
DÉFINITIONS 55INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS (IAS)TYPES D’INFECTION
MICRO-ORGANISMES-BMR
PRINCIPAL MODE DE TRANSMISSION DES IAS 66
HYGIÈNE DES MAINS 77PRÉ REQUIS LAVAGE SIMPLE
SOLUTION HYDRO ALCOOLIQUE
CAS PARTICULIERS
LA TENUE PROFESSIONNELLE 1010
LES PRÉCAUTIONS STANDARD 1111
LES PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES 1313
BIONETTOYAGE 1515
LES DÉCHETS 1616
LE LINGE EN SERVICE DE SOINS 1818
CONCLUSION 1919
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SITUATION : Au 2é étage du pavillon NAYRAC ( bâtiment F4 )
� Dr D. Trivier : Médecin hygiéniste, chef de service
� Mme M.E. Wargnies : Pharmacien environnementaliste hygiéniste
� M. A. Lebfevre : Cadre Supérieur de Santé Hygiéniste
� M. A. Mahy : Technicien bio hygiéniste, Cadre de Santé
� Mme A. Fauqueur, Mme N. Bonnet : Infirmières Hygiénistes
� Melle N. Aubin : Technicienne bio hygiéniste
� Mme A. Krzyzosiak : Agent Administratif chargé du secrétariat
POUR NOUS JOINDRE : 03.21.69.11.99 (SECRÉTARIAT)
PRÉSENTATION DU SERVICE
D’HYGIÈNE HOSPITALIÈRE
44
INFECTION ASSOCIÉE AUX SOINS (IAS)
Une infection est dite associée aux soins :� si elle survient au cours ou décours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient et si elle n’étaitni présente, ni en incubation au début de la prise en charge.Le délai d’au moins 48 heures (30 jours pour les infections sur site opératoire,1 an lors de la mise en place d’une prothèse ou d’un implant) est courammentaccepté pour définir une IAS si l’état infectieux n’est pas connu précisément.
Principales IAS : 1. Infection urinaire2. Infection pulmonaire3. ISO (Infection du Site Opératoire)4. Infection de cathéter
TYPES D’INFECTION
* INFECTION ENDOGÈNEA partir de la propre flore microbienne du patient ( peau, muqueuses, tubedigestif )
* INFECTION EXOGÈNEA partir du « réservoir » environnemental du patient (air, eau, surfaces, matériel..) ou humains (soignants, patients, visiteurs..)
MICRO-ORGANISMES :Être vivant unicellulairePetite tailleInvisible à l’œil nu
BMR :Bactérie multi résistante aux antibiotiques (responsable de nombreuses IAS).
DÉFINITIONS
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Parasite – Bactérie – VirusChampignons
MANUPORTAGE
Responsable d’environ 80% des IAS
Nous possédons 2 types de flores sur les mains :
� Flore commensale ou résidente qui joue un rôle de barrière de protection
� Flore saprophyte ou transitoire qui provient de l’environnement (surfaces,matériels…), elle est principalement responsable des infections croisées parmanuportage ou par le matériel de soins contaminé.
PRINCIPAL MODE DE
TRANSMISSION DES IAS
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PRÉ-REQUIS À UNE HYGIÈNE DES MAINS CORRECTE
� Ongles propres courts et sans vernis (pas de faux ongles ni de french manucure)
� Bijoux ( dont l’alliance ) interdits
LE LAVAGE SIMPLE DES MAINS : utilisation d’un savon doux 1 dose surmains mouillées, 15 secondes mini de savonnage et 15 secondes de rinçage.
Quand :En arrivant et en quittant son serviceChaque fois que les mains sont visuellement souillées et après tout
contact avec des liquides biologiques (sang, urines, selles, crachats…) Au retrait des gants si les mains sont humides (ou gants poudrés)Lors des actes de la vie personnelle (repas, s’être mouché, être allé
aux toilettes…)
HYGIÈNE DES MAINS
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LES SOLUTIONS HYDRO-ALCOOLIQUE (SHA)
� Alternative au lavage des mains, son utilisation au plus près du soin doit êtreprivilégiée chaque fois que possible .� Son efficacité bactéricide et rémanente (=prolongée dans le temps), sa tolérance cutanée, sa facilité d’emploi sont supérieures à tout autre geste d’hygiène des mains.� Nécessite des mains sèches (non humides, non poudrées).� Propres visuellement et non souillées par des liquides biologiques.
Quand :Avant et après tout contact avec le patient ou son environnementAvant la réalisation d’un geste invasifEntre 2 patients ou entre 2 soins sur un même patientAu retrait des gants
NE JAMAIS UTILISER DE SAVON ANTISEPTIQUEEN ALTERNANCE NI EN ASSOCIATION AVEC LES SHA
Pour une friction efficace :il faut respecter la dose (3ml=2 pompes), la gestuelle et le temps (30 sec).
