catharsis - cecilecharroy.com
TRANSCRIPT
Catharsissculptée
Ce matin elle n’a pas eu le tempsle temps, il est allé trop vite.Elle n’a pas pu prendre le tempsle temps d’avoir envie
Il rattrape alors elle y pensepour le moment d’après
et celui d’après encore.
Réglée ou presqueContrôleà ne pas perdreElle est perdue
Ne gère rienavance dans le noirObscurcie
Nourrie dans ces penséespaysages culinaires fictifscalques superposésProfondeur de champs.
Une marque
Rompre, besoin, envieSe dompteParfois s’échappe Je tu elle moi.
blé, pain, céréalecroustillant, dur et fermeAcideSemé de graine, fleur du soleil.
Rouge et jaunecroûte croustillante et luisanteAmèreSemé de brèches, crevasses rayonnantes.
Pâte croûte mieMoelleux tendreSaléSemé de doute - Angoissée.
Nourrie de penséeAlimentation imaginairepalimpseste gustatifOdorant et salivant.Alimenté de fantasme
il est une imageil n’est qu’une imageRegarde.
Colline de bouffe
poitrine menueA la carte
Avalons.
Couleurs odoranteadorée, même amplifiée intime satisfaction
Anticipée.
Boire cette imagecoule dans cette bouchesans fin sans fondDigérée. Avalée par la colline
je suis dessoussans dessusBroyée.Etendue imagée
champs de painphotoshoperMijote.
Assemblée d’ingrédientsSoupe bouillonÉchappée belle
Sortir , pas de bonne porteMontagne Noyéehorizon bouché fruits secMastiqué. fiction colorée
paysage , défiléribambelle dandinéepromenade , séquences et
faim.
Nourrie par la penséeDésir refouléétendue irréelleSucculente
Nourrie de penséeAlimentation imaginairepalimpseste gustatifOdorant et salivant.Alimenté de fantasme
il est une imageil n’est qu’une imageRegarde.
Colline de bouffe
poitrine menueA la carte
Avalons.
Couleurs odoranteadorée, même amplifiée intime satisfaction
Anticipée.
Boire cette imagecoule dans cette bouchesans fin sans fondDigérée. Avalée par la colline
je suis dessoussans dessusBroyée.Etendue imagée
champs de painphotoshoperMijote.
Assemblée d’ingrédientsSoupe bouillonÉchappée belle
Sortir , pas de bonne porteMontagne Noyéehorizon bouché fruits secMastiqué. fiction colorée
paysage , défiléribambelle dandinéepromenade , séquences et
faim.
Nourrie par la penséeDésir refouléétendue irréelleSucculente
[pas de direction de lecture n’a pas de senssuccession d’imagess’accumulentsuite logique penséeécrire ce qui se passetransformer les images en motsposerSortir , évacuerSoulagement du reliefVoyages calquéSuperposition des fantasmesévacuerSortir de ce [ cadre ]Succulente profondément mangéchamps de clichéReliertête et corps
Séparation je tu elle ]
Repense ce qui est écritApprécieComme siUne compréhension.
Mange une pommebrillante et miellécherDévorée.
Céréale , brunietorréfiée et fumanteliquide brillantpluie.
Peau pêchefruit caresseOndulationSerrée.
Un fort besoinplaisir , croquantEntendreRésonance.
AmandeRose vertfruit confitMontage.
lèche lèche lèchele chocolatréconfortéeréchauffée.
Dans un troumon refugepauméerouge brillante.
Aisée , absorbée.Détachéed’une mesureJe commence à comprendre.
Cartographie alimentaire / Appétissante image
profondeur de céréale obsedéedu painadoration du gustatifArrêt de la mastication
Etendue de grainesaccumulat de diversExplosion savoureux
trop de plaisir
Architecture de l’assietteréductée combustionfournée fumanteExpectative salivante
Structure élaboréeOrganisation bien ordonnéeRituel cul linéaireAu garde à vous.raidebandé à la bouche
Soupe des sensVelouté bien lisselouche remplieOpaque salée. Enfoncée
Epices croquant croustillantSonorité à léchernarines écarquilléesdents qui frappentCédentCoulis siropbrillant épais étirédoigts plongéssuccion pénétrante
Paysage , plans profondspénétrante réalitésec , mou humide caresse alimentaire
Terrain digérémorceaux éparpillésréunis dans le creuxmangé ou jeté.
