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DĂ©couverte D26 2 Ăšme AnnĂ©e LMD ST GĂ©nie Civil Le ChargĂ© de la matiĂšre : Mr BRIKI Lyamine 1 BETON ET BETON ARME I - BĂ©ton : I – 1 GĂ©nĂ©ralitĂ©s : Le bĂ©ton est un mĂ©lange de : - PĂąte pure (ciment + eau + air) - Granulats (sable, gravillons et plus rarement pierres cassĂ©es) - Produits d’addition Ă©ventuels (adjuvants) Eau Air Ciment Granulats Volume 14 – 22% 1 – 6% 7 – 14% 60 – 78% Poids 5 – 9% – 9 – 18% 63 – 85% Ordre de grandeur des proportions I – 2 Composants du bĂ©ton : a) Ciment : ElĂ©ment fondamental du bĂ©ton, il permet aprĂšs hydratation de transformer ce dernier d’une pĂąte maniable Ă  une autre durcie ; on le nomme liant hydraulique. Les liants hydrauliques ciments courants sont subdivisĂ©s en cinq types selon la nature et la proportion des constituants : - Ciments Portland CPA - Ciments Portland composĂ©s CPJ - Ciments de Haut-fourneau CHF - Ciments Pouzzolaniques CPZ - Ciments au Laitier et aux Cendres CLC Les constituants secondaires des ciments se rĂ©sument Ă  des fillers obtenus par broyage fin de matiĂšres minĂ©rales, naturelles ou artificielles. La proportion des constituants secondaires ne doit pas dĂ©passer 5% en masse. b) Granulats (Sables, gravillons) : Sont des Ă©lĂ©ments chimiquement inertes vis-Ă -vis des autres composants, constituent le squelette du bĂ©ton, doivent ĂȘtre solides, durs et bien lavĂ©s, exempts de poussiĂšre et de matiĂšres nuisibles au ciment ou aux armatures ; on distingue deux types : b1) AgrĂ©gats naturels, faciles Ă  mettre en Ɠuvre, offrent ainsi de bonnes rĂ©sistances. Ils sont humides, contenant des particules trĂšs fines permettent de rĂ©aliser une Ă©conomie du liant. b2) AgrĂ©gats concassĂ©s, utilisĂ©s surtout dans l’industrie des produits en ciment moulĂ©. La cohĂ©sion interne due Ă  la forme anguleuse des grains permet, en effet un dĂ©moulage rapide des piĂšces sans dĂ©formation plastique (tuyaux en ciment, enduit, revĂȘtement de routes en bĂ©ton). Appellation Sable Gravillons Cailloux et pierres cassĂ©es Les catĂ©gories de grains sont classĂ©es en utilisant des tamis Ă  mailles carrĂ©es Fins : 0,080 Ă  0,315 Moyens : 0,315 Ă  1,25 Gros : 1,25 Ă  5 Petits : 5 Ă  8 Moyens : 8 Ă  12,5 Gros : 12,5 Ă  20 Petits : 20 Ă  31,5 Moyens : 31,5 Ă  50 Gros : 50 Ă  80 Remarque : les Ă©lĂ©ments trĂšs fins tels que : fines, farines, fillers sont < 0,080mm.

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Découverte D26 2ÚmeAnnée LMD ST Génie Civil

Le Chargé de la matiÚre : Mr BRIKI Lyamine 1

BETON ET BETON ARME

I - BĂ©ton :

I – 1 GĂ©nĂ©ralitĂ©s :

Le béton est un mélange de :

- PĂąte pure (ciment + eau + air) - Granulats (sable, gravillons et plus rarement pierres cassĂ©es) - Produits d’addition Ă©ventuels (adjuvants)

Eau Air Ciment Granulats

Volume 14 – 22% 1 – 6% 7 – 14% 60 – 78%

Poids 5 – 9% – 9 – 18% 63 – 85% Ordre de grandeur des proportions

I – 2 Composants du bĂ©ton :

a) Ciment :

ElĂ©ment fondamental du bĂ©ton, il permet aprĂšs hydratation de transformer ce dernier d’une pĂąte maniable Ă  une autre durcie ; on le nomme liant hydraulique. Les liants hydrauliques ciments courants sont subdivisĂ©s en cinq types selon la nature et la proportion des constituants :

- Ciments Portland CPA - Ciments Portland composés CPJ - Ciments de Haut-fourneau CHF - Ciments Pouzzolaniques CPZ - Ciments au Laitier et aux Cendres CLC

