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AWSM L’impact de l’ERP sur le contrôle de gestion 2011/2012 Encadré par : Mme BAKHAT SARRA § Mr EL AFFAKI HICHAM Réalisé par : BEN SLIMAN MOHAMMED EL AMINE

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Page 1: Awsm suptem

AWSM L’impact de l’ERP sur le contrôle de gestion

2011/2012

Encadré par : Mme BAKHAT SARRA § Mr EL AFFAKI HICHAM

Réalisé par : BEN SLIMAN MOHAMMED EL AMINE

Page 2: Awsm suptem

2

Sommaire

Remerciement………………………………………………………………………………………….3

Preface………………………………………………………………………………………………… 4

Introduction général……………………………………………………………….………….…….... 5

Partie I : L’impact de l’introduction des ERP sur la fonction du contrôle de gestion........6

Introduction………………………………………………………..………………………… 6

Chapitre 1 :Le progiciel de gestion intégré…………………………………………………….. .8

Définition………………… .………………………………………….……………………………… 8

Les différents environnements de travail d’un ERP. ………………………………………… 9

Les bénéfices d’un ERP pour l’entreprise……………………………………………………… 9

Chapitre 2 : la fonction du Contrôle de gestion ……………………………………………… 15

Définition………………………………………………………….………………………………… 15

Importance du contrôle de gestion…………………………………………………………….....15

Les quatre phases principales du contrôle de gestion…………………………………………16

Chapitre3 :la relation entre l’erp et le contrôle de gestion………………………………… ..22

Vision optimiste…………………………………………………………………………………..…22

Vision pessimiste……………………………………………………………….…………………...23

Partie II : L’impact des ERP sur l’évolution du contrôle de gestion …………....…………30

Chapitre 1- Presésentation de la société AWSM ………………………...……………………30

Présentation général………………………………………………………………………………..31

Présentation du système d’information de la société …………………...……………………52

Chapitre2-: L’impact de l’intoduction des ERP sur le contôle de gestion…………………62

La démarche de l’étude ……………………………………………………………………………63

Diagnostic et Analyse générale …………………………………………………………………..64

Plan d’action et propositions ………………………………………………………………….… .75

Conclusion……………………………………………………………………………………………78

Annexe 1………………………………………………………………………………………………80

Annexe 2……………………………………………………………………………………. 81

Bibliographie………………………………………………………………………………...82

Page 3: Awsm suptem

3

Remerciements

Cette partie consacrée aux remerciements constitue un lieu pour

moi de renouveler mes remerciements à ALAH

SOUBHANAHOU WA TAHALA qui m’a accordé la santé et

la force spirituelle qui m’ont permis d’accomplir avec dignité et

dévouement les missions qui m’ont été confiées tout au long du

stage d’initiation.

J’adresse mes remerciements à tous les personnels et de hautes

énergies pour m’avoir permis d’effectuer mon stage au sein du

service financier.

Je remercie Mr ZENTARI ABDELAZIZ le Directeur du

département finance et controlling.

Je remercie ainsi Mr BOUGHABA MOHAMMED le vice-

manager du département finance et controlling.

Je tiens ma gratitude à mon maitre de stage Mr EL AFFAKI

HICHAM et à tout le personnel du département financier qui

m’ont apporté les informations nécessaires au bon déroulement

de stage.

J’ai été accueilli avec gentillesse par une équipe sympathique

tout au long de mon stage et enfin, je remercie Madame

BAKHAT SARRA, Mon tuteur pédagogique pour le temps

qu’elle m’a consacré et la disponibilité dont elle a fait preuve.

Page 4: Awsm suptem

4

PREFACE

Dans le cadre de mon parcours professionnel afin de terminer

mes études à l’école supérieure des sciences techniques et de

management « SUPTEM » pour l’année 2012-2013, j’ai effectué

un stage de deux mois du 21 juillet au 21 Août au sein du

département finance et contrôle de la société AUTOMOTIVE

WIRING SYSTEMS MOROCCO S.A.R.L.

J’ai choisi volontiers d’effectuer ce stage dans le département

financier en raison de savoir et maitriser la gestion des coûts.

Le stage est organisé afin de découvrir le monde du travail, son

fonctionnement, ses activités et ses objectifs. Il permet d’élargir

les connaissances des étudiants et d’acquérir une méthode de

travail, surtout de toucher du doigt la réalité du monde

professionnel liée aux métiers de gestion.

Ce rapport qui dégage la spécificité de la pratique par rapport aux

principes théoriques des enseignements, sans occulter le lien qui

les unit, se présente comme un compte rendu déroulement dudit

stage et une description des activités.

Page 5: Awsm suptem

5

Introduction général

« AUTOMOTIVE WIRING SYSTEMS MOROCCO » une

grande multinationale installée à la zone franche de Tanger

depuis Février 2001, il s'agit d'une filiale du groupe Sumitomo

BORDNETZE, son activité principale la confection du faisceau

de câble pour l’automobile.

De ce fait j’ai l’honneur à savoir les techniques de la gestion au

sein de la société et aussi d’utiliser mes compétences pour

trouver des solutions pour la problématique choisi par la société

et mon encadreur.

Mon rapport sera articulé autour de deux partie :

La première partie se base sur la théorie du module contrôle de

gestion et l’ERP.

La Deuxième partie portera sur la présentation de la société

AWSM et sur mon thème « l’impact de l’ERP sur le contrôle de

gestion ».

Page 6: Awsm suptem

6

Partie I : le Contrôle de gestion et l’ERP

Introduction:

Dans le contexte actuel, caractérisé par des évolutions qui basculent les

anciens modes organisationnels de gestion, nous devons penser à l’avenir

du contrôle de gestion. Ces interrogations sont justifiées en raison de la

forte corrélation entre le contrôle de gestion et la réalité organisationnelle

des entreprises qui subit, ces derniers temps, des changements profonds

avec l’arrivé des systèmes intégrés. En effet, l’intérêt qu’il faut donner à la

question est lié aux propositions de certains auteurs et praticiens qui

remettent en cause l’utilité du contrôle de gestion dans l’environnement

actuel des entreprises.

Ainsi, nous allons de ce point mettre en évidence les questions les plus

discutées dans le monde académique et dans la pratique sur l’avenir du

contrôle de gestion.

Pour expliquer les transformations de la fonction contrôle de gestion

suite à l’implantation d’un ERP, il faut analyser d’abord, comment ce

projet de par sa nature « pré-à-implanter» et aussi porteur de conflits pour

les membres de l’organisation et entre l’organisation et

l’éditeur/intégrateur.

En effet, si les deuxièmes types de conflit finissent généralement en

faveur de l’éditeur vu les coûts élevés du paramétrage, les premiers font de

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7

plus en plus l’objet d’études et d’analyses afin de les cerner et augmenter

le taux de réussite d’implantations futures des projets ERP.

La première implication concerne le choix de la méthode de déploiement.

Tout projet ERP doit être contextualité. Cependant, « il n’existe pas une

approche standard idéale, mais des approches cohérentes avec des

contextes d’organisation.