Suite vitaleaccumulation salvatricenécessité désirémentpied perdu
Etrange crainterépulsion du convoitérejet rejet
tout dévorer
Fin du moment retourarrière avantRegretincompris
Marche , chemin , terre battuefromage cuitmie , croûte , saléperdu de vuelèvresporté aux fentes
Chaire , viandéecôtelette grilléimpassefermeture définitive
Légumes paralysésAccommodement et habitudesans cesse renouvelerMontagne à franchir.à traversVoyage crânienSquelette dévoiléRegard à traversConfessions.
temps instant momentdevenue un toutun ensemblefigé
Huile , grasse , séchéefruitier décomposermélange frottefouetter.
Des mots, des images, des projections, des expérimentations.De nouveaux possibles
contournement des barrièresactes imagés, cuisine réinventée.
Dans le partage, dans la frustration, une angoisseles autres, extérieur, cloisonnés
Sourire, le tout, l’ensemblepluriel qui fait fuir.
Convivialité stridente, pétrifiéeprojection idéalisée
Réalité molle et croquante, savoureuse dans le contrôleBien inspirée, merci pour l’échange.
Situation impersonnelle, pour un dialogue de bois mâchéCours d’eaux, filets escalopés
Saisie sur le vifFraîcheur matinale.
Pralines laquées, choux chinois et coriandreSésames verdâtres, mixture piquante
Banane tranchéele bourreau est sans pitié.
Et demain? qui y a t ilLa même chose mais une autre
La route reste la routeLe paysage change mais n’évolue pas.
Tout est vain , pain , pâte beurréeSalée bouillonnée , culture de l’oignon.
Chaque parcelle est étudiée, décortiquée.Cacahuète juste sucée.
Détournement, terrorisme nourriciernutriments et imaginaire
pulsionsViolence.
Lame , coupe , taillele tout assaisonnée
jus vin aigre , tomateMangé
seins , seins , poitrine menue`à la carteelle est rôtietouchée(tocare)toquéeMalaxée à mains nuesrien à dire à faireNégocierpas de parenthèsepapamamanla poitrine menue.Entrée plat dessertSortie relief ressert.Une chose et son contrairelongueur x largeurElargie par des menus richesencore encore du choixà la carte
Basculé , bousculerpas de retour possiblechaque bouchée ne reviendra pasPas sous la même formeModèle ment(Mould)Moudre les alimentstorréfiéepoitrine fumante fuméeJuste une tasse bien chaudeDurcissementelle est froideEntrée et cruditéDéconfite dans ce mélangeCorps , caractère , écriture , menuedes mots à mangerAlléchantsSur un bout de papierMets succulents(Meters)maître de son artavec des couteauxpoitrine hachée et mutiléepour le gustatifVoici le menu , plat du jourpetites collines de nuitseins , poitrine , menu
Ne pas savoir si de la base-est-modeler si par le modelage on a la base si ils sont un ensemble
Le sablé
cristallisébeurre brillant et coulantsablé chaud et luisantgrain salédésirable humidedouceur en bouchefondant et délicatchaque bouchéechaque masticationdévoile crépitementsinfimes saveurstrappes gustativestentation fond en bouchechaude et rassurantetexture lisse et rugueusedure quelque chose s’étalepalais de ma langueaban - donchemincristallisésel et sacrétentation durcissanteséduisances olfactives
Renifle
le sablé est mouillé (+)plus de grainde texturede goûtde rienplus de sablé (-)
que du grain d’ilgrains.
Ouvrir boucheAhhhhhhhh
Humide, vigoureusement rose
Mobile la langueBouge bouche, dedans
Cachée pas farouche pour autant Tapisserie de caliciformes fongiformes
Y bourgeonne Sont des papilles
gustatrices
Et touche du bout Elles, filiformes ou encore corolliformes.
Sismographes diplomatiques tendent à tâter avec tact.Impressionné volumique
En buccalité coïtale avant l’avale.
Sapide mais frustrée les goûteuses Elles n’ont que 4 dans leur gamme
Les bouquets de rouges aromatiques n’y sont pasFarineuses croustillants gazifiés tactés
AhhhhhhhhEcouté
Saisons thermiques ingoûtéGéographiée cartographiée identifiée
Amertume arrière sucé saléDésert centré cerclé d’acide
Des goûts de sensationné
Bouche fermer.
