bourses et contrats de recherches nationaux en pneumologie, appels d’offre 2009

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Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, 790—796 BOURSES DE RECHERCHE / Recherche en pneumologie Bourses et contrats de Recherches nationaux en pneumologie, appels d’offre 2009 SPLF (bourse de recherche) Impact du tabagisme passif sur le NO expiré chez le nourrisson et le jeune enfant R. Echraghi Centre de l’asthme et des allergies, hôpital d’enfants Armand-Trousseau, Paris, France Introduction.— Le NO expiré (eNO) est une mesure non invasive de l’inflammation bronchique. Un taux élevé de eNO est bien corrélé au diagnostic médical d’asthme chez les enfants d’âge préscolaire. Chez les nourrissons siffleurs récurrents, la mesure du eNO pour- rait être un marqueur prédictif de risque de passage à l’asthme au cours de l’enfance. Il existe peu d’études sur le eNO chez les nourrissons. Cependant, d’après de récentes études, il semble que l’augmentation du eNO soit en relation avec : — le risque de développer des symptômes respiratoires ; — le risque d’atopie familiale et personnelle ; — la fumée de tabac environnementale (FTE). Aussi compte tenu de l’importance potentiel de ce marqueur, chez le nourrisson siffleur récurrent, qui pourrait être prédictif de gravité et de persistance de l’asthme, il nous a paru essentiel de réaliser cette étude avec pour objectif principal l’étude de l’impact de la FTE sur la mesure du eNO en prenant compte des paramètres du sujet et des autres paramètres environnementaux susceptible de le modifier. Méthodologie.— Seront inclus 102 sujets âgés de 12 à 36 mois sif- fleurs récurrents. Ils subiront : — anamnèse à l’aide d’un questionnaire standardisé ; — explorations allergologiques ; — mesure du eNO en technique off-line. La durée de participation du sujet est de un jour, la période d’inclusion durera quatre mois. L’analyse des résultats comportera : — analyse descriptive simple de la population et une analyse des- criptive multifactorielle ; — recherche de liaisons entre l’élévation du eNO et les différents paramètres cliniques, biologiques et environnementaux connus pour influencer les variations de ce marqueur ; — grâce à une analyse multivariée, l’analyse multifactorielle des éléments ou situation modifiant l’eNO et particulièrement l’exposition a la FTE. Résultats attendus.— Deux possibilités existent : — Soit, comme dans les autres âges de la vie, l’eNO est diminué chez les nourrissons et jeunes enfants exposés à la FTE ; — Soit, comme le montre la bibliographie et inversement à ce qui se passe dans les autres âges de la vie, l’eNO est augmenté chez les nourrissons exposés à la FTE. Perspectives.— Cette étude permettra : — d’informer les parents de l’impact de l’exposition à la FTE sur leur enfant afin d’avertir des risques et de modifier leur comportement dans son environnement ; — d’analyser le eNO, qui pourrait être un marqueur prédictif de passage à l’asthme du nourrisson, en tenant compte des effets éventuels de la FTE. Sous la direction du Pr Jocelyn Just. Soutenu par la bourse de recherche de la SPLF session printemps 2009. Étude de la protéine Secretoglobin family A1, member (1SCGB1A1) dans un modèle ex-vivo de BPCO : sources, induction et effets anti-inflammatoires A.-S. Gamez Service des maladies respiratoires, CHU Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier, France Introduction.— Le tabac est la principale cause de BPCO. Il agit comme un agent agressant la barrière épithéliale bronchique et stimule la migration des polynucléaires neutrophiles sur le site de l’agression par la sécrétion épithéliale d’IL8. Au niveau bronchiolaire, les cellules de Clara sécrètent la protéine SCGB1A1, puissant agent anti-inflammatoire endogène. Une sécré- tion proximale existe au niveau nasal mais non formelle au niveau bronchique. Son taux est déficient chez les patients atteints de BPCO. Objectif.— Étudier la protéine SCGB1A1 comme agent modulateur de l’inflammation liée au tabac (cigarette smoke extract [CSE]) dans un modèle ex-vivo de BPCO chronique et aigu (exacerbation). Méthodologie.— À partir de biopsies bronchiques obtenues lors d’une bronchoscopie, les cellules épithéliales sont mises en culture puis en interface air liquide pendant 21 jours pour obtenir un épi- thélium mucociliaire différencié. Ces cellules sont alors exposées au CSE, au LPS, associée ou non à la protéine SCGB1A1 exogène. Ces expériences sont réalisées chez des sujets sains, des fumeurs 0761-8425/$ — see front matter doi:10.1016/j.rmr.2010.07.001

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evue des Maladies Respiratoires (2010) 27, 790—796

OURSES DE RECHERCHE / Recherche en pneumologie

ourses et contrats de Recherches nationauxn pneumologie, appels d’offre 2009

PLF (bourse de recherche)

mpact du tabagisme passif sur le NO expiré cheze nourrisson et le jeune enfant�

Résultats attendus.— Deux possibilités existent :— Soit, comme dans les autres âges de la vie, l’eNO est diminué chezles nourrissons et jeunes enfants exposés à la FTE ;— Soit, comme le montre la bibliographie et inversement à ce quise passe dans les autres âges de la vie, l’eNO est augmenté chez les

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. Echraghientre de l’asthme et des allergies, hôpital d’enfantsrmand-Trousseau, Paris, France

ntroduction.— Le NO expiré (eNO) est une mesure non invasive de’inflammation bronchique. Un taux élevé de eNO est bien corréléu diagnostic médical d’asthme chez les enfants d’âge préscolaire.hez les nourrissons siffleurs récurrents, la mesure du eNO pour-ait être un marqueur prédictif de risque de passage à l’asthmeu cours de l’enfance. Il existe peu d’études sur le eNO chez lesourrissons. Cependant, d’après de récentes études, il semble que’augmentation du eNO soit en relation avec :

le risque de développer des symptômes respiratoires ;le risque d’atopie familiale et personnelle ;la fumée de tabac environnementale (FTE).

