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> BÂTIR LA TRADITION 2009 – Volume 2 — No 2 Le legs testamentaire : un don planifié judicieux MISSION La Société des Bâtisseurs a comme mission de reconnaître et d’honorer les personnes ayant prévu un legs ou tout autre forme de don planifié en faveur de l’UQAM. Bulletin de la Société des Bâtisseurs Sommaire > Le legs testamentaire : un don planifié judicieux > En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité > Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse > Un don : une pierre, deux coups ! > Une enseignante se souvient > Membres de la Société des Bâtisseurs > Joignez-vous aux bâtisseurs de l’UQAM! Le don par testament, ou legs testamentaire, demeure l’une des façons les plus simples de planifier un don. De plus, ce type de don a l’avantage de prendre plusieurs formes et de s’adapter à vos besoins, tout au long de votre vie. Il accorde également à la succession des allégements fiscaux avantageux qu’il importe de prendre en compte au moment de la planification de votre don. Si vous songez à faire ce type de don, le programme de dons planifiés de la Fondation de l’UQAM s’avère intéressant. Pour faire un choix éclairé, il est important de comprendre que les legs testamentaires sont remis aux légataires en suivant un certain ordre de préséance et que les legs parti- culiers ont l’avantage de prévaloir sur les autres formes de legs. Bref, lorsque le liquidateur procède au règlement de la succession, il doit rassembler les actifs du défunt, payer les dettes de ce dernier et verser aux héritiers les legs particuliers qui leurs sont donnés, avant ceux légués à titres universels. Toute notre vie nous sommes appelés à prendre des décisions d’ordre personnel et financier qui ont des incidences à long terme importantes, comme celles qui découlent, par exemple, d’une planification successorale. Et, devant la complexité de certaines lois et considérations fiscales et autres, il est conseillé de faire appel à un professionnel. Si, d’ores et déjà, vous prévoyez faire un legs en faveur de l’UQAM, je vous suggère d’en faire part à la Fondation afin qu’elle puisse, au moment opportun, veiller de façon adéquate au suivi de votre engagement et de consulter un notaire ou tout autre professionnel qui verra à vous proposer la formule qui répondra le mieux à vos besoins. M e Stéphane Larose Notaire & fiscaliste Le legs à titre particulier permet de léguer un mon- tant précis ou un bien déterminé. C’est-à-dire qu’il peut être constitué d’une somme d’argent, d’un bien meuble, immeuble ou de valeurs mobilières. Il est important de savoir que ce type de legs a l’avantage de soustraire le légataire aux dettes grevant le bien légué. Le legs universel est utilisé pour léguer la totalité des biens pouvant parfois être divisée entre plusieurs bénéficiaires. Il est souvent utilisé de concert avec des legs particuliers afin de pouvoir léguer le reliquat des biens composant la succes- sion. Toutefois, contrairement au legs particulier, les légataires universels sont tenus d’assumer les dettes de la succession. Quelques formes de legs testamentaires La désignation d’un bénéficiaire subsidiaire permet de désigner un deuxième bénéficiaire en cas de décès du premier bénéficiaire. Le legs résiduaire permet de léguer la totalité ou un pourcentage de ce qui reste de la succession après le paiement des dettes et des legs particuliers. Pour en savoir plus sur les legs, consultez le site de la Fondation sous l’onglet « Comment faire un don » ou communiquez avec Sylvie Bouchard, directrice des dons majeurs et planifiés au 514 987-3000, poste 1573.

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Page 1: BÂTIR LA TRADITION> En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité > Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse > Un don : une pierre, deux coups ! > Une enseignante

Le bulletin de la Société des Bâtisseurs est publié à l’intention des personnes ayant prévu un don planifié en faveur de l’UQAM. Vos commentaires et suggestions sont bienvenus et peuvent être adressés à Sylvie Bouchard, directrice des dons majeurs et planifiés, Fondation de l’UQAM, Case postale 8888, succursale Centre-ville, Montréal (Québec), H3C 3P8 ou par courriel à [email protected]

Pour toute autre information, veuillez consulter le site Web de la Fondation ou nous joindre au 514 987-3030. www.fondation.uqam.ca

9142- Graphisme : Service des communications | Impression : Repro UQAM, Octobre 2009 Impression sur papier contenant 30 % de fibres recyclées post consommation

>BÂTIR LA TRADITION

2009 – Volume 2 — No 2

Membres honoraires de la Société des Bâtisseurs

Le legs testamentaire : un don planifié judicieux

Adresse postale : Fondation de l’UQAM Case postale 8888, succ. Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3P8