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blanc
Il y a ce léchédu bout de doigt, sucégouttes squelettiques
Il y a coulure sur lerutile et nerveusement lisse
terminaisons de saccades. D’un ensemble soudé
roussit d’une taille lugubreMatière fond
se gonfle d’user les mots. Vaines tentatives
Métamorphosée, claire du trou de mon gouffreâpre, doucement
Laissée gisante, mur paillasson, enveloppe d’un entier
table de papier, blanc de sangEspace feuille dilatée
trouée, ferrique et ratatine
Boutisme confitPris en gelée, renvoyée de farineux fièrement
Complexe puisque seule ... Il y a un creux
blanc
Aphasique , fraction de non dit distilléssuinte vigoureusement, avec panachele tout porté à ébullitionEcume exquis aux commissures de lèvre
Faufilée dans les escarpements, serré par des languette de peauChauffée au bain marie, pareil à la crème solideaccommoder à la truelleUnique (pénétrante)
Eclaboussures fourrées superposéesson tartare tiède, se fige et couleriche, copieux, haché en puréeBurinée par les hanches
Le ragoût doit refroidir en circonstance
Replis pourris, suaves, bouillonnants pourtantA s’encagnersuis viande séchée , poitrine ficelée , farcie par on ne sait quiCrue , cuite imbibée par ses sucs.
Ces mélanges délicieux, licites et feuilletéS’accumulent en strates encombréess’infusent de non motsBrise reins cambrés bien orchestrés
Cette graisse disparue, enterrée par les villositésNe pas être , délectable patienceMarinade raffinée, pas diluée, pochéeGigote! gigote! En va et viens.
Cendres éblouissantes, amenée à renaître.
Cloisonnée dans ces tripesdésarticulée par les radiations qui colmatentEn ébullition , dans le mutisme , avachieConcave et convexe à la fois , par cette pratique acétique textuelleje suis émulsionnée , démise et rompuelisse les écailles à l’aide d’une pommadeinapte à être , une balise de détresseD’autres brimades pullulent , jaillit puis coagule en une croûte indélébileEt puis s’épuiseVa frire
tombeau réservésous cet écroulement rien ne s’interpose ou s’entreposeEtriquée , trop de fixation oraleRe-construire , détruire ce mutisme imbécileréservoir d’idées copulant , collantesMutée , est un soumisGermination qui perlent l’oeilAu loinsuccomberéintroduire , se reproduirese viderSortirOuvrirPartirFuir
Echappe ou mort.
Bheu!
Bouche bouchebéante de beautébouche glucidiqueperle de bavebombe de sensibilitéIl faudrait qu’elle s’ouvre sur ce.Oralement modeléeBombonne de phonèmesSon bavéBaigne dans son jus , pressé de langue humidifiéje balbutie , fétus de mauxlèche ces babinesde bouche lipidéebouche bouche lapidéeêtre bouchéeune autre bouchée
Bheu!
Avalanche protéine , agglutiné à mes pieds.Bouillis en coque , froncé de neigeFroidement sulfureuse , transpire par les pores.
J’éplucheles pétales de cet orificepar la bouche
Avec cette hache
Imaginairement
Que dans la bouche , avale , ingère , digère , l’in-géré , qui dégénère mais régénére , se doit d’être , pour être régénérée et c’est par la bouche
bloquer les encoignures
Gélatine compartimentée de cette photosynthèse sauvage , un soupçon de serpolet.
C’est comme la viande
Pièces ranciesfaisandede ces caresses sodomisées avec gommuresqui me troublepousse, pousse à l’intérieur
rompue de ces côtelettes écharpées qui me pénètreencore blanc déposé dans mon potcontaminé de soupirs
Soupe durcissante de viande vapeur, taboulé de doigts rongés, sauce suce jambon et quenelles paprika
Caramel, concentré sirop de ma peau, lait de fesses chaloupées en croûte de parmesan, escalope salopée
Étendue gratinée, panure amollie d’anomalies, brassé de saumure sous lit coulant collant
Encornet de bouche, limée infusée, pétrie
Histogramme chocolaté de fragments capillaire, madère amer, poudre de fer.
Cubique oblique je suis obligéealors,-Mélange eau et pain pour farinée pilée-Fouette la pâte soufflée, truffe fourrée renversée chamboulée-Ajoute aux jus jeter au filet de bavures lissé-Noircir la casserole-Avale hanche et cuisse alanguie élargie
Prêt à être consomméLa viande
Boursouflée, glande gonfleBourgeons dorésCoulisse entre cuissesJe cuisine cet entre-mets
Commencé par la faim.
Littéralité littérale radicaleLittéralité latérale radicaleMimétisme miméNe parle pas de Scindé scié soudé cintré mélangerSexe sexe (s) (s) exExtremis, extrémité sextrémité
Univoque provoque évoque équivoque
-Je vais vous lire un texte.