ussi compte tenu de l’importance potentiel de ce marqueur, cheze nourrisson siffleur récurrent, qui pourrait être prédictif de gravitét de persistance de l’asthme, il nous a paru essentiel de réaliserette étude avec pour objectif principal l’étude de l’impact de laTE sur la mesure du eNO en prenant compte des paramètres duujet et des autres paramètres environnementaux susceptible de leodifier.éthodologie.— Seront inclus 102 sujets âgés de 12 à 36 mois sif-eurs récurrents. Ils subiront :anamnèse à l’aide d’un questionnaire standardisé ;explorations allergologiques ;mesure du eNO en technique off-line.

a durée de participation du sujet est de un jour, la période’inclusion durera quatre mois.’analyse des résultats comportera :analyse descriptive simple de la population et une analyse des-

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aramètres cliniques, biologiques et environnementaux connus pournfluencer les variations de ce marqueur ;

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ourrissons exposés à la FTE.erspectives.— Cette étude permettra :d’informer les parents de l’impact de l’exposition à la FTE sur leur

nfant afin d’avertir des risques et de modifier leur comportementans son environnement ;d’analyser le eNO, qui pourrait être un marqueur prédictif de

assage à l’asthme du nourrisson, en tenant compte des effetsventuels de la FTE.Sous la direction du Pr Jocelyn Just. Soutenu par la bourse de

echerche de la SPLF session printemps 2009.

tude de la protéine Secretoglobin family A1,ember (1SCGB1A1) dans un modèle ex-vivo dePCO : sources, induction et effetsnti-inflammatoires�

.-S. Gamezervice des maladies respiratoires, CHU Arnaud-de-Villeneuve,ontpellier, France

ntroduction.— Le tabac est la principale cause de BPCO. Il agitomme un agent agressant la barrière épithéliale bronchique ettimule la migration des polynucléaires neutrophiles sur le site de’agression par la sécrétion épithéliale d’IL8.u niveau bronchiolaire, les cellules de Clara sécrètent la protéineCGB1A1, puissant agent anti-inflammatoire endogène. Une sécré-ion proximale existe au niveau nasal mais non formelle au niveauronchique. Son taux est déficient chez les patients atteints dePCO.bjectif.— Étudier la protéine SCGB1A1 comme agent modulateure l’inflammation liée au tabac (cigarette smoke extract [CSE]) dansn modèle ex-vivo de BPCO chronique et aigu (exacerbation).éthodologie.— À partir de biopsies bronchiques obtenues lors

’une bronchoscopie, les cellules épithéliales sont mises en cultureuis en interface air liquide pendant 21 jours pour obtenir un épi-hélium mucociliaire différencié. Ces cellules sont alors exposéesu CSE, au LPS, associée ou non à la protéine SCGB1A1 exogène.es expériences sont réalisées chez des sujets sains, des fumeurs

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Bourses et contrats de Recherches nationaux en pneumologi

et des patients atteints de BPCO. Les taux d’IL8 et de SCGB1A1 sontmesurées dans un lavage apicale cellulaire par kit Elisa.Résultats attendus.— Maintien du phénotype mucociliaire dans desconditions ex vivo de culture. Augmentation du taux d’IL8 sécrétépar les cellules épithéliales bronchiques en réponse à la sti-mulation par le CSE qui pourrait être modulé par la protéineSCGB1A1 exogène.Perspectives.— La protéine SCGB1A1 jouerait un rôle important dansle maintien de l’intégrité de l’épithélium bronchique après agres-sion de celui-ci.� Sous la direction de Dr Arnaud Bourdin. Soutenu par une boursed’étude ou subvention de la SPLF (Nycomed), Appel d’offre SessionAutomne 2009.

Régénération trachéale par ingénierie tissulairesur matrice artérielle allogénique cryopréservée�

G. BoddaertUnité « transformations tissulaires induites », laboratoire derecherches biochirurgicales, hôpital européen Georges-Pompidou,fondation Alain-Carpentier, université Paris 5, France

Introduction.— Malgré les progrès considérables réalisés ces der-nières décennies dans le domaine de la transplantation d’organesou de tissus, le remplacement trachéal n’a pas bénéficié d’une solu-tion satisfaisante et continue de poser un véritable défi. L’auteurde ce projet s’est intéressé aux travaux menés depuis 1997 ausein de l’équipe du Laboratoire d’étude des greffes et prothèsescardiaques de l’Hôpital Broussais, UPRES 264, Université Paris V,concernant le remplacement trachéal par une allogreffe aortique.Dans la lignée des travaux réalisés au sein du laboratoire depuismaintenant 12 ans, nous proposons un projet de recherche ayantpour fondement l’utilisation d’allogreffe artérielle cryopréservéecomme matrice pour la réalisation d’un substitut trachéal issu del’ingénierie tissulaire chez le mouton.Sujets et méthodes.— Le modèle animal choisi pour cette étudeest la brebis. Le groupe expérimental comportera dix brebischez lesquelles nous effectuerons une résection trachéale puisun remplacement par allogreffe artérielle cryopréservée transfor-mée par ingénierie tissulaire et stabilisée par une endoprothèse.Le groupe contrôle comportera dix brebis chez lesquelles nouseffectuerons une résection trachéale puis un remplacement parallogreffe artérielle cryopréservée stabilisée par une endopro-thèse. La première partie du travail sera le prélèvement puisla culture de cellules épithéliales respiratoires et de chondro-cytes dérivés de cellules souches mésenchymateuses autologues. Laseconde partie sera l’ensemencement des cellules sur une matriceaortique allogénique cryoconservée au sein d’un réacteur biolo-gique et la génération du substitut trachéal. Enfin, la dernièrepartie sera l’implantation du greffon chez les brebis qui bénéfi-cieront d’un suivi clinique et fibroscopique régulier. Leur sacrificeaura lieu à un, trois, six, 12 et 24 mois pour analyse histologiqueapprofondie.Résultats attendus.— L’étude proposée devrait permettre unerégénération trachéale ex-vivo à partir d’une matrice aortiqueallogénique cryopréservée. Les résultats attendus sont, outreceux obtenus par transplantation d’allogreffe artérielle cryopré-servée : la colonisation de la matrice par les cellules souches, laré-épithélialisation du greffon par un épithélium cilié de type res-piratoire et continu ainsi que la formation d’anneaux cartilagineuxdans des délais inférieurs à ceux observés jusqu’alors, assurant ainsiune restauration fonctionnelle trachéale autorisant notamment leretrait précoce de l’endoprothèse.