Les constituants secondaires des ciments se résument à des fillers obtenus par broyage fin de matiÚres minérales, naturelles ou artificielles. La proportion des constituants secondaires ne doit pas dépasser 5% en masse. b) Granulats (Sables, gravillons) :

Sont des Ă©lĂ©ments chimiquement inertes vis-Ă -vis des autres composants, constituent le squelette du bĂ©ton, doivent ĂȘtre solides, durs et bien lavĂ©s, exempts de poussiĂšre et de matiĂšres nuisibles au ciment ou aux armatures ; on distingue deux types : b1) AgrĂ©gats naturels, faciles Ă  mettre en Ɠuvre, offrent ainsi de bonnes rĂ©sistances. Ils sont humides, contenant des particules trĂšs fines permettent de rĂ©aliser une Ă©conomie du liant. b2) AgrĂ©gats concassĂ©s, utilisĂ©s surtout dans l’industrie des produits en ciment moulĂ©. La cohĂ©sion interne due Ă  la forme anguleuse des grains permet, en effet un dĂ©moulage rapide des piĂšces sans dĂ©formation plastique (tuyaux en ciment, enduit, revĂȘtement de routes en bĂ©ton).

Appellation Sable Gravillons Cailloux et pierres

cassées

Les catégories de

grains sont classées en

utilisant des tamis Ă 

mailles carrées

Fins : 0,080 Ă  0,315

Moyens : 0,315 Ă  1,25

Gros : 1,25 Ă  5

Petits : 5 Ă  8

Moyens : 8 Ă  12,5

Gros : 12,5 Ă  20

Petits : 20 Ă  31,5

Moyens : 31,5 Ă  50

Gros : 50 Ă  80

Remarque : les éléments trÚs fins tels que : fines, farines, fillers sont < 0,080mm.

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c) Eau de gĂąchage :

Doit ĂȘtre propre : - sans matiĂšre en suspension au-delĂ  de 2g/l (carbones, gypse,
) - sans sels disons au-delĂ  de 15g/l.

Elle sert Ă  : - l’hydratation du liant et aux mouillages des granulats - la plasticitĂ© requise du bĂ©ton pour sa mise en Ɠuvre

Il faut tenir compte de l’humiditĂ© naturelle contenue dans l’agrĂ©gat. Cette derniĂšre quantitĂ© varie Ă©normĂ©ment, selon la provenance, et se trouve notablement influencĂ©e par l’humiditĂ© atmosphĂ©rique entourant les agrĂ©gats. I – 3 QualitĂ©s essentielles :

1) OuvrabilitĂ© : C’est la qualitĂ© d’un bĂ©ton qui permet sa maniabilitĂ© en conservant son homogĂ©nĂ©itĂ©. Sur le plan pratique, cela se traduit par la facilitĂ© :

- de mise en Ɠuvre dans les coffrages ; - d’enrobage des aciers ; - d’obtention d’un parement brut acceptable, qu’il soit dans le plan horizontal.

La condition d’ouvrabilitĂ© est fixĂ©e par la plasticitĂ© du bĂ©ton, et pour Ă©valuer cette derniĂšre, on doit passer par quelques essais :

1.1) Affaissement au cîne d’Abrams :

Cet essai, consiste Ă  mesurer la hauteur d’affaissement d’un volume tronconique de bĂ©ton frais. MatĂ©riel : Moule tronconique en tĂŽle de 20cm de diamĂštre Ă  la base, de 10cm de diamĂštre en partie haute, de 30cm de hauteur ; Portique avec rĂ©glette coulissante permettant aprĂšs dĂ©moulage de mesurer l’affaissement ; Tige de piquage de 16mm de diamĂštre.

Mode opĂ©ratoire : Le remplissage du moule s’effectue en quatre couches piquĂ©es avec la tige Ă  raison de 25 coups par couche. Le moule est ensuite soulevĂ© verticalement sans secousses et on mesure l’affaissement.

Affaissement BĂ©ton Mise en Ɠuvre

0 Ă  2 cm 3 Ă  5cm 6 Ă  9cm

10 Ă  13cm > 13cm

TrĂšs ferme Ferme

Plastique Mou

TrĂšs mou

Vibration puissante Bonne vibration

Vibration courante Piquage

LĂ©ger piquage

1.2) Etalement Ă  la table Ă  secousses :

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Cet essai simple Ă  rĂ©aliser, est trĂšs utilisĂ© pour apprĂ©cier la consistance des bĂ©tons fluides (surtout en Allemagne). Il n’est pas adaptĂ© pour les bĂ©tons fermes et la dimension maximale des granulats ne doit pas dĂ©passer 40mm.