Adresse géographique : Pavillon Maisonneuve, bureau B-1405 405, boulevard De Maisonneuve Est Montréal (Québec) H2L 4J5

Tél. : 514 987-3030 | Téléc. : 514 987-6739 www.fondation.uqam.ca

6 donateurs anonymesClaude AllardClaudine AutretPhilippe BarbaudGuy Beaulne*Robert BédardAnne Bélanger et Gérard BélangerMarcel Bellerive*René BernècheGuy Berthiaume (HUM 72)Antje BettinLise-Élisabeth Bordeleau (EDU 83)Marcelle Brisson-DufrenneYves Brossard*Andrée Bureau et Jean-Yves BureauMicheline CayaLouis ChapelainMonique CharbonneauLouis-Gilles Comeau (ESG 74)Claude CorboFrancine CoutureRoger Couture*Danielle Dagenais-Pérusse* (HUM 92)Gil Desautels (ESG 96)Gilbert DionneAngèle Dufresne Dagenais (SPD 98)Denis DumasOnil DupuisYvan Dupuis (ESG 82)

Louise Dupuy-WalkerShahira El Moutei-Khalil (HUM 99) et Magdi KhalilJohanne Fortin (SPD 85)Solange Girard-Gagnon*Bernard Giroux (SPD 91)Richard Guay (ESG 73)Claude HubertPhilippe JalbertMireille Lafortune*Bernard LandryLise LangloisDenise LanouetteLouise LaplantePierre M.A. Lapointe* (ART 97)François Latraverse (HUM 76)Marie Lavigne (HUM 73)Linda LavoieCharlotte Perrien-L’Heureux et Gaétan L’Heureux (ESG 92)Albert Malouf*Claire Marguerite Irène Marchand*Linda Barr et Guy Marier (ESG 70) Ghislaine MartineauHélène Pelletier Ménard et Louis N. Ménard*Frédéric MetzNicolas NeelClémence Préfontaine (ART 84)Cynthia Philippe (SCI 01)Claude Pichette

Serge Piotte (ESG 72)Denise Poirier (ESG 86)Louise PoissantJocelyn ProteauJean-Claude RobertViviane Robillard (ESG 93) Robert Rouleau* (COM 95)Chantal RousseauJosée Mignault et Pierre Roy (ESG 72)Céline Saint-PierreYolande Simard-Perrault (ART 76)Charlotte Anne Toupin (ART 99)Claire TremblayRaymonde Doyon-Tremblay et Maurice TremblayEsther Trépanier (ART 83)Réginald TrépanierBarbara Trigger*Yves TrudeauJosette Marcil et Roger Turcotte* (SCI 78)Michel van Schendel*Pierre Véronneau (HUM 86)Michel VoletCandide Charest et Jacques-Albert WallotHarris Wetstein*

Nouveau donateur* : personne décédéeListe mise à jour le 30 octobre 2009

Merci à nos généreux donateurs !

Un legs testamentaire pour la création de bourses de cycles supérieurs en éducation

« L’éducation demeure pour moi l’une des valeurs les plus importantes à préserver et à promouvoir. En réalisant un don planifié, je veux que les générations à venir aient, elles aussi, la chance de réussir et de contribuer à la société. »

Joignez-vous aux Bâtisseurs de l’UQAM !

MISSIONLa Société des Bâtisseurs a comme mission de reconnaître et d’honorer les personnes ayant prévu un legs ou tout autre forme de don planifié en faveur de l’UQAM.

Bulletin de la Société des Bâtisseurs

NDLR Les titres de membre honoraire et de Bâtisseur rendent hommage aux personnes ayant contribué de façon exceptionnelle à l’institution. Ils sont décernés aux donateurs qui ont souscrit au programme de dons planifiés de la Fondation de l’UQAM.

Sommaire

> Le legs testamentaire : un don planifié judicieux

> En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité

> Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse

> Un don : une pierre, deux coups !

> Une enseignante se souvient

> Membres de la Société des Bâtisseurs

> Joignez-vous aux bâtisseurs de l’UQAM !

Le don par testament, ou legs testamentaire, demeure l’une des façons les plus simples de planifier un don. De plus, ce type de don a l’avantage de prendre plusieurs formes et de s’adapter à vos besoins, tout au long de votre vie. Il accorde également à la succession des allégements fiscaux avantageux qu’il importe de prendre en compte au moment de la planification de votre don. Si vous songez à faire ce type de don, le programme de dons planifiés de la Fondation de l’UQAM s’avère intéressant.