«les contrôleurs de gestion sont les gagnants de la révolution

technologique de l’information »1

Pour expliquer l’impact de l’ERP su

r le contôle de gestion on doit poser des questions :

Qu’est-ce qu’un ERP ?

Qu’est ce que le Contrôle de Gestion ?

Pourquoi mettre en place l’ERP dans le module contrôle de

gestion : quels sont les bénéfices pour l’entreprise ?

L’ERP s’adapte-t-il aux règles de gestion de toutes les entreprises

?

Comment budgéter un projet de mise en place d’un ERP ?

1 SIEGEL ET KULESZA 1999

Page 8: Awsm suptem

8

I. Progiciel de gestion intégré

1. Définition :

La définition simple d'un ERP est un logiciel permettant de

gérer l'ensemble des processus opérationnels d'une entreprise, que ce soit

la gestion comptable et financière, la gestion des ressources humaines,

mais aussi la vente, la distribution, l'approvisionnement, ainsi que les

nouveaux besoins comme le commerce électronique2.

L 'ERP vient de l’anglais « Enterprise Ressource Planning »,

On utilise parfois dans le monde francophone la dénomination PGI (Progiciel de gestion intégré).

Un ERP répond aux caractéristiques suivantes :

Il émane d’un concepteur unique.

En cas d’impact d’un module, l’information est mise à jour en

temps réel dans l’ensemble des autres modules associés.

C’est un système qui garantie la piste d’audit : il est facile de

retrouver et d’analyser l’origine de chaque information.

Il peut couvrir l’ensemble du Système d’Information de l’entreprise

(sauf si l’entreprise ne choisit dans un premier temps d’implémenter

que certains modules de l'ERP).

Il garantie l’unicité des informations qu’il contient puisqu’il n’a

qu’une seule base de données au sens logique.

2 Comarch ERP

Page 9: Awsm suptem

9

2. Les différents environnements de travail d’un ERP :

Un ERP contient généralement trois environnements de travail :

Un environnement de développement qui permet d’adapter le

progiciel standard a des besoins spécifiques de l’entreprise.

Un environnement de test dit encore environnement de recette qui

permet de réaliser des simulations. Ces simulations permettent de

tester de nouveaux paramétrages et vérifier le fonctionnement

correct du progiciel par rapport à un processus de gestion donné

(une vente, un achat , une sortie de stock).

Un environnement de production qui correspond au progiciel utilisé

par les gestionnaires de l’entreprise au quotidien.

3. Les bénéfices d’un ERP pour l’entreprise sont les

suivants :

Eviter la redondance d’informations entre différents SI de

l’entreprise.

Eviter des restitutions d’information divergentes entre différents

services et donc apaiser les conflits qui en résultaient.

Une meilleure coordination des services et du coup un meilleur

suivi du processus de commande qui inclut la prise de commande,

l’enregistrement d’une sortie de stock, l’expédition de la commande

et l’émission d’une facture.

Une meilleure maitrise des stocks.

Une normalisation de la gestion des ressources Humaines, en

particulier pour les entreprises qui gèrent de nombreuses entités

parfois géographiquement dispersées.

Page 10: Awsm suptem

10

4. Les modules d’un ERP

Le module MM ( Material Management) :

C’est le module logisitque : il gère les achats d’articles et les stocks

d’articles ( les mouvements de sotcks : entrées et sorties, transferts de

stock).

MM permet en particulier le calcule des besoins, la gestion des achats et

des réaprovisionnements mais aussides demandes d’achat et des contrats.

MM gère aussi les emplacements magasin ( WM warehouse Management)

et contrôle les factures d’achat.

Le module PP ( Production Planning):

Le module PP ( production planning) concerne la gestion de la production.

Ce modue permet de gérer des nomenclatures de produits et des gammes

de produits d’un point de vue du suivi de la production, il permet en effet

de planifier la production, de calculer des besoins, de prévoir les ventes au

niveau entreprise (PIC : Plan industriel et commercial), de prévoir la

production ( PDP : Plan Directeur de Production : prévision de la

production au niveau usine) de calculer des besoins et des ressources (

Hommes et machines : MRP II) , de planifier des capacités, de contrôler la

fabrication, de suivre la production, de calculer les coûts de revient.

Le module SD ( Sales and Distribution):

C’est le module d’administration des ventes.

Ce module gère les appels d’offres, les offres, les contrats, les commandes

clients, les expéditions et livraisons, les remises, la facturation et le systèle

d’information commercial.

Il s’adapte aux spécifités des produits vendus par les entreprises. Par

exemple, dans le cas d’une entreprise industrielle qui vend des outils, il

Page 11: Awsm suptem

11

permet de gérer différents types de remises. Dans le cas d’une maison

d’edition, on peut le paramétrer pour le calcul des droits d’auteur.

Le module QM ( Quality Management):

C’est le module de gestion de la qualité . il permet la planificatin des

contrôles qualité et la documentation des démarches qualité.

Le module PM ( Plant Maintenance) :

o Adapté aux entreprises industirelle permet de gèrer :

La maintenance préventive et curative de l’usine.

La description du référentiel technique, des postes techniques et des

équipements.

Le traitement des ordres de maintenance.

Les confirmations d’achèvements.

Les Historiques.

Le module FI (Financial) :

Ce module comptable contient toutes les écritures comptables de ventes,

d’achats et d’immobilisations, qui se centralisent dans la comptabilité

générale.

FI-AR (Accounts Receivable) : Comptabilité client

FI-AP (Accounts Payable) : Comptabilité fournisseur

FI-AM (Assets Management) : comptabilise les immobilisations

FI-GL (General Ledger) : Comptabilité générale

Le module CO (Costing) :

Traite la comptabilité analytique,c’est le module de contrôle de gestion de

l’entreprise. Il permet l’analyse des coûts par centre de profits, par

catégorie de produits/services/projets. Il calcule les coûts de

Page 12: Awsm suptem

12

production. Il permet l’édition du compte de résultat, d’états de reporting

et d’analyses financières.

Le module PS (Project System) :

Concerne la gestion des projets,il permet de suivre les budgets

prévisionnels et les coûts réels des projets. Il permet de gérer les plannings

des projets. On peut y importer des fichiers venant de MS Project et

d’excel. Il s’intègre avec les modules PM, PP et CO.

Le module TR Treasury :

permet de gérer les flux de trésorerie et les paiements.

Le module IM ( Investments Management) :

permet de gèrer les Investissements financiers.

CATS (Cross Application Time Sheet) est une grille de saisie des temps

permettant de lier différents modules (PS, HR, CO...)

Le module HR :

Permet de gérer les recrutements, les paies des employés, les compétences

des employés, de suivre les temps de travail et les évolutions de carrière,

de gérer les demandes et les frais de déplacement.3

L’influence du degré d’informatisation des

entreprises sur la possibilité d’implanter un ERP :

Il important de signaler que le degré d’informatisation des entreprises

n’est pas le même ; mais quelques soient les raisons qui sont derrières ce

phénomène, ce degré d’informatisation est parmi les facteurs explicatifs de

la possibilité des entreprises à implanter un ERP.