CONCLUSION : l’ hygiène des mains est le facteur le plus important dans laprévention des IAS.
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2 CAS PARTICULIERS :� Clostridium difficile (bactérie qui sporule)� Gale (parasite)
NÉCESSITE UNE HYGIÈNE DES MAINS ADAPTÉE :� SHA avant le port de gants en entrant dans la chambre� Lavage au savon doux au retrait des gants dans la chambre � Puis SHA à la sortie de la chambre.
Quelle que soit la technique utilisée, un protocole est rédigéet il est nécessaire de le respecter.
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Document à disposition dans les unités de soins
� La tenue de travail est fournie et entretenue par l’établissement.Elle est à changer quotidiennement et impérativement lorsqu’elle est souillée.
� Les cheveux doivent être propres et attachés.
� La tenue de base : tunique pantalon ou blouse à manches courtes (hormispour le laboratoire) à retirer pour se rendre au restaurant du personnel.
� Tenue spécifique dans certains secteurs (bloc, réanimation…) à enlever àla sortie de ces unités pour revêtir la tenue de base.
� Les chaussures : doivent être réservées à votre activité. Elles doivent êtrenon bruyantes, antidérapantes , fermées sur l’avant et lavables.
TENUE PROFESSIONNELLE
1010
Sont la base dans la prévention des transmissions croisées des micro organismes et sont à respecter par tout soignant lors de soins auprès de toutpatient (quelque soit son statut infectieux).
« Je me protège, je les protège »
Ces précautions sont détaillées dans la circulaire DGS/DH n°98/249 du 20avril 1998.
PRÉCAUTIONS STANDARD
1111Document à disposition dans les unités de soins
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CONDUITE À TENIR EN CAS D'ACCIDENT D'EXPOSITIONAU SANG (AES) :
PiqûreBlessureMorsureProjection sur peau lesée
Projection sur muqueuse (oeil...)
Lavage de la plaie au savonneutre Antisepsie au DAKINpendant 5 minutesNe pas faire saigner
Rinçage abondant avec une solution de lavage (sérum physiologique...) à défaut eau du réseau +/- collyre antiseptique
ÉVALUATION MÉDICALE
1. Réaliser la sérologie du patient source : VIH, VHB, VHC
2. Récupérer les résultats du VIH dans les 4 heures
3. Evaluer l'importance de l'exposition : type d'aiguille, profondeur de la plaie.Le traitement prophylactique anti VIH sera décidé par le médecin identifié par l'établissement (dans les 4 heures)
4. Dépistage sérologique de l'accidenté.
REMPLIR LA DÉCLARATION
Selon les modalités en vigueur dans l'établissement
SUIVI SÉROLOGIQUE
Le suivi sérologique de la victime est pris en charge par la Médecine de Santé au Travail
immédiat
Signalisation sur la porte
VERTIndication du mode de transmission
par l'étiquette de couleurJAUNE
ROSE
Etiquette à poser sur les dossiers,documents et bons de transferts
Ce sont des précautions complémentaires aux précautions standard pour lespatients nécessitant des mesures d’isolement.
IL EXISTE 2 TYPES D’ISOLEMENT :
SEPTIQUE : qui concerne des patients porteurs ou infectés par desagents infectieux.L’objectif étant d’établir des barrières empêchant la diffusion aux autrespatients.
PROTECTEUR : qui concerne des patients immunodéprimés. L’objectif étant de protéger ces patients de toute transmission d’agents infectieux.
Pour tout isolement il est nécessaire de mettre en place des mesures essen-tielles à l’aide d’une signalisation et chaque fois que possible en chambre individuelle.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES
1313
ContactC
GoutelettesG
AirA
Documents à disposition dans les unités de soins
Chambre individuelle obligatoirePort du masque FFP1 («canard») dés l’entrée dans la chambreUtilisation de surblouse intissée manches longues
Port du masque pour tout acte auprès du patientUtilisation de surblouse intissée manches longues
Port d’un tablier plastique
Pour tout isolement il est nécessaire d’individualiser le petit matériel de soins,de respecter une hygiène des mains stricte, de nettoyer et décontaminer lematériel commun, d’utiliser des sacs hydrosolubles pour le linge, des sacsDASRI pour les déchets et d’effectuer un double emballage au moment del’évacuation de ces déchets. A la sotie du patient le bionettoyage sera doublésur l’ensemble des surfaces «contact».