Matériel : Tronc de cÎne en tÎle :

- diamĂštre Ă  la base 25cm ; - diamĂštre en partie haute 17cm ; - hauteur 12,5cm

Mode opératoire : On soumet le béton démoulé à une série de 15 secousses et on mesure le diamÚtre aprÚs étalement du béton.

BĂ©ton Rapport d’étalement

TrĂšs ferme Ferme

Plastique Mou

1,1 Ă  1,3 1,3 Ă  1,5 1,5 Ă  1,7 1,7 Ă  2

1.3) Essai au maniabilimĂštre L.C.P.C :

Cet essai consiste Ă  mesurer le temps d’écoulement nĂ©cessaire Ă  un volume de bĂ©ton soumis Ă  des vibrations pour atteindre un repĂšre donnĂ©.

Matériel : - Cuve métallique de 30 x 30 x 60cm de dimensions ; - Une paroi triangulaire mobile sépare la cuve

Mode opĂ©ratoire : Une partie de la cuve Ă©tant remplie avec du bĂ©ton, le soulĂšvement paroi mobile permet de dĂ©clencher la mise en vibration de l’ensemble de l’appareil. Le bĂ©ton s’écoule dans la cuve et doit atteindre un trait repĂšre.

Classe de consistance Durée en secondes

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Ferme Plastique TrĂšs plastique Fluide

t ≄ 40 20 < t ≀ 30 10 < t ≀ 20 t ≀ 10

1.4) Test C.E.S (Centre d’essais des structures) :

MatĂ©riel : - Moule cubique de 20cm d’arrĂȘte avec une face vitrĂ©e et, Ă  2cm de cette vitre, une

armature est disposée (treillis à mailles irréguliÚres) ; - Table à secousses.

InterprĂ©tation : On compte le nombre de coups nĂ©cessaires pour obtenir un remplissage complet du parement pour dĂ©finir l’ouvrabilitĂ©.

2) RĂ©sistance :

2.1) RĂ©sistance en compression :

Désignée par 28cf (résistance en compression à 28jours)

Il s’agit surtout de la rĂ©sistance Ă  la compression mais Ă©galement Ă  la traction. Elle se mesure par compression axiale de cylindres de bĂ©ton dont la hauteur est double du diamĂštre (Ø = 15,96cm). La section est de 200cm2.

Les valeurs courantes de 28cf sont de 16 Ă  35 MPa, mais on peut obtenir des valeurs trĂšs

supĂ©rieures avec des bĂ©tons Ă  hautes performances. Le champ d’application des rĂšgles gĂ©nĂ©rales du BAEL est limitĂ© Ă  une rĂ©sistance infĂ©rieure Ă  80 MPa. Avant 28 jours, le bĂ©ton a une rĂ©sistance 𝑓𝑐𝑗 infĂ©rieure Ă  𝑓𝑐28

𝑓𝑐𝑗 =𝑗

4,76+0,83𝑗𝑓𝑐28 pour 𝑓𝑐28 ≀ 40 MPa

AprĂšs 28 jours, le bĂ©ton a une rĂ©sistance = 𝑓𝑐28

2.2) RĂ©sistance en traction :

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Désignée par 28tf (résistance en traction à 28jours)

Elle peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e par : - Traction directe sur les cylindres prĂ©cĂ©dents en collant des tĂȘtes de traction ; - Traction par fendage en Ă©crasant un cylindre de bĂ©ton placĂ© horizontalement entre

les plateaux d’une presse (essai brĂ©silien) ;

- traction-flexion Ă  l’aide d’une Ă©prouvette prismatique de cĂŽtĂ© « 7cm » et de longueur « 4 x 7cm) reposant sur 2 appuis horizontaux et soumise Ă  la flexion.

Elle conventionnellement dĂ©finie par : 𝑓𝑡𝑗 = 0,6 + 0,06𝑓𝑐𝑗

Les facteurs qui font varier la résistance sont : - Classes du ciment (résistance en compression à 28jours :32,5 ; 42,5 ; 52,5 MPA) ;

- Le rapport C

E soit

'

Poids du liant incorporé

Poids de la quantité d eau ajoutée au mélange

(La résistance croßt

en mĂȘme temps que le dosage en ciment et dĂ©croĂźt avec le dosage en eau) ; .