Pour faire un choix éclairé, il est important de comprendre que les legs testamentaires sont remis aux légataires en suivant un certain ordre de préséance et que les legs parti-culiers ont l’avantage de prévaloir sur les autres formes

de legs. Bref, lorsque le liquidateur procède au règlement de la succession, il doit rassembler les actifs du défunt, payer les dettes de ce dernier et verser aux héritiers les legs particuliers qui leurs sont donnés, avant ceux légués à titres universels.

Toute notre vie nous sommes appelés à prendre des décisions d’ordre personnel et financier qui ont des incidences à long terme importantes, comme celles qui découlent, par exemple, d’une planification successorale. Et, devant la complexité de certaines lois et considérations fiscales et autres, il est conseillé de faire appel à un professionnel.

Si, d’ores et déjà, vous prévoyez faire un legs en faveur de l’UQAM, je vous suggère d’en faire part à la Fondation afin qu’elle puisse, au moment opportun, veiller de façon adéquate au suivi de votre engagement et de consulter un notaire ou tout autre professionnel qui verra à vous proposer la formule qui répondra le mieux à vos besoins.

Me Stéphane LaroseNotaire & fiscaliste

Le legs à titre particulier permet de léguer un mon-tant précis ou un bien déterminé. C’est-à-dire qu’il peut être constitué d’une somme d’argent, d’un bien meuble, immeuble ou de valeurs mobilières. Il est important de savoir que ce type de legs a l’avantage de soustraire le légataire aux dettes grevant le bien légué.

Le legs universel est utilisé pour léguer la totalité des biens pouvant parfois être divisée entre plusieurs bénéficiaires. Il est souvent utilisé de concert avec des legs particuliers afin de pouvoir léguer le reliquat des biens composant la succes-sion. Toutefois, contrairement au legs particulier, les légataires universels sont tenus d’assumer les dettes de la succession.

Quelques formes de legs testamentaires

La désignation d’un bénéficiaire subsidiaire permet de désigner un deuxième bénéficiaire en cas de décès du premier bénéficiaire.

Le legs résiduaire permet de léguer la totalité ou un pourcentage de ce qui reste de la succession après le paiement des dettes et des legs particuliers.

Pour en savoir plus sur les legs, consultez le site de la Fondation sous l’onglet « Comment faire un don » ou communiquez avec Sylvie Bouchard, directrice des dons majeurs et planifiés au 514 987-3000, poste 1573.

Clémence Préfontaine Professeure Département de didactique des langues

Page 2: BÂTIR LA TRADITION> En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité > Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse > Un don : une pierre, deux coups ! > Une enseignante

Ex-danseur du Ballet Théâtre de Montréal et de la troupe de Tatiana Lipkovska de Kontriatvsteff, Pierre Lapointe reste l’une des figures les plus marquantes de la danse au Québec. Originaire de Crabtree,

dans la région de Joliette, c’est à Sherbrooke qu’il a débuté sa carrière en danse, au début des années 50. Puis, en 1955, il se joint à la Comédie française, avec laquelle il partira en tournée, notamment à New York, Vancouver, San Francisco et Hollywood.

Durant plus de 40 ans, Pierre Lapointe s’est consacré aux arts avec la même passion. Il a aussi fait œuvre de pionnier en ayant ouvert la voie à une nouvelle génération de danseurs, à une époque où la danse, au masculin, était quelque peu mal perçue. Le titre de son mémoire de maîtrise, réalisé à l’UQAM et publié en 1999, est évocateur : Trois danseurs intrépides : Montréal (1940-1950).

Jusqu’à son décès, survenu en février 2009, il était directeur du Centre artistique et culturel et de l’Académie de ballet de

Sherbrooke, un centre qu’il a transformé en Musée et qui porte, depuis 1984, son nom, en reconnaissance de son apport remarquable au rayonnement des arts et de la danse.

Une empreinte indélébile

Son attachement à l’UQAM ne s’est pas démenti et sa très grande générosité est toujours aussi vivante. Car, Pierre Lapointe a fait plusieurs dons importants à l’UQAM, ce qui en fait un précurseur dans la jeune tradition philanthropique québécoise. « Depuis longtemps, j’ai découvert l’excellence de la formation en danse à l’UQAM. En inscrivant la Fonda-tion de l’UQAM dans mon testament, je veux m’assurer que les futurs étudiants pourront vivre eux aussi la passion qui m’a toujours animé. », avait-il déclaré à la fin des années 80.

En 1989, il a fait un don majeur pour la création du Fonds Lapointe-Rosendalh, grâce auquel des bourses annuelles sont attribuées aux étudiants en danse et en sciences. Il a également légué en 1990, une collection d’objets d’arts, issus de ses nombreux voyages à l’étranger. Et, en 1991, il a voulu faire un don planifié pour enrichir son fonds assurant ainsi la pérennité de ses bourses. Autant de gestes de géné-rosité dont profitent aujourd’hui les étudiants.