3 Entreprise-erp.com

Page 13: Awsm suptem

13

Nous allons reprendre ici les deux dimensions de la définition de

l’ERP déjà présentés dans la section première de ce chapitre à savoir : le

degré d’intégration (Dl) et la couverture opérationnelle (CO) avec lesquels

nous pouvons déterminer quatre niveaux d’informatisation d’une

entreprise.4

Figure (4) : Les quatre niveaux d’informatisation d’une entreprise

- L’entreprise de type I (Min Dl, Min CO) est peu ou pas informatisée:

tout reste à faire. Aucun des processus de l’entreprise n’est couvert. Les

fonctions de bureautique, lorsqu’elles existent, représentent les seuls îlots

informatisés.

- L’entreprise de type II (Max Dl, Min CO) est partiellement informatisée

l’effort ne s’est concentré que sur quelques processus clés

4 Tomas 1999

Entreprise peu ou

pas informatisée

Entreprise

partiellement

informatisée

Entreprise

Traditionnellem

ent informatisée

Entreprise

intégralement

informatisée

Type III Type IV

Type I Type II

Max

Min

Min Max

Degré

d’intégration

(DI)

Couverture

Opérationnelle

(CO)

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14

de l’entreprise qui sont relativement bien intégrés entre eux. En revanche,

une grande partie des processus clés et des processus secondaires doivent

encore être couverts.

- L’entreprise de type III (Min DI, Max CD) est traditionnellement

informatisée c’est l’entreprise type. Elle représente la grande majorité des

entreprises d’aujourd’hui. L’ensemble des processus est plus ou moins

bien couvert avec des solutions qui y ont été progressivement implantées.

L’intégration des solutions est minimale, et seules des interfaces assurent

le lien entre elles.

- L’entreprise de type IV (Max DI, Max CD) est intégralement

informatisée. C’est le niveau idéal vers lequel toute entreprise doit tendre.

L’ensemble des processus est couvert au sein d’une solution globale et

intégrée qui satisfait pleinement les acteurs de l’entreprise. Il faut noter

qu’actuellement, peu d’entreprises sont des entreprises de type IV.

Pour TOMAS (1999)5, de toutes les solutions existant sur le marché

aujourd’hui, seul un ERP permet à une entreprise de se rapprocher du type

IV. Cependant, les ERP sont aussi les solutions qui demandent le plus de

temps et le plus de ressources pour être implantés.

5 TOMAS Jean-Louis (1999).

Page 15: Awsm suptem

15

II. Le Contrôle de gestion

1. Définition :

Déf 1 : Le contrôle de gestion c’est le processus par lequel les dirigeants

s’assurentque les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et

efficience pour réaliser les objectifs de l’organisation »6

Déf 2 : c’est un ensemble de processus et de dispositifs qui, dans les

organisations, orientent les décisions, les actions, les comportements pour

les rendre cohérents avec des objectifs à long et moyen terme et qui

s’appuient sur des systèmes d’information »7.

2. Importance du contrôle de gestion:

Le contrôleur de gestion devra donner à la Direction Générale les éléments

nécessaires pour que celle-cipuisse définir :

* Politique administrative et sociale.

* Politique de production et d’entretien.

* Politique de distribution.

* Politique des Prix.

* Politique d'approvisionnement.

* Politique financière.

* Politique d'investissement.

Tous le monde pratique le contrôle de gestion

on se fixe tous des objectifs et on les planifie.

on se fixe tous des budgets pour atteindre ces objectifs.

on mesure tous l’atteinte de ces objectifs.

on accorde tous l’attention aux coûts (prix d’achat).

on collecte tous des informations pour pouvoir prendre des

décisions.

6 Anthony , Dearden, 1976 7 H. Bouquin, 1998

Page 16: Awsm suptem

16

3. Les quatre phases principales du Contrôle de Gestion :

Phases Etapes

Planification o Définitions des objectifs à long

terme de l’entreprise.

o Programme d’action

pulriannuel.

Budgétisation o Fixation des objectifs à 1 ans

o Définition des plan d’action

annuel.

Action o Exécution

Le Contrôle de gestion

Planification

Action

suivi des réalisations

Budgétisation

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17

Suivi des réalisations o Mesure des résultats partiels.

o Intérpretation des résultats

partiels

o Décision correctives

1. Les Outils du contrôle de gestion :

La comptabilité

Analytique

(coûts, méthodes de

valorisation des stocks, …)

Le processus

Budgétaire

(fixation des objectifs et

indicateurs de

performance,budgets par

fonction, suivi budgétaire, …)

Les tableaux de

Bord

(de gestion,prospectifs, …)

Les systèmes

d’information

4. Le contrôle de gestion : une démarche de pilotage :

la comptabilité analytique

le processus budgétaire

les tableaux de bord

les systèmes d'information

Page 18: Awsm suptem

18

Pour définir correctement le contrôle de gestion, il faut se démarquer d’un

premier sens du terme contrôle, tel qu’il apparaît lorsque l’on parle de

contrôle des passeports à la douane ou, pour prendre une image extrême,

de contrôle des opinions dans une dictature. Cette image disciplinaire

associée au terme contrôle a été dénoncée par de nombreux spécialistes du

contrôle de gestion, car elle laisse supposer que l’objet du contrôle, ce sont

les individus appartenant à une organisation.

Il est plus pertinent de se rapprocher d’une seconde signification du

terme, à savoir l’idée de maîtrise, comme en atteste par exemple l’idée de

contrôle de soi. La comparaison au pilotage est aussi considérée comme

plus adéquate pour approcher le sens du contrôle de gestion.

a. Le pilotage de la performance:

L’idée de maîtrise gagne cependant à être précisée. Dans cette perspective,

le contrôle s’apprécie fondamentalement par rapport aux effets des actions

ou des événements, c’est-à-dire aux résultats obtenus.

Une métaphore nautique

Que signifie « contrôler » un bateau ?

Dans une acception restrictive, on peut considérer qu’un capitaine contrôle

son navire parce qu’il occupe un rôle de décision et de commandement au

sein de l’équipage, qu’il assume la responsabilité des manoeuvres et

actions entreprises à bord. Mais cette position dominante du capitaine par

rapport aux autres membres de l’équipage, qui résulte du lien hiérarchique

qui les unit, ne suffit pas à caractériser une situation de contrôle. En effet,

imaginons un instant qu’il s’agisse non pas d’un capitaine de vaisseau,

maisd’un marin engagé dans une course en solitaire. Celui-ci doit aussi

contrôler son navire, mais le sens de ce terme est alors très différent : il

signifie que le marin doit maîtriser la marche de son bateau.