-

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- le rapport G

S (gravier/sable) (la résistance est meilleure si G/S > 2,2)

3) Compositions des bĂ©tons : Elles sont basĂ©es avant tout sur l’expĂ©rience et sur les rĂ©sultats obtenus aprĂšs essais de rupture d’éprouvettes, Ă  la compression et Ă  la traction. Il s’agit de dĂ©finir les pourcentages optimaux des diffĂ©rents granulats (sable, graviers, cailloux) dont on dispose, pour obtenir avec un dosage appropriĂ© en ciment :

- une ouvrabilité souhaitée ; - uns résistance escomptée.

3.1) MĂ©thode de Dreux :

À partir de la plasticitĂ© dĂ©sirĂ©e (1), on suit une verticale jusqu’à rencontrer Âź la droite reprĂ©sentative de la rĂ©sistance escomptĂ©e ' .

Du point Âź, tracer l’horizontale vers la droite qui rencontre : - L’échelle verticale du dosage en ciment C ; - L’oblique pour le sable 0/5 en G1 ; - L’oblique pour le gravier 5/25 en G2.

De G1 et de G2, descendre des verticales qui rencontrent l’échelle des volumes en litres (ou dm3). L’indication du dosage en eau est donnĂ©e en E suivant la teneur en eau des granulats.

Application :

Dosage d’un bĂ©ton Ă  consistance plastique RĂ©sistance prĂ©vue ' 25MPA = ; affaissement

= 8cm

Abaque N°01 BĂ©ton normal – D = 25mm ; ciment de classe 32,5

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4) Particularités du béton :

DĂšs la fin de la mise en Ɠuvre, le bĂ©ton est soumis Ă  des dĂ©formations, mĂȘme en l’absence de charges. 4.1) Le retrait : C’est la diminution de longueur d’un Ă©lĂ©ment de bĂ©ton. On peut l’assimiler Ă  l’effet d’un abaissement de la tempĂ©rature qui entraĂźne un raccourcissement. Estimation du retrait : Δl = 3‰ x L. Δl est le raccourcissement ; L est la longueur de l’élĂ©ment. Si une corniche en bĂ©ton armĂ© a une longueur de 15m, le retrait est de l’ordre de :

3‰Âș x 1500cm = 0,45cm

4.2) Dilatation : Le coefficient de dilatation thermique du bĂ©ton est Ă©valuĂ© Ă  1 x 10-5, pour une variation de ±20°C on obtient : Δl = ±2‰ x longueur. Pour chaĂźnage en bĂ©ton armĂ© de 20m de longueur et un Ă©cart de tempĂ©rature de 20°C, on a une dilatation de : 2‰ x 2000cm = 0,4cm. 4.3) Le fluage : C’est le phĂ©nomĂšne de dĂ©formation provoquĂ©e dans le temps sous une charge fixe constamment appliquĂ©e. Le fluage est pratiquement complet au bout de 3ans. Au bout d’un mois, les 40% de la dĂ©formation de fluage sont effectuĂ©s et au bout de six mois, les 80%. Estimation de la dĂ©formation de fluage : Δl = 4 Ă  5‰ x longueur. 4.4) ElasticitĂ© du bĂ©ton : Le module d’élasticitĂ© E est dĂ©fini par le rapport : E = (Contrainte unitaire)/(DĂ©formation relative)..

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Le bĂ©ton est un matĂ©riau qui, sous l’application de charges de longues durĂ©es, va opĂ©rer une modification de sa structure interne afin de mieux accepter les sollicitations. C’est le phĂ©nomĂšne de fluage. Le BAEL dĂ©finit donc deux modules d’élasticitĂ© : - module de dĂ©formation longitudinale instantanĂ©e (durĂ©e d’application des

charges<24heures) 𝐾𝑖𝑗 = 11000𝑓𝑐𝑗13⁄

- module de dĂ©formation diffĂ©rĂ©e (instantanĂ©e + fluage) 𝐾𝜈𝑗 = 3700𝑓𝑐𝑗

13⁄

4.5) Effet « Poisson » : En compression comme en traction, la dĂ©formation longitudinale est aussi accompagnĂ©e d’une dĂ©formation transversale. Le coefficient « Poisson » est le rapport :(dĂ©formation transversale)/(dĂ©formation longitudinale) dont la valeur varie entre 0,15 et 0,30.

5) Acier :

Le matériau acier est un alliage FER + CARBONE en faible pourcentage. Deux types sont utilisés en béton armé :

- Les aciers doux, comprenant 0.15 à 0.25% de carbone (ronds lisses), utilisés en acier de montage principalement,

- Les aciers durs, comprenant 0.25 à 0.40% de carbone (Haute adhérence), utilisés pour tous travaux.