> PIERRE LAPOINTE

1932-2009 Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse

Au début des années 70, Lise-Élisabeth Bordeleau était l’une des premières femmes à former les futures enseignantes à l’UQAM, une carrière à laquelle se destinaient en majorité les femmes. Près de 40 ans plus tard, en effectuant un don planifié en faveur de la Fondation de l’UQAM, Mme Borde-leau s’assure de poursuivre son œuvre en contribuant à la formation de la relève en enseignement.

Une expérience formatrice

Former des maîtres fut une expérience très stimulante et valorisante pour Mme Bordeleau. Dès l’ouverture de l’UQAM, en 1969, l’Université l’a recrutée pour former les premières cohortes en éducation préscolaire et primaire. « À l’époque, les jeunes reprochaient aux autres universités d’offrir une forma-tion trop théorique, souligne-t-elle. L’UQAM était beaucoup plus ouverte car elle faisait appel à des enseignantes d’expé-rience qui intégraient, dans leur enseignement, les aspects pratiques, comme la gestion de classe, dans les cours univer-sitaires. »

Une implication soutenue

Lise-Élisabeth Bordeleau a consacré toute sa carrière aux jeunes. «Je me souviens que mes étudiantes étaient très réceptives et impliquées dans mes cours, même lorsque je leur enseignais des choses aussi simples que donner des dictées ou encore raconter des histoires, affirme-t-elle. Je rêvais que ces jeunes ensei-gnantes puissent s’inspirer de ma façon d’enseigner, tout comme je m’étais moi-même imprégnée de Célestin Freinet, l’inventeur de la pédagogie basée sur l’expression libre des enfants.»

Sa passion pour l’enseignement et sa préoccupation pour l’émancipation des femmes ne s’est pas démentie depuis. C’est ainsi qu’elle a choisi de léguer, à son décès, plus de 100 000 $ aux étudiantes de l’UQAM, à la maîtrise et au doctorat, de tous les domaines d’études. Par son don, elle tenait à poser un geste concret en faveur de l’avancement des femmes.

> LISE-ÉLISABETH BORDELEAU

Une enseignante se souvient

Le retour du balancier

S’il tient tant à faire un don, c’est qu’il a lui-même pu en bénéficier dans sa jeunesse, ayant reçu plusieurs bourses qui l’ont aidé à se dépasser. À la fin de son baccalauréat, en 1978, Robert Bédard a mérité une bourse de 5 000 $ par année, durant trois ans, pour poursuivre ses études doctorales en mathématiques au prestigieux Massachussetts Institute of Technology (M.I.T.). « Je n’aurais pas pu réussir mes études sans cette aide, avoue-t-il. Je n’avais pas besoin de me trouver un emploi, donc j’avais suffisamment de temps pour étudier. »

Rendre les gens heureux

En plus de lui procurer une grande satisfaction personnelle, il voulait redonner à la société et à l’UQAM une partie de ce qu’il a reçu. « Selon moi, il est essentiel de soutenir la relève, dans la mesure de ses moyens. » Le professeur croit que tous, jeunes et moins jeunes, devraient considérer l’option du don planifié à l’UQAM.

En mars dernier, le professeur Robert Bédard, du Départe-ment de mathématiques de l’UQAM, a fait un don planifié en souscrivant une police d’assurance-vie en faveur de la Fondation de l’UQAM. Son engagement a comblé deux de ses plus grands désirs.

« J’ai toujours voulu aider les bacheliers à poursuivre leurs études, affirme le professeur au Département de mathéma-tiques. En même temps, ce don me permettra de garder le contact avec l’UQAM, même après ma retraite. »

Après avoir évalué divers scénarios et choix possibles de dons planifiés, le professeur Bédard a arrêté son choix sur l’assurance-vie, de loin, à ses yeux, la meilleure option compte tenu de ses priorités. En plus de lui accorder chaque année des déductions fiscales substantielles sur ses primes payées, son don lui permettra de léguer, à son décès, une somme importante à l’UQAM, soit 100 000 $, tout en n’ayant eu à débourser qu’une fraction de la somme donnée. Son don servira, comme il le souhaite, à créer des bourses annuelles à pérennité, de plus de 4 000 $, destinées aux meilleurs étudiants en mathématiques et en actuariat.

> ROBERT BÉDARD

Un don : une pierre, deux coups !