Perspectives.— De tels résultats ouvriraient des perspectivescliniques majeures dans le cadre du remplacement trachéal notam-ment à titre carcinologique.� Sous la direction d’Emmanuel Martinod. Soutenu par une subven-tion de la SPLF, appel d’offre 2009, session automne.

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pels d’offre 2009 791

aractérisation des voies de signalisationmpliquées dans la fibrose pulmonaire induite pares oxydants�

. Carnesecchiepartement de pédiatrie et département d’immunologie etathologie, faculté de médecine, Genève, Suisse

ntroduction.— Le stress oxydatif a été impliqué dans la patho-énèse de la fibrose caractérisée par une production excessivee collagène et la présence d’un tissu de contraction formé pares myofibroblastes. Les espèces réactives à l’oxygène (ERO) sontouvent générées par l’enzyme NADPH oxydase. Nos études prélimi-aires ont montré que la NOX4, une isoforme de la NADPH oxydase,st exprimée dans les fibroblastes pulmonaires primaires mais aussians les cellules épithéliales pulmonaires primaires chez la souris.n accord avec ces résultats, la NOX4 est fortement exprimée danses cellules humaines pulmonaires épithéliales entourant les foyersbroblastiques ainsi que dans les foyers fibroblastiques des patientsouffrant de fibrose pulmonaire idiopathique.éthodologie.— Afin de déterminer le rôle des ERO produits par

a NOX4 dans la fibrose pulmonaire induite par la bléomycine ete décortiquer les voies de signalisation impliquées, nous avonsénéré des souris déficientes en NOX4 que nous avons traité avece la bléomycine.ésultats attendus.— Nous avons montré que vingt et un jours aprèsraitement avec de la bléomycine, les souris de type sauvage déve-oppent une fibrose pulmonaire massive au vu du marquage aveca coloration de Masson et du contenu en collagène, tandis quees souris déficientes en NOX4 présentent une histologie pulmonaireresque normale. Nous caractériserons ainsi les voies de signalisa-ion dépendantes de NOX4 dans la fibrose pulmonaire induite para bléomycine chez la souris par des approches in vivo et in vitro.arce que nous savons que la mort des cellules épithéliales et que laifférenciation des fibroblastes en myofibroblastes sont des étapeslés dans le développement de la fibrose, nous étudierons la contri-ution de NOX4 dans l’induction par le TGF-beta de la mort desellules primaires épithéliales de type II et de la différenciationes fibroblastes primaires, isolés à partir des souris de type sauvageu déficientes en NOX4.erspectives.— Nos études préliminaires humaines et murinesuggèrent que NOX4 participe à la mise en place de la fibroseulmonaire. Une meilleure compréhension du rôle de NOX4 dansette maladie chronique nous donnera l’opportunité de tester desnhibiteurs spécifiques de la NOX4 afin de trouver de nouveaux trai-ements de la fibrose pulmonaire.Sous la direction du Pr. Constance Barazzone-Argiroffo. Soutenu

ar une bourse d’étude de la SPLF, appel d’offre 2009, session’automne.

tude de la coopération cellulaire entre lesellules épithéliales bronchiques et les cellulesendritiques dans l’asthme�

. GrasMR Inserm 600/CNRS 6212, université de la Méditerranée,ôpital de la conception, Marseille, France

ntroduction.— Dans les voies respiratoires, la barrière épithélialessure la protection physique (tapis mucociliaire) ainsi que chi-ique (défensines, autres molécules antibactériennes) et coopère

troitement avec le réseau de cellules immunitaires chargées de laeconnaissance et de l’élimination des pathogènes potentiels dont

es cellules dendritiques. Des anomalies de l’épithélium bronchiqueont décrites dans l’asthme et en particulier dans l’asthme sévèreont des altérations morphologiques mais aussi physiologiques. Danse but de mieux comprendre le fonctionnement intégré de la bar-ière respiratoire chez l’homme, nous proposons de mettre en place

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n modèle humain d’étude in vitro de la coopération entre les cel-ules épithéliales bronchiques (HBECs) et les cellules dendritiquesDCs).éthodologie.— Les cultures primaires d’HBECs seront obtenues àartir de biopsies endobronchiques de patients témoins ou asth-atiques sévères. Les HBECs seront ensuite cultivées sur un filtreoreux en interface air-liquide. Les DCs seront obtenues par matu-ation in vitro à partir des monocytes circulants. Les effets duontact direct entre HBECs et DCs seront étudiés en utilisant unystème de coculture et évalués en termes de profil de molé-ules d’activation de surface (CD11c, CD83, HLA DR, CD40, CD80 etD86) et de substances sécrétées (profil Th1/Th2/Treg, TGF-�,SLP).ésultats attendus.— La première étape consistera à défi-ir les conditions techniques optimales. Les résultats obtenusevraient contribuer à la dissection des interactions impliquantes cellules en réseau. En effet, le système de coculture épi-hélium — dendritique peut être enrichi par des lymphocytes Tont l’activation et la polarisation sont essentielles pour laathogénie de l’asthme et des maladies respiratoires aller-iques.erspectives.— La mise au point du système de cocultureBECs — DCs pourra permettre aussi de modéliser les étapes ini-iales de la réponse aux substances inhalées. En effet, nousvaluerons ensuite les réponses du système épithélial-dendritiqueis-à-vis de molécules telles que des protéines allergéniques, desomposants bactériens ou autres ligands des récepteurs toll-like.econdairement, nous envisagerons la modulation de la présen-ation antigénique et de l’activation lymphocytaire, l’effet dearticules issues de la combustion de carburants fossiles, l’effete molécules candidats thérapeutiques.Sous la direction du Pr Pascal Chanez. Soutenu par une subvention

e la SPLF, session d’automne 2009.

valuation du Masitinib dans l’hypertensionrtérielle pulmonaire (HTAP) expérimentale etumaine�

. Perrosnserm U999, hypertension artérielle pulmonaire :hysiopathologie et innovation thérapeutique, centre chirurgicalarie-Lannelongue, Le Plessis Robinson, France

ntroduction.— Parmi les nombreuses molécules impliquées danse développement de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP),e platelet derived growth factor (PDGF) joue un rôle central.l a été démontré que l’expression du PDGF et de ses récep-eurs était augmentée dans les artères pulmonaires de patientstteints d’HTAP. De plus, le PDGF est capable d’induire in vitro larolifération et la migration de cellules musculaires lisses (CMLs)e patients atteints d’HTAP. La voie du PDGF est inhibée pares inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) dont l’imatinib, capablen vitro de bloquer la prolifération et la migration des CMLs deatients atteints d’HTAP. Cependant, l’imatinib a une toxicité car-iaque liée à l’inhibition de la voie c-Abl. Le Masitinib, nouvelTK, est aussi capable d’inhiber la voie du PDGF sans inhiber-Abl.éthodologie.— Nous allons réaliser un enregistrement hémody-amique et une étude morphométrique des tissus pulmonaires à42 puis une étude de la fonction cardiaque par échographie etistologie en microscopie optique chez des rats MCT contrôles,matinib et masitinib à dose thérapeutique et étudier la toxi-ité cardiaque des ITK en microscopie électronique à six semaines

hez des rats MCT contrôles, imatinib et masitinib à dose éle-ée. Nous réaliserons une étude de la prolifération des CMLsumaines par incorporation de thymidine tritiée et de leur migrationn présence de PDGF et de masitinib par méthode de Trans-ell.

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Bourses de recherche

ésultats attendus :le masitinib devrait pouvoir reverser l’HTAP des rats exposés à laonocrotaline ;le masitinib, comme l’imatinib, devrait inhiber la prolifération et

a migration des cellules musculaires lisses d’artères pulmonairesn culture ;la cardiotoxicité observée avec l’imatinib semble être la consé-

uence de l’inhibition de la voie c-Abl.insi, nous espérons démontrer que le masitinib possède un effetur le remodelage vasculaire de l’HTAP grâce à l’inhibition de laoie du PDGF mais n’induit pas de toxicité cardiaque.erspectives.— Le masitinib, nouvel ITK, en inhibant la voie duDGF sans inhiber c-Abl pourrait ainsi constituer une alterna-ive thérapeutique sans toxicité cardiaque dans le traitement de’HTAP.Sous la direction de : Pr Marc Humbert. Soutenu par une subven-

ion de la SPLF, appel d’offre d’automne 2009.

mplication et modalités d’activation des cellulesKT au cours de la BPCO�

. PichavantIIL, Inserm U1019, CNRS UMR 8204, université Lille Nord derance, Institut Pasteur de Lille, Lille, France

ntroduction.— La bronchopneumopathie chronique obstructive, ouPCO, représente la cinquième cause de mortalité dans le monde eton incidence est en augmentation constante. Essentiellement liéeu tabac, la BPCO est la conséquence d’une inflammation chroniquees bronches. Les manifestations cliniques et physiologiques sontvolutives et conduisent à une détérioration structurelle du pou-on. Peu de données sont disponibles quant à la physiopathologiee la BPCO, en particulier sur le rôle de l’immunité innée. Dans unodèle murin d’exposition chronique à l’ozone, les lymphocytes T

atural killer invariants (NKT) jouent un rôle délétère dans le déve-oppement de l’hyperréactivité bronchique et de l’inflammation.eur implication dans le développement et la progression de la BPCO’a pas été évaluée, bien que leur nombre soit augmenté dans leavage broncho-alvéolaire des patients BPCO. Notre hypothèse estue l’activation des cellules épithéliales bronchiques (CEP) par laumée de cigarette pourrait initier et entretenir la pathologie enctivant les cellules NKT. Ainsi, notre projet en recherche humaineppliquée vise à étudier l’implication des cellules NKT au cours desifférentes phases de la BPCO et leur modalité d’activation par laumée de cigarette.éthodologie.— Notre étude clinique a pour objectif d’identifiere nouveaux paramètres permettant d’expliquer l’évolution néga-ive de la pathologie en se focalisant sur les cellules NKT. L’analyseera effectuée sur des prélèvements de patients, à différents stades’évolution de la pathologie et au cours d’épisodes d’exacerbation,n comparant des sujets fumeurs et non-fumeurs. Le nombre ete degré d’activation des cellules NKT seront mesurés dans lauqueuse bronchique, les expectorations et dans les cellules mono-

ucléées du sang périphérique. Les modalités d’activation des NKTeront étudiées en analysant la capacité des CEP exposées à laumée de cigarettes et en comparant CEP issues de patients BPCO ete donneurs sains. Nous tenterons de corréler les scores de la patho-ogie, le nombre et l’état d’activation de cellules NKT et l’activationes CEP.ésultats attendus.— Au final, cette approche clinique devrait nousermettre de démontrer la participation des cellules NKT dans laPCO et de définir les modalités d’activation de ces cellules, afine mieux comprendre la physiopathologie de la BPCO.erspectives.— Une meilleure connaissance de la réponse immunennée au cours de la BPCO pourrait permettre de mieux contrôlera pathologie.

Soutenu par une subvention de recherche de la SPLF, session

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Bourses et contrats de Recherches nationaux en pneumologi

Anomalies de la protéine ABCA3 dans les détressesrespiratoires néonatales sévères et les pathologiesalvéolo-interstitielles de l’enfant�

F. FlameinUnité Inserm UMR S 938, équipe Clément, hôpitalArmand-Trousseau, Paris, France

Introduction.— ABCA3 appartient à la famille des ATP-binding cas-settes (ABC) et est exprimée dans les corps lamellaires despneumocytes II. Cette protéine est un transporteur lipidique quijoue un rôle important dans la synthèse du surfactant pulmonaire.Des mutations du gène codant pour ABCA3 ont été rapportées dansdes cas de détresse respiratoire néonatale (DRNN) sévère, et plusrécemment chez des enfants présentant une pneumopathie alvéolo-interstitielle (PAI).Méthodologie.— Les 30 exons codants du gène ABCA3 ont étéséquencés chez 51 enfants ayant présenté une DRNN sévère et/ouune PAI. Des mutations des gènes SFTPB et SFTPC avaient été préala-blement exclues. Par ailleurs, des cellules A549 ont été transfectéesde facon stable avec un plasmide ABCA3-GFP.Résultats attendus.— Sur les 51 enfants inclus dans cette étude,des mutations d’ABCA3 ont été identifiées chez 14 patients (deuxhomozygotes and 12 hétérozygotes). Huit patients sont décédés enpériode néonatale et six ont développé une PAI (dont deux sansDRNN). Au total, 13 nouvelles mutations d’ABCA3 ont été identi-fiées.Des analyses en microscopie à fluorescence ont permis deconfirmer la localisation lysosomale d’ABCA3 dans les cellulesA549 transfectées. Des transfections de ces mêmes cellules avec unplasmide muté sont en cours, et devraient permettre d’observerune localisation anormale d’ABCA3 muté. Par ailleurs, des ana-lyses de ces différentes lignées cellulaires vont être effectuées enmicroscopie électronique afin de mettre en évidence d’éventuellesanomalies structurales des corps lamellaires.Perspectives.— Ces travaux ont permis d’identifier des muta-tions d’ABCA3 chez des enfants avec une pathologie respiratoiresévère sans cause retrouvée auparavant. Même si le séquencaged’ABCA3 n’est pas réalisé en routine, une pathologie du surfactantdoit pouvoir être évoquée dans ces situations. De plus, les modèlescellulaires en cours devraient permettre de mieux comprendre lesmécanismes physiopathologiques liés aux anomalies du surfactant,et ainsi d’orienter le développement de nouvelles cibles thérapeu-tiques.� Sous la direction du Professeur Annick Clément. Soutenu par unebourse d’étude de la SPLF (session automne 2009).

