bulletin informations chronique dÉpartementale...

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7/* Année. 67. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Jeudi 23 Août 1900. &== ----------------------- 0 . T U lA V B tO E fUseUir ** ~ Administrateur. - ABONNEMENTS . Sm Ui « Dtp. Attrea 1 , ,4*101*. :4*p. ïï S ü ::::^ “ S?. “ £: JfOÜ mol*......... 8 50 4fr. juidomodotre t Demi-tarif. 1 ,1 ,0N 8,'ABONNIS An* bureaux du journal et dana tous lu bornant de poste. L'abonnement est payable d'avance et «jodüue de plein droit jtuqu'4 rtception •jSfogotedw. f0 0 êm u6r1t», intérêt q* * 0* . TTïï •: me *m» jkm rendu*. / ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : \ \ JOURNAL-SENLIS . / COURRIER DE L'OISE ( TÉLÉPHONE AVEC PARIS LA FRANCE & L'ÉTRANGER IIS, \ iER / BUREAUX liédaetion et Adminiitrations 0 et 11, plaoo de rH6tel-de-Ville,9et 11 8KNLIS J ournal dk Skni. ih est désigné pour publier dans l'arrondissement let INSKIITIONS JUDICIAIHKS. PIUX DBS INSERTIONS Annonces légales .... 0,20 c. la ligue. Annonces volontaires. 0,25 Réclames...................... 0,50 Faits divers............... 1 fr. On u'accupté pas d’iuiertiot» au-dessous de 1 franc. Les annonces, réclames, cto., conoemant Paris et los Départements sont reçues dirocUiinont au* bureaux du journal. s s BULLETIN Senlis, le 22 août 1900. Samedi dernier a en lien la distribution jet récompenses de l’Exposition. Le prisant de la République et le Ministre il Commerce ont tiré la philosophie de gt événement dans des discours paoifl- qoee. La joie de cette journée a été mal- kiureusement troublée par une oatas- tropho. La balustrade d une des passe- nll*8 de l’Exposition s’est rompue sous li pression d une foule de euneux qui Mordaient la fête vénitienne organisée d Seine à l’occasion dé la distribution itt récompenses. On a quatre morts à *’Srer et une cinquantaine de blessée à , dre. rr. Panela soirée d’hier, M. lé R ident de là République est parti pour Rambouillet, où il prendra quelques jours éi repos. - Dimsnohe, dans un discours prononcé iftix,M . Deloassé, ministre des Affaires étrangères, a fû t allusion aux événe- mnts de Chine. L'orateur a insisté sur ]t parfaite entente de la Russie et de la Fiance pour la campagne militaire d’a bord, et pour le règlement des comptes après la victoire. C’est avec une véritable émotion qu’on lient d’apprendre la mort, survenue au Sénégal, du capitaine Pallier, l’un des dm derniers témoins (l’autre est le lieu tenant Meynier) Tirants du mystérieux drame de Zinder. Il est à remarquer que b capitaine Pallier, usant de son droit, mit demandé depuis quelques mois à nntrer en France. Mais il paraît que le ministère des colonies lui avait toujours 0itématiquement refusé le congé néces- mlre: T avait-il là un calcul cachant des desseins mystérieux? Certains journaux Fafflnnent, et une note explicative de régence Havas est loin de lever tons les doutas. La plupart des Conseils généraux ont rotédes motions affirmant la conformité de leurs sentiments aveo ceux si élo- «emment exprimés par M. Loubet à Cherbourg et a Marseille. Ces assemblées est également envoyé lu un» vujua au*, trtnpei françaises embarquées pour la Chine. En attendant les grèves se multiplient de toute part en s’aggravant sous ce Ménbeureùx gouvernement, dont pour- test le grand chef socialiste Millerand est leplus bel ornement : grève des cochers à Paris ; grève des mineurs & Montoeau ; grève des soutiers, chauffeurs, garçons touiangers, trieurs de café, eto., au Havre; grève des chauffeurs et soutiers nui à Marseille ; et partout bien entendu 1m grévistes apportent des atteintes for- melles à la liberté du travail. De son côté la gouvernement, prisonnier des socia- liites, n’ose sévir ae crainte de s’attirer lai foudres des puissants comités. n est en effet curieux de constater le geare de rapports établis entre le gouver nement et le parti sooialiste. Celui-oi, se eomportant véritablement en m ûtre, ne (eue de signifier au ministère les injonc tions du parti. C’est ainsi que dans une lettre adressée k M. Waldeck-Rousseau, le citoven Vaillant, d’ordre du comité général, enjoint au ministre de faire re tirer de Montoeau-les-Mines toutes les forces de gendarmerie qui s’y trouvent. De même, la commission de propagande jecuse le gouvernement d'avoir mis lOOO hommes de troupes & la disposition des capitalistes du .Creusot et il le somme défaire mettre immédiatement en liberté les citoyens récemment arrêtés au Greu- *ot comme perturbateurs. Que va ré pondre le ministère socialiste k ces impé- Heases mises en demeure ? Il n’y a plus de doute aujourd’hui sur Uprise de Pékin par les troupes alliées finir la libération des membres des lé sions. Mais on ne connaît pas encore pleinement les détails des combats suprê- Bei et de la reddition finale. Reste k sa voir maintenant avec qui l'on va traiter «ela paix, s'il est vrai que l’impératrice [fi pris la fuite aveo le prince Tuan et tau les ministres. Il est vrai que Li- Hnog-Chang a adressé aux puissances Bu circulaire les invitant k désigner Bon plénipotentiaires en vue des négo ciions. Mais quelle autorité peut avoir Jd-Hung-Chang pour traiter, dans l’état •Anarchie actuelle de la Chine T Les nouvelles du Transvaal sont de g* en plus favorables aux Boers. Le générai Dowet, après sa jonction aveo Uelarey qui marque le succès définitif de •Çmémorable retraite, a infligé un sé- JJtox échec aux Anglais, qui auraient Pjrdu sept canons et livré 4.00Û prison niers. Cé beau fait d’armes en présage [entres et une autre preuve que les cho- *e»vont mal pour les Anglais, o’eat la «rocité des proclamations du général Jwberts annonçant qu’il va tout mettre à J® «t à sang chez les Burghers qui ne «outreront pas asses d’enthousiasme Pnr l’occupation anglaise. C’est là le fait |.DQhomme qui ne se possède plus, mais ®Q* réfléchit pas qtte c’est le meilleur «oyen de ranimer la résistance des Bur- |®ers paisibles qui, placés entre la con- S tion* le massacre et la guerre, ne wjeront pas à aller rejoindra les oom- INFORMATIONS Le colonel Marchand en Chine. Le lieutenant-colonel Marohand, du 4* régiment d’infanterie de marine, est désigaé pour servir k l’état-major du corps expéditionnaire. Il prendra passage sur le paquebot qui partira de Marseille le 2 septembre prochain. Entre Français et Italiens. Une bagarre sérieuse s’est produite dimanche à la fôte de Saint-Denis, entre des ouvriers fran çais et italiens. Au cours de la bataille les onvriers se sont servis de leurs couteaux et de leurs revolvers. Sept personnes ont été blessées, dont deux gTièvement. Une autre bagarre s’est produite également entre des ouvriers français et italiens, à La Grande-Croix, près deRive-de-Gier. Cinq ouvriers français ont été blessés à coups de couteau. Plusieurs combattants ont été arrêtés. Un anarchiste qui s’exécute. Un Italien venant de New-York, par la Tou- tains, s’est coupé la gorge en arrivant au Havre. On croit que e’étalt un anarchiste. Une ville en flammes. Un terrible incendie s’est déclaré à Bagnôres- de-Bigorre. La place de Strasbourg était tont en feu. L’In cendie a été si considérable que des secours ont dû venir de Tarbes par train spécial. Flétri par les siens. Les manifestations < spontanées » des conseils généraux en faveur du ministère n’étaient sans doute pas complètement organisées, et il leur faut encore quelque préparation, car la première journée n’a pas été des meilleures pour M. Waldeck- Rousseau. M. Cavaignac, dans la Sarthe ; M. Mil liard, dans l’Eure; M. Labiche, dans l’Eure-et-Loir ; M. Emile Ferry, dans la Seine-Inférieuse ; M. André Lebon, à Niort, ont été élus présidents, ce qui ne constitue pas précisément un succès pour le cabinet. Nous ne parlons pas de la réélection de M. Méline comme président et de M. Bouoher comme vice-président du conseil général des Vosges; ce vote était aotjaio par aranoo. Mais ce qui s’est passé dans son propre département doit être particulièrement sensible à M. Waldeck-Rousseau. Là, le ohoix des conseillers généraux l’atteint personnellement. Malgré la campagne perfide et aotive menée contre M. Audif- fred par les amis du président du conseil, l’honorable député de la Loire a été réélu président avec quatre voix de pliis qu’il n’en avait eu l’année dernière, et les ap plaudissements de l’assemblée ont souli gné le sens de ce vote. M. Audiffred, avec l’aide des conseil lers généraux, fut le patron et le parrain politique de M. Waldeck-Rousseau dans le département de la Loire. C’est lui qui le présenta aux électeurs sénatoriaux, qui assura le succès de sa candidature. M. Waldeck-Rousseau était alors chef de la résistance aux entreprises révolu tionnaires ; il dénonçait, aveo un grand talent oratoire et une logique irréfutable, l’inanité et lé danger des doctrines col- leotivistes; il demandait àtous les hommes d’ordre, quels qu’ils fussent au point de vue des origines politiques, de s’unir dans la République pour préserver notre pays du c péril à gauche ». A cette époque, M. Waldeck-Rous seau opposait au programme révolution naire de M. Millerand un programme de défense sooiale. Pour mieux marquer l’antithèse, il tenait à lancer son appel de cette même salle de Saint-Mandé où le chef du parti collectiviste avait poussé son ori de guerre à la société. Quand le président du conseil fit tout d’un coup faillite à ses promesses, quand il livra lui-même à M. Millerand les in térêts qu’il s’était solennellement engagé à défendre, M. Audiffred fut des pre miers à lui reprooher son apostasie. Le cœur serré, mais fidèle au devoir répu blicain, il répudia à la fois l’ami poli tique et l’ami personnel qui venait de se parjurer. Aux yeux des honnêtes gens, ce fut la plus méritée des flétrissures. On dit que M. Waldeck-Rousseau ne s’en affligea pas outre mesurer, son for intérieur étant, semble-t-il, fermé de puis peu aux sentiments qui prennent leur source dans la consoience. Le conseil général de la Loire vient de lui faire entendre ce qu’il en pense, en même temps qu’il donnait à M. Audif fred un témoignage éclatant de sa sym pathie. M. Waldeck-Rousseau est donc désavoué par son propre département. Mauvais début pour une session dont on n'attendait que des apothéoses dés long temps préparées... La Fôte de l’Exposition. A l’occasion de la féte de la distribution des récompenses de l'Exposition universelle la plupart des magasins de la capitale étaient farinés samedi. Les monuments publics et les rues com merçantes étaient pavoisés. Le président de la République a quitté le palais de l’Elysée, à 2 h. 40, se rendant au Ghamp-de-Mars, dans une voiture attelée à la Daumont. M. Loubet était accompagné de MM. Wal deck-Rousseau. président du Conseil des ministres, Alfred Picert, commissaire général de l’UpoilUon, «t fin général Duhoii, Puis venaient deux autres voitures dans lesquelles se trouvaient les antres person nages de la suite du président de la Répu blique. Sur tout le parcours du cortège présiden tiel, la foule, très nombreuse, salue respec tueusement le chef de l’Etat. A l’arrivée de M. Loubet au Ghamp-de-Mars, des salves d’artillerie sont tirées, pendant S ie toutes les musiques jouent la Uarseil- ise. Le président de la République a été reçu } iar M. Millerand, ministre du commerce, et e personnel du secrétariat général de l’Ex position. Le ministre prononce ensuite un discours dans lequel il passe en revue toute l’Exposi- M. Millerand constate les progrès accom plis dans toutes les branches, arts, sciences et industries, qui sont représentées. Il fait l'éloge des expesants, et de ceux qu’il regrette de n’avoir pu récompenser. Le ministre du commerce regrette de voir disparaître bientôt toutes ces merveilles. Seuls le pont Alexandre 111 et les deux palais resteront pour perpétuer le souvenir de cette incomparable féte du travail et de la paix que la France républicaine offrit à l’huma nité. M. Loubet prend ensuite la parole pour remercier tous les collaborateurs de l’Expo sition, dont il regrette la prochaine clôture. Le président de la République espère que l’âme de cette œuvre éphémère survivra. Il ajoute que l’Exposition aura servi à éta blir entre les gouvernements et les peuples des relations et des liens plus durables. Le chef de l’Etat déclare que les étrangers ont pu constater que la France est restée le pays de la paix et du travail. c Les nombreux congrès, dit M. Loubet, ont permis de constater que tous les peuples sont poussés vers des relations sociales, vers un idéal de justice et vers un développement croissant de la solidarité. « L’Exposition universelle donnera â cette solidarité nouvelle une puissance d’expan sion qui rendra désormais plus fragile le triomphe de la force et imposera le règle ment amical des conflits internationaux. « Elle rapprochera enfin le but vers lequel tendent les cœurs généreux, c'est-à-dire la diminution de la misère et la réalisation de la fraternité ». Un incident* Au moment où le cortège présidentiel se rendait à l’Exposition, en passant sur la place de l’Alma, un individu, rompant l’es corte de cuirassiers, s’approcha de la voilure ue m. lAïuoei tu îttuça aauo u> lamiau uuo enveloppe contenant une photographie de femme. Cet individu, nommé Jacquemard, garçon de café, était en état complet d’ivresse. Le président est rentré à l’Elysée sans autre incident. Grave accident à l’Exposition* Encore une passerelle démolie. Beux morts.— Nombreux blessés. Un terrible accident est arrivé, samedi soir, à l’Exposition, d’autant plus lugubre qu’à quelques pas de l’endroit où retentis saient les cris de souffrance des blessés, la féte battait son plein. La balustrade de la passerelle du boule vard Latour-Maubourg, située au bout du pont des Invalides, s’est écroulée subitement, vers dix heures et demie. Une cinquantaine de personnes ont été précipitées sur le sol d’une hauteur qui varie entre deux et trois mètres, car l’accident s'est produit vers le milieu du plan incliné qui descend vers les Invalides. La plupart des victimes sont tombées sur la tôle ; beaucoup d’entre elles portent des fractures à la base du crâne et des plaies au visage. Un certain nombre, alors qu’elles gi saient déjà à terre, reçurent de nouvelles blessures provoquées par les débris de la balustrade. Celles qui étaient le moins atteintes sont rentrées affolées à leur domicile. Les autres, au nombre de trente-deux, après avoir reçu les premiers soins aux pos tes médicaux du voisinage, ont ôté transpor tées dans les hôpitaux. Quatre sont mortes depuis. La distribution des récompenses des concours nationaux et internationaux de manœuvre de pompes à incendie qui ont clôturé le congrès des sapeurs-pompiers, a eu lieu dimanche à l’hippodrome de Vin- cennes, sous la présidence du général André, ministre de la guerre. De bonne heure, les tribunes et l’enceinte du pesage du champ de courses avaient ôté envahies par la foule. A trois heures, le ministre de la guerre, escorté par des dragons armés de la lance, faisait son entrée sur l’hippodrome et prenait place dans la tribune d’honneur, ayant à ses côtés les généraux Florentin, gouverneur militaire de Paris ; Kirgener de Planta ; le colonel Detalle, commandant les sapeurs- pompiers de Paris ; M. Léplne, préfet de police ; le général roumain Hercké ; M. Gues- net, président des concours ; les maires de Vincennes et de Gharenton, etc. Après des exercices simulant un départ au galop, l’attaque du feu et le sauvetage des babitantsd’une maison incendiée, ce dernier exercice exécuté au milieu des applaudisse ments par le régiment des sapeurs-pompiers de Pans, sur un échafaudage d’une hauteur de quinze mètres, le général André, ministre de la guerre, a prononcé une allocation dans laquelle il a glorifié les actes de dévouement et de courage accomplis par les gens de cœur que sont les pompiers, les vaillants soldats du devoir. * H a ensuite remis les palmes académiques au colonel Detalle, commandant les sapeurs- pompiers de Paris ; puis M. Guesnet, prési dent des concours, a lu le palmarès. Le prix d’honneur de la division hors concours, un superbe bronxe offert par la Ville de Paris, a ôté décerné aux pompiers de QrtH (Qh*J, Les premiers prix hors concours sont re venus à Perrières et Montere&u, les seconds à Puteaux et à Vanves. Les prix de championnats, créés spéciale ment pour les compagnies étrangères, ont été remportés par les pompiers d’Oporto (Portugal), Windsor (Angleterre), Badapest Hongrie), Milan (Italie), Santander (Es pagne) et Schaerbeck (Belgique). Voici les autres prix distribués aux lauréats des autres concours : Pompes à vapeur. — Premier prix : Fer- rières et Saint-Ouen ; deuxième prix : Saint- Denis ; troisième prix : Vaulx de Cernay, Levallois, Pantin. Division d’excellence. — Prix d’honneur : Fontainebleau, Lena, Tours, Chaumont. Premier prix : Pierrelaye, Chaumont-en- Vexin, Gonesse, Lixy-sur-Ourcq, Saint- Denis. Deuxième prix : Choisy-le-Roi, Bois-Co lombe, Meaux, Beaumont, Charenton, Issy, Crépy-en-Valois, Vincennes, Argenleuil, Senlis, Soissons. Troisième prix : Montreuil et Malakoff. Division supérieure. — Prix d’honneur : Sainl-Cyr-sur-Loire, Savonniôre, Nogent- ie-Roi, La Bassée, Caen, Ghouilly. Premier prix : Le Pecq, Claye-Souilly, Qaincy-Ségy, Vendôme, Villeneuve, Palai seau, Nemours. Deuxième prix : Saint-Symphorien, Port- à-Binson. Troisième prix : Belfort, Monlgeron, Saint- Quentin. Première division. — Prix d’honneur : Cormeille-en-Parisis, Liancourt, Souzaye, Jouarre, Ponchartrain, Boutigny, Limelz, Chécy, Saint-Mars-la-Pile, Chauny, Vimou- tier, Alger, Valdampierre, E$trées-Saint~ Denis, Donnières. Deuxième division. — Prix d’honneur ; Bagneux, Rilly-la-Montagne, Port-Brillet, Samt-Jean-de-Braye, Loches, Neuilly-Saint- Front, Villiers-sur-Marne, Breteuil. Troisième division. — Prix d’honneur : Le Perreux, Chamant. Premier prix : Pont-Carré et Chinon. Deuxième prix : Marcilly. Quatrième division. — Prix d’honneur : Nanteuil-le-Haudouin, Mustapha, Longpont. Le général André a quitté l’hippodrome après la lecture du palmarès et est rentré à Paris. Nouvelles militaires. Manœuvres des zouaves. Porir la |..w n U .» f.i.| .— x1. » . . , I . . zouaves viennent d’exécuter des manœuvres avec les 96*, 467* et 458* régiments d'infan terie, 2 batteries à cheval et 2 escadrons de dragons, sous la direction du général Pari sot, dans liséré. _ L’accident de Dinan, Au cours des manœuvres et des tirs qu’exé cute en ce moment, au camp de Coetquidam (Ille-et-Vilaine), la 10* brigade de cavalerie, en garnison à Dinan, un terrible accident est produit. Un escadron du 24* dragons chargeant un bataillon d'infanterie disposé en tirailleurs, une fondrière dissimulée par des branchages recouverts d’herbes et de mousse, et qui avait jusqu’alors résisté au passage, s’ouvrit tout à coup sous les pas des chevaux du pre mier peloton, qui s'abattirent successivement dans la cavité. Dès qu’on se fut aperçu de i’accident, on se porta au secours des cavaliers, qui gisaient sous le corps des chevaux et étaient griève ment blessés, surtout à la tète. Quelques dragons ont eu l’oreille pour ainsi dire décollée par le casque. Après avoir reçu sur le champ des soins, les blessés ont été dirigés sur Rennes ou Dinan, où leur état s’est amélioré depuis. Quant aux chevaux, beaucoup ont dû être abattus. L’Hommage d’un Ennemi. Voici avec quel enthousiasmo le corres- londant du Daily Telegraph, M. Bonnett lurleigh, parle des exploits du général Devet : < Encore Dewet, écrit-il. La lune se lève et le télégraphe optique dit, avec ses lampes allumées : « Prenez garde 1 Dewet est à t Vrede, et vient sur Newcastle! » Le soleil brille, et l’héliographe envoie son message : < Prenez garde! Dewet est à Bethléem; il < va capturer les deux bataillons laissés à « Ladysmith ». Le crépuscule tombe; des reconnaissances arrivent de l’est au galop, des bras vigoureux agitent frénétiquement des pavillons-signaux ; € Dewet a traversé « la passe de Gnndycleugh avec sept com- « mandos. Il va exterminer le général Dart- < nell 4 Dundee. » « Et pourtant Rundle, Hunter et Methueq le pourchassent ! Pendant trois mois, il a tenu ce dernier en échec! 30.000 hommes le surveillent sur les frontières du Natal. Il tombe sur leurs lignes de communication et, avec à peine 7.000 hommes, donne fort à faire à ces 30.000. Tout un bataillon de yeomunry, un régiment de milice, des vête ments d’hiver pour toute l’armée, il les cap ture. Sûrement, ce n’est pas notre armée qui a les honneurs de la guerre. Qui chan tera Dewet? « Honneur soit fait à qui honneur est dûl La première fois qu’un général anglais, dans les conditions où se trouve Dewet, rompra les lignes de communication de l’adversaire et fera son jouet d’une armée de près de 80.000 hommes, alors je parlerai de lui avec les éloges qui conviennent. Les étudiants de l’art de la guerre dans l'avenir regretteront que les Boôrs n’aient pas eu do Jomini avec eux, car ce sont les opérations do Dewet, et non d’autres, qui feront le sujet des éludes de tous les professeurs de cavalerie dans toutes les écoles militaires du monde. » L’abondance des matières nous oblige à ajourner au prochain numéro la suite de notre intéressant feuilleton : Le Dvàmo Mm Pfilftli Rouge. CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE Conseil général de l'Oise. SESSION DU HUIS D'AOUT 4900. Séance du lundi 20 août. Le Conseil général s’est réuni lundi, à deux heures et demie, à la Préfecture, pour tenir sa première séance de la session d’août. M. Couppel du Lude, préfet de l’Oise, y assisto, aiusi que MM. les chefs des ser vices départementaux. M. Cuvinot est élu président par 48 voix sur 30 votants. Ont obtenu : MM. Rendu et Chovet, 2; le baron de Corberon, 4 ; il y a 7 bulletins blancs. Pour la vice-présidence, il y a 34 vo tants. Ont obtenu : M. Dupuis, de Pontarmé, 21 voix ; M. Cho vet, 49. Viennent ensuite : MM. Baudon et Noël, 4 ; général Aubry, 2 ; baron de Corberon, Serrin, Chopinet, Prévôt, Rendu, 4. MM. Ernest Dupuis et Chovet sont pro clamés vice-présidents. On procède à la nomination de deux se crétaires. Il y a 30 votants. M. Noël obtient 25 suffrages; M. Che vallier, 22 ; M. Langlois, 5 ; M. Ch. Dupuis, 4 ; M. Rendu, 2 ; MM. Baudon et Chopinet, 4. MM. Chevallier et Noël sont proclamés secrétaires. M. Cuvinot remercie ses collègues de la nouvelle marque de confiance qu’ils vien nent de lui donner. Il rappelle ses déclarations précédentes et ajoute que ses collègues et lui continueront de faire abstraction de toute passion poli tique, pour ne songer qu’à la gestion la meilleure des affaires du département. M. le Préfet fait connaître que M. Vié- ville, conseiller général du canton de Guis- card, démissionnaire, a été remplacé par M. Vasseux. M. Vasseux est installé comme membre de l’assemblée départementale. M. Cuvinot annonce la mort et prononce l’éloge funèbre, auquel toute l’assemblée s'associe, de M. le baron de Morell, ancien représentant du canton de Nanteuil, rem placé par M. le comte de Kersaint. Le Conseil procède à la nomination des différentes commissions, dans la forme ha bituelle pour chaque année. Les commissions se trouvent ainsi com- commission {finances) : mm. cnovet, Gaillard, Halinbourg, Chevallier, de l’Aigle, Chopinet, Ducharron. 2* commission (routes et voies de oom* munication) : MM. Prévôt, général Aubry, pour l’arrondissement de Beauvais; Dupuis (de Pontarmé) et Berdin, pour l’arrondis sement de Senlis ; Noël et Langlois, pour l’arrondissement de Compiègne ; liainsselin et de Cbatenay, pour l’arrondissement do Clermont. 3e commission (agriculture et objets di vers)l : MM. de Corberon, Cressonnier, de Thuisy, Pelletier, Dupuis, des Ageux ; Vas seux et Roussel. 4e commission (bâtiments civils) : MM. Le- fôvre, Serrin, Guibon, de Kersaint, Gues net et Lefranc. 5* commission (instruction publique, assistance et cultes) : MM. Dupont, Hucner, Rendu, Baudon, de Poly et Loisel. La séance, suspendue pendant quelques minutes, est reprise à quatre heures et demie. M. Cuvinot reprend sa place au fauteuil présidentiel. On procède à l’élection des présidents de chacune des commissions. Sont nommés : 4", M. Chovet; 2*, M, Prévôt^3* le baron de Corberon; 4*, M. Serrin; 5*, M. Dupont. M. le docteur Chopinet est nommé rap porteur du budget départemental. M. le Président annonce que la limite pour le dépôt des divers vœux est fixée à mercredi, trois heures. Il sera procédé jeudi prochain à l’élec tion des membres de la Commission dépar tementale. La séance est levée à quatre heures et demie. Séance du mardi 21 août. La séance est ouverte à 2 h. 5, sous la pré sidence de M. Cuvinot. M. Noël, secrétaire, donne lecture du pro cès-verbal de la précédente séance, qui est adopté. On aborde la discussion des différentes af faires soumises à l’assemblée. M. Gaillard donne lecture d’une proposi tion tondant à l'allocation d’un secours à Mm* Morda. Conclusions approbatives adoptées. M. le marquis de l’Aigle dépose les comp tes et rapports relatifs à la gestion financière de l'Asile de Clermont. Les conclusions du rapport sont adoptées. M. le docteur Chopinet donne lecture des conclusions de la commission tendant à l’ap probation des dépenses obligatoires inscrites au budget ordinaire pour l’entretien des bâ timents départementaux ; Pour secours et frais d’entretien aux indi gents et malades secourus par le départe ment; Pour allocations à diverses sociétés d'as sistance et sauvetago. Au sujet de la subvention à la caisse de secours de l'Union départementale des sa peurs-pompiers, H. Chevallier estime qu’il y aurait lieu d’apprécier la portée de l’œuvre de 1 Union. Il y a trois catégories d’indemnités; les deux premières ont été l’objet de mesures votées par le Parlement. L'Union départe mentale devait s’en tenir à l'assurance con cernant la 3* catégorie. M. Guesnet conteste la théorie de M. Che vallier. Il demando au Conseil d’appuyer la création d'une caisse autonome pour les M. Chevallier explique sa pensée; il vou drait que les subventions communales soient affectées aux victimes de blessures enirat- n mt une incapaoité temporaire de travail. Il » « doubl* emploi amie rewutàace or. ganisée par l'Etat et celle organisée par l'Un'oa départementale. La question sera transmise au comité dé partemental des sapeurs-pompiers, qui élu cidera la question. Sont votées, sans observations, diverses allocations aux sociétés de la Croix-Rouge, des Sauveteurs, d’Arts et Ecoles profession nelles du département. Le même rapporteur présente les conci sions approbatives relatives aux dépenses inscrites pour frais d’entretien d’édifices, d’objets mobiliers, d’allocations à des so ciétés départementales, etc. Adopté. M. Noël proteste contre la modicité du traitement (100 fr. par an) alloué au cou- cierge de la Sous-Préfecture do Compiègne. La commission des finances examinera la Q uestion, après une entente qui est deman- ée par M. le Préfet. Sont approuvées les dépensés relatives au service des enfants assistés en 4899 et an térieurement. Suit la série des rapports et votes d’usage sur des points de règlements administratifs et budgétaires qui ne sauraient donner lieu à discussion. ; if. Langlois fait connaître les réponses données par l’Administration des Chemina de fer à des demandes tendant au change ment ou à l’amélioration des horaires des chemins de fer. M. de Poly expose qu’il a reçu do nou velles réclamations pour le même objet. Elles seront examinées en temps voulu. 2.500 francs sont votés pour le recharge ment du chemin n° 42, sur le territoire d'Autrèches. Divers vœux concernant le service de la voirie, la circulation des automobiles, eto., 6ont renvoyés à l’examen de l’administra tion. M. Hainsselin fait approuver le projet de reconstruction d'un pont sur la rivière de Noye — pont de Paillart — pour le passage du chemin n° 63. On adopte également, sur le rapport de M. Berdin, le projet de réfection du pavage du chemin n° 134, à l’entrée de Crépy;dn chemin n° 50, à Emôville, etc., etc. (A suivre). Congrès international des sociétés laïques d’enseignement populaire. Parmi les nombreux Congrès qui vont s’ouvrir à l’occasion de l'Einncitinn n n tn V -il.» îi «« «ci..* nui dnit.retenir tout parti culièrement l’attention, c’e3tle Congres in ternational des Sociétés laïques d’enseigne ment populaire. En effet, depuis plus d'un demi-siècle, les Sociétés populaires d’enseignement laïque, dues exclusivement à l’initiative privée, se sont multipliées en France et à l'étranger, et la pl&co considérable qu’elles occupent dans l’instruction et l’éducation du peuple leur a fait attribuer un Congrès spècial A l’Exposition universelle de 19u0. Ce Congrès, qui aura lieu les 40, 44, 42 et 13 septembre 4900, dans le Palais des Congrès a l’Exposition universelle de Paris, amènera dans l'esprit de ses organisateurs au point de vue de l’enseignement, des ex plications sur les moyens et une coordina tion des efforts qui ont été faits jusqu’à ca jour. Dans cet ordre d'idées le Congrès in téressera, non seulement les sociétés déjà existantes qui ont pour but l'enseignement des adultes, mais aussi tous les professeurs et instituteurs qui donnent isolément leur dévouement et leur science à l’œuvre de l’instruction et de l'éducation populaires. Le Congrès se divisera en cinq sections ainsi déliinies ; 4° Cours d’adultes; 2* Conférences et enseignement par l’&s* pect; 3° Enseignement professionnel (agricole» industriel et commercial), Chambres syndi cales patronales et ouvrières et corpora tions ; l° Enseignoment des beaux-arts ; 5° Sociétés ou cercles d’instruction et d’éducation. On peut obtenir tous les renseignements relatifs à l’organisation do ce Congrès en s'adressant au siège de la Commission d’or ganisation, Hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente, à Paris. Comité pour l'indépendance des Boërs. Le mouvement en faveur de l’indépen dance des Boërs, provoqué par la formation du comité, dont le siège est à Paris, 4, rue Taitbout, gagne l’Europe entière. Nous avons déjà annoncé l'adhésion à son œuvre des grands comités allemands qui comptent plus de 300.000 membres. Nous apprenons au jourd'hui que d’autres comités, qui ont pris pour manifeste le texte même de l’appel pu blié par le comité français, viennent de sa créer en Hollande : à Amsterdam, La Haye» Assoit, Breda, etc. et en Russie. Le comité de Russie formé à Saint-Pétersbourg par l’avocat Rossolowski et le pasteur Giflot compte déjà 65.000 adhérents. Il n’est pas possible qu’une aussi impo sante manifestation de 1opinion du monda civilisé ne finisse pas par être comprise de la nation anglaise, lasse déjà d’une lutta ruineuse et sans issue honorable en dehor» de la reconnaissance loyale de l'indépen dance Boôr. Un Jugement de M. Magnaud* M. Magnaud, qui fut juge à Senlis, aime la justice, non pas toute nue comme la vé rité ou drapée dans un peplum impeccable. Il l’habille volontiers d’oripeaux voyants, rutilants... bruyants. Elle n’en est pas moine la ju>tice... du moins quelquefois. Exemple : La Cour d'appel d’Amiens vient de rendre son arrêt dans l’interjeté par M» L... S... contre le jugement de Chàteam- Thierry le condamnant à 5.000 francs de dommages-intérôts envers une demoiseUa Eulalie Michaud pour < inexécution des pro messes de mariago à l’aida desquelles il était S arvenu à la séduire », et au ! ’awroQta viagère annuelle d« ï