-Ce texte, je vais vous le lire, puis je vais parler ce que j’ai voulu dire.-Avant de le lire, je voulais vous dire que j’ai dû l’écrire.-Écrire pour dire et lire, dire ce que j’écris et lire ce que je dois vous dire.
-Je vais vous lire un texte.-Avant de le lire, je voulais écrire ce que j’ai voulu dire.
Elle à écritCeci:« ne jamais écrire ce qui peut se dire écrire ce qui ne peut que s’(entendre) »
-Je vais écrire car je n’ai rien à dire ni à lire.-Je n’ai rien à lire,Dire-Je suis en train de lire un textequej’écris-Dire et lire l’écrire.-Je voulais vous dire que j’allais lire un texte.Ecrit.-Je viens de vous lire un texte-Je viens de le dire.
Sa cage thoracique est plateSon dos large, largement
Simplement plat, platementChaud, répétitif et répété
Objectivement sombre et étiréPassif, inactif et excité
Merci
Ferme tes yeux !Va-y ferme les!
Que je sois nue !
Je vais manger
Tu veux bien me prendre ?Prends- moi !
J’ai faim !
Regarde- moi !Tu m’énerves !
Finis ton assiette !
Allez !
Prends- moi !Mange !
Moi !
Tais-toi !Regarde- moi !
Je vais me mettre nue pour toi !Je te veux !
Mange !
Mange- moi dans les yeux !
Tu le savais que je te veux !Déshabille moi !
Excuse- moi de ces envies
Sa main ridée, tachée et fatiguée me caresse.Ma peau est tendue, lisse épilée, je suis tendre.
Sa main passe le long de ma hanche crue.Ma peau se hérisse.
Il porte une chemise sombre, crasseuse et chiffonnée sous un gilet de laine grasse.Je suis à moitié habillée de coton blanc.
Il est assis, jambes entre ouvertes, prêtes, spontanément flétries.Je passe ma main sur son crâne luisant, suant, pores dilatés.
Ses doigts, d’ongles jaunis, tremblants et veinés parcours mes plis cachés.Mes orteils se crispent quand il poursuit.Ses intimes s’effondrent sur mes reins.
Mes paumes s’empressent, je les héberge.
Il porte à ma bouche une cuillérée, déborde sur mes lèvres.S’étale sur mon visage.
Il me remplit la bouche de mayonnaise.S’insert, fond, glisse, coule aussi sous l’aisselle.
Son ventre volumique, parsemé de croûtes s’amollit à mes fesses. Il se dégage sucs et huiles épidermiques, chaudes odorantes.
Son bassin mélodieux provoque.Il grogne et s’affale, bavé de plaisir, mouillé de transpiré.
Sa main.Ma peauSa main.Ma peau
De la mayonnaise.
Trop épaisseCette sauce est trop épaisse, alors je rajoutede la farine pour l’épaissir encorepour que, épaisse elle deviennetrès épaisse.La sauce est très épaisse, elle forme des couchessuperposées, épaissie par ces couches,couche après couche la farine grossis les couchesla sauce s’épaissie, en strates, empiléesaccumulées, incrustées, serrées.Epaissie.Durcie, la sauce à force d’épaissie est durcie.La farine épaisse en granulé l’a solidifiée,bétonnéetrop durecette sauce est dure, alors je rajoute de l’eaupour que, dure elle devienne encore pluscassante.
La cuillère s’en est rompue.
écritureconfiturepourriture.
Il se faufile et s’immisce entre le filet de mes flancs, pour atteindre l’orifice, fente de plaisir brillante et béante, prête à engloutir une bouché de cette exquise, sublime et délicate matière. Vibrante, fondante, douce, tiède.Finement grainé, lisse et ferme en bouche, caresse les parois tendres, se fondant à ma propre matière. Subtils éclats de cette gourmandise qui (m’)envoûte et (me) charme, -je- succombe.Les arômes m’impressionnent et me pénètrent. Ils me possèdent et ma bouche n’est que l’instrument dévoué de leurs expressions qui s’exaltent aux moindres mouvements. Frémissements.Sa peau, fine, opale, translucide, tendue, elle reflète l’ombre de mes gestes, cho-régraphiés en une transe d’excitation, face à ce mets qui m’éveille, je tremble, comme cette peau sismographiquement liée à mes yeux…
Ce fumet, que j’hume encore et encore et qui dans son intensité me fait quitter le moi même que je contrôle sans cesse.
Ce glaçage me fait fondre de désir.
Cette pâtisserie érotise l’air qui se transforme en une vapeur lourde et volatile, qui se couperait à la lame.