Si le choix des voiles n’est pas adapté à la force du vent, il peut mettre son

navire en péril, s’il intègre mal la force des courants, le bateau peut dériver

de façon excessive et ne pas atteindre la destination voulue. Le

contrôle signifie que le marin amène son bateau à bon port. Si notre

capitaine de vaisseau a certainement plus de chances d’arriver sain et sauf

en évitant les risques de mutinerie, pour autant cette condition est loin

d’être suffisante. De la même façon, le contrôle de gestion consiste à

Page 19: Awsm suptem

19

piloter l’atteinte de résultats, ceux-ci s’exprimant en des termes

économiques (bénéfice, équilibre financier, création de valeur pour

l’actionnaire, etc.). Sa fonction première n’est pas d’exercer une

surveillance coercitive sur les membres de l’entreprise, mais de piloter

l’atteinte des objectifs de l’organisation..

Mais l’atteinte des objectifs de résultat n’est pas exempte de risques, et

plus les facteurs extérieurs sont hostiles, plus le contrôle est difficile.

C’est pourquoi il suppose en général plus que la seule atteinte d’un

résultat, il est le plus souvent associé à l’idée d’une performance, c’est-à-

dire :

« Dans la littérature relative au comportement organisationnel,

*l’utilisation du terme contrôle est ambiguë. La confusion provient en

grande partie du fait que “contrôler” peut également signifier

“diriger”. Défini précisément, le contrôle correspond exclusivement à

la tâche qui consiste à s’assurer que les activités produisent les

résultats attendus. Dans ce sens, le contrôle se limite à guider

l’atteinte des résultats des activités, s’informer des résultats

réellement obtenus, et prendre des actions correctives si nécessaire

» (Reeves et Woodward, 1970).

b. La dynamique de pilotage ou processus de contrôle :

Piloter consiste donc à tenter d’atteindre des objectifs de performance

dont on a défini clairement les termes. Cette démarche s’inscrit dans le

temps, elle est progressive, c’est pourquoi on parle d’un processus de

contrôle.

La dynamique de base du contrôle de gestion comprend deux grandes

phases :

o une phase de planification, qui sert à préparer l’action .

o une phase d’analyse des résultats, dont l’objectif est d’apprécier le

degré de réussite des actions engagées et d’orienter en conséquence

les actions futures.

Page 20: Awsm suptem

20

c. La phase de planification :

Dès lors que la nature de la performance est claire (par exemple,

maximiser le profit), il convient de fixer le niveau que l’on peut en

attendre : viset-on une rentabilité de 10 % ? 20 % ? Le premier rôle de la

planification est de fixer des objectifs, c’est-à-dire la jauge par rapport à

laquelle seront appréciés les résultats.

S’il est utile de distinguer conceptuellement les termes de la performance

de son niveau, en pratique ces deux processus sont conjoints dans la

démarche de planification : « fixer des objectifs » recouvre les deux

aspects.

Lorsqu’il n’existe aucun système de contrôle de gestion dans

l’entreprise,la clarification de la nature de la performance constitue la

fonction dominante de la phase de planification. Lorsqu’un système est

déjà en place,ce travail reste néanmoins important. En effet, il n’est pas

rare, en pratique,d’observer des systèmes de contrôle de gestion construits

sur la base d’objectifs peu clairs ou non partagés. Par ailleurs, même

lorsque le système a été construit sur la base d’une réflexion sérieuse

quant à la nature de la performance visée, il convient de lutter contre son

obsolescence,en ré-interrogeant régulièrement la pertinence des objectifs

pour l’avenir, afin de rester en phase avec les évolutions de

l’environnement.8

Cette phase de réflexion sur la mission et les objectifs à long terme de

l’entreprise correspond à la planification stratégique. Pour tenter

d’atteindre les objectifs à long terme, il est utile d’en échelonner la

réalisation dans le temps, en définissant des objectifs intermédiaires plus

proches et plus tangibles, qui permettront de baliser la route.

La planification stratégique est ainsi relayée par une planification

opérationnelle, qui décline les objectifs à moyen terme (souvent de l’ordre

de trois ans), puis par un budget, qui poursuit cette déclinaison à court

terme(en général un an).

d. Application chiffrée

Si la rentabilité actuelle d’une entreprise est de 5 % et que le plan

stratégique prévoit un objectif de 15 % dans 5 ans, le plan opérationnel

8 Contôle de gestion et pillotage de la performance

Page 21: Awsm suptem

21

pourra prévoir un niveau de rentabilité de 10 % à un horizon de 3 ans et le

budget un objectif de 8 % pour l’année suivante.

Mais la planification ne saurait se limiter à une réflexion sur les objectifs

de l’organisation. Il s’agit également d’anticiper les moyens qui vont être

engagés pour les atteindre. La phase de planification comprend donc

également le choix de plans d’action.

e. Le choix de plans d’action :

Prenons le cas d’une entreprise poursuivant un objectif de croissance,

qu’elle traduit par une augmentation de 10 % de sa part de marché. Les

plans d’action devront mettre l’accent sur les moyens de réaliser ce

développement commercial. On pourra par exemple prévoir d’étendre

l’activité de l’entreprise à de nouveaux segments de clientèle. Un plan

d’action alternatif consisterait à conserver les marchés existants mais à

améliorer la qualité des produits, en vue de conquérir des parts de marché

sur les concurrents. En l’occurrence, une stratégie de poursuite des plans

d’action passés ne serait pas cohérente par rapport à l’objectif, car elle ne

serait sans doute pas assez agressive. Un compromis devra donc être

trouvé entre la capitalisation de l’expérience passée et la rupture

innovante.

Réfléchir aux plans d’action exige en particulier d’anticiper les besoins de

ressources induits par la poursuite des objectifs, pour garantir que

celles-ci seront suffisantes sans être excessives.

f. La difficulté de la mesure :

Parmi les grandes disciplines de management, le contrôle de gestion a

joué un rôle clé dans l’ingénierie de la mesure organisationnelle et

contrairement à ce que l’on pourrait penser spontanément, cette

problématique n’est ni simple, ni triviale.

La difficulté tient en premier lieu aux exigences implicites attendues

de toute mesure, à savoir :

la précision et la sensibilité, c’est-à-dire la capacité de la mesure à

refléter le phénomène voulu et ses variations.

la fiabilité, qui assure que les mêmes performances produisent les

mêmes valeurs de mesure.

l’objectivité, qui garantit que la mesure n’est pas affectée par la

personne qui procède à la mesure.

Page 22: Awsm suptem

22

la simplicité et la lisibilité, qui rendent la mesure aisément

compréhensible par son utilisateur.

III. L’impact de l’introduction des ERP sur l’évolution du

contrôle de gestion : entre pessimisme et optimisme

Une vision optimiste :

L’objet de toutes ces études a porté sur le changement des missions

des contrôleurs de gestion après la mise en place des PGI.

Nous précisions que certaines de ces études ont pris comme élément

d’analyse les TIC, alors que d’autres études ont pris seulement le cas des

ERP.

Le tableau suivant représente quelques études réalisées avec leurs

principales conclusions.