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Page 1: BULLETIN INFORMATIONS CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_08_23_MRC.pdf · 2014. 2. 15. · deck-Rousseau. président du Conseil des ministres,

7/* Année. — N° 67. P a ra is sa n t le D im anche e t le Jeudi. Jeudi 23 Août 1900.& = = -----------------------

0 . T U l A V B t O EfU se U ir ** ~ Adm inistra teur.

- A B O N N E M E N T S. Sm Ui « D tp. A ttrea1 , ,4 * 1 0 1 * . :4*p.

ï ï S ü : : : : ^ “ S?. “ £:JfOÜ mol*.. . . . . . . . 8 50 4fr .

ju idom odotre t D em i-tarif.1,1 ,0N 8,'ABONNIS

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LA FRANCE & L'ÉTRANGERIIS, \ iE R /

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Les annonces, réclames, cto., conoemant Paris et los Départements sont reçues dirocUiinont au* bureaux du journal.

s s

B U L L E T I NS en lis , le 2 2 a o û t 1 9 0 0 .

Samedi d e rn ie r a en lien la d istribution jet récompenses de l’E xposition. Le p r is a n t de l a R épublique e t le M inistre i l Commerce o n t t ir é la philosophie de g t événement dans des d iscours paoifl- qoee. La jo ie de ce tte jo u rn ée a é té m al- kiureusement troublée p a r u n e oatas- tropho. L a balustrade d une des passe- nll*8 de l’Exposition s’e s t rom pue sous li pression d une foule de e u n e u x qui Mordaient la fête vénitienne organisée d Seine à l ’occasion dé la d istribution itt récompenses. On a qua tre m orts à *’ S re r e t u n e cinquantaine d e blessée à

, dre. r r . P a n e la so irée d’h ier , M . lé R id e n t de l à R épublique e s t p a rti pour Rambouillet, où i l p ren d ra quelques jo u rs éi repos.

-Dimsnohe, dans u n discours prononcé

iftix ,M . Deloassé, m in istre des Affaires étrangères, a f û t allusion aux événe- mnts de Chine. L 'o ra teu r a insisté su r ]t parfaite en ten te de l a Russie e t de la Fiance pour la campagne m ilita ire d’a ­bord, e t pour le règ lem en t des comptes après la victoire.

C’est avec u ne v éritab le ém otion qu’on lient d’apprendre la m o rt, survenue au Sénégal, d u capita ine P a llie r, l’u n des dm derniers tém oins (l’a u tre est le lieu­tenant M eynier) T iran ts du m ystérieux drame de Z inder. I l e s t à rem arquer que b capitaine P a llie r, u san t de son d ro it, m it demandé depuis quelques m ois à nntrer en F ran ce . M ais i l p a ra ît que le ministère des colonies lu i avait tou jours 0 itématiquement refusé le congé néces- mlre: T a v a it-il l à u n calcu l cachant des desseins m ystérieux? C ertains jo u rn au x Fafflnnent, e t une no te explicative de régence H avas est loin de lev er tons les doutas.

La p lupart des Conseils généraux ont rotédes m otions affirm ant la conformité de leurs sentim ents aveo ceux si élo- «emment exprim és p a r M. Loubet à Cherbourg e t a M arseille. Ces assemblées est également envoyé lu un» vujua au*, trtnpei françaises em barquées p o u r la Chine.

En attendant les grèves se m ultip lien t de toute p a rt en s’aggravan t sous ce Ménbeureùx gouvernem ent, dont pour- test le grand chef socialiste M illerand est le plus bel o rnem ent : g rève des cochers à Paris ; grève des m ineurs & M ontoeau ; grève des soutiers, chauffeurs, garçons touiangers, trie u rs de café, e to ., au Havre; grève des chauffeurs e t soutiers n u i à M arseille ; e t p a rto u t bien en tendu 1m grévistes apporten t d es a tte in tes for- melles à la lib e rté du trav a il. De son côté la gouvernement, p risonnier des socia- liites, n’ose sév ir ae c ra in te de s’a tt i re r lai foudres des puissants comités.

n est en effet cu rieux de constater le geare de rapports étab lis e n tre le gouver­nement e t le parti sooialiste. Celui-oi, se eomportant véritab lem ent en m û tre , ne (eue de signifier au m inistère les injonc­tions du p arti. C’est ainsi que dans une lettre adressée k M. W aldeck-R ousseau , le citoven V aillan t, d’o rd re du comité général, en jo in t au m in istre de faire re ­tirer de M ontoeau-les-M ines toutes les forces de gendarm erie qui s’y trouvent. De même, la commission de propagande jecuse le gouvernem ent d 'avoir mis lOOO hommes de troupes & la disposition des capitalistes du .Creusot e t il le somme défaire m ettre im m édiatem ent en liberté les citoyens récem m ent a rrê té s au Greu- *ot comme p e rtu rb ateu rs . Que va r é ­pondre le m inistère socialiste k ces impé- Heases m ises en dem eure ?

Il n’y a p lus de doute aujourd’h u i su r U prise de P ék in par les troupes alliées finir la libération des m em bres des lé ­sions. Mais on ne connaît pas encore pleinement les détails des combats suprê- Bei et de la reddition finale. R este k sa­voir m aintenant avec qui l'on va tra i te r «ela paix, s 'il est v ra i que l’im pératrice [fi pris la fu ite aveo le prince Tuan e t tau les m inistres. I l es t v rai que L i- Hnog-Chang a adressé au x puissances Bu circulaire les in v itan t k désigner Bon plénipotentiaires en vue des négo­ciions. Mais quelle a u to rité p eu t avoir Jd-Hung-Chang pour t ra i te r , dans l’é ta t •Anarchie actuelle de la Chine T

Les nouvelles du T ransvaal sont de g * en plus favorables au x Boers. Le générai Dowet, après sa jonction aveo Uelarey qui m arque le succès définitif de •Ç mémorable re tra ite , a infligé u n sé- JJtox échec au x A nglais, qui au ra ien t Pjrdu sept canons e t liv ré 4.00Û prison­niers. Cé beau fait d’arm es en présage [entres e t une au tre preuve que les cho- *e» vont m al pour les A nglais, o’eat la «rocité des proclam ations du général Jwberts annonçant qu’il va to u t m ettre à J® «t à sang chez les B urghers qui ne «outreront pas asses d’enthousiasm e Pnr l’occupation anglaise. C’est là le fait |.DQ homme q u i ne se possède p lus, mais ® Q* réfléchit pas qtte c’est le m eilleur «oyen de ran im er la résistance des B ur- |®ers paisibles q ui, placés en tre la con- S tion* le m assacre e t la g u e rre , ne w jeron t pas à a lle r rejo indra les oom-

I NFORMAT I ONSLe colonel Marchand en Chine.Le lieutenant-colonel Marohand, du 4* régiment

d’infanterie de marine, est désigaé pour servir k l’état-major du corps expéditionnaire. Il prendra passage sur le paquebot qui partira de Marseille le 2 septembre prochain.

Entre Français et Italiens.Une bagarre sérieuse s’est produite dimanche

à la fôte de Saint-Denis, entre des ouvriers fran­çais et italiens.

Au cours de la bataille les onvriers se sont servis de leurs couteaux et de leurs revolvers.

Sept personnes ont été blessées, dont deux gTièvement.

Une autre bagarre s’est produite également entre des ouvriers français et italiens, à La Grande-Croix, près deRive-de-Gier.

Cinq ouvriers français ont été blessés à coups de couteau.

Plusieurs combattants ont été arrêtés.

Un anarchiste qui s’exécute.Un Italien venant de New-York, par la Tou-

tains, s’est coupé la gorge en arrivant au Havre. On croit que e’étalt un anarchiste.

Une ville en flammes.Un terrible incendie s’est déclaré à Bagnôres-

de-Bigorre.La place de Strasbourg était tont en feu. L’In­

cendie a été si considérable que des secours ont dû venir de Tarbes par train spécial.

Flétri par les siens.Les m anifestations < spontanées » des

conseils généraux en faveur du m inistère n ’é ta ien t sans doute pas com plètem ent organisées, e t i l l e u r fau t encore quelque p réparation , car la prem ière jo u rn é e n’a pas é té des m eilleures pour M. W aldeck- Rousseau.

M. Cavaignac, dans la Sarthe ; M. M il­lia rd , dans l’E u r e ; M. L abiche, dans l’E u re -e t-L o ir ; M. Em ile F e r ry , dans la Seine-Inférieuse ; M . A ndré L ebon, à N io rt, on t été élus présidents, ce qui ne constitue pas précisém ent u n succès pour le cabinet. Nous ne parlons pas de la réélection de M. M éline comme p résiden t e t de M. Bouoher comme v ice-président du conseil général des V osges; ce voteé ta it aotjaio p a r aranoo.

Mais ce q ui s’es t passé dans son propre départem ent doit ê tre particu lièrem ent sensible à M. W aldeck-R ousseau . L à , le ohoix des conseillers généraux l ’a tte in t personnellem ent. M algré la campagne perfide e t aotive m enée contre M. A udif- fred p a r les amis du président du conseil, l’honorable député de la L oire a é té réé lu président avec qu a tre voix de pliis qu’il n’en avait eu l ’année dern ière , e t les ap­plaudissem ents de l ’assem blée o n t souli­gné le sens de ce vote.

M. Audiffred, avec l’aide des conseil­lers généraux, fu t le patron e t le parrain politique de M. W aldeck-R ousseau dans le départem ent de la Loire. C’est lu i qui le présenta aux électeu rs sénato riaux , qui assura le succès de sa candidature. M. W aldeck-R ousseau était a lors chef de la résistance aux entreprises révolu­tionnaires ; i l dénonçait, aveo u n grand ta len t orato ire e t une logique irréfu tab le , l’inan ité e t lé danger des doctrines col- leo tiv istes; il dem andait à tous les hommes d’o rd re , quels qu’ils fussent au po in t de vue des origines politiques, de s’u n ir dans la République pour p réserver n o tre pays du c p éril à gauche ».

A cette époque, M. W aldeck-R ous­seau opposait au program m e révo lu tion­na ire de M. M illerand un program m e de défense sooiale. P o u r m ieux m arquer l ’an tithèse , il t en a it à lancer son appel de ce tte même salle de Saint-M andé où le chef du p arti collectiviste avait poussé son ori de guerre à la société.

Quand le président du conseil fit tou t d’u n coup faillite à ses prom esses, quand il liv ra lui-m êm e à M. M illerand les in­té rê ts qu’il s’é ta it solennellem ent engagé à défendre, M. Audiffred fu t des p re­m iers à lu i reprooher son apostasie. Le cœ ur se rré , mais fidèle au devoir rép u ­blicain, il répudia à la fois l’am i poli­tique e t l’am i personnel qui venait de se p a rju rer . A ux y e u x des honnêtes gens, ce fu t la plus m éritée des flétrissures.

On d it que M. W aldeck-R ousseau ne s’en affligea pas o u tre mesurer, son for in té rie u r é tan t, sem ble-t-il, ferm é de­puis peu aux sentim ents qui p ren n en t le u r source dans la consoience.

Le conseil général de la Loire v ien t de lu i faire en tendre ce qu’il en pense, en même tem ps qu’il donnait à M. A udif­fred u n tém oignage écla tan t de sa sym ­pathie. M . W aldeck-R ousseau es t donc désavoué par son propre départem ent. M auvais début pour une session do n t on n 'a tten d ait que des apothéoses dés long­tem ps préparées...

La Fôte de l’Exposition.A l’occasion de la féte de la distribution

des récompenses de l'Exposition universelle la plupart des magasins de la capitale étaient farinés samedi.

Les monuments publics et les rues com­merçantes étaient pavoisés.

Le président de la République a quitté le palais de l’Elysée, à 2 h. 40, se rendant au Ghamp-de-Mars, dans une voiture attelée à la Daumont.

M. Loubet était accompagné de MM. Wal­deck-Rousseau. président du Conseil des ministres, Alfred Picert, commissaire général de l’UpoilUon, «t fin général Duhoii,

Puis venaient deux autres voitures dans lesquelles se trouvaient les antres person­nages de la suite du président de la Répu­blique.

Sur tout le parcours du cortège présiden­tiel, la foule, très nombreuse, salue respec­tueusement le chef de l’Etat.

A l’arrivée de M. Loubet au Ghamp-de-Mars, des salves d’artillerie sont tirées, pendantSie toutes les musiques jouent la Uarseil-

ise.Le président de la République a été reçu

}iar M. Millerand, ministre du commerce, et e personnel du secrétariat général de l’Ex­

position.Le m inistre prononce ensuite un discours

dans lequel il passe en revue toute l’Exposi-

M. Millerand constate les progrès accom­plis dans toutes les branches, arts, sciences et industries, qui sont représentées.

I l fait l'éloge des expesants, et de ceux qu’il regrette de n’avoir pu récompenser.

Le ministre du commerce regrette de voir disparaître bientôt toutes ces merveilles. Seuls le pont Alexandre 111 et les deux palais resteront pour perpétuer le souvenir de cette incomparable féte du travail et de la paix que la France républicaine offrit à l’huma­nité.

M. Loubet prend ensuite la parole pour remercier tous les collaborateurs de l’Expo­sition, dont il regrette la prochaine clôture.

Le président de la République espère que l ’âme de cette œuvre éphémère survivra.

Il ajoute que l’Exposition aura servi à éta­b lir entre les gouvernements et les peuples des relations et des liens plus durables.

Le chef de l’Etat déclare que les étrangers ont pu constater que la France est restée le pays de la paix et du travail.

c Les nombreux congrès, dit M. Loubet, ont permis de constater que tous les peuples sont poussés vers des relations sociales, vers un idéal de justice et vers un développement croissant de la solidarité.

« L’Exposition universelle donnera â cette solidarité nouvelle une puissance d’expan­sion qui rendra désormais plus fragile le triomphe de la force et imposera le règle­m ent amical des conflits internationaux.

« Elle rapprochera enfin le but vers lequel tendent les cœurs généreux, c'est-à-dire la diminution de la misère et la réalisation de la fraternité ».