Pour ce quatrième bulletin, nous vous proposons à nouveau des portraits de généreux donateurs qui ont choisi d’apporter leur appui à la Fondation de l’UQAM en faisant un don planifié. Vous trouverez également, à la Une, un texte sur les legs testamentaires, d’un nouveau collaborateur, membre du Comité des dons majeurs et planifiés, Me Stéphane Larose, notaire et fiscaliste.

Nos généreux donateurs sont : Robert Bédard, professeur, au Département de mathématiques, Lise-Elisabeth Bordeleau, enseignante à la retraite et, à titre posthume, Pierre Lapointe, pionnier en danse au Québec, qui a fait plusieurs dons à l’UQAM.

Je tiens également à reconnaître la générosité de Claire-Marguerite-Irène Marchand, une femme engagée ayant fait

carrière comme bibliothécaire, à l’Université de Montréal, décédée à l’automne 2007. Mme Marchand avait prévu à son testament non pas un, mais deux legs testamentaires : un destiné à son alma mater et l’autre en faveur de l’UQAM, une jeune université en laquelle elle croyait, avait-elle souligné.

Pour lui rendre hommage et commémorer sa mémoire, nous avons créé un fonds de bourses, le Fonds Claire-Marguerite-Irène-Marchand, grâce auquel de nouvelles bourses annuelles seront attribuées en bibliothéconomie prochainement.

Toutes ces personnes ont en commun de vouloir aider les jeunes de la relève en favorisant leur réussite. Et, c’est bien là leur motivation première. À la Fondation, nous leur exprimons toujours avec le même enthousiasme notre plus grande reconnaissance.

Merci de contribuer à l’avancement de l’UQAM et à la réussite des étudiants.

Sylvie Bouchard Directrice des dons majeurs et planifiés Fondation de l’UQAM

En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité

Page 3: BÂTIR LA TRADITION> En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité > Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse > Un don : une pierre, deux coups ! > Une enseignante

Ex-danseur du Ballet Théâtre de Montréal et de la troupe de Tatiana Lipkovska de Kontriatvsteff, Pierre Lapointe reste l’une des figures les plus marquantes de la danse au Québec. Originaire de Crabtree,

dans la région de Joliette, c’est à Sherbrooke qu’il a débuté sa carrière en danse, au début des années 50. Puis, en 1955, il se joint à la Comédie française, avec laquelle il partira en tournée, notamment à New York, Vancouver, San Francisco et Hollywood.

Durant plus de 40 ans, Pierre Lapointe s’est consacré aux arts avec la même passion. Il a aussi fait œuvre de pionnier en ayant ouvert la voie à une nouvelle génération de danseurs, à une époque où la danse, au masculin, était quelque peu mal perçue. Le titre de son mémoire de maîtrise, réalisé à l’UQAM et publié en 1999, est évocateur : Trois danseurs intrépides : Montréal (1940-1950).

Jusqu’à son décès, survenu en février 2009, il était directeur du Centre artistique et culturel et de l’Académie de ballet de

Sherbrooke, un centre qu’il a transformé en Musée et qui porte, depuis 1984, son nom, en reconnaissance de son apport remarquable au rayonnement des arts et de la danse.

Une empreinte indélébile

Son attachement à l’UQAM ne s’est pas démenti et sa très grande générosité est toujours aussi vivante. Car, Pierre Lapointe a fait plusieurs dons importants à l’UQAM, ce qui en fait un précurseur dans la jeune tradition philanthropique québécoise. « Depuis longtemps, j’ai découvert l’excellence de la formation en danse à l’UQAM. En inscrivant la Fonda-tion de l’UQAM dans mon testament, je veux m’assurer que les futurs étudiants pourront vivre eux aussi la passion qui m’a toujours animé. », avait-il déclaré à la fin des années 80.

En 1989, il a fait un don majeur pour la création du Fonds Lapointe-Rosendalh, grâce auquel des bourses annuelles sont attribuées aux étudiants en danse et en sciences. Il a également légué en 1990, une collection d’objets d’arts, issus de ses nombreux voyages à l’étranger. Et, en 1991, il a voulu faire un don planifié pour enrichir son fonds assurant ainsi la pérennité de ses bourses. Autant de gestes de géné-rosité dont profitent aujourd’hui les étudiants.

> PIERRE LAPOINTE

1932-2009 Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse

Au début des années 70, Lise-Élisabeth Bordeleau était l’une des premières femmes à former les futures enseignantes à l’UQAM, une carrière à laquelle se destinaient en majorité les femmes. Près de 40 ans plus tard, en effectuant un don planifié en faveur de la Fondation de l’UQAM, Mme Borde-leau s’assure de poursuivre son œuvre en contribuant à la formation de la relève en enseignement.