5.1- Caractéristiques mécaniques :

La caractĂ©ristique mĂ©canique servant de base aux calculs est la limite d’élasticitĂ© garantie notĂ©e fe.

Le module d’élasticitĂ© longitudinal ES est pris Ă©gal Ă  200000MPa

𝜈 =đ‘‘Ă©đ‘“đ‘œđ‘Ÿđ‘šđ‘Žđ‘Ąđ‘–đ‘œđ‘› 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑒

đ‘‘Ă©đ‘“đ‘œđ‘Ÿđ‘šđ‘Žđ‘Ąđ‘–đ‘œđ‘› 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑖𝑡𝑱𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒

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5.2) Diagrammes déformations contraintes :

II- Béton armé :

Le bĂ©ton armĂ© peut ĂȘtre dĂ©fini comme l'enrobage par du bĂ©ton, d’aciers disposĂ©s judicieusement. Ces aciers sont appelĂ©s armatures. On distingue les armatures longitudinales disposĂ©es suivant l'axe longitudinal de la piĂšce, des armatures transversales disposĂ©es dans des plans perpendiculaires Ă  l'axe de la piĂšce.

Le béton armé ne repose pas toujours sur des théories scientifiques. Les formules de calcul et les nombreux coefficients utilisés ont souvent un caractÚre empirique mais il est essentiel qu'ils aient été fixés à la suite de nombreux essais et que les résultats de calcul soient conformes à l'expérience.

Nous calculerons les structures en bĂ©ton armĂ© Ă  l'aide des rĂšglements aux Ă©tats limites : le BAEL (BĂ©ton ArmĂ© aux États Limites) ; en AlgĂ©rie c’est le CBA93 qui vient se substituer Ă  la pratique du BAEL en donnant des recommandations spĂ©ciales dans le domaine parasismique R.P.A (RĂšglement Parasismique AlgĂ©rien).

1) SystĂšme porteur :

1.2) Joints :

Les joints de structure sont des Ă©lĂ©ments importants dans l’étude du cheminement des charges. On en dĂ©finit deux types :

C’est un diagramme conventionnel, facile d’utilisation, pour le calcul des contraintes dĂ©formations.

- Cas de la traction : Droite OA (domaine élastique) : Proportionnalité déformations-contraintes

CoordonnĂ©es du point A {𝜀𝑠 =

𝑓𝑒

𝐾𝑠

𝜎𝑠 = 𝑓𝑒

Horizontale AB d’ordonnĂ©e 𝜎𝑠 = 𝑓𝑒(domaine plastique) La position du point B correspond Ă  un allongement 𝜀𝑠 = 10 ∕∘ ∘∘.

- Cas de compression : Le diagramme correspondant est symĂ©trique Ă  celui de la traction par rapport Ă  l’origine O.

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− Les joints de rupture, prĂ©vus quand il existe des risques de tassements diffĂ©rentiels dus Ă  des diffĂ©rences importantes de charges, de nature de sol, de type de fondations. Ils coupent les fondations.

− Les joints de dilatation prĂ©vus pour les bĂątiments de grande longueur. Le RPA prĂ©conise un joint de dilatation tous les 25m. Ils ne traversent pas les fondations.

1.3) Notion de systĂšme porteur :

Les Ă©lĂ©ments porteurs constituent la structure d’un bĂątiment ; leur rĂŽle est de vĂ©hiculer les charges jusqu’aux fondations.

Horizontaux : Exemple : les planchers qui peuvent ĂȘtre constituĂ©s avec :

- Des poutrelles prĂ©fabriquĂ©es ; - Une dalle Ă©paisse (18 Ă  25cm d’épaisseur) ; - Une dalle + nervures ; - Une dalle + nervures + poutres.

Verticaux ou obliques tels que : - Poteaux en bĂ©ton armĂ© ; - Voiles, d’épaisseur moyenne : 18 Ă  20cm ; - Murs ou parties de murs (trumeaux).

La partie de la structure située sous le rez-de-chaussée est appelée infrastructure, la partie située au dessus est appelée superstructure.

2. Contreventement :

Contreventer, c’est assurer la transmission des actions horizontales jusqu’au sol, sans dĂ©sordre ni dĂ©formation excessive.