Un incident*Au moment où le cortège présidentiel se

rendait à l’Exposition, en passant sur la place de l’Alma, un individu, rompant l’es­corte de cuirassiers, s’approcha de la voilureu e m . lA ïu o e i tu î ttu ç a a a u o u> la m ia u u u oenveloppe contenant une photographie de femme.

Cet individu, nommé Jacquemard, garçon de café, était en état complet d ’ivresse.

Le président est rentré à l ’Elysée sans autre incident.

Grave accident à l’Exposition*

Encore une passerelle démolie. — Beux m o rts .— Nombreux blessés.

Un terrible accident est arrivé, samedi soir, à l’Exposition, d’autant plus lugubre qu’à quelques pas de l ’endroit où retentis­saient les cris de souffrance des blessés, la féte battait son plein.

La balustrade de la passerelle du boule­vard Latour-Maubourg, située au bout du pont des Invalides, s’est écroulée subitement, vers dix heures et demie.

Une cinquantaine de personnes ont été précipitées sur le sol d’une hauteur qui varie entre deux et trois mètres, car l’accident s'est produit vers le milieu du plan incliné qui descend vers les Invalides.

La plupart des victimes sont tombées sur la tôle ; beaucoup d’entre elles portent des fractures à la base du crâne et des plaies au visage. Un certain nombre, alors qu’elles gi­saient déjà à terre, reçurent de nouvelles blessures provoquées par les débris de la balustrade.

Celles qui étaient le moins atteintes sont rentrées affolées à leur domicile.

Les autres, au nombre de trente-deux, après avoir reçu les premiers soins aux pos­tes médicaux du voisinage, ont ôté transpor­tées dans les hôpitaux.

Quatre sont mortes depuis.

La distribution des récompenses des concours nationaux et internationaux de manœuvre de pompes à incendie qui ont clôturé le congrès des sapeurs-pompiers, a eu lieu dimanche à l’hippodrome de Vin- cennes, sous la présidence du général André, ministre de la guerre.

De bonne heure, les tribunes e t l’enceinte du pesage du champ de courses avaient ôté envahies par la foule.

A trois heures, le ministre de la guerre, escorté par des dragons armés de la lance, faisait son entrée sur l’hippodrome et prenait place dans la tribune d’honneur, ayant à ses côtés les généraux Florentin, gouverneur militaire de Paris ; Kirgener de Planta ; le colonel Detalle, commandant les sapeurs- pompiers de Paris ; M. Léplne, préfet de police ; le général roumain Hercké ; M. Gues- net, président des concours ; les maires de Vincennes et de Gharenton, etc.

Après des exercices simulant un départ au galop, l’attaque du feu et le sauvetage des babitantsd’une maison incendiée, ce dernier exercice exécuté au milieu des applaudisse­ments par le régiment des sapeurs-pompiers de Pans, sur un échafaudage d ’une hauteur de quinze mètres, le général André, ministre de la guerre, a prononcé une allocation dans laquelle il a glorifié les actes de dévouement et de courage accomplis par les gens de cœur que sont les pompiers, les vaillants soldats du devoir. *

H a ensuite remis les palmes académiques au colonel Detalle, commandant les sapeurs- pompiers de Paris ; puis M. Guesnet, prési­dent des concours, a lu le palmarès.

Le prix d’honneur de la division hors concours, un superbe bronxe offert par la Ville de Paris, a ôté décerné aux pompiers de QrtH (Qh*J,

Les premiers prix hors concours sont re­venus à Perrières et Montere&u, les seconds à Puteaux et à Vanves.

Les prix de championnats, créés spéciale­ment pour les compagnies étrangères, ont été remportés par les pompiers d’Oporto (Portugal), Windsor (Angleterre), Badapest Hongrie), Milan (Italie), Santander (Es­pagne) et Schaerbeck (Belgique).

Voici les autres prix distribués aux lauréats des autres concours :

Pompes à vapeur. — Premier prix : Fer- rières et Saint-Ouen ; deuxième prix : Saint- Denis ; troisième prix : Vaulx de Cernay, Levallois, Pantin.

Division d’excellence. — Prix d’honneur : Fontainebleau, Lena, Tours, Chaumont.

Premier prix : Pierrelaye, Chaumont-en- Vexin, Gonesse, Lixy-sur-O urcq, Saint- Denis.

Deuxième prix : Choisy-le-Roi, Bois-Co­lombe, Meaux, Beaumont, Charenton, Issy, Crépy-en-Valois, Vincennes, Argenleuil, Senlis, Soissons.

Troisième prix : Montreuil et Malakoff.Division supérieure. — Prix d ’honneur :

Sainl-Cyr-sur-Loire, Savonniôre, Nogent- ie-Roi, La Bassée, Caen, Ghouilly.

Premier prix : Le Pecq, Claye-Souilly, Qaincy-Ségy, Vendôme, Villeneuve, Palai­seau, Nemours.

Deuxième prix : Saint-Symphorien, Port- à-Binson.

Troisième prix : Belfort, Monlgeron, Saint- Quentin.

Première division. — Prix d ’honneur : Cormeille-en-Parisis, Liancourt, Souzaye, Jouarre, Ponchartrain, Boutigny, Limelz, Chécy, Saint-M ars-la-Pile, Chauny, Vimou- tier, Alger, Valdampierre, E$trées-Saint~ Denis, Donnières.

Deuxième division. — Prix d’honneur ; Bagneux, Rilly-la-Montagne, Port-Brillet, Samt-Jean-de-Braye, Loches, Neuilly-Saint- Front, Villiers-sur-Marne, Breteuil.

Troisième division. — Prix d ’honneur : Le Perreux, Chamant.

Premier prix : Pont-Carré et Chinon.Deuxième prix : Marcilly.Quatrième division. — Prix d’honneur :

Nanteuil-le-Haudouin, Mustapha, Longpont.

Le général André a quitté l’hippodrome après la lecture du palmarès et est ren tré à Paris.

Nouvelles militaires.Manœuvres des zouaves.

P o r ir l a | . . w n U . » f . i . | . — x1. » . . , I . .zouaves viennent d ’exécuter des manœuvres avec les 96*, 467* e t 458* régiments d'infan­terie, 2 batteries à cheval et 2 escadrons de dragons, sous la direction du général Pari sot, dans l isé ré . _

L’accident de Dinan,Au cours des manœuvres et des tirs qu’exé­

cute en ce moment, au camp de Coetquidam (Ille-et-Vilaine), la 10* brigade de cavalerie, en garnison à Dinan, un terrible accident

est produit.Un escadron du 24* dragons chargeant un

bataillon d'infanterie disposé en tirailleurs, une fondrière dissimulée par des branchages recouverts d’herbes et de mousse, et qui avait jusqu’alors résisté au passage, s’ouvrit tout à coup sous les pas des chevaux du pre­mier peloton, qui s'abattirent successivement dans la cavité.

Dès qu’on se fut aperçu de i’accident, on se porta au secours des cavaliers, qui gisaient sous le corps des chevaux et étaient griève­ment blessés, surtout à la tète. Quelques dragons ont eu l’oreille pour ainsi dire décollée par le casque.

Après avoir reçu sur le champ des soins, les blessés ont été dirigés sur Rennes ou Dinan, où leur état s’est amélioré depuis.

Quant aux chevaux, beaucoup ont dû être abattus.

L’Hommage d’un Ennemi.Voici avec quel enthousiasmo le corres-

londant du Daily Telegraph, M. Bonnett lurleigh, parle des exploits du général

Devet :

< Encore Dewet, écrit-il. La lune se lève et le télégraphe optique dit, avec ses lampes allumées : « Prenez garde 1 Dewet est à t Vrede, et vient sur Newcastle! » Le soleil brille, e t l’héliographe envoie son message :< Prenez garde! Dewet est à Bethléem; il< va capturer les deux bataillons laissés à « Ladysmith ». Le crépuscule tombe; des reconnaissances arrivent de l’est au galop, des bras vigoureux agitent frénétiquement des pavillons-signaux ; € Dewet a traversé « la passe de Gnndycleugh avec sept com- « mandos. I l va exterminer le général Dart-< nell 4 Dundee. »

« Et pourtant Rundle, Hunter e t Methueq le pourchassent ! Pendant trois mois, il a tenu ce dernier en échec! 30.000 hommes le surveillent sur les frontières du Natal. Il tombe sur leurs lignes de communication et, avec à peine 7.000 hommes, donne fort à faire à ces 30.000. Tout un bataillon de yeomunry, un régiment de milice, des vête­ments d ’hiver pour toute l’armée, il les cap­ture. Sûrement, ce n’est pas notre armée qui a les honneurs de la guerre. Qui chan­tera Dewet?

« Honneur soit fait à qui honneur est dûl La première fois qu’un général anglais, dans les conditions où se trouve Dewet, rompra les lignes de communication de l’adversaire et fera son jouet d’une armée de près de 80.000 hommes, alors je parlerai de lui avec les éloges qui conviennent. Les étudiants de l’art de la guerre dans l'avenir regretteront que les Boôrs n ’aient pas eu do Jomini avec eux, car ce sont les opérations do Dewet, et non d’autres, qui feront le sujet des éludes de tous les professeurs de cavalerie dans toutes les écoles militaires du monde. »

L’abondance des matières nous oblige à ajourner au prochain numéro la suite de notre intéressant feuilleton : Le Dvàmo Mm Pfilftli Rouge.

CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE Conseil g én éra l de l'O ise.

SESSION DU HUIS D'AOUT 4900.Séance du lundi 20 août.

Le Conseil général s’est réuni lundi, à deux heures et demie, à la Préfecture, pour tenir sa première séance de la session d ’août.

M. Couppel du Lude, préfet de l’Oise, y assisto, aiusi que MM. les chefs des ser­vices départementaux.

M. Cuvinot est élu président par 48 voix sur 30 votants.

Ont obtenu : MM. Rendu et Chovet, 2; le baron de Corberon, 4 ; il y a 7 bulletins blancs.

Pour la vice-présidence, il y a 34 vo­tants. Ont obtenu :

M. Dupuis, de Pontarmé, 21 voix ; M. Cho­vet, 49.

Viennent ensuite : MM. Baudon et Noël, 4 ; général Aubry, 2 ; baron de Corberon, Serrin, Chopinet, Prévôt, Rendu, 4.

MM. Ernest Dupuis et Chovet sont pro­clamés vice-présidents.

On procède à la nomination de deux se­crétaires. Il y a 30 votants.

M. Noël obtient 25 suffrages; M. Che­vallier, 22 ; M. Langlois, 5 ; M. Ch. Dupuis, 4 ; M. Rendu, 2 ; MM. Baudon et Chopinet, 4.

MM. Chevallier et Noël sont proclamés secrétaires.

M. Cuvinot remercie ses collègues de la nouvelle marque de confiance qu’ils vien­nent de lui donner.

Il rappelle ses déclarations précédentes et ajoute que ses collègues et lui continueront de faire abstraction de toute passion poli­tique, pour ne songer qu’à la gestion la meilleure des affaires du département.

M. le Préfet fait connaître que M. Vié- ville, conseiller général du canton de Guis- card, démissionnaire, a été remplacé par M. Vasseux.

M. Vasseux est installé comme membre de l’assemblée départementale.

M. Cuvinot annonce la mort et prononce l ’éloge funèbre, auquel toute l ’assemblée s'associe, de M. le baron de Morell, ancien représentant du canton de Nanteuil, rem­placé par M. le comte de Kersaint.

Le Conseil procède à la nomination des différentes commissions, dans la forme ha­bituelle pour chaque année.

Les commissions se trouvent ainsi com-commission {finances) : mm. cnovet,

Gaillard, Halinbourg, Chevallier, de l’Aigle, Chopinet, Ducharron.

2* commission (routes et voies de oom* munication) : MM. Prévôt, général Aubry, pour l’arrondissement de Beauvais; Dupuis (de Pontarmé) et Berdin, pour l ’arrondis­sement de Senlis ; Noël et Langlois, pour l’arrondissement de Compiègne ; liainsselin et de Cbatenay, pour l ’arrondissement do Clermont.

3e commission (agriculture et objets di­vers)l : MM. de Corberon, Cressonnier, de Thuisy, Pelletier, Dupuis, des Ageux ; Vas­seux et Roussel.

4e commission (bâtiments civils) : MM. Le- fôvre, Serrin, Guibon, de Kersaint, Gues­net et Lefranc.

5* commission ( instruction publique, assistance et cultes) : MM. Dupont, Hucner, Rendu, Baudon, de Poly et Loisel.

La séance, suspendue pendant quelques minutes, est reprise à quatre heures et demie.

M. Cuvinot reprend sa place au fauteuil présidentiel.

On procède à l’élection des présidents de chacune des commissions.

Sont nommés :4", M. Chovet; 2*, M, P révôt^3* le baron

de Corberon; 4*, M. Serrin ; 5*, M. Dupont.M. le docteur Chopinet est nommé rap­

porteur du budget départemental.M. le Président annonce que la limite

pour le dépôt des divers vœux est fixée à mercredi, trois heures.

Il sera procédé jeudi prochain à l’élec­tion des membres de la Commission dépar­tementale.

La séance est levée à quatre heures et demie.

Séance du m ardi 21 août.La séance est ouverte à 2 h . 5, sous la pré­

sidence de M. Cuvinot.M. Noël, secrétaire, donne lecture du pro­

cès-verbal de la précédente séance, qui est adopté.

On aborde la discussion des différentes af­faires soumises à l’assemblée.

M. Gaillard donne lecture d’une proposi­tion tondant à l'allocation d’un secours à Mm* Morda.

Conclusions approbatives adoptées.M. le m arquis de l’Aigle dépose les comp­

tes et rapports relatifs à la gestion financière de l'Asile de Clermont.

Les conclusions du rapport sont adoptées.M. le docteur Chopinet donne lecture des

conclusions de la commission tendant à l’ap­probation des dépenses obligatoires inscrites au budget ordinaire pour l’entretien des bâ­timents départementaux ;

Pour secours et frais d’entretien aux indi­gents et malades secourus par le départe­m ent;

Pour allocations à diverses sociétés d'as­sistance et sauvetago.

Au sujet de la subvention à la caisse de secours de l'Union départementale des sa­peurs-pompiers, H. Chevallier estime qu’il y aurait lieu d’apprécier la portée de l’œuvre de 1 Union.

Il y a trois catégories d’indemnités; les deux premières ont été l’objet de mesures votées par le Parlement. L'Union départe­mentale devait s’en ten ir à l'assurance con­cernant la 3* catégorie.

M. Guesnet conteste la théorie de M. Che­vallier. Il demando au Conseil d’appuyer la création d 'une caisse autonome pour les

M. Chevallier explique sa pensée; il vou­drait que les subventions communales soient affectées aux victimes de blessures enirat- n m t une incapaoité temporaire de travail.

I l » « doubl* emploi am ie rew utàace o r .

ganisée par l'E tat et celle organisée par l'U n'oa départementale.

La question sera transmise au comité dé­partemental des sapeurs-pompiers, qui élu­cidera la question.

Sont votées, sans observations, diverses allocations aux sociétés de la Croix-Rouge, des Sauveteurs, d ’Arts et Ecoles profession­nelles du département.

Le même rapporteur présente les c o n c i­sions approbatives relatives aux dépenses inscrites pour frais d’entretien d ’édifices, d ’objets mobiliers, d ’allocations à des so­ciétés départementales, etc.

Adopté.M. Noël proteste contre la modicité du

traitement (100 fr. par an) alloué au cou- cierge de la Sous-Préfecture do Compiègne.

La commission des finances examinera laQuestion, après une entente qui est deman-

ée par M. le Préfet.Sont approuvées les dépensés relatives au

service des enfants assistés en 4899 e t an­térieurement.

Suit la série des rapports e t votes d ’usage sur des points de règlements administratifs et budgétaires qui ne sauraient donner lieu à discussion. ;

if. Langlois fait connaître les réponses données par l’Administration des Chemina de fer à des demandes tendant au change­m ent ou à l’amélioration des horaires des chemins de fer.

M. de Poly expose qu’il a reçu do nou­velles réclamations pour le même objet. Elles seront examinées en temps voulu.

2.500 francs sont votés pour le recharge­m ent du chemin n° 42, sur le territoire d'Autrèches.

Divers vœux concernant le service de la voirie, la circulation des automobiles, eto., 6ont renvoyés à l’examen de l’administra­tion.

M. Hainsselin fait approuver le projet de reconstruction d'un pont sur la rivière de Noye — pont de Paillart — pour le passage du chemin n° 63.

On adopte également, sur le rapport de M. Berdin, le projet de réfection du pavage du chemin n° 134, à l ’entrée de C répy;dn chemin n° 50, à Emôville, etc., etc.

(A suivre).

Congrès international des

sociétés laïques d’enseignement populaire.

Parmi les nombreux Congrès qui vont s’ouvrir à l’occasion de l'Einncitinn n n t n V -il.» îi «« «ci..* nui dnit .retenir tout parti­culièrement l’attention, c’e3t le Congres in­ternational des Sociétés laïques d’enseigne­m ent populaire.

En effet, depuis plus d 'un demi-siècle, les Sociétés populaires d’enseignement laïque, dues exclusivement à l’initiative privée, se sont multipliées en France et à l'étranger, et la pl&co considérable qu’elles occupent dans l’instruction et l’éducation du peuple leur a fait attribuer un Congrès spècial A l ’Exposition universelle de 19u0.

Ce Congrès, qui aura lieu les 40, 44, 42 et 13 septembre 4900, dans le Palais des Congrès a l’Exposition universelle de Paris, amènera dans l'esprit de ses organisateurs au point de vue de l’enseignement, des ex­plications sur les moyens et une coordina­tion des efforts qui ont été faits jusqu’à ca jour. Dans cet ordre d'idées le Congrès in­téressera, non seulement les sociétés déjà existantes qui ont pour but l'enseignement des adultes, mais aussi tous les professeurs e t instituteurs qui donnent isolément leur dévouement et leur science à l’œuvre de l’instruction et de l'éducation populaires.

Le Congrès se divisera en cinq sections ainsi déliinies ;

4° Cours d ’adultes;2* Conférences et enseignement par l ’&s*

pect;3° Enseignement professionnel (agricole»

industriel et commercial), Chambres syndi­cales patronales et ouvrières et corpora­tions ;

l° Enseignoment des beaux-arts ;5° Sociétés ou cercles d’instruction et

d ’éducation.On peut obtenir tous les renseignements

relatifs à l’organisation do ce Congrès en s'adressant au siège de la Commission d’or­ganisation, Hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente, à Paris.

Comité pour l'indépendance des Boërs.

Le mouvement en faveur de l ’indépen­dance des Boërs, provoqué par la formation du comité, dont le siège est à Paris, 4, rue Taitbout, gagne l’Europe entière. Nous avons déjà annoncé l'adhésion à son œuvre des grands comités allemands qui comptent plus de 300.000 membres. Nous apprenons au­jourd'hui que d’autres comités, qui ont pris pour manifeste le texte même de l’appel pu­blié par le comité français, viennent de sa créer en Hollande : à Amsterdam, La Haye» Assoit, Breda, etc. et en Russie. Le comité de Russie formé à Saint-Pétersbourg par l’avocat Rossolowski et le pasteur Giflot compte déjà 65.000 adhérents.

I l n ’est pas possible qu’une aussi impo­sante manifestation de 1 opinion du monda civilisé ne finisse pas par être comprise de la nation anglaise, lasse déjà d ’une lutta ruineuse et sans issue honorable en dehor» de la reconnaissance loyale de l'indépen­dance Boôr.

Un Jugement de M. Magnaud*M. Magnaud, qui fut juge à Senlis, aime

la justice, non pas toute nue comme la vé­rité ou drapée dans un peplum impeccable. Il l’habille volontiers d ’oripeaux voyants, rutilants... bruyants. Elle n’en est pas moine la ju>tice... du moins quelquefois.

Exemple : La Cour d'appel d ’Amiens vient de rendre son arrêt dans l’interjeté par M» L ... S ... contre le jugement de Chàteam- Thierry le condamnant à 5.000 francs de dommages-intérôts envers une demoiseUa Eulalie Michaud pour < inexécution des pro­messes de mariago à l’aida desquelles il é ta itSarvenu à la séduire », e t au !

’aw roQ ta viagère annuelle d« ï

Page 2: BULLETIN INFORMATIONS CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_08_23_MRC.pdf · 2014. 2. 15. · deck-Rousseau. président du Conseil des ministres,

Ud

jusqn’à la majorité de l'enfant t isiu de leursrelations dont tan t par lettres que par des actes postérieurs à sa naissance, il s’étaitreconnu le père ».

La cour a confirmé purement et simple­ment le jugement de Chûteau-Thierry.

S E N L I SA . t r a v e r s S ô n l i s .

Société d'Agriculture de Sbnlis. — La Société d’Agriculture de Senlis a obtenu, à l ’Exposition universelle, dans la classe 88, Agronomie, une médaille d’argent.

Toutes nos félicitations.

Nos Pompiers. — La Compagnie des Sa­peurs-Pompiers dè Senlis a pris part ven­dredi dernier au grand Concours de Vin- cennes, en division d ’excellence, et a obtenu un £• prix.

C’est un résultat dont nous ne saurions trop louer nos braves pompiers, qui ont ac­compli là un vrai tour de force; récem­m ent reconstituée, formée en grande partie d ’éléments nouveaux, c’était un véritable acte d ’audace de sa part de se m aintenir en excellence et de vouloir concourir en cette division. Beaucoup lui prédisaient un échec; elle sort de l'épreuve avec un succès ines­péré.

I l faut dire aussi que nos sapeurs n’ont épargné ni leur temps, ni leur peine, peur représenter dignement Senlis à Vincennes. Pendant des semaines, sous l’habile direc­tion de leurs officiers, ils se réunissaient journellement et s’exercaient avec entrain, surmontant parfois les fatigues de rudes journées de travail.

Ils en sont bien récompensés aujourd'hui. Bravo 1 les pompiers !

Espérons que ceux, à qui en revient l ’ini­tiative provoqueront une manifestation quel­conque à ce sujet : tout Senlis y prendra part avec la plus grande cordialité.

M. Salomon Reinacii a Senlis. — Di­manche dernier, M. Salomon Reinach, membre de l ’Académie des inscriptions et helles-letlres, est venu à Senlis visiter nos principaux monuments. Il a compulsé nos antiques archives avec intérêt et a félicité la Municipalité du soin qu’elle prend à les conserver.

La Cathédrale surtout a attiré son atten­tion ; il en a admiré les finesses et les splen­deurs architecturales, ainsi que le pitto­resque de son entourage de vieilles maisonset ae rues tortueuses, qui reportent le visi- . ■‘jü-i m b lc ...............................teur dans un ensemble tout médiéval et donnent à notre église comme un reflet du temps même où elle a été construite.

Au point de vue historique, archéologique e t artistique, nous devons louer les diffé­rentes Administrations municipales qui se sont succédé à Senlis de ne pas avoir cher­ché, sous prétexte de * dégager » ce monu­ment, à lui 61er une partie de son charme. Prétendre rehausser la beauté d’une église du XI* siècle en l'entourant de places carrées{[amies de nos éphémères, rectangulaires et aides b&tisses modernes, c’est proprement

faire acte de vandalisme.

L’Avant-Garde Sbni.isiennb. — Diman-dans notre dernier numéro, laW V & W tfu . _ Société VAvant-Garde, sous la direction de son dévoué chef, M. Chéry.