Une expérience formatrice

Former des maîtres fut une expérience très stimulante et valorisante pour Mme Bordeleau. Dès l’ouverture de l’UQAM, en 1969, l’Université l’a recrutée pour former les premières cohortes en éducation préscolaire et primaire. « À l’époque, les jeunes reprochaient aux autres universités d’offrir une forma-tion trop théorique, souligne-t-elle. L’UQAM était beaucoup plus ouverte car elle faisait appel à des enseignantes d’expé-rience qui intégraient, dans leur enseignement, les aspects pratiques, comme la gestion de classe, dans les cours univer-sitaires. »

Une implication soutenue

Lise-Élisabeth Bordeleau a consacré toute sa carrière aux jeunes. «Je me souviens que mes étudiantes étaient très réceptives et impliquées dans mes cours, même lorsque je leur enseignais des choses aussi simples que donner des dictées ou encore raconter des histoires, affirme-t-elle. Je rêvais que ces jeunes ensei-gnantes puissent s’inspirer de ma façon d’enseigner, tout comme je m’étais moi-même imprégnée de Célestin Freinet, l’inventeur de la pédagogie basée sur l’expression libre des enfants.»

Sa passion pour l’enseignement et sa préoccupation pour l’émancipation des femmes ne s’est pas démentie depuis. C’est ainsi qu’elle a choisi de léguer, à son décès, plus de 100 000 $ aux étudiantes de l’UQAM, à la maîtrise et au doctorat, de tous les domaines d’études. Par son don, elle tenait à poser un geste concret en faveur de l’avancement des femmes.

> LISE-ÉLISABETH BORDELEAU

Une enseignante se souvient

Le retour du balancier

S’il tient tant à faire un don, c’est qu’il a lui-même pu en bénéficier dans sa jeunesse, ayant reçu plusieurs bourses qui l’ont aidé à se dépasser. À la fin de son baccalauréat, en 1978, Robert Bédard a mérité une bourse de 5 000 $ par année, durant trois ans, pour poursuivre ses études doctorales en mathématiques au prestigieux Massachussetts Institute of Technology (M.I.T.). « Je n’aurais pas pu réussir mes études sans cette aide, avoue-t-il. Je n’avais pas besoin de me trouver un emploi, donc j’avais suffisamment de temps pour étudier. »

Rendre les gens heureux

En plus de lui procurer une grande satisfaction personnelle, il voulait redonner à la société et à l’UQAM une partie de ce qu’il a reçu. « Selon moi, il est essentiel de soutenir la relève, dans la mesure de ses moyens. » Le professeur croit que tous, jeunes et moins jeunes, devraient considérer l’option du don planifié à l’UQAM.

En mars dernier, le professeur Robert Bédard, du Départe-ment de mathématiques de l’UQAM, a fait un don planifié en souscrivant une police d’assurance-vie en faveur de la Fondation de l’UQAM. Son engagement a comblé deux de ses plus grands désirs.

« J’ai toujours voulu aider les bacheliers à poursuivre leurs études, affirme le professeur au Département de mathéma-tiques. En même temps, ce don me permettra de garder le contact avec l’UQAM, même après ma retraite. »

Après avoir évalué divers scénarios et choix possibles de dons planifiés, le professeur Bédard a arrêté son choix sur l’assurance-vie, de loin, à ses yeux, la meilleure option compte tenu de ses priorités. En plus de lui accorder chaque année des déductions fiscales substantielles sur ses primes payées, son don lui permettra de léguer, à son décès, une somme importante à l’UQAM, soit 100 000 $, tout en n’ayant eu à débourser qu’une fraction de la somme donnée. Son don servira, comme il le souhaite, à créer des bourses annuelles à pérennité, de plus de 4 000 $, destinées aux meilleurs étudiants en mathématiques et en actuariat.

> ROBERT BÉDARD

Un don : une pierre, deux coups !

Pour ce quatrième bulletin, nous vous proposons à nouveau des portraits de généreux donateurs qui ont choisi d’apporter leur appui à la Fondation de l’UQAM en faisant un don planifié. Vous trouverez également, à la Une, un texte sur les legs testamentaires, d’un nouveau collaborateur, membre du Comité des dons majeurs et planifiés, Me Stéphane Larose, notaire et fiscaliste.

Nos généreux donateurs sont : Robert Bédard, professeur, au Département de mathématiques, Lise-Elisabeth Bordeleau, enseignante à la retraite et, à titre posthume, Pierre Lapointe, pionnier en danse au Québec, qui a fait plusieurs dons à l’UQAM.