CAS PARTICULIERS
� Clostridium et gale nécessitent un isolement :
� Surblouses plastiques manches longues et gants systématiques pour toutcontact dans l’environnement.� Hygiène des mains adaptée (savon doux puis SHA)� Bionettoyage adapté pour le clostridium (détergence, rinçage, javel dilué)� Traitement du linge et des surfaces tissus pour la gale (APAR ou Baygonvert)
� ERV (Entérocoque Résistant à la Vancomycine) :
� Surblouses intissées manches longues
1414
CONTACT
Goutelettes
AIR
Contact
Contact renforcé
BIONETTOYAGE
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NE PAS MÉLANGER DE PRODUITS
UTILISATION DE GANTS ADAPTÉS (GANTS MÉNAGES)
EN CAS DE PROJECTION, RINCER ABONDAMMENT
À L’EAU CLAIRE (MINI 5 MIN)
L’ENTRETIEN DES SURFACES A DEUX OBJECTIFS :
LA PROPRETÉ VISUELLE : Le nettoyage a pour but d’éliminer les salissures, pour assurer le bien être del’usager et un environnement agréable, le résultat est une propreté macroscopique (qui se voit).
LA PROPRETÉ MICROBIOLOGIQUE : Action des produits désinfectants qui a pour but d’éliminer les micro-organis-mes présents au moment de l’opération, assurer la sécurité du patient enréduisant le risque de transmission croisée, le résultat est une propretémicroscopique.
On nettoie et désinfecte les surfaces avec BON SENS (du plus propre au plussale, du haut vers le bas) et en respectant les protocoles de l’établissement.
IL EST IMPORTANT DE RESPECTER
� Les conditions d’utilisation des produits
� Connaître le matériel et les produits utilisés : détergent, désinfectant, détergent-désinfectant
� Les dosages et dilutions
� Les temps de contact
� La date de péremption
LE TRI DES DÉCHETS EST INDISPENSABLE ET OBLIGATOIRE
Il permet de respecter l’environnement en répondant à la réglementation particulière aux établissements de soins et assure la sécurité des personnestout en respectant les règles d’hygiène.
LES FILIÈRES :
DAOM : Déchets Assimilés aux Ordures Ménagères
DASRI : Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux
Filières Spécifiques
Tous les déchets d’activités de soins sont potentiellement contaminés.
LES DÉCHETS
1616
Documents à disposition dans les unités de soins
Il faut trier les déchets à la source dès leur production :
� dans la chambre du patient
� dans la salle de soins, de consultations
� au niveau des chariots de soins
� au bloc
Lorsqu’un déchet présente plusieurs risques, il sera éliminé par la filière la plus sécurisée.
LES RISQUES D’UN MAUVAIS TRI :
� risque infectieux
� risque AES et mise en danger des personnels
� conséquences écologiques
� surcoût
� retour à l’établissement des déchets non conformes renvoyés par le
prestataire
La responsabilité de l’élimination des déchets revient
au professionnel qui réalise l’acte
LE TRI DES DÉCHETS
1717
Le linge est facilement et rapidement contaminé au contact de malade par :� des micro-organismes de la flore commensale� des micro-organismes pathogènes
RÈGLES DE BASE :
LE LINGE PROPRE : doit être stocké dans des armoires métalliques ousur des étagères propres et désinfectées dans un lieu réservé à cet usage.
Avant toute manipulation réaliser un geste d’hygiène des mains,Transport sur un chariot de soins nettoyé et désinfecté,Eviter tout contact contre sa tenue professionnelle.
LE LINGE SALE : le tri s’effectue à la sortie de la chambre du patientà l’aide d'un chariot muni de sacs code couleur.
Porter des gants pour la manipulation de linge souillé par les liquidesbiologiques,
Oter tout objet que l’on ne doit pas retrouver en blanchisserie (matériel,sparadraps, piquants…),
Remplir les sacs aux 2/3 de leur volume,Hygiène des mains après toute manipulation de linge sale.
* Les sacs hydrosolubles sont utilisés uniquement pour les patients en précau-tions particulières et sont évacués dans le sac à linge «contaminé».
LE LINGE EN SERVICE DE SOINS
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Nous vous remercions d’avoir pris le temps de parcourir ce livret et restons à votre entière disposition pour toute information complémentaire.
Afin de mieux vous aider à accomplir un travail de qualité auprès despatients, les cadres de vos services pourront vous évaluer sur le contenu dece livret pour réajuster ou répondre au plus vite à vos questions.
Pour répondre au mieux à vos besoins, merci de nous retourner auplus vite le questionnaire anonyme d’évaluation présent dans ce livret (à remettre aux cadres des services).
En tant que personnel employé au Centre Hospitalier de Lens vousdevenez acteur de la lutte contre les infections nosocomiales.
Cette lutte ne peut se concevoir qu’en respectant quelques principes d’hygiène qui doivent être une préoccupation et une pratique de chacun au quotidien.
Ce livret est destiné à vous informer sur les bases essentielles enhygiène hospitalière mais ne remplace en aucun cas les protocoles disponibles dans chaque service de soins ou sur intranet , il ne faut pas hésiter à les consulter : ils vous apporteront des réponses claires et adaptéesà vos besoins.
Les cadres et les référents hygiène des services de soins sont aussides relais incontournables pouvant répondre à vos questions.
CONCLUSION
1919
MERCI