Partie de Senlis à trois heures moins un quart, clairons sonnants, tambours battants, à une allure martiale, elle s’est rendue à d iam ant par Bon-Secours, et, après un dé­filé remarqué, est arrivée à quatre heures chez M. le comte de Valon, en sa propriété du Plessis, où elle avait été conviée, et où elle a reçu le plus gracieux accueil.

Après avoir été présentée par son Prési­dent et le Vice-Président à M. de Valon, qui a été vivement remercié de la sympathie qu’il avait toujours montrée pour l’Atané- Garde dès le jour de sa création, et de l’in- térét qu’il attachait ainsi aux œuvres modes­tement, mais utilement patriotiques comme celle de la Société, elle a exécuté, dans la

• prairie située derriôro le jardin, où les ap-Kareils avaient été installés dés le matin,

js exercices suivants :4° Assouplissement sans armes (pupilles).2° Assouplissement avec armes (adultes).3° Maniement d’armes (adultes).4° Exercices avec barres (pupilles).5° Escrime à la baïonnette (adultes).6° Boxe (pupilles'). *7° Gymnastique (adultes).8° Boxe (adultes).9° Tableaux militaires.M. le comte de Valon avait ouvert ses

portes largement, et de nombreux assistants et assistantes, dont les fraîches toilettes jetaient une note claire et gaie au milieu de la verdure, venus de Chaînant ot de Senlis, ont applaudi ces exercices parfaitement com­mandés et exécutés. Les assouplissements sans armes et avec armes, le maniement d’armes, les exercices avec barres, l’escrime à la baïonnetto ont plus particulièrement, par leur perfection, provoqué la satisfaction et l’approbation générales.

Une table, servie abondamment et avec bon goût, a réuni ensuite autour d ’elle les membres de la Société. M. de Valon l’a pré­sidée avec sa bonne giàce ordinaire, faisant les honneurs do chez lui à toutes les per­sonnes présentes avec la délicatesse et la courtoisie les plus ompressées.

En quelques mots empreints d 'un véri­table patriotisme, où il a réveillé lo souvonir du passé et l’espoir de l’avenir, il a assuré la Société de tout son dévouement et a levé son verre à sa prospérité.

Le Président, M. Dômelin, l’a remercié à nouveau de la cordiale hospitalité qu’il avait offerte à Y Avant-Garde, et dont elle gardera le meilleur souvenir, on se portant garant pour elle qu’elle saura être digne de l'intérêt qui lui est ainsi manifesté.

La Société salua son aimable hôte et re­p rit le chemin de Senlis.

Bonne journée, et qui ne sera pas oubliéo.

Fanfare du 2e Hussards. — Voici le programme des morceaux qui seront exécu­tés par la fanfare du 2* hussards, demain jeudi 23 août, de huit à nouf houres du soir, au Chalet :1. Nicolas II, pas redoublé, I.aiioi.r.2. Soirée d’automne, ouvorluro... Raddoxck.3 . Jalouse et Coquette, m a z u r k a . . C ourus .4. Pi'i* de l’hermitags, fantaisie .. Lauokur.fi. Le Petit Troubadour, quadrille. Uléukr.

Retraite de l’Artillerie de la Carde.

Un Coup manqué. — Vendredi soir, vers six heures, un individu fort bien mis, se présentait & l’auberge Boujonnier et deman­dait une chambre. il raconta qu’il était le neveu de M. Fasqnel, e t arrivait de l'Amé­rique du Sud. Sou oncle serait agréablement surpris de sa visite inopinée. Néanmoins, par délicatesse, il ne voulait point descendre

chez lui et venait prendre pension chez M"* Boujonnier.

Il lui demanda donc le prix de la pensionÎuotidienne. Il lu i fut répondu que c'était

francs.Le voyageur se récria : 4 francs, ce n ’était

Sas suffisant, il m angeait bien et buvait sec : eux bouteilles de vin par repas ; finalement

il proposa 5 francs, ce qui fut accepté.L’aubergiste, flattée de la visite d’un

client aussi pschutt, fit bien les choses ; on commanda des petits fours chez l’épicier, on soigna le diner. L’autre dégusta le tout avec un visible plaisir.

Dans la soirée, il fit prier la patronne de monter à sa chambre, il lui dit que sortant souvent, il ne voulait point laisser ses valeurs chez lui et finalement la pria de se char­ger de quatre billets de la Banque des Etats-Unis du Brésil, d’une valeur de 500 francs l’un. Il les plaça dans une en­veloppe qu’il cacheta, écrivit dessus le chiffre : 2,000 francs et remit le tout & M“ » Boujonnier. •

Le lendemain matin à sept heures, après avoir dégusté un excellent chocolat spéciale­ment préparé pour lui, il fit dire à la patronne de lui monter la monnaie de 50 francs.

Les allures du monsieur avaient déjà donné l’éveil à M,ne Boujonnier; cette der­nière demande finit par l’inquiéter. Au lieu donc de monter les 50 francs, elle se rendit au commissariat de police où elle rencontra l’agent Guéry, à qui elle conta son avonture.

L’agent lui conseilla d’attendre, avant d’a­gir, le départ de son client. Au cas où celui- ci voudrait s ’éclipser sans payer, le commis­saire de police interviendrait.

Mme Boujonnier retourna à son auberge. Au moment même où elle y rentrait, elle vit son nouveau pensionnaire qui se disposait à sortir. Elle l’interpella.

— Vous ne sortirez pas, Monsieur, lui dit-elle, avant de m ’avoir réglé.

— Comment donc, répondit l’autre, venez avez moi, le temps de changer un billet de banque et je vous règle immédiatement.

Ils sortirent donc ensemble ; mais en pas­sant devant le commissariat de police, Um* Boujonnier eut l’imprudence de lui dire :

— N’allons pas p lus lo in , m onsieur, c’est ici que vous devez m e rég le r ; du reste , vous éte3 surveillé .1

A co mot, l’autre, au lieu de s’arrêter, pressa le pas, et tourna dans la rue de Pa­ris. Mut> Boujonnier l’y suivit, mais quand elle le vit prendre la rue du Long-Filet, elle revint sur ses pas avertir la police.

L’agent Guéry sortit aussitôt et se mit à la poursuite de l ’individu suivi du jeune Boujonnier e t de M. Lemaire, tambour de ville. Malheureusement l’autre avait pris de l'avance ; il passa par les rues Sainte-Ge- neviève, de la Corne-de-Cerf, de la Répu­blique, gagna les rem parts,— où on perdit ses traces.

Le Procureur de la République, avisé de l ’incident par le commissaire de police, pensa qu’il avait dû se diriger sur Paris et envoya des dépêches aux diverses brigades de gendarmerie situées sur le parcours.

En même temps, il faisait examiner, par le directeur de la Société générale à Senlis, les billets de banque laissés par l’individu. Le financier déclara qu’d priori, ils ne pa­raissaient pas faux et avaient une valeur, change déduit, de 400 francs chacun. Les billets ont, néanmoins, été envoyés à Paris pour v subir un examen plus minutieux.

Le lendemain, on recevait des nouvelles du fuyard. I l avait, en effet, pris la route de Paris. Arrivé à Louvres, il s’était arrêtépieusement déjeuné, il avait déclaré être un garçon boucher c en bombe ». Il raconta qu’étant venu à Senlis, il y avait dépensé tous ses écus avec les femmes et au jeu. Resté sans le sou, force lui était de rega­gner à pied Paris, d'où il ne manquerait pas de désintéresser son hôtelier. Celui-ci, apitoyé, lui remit 2 francs pour prendre le train.

Au moment même où il s’embarquait, deux gendarmes, mis sur ses traces par là dépêche du parquet de Senlis, arrivaient à la gare, mais trop tard ; le train partait!!...

On suppose que cet individu fait partie d’une bande de voleurs qui ont récemment dévalisé plusieurs banques dans le Nord. Comme il ne lui restait plus que des billets étrangers, il a craint de les changer de peur q u ’ils ne fussent frappés d'opposition, et a cherché à s'en servir pour faire du vol à l’américaine.

La police do Paris étant avertie, il est pro­bable que nous ne tarderons pas à avoir de ses nouvelles.

Objets trouvés. — Dimanche dernier, lo nommé Répiquet (Léopold) déposait au Commissariat do police un appareil photo­graphique dit véroscope, qu il venait de trouver sur la chanssée peu d'instants après le passage d’une automobile ; dans la soirée le propriétaire de cet objet venait le récla­mer et ne cuchait pas sa satisfaction d’avoir retrouvé cet appareil, qui lui avait coûté 450 francs. Il s’empressa de donner une récom­pense à celui qui l’avait trouvé.

— Le nommé Pommier, ûgé de 41 ans, a déposé au Commissariat de police un brace-celot en argent qu’il a trouvé lundi dernier.

Félicitations à cet enfant.

O h é î l e s I S n l lo n s !Dimanche dernier, Senlis assistait à un

spuctacle peu banal : vers quatre heures après-midi, on voyait parailre à l'horizon de Dammartin trois ballons qui semblaient s’avancer en ligne sur notre ville; bientôt, ils fu io it suivis de plusieurs autres aéros­tats; puis d’autres encore. Enfin à cinq heures ot demie, quatorze ballons planaient sur Senlis. Ce qui rendait lo spectacle plus attrayant, c'est que la plupart avaient lancé leurs guideï-ropos : évidemment ils cher­chaient à atterrir.

Tout le monde avait le nez en l’air et les commentaires allaient leur train : « C'est une course! disaient les uns. — C’est une expérienco militaire! — Co sont les Prus­siens! — C’est une descente de Chinois ! »

On n’allait pas larder à être fixés; car, l’un d’eux, après s’être élevé très haut et avoir dépassé les nuages réapparaissait et, plongeant comme un boulet, piquait droit sur la plaine de la Bigüe. Bientôt sa corde rase la terre à 200 métros environ de l’usine à gaz; l’aérostat, dégonflé à moitié, forme cloche. Plusieurs personnos accourent : MM. de Baubort, directeur du gaz, Daney, ancien directeur, Rartholemy, commis prin­cipal des contributions indirectes, empoi­gnent lo c:\ble, ils sont entraînés sur uu par­cours de 300 mètres environ : enfin, la nacelle touche terre ot le ballon se couche à 30 mètres environ des arbres do la route de Meaux.

Lo capitaino Henri de I.avaulx en des­cend avec sou compagnon, M. Tungan — ot immédiatement le dégonflement com­mence au milieu d’une foule considérable qu’avait attire cette attraction inattendue.

Pendant co temps, on voyait sur l'horizon de l’est un second ballon très bis, rasant les arbres et se dirigeant sur Alontépilloy, u n a u tre Ulult su r A u ro n t , ch e rch an t à

descendre avant la forêt. D’autres en avaient pris leur p»r,i et remontant, ils se laissèrent porter sur Jfle irines et Greil. Enfin an tout petit balh n , trop vile délesté, cherchait à se dégager ue la forêt de Pontarmé e t finis­sait par choir sur les arbres à cinq kilo­mètres de Senlis, sur le territoire de Borest.

Renseignements pris, c’étaient les ballons de la course aérostatique organisée loùs les dimanches par le sorvice de l’Exposition : vingt-deux aérostats étaient partis entre deux heures et demie e t trois heures et de­mie du parc de Vincennes. Une foule im­mense avait assisté à ce lancement monstre ; parmi les aréonautes on remarquait même quelques dames qui n’étaient pas les moins hardies.

Voici, dans l’ordre du départ, les noms des aérostats, des aéronautes et de leurs compagnons et compagnes de route: f î ■

1. Le Saint-Louis (2,310 m. o.), monté par M. J. Balsan et par MM. üartois, colonel doBerk- heim, docteur die Berkheim.

2. L’Eta (1,050 m. c.), monté par M. A. Corot et par MM. Louis Godard et colonel de Altemena.

3. Le Sylphe (000 m. c.), monté par M. Sulter.4. Le Touring-Clüb (1,843 m. c.), monté par

MM. Juchmès et par M. Rioton, M" Rioton, M. llockmann.

5. Le Pégase (650 m. o.), monté par M. Leloup.6. L’Excelsior (600 m. c.), monté par M. Ni­

colas et par M. Emile Saint-Aubip.7. Le Sigurd (570 m. o.), monté par M. Eng.

Godard.8. Le Centaure (1,630 m. c.), monté par le

comte de La Vaulx et par MM. Tungan et Ciceron.9. L’Orient (1,043 m. c.), monté par M. J,

Faure et par MM. Oberkampf et colonel Dubourg.10. La Lorraine (1,660 m. c.), monté par M.

Friant et par M. Conti.11. VAéro-Club (1,616 m. c.), monté par M. de

la Vallette et par M. de Morlhon, M" E. Moroier et M. J. Cray.

12. L’Ariel (840 m. c.), monté par M. Guffroy et par M. Siegfried et M** de Brives.

13. Le Rêve (950 m. c.), monté par M. de La Mazelière et par M. Maison.

14. L’Aigton (450 m. c.), monté par M. deCas- tillon de Saint-Victor.

15. L’Aurore (950 m. c.), monté par M. Mayau- don et par MM. Léon et Maurice Verlanchet.

16. ÜAeronautic-Club (700 m. c.), monté par M. Piétry.

17. VAstéroïde (720 m. c.), monté par M. De- lagarde.

18. Le Gabriel-Renè (458 m. c.), monté par M. Lassagne.

19. Le Météore (900 m. c.), monté par M. Ti- berghien et par M. Desmaretz, directeur de l’Ob­servatoire de Douai.

20. L’Etoite-de-Mer (417 m. c.), monté par M. Crucière.

21. L’Eole (520 m. c.), monté par M. Saint- Aubin.

22. La Stella (450 m. c.), monté par M. Gass.

La direction et la vitesse du vent avaient été calculées ; les aéronautes devaient exé­cuter un certain parcours et toucher terre aux deux tiers du chemin. Le but d’atterris­sage était la gare de Nanteuil-le-Haudouin; le point d’escale la gare de Dammartin.

La plupart des passagers avaient été pris & titre de lest et devaient être débarqués en route.

C’est ainsi que M. de Lavaulx, qui avait emmené dans son ballon le Centaure son ami M. Tungan et le sénateur de la Guade­loupe, M. Gicéron, débarqua ce dernier à la mare Broutilleux, à Mortefontaine, où il fil escale à 4 h. 45. Le Centaure reprit l’air ensuite, et franchit la forêt. En arrivant sur Senlis, il fut surpris par l’orage et remonta par delà les nuages ; mais il rencontra de la neige et il dut redescendre ; il atterrit comme nous l’avons dit à la Biguë, à 5 h. 43.

L’Orient, ballon de M. Jacques Faure, fit escale à 5 h. 40 à peu de distance de Dam-uiuiiiu, ou io Kt|maiuo laissa MM. Obetrkampf et le colonel Dubourg. Il monta en­suite à plus de 3.000 mètres et trouva un bon courant qui le rqmena vers l ’est, c’est-à-dire le rapprocha de Nanteuil. G'est lui que les Senlisiens virent rasant l’horizon par dessus la plaine; il descendit à Montépilloy à 6 h . 07.

Le petit ballon pris dans les arbres à Bo­rest ôtait le Sylphe, capitaine Sulter ; il n ’y a pas eu d ’accident de personnes heureuse­ment, mais l ’aérostat a été sérieusement en­dommagé. Le ballon tombé à Aumonl est, croyons-nous, l 'Aéro-club, monté par M. de la Vallette.

Nous saurons dimanche prochain les ga­gnants de cette course quand les prix seront proclamés ; mais nous nous tromperions fort s’ils n ’arrivent pas dans l’ordre suivant: Sylphe, Orient, Centaure, Aéro-Club, etc. comme étant ceux qui se sont arrêtés le plus près du point d'atterrissage.

Voici les résultats pour quelques autres :Le Rêve est descendu à Villers-Saint-Paul

à 7 h . 40 du so ir; le Gabriel-René a fait escale dans la plaine de la Grange, prés d’Orry-la-Ville, à 5 h. 24 et est atterri à Mont-la-Ville, commune de Verneuilà 6 h.50.

La Stella a fait deux escales, la première à Noisy-le-Sec, la seconde au Blanc-Mesnil e t est enfin descendue à Survilliers (Seine- et-Oise).

Le Météore a fait escale à Mareil (Seine- et-Oise), à 5 h. 45 et est tombé à Gouvieux, près de Chantilly.

Le Sigurd est descendu une première foi» à Mauregard, puis une seconde fois dans la forêt d’Ermenonville.

Le Pégase a fait escale & Marly-la-Ville à 4 h. 25. L’atterrissage a eu lieu à 5 h . 45 prés de Survill.ers.

L’escale de VExcelsior s’est faite à la patte d ’oie de Gonesse et la descente à la Cbapelle- en-Serval.

Le soir après avoir embarqué leur ballon dégonflé, MM. de Lavaulx et Tungan, allè­rent d iner à l’hôtel des Arènes, où ils n(des Arènes, où i l s __tardèrent pas à être rejoint par M. Jacques Faure, retour de Montepilloy, et par plusieurs des chauffeurs qui les avaient suivis depuis Paris.

Ils terminèrent gaiement leur soirée et reprirent le train do 40 h. 30 pour Paris.

AI. C o r n n i l l e d é c o r é .M. Georgos Cornaille, minotier, président

de la Chambre de commerce de Cambrai, vient d ’ôtro fait chevalier de la Légion d ’honneur.

M. Cornaille est le beau-père de M. Iler- bet, juge d’instruction à Sonlis, à qui nous adressons toutes nos félicitations.

G a r d e s p a r t i c u l i e r s . *M. le Sous-Préfet de Senlis a donné son

agrément à la nomination comme gardes particuliers de MM.

Hubert, d ’Ercuis, pour les propriétés de M. Lair.

Demont, de Trumiily, pour les propriétés do M. Marge.

Casse, do Boran, pour les propriétés de M. Marcel Loroy.

Marais, du Mesnil-Sainl-Dcnis, pour les propriétés do M. Pionnier.

Dubois, de Naiuville (Seino-et-Oise) pour les propriétés du prince Murât.

Cordier, de Gouvieux, pour les propriétés de MM. Chrétien Charlay, Mellô et Ferret.

Idelot, do Brasseuse, pour les propriétés de M'“* Viat et M. Prudhomme.

Mailly, de Pontarmé, pour les propriétés de M. Levergeois.

Havez, de Puiseux, pour les propriétés do MM. do Mereuil et Maistre.

Meignau, de Villers-Saint-Genest, pour les propriétés de M. Thioux, de Boissy.

Collas, de Bélhisy-Saint-Martin, pour les propriétés de MM. Gatté e t Galtelet.

Morand, de Thiers, pour les propriétés de M. Alny.

Desprez, de Borest, pour les propriétés de M. Chariot.

Montigny, de Boissy-Fresnoy, pour lesités d " “ 'propriétés de M. Arthur Bontemps.

Bahu (Alplionse-Anselme) , de Boissy- Fresnoy, pour les propriétés de M. Henri Cailloux.

Thomas (Alphonse), de Boissy-Fresnoy, pour les propriétés de M. Louis Bastin.

Simar (Jules-Amêdé), de Boissy-Fresnoy, pour les propriétés de M- Henri Cailloux.

L e p e r m i s d e c h a s s e .Chaque demande de permis de chasse doit

être rédigée sur papier timbré et remise au maire du domicile ou de la résidence de l’impétrant, pour être adressée au préfet pour l’arrondissement de Beauvais, et aux sous-préfets pour les autres arrondissements, avec i ’avis exigé par la loi (art. 5).

MM. les Maires devrontse refuser à donner leur avis sur toute demande formée par une personne qui n’a ni son domicile ni sa rési­dence habituelle dans leur commune.

Les nom, prénoms, âge, lieu de naissance, taille et signalement du chasseur, certifiés§ar le m aire, devront être portés en marge

e la demande à laquelle sera attachée la quittance des droits du permis versés à la caisse du percepteur.

Celte quittance ne peut dans aucun cas suppléor le permis de chasse. Les quittances seront valables pour l’obtention du permis, quelle que soit leur date.

Les demandes de permis peuvent être adressées à l ’avance à la préfecture et aux sous-préfectures avec l'indication de la date à laquelle les intéressés désirent que le per­mis soit établi ; tout retard sera ainsi évité.

W o u v e n ir d e P a r i s .Il n'est pas un seul étranger Qui ne rapporte, en sa province, Le fameux Congo de FatMter, Roi des savons, parfam de prince.

Maurice Rollin, au parfumeur parisien.

M a r c h é d e S e n l i sDU HARDI St AOUT 1900.

■Ab i. m. t i . m P-l?* nln u . u n i 1MU, l'hMt. 11» .

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Farine : les 100 kilog., 28 f. 50. — Sans variation.

AUMONTUn pigeon voyageur s’est arrêté vendredi

dernier sur la demeure de M. Nantier (Jean- Marie), propriétaire à Aumont. Très fati­gué, il s’est laissé prendre facilement ; il porte les marques t Bervier ou Fervier àO M .a ., 40* UU . n , l'aile (uuulio, et« 493 D I Bohain » sur l’aile droite, en rouge.

Dés que ce volatile aura pris le repos né­cessaire, il pourra reprendre son vol.

CHAMANTEcole communale des Garçons.

Voici le discours prononcé par M. Langlois, maire de Chamant, à la distribution dos prix de l’Ecole des Garçons, dont nous avons rendu compte :

Mes chers Enfants,Voici teiminéo votre année scolaire et arrivé

le moment heureux do recueillir les justes ré­compenses de vos travaux.

Heureux enfants 1 dont la récolte n’est pas compromise comme souvent celle de vos chers parents, par les caprices atmosphériques.

Pour vous le moindre effort est récompensé, le plus petit talent est encouragé; tandis que bien souvent toutes les peines et tous les ennuis échouent dans les mains des plus habiles.

Vous pourrez bien dire que le temps que vous passez ici, entouré des soins do votre instituteur, peut être considéré comme leplus heureux de votre vie, lorsque vous aurez pu apprécier la différence entre ceue école et celle que vous procureront plus tard les soucis qui viendront obscurcir votre chemin et rendre difficile ia marche de celte charrue mystérieuse qui trace le sillon de l’expé­rience.

C’est aveo la plus grande gratitude que je re­mercie notre administrateur, Monsieur le Préfet de l’Oise, do m’avoir désigné au poste d’honneur de cette distribution; cette distinction due à l’ai­mable proposition de votre honorable inspecteur gravera une fois de plus dans mon cœur l'atta­chement qui mo lie aux intérêts de vos chères familles ci à vous aujourd hui.

Votre impatience est de votre âge et j ’abrége­rai, soyez sans crainte, le temps qui vous sépare en ce moment de la lecture de vos palmarès.

Je me contenterai de hasarder quelques avis avant que vous ne retourniez dans vos familles' avis que j ’espère être outeadus urbi et orbi. *

Votre excellent instituteur, pendant ie cours de celle auiitc, vous a appris ce qu’on appelait on produit; n vous a dit que c’était le résultat do deux nombres appelés facteurs et qu’on mul­tipliait l’un par l’autre. Eh bien, dans le cours de l'existence, il faut considérer que tout homme doit multiplier ses efforts pour arriver à ce ré­sultat tant convoité ; c’est-à-dire l’aisance dans la famille et lo respect de ses concitoyens.