Évaluation de l’effet de l’agoniste du récepteur Bau GABA, le baclofène sur la ventilation périodiqueinduite par l’hypoxie chez l’homme sain�

S. MorelER 10 UPMC, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris VI et groupehospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France

Introduction.— La ventilation périodique (VP), encore appeléerespiration de Cheyne-Stokes, résulte d’une dysfonction des méca-nismes de contrôle de la ventilation. Elle se rencontre dans diversespathologies, notamment cardiaques, et chez des sujets sains ren-dus hypoxiques, en altitude par exemple. Il n’y a pas de traitementconsensuel.Sa physiopathologie reste débattue. La VP pourrait résulter del’oscillation des centres respiratoires. Elle pourrait aussi résulter

de la reconfiguration des systèmes de commande vers un schémaancestral. Il s’agit donc d’une hypothèse phylogénétique. La VP esten effet physiologique durant l’hibernation de petits mammifères etchez les amphibiens et les reptiles. Le tronc cérébral d’amphibienisolé in vitro produit de fait un rythme ventilatoire périodique.

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elui-ci peut être transformé en ventilation régulière par l’agonisteu récepteur GABAB, le baclofène.e projet se fonde sur l’hypothèse phylogénétique. Selon celle-ci,’administration de baclofène, un médicament déjà commercia-isé pour d’autres indications, devrait aussi régulariser la VP chez’homme. Le but du projet de recherche est donc d’évaluer l’actionu baclofène sur la VP induite par l’hypoxie chez des sujets sains.éthodes.— L’étude est menée chez 42 hommes volontaires sains,n privation de sommeil, dormant dans une tente spéciale ali-entée par un mélange gazeux hypoxique correspondant à une

ltitude de 4000—4500 m. La ventilation, l’EEG et EMG sont enre-istrés. Les sujets présentant une VP sont soumis à deux nouvelleséances d’hypoxie après avoir recu soit du baclofène soit unlacebo, selon une administration croisée en double-insu. La pério-icité ventilatoire est évaluée par le calcul des écarts typest des coefficients de variation des composantes du cycle ven-ilatoire et des transformées de Fourrier. Une dynamique noninéaire sera recherchée et quantifiée par des méthodes de lahéorie du chaos. L’effet du baclofène sera comparé à celui dulacebo.ésultat attendu.— Le résultat attendu est une régularisation de laentilation périodique par le baclofène.erspectives.— Cette étude pourrait conforter l’hypothèse phylo-énétique de la physiopathologie de la VP et ouvrir une nouvelleerspective thérapeutique.Sous la direction du Dr Straus Christian. MS est soutenu par une

ourse d’étude de la SPLF (session automne 2009) et de l’associationardif. Le projet est financé par la Chancellerie des Universités dearis et par l’Assistance publique—Hôpitaux de Paris.

ourse commune SRLF — SPLF

tude Florali : « Comparaison de deux stratégiesentilatoires précoces non invasives dans leraitement de l’insuffisance respiratoire aiguëypoxémique et non hypercapnique de l’adulte »�

.-P. Pratervice de pneumologie, CHU Poitiers, 86021 Poitiers cedex,rance

ustification/contexte.— La VNI dans les insuffisances respiratoiresypoxémiantes (IRA) aboutit à l’intubation trachéale et ventilationnvasive dans 20 à 70 % des cas. Ces échecs sont notamment secon-aires à l’hypoxémie persistante au moment du retrait du masquee VNI. L’oxygénothérapie à haut débit (OHD) peut être intéres-ante dans ces situations, en assurant une oxygénation avec uneiO2 élevée tout au long de l’inspiration, un effet de pression expi-atoire positive avec une meilleure tolérance. Notre hypothèse estue la VNI associée à l’OHD permet d’éviter les hypoxémies sévèresors de l’arrêt de la séance de VNI et ainsi de réduire le nombre’intubations trachéales et la durée de la ventilation mécaniquenvasive, par rapport à l’utilisation de la VNI seule chez les patientsdmis en réanimation pour IRA.bjectif principal : comparer au cours de l’IRA hypoxémiante, leourcentage de patients nécessitant une ventilation mécaniquenvasive durant le séjour en réanimation, dans le groupe bénéficiante l’association VNI-OHD et le groupe bénéficiant de l’associationNI-oxygénothérapie conventionnelle (VNI-O2).bjectifs secondaires.— Comparer : le pourcentage de patients

écessitant une ventilation invasive dans les 48 premières heures,e nombre de journées sans ventilation mécanique invasiveusqu’à j28, la durée totale de ventilation invasive, le nombret la durée des séances de VNI, l’impact clinique et sur’hématose des méthodes d’oxygénation, la tolérance des méthodes

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’oxygénation, la réalisation des explorations invasives et nonnvasive, l’incidence des pneumopathies acquises sous ventila-eur, l’incidence des complications non présentes à l’admissionchoc septique, événement cardiovasculaire, trouble du rythmeardiaque, pneumothorax), la durée de séjour, la mortalité en réani-ation et hospitalière.ritère de jugement principal : échec de la VNI au cours de