Auteurs Conclusions de l’étude

KAPLAN 1995 Les progrès réalisés en matière de technique et de

conception des modes de contrôle devraient

permettre aux contrôleurs :

- de faire partie de l’équipe de création de valeur

- de participer à la formulation et la mise en œuvre

de la stratégie

- de traduire l’intention stratégique en mesures

opérationnelles

- de passer de leur rôle de gardien de score à celui de

concepteur des systèmes d’information

SIEGEL et

KULESZA

1999

- les contrôleurs de gestion sont les gagnants de la

révolution technologique de l’information

- passage du rôle de « l’historien financier » au rôle

du partenaire d’affaires

- un temps élevé aux activités de conseil à l’intérieur

de l’organisation. Il aide ainsi ses clients internes à

Page 23: Awsm suptem

23

Une vision pessimiste :

Les études portant une vision « pessimiste » sur l’évolution des missions

des contrôleurs de gestion dans un environnement ERP ne sont pas rares.

Ainsi, le tableau suivant représente quelques études réalisées avec leurs

principales conclusions.

Tableau 5 : Les études pessimiste sur l’impact des TIC sur le contrôle

de gestion

Auteurs Conclusions de l’étude

R. COOPER

1996

Les effectifs de contrôleurs de gestion tendront à

diminuer sensiblement

Davis et

Albright 2000

Une diminution des effectifs de contrôleurs et, en

parallèle, une modification des missions de ceux qui

restent et qui s’orientent vers davantage de tâches

analytiques

produire et à utiliser des informations pertinentes

pour la prise de décision

GRANLUND

et MALMI

2002

Les contrôleurs de gestion ont davantage de temps

pour l’analyse des résultats et pour le conseil suite à

l’implantation d’ERP

SCAPENS et

JAZAYERI

2003

- élimination des tâches de routine

- utilisation d’informations prospectives

- rôle élargi vers davantage de conseils

Page 24: Awsm suptem

24

SANGSTER

1996

Malgré l’utilisation de nombreux systèmes experts

pour des tâches de contrôle dans les organisations :

- les contrôleurs de gestion n’avaient pas encore

adopté ces systèmes;

- ils ne les utilisaient et ne les développaient pas ;

- il diffusion de la technologie était encore à ses

prémices auprès des contrôleurs de gestion.

- résistances au niveau des contrôleurs quant à

l’acceptation de ces outils et un danger de régression de

leur statut au sens où ils risquent de passer d’un rôle de

fournisseur d’information à un rôle de « gardien du

score »

DANZIGER

2000

Met en garde les contrôleurs de gestion sur les

risques qu’ils encourent actuellement et notamment :

- la distillation de leur savoir et de leur

compétence auprès des unités décentralisés

- ils peuvent être amenés à disparaître surtout si le

contrôle de gestion devient le prolongement de la

mission des managers et si ces derniers intègrent

pertinemment la technologie de l’information à l’instar

des systèmes experts

JORDAN - montre une évolution plus lente que ne l’espèrent

Page 25: Awsm suptem

25

2005 les contrôleurs de gestion

- nuance également la thèse d’une valorisation

sensible des missions des contrôleurs ces dernières

années

- ils veulent accorder de plus en plus de temps à

l’animation des hommes et moins à la conception et au

fonctionnement ; le plus gros de leur travail concerne de

plus en plus l’exploitation des outils, sans évolution au

niveau de l’animation, ce qui est de nature à générer de

la frustration professionnelle

HOFFJAN

2004

Les missions de contrôle des coûts et de gardien

du patrimoine financier seraient largement

prédominantes, ce qui est nuisible à leur image

BOLLECKER Marc, Op.cit., 2007

Apports des ERP sur la pratique du calcul des coûts

Objectifs :

La maîtrise et la réduction des coûts, en termes de coûts il s’agit

d’améliorer les délais (de livraison, facturation, paie du personnel.etc).

Calcul des coûts dans le modèle traditionnel du contrôle de gestion et

les causes de son évolution vers des nouvelles méthodes comme l’ABC,

Target costing, etc

L’utilisation de l’ERP :

Page 26: Awsm suptem

26

la mise en place d’un système de calcul des coûts basé sur les

activités (Activity-Based Costing).

le contrôle opérationnel fournit une information sur l’efficience

économique et la performance des centres de responsabilité.

le contrôle de coût par le système ABC « fournit une

information sur la rentabilité de différents niveaux d’analyse

(produit, client, D.A.S.)

le codage des informations permettant de nourrir une

modélisation de type ABC des coûts est défaillant.

un système de calcul des coûts structuré par centres de

responsabilité avec la détermination de standards et le calcul

d’inducteurs de coûts volumiques classiques.

permet d’alimenter le reporting mensuel de l’entreprise et

d’assurer le suivi des performances de l’entité.

les outils de contrôles préalables sont « recollés » sur l’ERP,

conservant leur logique initiale.

Page 27: Awsm suptem

27

Apports des ERP sur les outils du contrôleur de gestion : la démarche

budgétaire et les Tableaux de bord

L’impact des ERP sur la démarche budgétaire :

Fonctionnalité Description

La structuration des informations et de la

démarche

Modélisation des différents « métiers » de l’entreprise, facteurs clés de succès, ressources et relations avec les autres « métiers ».

Synchronisation des variables financières et opérationnelles.

Evolution des modèles au gré des stratégies (acquisition, restructuration, projet etc.) et de la compréhension des processus.

Gestion de processus itératifs et simulation

Automatisation et sécurisation des itérations facilitant les simulations.

Décomposition des phénomènes par étapes. Simulations bottom up et top down (causes ou conséquences) pour l’analyse des FCS.

Interface tableur

(native)

Conservation du tableur comme outil d’interface et de travail, ce qui constitue une incitation à la créativité par la possibilité d’introduire des éléments externes ou de modifier les modèles.

Un fonctionnement en réseau

Fonctionnement en technologie OLAP et SQL Server (base de données unique), partage des projets et des données associées, interactivité des données (tous lieux, tout moment) et traitements en temps réel.

Versioning

Les versions budgétaires sont automatiquement codifiées et classées afin de conserver une traçabilité de la progression du raisonnement et des engagements respectifs.

Restitutions d’états financiers réels ou simulés

Page 28: Awsm suptem

28

Outils financiers pré paramétrés

(bilan, compte de résultat, flux de trésorerie, soldes intermédiaires de gestion, tableau de financement…).

Synthèses

multianalytiques

Restitution d’états analytiques (axes stratégiques, produits, financiers, commerciaux, managériaux etc.), selon différentes formes (tableaux, graphiques) et de manière interactive (zoom avant / arrière / transversal et réel / simulé). Ces états donnent aux acteurs (managers ou opérationnels) une vision intégrée des stratégies, des résultats réels et des perspectives envisagées.

1-la formalisation des processus budgétaires et de planification, permettant

la réduction des itérations et une maîtrise des délais.

2- la centralisation des données stratégiques (internes et externes, réelles

ou simulées, opérationnelles ou fonctionnelles), donnant une vue

commune des axes de performances, présents et futurs.

3- la restitution de ces informations et des objectifs stratégiques,

permettant un accès facile et immédiat à tous des dernières simulations,

des nouveaux projets ou modèles.