Mais parmi les nombreux facteurs qui com- poseut le puissant véhicule do nos aspirations, il on est un qu’il ne faut pas perdre vue; il faut que notre caractère se modèle dès l’âge le plus tendre s<lou les réglés essentielles de la société. Il faut pour cela de la docilité, de la persévé­rance, de la soumission, de ia patience et surtout de la suite dans la ligne de conduite qu’on s’est tracée.

Tous les jours doivent amener un progrès vers but à atteindre et si vos pas encore mal assurés

vous dévient de celte ligne, ne rejetiez pas l’ex­périence de vos maîtres, soyez confiants en vos parents, fuyez les membres de cette race igno­rante, qui préfère dans son orgueil se ravalerh i in n ’i In l i rn tn n lntA t m in il’a ilm n llrn ... .ju-qu’à la brute, plutôt que d’admettre un guide -îpér’-------------- "* —*

tion, c’est que de même que la plante croit et produit selon son espèce et selon la culture qu’elle reçoit, de môme vous devez croître et pro luire selon votre nature et votre condition. La plante est l’ornement et la richossedela cam­pagne, comme elle vous devez être l’ornement et la riohssse de la société.

Par la persévérance souvent l’artisan est de­venu artiste,ode laboureur agronome, le menui­sier sculpteur, le serrurier ciseleur, l’ouvrier même, inventeur, et si nous remontons aux exemples, nous trouvons à diverses époques de notre histoire un simple potier, Bernard Pallssy, qui inventa l’àrt de la céramiqne et découvrit le secret de l’émail; qne c’est un simple ouvrier tisseur, Jacquard, qui créa de tontes pièces le métier qai Ut la fortune des fabricants d’étoffes de soie et la prospérité de l’industrie lyonnaise; que o’est un simple mécanicien, Georges Stephen- son, qui inventa et perfectionna la locomotivo et construisit la première ligne en 1825, et combien d’autres exemples réconfortants pour affirmer l’ntilité de l’application à l’étudo et de la persé­vérance.

La Patrie est en bonne santé quand tout le monde est à son poste et travaillé, aussi ne dé- seitez pas l’école et formez-vous de bonne heure, voilà la meilleure manière d9 prouver qu’on aime son pays.

Nous pourrions nous étendre bien longtemps sur toutes les intéressantes diversités qui com­posent la gamme des facteurs principaux de l'instruction et de l’éduoation.

Mon but n’est que de faire revivre de9 points souvent négligés, comme on construit une route en posant des jalons, comme on facilite la lecture d ’un écrit par une bonne ponctuation.

Et, d’autre part, la France n’a-t-elle pas droit comme vos parents à votre reconnaissance, à votre affection? et si vous travaillez pour elle en travaillant pour vous, n’est-elle pas la ptotectrioe de votre faiblesse, la garde de votre indépen­dance? Ne vivons-nous pas de son sol? etn’est-co pas dans son sein qne nous éprouvons la plus grande chaleur de notre patriotisme ?

La Patrie est notre toit hospitalier, sa forcefait notre force, sa gloire fait notre orgueil; sa prospérité nous fait vivre; nous sommes fiers desa puissance. Aimez-la pour ses bienfaits, aidez- la de vos bras; courez â son secours coura­geusement si un jour elle vient vons réclamer, que ses ennemis soit les vôtres, et gloriiiez-vous de lui rendre service pour service.

Parcourez votre histoire et vous aurez lieu de vous enorgueillir des gloires qu’elle a produites, de la persévérance et ae la grandeur d’âme dont elle a fait preuve & toutes les époques, montrant le plus admirable courage dans les moments de danger on de revers. Efforcez-vous de vous rendre digaes d’elle; et dans qaelque position que la Providence vous place, soyez soldats in­trépides et citoyens dévoués.

supérieur au sien, et qui cherche, noyée dans ses dérèglements, à étouffer locri dosacouscionce en attaquant les principes qui la fatiguent et la condamnent.

C’est par la persévérance qu’on combat les mauvais instincts. Si vous voulez vous préparer un avenir, soyez persévérants; soyez-le aussi, vous que la fortuno a traité en marâtre; soyez-le aussi, vous qu’elio a comblé do ses dons. Etudies, quelle que soit votre situation, car la l’instruc­tion est la richesse du pauvre et l’ignorance la pauvreté du riche.

Il faut, disais-jo, de la docilité; ost-ce que la terre à laquelle vous confiez la semer.ee n’est pas docilo à votre appel, ne fructifie-t-elle pas le dépôt quo vous lui avez coudé?

Bannissez l’insouciance, la paresse, la dissipa­tion qui étouffant les précieux principes que vos maîtres et vos parents s’efforcent journellement et avec tant do dévouemoat de vous inculquer. Ecoutez-les respectueusement, plus tard vous comprendrez que vous ne les aurez jamais assez remercier.

Si vos maîtres et vos parents prennent tant de soin à cultiver votro instruction et votre édace-

Ecole libre des filles.Dimanche dernier avait lieu la distribu­

tion des prix à l ’Ecole libre des filles de Chaînant. .-

M. Langlois, m aire, présidait, ayant à ses côté, M. Moquet, adjoint, M. le Curé de la paroisse, M®" Moquet, Troncin, Lanxade, Cboquet et beaucoup d’autres parents et amis heureux d ’assister à la jolie fête de ce jour.

Les choeurs, poésies et monologaes ont été fort bien dits par les élèves; le piano était tenu avec talent par M11* Cboquet.

A signaler surtout le Flageolet, petite saynète connue, mais toujours très drôle, qui a été interprétée d’une façon ravissante[tar M11* Louise Bétourné, une charmante et aborieuse enfant qui fait honneur à ses

maîtresses.M. Langlois, m aire, a prononcé le dis­

cours suivant :

Mesdames, Messieurs,Mes chers Enfants,

Dimanche dernier, j ’étais appelé à présider la distribution des prix de l'école communale des gai vous «i j'oxprituais aaus une oourte allocation toute ma gratitude pour l’honneur qui m’était réservé.

Je suis véritablement gâté aujourd’hui ; et d’au­tant plus que cet honneur m’est offert par la bienfaitrice de celte école, et ses collaboratrices, nos bonnes Sœurs dont ie dévouement à toute épreuve ne s’est jamais démenti et auxquelles nous devons tous, vous et vos familles, adresser nos plus chaleureux remerciements, nos plus chaleureuses félicitations. ( Applaudissements J

La création de cette école, due à la géuérosité de M"* d’Avessens, est une richesse pour oeite commune, et la municipalité à la tête de laquelle j ’ai l’honneur d’êtro à la tête, se fera toujours un devoir de soutenir son institution où la liberté de conscience est respectée, où sont observés tous les prinoipes de morale, et tons les programmes on vigueur dans nos écoles laïques. (Applaudis- sements.)

Ne pas reconnaître les preuves journalières de désintéressement, d’abnégation, d’affection que nos bonnes Sœurs prodiguent à vos enfants, se­rait la dernière des ingratitudes, et je me fais un plaisir de les rassurer ici publiquement en étant l’interprète de vos pensées. ('Applaudissements.J

Mais comment payer ie tribut que vous devez en échaDgo de ces preuves de bonté? OhI la ré­compense n’est pas au même degré que la peine et vos protectrices et bienfaitrices ne vous de­mandent pas la môme somme d’efforts que celle qu’elles ont dépensée; elles vous demandent que vous vous rappeliez un peu d’elles, et des prin­cipes de vertus qu’elles vous ont prêchés, lorsque vous serez sorties de l’atmosphère pur que vous respirez ici et que vous vous trouverez en contact aveo le miorobe désorganisateur de notre espèce humaine : l’insouciance. fApplaudisstmentsj

Il faut au contraire réagir sur vos natures si elles se montrent faibles ou indolentes, il faut que vous compreniez que tout ce qui vous est démontré ici n’est que l’image de la vie, qai doit être : la crainte du mal. et l’amour du bien.

Ici on vous a appris à être soumises ; soyez-le mes chers enfants, envers vos parents, ne ré­sistez pas aux conseils de leur expérienoe et en­tourez-les de votre affection; vous les gagnerez toujours à ce jeu.

Ici on vous montre la politesse ; soyez dans la vie do3 femmes délicates, bien élevées; n’imitez nas les exemples malheureusement trop fréquents le conveisations ordurières; soyez digues ob­

servez-vous, fermez les oreilles pour ce que’vous ne devez pas entendre.

Ici on vous prôcho la pudeur; soyez pudiques c’est la seule manière d’être respectées; vous trouverez toujours sur votre passage des entre­preneurs de débauche, courez vous abriter sous l’aile do votre mère; vous pourrez marcher ûères de vous-mémeB lorsque vous aurez ainsi triomphé par votre énergie, et mis en pratique les bons principes que vous avez appris ici.

Il faut que la femme sache se faire respecter, sinon elle se dégrade.

Ou peut dire que la femme est notre premier maître, car c’est elle qui jette dans nos âmes les premières notions du bien et du mal.

Le père peut former son fils au travail; la femme seule forme le cœur de ses enfants à la vertu. Les premières impressions que ressent l’enfance émanent de la mère de famille qui les

est rentré lundi soir à sept heure*.m s par sesReçu A la gare de Senlis par m» mmi.*

il se rendit avec eux chex M. Leduc, restin rateur e t sergent-major de la Compamiâ Si Senlis, où M. Levasseur leur offrit le c lin pagne. *

Lus Pompier» de Chimant ie «ont enuii. dirigés ,er« lenr commune, où lo m .ï„ M. Ungloi», lenr o offert le ch u n n iïS d honneur e t lenr a adressé les paroles ï»l len tes : “*•

■on cher Caron,Mes chers Amis,

Recevez tous mes compliments. La belle rL. compense qui vient de couronner vos tBcàu vous fait honneur; efie est la preuve Udéauffi que lorsqu’à y a entente il y a résultat. "

Personne n’en est pins heureux que moi m tus savez aveo quai intérêt J’ai sam vos « 2 ‘

M. Moquet et moi vous avons admiTuvous saveznœuvres. M. Moquet et moi vous avons admiré* et cette palme d’honneur vous appartfaat bien

Braves «mis, rw e i étroitement « H pou, u bonne esna, l'homienr de votre d |.p é ie ; ,0“ le saluerons toujours aveo respect et tûui i.* eompagnerona, avez toute l’affection et l'intérï que vous méritez.

A votre santé, à celle de votre brave Ilenu. nant; vons avez bien mérité de oenx qui vnl estiment à Chamant.

Puis, après l ’exécution de la Marseillais» on s’est séparé, en se donnant rondex-vou pour le jour de la remise des récompenses

ORRY-LA-VILLEL'Administration des Postes va procéder

& l ’adjudication du service de transport des dépêches entre les gares d’Orry-Ia-Ville et le bureau de la Chapelie-en-Serval.

Les personnes qui désireraient prendre part à celte adjudication peuvent s’adresser au bureau de poste dé La Chapelle-ea- Serval, où le cahier des chargés de l’entre­prise leur sera communiqué avec tous les renseignements dont elles auraient besoin.

mère de famille qui les grave dans l’âme de l’enfant. Aussi il n’est pas difllcile de comprendre combien de mal la femme mal élevée peut faire a ses enfants, et quelle funeste influence elle peut exercer sur le cœur d’une fi-le; mais si do bonne heure cet enfant a été,.dirigé dans le sentier de la vertu, combien de satisfaction n’en recueillerez-vous pas?

Vous, mes enfants, qui bientôt allez être initiées à la vie, soyez fidèles aux leçons de voire jeune âge.

Dans cet avenir qui s’offre aujourd’hui si pur à vos regards, il pourra so former des nuages; mais quelles que soient los épreuves qui vous at­tendent, soyez-en bien convaincues, c'est dans le travail, la foi, l’amour de la famille que vous trouverez la paix du cœur, et ia joie de la cons­cience. Et vous, parents qui m’écontez, rap­pelez-vous quo le plus grand respeot est dû à 'enfance.

Celle allocution a été très applaudie.

Les Pompiers de Chamant.La Subdivision dos sapours-pompiers do

Chamant a obionu un piix d honueur au Concours de Vincennes, vendredi dernier.

H y g i è n e p r a t i q u e . — Nous avons signalé déjà les succès que peut rendre l’Eau de Javel pour la désinfection. Oi nous demande le mode d’emploi; le voici* préparer l’Eau de Javel à 2° décolorants (en m ettant, par exemple, 49 titres d'eai avec un litre cfExtrait de Javel à 40* déco, loranls), laver largement les objets à trai­ter, laisser imbiber quelques minutes, rii- cin ensuite à l’eau pure. C’est le procédé mis en usage par les Compagnies de Che­mins de fer (P.-L.-M ., Orléans, Est...) pour la désinfection des wagons, en vue de prévenir la propagation des maladies co* tagieuses.

THURY-EN-VALOISLes pompiers de Thnry-en-Valois, classât

en 4” division, ont obtenu un 2* prix u concours de Vincennes.

Nos félicitations.

G R E I LÇ o n tt il m unioipal.

Le Conseil municipal s'est réuni en session ordinaire d’aoùt, samedi soir, 48 courant, ! huit heures e t demie, sous la présidence d*>11. VoiA, m airo.

Etaient présenta: M. Lequesne, adjoint}: Copin. Brèche, Ferret, Boulanger, Durand, \- Vignat, Grison, Mauberlier, Lamecoort, Brisenx, Colnol, Masset, Aury, Lamendiust Alargent.

Absents : MM. Taupin, adjoint; Cazier, Jacquot, Guyot, Biguet et Laruelle.

M. Brisenx est nommé secrétaire pour 1s session d'août; il donne lecture du procès- verbal de la dernière séance, qui est adopté sans observations.

— Le Conseil autorise l'acquisilion dt 4.017fr. 46 en rentes d e 3 % p o u r l ’Hôpital. ,

— Le Conseil approuve l’àbonnément dre droits d ’auteur pour une durée de cinq années, à raison ae 25 francs annuellementannuellement

— M. le Maire donne connaissance d’une lettre de M. Simon, directeur des Postes i Beauvais, réitérant la demande de ferme­ture des guichets postaux le dimanche après- midi ; il expose dans sa lettre que nombre de grandes villes ont donné un avis favorable a cette suppression.

M. Lequesne fait remarquer que le Direc­teur des Postes ne répond pas au v a u émis par le Conseil en réponse i la première de­mande de M. Simon, réclamant l’ouvertnre d’un deuxième guichet.

M. Copin fait ressortir avec beaucoup de justesse l’inconvénient qui résulte de l’en­combrement de l’unique guichet, qui est particulièrement inabordable tous les après* midi, de quatre à sept heures.

Sur l’avis de plusieurs conseillers, l’ofi décide d’appuyer ce vœu et de procéder â une enquête pour savoir si la suppression du guichet postal le dimanche après-midi est possible.

— M. Grison donne lecture du rapport de la commission des Eaux. Ce rapport in­dique que la Compagnie n ’a pas rempli les clauses de son contrat avec la Ville, notant ment en ce qui concerne la quantité de gra­vier à employer pour le filtre, ainsi qa’efi fait foi un procès-verbal de constat dressé par l’huissier de la Ville. Le Conseil renvoie a la commission des Eaux pour fairo le né­cessaire.

— Les études relatives à la question des eaux sont renvoyées à la même commission.

— M. Mauberlier, rapporteur de la com­mission de l’Octroi, donne connaissance des décisions de la commission pour arriver att dégrèvement des boissons hygiéniques; il propose que le vin, qui payait 4 fr. 20 d< .'hectolitre, ne paie plus que 0 fr. 85, taxe légale maximum; le cidre continuera dé payer 0 fr. 40 et la bière 4 franc. Le déficit qui en résulte, et qui sera de 3.226 francs# sera compensé par un pourcentage pies élevé prélevé sur le vinaigre e t les diverses viandes de bœuf, veau et mouton, procurant de ce fait une sommo de 3.265 fr. 88.

Les conclusions du rapport sont votées à 'unanimité par les membres de la commis­

sion, sauf M. Alargent, qui ne s’est pas joint à ses collègues parce qu’ils n’ont pas décidé le dégrèvement du cidre.

Le Conseil, par 44 voix, approuve iss conclusions de la commission.

— M. Brisenx, rapporteur de la commis­sion des travaux, expose que pour les répa­rations à faire à l’asile de la place Carnot, ia commission a décidé que l’aqueduc est eu étal suffisant pour n ’avoir pas besoin d'élff recouvert; certaines précautions de net­toyage suffiront à le maintenir en bon état; le treillage, dont on avait demandé le rem- fiacement par un mur, peut être réparé; te avabo, dont on avait demandé le déplace­

ment et l’agrandissement, sera seulemeat agrandi. . .

Le Conseil approuve ces dépositions,autai que divers aménagements intérieurs, et cordo la dispense de devis ot marchés, sM

- , ces divers t r J 5 pendant les v

_ Le Conseil ai si lui est »tion qui mi es* »

fa traversée (tuisli ^ if. le Mairo <

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-irfM , Grisou e aembrèi de l a corn it u liste des él< commerce.

Une commissii Indivsrs travaux, dn au parc de ti loamée: elle cotnpi us, Copin, Màubert

- Une autre co fgadier les propoi kit l’installation d rend MM. Grison, ml «t Boulanger.- M. le Mairo es

naine de 8.352 fr. rkebat du parc de ter lequel une dem Milité publique a

mot autorisé à ré, totiire, s’élevant & frirs actes de cessti- Sur demande i

lut l'envoi d’ouvrti nté par l’ancien Ci avoir que toutes les «que rexécution de ta incessamment.- A propos de la

ut d’un si grand inb fa presque exclu llugent demande t u que certains boul rier le pain & la pié M. le Maire lai ex

stable, ce mode d52»

M. Copin signa

Etes rue desN al cée à un certaide la rue de ’

Miaire n ’a pas ét< Le Conseil prend o

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apable de tous les ni que le mon

ne succès partou la Compagnie a n concours; ti ta division éla

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U conseil accepte le plan de reelidca- .ma nui loi est soumis du chem ina0 121, 2,D5 fa traversée de Vaux.

_ ]e Maire demande à ses collègues «■ils sont d'avis que la commission munici- ; le continue à s’occuper de l’organisation Lia féte du Faubourg,

g Grison n’en voit pas la nécessité et do* aiude que, comme pour la fôte des Usines, hUnnicipalitô reste en dehors, pour ne pas froirde responsabilité.

MM. Briseux e t Masset défendent le pro- M de participation de la Municipalité pour Eue fête qui a été créée sous les auspices Sla Municipalité, e t qui a toujours eu lieu Soois ainsi; ils expliquent la différence 2 re la fétu du Faubourg, qui éprouverait

sérieux préjudice si la Municipalité se Jésintéressaft de son organisation, et celle Z Usines, de date toute récente, organisée nr Initiative privée de quelque» commer- S ttd u q u arü e r.*!M. Durand et Grison combattent ce pro­ie'la responsabilité des accidents que pour- nli encourir la Ville leur semble m iliter en toeir de cette thèse.

MM. Briseux et Masset objectent que l’on girrait s’assurer contre les accidents sur Mocatioft que la Ville alloue.

Bréf, après un plaidoyer énergique de a Copia, qui demande pour la vitalité de due vieille féte demi-patronale que la Mu- lieipiiilô continue la tradition suivie jusqu’à M jour, e t qui fait observer qu’en tout cas mv cette année i l est trop tard pour en Ejner Torgaftisation à l ’initiative privée, roa passe an vote qui, par 9 voix contre 7 g! bulletin blanc, décide que la Municipa­le restera étrangère à cette féte.

- âfM, Grison e t Durand sont nommés gmbrfes de l a commission peur la révision j» la liste des «lecteurs an Tribunal deeanerce.

Une commission de cinq membres pour » divirs travaux, nivellement et autres à dre au parc de la Faïencerie, est ensuite anméà: elle comprend MM. Durand, Gri-

ni, Copin, Màubertier et Brèche.- Une antre commission sera chargée

félndier les propositions faites à la Ville nv l’installation de tramways; elle com- nod MM. Grison, Durand, Vignal, Alar- nt et Boulanger.

M. le Maire est autorisé à régler une te de 8.352 fr. 62, montant des fraisDébat du parc de la manufacture, achat Nr lequel une demande en reconnaissance Uilitè publique a été faite ; il est égale*

jait autorisé à régler les honoraires du totaire, s’élevant à 323 fr. 75, montant de finn actes de cession pour la Ville.- Sur demande de M. Alargent, concer­

nai l’envoi d’ouvriers à l’Exposition, projet nié par l’ancien Conseil, M. le Maire fait aroir que toutes les démarches sont 'faites «que Inexécution de celte décision va avoir M incessamment.- A propos de la question du pain, qui

ut d’un si grand intérêt pour notre popula- iofl presque exclusivement ouvrière, M. èlargent demande au Maire s’il ne craint pi que certains boulangers imposent à Tou­rner le pain à la pièce.M. le Maire lai explique que ce n’est pas

pible, ce mode de vente éU nt reconnuEpi.

• M. Copin signale certaines réparationsE ites rue des Nations, où la chaussée est

cée à un certain endroit, et au cani- m de la rue de Verneuil, où le travail ikssiaire n’a pas été exécuté.Le Conseil prend ces observations en eo i-

idération e t se constitue en comité secret.

Non S ap eu rt-P om p fer* .Nous avons été heureux d’apprendre les

(illaats succès remportés par la Compagnie s sapeurs-pompiers de Creil au grand «cours international de Vincennes, di- unche dernier. Une bonne part de ces iccès revient an vaillant commandant Ca- er.qui a su, avec les faibles éléments dont disposait, créer une petite phalange d’élite pable de tons les dévouements et pouvant, tui que le montrent les résultats, lutter ne succès partout.la Compagnie concourait dans la division m concourt; toutes les Compagnies de «e division étaient présentes. Voici les Mpiüques résultats obtenus par les pom- W» de Creil :Mmouvre ; Prix d ’honneur, 300 francs et «plaquette en vermeil. niorie appliquée : P rix d’honneur, capi- ïd« Cazier, bronze valeur 600 francs, offert <rla Ville de Paris.faute : 4,r prix, une plaquette en vermeil. ÿ ttr U l : 2° prix, une plaquette en ver-

Mnauvre rapide : Prix, 55 fr. espèces. Jtoue, défilé : Une médaille, t a plaquettes, frappées spécialement pour

•concours, seront remises ultérieurement.

P ar nne délicate attention, un magnilique bronze a été offert par la Compagnie au lieutenant Bochet, & qui revient également une large p art du succès.

Le capitaine Cazier, qui est rentré lundi soir & sept heures, était attendu à la gare p ar les hommes de sa Compagnie, qui lui ont fait une splendide ovation ; puis le sous- lieutenant Laruelle s’est avancé pour lui offrir un bouquet, e t a prononcé les paroles suivantes :

Mon Commandant,Au nom des membres de la Compagnie des

Sapeurs-Pompiers de CraU, je vous offre ce bou­quet, pour vous manifester notre reconnaissance pour le dévouement que vous apportez constam­ment à l’instruction de notre Compagnie.

Le grand succès que nous venons de remporter au Conéours national de Paris, est dû à votre bonne direction.

Nous sommes flers que notre ville ait été clas­sée première dans ce grand tournoi et aussi que vous ayez remporté le premier prix.