’hospitalisation en réanimation.éthodologie.— Étude clinique randomisée, ouverte, multicen-

rique, comparative sur groupes parallèles, portant sur un dispositifédical. Sélection des patients admis en réanimation pour insuffi-

ance respiratoire aiguë hypoxémique non hypercapnique sans autreéfaillance ; inclusion et randomisation dans le groupe VNI-OHD ouNI-O2.ritères d’inclusions et de non-inclusions des sujets :critères d’inclusion : dyspnée de repos sévère avec mise en jeu

es muscles respiratoires accessoires, fréquence respiratoire égalu supérieur à 30 cycles/min, PaO2 ≤ 60 mmHg en air ambiant ouaO2 ≤ 80 mmHg sous oxygénothérapie conventionnelle au masquehaute concentration ou Venturi à débit maximum ; persistancealgré une oxygénothérapie conventionnelle ;critères de non-inclusion : contre-indication absolue à la VNI ;

athologies respiratoires chroniques ; œdème aigu pulmonaire ;imitation ou abstention thérapeutique, survie ≤ 30 jours ; indica-ion urgente à l’intubation trachéale ; PCO2 > 45 mmHg ; défaillanceémodynamique ou neurologique ; hypoxémie sévère définie parne saturation pulsée en oxygène (SpO2) ≤ 85 % sous O2 maximale ouapport Pa02/Fi02 ≤ 150 sous VNI ; réalisation de plus d’une séancee VNI ; aplasie profonde ;traitement/stratégie/procédures : réanimation conduite selon les

ecommandations de la SRLF avec en première intention O2 et/oune séance de VNI. Selon les groupes, les séances de VNI d’au moins’une heure sont alternées avec des séances d’oxygénothérapieHD ou O2 d’au moins deux heures selon la tolérance du patient.ombre de patients.— 190 ; durée de la recherche : deux ans.Soutenu par la bourse de recherche de la SRLF — SPLF session

utomne 2009.

ourse Collège des professeurs

Modulation par les cellules souchesésenchymateuses de la transition

pithélio-mésenchymateuse des cellulespithéliales alvéolaires induite par l’hypoxie »�

. YurdagulA 2363, Université Paris 13, Bobigny, France

ntroduction.— Les pneumocytes II jouent un rôle fondamental dansa réparation épithéliale alvéolaire après lésion, en proliférant et ene transdifférenciant en pneumocytes I. Cependant, ils pourraientussi, sous l’influence de médiateurs comme le transforming growthactor (TGF-�), se transformer en myofibroblastes par transitionpithélio-mésenchymateuse (TEM), favorisant ainsi l’évolution versa fibrose. La TEM des cellules épithéliales alvéolaires (CEA) pourraittre favorisée par l’hypoxie (HX), comme cela a été montré dans leein [1]. L’administration de cellules souches mésenchymateusesérivées de moelle osseuse (CSM-MO) après agression alvéolaireimite la fibrose pulmonaire chez l’animal, par un mécanisme malonnu [2].

otre hypothèse est que les CSM-MO pourraient favoriser la régé-ération épithéliale alvéolaire, en limitant par un effet paracrinea TEM des CEA induite par l’HX ou le TGF-�.os objectifs sont :d’étudier si l’HX induit la TEM de CEA ;

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Bourses de recherche

de tester in vitro l’effet paracrine de CSM-MO sur la TEM de CEAnduite par l’HX ou le TGF-� et de déterminer les mécanismes impli-ués.éthodologie.— Des CEA de rat en culture sont exposées ou nonGF-� (2,5 ng/mL) ou à l’HX (1,5 % O2) pendant quatre à 12 jours,n l’absence ou en présence de milieu conditionné de CSM-MOumaines. La TEM est estimée sur :les modifications morphologiques ;la disparition des marqueurs épithéliaux (TTF-1, ZO-1,

-Cadhérine) ;l’apparition de marqueurs mésenchymateux (Vimentine, -SMA)

ar immunofluorescence (IF) et Western Blot (WB).ésultats.— L’HX et le TGF-� induisent une modification phéno-ypique des CEA dès j4 d’exposition, avec élargissement de laaille des cellules et un aspect irrégulier de leur contours. À j12,’expression d’E-Cadhérine, de ZO-1 et de TTF-1 sont diminuées oubolies en IF et en WB. Les marqueurs mésenchymateux appa-aissent sous TGF-� et en HX entre j8 et j12.e milieu conditionné de CSM-MO de CEA pourrait permettre de pré-erver le phénotype épithélial des CEA et de prévenir l’apparitiones marqueurs mésenchymateux.erspectives.— Ce travail permettra de comprendre l’influence de’HX dans la TEM des CEA favorisant l’évolution vers la fibrose, et deréciser les interactions potentielles entre CSM-MO et CEA dans lesrocessus de réparation/régénération épithéliale alvéolaire aprèsésion.éférences1] J Clin Invest 2007;117:3810 s.2] Proc Nat Acad Sci USA 2003;100:8407 s.Sous la direction du Pr Planès Carole. Soutenu par une bourse

’étude du Collège des Professeurs de pneumologie.

ourse et contrats de recherche du Comitéational contre les maladies respiratoires

valuation de l’expression de CRTH2 etalectine 10 sur sang périphérique chez desatients asthmatiques intolérants à l’aspirine�

. Carsinaboratoire d’immunologie et unité Inserm U851, centreospitalier Lyon Sud, Lyon, France

ntroduction.— L’intolérance à l’aspirine concerne 5 à 20 % dessthmatiques et seul le test de provocation établit le diagnos-ic. La physiopathologie de cette affection n’est pas totalementlucidée, mais il est reconnu que l’aspirine inhibe la cyclooxy-énase dans le métabolisme de l’acide arachidonique et entraînen excès de production de leucotriènes cystéinylés et de pros-aglandines D2 chez les intolérants. Dans une étude préalable,ous avons analysé par technique microarray l’expression desRN messagers sur sang total avant et après test de provoca-ion, comparativement sur deux groupes de patients asthmatiquesolérants et intolérants à l’aspirine. Cette étude nous avait per-is d’observer chez les intolérants une diminution de l’expressione la galectine 10 et une augmentation de l’expression deRTH2 (récepteur de la prostaglandine D2). L’objectif de notretude actuelle est d’étudier ces modifications au niveau pro-éique.éthodologie.— Il s’agit d’analyser les fractions leucocytaires issues

e sang périphérique, obtenues avant et après test de provocationrale à l’aspirine chez des patients asthmatiques tolérants (n = 26)t intolérants à l’aspirine n = 22). Nous évaluerons l’expression deRTH2 et de la galectine 10 par cytométrie en flux au sein des dif-érentes populations leucocytaires.