4- l’identification et la traçabilité des sources de profits ou de pertes,

permettant un recadrage immédiat des opérations ou des options

stratégiques.

Page 29: Awsm suptem

29

L’automatisation des tableaux de bord

- Le niveau « systèmes opérants » constitué par l’ensemble des données

opérationnelles et des données externes à l’entreprise. Une exploitation

régulière autorisera l’extraction des données de ces outils opérationnels,

qualifiés de transactionnels, comme les ERP, CRM, etc. pour alimenter la

base de données relationnelle.

- Le niveau « base de données relationnelle » ou Datawarehouse,

constitué par les informations qui ont été bâties dans le cadre de la

définition des indicateurs et donc du langage commun de l’entreprise.

- le niveau « outils décisionnels » : on trouve ici les tableaux de bord

qui peuvent s’alimenter sur la base de données relationnelle ou l’utiliser de

manière dynamique.

Page 30: Awsm suptem

30

Partie II : L’impact des ERP sur l’évolution du contrôle de

gestion

PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE

AUTOMOTIVE WIRING SYSTEMS MOROCCO S.A.R.L

Page 31: Awsm suptem

31

1. FICHE SIGNALETIQUE

Auto motive wiring systems

MOROCCO S.A.R.L

Activité Confection du faisceau de câbles pour

automobile

Date de création Février 2001

Actionnaires VOLKSWAGEN BORDNETZE

GMBH et Sumitomo Wiring Systems

Effective Total 4996 collaborateurs au 31/05/2011

Adresse

lot 32, zone franche, Tanger, Maroc

Téléphone

+212 5 39 92 10

Fax :

+212 5 39 92 06

E-mail

[email protected]

Capital

51 600 000,00 DH

Superficie

43 270 m2

Superficie en location

9 000 m2

Page 32: Awsm suptem

32

2. HISTORIQUE

AUTOMOTIVE WIRING SYSTEMS MOROCCO, c’est une société

spécialisée dans la confection du faisceau de câbles pour automobile,

située à zone franche de Tanger, elle est la filiale d’une grande

multinationale japonaise : SUMITOMO WIRING SYSTEMS.

AUTOMOTIVE WIRING SYSTEMS MOROCCO S.A.R.L est une

filiale du groupe SUMITOMO ELECTRIC BORDNETZE GMBH a était

fondée en 1986 à Berlin par le groupe VOLKSWAGEN AG et Siemens

AG qui ont participé à part égale au capitale du groupe.

Le groupe Sumitomo est une famille d’entreprise japonaise, référence à un

modèle patronal dans lequel il existe une coalition d’entreprises unies par

certains intérêts économiques. C’est un type de groupe d’affaires.

Le groupe prend le nom de son fondateur, MASATOMO SUMITOMO,

celui qui a créé l’entreprise comme un magasin de ventes des médicaments

et livres en 1630.

Le beau-frère de MASATOMO SUMITOMO, RIEMON SOGA, qui a

dirigé une fusion de cuivre et une affaire métallurgique en même temps, a

développé tôt une nouvelle technique de fusion appelé NANBAN-BUKI,

qui extrait de l’argent du cuivre brut. TOMOMOCHI SUMITOMO, le fils

plus grand de REIMON SOGA a divulgué cette technique.

AUTOMOTIVE WIRING SYSTEMS MOROCCO est une grande

multinationale installée à la zone franche de Tanger de GZENAYA depuis

Février 2001, édifiée sur une superficie totale de 43.270 m2 dont 20.000

m2 couverts, en plus de 9000 m2 en location, AWSM qui a déjà investi 20

millions d’Euros et qui emploie actuellement plus de 5000 personnes, il

s'agit d'une

Page 33: Awsm suptem

33

Filiale du groupe SUMITOMO BORDNETZE, qui a comme activité

principale la confection du faisceau de câble pour automobile.

Actuellement la société AWSM est acheté par le groupe Sumitomo, le

3éme fournisseur du câblage dans le monde, représenté par 105 sociétés

dans 29 pays, et cela fait après la stratégie de l’acquisition défini en 27

Mars 2006 (60% SUMIOTOMO électrique de la fabrication et

développement des modèles et 40% SUMIOTOMO WIRING SYSTEMS

de la commercialisation).Cet investissement a pour objectif d’être leader

dans le domaine du câblage par la collaboration de deux grands groupes

VOLKSWAGEN BORDNETZE Allemande et Sumitomo japonaise.

Le choix d’investir au Maroc a été justifié, entre autre, par sa stabilité

politique, la proximité de l’Europe, la disponibilité d’une main d’œuvre

qualifiée ainsi le soutien accordé par les autorités marocaines pour investir

dans la zone franche de Tanger.

AWSM s’est installée à Tanger au mois de février 2001, elle est la

quatrième unité de production après celles de la Pologne, de la Slovaquie,

et de la Turquie.

En Europe, Volkswagen BORDNETZE est le fournisseur de réseau de

bord le plus important pour le consortium de Volkswagen, elle fabrique

des faisceaux pour les voitures : Volkswagen, Audit, Skoda, Seat. En plus

des plantes de Production, le groupe BORDNETZE à des plantes

logistiques et des centres de commercialisation.

Page 34: Awsm suptem

34

3. Organigramme

Départements financier

Page 35: Awsm suptem

35

Department Financier:

Page 36: Awsm suptem

36

Le parcours de la société AWSM au Maroc

L’activité :

L’activité d’AWSM est la fabrication des faisceaux « câble de bord » pour

le montage des voitures « polo4 », Audi Q7, Eos …, en disposant d’une

technologie de pointe, la fabrication des câbles vient pour la satisfaction

des clients et surtout le client principale Volkswagen NAVARRA â

Pamplona en Espagne.

Date Projets

30-03-2001 Embauche de 45 employés

02-04-2001 Début de la formation du personnel et de la

production dans les locaux loués.

15-06-2001 Signature d’achat du terrain

27-02-2001 Début des travaux de construction au

chantier

23-08-2001 Premier audit externe par Volkswagen

(résultat 87%)

30-08-2001 Première livraison au client

25-01-2002 Occupation de la zone 1 dans les nouveaux

locaux

29-03-2002 Le nombre d’employés atteints 1000

10-05-2002 Occupation totale des nouveaux locaux

02-09-2002 Début de la production des composants

câble indépendants

24-06-2004 Audit de produit et de processus de

Volkswagen : AWSM a été classée

fournisseur « A » (résultat 93%)

Avril 2006 SUMITOMO ELECTRIC achète VWBN

Juin 2007 Nouveau projet Q7

Janvier 2008 Début d’utilisation de l’extension A

Février 2008 Audit SEBN : AWSM a été classée

fournisseur « A » avec une note de 93

Avril 2008 Début d’utilisation de l’extension B

Mars 2009 Audit SEBN : classement fournisseur A

avec une note 94

28 mai 2009 Inauguration officielle du projet PQ 25

Page 37: Awsm suptem

37

Audi Q7

Bugatti Veyron

VW T5

Skoda Octavia Limousine

SEAT Ibiza Eos

Touareg

Passat TouranGolf

Polo

Faisceau de câble :

Un faisceau de câble est une corde des câbles ou des fils qui transmettent

les signaux ou les courants informationnels d’opération (énergie). Les

câbles sont liés ensemble par des brides, des serres câble, le laçage de

câble, des douilles, la bande électrique, le conduit, une armure de corde

expulsée.