Je suis certain d'étre l’interprète de toute la ville en vous apportant le témoignage de notre reconnaissance, et o’est du fond du cœur que nous vous félicitons aux cris de : a Vive le com­mandant Cazier I »

Cette allocution a été fort applaudie, et le commandant Cazier, très sensible à ces marques de sympathie, a ré­pondu en quelques mots aimables pour remercier ses sapeurs et les inviter àSersôvôrer dans la voie de la discipline et

u respect, qui fait la force des Sapeurs- Pompiers de la ville de Creil.

Le cortège s’est alors, au milieu des ma­nifestations enthousiastes de la population, rendu chez le dévoué capitaine, où, verre en main, on a toastô aux brillants succès qui venaient d’étre remportés. Nous sommes heureux pour notre part de féliciter ces vainqueurs du grand tournoi pacifique qui vient d’avoir lieu à Vinçennes, et leur dévoué chef en particulier.

* *Au Congrès international des Sapeurs-

Pompiers qui vient d ’avoir lieu à Paris, et où 20 puissances étaient représentées, des?uestions très importantes ont été traitées ;

une en tr’autres soutenue par M. Henry, lieutenant à Bruxelles, e t le capitaine Cazier, de Creil, a reçu une sanction immédiate; c'est la création d’un bureau international de renseignements pour les sapeurs-pom­piers.

Le bureau à la création duquel 44 puis­sances ont adhéré, a pris le nom de Grand Conseil international des Sapeurs-Pompiers; il est ainsi constitué : président, le comte Kamarowski (Russie), t " vice-président : capitaine Cazier, de Creil (France); 2* vice- irésident, commandant Wesphalenn, de lambourg (Allemagne); secrétaire-général,

lieutenant Henry, de Bruxelles (Belgique) ; trésorier, commandant Rauter, de Laeken (Belgique).

Le Bureau du Grand Conseil international des Sapeurs-Pompiers a été reçu dimanche seir à l ’Elysée par le Président de la Répu­blique, qui en a accepté la présidence d ’hon­neur pour la France.

Cette création est appelée à rendre les dus grands services; elle fera certainement maucoup pour le rapprochement des peuples

et entretiendra les bons rapports qui existent entre les divers corps de sapeurs-pompiers.

Le Congrès international a eu lieu sous la irésidence de M. le commandant Cherrier, nspecteur du service des incendies de la

Seine.Le capitaine Cazier y remplissait les fonc­

tions de secrétaire.*• *

Le Congrès national des Sapeurs-Pom­piers français a également eu lieu à Paris, sous la présidence du capitaine Guesnet, pré­sident de la Fédération des Sapeurs-Pom- liers de France. Le capitaine Cazier y faisait

’onctions de secrétaire.De nombreuses questions y ont été étu­

diées et discutées; il y a eu en tr’autres trois questions principales de votées :

4° Création d’une caisse autonome pour les Sapeurs-Pompiers, avec le produit des impôts prélevés p a r la loi du 4,r avril 4898.

2° Création d’insignes distinctifs pour les médailles trentenaires des Sapeurs-Pom­piers.

3° Création d’un Conseil supérieur des Sapeurs-Pompiers au Ministère de l’Inté­rieur.

Toutes ces questions avaient déjà été étu­diées par l’Union départementale des Sa- leurs-Pompiers de l’Oise, qui peut se faire tonneur d avoir v a ainsi ses propositions

sanctionnées par le Congrès national.

Nous apprenons que M. Somasco vient d ’obtenir pour l’exposition des travaux de l’Ecole de travail manuel qu’il a fondée et qu’il dirige avec tant de dévouement depuisSrôs de quinze ans, ainsi que pour la Société

es anciens élèves qui compte aujourd’hui plus de 450 membres, un grand prix dans la classe I (Instruction primaire).

Nous adressons nos vives félicitations à M. Somasco e t à tous ses élèves pour cette haute récompense si méritée.

Un détachement du 49* escadron du train des équipages, composé de 24 hommes et 45 chevaux, logera à Creil du 23 au 24 août.

Dimanche après-midi entre 6 et 7 heures, plusieurs ballons du concours do Vincennes, prenant la direction du Nord-Est, sont pas­sés au dessus de Creil ; deux ont même at­terri aux environs. L’un, le Rêve, monté par le comte de la Mazeliôre, d’une capacité de 950 mètres cubes, a fait sa descente à Vi 11ers- Saint-Paul à 7 heures ; il avait quitté Vin­cennes à 3 h . 4/2. L’autre, le Galriel-René, a atterri à Montlaville, commune de Yer- neuil, à 6 h . 50.

L’on nous signale la disparition d ’un jeune cycliste de Paris, Charles Leveau, âgé de 25 ans, qui était venu dimanche après-midi è Creil avec un camarade. Vers 7 heures, 11 a quitté son camarade à cent mètres environ de la gare, lui disant qu’il rentrait par le chemin de fer, laissant son ami retourner seul à Paris en bicyclette. Depuis on ne Ta plus revu, ot les recherches faites par la fa­mille indiquent qu’il n ’y a pas eu de bicy­clette à cette heure d’enregistrée pour Paris.

Voici le signalement du disparu : taille, 4 "68, très brun, cheveux ondulés, mousta­ches naissantes, teint pâle, pantalon de bi- cycliste en velours gris-perle, maillot laine noire, chapeau blanc en paille, chaussé de ï jour d° bicJ cli8t* Jaune*»bas en Boie noire

Nous avons raconté dernièrement l'odyssée d’une fiancée délaissée qui, au moment de se rendre à la mairie pour prononcer le t oui » sacramentel, apprit que son futur seigneur et maître avait pris la fuite.

Celte petite tragi-comédie a eu son dé­nouement un des soirs de la semaine der­nière, au grand ébahissement des habitants de la rue du Temple présents à la scène.

Le fianeé-lâcheur, employé de commerce, habitant actuellement P ans, Lelarge (Lu- cien-Charles-Auguste), âgé de 30 ans, pas­sait vers neuf heures du soir dans cette rue, en face de la maison où habite M“ * Noury Léontine), veuve Schmitt, son ex-future >elle-môre, avec ses deux filles Mathilde et

Blanche, cette dernière âgée de 49 ans, l ’ex- n incée.

Ces dames, qui étaient sur leur porte, prétendent que Lelarge les provoqua; lui ] irétend le contraire. Bref, des coups furent i changés etM1,s Blanche, munie d’une canne, se paya sur la peau du jeune homme de la mésaventure qui lui éta it arrivée, et lui ad­m inistra une raclée en régie; elle lui aurait môme promis de tirer une vengeance plus éclatante de son abandon.

Ce n ’est qu’à l’arrivée de la police que la scène cessa.

Cette affaire aura son dénouement en jus-•i» *

Un aide batelier, âgé de 46 ans, Wuilley (Elomir), a été l’objet d ’une contravention, le 47 courant, vers sept heures dum atin, en face le bac de Verneuil, pour avoir péché à la ligne étant sur son bateau. L’on sait que les mariniers n ’ont môme pas le droit d ’avoir des engins de pèche sur leur bateau.

CHANTILLYLa personne choisie cette année par le

maire et par le curé pour bénéficier du legs de 600 francs institué, en 4898, par feue M“* Mortier des Noyers « pour récompenser la femme (célibataire ou veuve), d ’une mo­deste famille, qui se sera distinguée par les soins e t l’affection qu’elle aura eus pour sa famille s, est Ma# veuve Vergne, née Ai­mable Mansion, âgée de soixante-trois ans, une laborieuse ouvrière qui a élevé honnê­tement huit enfants, trois garçons et cinq filles : six de ces enfants sont mariés.

MONTATAIRELa fôte de Montalaire, qui est Tune des

uniques occasions pour sa population ou­vrière e t travailleuse de prendre quelques ours de repos, a eu dimanche et lundi, son franc succès habituel ; si les violentes pluies survenues pendant ces deux jours ont quel- < ue peu contrarié les illuminations, les fêtes t u jour et les bals, surtout celui de lundi, ont été par contre excessivement brillants.

La première journée a ôté consacrée à la grande fôte de gymnastique, à laquelle ont participé les sociétés de Creil, M ouy.Lian- court et Mentataire accompagnées, de l’Har­monie de Creil, qui adonné plus d’éclataux tours d’adresse et de force des jeunes et fu­turs athlètes. Après avoir assisté au vin d’honneur qui leur était offert par la m uni­cipalité, à 1 hôtel de ville superbement dé­coré, les gymnastes se sont rendus sur la ilace de la féte et ont, par leurs exercices mrdis et très bien exécutés, émerveillé les

nombreux spectateurs qui étaient venus les applaudir.

Le lundi, le grand concert de gala qui est incontestablement le clou de la fôte, avait réuni plus de 600 personnes sous la tente du b a l; parmi les divers numéros, qui ne contenaient pas de doublures, nous avons particulièrement applaudi les < Raymond », excentriques acrobates des Folies-Bergère, les a Koslow’s », clowns musicaux du Casino de Paris, et enfin MUo Cora-Hiart, de la Ci­gale, qui excelle dans le genre comique fan­taisiste où elle a su se créer une spécialité. Les deux opérettes du programme: Un fu tu r dans l’embarras et Deux coqs vivaient en paix ont remporté également un franc succès de rire et de nombreux bravos.

Aussi s'est-on séparé enchantés pour aller prendre do nouvelles forces et se préparer au bal du soir qui, comme nous le disions plus haut, a remporté un succès sans précé­dent,'tant par l’entrain qui y régnait que par les ravissantes toilettes que Ton pouvait y admirer.

Do très jolies baraques, plus nombreuses

Sue chaque année, sont alignées sur la place e la Mairie, et nous promettent encore une

belle journée pour dimanche, au cours de laquelle aura lieu de nombreux prix, le tirage de la tombola et un magnifique feu d’artifice tiré par M. P inet, artificier du gouvernement et de la Ville de Paris ; un grand bal de nuit clôturera cette dernière journée de fôte.

NOGENT-LES-VIERGESUn suicide i eu lieu dimanche matin à la

papeterie de Nogent. Le désespéré, Xavier- Gustave Wodier, âgé de 54 ans, contre­m aître et caissier, a été trouvé pendu dans une pièce de débarras de l’établissement, située au deuxième étage. Ce malheureux, qui laisse une veuve sans enfant, était d ’une conduite exemplaire et un travailleur acharné; on suppose que prenant trop sa tâche â cœur e t ayant toujours peur de ne pas faire assez bien, c'est dans un moment de surex­citation nerveuse qu'il aura mis son funeste projet à exécution.

PRECY-SUR-OISESociété dk Tir mixte

RELEVANTDU 43° Régiment t e r r i t o r i a l d’infan teiue

PALMARÈS I. CONCOURS D’HONNEUR

Prtmiire Catégorie.MM. Point9.

1" prix.; Crucifix, de Beauvais................... 792 » Demouy, de Précy......................... 793 » Duquesne, de Bruyères 774 » Batellier, E., de Précy................... 765 » Overt, de Saint-Leu-Taverny.. . 756 » Boitel, de Précy............................ 747 » Lafontaine A., de Boran 698 » Gérin L., de Précy......................... 659 » Melzger, de Paris.......................... 65

10 » Froment, de Creil.......................... 63

CRÉPY- EN - VALOISNotre concitoyen, M. Bartholomé, le cé­

lèbre sculpteur dont on peut admirer une des premières œuvres dans lo cimetière de Bouillant, — où il est représenté pleurant sur sa jeune femme, à son lit do mort — vient d ’obtenir le grand prix do sculpture des exposants français à l’Exposition uni­verselle. Eu outre, M. Bartholomé viont d 'ôtre élevé à la dignité d ’olücior de la Lé­gion d’honneur.

La Compagnie des sapeurs-pompiers de Crépy-en-Valois, a obtenu un 2* prix au concours do Vincennes. Elle concourait en division d’excellonce.

Nos félicitations.

Deuxième Catégorie.1” prix. Blau, de Précy........................... 612 • Dagorn, de Crouy......................... 603 » Richer, de Précy.......................... 584 » Devinoy AIL, de Précy 565 » Ilautoy J„ de Crouy................... 546 » Hautoy Ch., de Crouy................... 517 a Dervellois, de Précy................... 41

H. CONCOURS OFFICIERS MM. Fusils de guerre. Points.

l ” prix. Tramoni, de Borau................... 462 ' » Destré, de Persan .......... 46

Revolver.1" prix. Tramoui, de Boran................... 23

III. CONCOURS PUBLIC MM. Fusils de guerre. Points.

l"prix . Cruciüx, de Beauvais................. 822 :* Demouy, de Précy. ..................... 823 -» Lalliaume, d’Asniôres................... 814 » Batellier, de Précy ; ............ 805 » Commessy, de Le Vaumain 806 » Duquesne, de Bruyères.. 797 » Naviu, de Bruyères....................... 748 » Altériet, de Creil............................ 719 » Melzger. de Paris........................... 69

10 » Overt, do Saint-Leu-Taverny... 67MM. Revolver. Points.

1" prix. Melzger, de Paris.......................... 852 » Crucifix, de Beauvais................... 753 » Batellier, Emile, de Précy 73

MM. Carabine. Points.1” prix. Lalliaume, d’Asnières 432 » Overt, de Saint-Lon-Taverny... 413 » Batellier, de Précy........................ 374 » Frémont, d’Asnières.................... 35

IV. CONCOURS DE JEUNESSE MM. Points.

1’’ prix. Lefèbvre, de Bâillon..................... 812 » Altériet, de Creil.......................... 733 » Navin, do Bruyères...................... 694 » Caron V. de Précy........................ 675 » Henry Albert, de Précy 676 » Crucifix, de Beauvais.................. 627 » Cœurderoy, L., de Précy 618 » Trubert, de Bruyères.................. 669 » Lorbert, de Précy........................ 65

10 » Cornette, de Précy........................ 55Dimanche 26 août, à quatre heures de l’après-

midi, en la mairie de Précy-sur-Oise, Distribu­tion solennelle des Récompenses.

ÏÏTM O K A TIN EK 1

DUVYLes pompiors do Duvy figurent avec un

2* prix, en 3* division, sur le palmarès du concours de Vincennes.

Nos félicitations.

MORIENVALM. le docteur Rosain, doit quitter in­

cessamment cette localité pour aller so fixer à La Fôre, pays de sa femme.

Il a pour successeur M. le docteur Mathieu, de la Faculté de Paris.

Les pompiers de Morienval ont obtenu un 4*r prix au concours de Vinceniprix ___étaient classés

Nos félicitations.

incennes, où ils division,

PONT-SAINTE-MAXENCEVERBERIE

Voici lo discours prononcé par M. Corbon, maire de Verberie, à la distribution des prix des écoles communales de cette ville et dont nous avons rendu compto dans notre dernier numéro :

Mesdames, Messieurs,Mes chers Enfants,

J’éprouve toujours un réel plaisir à présider la distribution des prix de nos Ecoles, car c’est une véritable fôte do famille pour la commune.

Il ne faut pas attendre de moi un discours, je n’ai dono pas à rassurer ces chers enfants, ils devinent que je ne voudrais pas retarder trop longtemps l’heure des récompenses.

Je me contenterai donc d une petite causorie avec leurs parents et aveo eux ; causerie néces­saire à mon avis, car elle portera sur les devoirs de chacun que Jo me permettrai do rappeler sommairement.

La vie, mes chers enfants, pour ceux qui vou­lant suivre le chemin droit, n’est faite que de devoirs : devoirs envers la société, envers la famille et envers soi-même.

La société, le gouvernement eux aussi, ont des devoirs & remplir ; vous savez comment le gou­vernement do la République s’acquitte des siens à votro endroit; vous saurez, j ’aime à le croire, reconnaître les énormes sacrifices qu’il s’est im­posé pour donner l’instruction aux enfants du peuple, sacrifices qui vont en augmentant d’an­née en année.

Les parents ont également de grands devoirs à remplir vis à vis de leurs enfants ; ils leur doivent la subsistance du corps comme celle de l’esprit ; bien pou heureusement — je me plais à le cons­tater - manquent à ces devoirs importants.

La subsistance du corps, ai-je besoin de le dire, c’est la nourriture, l’entretien, etc.; celle de l’esprit consiste dans l'instruction et l’éducation.

Pour {'instruction, la lâche est dovenuo facile, comme je viens de le mentionner, le gouverne­ment y pourvoit largement. Les parents n’ont qu’à veiller à ce que leurs enfants hréquentont assidûment l’école, ils doivent les y encourager par tous les moyens possibles, user môme de leur autorité quand cela devient nécessaire.

Ea ce qui regardo l’éducation, leur rôle de­vient plu3 important, ici les maîtres les plus habiles et les plus dévoués échoueront s’ils n ont le concours d e ja famille. Le père et la mère doivent dono surveiller sérieusement leurs en­fants dans tous leurs actes, ils leur doivent les bons exemples aussi bien — j ’allais dire encore plus ■— que los bon3 conseils.

Ils doivent se faire les puissants auxiliaires>s maîtres et des maltresses en participant,

dans la mesure qui leur incombe, à cette œuvre régénératrice ot bienfaisanto.

On a, aveo raison, comparé l’enfant au jeune arbre qui doit être surveillé, cultivé, redressé pour devenir un beau sujet. Avec la bonne édu­cation jointe à l'instruction, l’enfant, lui, devien­dra un bon sujet : ce mot renferme tout.

Les devoirs des enfants no sont pas moindres que ceux des parents. Ea effet, que ne doivent- ils pas de reconnaissance et d’affection à ce père dévoué, à cette mère aimante qui travaillent sans relâche pour les élever, pour leur procurer le bien-être, qui se privent souvent du nécessaire alla de faire parvenir leurs enfants à une situa­tion meilleure que la leur, ambition bien légi­time d’ailleurs. Enfants, quand à votre tour vous serez devenus père et mère de famille, c’est alors seulement que vous comprendrez combien de tourments et d’inquiétudes vous avez coûtés aux auteurs de vos jours et de quel sublime dévoue- ,

ment ils vous ont entourés en vos jeunes années. Mais n attendez pas que vous soyez grands dout leur manifester votre reoonnai.sance, vous avez du cœur, vous êtes intelligents, oxprimoz-lenr tout de suite votre gratitude.

Mais comment, vous si jeunes, pour la plupart allez-vous récompenser vos chers parents ? En vous efforçant les satisfaire par votre soumission et votre lionne conduite; do celte manière, vous serez la joie et la consolation de ceux à qui vous devez tant; vous deviendrez de « bous sujets », vous vous préparerez lo chomin de la vie trop souvent semé de difficultés ot d’embûches; de plus, vos mérites vous feront sûrement distinguer et vous faciliteront l’accès do toutes les situations.

Vous avez aussi des devoirs à remplir vis-à-vis do vos maîtres et maîtresses; que ne leur devez- vous pas, à eux aussi, pour leur dévouement sans bornes ! Que de peine ne se sont-ils pas don­née pour développer vos jeunes Intel.igenca*. vos bons sentiments et vos généreux instincts I Due vous demandent-ils en échangé?... Un peu d’affection; no la leur ménagez pas. Profitez d« leurs leçons, de leurs enseignements, devenez de « bons sujets », de bons citoyens, ils seront sa­tisfaits. En vous conformant à leurs désirs, vous deviendrez aussi do bons Français, vous aimerez yolro patrie et vous la servirez avec joie quand le moment sera venu; jeunes garçons, vous ré­compenserez a nsi le Gouvernement des sacrifices qu’il s’est imposés pour vous.

Enfin, pendant vos vacances, n’abandonnez pas tout à fait l’étudo; consorvez-Iui qualqus temps, chaque jour, afin de ne pas perdre le fruit de vos labeurs.

Il serait superflu de m'étendre davantage, mes chers enfants, vous m’avez compris, et puis j ’ai promis d’ôtro court. Je termine dono en vous disant que si vous voulez me rendre heureux, vous n’aurez qu’à suivre les quelques conseils que jo viens de vous donner.

Il me reste maintenant à féliciter ceux d’entre- vous qui, cette année, ont obtenu le certificat d’études primaires; j ’ospère qu’ils serviront de modèles à lenrs plus jeunes camarades, garçons et filles, pour les années suivantes. J’ai pu cons­tater, lors de mes visites dans vos écoles respec­tives, combien ces élèves ont travaillé coura­geusement en vue do leur examen; aussi leurs efforts ont-ils été couronnés do succès. Leur sa­tisfaction, cello de leurs maîtres et maîtresses est grando autant que légitime; les parents sont aus=i dans la joie; qu’ils me permettent de la partager aujourd'hui avec eux.

C’est ua devoir pour moi, j ’ajouterai un devoir bien doux, d’adresser ou nom de là commune, au nom du Conseil municipal, toutes mes félici­tations aux Maîtres et Maltresses dévoués de nos enfants pour les succès obtenus cette année ainsi que mes remerciements bien sincères pour lo dévouement dont ils nous ont déjà donné tant de preuves, dévouement qui ne se dément jamais.

Jo suis heureux de constater l’empressement avec lequel M. Thouvenel s’est mis à la disposition do la Municipalité pour grouper un certain nombre do musiciens qui nous ont très gra­cieusement offert leur concours, ce qui n'aura pas peu contribué à rehausser l’éclat de cette charmante cérémonie. Je remercie dono cha­leureusement ce groupe de musiolens; je re­mercie M. Thouvenel en particulier de cette mar* que de sypmathie toute spontanée.

Merci aussi à vous, Mesdames et Messieurs, d’avoir bien voulu répondre à notre invitation ; votre présence à cette fôte de famille est un en­couragement pour cette jeunesse heureuse; o’est également une marque d'iotérôt et de sollioitude iour laquelle nous vous disons toute notre gra­

titude. °

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Aanonoea JndKolalrea.

Abticli 1*».N e de ■ ' SAINTE-BEUVE,

avoué à Sentis.

e u e s u r l ic it r t io rd’on«

P R O P R I É T ÉSilo k CHANTILLY,

mode la Machine, n* 11.Rqnai de la Canardière, n* 1,

^prenantSeorpada bâtiments. aveo*Kftstanotfc at Dépendance»,

Couds, Jardins, été.,En un seul Lot.

L’adjudication a n ra lieu Sam edi 2 2 S e p t e m b r e

. * un» tourede’ relevée, •j^ lonce des criées du Tribunal «m de première instance de Sentis, •Palais de Justice de ladite ville, ••«e la République.

IS .Ù M i

*«,•**

Jk exéontion d’u i jugement con- S’Woirement rendu par lu Tribunal

«e Sentis, le vingt Juin mil neuf “ enregistré ot signifié ;

aux requête, poursuite et dill- de :

J*dame AnnelteLecomte. rentière, JJ'Ufant à Chantilly, épouse di-

de M. François-Augus'.in Mu-

Poursuivante; lWM pour avoué constitué M‘ Jw-Beuve, demeurant k Sentis,

I» République, n* 17; ty} jrtsence ou eax dûment ap-

jMsdame Camillo-Loeie Gonfler, ^Preneur de plomberie, demeu­

rant k Chantilly, veuve de M. Jules- Victor Lecomte,

« Au nom et comme tutrice « naturelle et légale de Yvonne « Lecomte et André Lecomte, * ses deux enfants mineurs; •

2' Madame Zoé-Amélie Rénaux, propriétaire, demeurant à Chantilly, veuve de M. Jules-Alexandre Le­comte,

Présentes k la vente; Ayant M* (Georges Morand pour

avoué constitué, demeurant à Sentis, rue Saint-Hilaire, n* 10;

3° Et M. Valéry Duhamel, proprié­taire, demeurant k Chantilly,

« Au nom et comme su- « brogé-tuteur ad hoc des mi- t neurs Lecomte sus-nom- « més; »

Il sera procédé, le Samedi vingt- deux Septembre mil neuf eent, à une heure de relevés, en l’audience des criées du Tribunal civil de Sentis, au Palais do Justice de ladite ville, k la vente, en un seul lot, de l’im­meuble ci-après désigné et sur la mise k prix suivanto :

DÉSIGNATIONOt

M ISE A PR IX Uae Propriété, sise k Chan­

tilly. rue de la Machine, numéro 11 et Quai de la Canardière, numéro 1, comprenant :

Sur la rue de la Machine :Un corps de bâtiment composé de

rez-de-chaussée divisé en huit pièces. Grenier au-dessus, cave dessous. Cour.Sur le Quai do la Canardière :Un corps de bâtiment, formant

équerre, comprenant : Rez-de-chaussée, divisé en quatre

pièoes; un autre divisé eu deux

Premier étage divisé en trois pièces.