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Bourses et contrats de Recherches nationaux en pneumologi

Résultats attendus.— Notre étude permettra d’identifier les popula-tions cellulaires exprimant le CRTH2 et la galectine 10 et d’analyser,dans chaque population leucocytaire, au niveau protéique les varia-tions observées au niveau des ARN messagers.Perspectives.— L’identification de nouveaux marqueurs protéiquesassociés à l’intolérance à l’aspirine a un intérêt diagnostique etphysiopathologique. Notre étude pourrait aider à identifier un bio-marqueur sanguin spécifique de l’intolérance à l’aspirine et pourraitpermettre d’envisager de nouvelles approches diagnostiques.� Soutenu par une subvention de la CNMR appel d’offre 2009 sessionautomne.

Rituximab pour la protéïnose alvéolaire associée àla présence d’anticorps anti-GMCSF�

R. BorieService de pneumologie A, hôpital Bichat, APHP, Paris, France

Introduction.— La protéïnose alvéolaire pulmonaire (PAP) est unemaladie rare. Sa prévalence est estimée entre quatre et 40 cas parmillions d’habitant.La maladie est causée par l’accumulation de surfactant dans lesalvéoles pulmonaires conduisant à une insuffisance respiratoire.Dans près de 90 % des cas, la PAP est secondaire à la présenced’anticorps anti-GMCSF. Ces auto-anticorps sont directement res-ponsables de la maladie. Leur présence est spécifique de PAPauto-immune. Chez la souris, la délétion homozygote du gèneGMCSF provoque l’apparition d’une PAP semblable à la maladiehumaine. Enfin le transfert des anticorps anti-GMCSF humain surdes primates ou murins sur des souris reproduit une PAP semblableà la maladie humaine.Le traitement de référence est symptomatique et consiste à laréalisation d’un lavage pulmonaire thérapeutique, qui peut provo-quer de nombreuses complications. Le rituximab est un anticorpsmonoclonal dirigé contre le CD20 des lymphocytes B. Il est utilisédans les lymphomes et dans plusieurs maladies auto-immunes. Bienque souvent prescrits en association d’autres immunosuppresseurs,les effets indésirables, en particulier infectieux, sont rares. Notrehypothèse est que le traitement par rituximab pourrait entraînerune amélioration de la PAP en diminuant le taux d’anticorps anti-GMCSF. Une étude prospective monocentrique ouverte américaineest actuellement en cours. Les résultats préliminaires communiquésmontrent une amélioration fonctionnelle chez six patients traités.Nous avons traité un patient qui refusait la réalisation d’un lavagepulmonaire thérapeutique, et qui lui aussi été amélioré (Borie, EurRespir J 2009).Méthodologie.— Nous allons mettre en place un registre des patientsatteints de PAP traités par Rituximab. Nous proposons une priseen charge standardisée avec en particulier des dosages répétésd’anticorps anti-GMCSF avant et après traitement par une méthodeElisa et par une méthode fonctionnelle (inhibition de proliférationcellulaire), un phénotypage lymphocytaire avant et après traite-ment afin de rechercher des marqueurs phénotypiques de réponseau traitement et l’évolution de ces marqueurs sous traitement.Le choix et l’introduction du rituximab, prescrit hors AMM, serontde la responsabilité du clinicien traitant et feront partie des soinscourants.Perspectives.— Le rituximab pourrait être utilisé comme traitementde la PAP associé à la présence d’anticorps anti-GMCSF.� Sous la direction du Pr Bruno Crestani. Soutenu par une subventiondu CNMR.

Étude pronostique multicentrique dans les cancersbronchiques non à petites cellules resécables chezle sujet âgé : évaluation gériatrique standardiséeet morbidité postopératoire, après exérèse

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pels d’offre 2009 795

ulmonaire pour cancer bronchique étude operageFPC 08-05�

. Raynaudépartement Thoracique, institut mutualiste Montsouris, grouperancais de pneumocancérologie, Paris, France

ntroduction.— Les cancers bronchopulmonaires constituent la pre-ière cause de mortalité par cancer en France. Le vieillissementes populations occidentales et l’augmentation de l’incidencees cancers avec l’âge incitent au développement de straté-ies diagnostiques et thérapeutiques adaptées aux sujets âgés.’exérèse chirurgicale reste le traitement de première intentionn cas de cancer bronchique non à petites cellules aux stades pré-oces. Chez le sujet âgé atteint de cancer pulmonaire, la discussion’une prise en charge chirurgicale doit tenir compte non seulementes caractéristiques de la tumeur et de la fonction respiratoire maisussi des comorbidités et de l’autonomie fonctionnelle du patient.’objectif de cette étude est de déterminer si l’évaluation géria-rique standardisée a une valeur pronostique pour les complicationsost-opératoires lors d’une chirurgie d’exérèse pour cancer bron-hique.éthodologie.— Il s’agit d’une étude pronostique, multicentrique,rospective, réalisée en collaboration avec le Groupe francais deneumocancérologie. Les patients de plus de 70 ans présentant uneumeur pulmonaire avec indication à exérèse chirurgicale à viséeurative seront inclus dans l’étude. Un score de fragilité sera éta-li à l’aide d’une évaluation gériatrique standardisée adaptée à’oncologie. Les items évalués concernent :

les conditions socio-économiques ;les fonctions cognitives et sensorielles ;la balance émotionnelle ;l’état nutritionnel ;la qualité de vie ;les activités quotidiennes (échelle ADL) ;les activités instrumentales (échelle IADL) ;le contrôle sphinctérien ;la motricité et de l’équilibre ;le niveau de douleur ;les comorbidités.

es complications postopératoires seront évaluées à l’aide de’échelle du National Cancer Institute Common Toxicity CriteriasCTCAE).ésultats attendus et perspectives.— Cette étude devrait permettree déterminer les éléments de l’évaluation gériatrique standardiséerédictifs de complications, après exérèse d’un cancer bronchiquehez le sujet âgé. Elle pourrait aider à l’élaboration de stratégieshérapeutiques spécifiquement adaptés aux sujets âgés présentantne tumeur pulmonaire résécable.Soutenu par une Subvention du CNMR, appel d’offre 2009.