Je tiens également à reconnaître la générosité de Claire-Marguerite-Irène Marchand, une femme engagée ayant fait

carrière comme bibliothécaire, à l’Université de Montréal, décédée à l’automne 2007. Mme Marchand avait prévu à son testament non pas un, mais deux legs testamentaires : un destiné à son alma mater et l’autre en faveur de l’UQAM, une jeune université en laquelle elle croyait, avait-elle souligné.

Pour lui rendre hommage et commémorer sa mémoire, nous avons créé un fonds de bourses, le Fonds Claire-Marguerite-Irène-Marchand, grâce auquel de nouvelles bourses annuelles seront attribuées en bibliothéconomie prochainement.

Toutes ces personnes ont en commun de vouloir aider les jeunes de la relève en favorisant leur réussite. Et, c’est bien là leur motivation première. À la Fondation, nous leur exprimons toujours avec le même enthousiasme notre plus grande reconnaissance.

Merci de contribuer à l’avancement de l’UQAM et à la réussite des étudiants.

Sylvie Bouchard Directrice des dons majeurs et planifiés Fondation de l’UQAM

En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité

Page 4: BÂTIR LA TRADITION> En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité > Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse > Un don : une pierre, deux coups ! > Une enseignante

Le bulletin de la Société des Bâtisseurs est publié à l’intention des personnes ayant prévu un don planifié en faveur de l’UQAM. Vos commentaires et suggestions sont bienvenus et peuvent être adressés à Sylvie Bouchard, directrice des dons majeurs et planifiés, Fondation de l’UQAM, Case postale 8888, succursale Centre-ville, Montréal (Québec), H3C 3P8 ou par courriel à [email protected]

Pour toute autre information, veuillez consulter le site Web de la Fondation ou nous joindre au 514 987-3030. www.fondation.uqam.ca

9142- Graphisme : Service des communications | Impression : Repro UQAM, Octobre 2009 Impression sur papier contenant 30 % de fibres recyclées post consommation

>BÂTIR LA TRADITION

2009 – Volume 2 — No 2

Membres honoraires de la Société des Bâtisseurs

Le legs testamentaire : un don planifié judicieux

Adresse postale : Fondation de l’UQAM Case postale 8888, succ. Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3P8

Adresse géographique : Pavillon Maisonneuve, bureau B-1405 405, boulevard De Maisonneuve Est Montréal (Québec) H2L 4J5

Tél. : 514 987-3030 | Téléc. : 514 987-6739 www.fondation.uqam.ca

6 donateurs anonymesClaude AllardClaudine AutretPhilippe BarbaudGuy Beaulne*Robert BédardAnne Bélanger et Gérard BélangerMarcel Bellerive*René BernècheGuy Berthiaume (HUM 72)Antje BettinLise-Élisabeth Bordeleau (EDU 83)Marcelle Brisson-DufrenneYves Brossard*Andrée Bureau et Jean-Yves BureauMicheline CayaLouis ChapelainMonique CharbonneauLouis-Gilles Comeau (ESG 74)Claude CorboFrancine CoutureRoger Couture*Danielle Dagenais-Pérusse* (HUM 92)Gil Desautels (ESG 96)Gilbert DionneAngèle Dufresne Dagenais (SPD 98)Denis DumasOnil DupuisYvan Dupuis (ESG 82)

Louise Dupuy-WalkerShahira El Moutei-Khalil (HUM 99) et Magdi KhalilJohanne Fortin (SPD 85)Solange Girard-Gagnon*Bernard Giroux (SPD 91)Richard Guay (ESG 73)Claude HubertPhilippe JalbertMireille Lafortune*Bernard LandryLise LangloisDenise LanouetteLouise LaplantePierre M.A. Lapointe* (ART 97)François Latraverse (HUM 76)Marie Lavigne (HUM 73)Linda LavoieCharlotte Perrien-L’Heureux et Gaétan L’Heureux (ESG 92)Albert Malouf*Claire Marguerite Irène Marchand*Linda Barr et Guy Marier (ESG 70) Ghislaine MartineauHélène Pelletier Ménard et Louis N. Ménard*Frédéric MetzNicolas NeelClémence Préfontaine (ART 84)Cynthia Philippe (SCI 01)Claude Pichette

Serge Piotte (ESG 72)Denise Poirier (ESG 86)Louise PoissantJocelyn ProteauJean-Claude RobertViviane Robillard (ESG 93) Robert Rouleau* (COM 95)Chantal RousseauJosée Mignault et Pierre Roy (ESG 72)Céline Saint-PierreYolande Simard-Perrault (ART 76)Charlotte Anne Toupin (ART 99)Claire TremblayRaymonde Doyon-Tremblay et Maurice TremblayEsther Trépanier (ART 83)Réginald TrépanierBarbara Trigger*Yves TrudeauJosette Marcil et Roger Turcotte* (SCI 78)Michel van Schendel*Pierre Véronneau (HUM 86)Michel VoletCandide Charest et Jacques-Albert WallotHarris Wetstein*

Nouveau donateur* : personne décédéeListe mise à jour le 30 octobre 2009

Merci à nos généreux donateurs !