L’utilisation du câble pour les automobiles et les machines de

construction, les harnais de câble d’aujourd’hui fournissent plusieurs

avantages par rapport aux fils et aux câbles lâches.

Les nombreux fils et câbles dans un harnais de câble, les fils et le câbles

peuvent mieux être fixé contre les effets nuisibles des vibrations, des

abrasions, et de l’humidité. En resserrant les fils dans un paquet de non-

fléchissement..

Page 38: Awsm suptem

38

Exemple de faisceau adapté aux besoins du client

-Type Polo A04-

approx. 1.200 composants

-fils

Connecteurs

Contacts

>100.000 numéros d’articles internes

9 heures de délais d’assemblage

20 kg du poids total

8 kg de la partie du cuivre

800 fils

1 km de longueur

Page 39: Awsm suptem

39

La Production :

Des faisceaux de câble sont habituellement conçus selon des conditions

géométriques et électriques. Un diagramme est alors donné (sur le papier

ou sur un moniteur) pour la préparation d’assemblée.

Les fils sont d’abord coupés à longueur désirée, habituellement utilisant

une machine spéciale de fil-découpage. Les fils peuvent également être

imprimés dessus par une machine spéciale pendant le processus de

découpage ou sur une machine séparée. Après ceci, les extrémités des fils

sont dépouillées pour exposer le métal (ou le noyau) des fils, qui sont

équipés de tous les bornes et/ou logements exigés de connecteur. Les

câbles sont assemblés et maintenus ensemble sur un établi spécial, ou sur

un panneau de goupille ( conseil d’assemblée) , selon les spécification de

conception pour former le harnais de câble. Après l’ajustement de toutes

les douilles protectrices, conduit ou filé expulsé, le harnais est adapté

directement dans le véhicule ou embarqué.

Malgré l’automation croissante, généralement des harnais de câble

continuent à être fabriqués à la main, et ceci restera probablement le point

de droit pour l’avenir. En partie, c’est dû aux nombreux différents

processus impliqués, comme :

Fils de cheminement par des douilles.

Le Taiping avec la bande de tissu, en particulier sur l’embranchent

des sorties des torons métalliques.

Bornes de rabattement sur des fils, en particulier pour les soi-disant

cuirs emboutis multiples (plus d’un fil dans une borne).

Insérant une douille dans des autres.

Rives d’attache avec la bande, les brides ou les serres-câble.

Il est clairement difficile d’automatiser ces processus. Néanmoins ces

processus peuvent être appris relativement rapidement, même sans

qualifications professionnelles. Ainsi, la production manuelle demeure

plus rentable que l’automation. Pour certains véhicules, tels que HGVS, il

y a également un grand nombre des variantes (dues à différentes

configurations et à la longueur des véhicules), qui produisent des tailles

très petites en lots (aussi bas qu’une).

Page 40: Awsm suptem

40

L’utilisation de la technologie de bus de données, telle qu’un autobus de

BIDON, en même temps que les boîtiers de commande intelligents.

Néanmoins différentes variantes sont produites sur le même conseil

d’assemblée. Même ici, l’homme a un avantage par rapport à la machine,

puisqu’il peut changer plus d’en les différents variantes (non exigence)

« de reprogrammation ».

La pré production, cependant, peut être automatisé dans la cloison. Ceci

affecte :

Coupure de différents fils (machine de découpage).

Bornes de rabattement sur un ou les deux côtés du fil.

Branchement partiellement des fils profite avec des bornes aux

logements de connecteur (module).

Soudure d’extrémités de fil (machine de soudure).

Vrillage des fils.

Culture de l’entreprise

AWSM « Always Working Successfully in Morocco »

•Les Buts de l’Entreprise :

Clients satisfaits

Travail sans erreurs

Amélioration continue

Axes Stratégiques :

Les axes stratégiques de la société s’articulent autour des impératifs

suivants :

Maîtrise du métier de câblage

Maîtrise de la qualité du produit

Mise à niveau des compétences et développement de la Ressource

Humaine

Maîtrise de la productivité de l’entreprise et des performances de

l’unité de production

Page 41: Awsm suptem

41

Améliorer le chiffre d’affaire par la diversité et l’apport de

nouveaux clients

Objectifs de production :

Augmenter la productivité et atteindre un rendement optimum et le

niveau d’efficience

Améliorer la qualité et optimiser les coûts

Maîtriser le paramétrage, la maintenance et le fonctionnement de

l’outil de production

Objectifs de gestion de management :

Instauration d’un style de management participatif

Instauration d’un système de direction par objectif (DPO)

Objectif de développement des ressources humaines :

Développement de la communication

Amélioration de la réactivité et de l’autonomie des cadres

Développement du sentiment d’appartenance chez tout le personnel

Développement de l’esprit d’initiative et de responsabilité

Améliorer les procédures de la gestion & développement des

ressources humaines

Instauration d’un système d’évaluation basé sur l’atteinte des

objectifs

Améliorer le climat social

Gestion et développement des compétences :

Maîtrise des outils de gestion de l’activité

Maîtrise des équipements de production

Accroissement de la productivité (Chasse à l’indisponibilité et aux

pertes)

Maîtrise de l’outil informatique

Maîtrise de l’anglais, allemand et espagnol pour les cadres

Développement de la culture managériale au niveau de

l’encadrement notamment l’encadrement intermédiaire

Page 42: Awsm suptem

42

Développement de la polyvalence des opérateurs

Objectifs de développement :

Développement des marchés

Amélioration des performances et de la compétitivité

Développement d’une culture de l’entreprise favorisant la

satisfaction du client et la motivation du personnel

Direction générale

Le directeur de la société AWSM a de multiples attributions :

Contrôler et évaluer l’activité de la société

Assurer la coordination entre les différents départements

Animer les réunions de la coordination

Organiser et définir les taches et les responsabilités

Fournir des solutions aux problèmes délicats

Valider les dépenses relatives aux activités de la société

Direction générale technique :

Département planning :

Planifier les nouveaux projets ainsi que le maintien de l’ensemble

des machines.

Planification des projets.

Définition des réalisations et des procédures de travail.

Organisation et réalisation journalière de la réunion technique.

Construction et développement des panneaux selon les normes de

VW BORDNETZE.

Maintenance et réparation des panneaux.

Participation à la réalisation des nouveaux projets.

Élaborer les premiers échantillons de la nouvelle série.

Validation des premiers échantillons.

Formation des opérateurs.