Un autre divisé en deux pièces.Grenier au-dessus.Cour devant dans laquelle : bû­

chers, ateliers, resserres.Autre corps de bâtiment, divisé en

quatre logements, comprenant :Au rez-de-chaussée : deux loge­

ments, l’un de quatre pièces dont une petite ; l’autre de deux pièces.

Au premier étage : deux logements, l’on de trois pièces, l’autre de quatre petites pièces.;

Grenier au-dessus couvert en ar­doises.

Cour, petit jardin, puits commun.L’ensemble tient par devant le Quai

de la Canardière, par derrière M. De- iamolte, d’un côté la rue de la Ma­chine, et d’autre côté M. Jules Petit, grainetier.

l i u à prix : 1 5 .0 0 0 fr.Fait et rédigé par l'avoué poursui­

vant soussigné.Sentis, le 22 Août 1900.

Signé : A. SAINTE-BEUVE. Et enregistré.

S*adresser pour les renseignements :1 -A M*. SAINTE-BEUVE, avoué à

Senlis, poursuivant la vonte ;*' A M* MORAND, avooé k Sentis,

présent k la vente;2* A M* PETIT, notaire k Sentis;4' A M* BALÉZBAUX, notaire à

Chantilly;5* Au Greffe du Tribunal civil de

Sentis^ où le cahier des oharges est

Pour insertion : Signé : A. SAINTE-BEUVE.

Etude de M‘ SAINTE-BEUYE, avoué k Senlis.

P a r suite d’acceptation bénéficiaire,DU

8 Pièces de TerreSises terroir d'ESSIGNY-LE-GRAND,

canton de Moy-de-l’Aisne, arrondissement de Saint-Quentin

(Aisne),Elf HUIT LOTS

avec faculté de réunion partielle ou totale.

' L’adjudication aura lieu le D im a n c h e 2 3 S e p t e m b r e

« 9 0 0 , à deux heures de relevée.

E n la M airie d 'B aa lg n y -le -G ran d , Par le ministère de M* Bikabt,

notaire à Moy-de-TAisne, commis k cet effet.

En exécution d’un jugement rendn sur requête par lo Tribunal civil de Sentis le huit Août mil neuf cent, enregistré ;

Et aux requête, poursuito et dili­gence, do :

1* M. Raymond Davionne, méca­nicien, demeurant k Creil;

2* Madame Lucie Devienne, épouse de M. Jules Yignol, comptable, avec lequel elle demenro k Paris, boule­vard Mnrat, numéro 189, et dudit sieur Vignol, tant ,en son nom per­sonnel que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée;

3* M. Ernest Devienne, employé, demeurant k Creil ;

4* Madame Marie Devienno, épouse de M. Hqnri Duquesne, chauffeur, aveo lequel elle demeure k Creil, et dudit sieur Duquesne, tant en son no» personnel que pour «ulsltr et

autoriser la dame son épouse sus­nommée;

Poursuivants;Ayant M* Sainte-Beuve pour avoué

constitué, demeurant à Senlis, rue de la République, n* 17;

U sera procédé, le Dimanche vingt- trois Septembre mil neuf cent, d deux heures de relevée, en la Mairie d’Essigny-le-Grand (Aisne)', par le nistère de M* Binart, notaire à Moy- de-l’Aisne, commis k cet effet, k la vente en huit lots, avec faculté do réunion partielle ou totale, des im­meubles ci-après {désignés et sur les mises k prix suivantes ;

DESIGNATION

M ISE S A P R IXTerroir d’Essigny-le-Grand.

Premier Lot.Trente-sept ares neuf centiarco de

terre, lieu dit la Voie de Remigny, tenant d'un côté M. Carotte, d’autre côté M. Dugay de Benay, d’un bout M. Saussier de Clastres, ot d’autre M. Carotte.

Section B, numéro 861.Mise à prix : 300 fr.

Deuxième Lot.Vingt-quatre ares quarante-six cen­

tiares de terre, lieu ait au Chemin de BeanvoisiB, tenant d’un côté k M. La- rue, d’autre côté à M. Caron-Lobbé, comme fermier, d’un bout k M. Petit, et d’autre bout au chemin.

Section C, numéro 220.Mise à prix : 200 fr.

Troisième Lot.Vingt-deux ares quatre-vingt-dix

oentiares de terre, lieu dit la Voie de Chauny, tenant d’nn côté M. Carotte, d’antre côté au Bureau do Bienfai­sance de 8aint-Quentin, d’un bout k M. Godet, et d’autre bout à R. René Lobbé.

Section C, numéro 197.H lM k p r i i ; 100 fr.

Quatrième Lot.Soixànto-trois ares vingt-sept cen­

tiares do terre, lieu dit la Route do Séraucourt, près lo pont du chemin do fer, tenant d’un côté à M. Godet, d’autre côté à M. Carette-Caron, d’un bout nord à M. Turbeaux, comme fermier, et d’autre bout k la route de Séraucoort.

Section C, numéro 277.Mise à prix : 800 fr.

Cinquième Lot.Quatre-vingt-un ares cinquante-

quatre centiares de terre, lieu dit Près le Chemin de Castres et le Che­min de fer, tenant d’un côté M. Emile Turbeaux, d’autre côté M Cartier de Contescourt, d’un bout M. Boury, et d’autre bout k Madamo Catry de Castres.

Section A, numéro 278.Mise à prix : 700 fr.

Sixième Lot.Cinquanto ares soixante - quatre

centiares de torro, lieu dit au Chemin de Castres, tenant d’un côté à M. Boury, d’autre côté aux Hospices de Saint-Quentin, d’un bout à M. Lucien Carotte, et d’autre bout à M. Carpen- tier Julos-Racine, comme fermier.

Section A, numéro 360.Mise à prix : 300 fr.

Soptiôme Lot.Quarante-quatre ares vingt cen­

tiares de terre, lieu dit Entre le Cho­min de Saint-Quentin et la Voie des Bosquets, tenant d’un côté à MM. Bourg et Larue, d ’autre côté k MM. Carotte, Sézillo et Godet, d’un bout k MM. Bourré Arthur et Stanislas Blin, et d’autre bout k M. Lerieux-Poide- vin.

Section A, numéro 164.Mise à prix : 250 fr.

Huitième Lot.Vingt-neuf ares soixante et an cen­

tiares de terre, lieu dit la Vallée Marie Q ilut, tenu! d’un côté a u héritière

Du'our et à la famille Lecaisne, d ’au­tre côté à M. Sézillo, d’un bout à M. Caron, et d’autre bout à M. Godet.

Section A, numéro 125.Mise à prix : 100 fr.

Prir . 1.“ .i 2.850 frFait et rédigé par l’avoué poursui­

vant la vente soussigné.Senlis, lo 22 Août 1900.

Signé : A. SAINTE-BEUVE. Et enregistré.

S'adresser pour tous renseignements :1* A M* SAINTE-BEUVE, avoué k

Sentis, poursuivant la vente;2- A M* BINART notaire à Moy-

de-l’Aisne, dépositaire du oahier des ‘’iargos;

3* Et k M’ L1IÔMME, huissier k Creil.

Pour insertion,Signé : A. SAINTE-BEUVE.

ABT. 3.Etude de M* SAINTE-BEUVE,

avoué k Sentis.

P U R G E * L E G A L E

Suivant exploit do Cagnard, huis­sier à Nantouil-le-Uaudonin. en date dos treize et quatorze Août mil neuf cent, enregistré;

Notification a été faite k M. lo Pro­cureur de la République près lo Tri­bunal civil do Senlis;

A la requête de :1* M. Jules-Clovis Pommier, bonr-

relior, demeurant k Nanteuil-le-Hau- douin ;

a- K, AlnU)lIM «lN Tblblolt,

propriétaire, demeurant k Vémara(Seme-et-Oise) ;

3* M. Léon Godé, peintre en bâti­ments, demeurant k Nanteuil-le- Ilaudouin ;

Pour lesquels domicilo est élu à Senlis, 17, rue de la République, en l'Etude do M* Sninto-Bcuve, avoué,3ni est constitué et qui continuera

'occuper pour eux tant que besoin sera;

Do l'expédition d’un acte dressé ait Greffe dudit Tribunal civil da Sentis, le premior Août mil neuf cent, en­registré, constatant lo dépôt effectué en ce Greffe, le mémo jour , par lodit M* Sainte-Beuve, do la copia collationnée et enregistrée:

1* D’un procès-verbal dressé paf M'Lenicquo, notaire k Nanteuil-le* Baudouin, lo troizo Mai mil nenf cent, enregistré, contenant actiudica* tion, à la requête de Madamo Louise* Antoinette Cormont, sans profession, demeurant k Nanteuil-Ie-Raudonin. veuve de M. Amable Cléret, et M. Ai­mable Cléret, employé, demeurant à Paris, 33, boulevard de Strasbourg :

Au profit de M. Fonrnier, de trente- cinq ares soixante-sopt oentiares de terre, terroir de Nanteuil-Ie-Hau- teuil-le-Haudonin, lieu dit le Buisson de l’Ortie, section U, numéro 110 partio, moyennant, outre les charges, lo prix principal de six cents flvncs;

Et de M. Thibault, de vingt-deux ares trente-cinq centiares de terré, même terroir, Heu dit la Garonne da Moulin, section A, numéro 231 par­tie. moyonant, outra les charges, la prix principal de trois eent trente francs;

t . Et d’un contrat reçu par ledit M Lenicque, ledit jour, treize Mal mil neuf oeot, enregistré, oontenait vente, par les mômes, k M. Godé! d’une Nation, sjse k NaitenU-to jUudouln, nie de U Couture, un*

Page 4: BULLETIN INFORMATIONS CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_08_23_MRC.pdf · 2014. 2. 15. · deck-Rousseau. président du Conseil des ministres,

m<ra 11L »»« eirconiiinw» et 44- m iiiI im i. et moyennant, outre les charges, le prix principal do cinq uni» firme* ;

Avec décla ra tion à M. le P ro cu reu r d e la R épublique :

1* Q^e ladite notification liü était faite, conformément k 1 article 2194 du Code civil, afin qu’il eût à prendre, s ’il le jugeait convenable, et au profit de qui de droit, dans un délai de deux mois, inscription d bypothèaue lénalè sur les immeubles sus-dési- «nés, faute de quoi losdita irameu- bles seraient et demeureraient défini­tivement purgés de toute bypothôquo de cette nature;

y Que les précédents propriétaires outre les vendeurs étalent :

C om m unauté d’entre Amable Clê- ïet al Loulse-Antolnelte Cormont, son épouse ;

pour les d eu x pièes d e te r re : V ictor-K uïèbe Baohellier e t Zoé-

H o r te n se - I sm é r ie G anneval son ép o u se ;

V ic to r Clére'e^Êlisa Roussllle, son

que tous ceux du chef dos- fiucls il pourrait être requis Inscnp-

“ e"10 » « “ * £ “connus des requérants, ils feraient faire la présente insertion conformé­ment 5 C u du Conseil d'ütat desneuf Mai pt premier Juin nul huit

cm ,,e l*- Pour (n a tio n :Slgoi : SAINTE-BEUVE.

soixante à vingt-cinq pour oent, dont les Administrateurs-Délégués se fe­ront la répartition par parts égales eatr’eux;

3* Par dérogation à l’article 42 des statuts, l’année sociale 1900-1901. qui a commencé le premier Avril mil neuf csnt, finira le trente Juin mil neuf cent un, et les années sociales suivantes commenceront le premier Juillet, pour finir le trente Juin.

Los dépôts prescrits par la loi ont été faits le dix-sept Août mil neuf cent, au Greffe du Tribunal de Commerce de la Seine, au Greffa de la Jus­tice de Paix du 1P arrondisse­ment de Paris, au Greffe du Tribunal de Commerce de Lille (Nord), au Greffe de la Justice de Paix du II arrondissement de Lille: et le dix-huit Août mil neuf cent, au Greffe du Tribunal de Commerce de Sen- lis (Oise), au Greffe de la Jus­tice de Paix du canton de Nan- teuil-le-IIaudouin (Oise), et au Greffe de la Justice de Paix de Quesnoy-sur-Deùle (Nord).

Ait . 4.Etude de M’ Loui* E80AVJ,

docteur en droit, avoué à Senlis, rue de VUlevert, n* 7

(Suooesseur de M* démhuh).

e x t r a i tS I JUGXMKflT D’INTIBDICTION

D’un jugement rendu par défaut, par le Tribunal civil de Senlis, le quatorze Août mil neuf cent, enre­gistré;

Il appert ;Que M. Paul PraaAULT, sans pro­

fession, demeurant à Emôvüle (Oise), a été déolaré interdit de sa personne et de «es biens et que M. Louis-Pélix- paul P u b a u lt, son père, voyageur de commerce, demeurant à Eméville, a été nommé administrateur provi­soire de la personne et des bieus du­dit sieur Paul P srrau lt, en attendant qu’il lui soit nommé un tuteur con­formément à la loi.

Fait el rédigé par M’Escavy, avoué soussigné.

A Senlis, le 22 Août 1900.Signé : Loois ESCAVY.

AXT. 5.Etude de M* Loms ESCAVY,

docteur en droit, avoué à Senlis, rue de VUlevert, n* 7

(Suctf de M* Emile DiMBUH) .

nomination do Conseil Judiciaire,D’un jugement rendu par défaut,

par le Tribunal civü de Senlis, le quatorze Août mil neuf cent, enre­gistré;

Il appert :Que M. Charles-Magloire Droüht,

ouvrier en soio, demeurant à Neuilly- cn-Thelle, a été pourvu d’un conseil Judiciaire, en la personne de M. Tat- qukiuux, propriétaire, demeurant à Neuilly-en-TheUe, sans l’assistance duquel ledit sieur Charles-Magloire DttouBT, ne pourra désormais plai­der, transiger, emprunter, recevoir un capital mobilier et d’en donner décharge, aliéner ni grever ses biens d’hypothèques, à peine de nullité.

Fait et rédigé par l’avoué sous­signé.

SenUs, le 22 Août 1S00.Signé : Louis ESCAVY.

Ar t . 8.Suivant acte reçu par M'Pluche,

notaire k Paris, substituant M' Ga- ranger, notaire à Paris, lo deux août mil neuf cent;

M. Gaston C iibvalirb, marchand de bois, demeurant k Crépy-en-Valois (Oise),

Et M. Gabriel Maurbl, marchand de bois, demeurant à Valmondois- Gare, commune d’Auvers (Seine-et- Oise), et k Par h , rue de Saint-Quen- tin, numéro 38;

Seuls membres de la Société en nom collectif Cukvalier et Ma u r il , qui a pour objet l’exploitation fores- Uère, avec siège k Crépy-en-Valois, formée par acte devaut M‘ Garanger, notaire k Paris, du vingt-deux Dé­cembre mil huit oent quatre-vingt- dix-neuf;

Ont modifié et remplaoé de la ma­niéré suivanto l’article sept des sta­tuts, relatif k la signature sociale :

Article sept nouveau.Les affaires do la Société seront

gérées et administrées par les deux associés, conjointement ou séparé­ment, aveo les pouvoirs les plus •‘•endus.

La signature sociale appartiendra donc aux deux associés qui pourront en faire usago conjointement ou sé­parément mais seulement pour les besoins et affaires de la Société

Une expédition de l’acte du deux Août mil neuf cent a été ' déposée au Greffe de la Justice de Paix de Crépy-en-VatoiB, le dix-sept Août mil neuf cent, et au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, le même jour.

Pour extrait : GARANGER.

canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis,

UNE MAISONA usage de Café,

Sise k MONTAONY-SAlNTI-FéMCITi, canton de Nantenil-le-Ilaudouin,

arrondissement de Senlis, rue Saint-Martin et Place du Fort,

av eoClpeanatanaaa et Dépendaneee,

Coup a Jard in ;3* ar dr

22 Pièces de TerreET JARDIN

Sises terroirs d’Oiuior-ViLLiRS An- oir-Saint-Vircrht et Montaony-SAINTR-Fé LICITE,

R i g 1} L o ts ,aveo faenlté de réuioa partielle on totale

Notamment en ce qui conoerne les 13’ et 14’ lots, et les lots 16 k 27 in- elus.

L’adjudication aura lieu le D im a n c h e 1 8 S e p t e m b r e

« 8 0 0 .d quatre heuret de relevée.

En la Mairie de la commune d Ormoy-Villera,

Par le ministère de M* Pillrbout, notaire à Crépy-en-Valois,

commis à cet effet. S'adresser pour Ut renseignements

r A M* SAINTE-BEUVE, avoué k Senlis, poursuivant la vente;

2* AM* MORAND, avoué k Senlis, présent k la vente ;

3* A M* PILLEBOUT, notaire Crépy-en-Valois, dépositaire du ca­hier des charges;

4’ A M’ MAGNIER, notaire k Ba­ron;

6* A M’ FERRY, notaire k Béthisy- Saint-Pierre.

L’adjudication aura lieu le D i m a n c h e « 6 S e p t e m b r e

« 8 0 0 ,d trois heures et demie de reUvée,

Ea la Mairie de Lamorlaje,Par le ministère de M* BaUUradx,

notaire k Chantilly, commis k cet effet.

S’adresser pour Us renseignements 1* A M’ MORAND, avoué k Senlis,

poursuivant la vente ;2* A M* 8AINTE-BEUVK, avoué à

Senlis, présent k la vente;3* A M* A. BALÉZEAUI, notaire Chantilly, dépositaire du cahier des

charges.

Art. 6.Elude de M* Louis ESCAVY,

avoué k Senlis, 7, rne de Villevert.

DIVORCE

D’un Jugement rendu par défaut, par le Tribunal civil de Senlis, le vingt-sept Mars mil neuf cent, enre­gistré ;

Entre Madamo Jeanne-Marie Des- seaux , veuve en premières noces de M. Ludovic-Jérôme-Emmanuel-Gus- tnve Cha rles , et épouse en secondes noces de M. Louis-Ernest B lért, aveo lequel elle demeure de droit à VI- neuil, commune de Saint-Firmin, le sieur Bléry actuellement détenu k la maison d'arrêt de Béthune (Pas-de- Calais), . „ ,■ Admise k l’assistance ju-

« diciaire suivant décision du m Bureau de Senlis, du qua- « torze Avril 1899; »

Demanderesse, comparant et plai­dant par M* Louis Escavy, son avoué constitué;

D’une part;Et M. Lonis-Ernest BLénr, pale­

frenier, demeurant de droit à Vineuil, commune de Saint-Firmin, mais ac­tuellement détenu à la maison d’ar­rêt de Béthune (Pas-de-Calais) ;

Défendeur défaillant;D’autre part ;

Il apport :Que le divorce a été prononcé en­

tre les époux B l é r t -D b ss k a u x , et ce au profit de Madame B l é r y .

Fait et rédigé par l’avoué souss; gué.

A Sénlis, le 22 Août 1900.Signé : Louis ESCAVY.

"SAINTE-BEUVE.avoué k Senlis (Oise);

OLSHAYES, notaire k Argentan (Orne).

VENTE SUR LICITATION

D’I M M E U B L E SSitués communes de SARCEAUX

et d’ARGENTAN (Orne), canton et arrondissement d’Argentan

département de l’Orne, Dépendant des successions de : 1* M.

Jacques-Pliilippe Chrétien , en son vivant sans profession, de­meurant à Chantilly; 2* M. Ed- moud-Emilo Chrétien , commer­çant, demeurant à Paris, rue des Lyannes, n* 1 9 ; 3* et M. Casimir- Ernest Chrétien , chef do district au chemin de fer du Nord, demeu­rant k Chantilly.

L’adjudication aura lieu En l’Etude et par le ministère

de M" D rsh a y rs , notaire k Argentan (Orne),

l e M a r d i 4k S e p t e m b r e * 9 0 0 ,

d deux heures de l’après-midi.^adresser pour les renseignements:

1* A M’ SAINTE-BEUVE, avoué k Senlis, poursuivant la vente;

2* A M’ DANGER, notaire k Lou- vres;

3* El à M" DESHAYES, notaire à Argentan, dépositaire du cahier des charges.

Ktude de M* s a in t e - b e u VB, avoué k Senlis.

Far suite d’acceptation bénéficiaire,de : 1" UNE

PROPRIÉTÉSituée à ROUVILLE,

canton de Crépy-en-Valois, arrondissement do Senlis,

rue de Crépy, comprenant :

UNE MAISON AVEC CIRCONSTANCES, DEPENDANCES» COUR & JARDIN

VUne au tre petite Halson

Sise k ROUVILLE,Au bout de la rue do Crépy;

3* ET DE4 Pièces de Terre

BOIS * MARAISSises terroir de ROUVILLE.

L’adjudication anra lieu lo D im a n c h e * 8 S e p te m b r e

* 9 0 0 ,d une heure de relevée,

En la Mairie de Rouville,Par le ministère de M* P illrbout,

notaire k Crépy-en-Valois (Oise), commis à cet effet.

S'adresser pour le* renseignements 1* A M" SAINTE-BEUVE, avoué mils;2* Et k M" PILLEBOUT, notaire

Crépy-en-Valois, dépositaire cahier des charges.

Art . 7.

S O C IÉ T É F R A N Ç A IS EDES

Aux termes d’une délibération en date du vingt-sept Juillet mil neuf cent, dont un extrait en formo a été déposé au rang des minutes de AI' Lallemant, notaire k Neuilly-sur- Marne (Seine-et-Oise), k la dato du sept Août mil nenf cent, l’Assmlilco générale extraordinaire des Action­naires de la Société Française des Tresses, Lacets et Boutont, dont lo siège social est k Lille (Nord), rue do Metz, numéro 20, a décidé ce qui suit, portant modification aux statuts de ladite Société, savoir ;

1* Par suite de l’extension dos af­faires sociales, la Société aura la fa- oulté de faire des opérations nou­velles en dehors de colles prévues & l’article 3 des statuts, sur lesquelles elle pourra retenir, k titro de rému­nération k dos tiers, une part basée sur le bénéfice ;

2* La part des bénéfices attribuée aux Administrateurs-Délégués par l’article 45 des statuts est réduite '

Etude d* M" SAINTE-BEUVE, avoué k Senlis.

c a o z mS U R «S A IS IE I M M O B IL IÈ R E

dk : 1*

UNE MAISONSise à GLAIGNES, rue du Mai,

canton de Crépy-en-Valo's, airondissoment de Senlis,

avecCirconstances ai D ipendanots,

Cour * Jard in ;2" DE

10 Pièces de TerrePRÉ * BOIS

Sises terroir de GLAIGNES ;3" rt d’ukb

P I È C E DE T E R R ESise torroir d’ORROUY,

canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis,

En 12 Lots,Aveo faculté de réunion partielle on totale

L’adjudication aura lieu le S a m e d i h a i t S e p t e m b r e

* 9 0 0 , d une heure de l'après-midi,

En l’audience des criées dn Tribunal civil de première instance de Senlis, au Palais-de-Justioe, rue de la République.