xpression des récepteurs c-met et CD44 dans lesancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC)e stade I—II c/o 461 patients inclus dans l’essai dehase 3 de chimiothérapie péri-opératoire

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. Levalletaboratoire universitaire d’histologie, Neuropathologie etR3 Inserm « Cancers et populations », CHU de la Côte-de-Nacre,aen, France

ntroduction.— De 2000 à 2005, l’étude IFCT0002 a inclus

28 patients atteints de cancer bronchique de stade précoceI et II) randomisés en quatre modalités de traitement périopéra-oire avec deux doublets de chimiothérapie à base de sel de platinel’un avec gemcitabine, l’autre avec paclitaxel), administrés soitout en préopératoire, soit encadrant la chirurgie (deux cures

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vant, deux cures après). Nous avons précédemment rapportée rôle pronostique, et prédictif de la survie sous taxane, de’inactivation par méthylation du gène RasSF1A (ASCO 2008,ommunication orale et manuscrit soumis). RasSF1A code pour unerotéine d’échafaudage recrutée après stimulation de récepteuryrosine kinase comme c-met, et qui met en branle une cascadee signalisations aboutissant à l’activation de NF2/merlin. Nousaisons l’hypothèse que la valeur pronostique de l’inactivatione RasSF1A puisse être liée à son rôle dans l’activation de laignalisation c-met->NF2->CD44, NF2 et CD44 favorisant l’ancrageellulaire et l’arrêt de la prolifération, l’inactivation de cette voieavorisant à l’inverse la motilité cellulaire et la prolifération, donces phénomènes de métastase à distance.éthodologie.— Des immunomarquages c-met, Phospho-c-met

forme activée de c-met) et CD44 seront réalisés sur les61 prélèvements inclus en paraffine finalement recueillis. Lesarquages seront quantifiés selon des scores composites semi-uantitatifs. L’expression de chacune de ces protéines sera corréléela réponse au traitement, à la survie sans progression et à la

urvie globale, en analyse univariée. Les marqueurs pour lesquelsn p < 0,2 sera observé, seront intégrés dans un modèle multivariéntégrant les variables cliniques confondantes déjà identifiées dans’étude (le T, le stade, l’histologie, le bras de traitement). Une cor-ection de Hochberg pour comparaisons multiples sera appliquée.ésultats attendus.— Nous espérons mettre en évidence des bio-arqueurs dont l’expression pourrait être associée à un risque accrue métastase et donc une survie plus courte.erspectives.— Le dernier volet de notre étude consistera à valideros données cliniques dans un modèle cellulaire au travers de laéponse de cellules de la lignée human bronchial eptithelial cellsHBEC) à une stimulation par l’hepatocyte growth factor (HGF), leigand du récepteur c-Met), en inactivant un à un par SiRNA lesntermédiaires de signalisation (RASSF1A, NF2, CD44, HRS, H- et-Ras) afin de préciser l’impact de cette signalisation sur la prolifé-ation, l’adhésion cellulaire et la motilité de cellules bronchiquesmmortalisées et spontanément non tumorogéniques.

Sous la direction du Pr Gérard Zalcman. Soutenu par une bourseu CNMR appel d’offre 2009, session automne.

ourse et contrats de recherche de l’Antadir

tilisation d’un banc d’essai pour l’évaluation duonctionnement performances techniques desentilateurs de domicile�

. Pérel Jaillet

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Bourses de recherche

aboratoire de recherche groupe de recherche sur le handicapentilatoire (GRHV), UPRES EA3830, université de Rouen

ntroduction.— Les ventilateurs de domicile semblent avoir deserformances techniques très différentes les uns des autres, en par-iculier en termes de déclenchement inspiratoire, de pressurisationes voies aériennes et du cyclage. Ces différences interfèrent avec’efficacité et le confort de la ventilation mécanique, en particu-ier au long cours. Ils participent à la genèse des asynchronismesatient-ventilateur. L’objectif de ce travail est de mettre au pointn protocole de tests évaluant les performances techniques desrincipaux ventilateurs de domicile disponibles, avec l’étude de laressurisation des voies aériennes dans un premier temps puis duéclenchement et enfin du cyclage.éthodologie.— Chaque ventilateur sera évalué en mode aide

nspiratoire à l’aide du poumon actif ASL 5000 (Ingmar Medicalittsburg, PA, États-Unis). Ce poumon-test autorise une simulationhoracopulmonaire active, un paramétrage de l’effort inspiratoiret une modification des caractéristiques mécaniques simulées,ant bronchiques que pulmonaires (modèles obstructifs, restrictifsu normaux). La pressurisation des voies aériennes sera étudiéear l’intermédiaire du temps de montée en pression (TMPI) quiorrespond au temps nécessaire au ventilateur pour atteindre’IPAP pré-réglée, voire par le PTP 300 et le PTP 500, produitression-temps correspondant à l’aire sous la courbe de pression,espectivement 300 et 500 ms après le début de l’effort inspira-oire. Seront ensuite évaluées les performances de déclenchementtrigger delay, �Paw, PTPaw) puis les performances de cyclage,n comparant l’intervalle de temps entre le temps inspiratoire duatient et la fin de la pressurisation par le ventilateur. L’analysees asynchronismes patient-ventilateur (cycles non déclenchés,uto-déclenché et double déclenchés) sera effectuée de facon auto-atique par un algorithme dédié [1,2].ésultats attendus.— Nous faisons l’hypothèse que les perfor-ances de plusieurs ventilateurs varient en ce qui concerne laressurisation des voies aériennes, le déclenchement et le cyclaget que ces différences sont liées à des algorithmes de fonctionne-ent différents selon les ventilateurs.

erspectives.— Ce travail permettra d’établir et de comparer lestratégies de fonctionnement des ventilateurs de domicile, toutarticulièrement au cours des étapes-clés de délivrance du cyclesécaniques (pressurisation, déclenchement, cyclage).éférences

1] Respiration, doi:10.1159/000264606.2] Philos Transact A Math Phys Eng Sci 2008;366:621 s.Sous la direction du Pr Cuvelier Antoine et Pr Letellier Christophe.

outenu par une bourse d’étude de l’Antadir appel d’offre automne009.