3. Charges dans le bĂątiment :

3-1 Nature des actions et notations :

3-1.1 Actions permanentes (G) :

G1 : poids propre de la structure Exemples : murs, poteaux, poutres, planchers G2 : poids des autres Ă©lĂ©ments Exemples : couverture, cloisons, revĂȘtements G3 : poussĂ©e des terres Exemples : cas de la poussĂ©e sur les murs de sous-sol G4 : actions dues aux dĂ©formations diffĂ©rĂ©es Exemple : retrait du bĂ©ton estimĂ© Ă  2.10-4

3-1.2 Actions variables (Q) :

Q1 : charges d’exploitation Exemple : charges concentrĂ©es ou rĂ©parties sur un plancher (meubles, personnes) Q2 : charges climatiques : action du vent notĂ©e W ; action de la neige notĂ©e Sn

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Q3 : action de la température notée T Exemple : dilatation du béton avec coefficient de dilatation égal à 10-5

Q4 : actions appliquées en cours de construction Exemple : dépÎt de palettes de matériaux sur les planchers Remarque : les actions accidentelles, notées FA, concernent les séismes, les chocs de véhicules, les chutes de blocs.

4) Principe de fonctionnement :

4.1) Principe du béton armé :

Dans une structure (ossature de bĂątiment, ouvrage d’art,
), certaines parties sont en traction, d’autres en compression. Or, le bĂ©ton est un matĂ©riau qui rĂ©siste bien

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aux contraintes de compression, mais trĂšs mal aux contraintes de traction. Par contre, l’acier y rĂ©siste trĂšs bien.

D’oĂč l’idĂ©e d’associer le bĂ©ton et l’acier, en plaçant dans les zones tendues des barres d’acier, appelĂ©es armatures. Le bĂ©ton reprend essentiellement les efforts de compression, alors que l’acier s’oppose aux efforts de traction libĂ©rĂ©s par le bĂ©ton lorsqu’il se fissure. Pour cela, l’adhĂ©rence entre l’acier et le bĂ©ton est nĂ©cessaire.

4.2) Principe de calcul aux Ă©tats limites :

On appelle « Etat limite », tout Ă©tat d’une structure (ou d’une partie de celle-ci) au-delĂ  duquel elle cesserait de remplir les fonctions ou ne satisferait plus aux conditions pour lesquelles elle a Ă©tĂ© conçue.

Les Ă©tats limites peuvent ĂȘtre classĂ©s en deux catĂ©gories :

- Les Ă©tats limites ultimes correspondant Ă  la ruine de l’ouvrage ou de l’un de ses composants par perte d’équilibre, rupture ou flambement (ELU) ;

- Les Ă©tats limites de service au-delĂ  desquels ne sont plus satisfaites les conditions normales d’exploitation ou de durabilitĂ© (dĂ©formation excessive, ouverture excessive de fissures) (ELS)

4.3) Contraintes de calcul du béton :

4.3.1) Diagrammes de calcul :

Suivant que l’on calcule Ă  l’ELU ou Ă  l’ELS, on adopte des diagrammes de comportement mĂ©canique diffĂ©rents.

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4.3.2) Contraintes de calcul dans l’acier :

Valeurs de đœŒ

Ronds lisses 1

Haute adhérence 1,6

- La contrainte limite ultime du

béton en compression est :

𝑓𝑏𝑱 =0,85

𝜃. đ›Ÿđ‘đ‘“đ‘đ‘—

Avec đ›Ÿđ‘ = 1,5 en gĂ©nĂ©ral ;

c’est un coefficient de sĂ©curitĂ©

𝜃 est fonction de la durĂ©e

d’application des charges.

- La résistance en traction est

négligée.

- On suppose que l’on reste

dans le domaine Ă©lastique

du béton.

- La contrainte limite de

service du béton en

compression est : đœŽđ‘Ì…Ì… ̅ =0,6𝑓𝑐𝑗

- La résistance en traction

est négligée.

- La contrainte limite ultime de

traction de l’acier est :

𝑓𝑠𝑱 =đ‘“đ‘’đ›Ÿđ‘ 

Avec đ›Ÿđ‘  = 1,15 en gĂ©nĂ©ral.

- On suppose que l’acier reste dans

son domaine Ă©lastique.

- On limite la contrainte dans les

barres d’acier en fonction du

degré de nocivité de fissuration.