Un legs testamentaire pour la création de bourses de cycles supérieurs en éducation

« L’éducation demeure pour moi l’une des valeurs les plus importantes à préserver et à promouvoir. En réalisant un don planifié, je veux que les générations à venir aient, elles aussi, la chance de réussir et de contribuer à la société. »

Joignez-vous aux Bâtisseurs de l’UQAM !

MISSIONLa Société des Bâtisseurs a comme mission de reconnaître et d’honorer les personnes ayant prévu un legs ou tout autre forme de don planifié en faveur de l’UQAM.

Bulletin de la Société des Bâtisseurs

NDLR Les titres de membre honoraire et de Bâtisseur rendent hommage aux personnes ayant contribué de façon exceptionnelle à l’institution. Ils sont décernés aux donateurs qui ont souscrit au programme de dons planifiés de la Fondation de l’UQAM.

Sommaire

> Le legs testamentaire : un don planifié judicieux

> En reconnaissance d’un geste d’une grande générosité

> Pierre Lapointe, un mécène et pionnier en danse

> Un don : une pierre, deux coups !

> Une enseignante se souvient

> Membres de la Société des Bâtisseurs

> Joignez-vous aux bâtisseurs de l’UQAM !

Le don par testament, ou legs testamentaire, demeure l’une des façons les plus simples de planifier un don. De plus, ce type de don a l’avantage de prendre plusieurs formes et de s’adapter à vos besoins, tout au long de votre vie. Il accorde également à la succession des allégements fiscaux avantageux qu’il importe de prendre en compte au moment de la planification de votre don. Si vous songez à faire ce type de don, le programme de dons planifiés de la Fondation de l’UQAM s’avère intéressant.

Pour faire un choix éclairé, il est important de comprendre que les legs testamentaires sont remis aux légataires en suivant un certain ordre de préséance et que les legs parti-culiers ont l’avantage de prévaloir sur les autres formes

de legs. Bref, lorsque le liquidateur procède au règlement de la succession, il doit rassembler les actifs du défunt, payer les dettes de ce dernier et verser aux héritiers les legs particuliers qui leurs sont donnés, avant ceux légués à titres universels.

Toute notre vie nous sommes appelé à prendre des décisions d’ordre personnel et financier qui ont des incidences à long terme importantes, comme celles qui découlent, par exemple, d’une planification successorale. Et, devant la complexité de certaines lois et considérations fiscales et autres, il est conseillé de faire appel à un professionnel.

Si, d’ores et déjà, vous prévoyez faire un legs en faveur de l’UQAM, je vous suggère d’en faire part à la Fondation afin qu’elle puisse, au moment opportun, veiller de façon adéquate au suivi de votre engagement et de consulter un notaire ou tout autre professionnel qui verra à vous proposer la formule qui répondra le mieux à vos besoins.

Me Stéphane LaroseNotaire & fiscaliste

Le legs à titre particulier permet de léguer un mon-tant précis ou un bien déterminé. C’est-à-dire qu’il peut être constitué d’une somme d’argent, d’un bien meuble, immeuble ou de valeurs mobilières. Il est important de savoir que ce type de legs a l’avantage de soustraire le légataire aux dettes grevant le bien légué.

Le legs universel est utilisé pour léguer la totalité des biens pouvant parfois être divisée entre plusieurs bénéficiaires. Il est souvent utilisé de concert avec des legs particuliers afin de pouvoir léguer le reliquat des biens composant la succes-sion. Toutefois, contrairement au legs particulier, les légataires universels sont tenus d’assumer les dettes de la succession.

Quelques formes de legs testamentaires

La désignation d’un bénéficiaire subsidiaire permet de désigner un deuxième bénéficiaire en cas de décès du premier bénéficiaire.

Le legs résiduaire permet de léguer la totalité ou un pourcentage de ce qui reste de la succession après le paiement des dettes et des legs particuliers.

Pour en savoir plus sur les legs, consultez le site de la Fondation sous l’onglets « Comment faire un don » ou communiquez avec Sylvie Bouchard, directrice des dons majeurs et planifiés au 514 987-3000, poste 1573.

Clémence Préfontaine Professeure Département de didactique des langues