S'adresser pour Us renseignementsV A M" SAINTE-BEUVE, avoué k

Senlis, poursuivant la vente ;2* A M* LENOIR, huissier k Senlis; 3" A M" PILLEBOUT, notaire

Crépyren-Valois;A" Au Greffe du Tribunal civil de

première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé;

Etude ds M’ SAINTE-BEUVE avoué k Senlis.

VENTE SUR LICITATIONd* : 1*

QUATRE MAISONSDont une à usago

de Calé - Restaurant, aveo

Circonstances, Dépendances, Cours, Jard ins, e to ,

Sises commune d ’ORMOT-ViLLBRs,

Etude de M* DIIERBE, huissier k Pont-S’-Maxeacc.

A C éd er d e S u iteBON FONDS

D lMERCERIE, BONNETERIE. R6UENNERIE

Pouvant convenir à dame seuU. S’adresser pour tous renseignements,

k M* DIIERBE. 109

1“ Gs o ig is MORAND, licencié en droit avoué k Senlis, n» Saint-Hilalre, t r U

TISSERANT, nbfalr k Chambly.

Far suite d’aeoeptatios bénéficiaire,D’un

Corps de FermeSitaé au MESN1L-SAINT-MARTIN

commune de Chambly, rue du Pont de Pierres, L’adjudioation aura lieu le

D im au a c h e * 8 S e p te m b r e * 9 0 0 ,

i une heure de relevée,En l’Etude et par le ministère de

M* Tissbrakt, notaire k Chambly, commis keet effet

S’adrtsttrpour Ut renseignewsents 1* A M'MORAND, avoué k Senlis,

poursuivant la vente ;2* A M" TISSER ANT, notaire

Chambly, dépositaire du cahier des charges.

Une bonne et belle Voiture & usage de commerce et de prome­nade, Tapissière à deux roues état J vneuf.

Et quantité de Débarras dont le détail serait trop long.

Expressément nu Cemptnnft

Os pourra visiter U Dimanche dans la matinée.

A V E N D R Eun

BON C A B R IO LE TS’adresser chez M. AURY-PAUQUET,

kCreü.

A C éd er de S u iteFerme de 80 Hectares

En bon état de culture Sise k PU1SKUX-LES-L0UVRES. S’adresser k M* Dakobb, notaire

k Louvres. 125

G O U U I B DE 60UVIKUX

Chasse à LouerP a r A c t io n s d e « O O f r .

Sur environ 1.200 hectares de terres, prés, bois et friohes.

Chasse t rè s Giboyeuse. S’adresser pour tous renseignements,

aù Secrétariat de la Mairie. 356

( w i * m n » T ¥ »POUR CADSI D l B ic k s

Ferme de 320 HectaresEn bon état de oulture.

S’adresser k M“" BUFFAULT, qui l’exploite, k Monssy-le-Nenf, par le Mesnil-Amelot (heine-et-Marne). 281

P H A E T O NMaison R othschild ,

Très légsr,8 0 0 f r a n c s ,

Bon état.S’adresser au Bureau du Journal. 284

M" L ouis ESCAVY docteur en droit, avoué k Senlis, rue de VUlevert, n’ 7, suce de M* Emile DÉMum;

D1ET, notaire k Crépy- en-Valois.

VENTE SUR LICITATIONDK

16 Pièces de TerrePRÉ Si BOIS

sises terroirs de Gfalgnes, Béthanoourt et Orrouy

L’adjudication aura lieu le D im a n c h e * 8 S e p t e m b r e

* 9 0 0 , à deux heuret de relevée,Eu la salle de la Mairie

de la commune de Glalgnea (Oise), Par le ministère de M* Din, notaire

k Crépy-en-Valois,eradresser pour les renseignements

1' A M’ESCAVY, avoué k Senlis,poursuivant la venta;

2" A M" MARTIN et MORAND, avoués k. Senlis, présents k la vente;

8" A M* FERRY, notaire k Bélhisy- Saint-Pierre ;

4* A M" DIET, notaire k Crépy-en- Valois, dépositaire du cahier des charges.

Commune de VIllere-e.-S’-Leu.

Belle Chasse à LouerPar Actions de 50 lr.

S’adresser au Maire de Viilers-sous- Saint-Leu.

Le nombre des actions est limité A 40 Villers-sous-Saint-Leu est sitaé

2 kilomètres des stations de Saint- Leu et de Précy. — (Ligne du Nord).

L’ouverture de la tuasse dans cette commune est remise au Dimanche Septembre.

r a f a m n a r ^

Breack 6 Places1 ou 2 chevaux, verni sur bois

les deux trams ayant la voie EXCELLENTE VOITURE

Preaque neuve, aveo toutes garantie■M. DUGRED, 29, Grande Rue,

Chantilly. 365

Etude de M* Georges MORAND,Licenoié en Droit,

avoué k Senlis, rue Saint-Hilaire, n* 10,

(Successeur de M" Lbvihux).

SUR s u h r n c u é h h d u s i x i é m b

DR

UNE MAISONSise à VAUCELLES,

commune de Néry,L’adjudication aura lieu

le S a m e d i A o û t * 9 0 0 ,d une heure de relevée.

En l’audience des criées du Tribunal civil do première instance de SenliB, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

S’adresser pour tou* renseignements: 1* A M* MORAND, avoué à Senlis,

poursuivant la vente;2" Et k M" FERRY, notaire k Bé-

thisy-Saint-Pierre ;3" Et au Greffe du Tribunal civil

de Senlis, où lo cahier des charges est déposé.

" L ouis ESCAVY, doctew en droit, avoué k Senlis, rue de Villevert, n* 7, succ'deM'DÉMxun;

FE R IE , notaire fi

S u r pub lica tio n s ju d ic ia ire s , B a r c o n v e r s i o n î l e saisie

l m m o b l l l è r e ,de

M NUE-PROPRIÉTÉdo

9 Pièces de TerrePRÉ *t BOIS

Sises terroirs de Thjkrs gIPontarhé L’adjudication aura lieu

l e D im a n c h e 2 6 A o û t « 9 0 0 ,

d trois heures de reUvée,E n la s a lle de la m aison d 'E cole

d e la com m une de T h lers (Oise),

Par le ministère de M’ F irté , notaire k Senlis,

commis a cet effet.STadresser pour Ut renseignements :

1’ A M" Louis ESCAVY, avoué k Senlis, poursuivant la vente ;

2* A H* SAVARY, avoué k Senlis présent à la vente ;

3’ Et k M" FERTÉ, notaire k Senlis, dépositaire du oaliier des charges.

A C éder d e S u item * n m - m m m

BONNE BUVETTES’adrossor au bureau du journal. 274

BELLE CHASSE A l o u e r

P a r A c t io n s d e K O f r a n c sS’adresser au Maire de Saint-Leu-

d’Esserent (Oise).

Etude de M’ Gkoroks MORAND, Licencié en Droit,

avoué à Senlis, rue Saint-Hilaire, n* 10.

(Successeur de M" Lxviaux),

• w j k j m rwc* m hjSur surenchère du sixième,

DK

UNE PROPRIÉTÉSise à COYE, près Chantilly,

comprenant UN CORPS DE BATIMENT PRINCIPAL

DEUX PAVILLONS & COMMUNS L’adjudication aura lieu le S a m e d i

8 S e p t e m b r e * 9 0 0 , d une heure de relevée.

En l’audience des criées du Tribunal civil do première instance de Senlis, au Palais de Justice, rne de la Ré­publique.

S'adresser pour tons renseignements :I* A M" MORAND, avoué k Senlis,

poursuivant la vente ;2" A M" ESCAVY, avoué k Senlis,

présent k la vente ;3* A M' JOLY, huissier k Chan­

tilly ;4" A M" BALEZEAUX, notaire è

Chantilly ;6* Et au Greffe du Tribunal civil

de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

iM" George* MORAND,licenoié en droit, avoué k Senlis, rue S'-Hilaire, n* 10 (suo" de M" Le vieux);

BALEZEAUX,notaire à Chantilly.

P a r s u ite de l ic ita tio n

DEUX MAISONSSises k LAMORLAYE,

en la rue du Cbfiteau,

M" Louis ESOAVY, doc­teur en droit, avoué k Senlis, suco’ de

Etudes de M" Dbhrlim;DUMOULIN,notaire k

La Fertô - Milon (Aisne).

VENTE SUR LICITATIONM ntr« M a je u r s e t M in e u re

D’UNE MAISONavec

Circonstances A Dépendance*,Sise k MAROLLES,

sur la place près l'Eglise. L’adjudication aura lieu

l e D im a n c h e 9 S e p t e m b r e * 9 0 0 ,

d deux heuret de reUvée,En l'Etude et par le ministère

de M" Dumoulin, notaire k La Ferté- Milon (Aisne),

commis k cet effet. S’adresser pour Us renseignements;

1* A M* Louis ESCAVY, avoué k Senlis, poursuivant la vente;

2" A M" SAINTE-BEUVE, avoué k SenUs, présent à la vente;

3" Et k M" DUMOULIN, notaire à La Ferté-Milon (Aisne), dépositaire du cahier des charges.

A C éder d e S u iteBONNE CHARCUTERIE

Faisant 4 Pores p a r semaine,Dans Sous-Préfecture de l’Oiss,

au centre de la vilU. S’adresser k M* Martin, notaire

à Mony (Oise). li

Pour Mars 4901,}

FERME DE FRETOYdépendant du Domaine des Boulayes,

commune de Tournan (Seino-et-Marne),

C o n te n a n c e : 3 8 ' e n v ir o n , Bâtiments on parfait état. — Eau

en abondanco. — Facilité pour la du­rée du bail et loyer avantageux.

S’adresser : pour visiter, sur les lieux, au Garde du Domaino des Bou­layes, et pour tous renseignements, k M* D’H a h d iv i l l r r , notaire à Paris, » boulevard de Sébastopol, n* 60. 494 longs,

n e u f .

Etude de M’ Léon BARANGER, commissaire-priseur

des ville et arrondissement de Senlis (Oise).

A S E N L I S r u e V i e i l l e - d e - P a r i s ,

VENTE MOBILIÈREPour oause d’acceptation bénéficiaire

Après décès de Madame DESJARDINS,

M e u b le s e t O b je t s c o u ­r a n t s , u n e V o i t u r e - T a ­p i s s i è r e à d e u x r o u e s , é t a t d e n e u f ,Le DIMANCHE 96 AOUT 4900,

A une heure de reUvée,Par le ministère de M* Léon Barànûkb,

commissaire-priseur k Senlis,

D ésignation som m aire :

Un Fourneau-Cuisinière, une Cuisinière à bois, deux Tables bois blanc, Batterie de cuisine, Vaisselle, Verrerie, Presse è viande, Planche à repasser, Porte- Parapluie, Lessiveuse, Garde- Manger, Tréteaux, Seaux bois, Fûts, deux Poêles Godin nickelés état de neuf.

Très beau Bu reau-P iano aca­jou et Accessoires, Carlonnier acajou, Casier en chêne cirô, Glace, Peintures, Chaises paille.

Un Buffet-Etagère, une Table ronde ù rallonges, six Chaises cannées, le tout en chône.

Une petite Etagère acajon, une petite Table, deux Chandeliers ar­gentés, Chandeliers cuivre, Vases en bronze, une Glace, une Sus­pension et sa Lampe, quantité Vaisselle et Verrerie.

Un Voltaire noyer et velours, une Bergère Empire, une Table anglaise à volets acajou, un Pa; sage animé, une Glace cadre doré deux Tableaux.

Une Boite-Ecrin renfermant un Couvert ù salade, à découper, Service k hors-d’œuvre, Truelle, Manche à gigot, 42 petits el grands Couteaux, le tout manche argent contrôlé.

Une Commode-Toilette chemin de fer acajou, un Coffre.

Lit en fer, Lanterne, Foyer, Pompe à fleurs, Verres de lampes,

Belle Bassine, Marmites, Bassi noires, Moules, Poissonnière, Cas­seroles en cuivre, Réchauds.

Grande quantité de Bibelots „ cuivre, fer, fonte, Balances, Abat Jour en soie couverts en métal, Mine de Plomb, 45 Casseroles émaillées, six Bassines, deux Plats

Cafetière, le tout état

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Cabinet d’ircbitectes-Vérificateur!A dater du 25 Juillet 1900

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PROPRIÉTÉSise k SAINT-SAUVEUR,

en lk.Grande Rue,Dont partis est actuellement A usage

de Fabrique de Brosses, et l’autre partie peut convenir A un usage quelconque,A Vendra par Adjudication

▲ B é th lay -S a in t-P le rro ,Kn l’Etude et par le ministère

d* M* F k b b y . notaire k Béthisy- S&int-Pierre,

Le Dimanche t l Septembre 4900, à deuss heures.

M . P e n o n ( C h a r le m a g n e ) ,cultivateur k Montépilloy, s e r é ­s e r v e s a e b a s s e s u r t o u te s l e s t e r r e s q u ’i l c u l t i v eles communes de Montépilloy, Bar- bery et Borest. 370

M . C o u ro a u ltp propriétaire et cultivateur k Montépilloy, r é s e r v e s a c h a s s e s u r t o u t e s l e s t e r r e s q u ’i l c u l t i v e sur 1acommune de Montépilloy et les com­munes limitrophes. 371

M M . L e f è v r e (P a u l) , ;Le- f è v r e ( F é l ix ) , C o u r t ie r e t G a r n i e r , p r é v i e n n e n t M M . l e s C h a s s e u r s q u e l a c h a s s e s u r l e s t e r r e s d o n t i l s s o n t p r o p r i é t a i r e s o u f e r m ie r s e s t r é s e r v é e . 366

M . C h a r io t r é s e r v e e x ­p r e s s é m e n t l k c h a s s e s u r l e s t e r r e s d e la f e r m e d e L a B u l té e , sises terroirs de Fon­taine et de Montlévêque.

v e n d r e u nJ e u n e C h ie n d e

C h a s s e braque, croiséespagnol, courte queue.

S’adresser k M. LEGR1N, garde- chasse à Barbery (Oise). 367

I l a é t é p e r d u d e u x C h ie n s d e

_ C h a s s e : une chienned’euviron 7 ans, k robe btanohe et taches marron, du nom de Diane, et un chien de 3 k 4 ans, k robe blanche et taches jaunes, répondant au nom de Carlo.

Prière de les ramener à M* DE- LAUNAY, notaire k Senlis, ou d’é­crire k celui-ci. 145

Etude de M* OELAUNAY, notaire k Senlis

MAISONSise k SENLIS,

rne des Pigeons-Blanes, n* 4.

Etude de M* PETIT, notaire k Senlis,

A Vendre par Adjudication

PROPRIÉTÉSise è PARIS,

rue Neuve-des-Boulets, 14,Le Mardi 48 Septembre, d 4 heuret, ASkhus, en l’Etude et par le ministère

de M» Pïrrr, notaire. Revenu : 3 6 l8 f r .

EHbo à p r ix : 3 0 .0 0 0 f r .

MÊME ÉTUDE

C h a s s e^ D b X K W u a i a

Sur :2 Hectares 7 9 Ares 0 3 Centiares

de BOIS, au terroir de Senlis, lieu dit la Justioe,

Et 3 0 Ares 8 * Centiares de BOIS, au même terroir, lieu dit Près la Justice.S’adresser d JP PETIT, notaire

Ssnlit.

MÊME ÉTUDE

C l

MAISONA SENLIS

rae de la Poulaillerie, 6.

MÊME ÉTUDE

A à V A m i a b l e

Maison de CampagneSise k AUMONT.

Etude de M’ LENICQUE, notaire k Nantenil-le-Haudouin.

A V en d re ou d JLouerA L’AMIABLK

P o u r canae de départ,

UNE MAISONA USAGE DE COMMERCE OE M’ DE VIN

ET D'EPICERIE A CHEVREVILLE, iue de Brégy.

MÊME ÉTUDE

A Vendra par AdjudicationLA NUE-PROPRIÉTÉ

Pour y rénnir l’usufruit au décès de M. Nicolas,

D'UNE MAISON»veo

Clroonstanoes * Dépendanoe*Sise k CUEYREVILLE,

en face de l’Eglise,Le Dimanche 96 Août, A 9 heuret,

Enta m alson d'Bcolo d e Chevrevillo, Par le ministère de M’ Lu ic q u b .

Etude de M’FERRY, notaire kléfldsy- Satat-Pierr*.

10tect 74,ns de TerrePR * BOIS

Sis terroirs de Mobumval, Fkksnoy- la-Rivièrk, Féionkux. Béyhan- coubt et Cb4py-hn-Valois,A Vendra par AdjudicationLe Dimanche » Septembre 4900,

A uns heure.En la Mairie de Freenoy-la-RlYlère, Par ta ministère deM* Fkbby, notaire

k Béthisy-Saint-Pierre.

M Ê M E É T U D E

Par le ministère de M* Ma» » * notaire. *’

23 chcy.iix, 25 bœuf. d . Inlt. <*.«, Miter., cliwtou, voüiitm c, ; . noie, tombereaux, parcs et acc*.

a 'ifÙfOS' 2rocheuses,

- « m o i SmüE’.ei* S ;“3 mètres, 7 .uires samoin, d.m a i Mgrate. brab.nl. donbles «

s w is g a f lp f iR f tf tberso. «n bote, 4 binant».. 2 (imÂt teusu B.jflo, 2 arracbeiue. d . batte, r . r o j , oroïkiu. M ronlunx. 4 £ muso. , brisa-tonrtfl.il, bascula i b £ l i.p i. oonpo-rKlnfl., brooflU»., mte divers, pailla d'.voine «t msn!», paille. — Et quantité d'autre, obteu

C ondition. Ordinolroô,

Etude de ■* quentier, notaire i Chambly (Otee).

MARAIS C OMMUNALJ e l l o r a n ,

De la oontenanoe de 9 hectares S S ares 3 6 oentiares,

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Sur ledit Marais,A Louer par Adjudication

EN UN SEUL LOT Ea ta Salle de ta Mairie de Boraa, Par le ministère de M* Q ukh tibb ,

notaire k Chambly,LS DIMANCHE 99 AOUT 4900,

A deux heures.

S’adresser peur tes renseignements. 1* A la Mairie de Boran ;2* Et k M’ QUENTIER, dépositaire

du cahier des charges.

même é tu d e

A Vendre par AdjudicationA Morangles, en la salie do 1a MairiePar le ministère de M* Qd b h tiib ,

notaire k Chambly,Le Dimanche 96 Août, A 4 heures,

Un Terrain propre à BâtirSia k MORANGLES,

12 Pièces de Terre&BebSises terroir de MORANGLES.

Etude de M* RICHARD, notairT k Pont-SjMaxenoe.

lelle Raison BourgeoiseRicanotait «m itru in .

Cour, Cauuaus, Jardlu at T .n , Labourable,

d’une superfloie de « héot. 3 4 ana Bise à 8AAR0N, '

auprôsdela trille de Pout-s-'-Haïonre en face la nouvelledelttse,

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Etude d* M’ Fhbhaed MAGNIER, notaire k Baron.

VENTE MOBILIÈRE D'ATTIRAIL DE CULTURE

A LOIS Y, commune de Ver, en la demeure de M" W abm kb , Par le ministère de M* Mâgnihb,

notaire k Baron,Le Dimanche 96 Août, A 9 heures.

même é t u d e

Terres LabourablesSises terroirs d’OTHIS et de YER,A Vendre par Adjudication

A LOIS Y, oommune de Ver, en la maison d’Ecole,

Par le ministère de M' Magnibb, notaire k Baron,

Le DIMANCHE 96 AOUT 4900,A midi précis.

m ê m e é t u d e

M A I S O NA V E C J A R D I N

A Vendre par AdjudicationA SENNEVIERES

commune de Chevreville,Par le ministère de M* Maqniis,

notaire k Baron,Le Dimanche 9 Septembre, A 9 heures

m ê m e é t u d e

VENTE VOLONTAIREPOUR MUSE OE CISIETIOO DE CULTUIE

En la Ferme de M. Bocquillon , agriculteur k Baron,

Le 46 Septembre 4900, A4 h.précise

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c h a r r e t i e r , dans une ferme des environs de Senlis.

Bonnes références. S’adresser au Bureau du Journal. 869

M F M . B r a n l t , marchand d* nouveauté* é to n lta , d e m a n ­d e â n e j e u n e f il le p o u r a p ­p r e n d r e l e c o m m e r c e . 854

* a r O n d e m e m d e n n bo n b e r g e r m a r i é , k ta forme de Raray (Oise), près Senlis. 86k

*m* O n d e m a n d e pour SenUs a n e n t r e p r e n e a r d e t is s a g e d e c h a u s s o n s d e t r e s s e .S’adresser au Bureau du Journal. 851

M* M a r t in , avoué k Sen­lis, d e m a n d e d e s n l t e t u p e t i t c l e r c a y a n t b e l l e éerfi* t a r e .

o V O n d e m a n d e em ployé» de 25 k 36 ans, oomms oourtter receveur.—Appointements fixa* et rem lM s.

Référence*.S’adresser ; Classes Laborieuses.

Place de la Gare, Chantilly (Oise). 386

**► O n d e m a n d e a n m é­n a g e , dan* una farm * de* en­virons, le mari poar conduire u attelage et la femme pour les travaux de l’intérieur et de la basse-eour. S’adresser au Bureau du JounuL 816

* * r O n d e m a n d e a n a p ­p r e n t i h o r lo g e r .

S’adresser k M. BOUCHER, k San* lis. 881

**r U n m é n a g e d e m a n d ap l a c e , le mari jardinier, cocher ou garde, et la femme comme conoierg*

Bonnet références. S’adresser au Bureau du JounuL 868

par M é n a g e , sans enfant, d e ­m a n d e p l a o e d e c o n c ie rg e , le mari cocher ou garde de propriété, ou surveillant (même maison).

Excellentes références. S’adresser au Bureaudu JounuL 857

par O n d e m a n d e , (pour mai­son bourgeoise, n n o b o n n e oUt* a in i è r e munie d’exoellentée réfé­rences.S’adresser au Bureau du JouraaL 868

Æk N o u s r e c o m m a n d o n s a p é o la le m e n t kJ | n o s l e c t e u r s c o m m e m a i s o n d e ao n fian o a

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Nota. — Il est reconnu depuis longtemps que les plus bosme trovod* en matières dures polies sortent de 1a MatMn BlooK.

Voir le grand Monument en granit rouge d’Koosi* de M. Wrtta, os elmotlérs do Chantilly (01*0).

~ l 'ito W * 1 V*116 Pour la signature de S o ro g le tr d it s e sU o , Reçu Imprimerie Admloltlrativo et Commerelala de SenUs, 0 . m u v u É D E . dlreoteur-ldraiA,

3 e l U , p la e e d e rn O te M e -V lU e .