La contrainte limite de service de

l’acier est :

- En fissuration peu préjudiciable :

đœŽïżœÌ…ïżœ = 𝑓𝑒

- En fissuration préjudiciable :

đœŽïżœÌ…ïżœ = 𝑚𝑖𝑛

{

2

3𝑓𝑒

đ‘šđ‘Žđ‘„ {

0,5𝑓𝑒

110√𝜂𝑓𝑡𝑗

- En fissuration trÚs préjudiciable

- đœŽïżœÌ…ïżœ = 0,8𝑚𝑖𝑛 {

2

3𝑓𝑒

đ‘šđ‘Žđ‘„ {0,5𝑓𝑒

110√𝜂𝑓𝑡𝑗

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4.3.3) Combinaison d’actions :

Le rùglement demande d’envisager plusieurs combinaisons d’actions, les plus courantes sont :

ELU : 1,35G+1,5Q ELS : G+Q

5) Fonctionnement du béton armé :

5.1- Fonctionnement en flexion :

Une section soumise Ă  un moment de flexion seul comporte toujours une partie comprimĂ©e et une partie tendue. Dans la zone comprimĂ©e, le bĂ©ton rĂ©siste bien, dans la partie tendue il va se fissurer trĂšs rapidement. L’acier doit rĂ©sister aux efforts de traction que le bĂ©ton est incapable de supporter seul, afin de s’opposer Ă  l’ouverture des fissures. Par consĂ©quent, les armatures doivent ĂȘtre placĂ©es dans les zones tendues.

5.1.1) Calcul des armatures longitudinales à l’ELU :

HypothĂšses de calcul :

- Les sections droites restent planes aprĂšs dĂ©formation et il n’y a pas de glissement entre l’acier et le bĂ©ton.

- La résistance du béton tendu est négligée

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Les déformations limites sont :

Pour l’acier đœș𝒔𝒖 = 𝟏𝟎%0

Pour le bĂ©ton đœș𝒔𝒖 = 𝟑, 𝟓%0 en flexion

Diagramme des trois pivots :

Ce diagramme reprĂ©sente les dĂ©formations extrĂȘmes d’une piĂšce en bĂ©ton armĂ©.

Calcul pivot A :

1- La section est entiĂšrement tendue, le bĂ©ton est nĂ©gligĂ©, des barres d’acier doivent ĂȘtre prĂ©vues en haut et en bas de la section. L’acier travaille au maximum.

2- La section est partiellement comprimĂ©e. L’acier travaille toujours au maximum mais le bĂ©ton peut ĂȘtre sollicitĂ© jusqu’à son maximum.

Calcul pivot B :

3- La section est partiellement Ă  totalement comprimĂ©e, l’acier peut ĂȘtre mal utilisĂ© car son allongement peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  son allongement limite Ă©lastique. La contrainte de travail des aciers est dans ce cas infĂ©rieure Ă  la contrainte limite Ă©lastique. Pour un effort donnĂ©, la section d’acier Ă  mettre en place sera donc plus importante.

Calcul pivot C :

4- La section est entiÚrement comprimée.

đœș𝒔𝒖 = 𝟐%0 en compression

Sous un moment positif :

- La partie supérieure est comprimée,

cette compression est reprise par le

béton,

- La partie inférieure est tendue, seul

l’acier reprend l’effort de traction, il

travaille à la contrainte 𝜎𝑠𝑱.

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5.1.2) Fonctionnement en cisaillement :

Dans une poutre flĂ©chie, le cisaillement se produit en gĂ©nĂ©ral Ă  proximitĂ© des appuis. L’effort tranchant tend Ă  faire glisser les fibres les unes sur les autres.

Il faudra donc prĂ©voir des armatures capables d’éviter ces glissements ; elles se prĂ©sentent sous la forme de cadres ou Ă©triers, d’autant plus rapprochĂ©s que l’effort tranchant est important.

6) Terminologie :

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ANNEXE A

Flexion simple ELU

Données : Mu, b, fc28, fe

đœ‡đŽđ” = 0,186 𝜇𝑱𝑙 = 0,269

𝛔𝐬𝐭 = 𝛔𝐬𝐜 =𝒇𝒆𝛄𝐬

𝒇𝒃𝒖 =𝟎, 𝟖𝟓

𝛝𝛄𝐛𝐟𝐜𝐣

Prédimentionnement :

𝜇𝑱 =𝑀𝑱

𝑏𝑑2𝑓𝑏𝑱= đœ‡đŽđ” = 0,186

d h

𝜇𝑱 < đœ‡đŽđ”

PIVOT A

đœ‡đŽđ” < 𝜇𝑱 < 𝜇𝑱𝑙 PIVOT B 𝐮𝑠𝑐 = 0

𝜇𝑱𝑙 < 𝜇𝑱 <𝜇𝑱𝑙

0,6⁄

PIVOT B

𝐮𝑠𝑐 =𝑀𝑱 −𝑀𝑱𝑙

(𝑑 − 𝑑â€Č)𝜎𝑠𝑐

𝑁𝑏𝑐 = 0,32𝑏𝑑𝜎𝑏𝑐 𝑁𝑠𝑡 = 𝑁𝑠𝑐 + 𝑁𝑏𝑐

𝐮𝑠𝑡 =𝑁𝑠𝑡𝜎𝑠𝑡

𝜇𝑱 >𝜇𝑱𝑙

0,6⁄

Redimensionner la

poutre ou mettre en

place des aciers

comprimés

Condition de non fragilité

𝐮𝑠𝑡 ≄0,23𝑓𝑡𝑗

𝑓𝑒𝑏𝑑 et 𝐮𝑠𝑡 ≄ 0,001𝑏𝑑

MĂ©thode

approchée

possible

𝑧 = 0,9𝑑

𝐮𝑠𝑡 =𝑀𝑱

𝑧. 𝜎𝑠𝑡

đ›Œ = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑱)

𝑧 = 𝑑(1 − 0,4đ›Œ)

𝐮𝑠𝑐 =𝑀𝑱

𝑧𝜎𝑠𝑡

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ANNEXE B

CALCUL DES CADRES ELU

𝜏𝑱 =𝑉𝑱𝑏0𝑑

Données : Vu, b, h, fc28, fe

F.P.P : 𝜏𝑱 ≀ |1

đ›Ÿđ‘. 0,2. 𝑓𝑐𝑗

5𝑀𝑃𝑎

F.P et F.T.P : 𝜏𝑱 ≀ |1

đ›Ÿđ‘. 0,15. 𝑓𝑐𝑗

4𝑀𝑃𝑎

NON 𝜏𝑱 ≀ |

1

đ›Ÿđ‘. 0,27. 𝑓𝑐𝑗

7𝑀𝑃𝑎

OUI

Les cadres sont placés verticalement Les cadres sont inclinés à 45°

NON-ENTRAINEMENT DES ABIERS LONGITIDUNAUX

𝜏𝑱 =𝑉𝑱

0,9. 𝑑. 𝑱𝑖.𝐮𝑠𝑖𝐮𝑠

ACIERS TRANSVERSAUX : CONDITIONS MINIMALES

𝐮𝑡𝑏0𝑆𝑡

≄0,4

𝑓𝑒

∅𝑡 ≀ℎ

35; ∅𝑙;

𝑏

10

𝑆𝑡 ≀ (0,9𝑑 ; 40𝑐𝑚)

ACIERS TRANSVERSAUX : CALCUL

𝐮𝑡

𝑏0đ‘†đ‘Ąâ‰„

đ›Ÿđ‘ (𝜏𝑱−0,3𝑓𝑡𝑗)

0,9𝑓𝑒 avec 𝑓𝑡𝑗 ≀ 3,3𝑀𝑃𝑎 (𝑓𝑐28 = 45𝑀𝑃𝑎

Il faut effectuer un choix de diamÚtre de cadre et en déduire

l’espacement

REPARTITION DES CADRES

Dans le cas des chargements répartis, la série de Caquout est utilisée

Espacements : 7, 8, 9, 10, 11, 13, 16, 20, 25, 35, 40

Le nombre d’espacement identique est pris Ă©gal Ă  la demi portĂ©e de la poutre,

le premier cadre Ă©tant placĂ©e Ă  𝑆𝑡2⁄ du nu de l’appui

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TABLEAU 1

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MINI-PROJET

FERRAILLAGE D’UNE POUTRE

TRAVAIL DEMANDE :

- Dimensions de la section d’une poutre isostatique b x h

RPA : b ≄ 30cm

𝒉 = (𝟏

𝟏𝟎:𝟏

𝟏𝟔) 𝑳 ; L au choix ≀ 6m

- Chargement :

- Combinaison d’actions :

- DĂ©finir le cas :

- Calcul ➔

- Choix du nombre de barres longitudinales (Annexes A, Tableau 1)

- Section et espacement des cadres (Annexes B, Tableau 1)

- Dispositions constructives (Dessin)

Caractéristiques mécaniques des matériaux :

1) Les aciers utilisés dans notre cas :

- Des ronds lisses Fe E235 - Des barres à haute adhérence HA Fe E500

2) Le béton utilisé dans notre cas est dosé à 350kg/m3 de ciment CPJ45 a une résistance caractéristique à la compression à 28 jours de 25 MPa

Charge permanente G = 5,6 kN/m3

Charge d’exploitation Q=4kN/m3

Etat limite ultime ELU : 1,35G + 1,5Q

Etat limite de service ELS : G + Q

Poutre protégée (Fissuration peu préjudiciable (F.P.P))

ELU

Moment fléchissant M

Effort tranchant T