Page 43: Awsm suptem

43

Direction générale :

Input :

•Normes/Cahier des charges

•Exigences réglementaires et légales

•Documents techniques

Saisi de la base de données de calcul dans l’XPPS

Calcul des temps alloués pour tout produit

Conception et développement de la production

Gestion interne des dessins des articles

Management du projet

Output :

Mise à la disposition de la production tous les moyens nécessaires

pour assurer la conformité du produit.

Développer et améliorer le flux de la production

o Département production

Maintenir dans les meilleures conditions d’ordre, de sécurité et de

coût la sous-traitance des câbles.

Assurer le suivi des opérations de fabrication.

Gérer les moyens de fabrication.

Programmer le travail en shift.

Établir les rapports d’escale à la fin du shift.

Input

•Commandes planifiées reçu de la logistique.

•Matière première.

•Exigences client.

•Instructions et procédures de travail.

•Normes (Qualité, sécurité...).

Page 44: Awsm suptem

44

Assurer le suivi des opérations de fabrication.

Gérer les moyens de fabrication.

Programmer le travail en shift.

Établir les rapports d’escale à la fin du shift.

Output :

Produire des câbles automobiles conformes et à temps tout en

maîtrisant les coûts de production.

Nombres des réclamations internes et externes.

Nombre de câbles sans défaut électrique

Département de logistique :

Planification des concepts logistiques.

Planification des concepts informatiques.

Planification d’emballage.

Planification des capacités et des programmes.

Logistique et disposition.

Livraison JIT. (Just in time)

Mise à la disposition.

Input :

•Commandes client prévisionnelles.

•Besoin hebdomadaire en système.

•Stock de sécurité.

•Délai de livraison fournisseur.

Approvisionnement en matière de matières premières

Gestion des stocks en évitant le stock mort

Logistique de la production

Chargement et déchargement des camions

Output

Page 45: Awsm suptem

45

Optimisation de stock

Optimisation de transport à l’import et à l’export

Livraison à temps

Satisfaction de besoin en matières premières de la société

Plan de la production

Service achats

Choix des fournisseurs.

Passation des commandes d’achat des fournitures de bureau.

Préparation des dossiers de règlement.

Assurer le suivi des comptes clients, et leur recouvrement.

Service Transit

Organiser le transit des marchandises.

Département qualité :

Veiller sur l’analyse de tous les produits depuis leur entrée en usine

jusqu’à la livraison.

Contrôler la qualité des matières premières à la réception.

Effectuer les contrôles et les analyses tout au long des différentes

étapes de production.

Faire des analyses électriques.

Vérifier le profil organoleptique du produit.

Établir les réclamations en cas de non-conformité.

Input

• Matières premières

• Produits en cours

• Produits finis

Test sur les matières premières

Test sur les produits fins et encours

Actions correctives et préventives

Validation des produits

Traitements des anomalies et non conformités

Page 46: Awsm suptem

46

Output

Produits validés

Rapports qualité

Certificat ISO9001 version 2000

Direction Générale Administrative :

Département informatique

Veiller à l’application de la politique informatique et la mise en

place des projets.

informatiques et organisationnels.

Veiller à la cohérence des systèmes d’information de gestion.

Assurer la maintenance du matériel informatique.

Assurer la conservation des états de gestion.

Prêter assistance aux utilisateurs.

Input :

•Systèmes informatiques

•Besoin des départements

•Veille technologique

La sécurité de système d’information.

L’intervention pour la résolution des problèmes.

Traitement des demandes de personnel.

Output :

Mettre à la disposition de l’entreprise un système d’information

fiable et sécurisé.

Département ressources humaines :

Page 47: Awsm suptem

47

Mettre en place la politique sociale pour le bien être du personnel.

Assurer la gestion optimale des personnels pour satisfaire les

besoins des services ;

Suivre les conditions de travail, d’hygiène et de sécurité.

Assurer la gestion de paie.

Élaborer et suivre les plans de formation.

Préparer et suivre les dossiers concernant les organismes sociaux.

Input :

Exigences internes / Externes.

Politique entreprise.

Besoins en personnel.

Besoin en formation individuel et collectif.

Référentiel des compétences.

Exigence du poste.

Maîtrise et contrôle des heures supplémentaires

Maintenir la discipline au sein de la société (mesure de

sanction : Avertissement, licenciement)

Autorisation d’absence, de sortie et de congés.

Promotion et mobilité de personnel

Embauche et formation des stagiaires.

Paie et avance sur salaire

Services généraux : transport, vestiaire, cantine.

Output :

Personnels formés, compétents et motivés pour la réalisation des

objectifs.

Page 48: Awsm suptem

48

Contrôle de gestion

Les Services en relation :

Département technique.

Département production.

Département finance & controling.

Département finance et contrôle de gestion :

Appliquer la politique définie par la Direction générale dans le domaine

comptable, financier, budgétaire et transitaire.

Service Comptable :

Établir les états de synthèses et les déclarations fiscales.

Consolider les documents comptables en vérifiant l’existence des

pièces justificatives.

Services trésorerie :

Assurer la gestion de la trésorerie

Assister et superviser à la préparation du Bilan annuel.

L’organisation et la préparation des budgets.

Préparation de Reporting en temps voulu.

Préparation de Forecast en temps voulu.

Préparation de Product controlling.

Contrôle les flux de personnel (effectif) avec le budget et le

prévisionnel en collaboration avec le département ressources

humaines et le département concerné.

Calcule et transmission journalier et hebdomadaire de la

productivité de la société.

Analyse et contrôle la productivité dans chaque zone dans la

production.

Contrôle les coûts de qualité en analysant avec les responsables

opérationnels les résultats; Contrôle des rebus, financièrement et

physiquement, dans toute la société.

Préparation du rapport Mensuel des Matières :

Page 49: Awsm suptem

49

Calcule de CA journalier et confirmation mensuelle avec la

logistique le transit et VWBN.

La préparation et évaluation de l’inventaire.

Préparation des budgets avec les départements.

Le service comptabilité :

La comptabilité générale se partage principalement en 3 axes :

Comptabilité fournisseurs.

Comptabilité clients.

Et la trésorerie….

Comptabilité fournisseurs

La comptabilité fournisseurs est l'une des séries de transactions

comptables qui couvrent les paiements aux fournisseurs de l'argent dû

pour des produits et des services achetés.

Il définir le processus de réception des documents comptables jusqu’au la

comptabilisation.

Il y’a environ 390 fournisseurs avec lesquels la société AWSM effectue

des transactions, qui se partagent comme suite :

Fournisseurs étrangers : 195

Fournisseurs marocains : 187

Fournisseurs intergroupe : 08

Comptabilité clients :

Ce sont les Opérations liées aux ventes et aux clients

Clients étrangers : 01

Clients Intergroupe : 03

Autres : 03

Page 50: Awsm suptem

50

Trésorerie

Ce sont des valeurs liquides dont dispose AWSM pour le service de

ses paiements exigibles; en ressources disponibles ou par concours

bancaires (crédits de fonctionnement).

C’est la gestion équilibrée des flux monétaires en entrées et en

sorties, (gestion des risques)

Contexte et environnement du service :

Le travail s’effectue à l’aide de trois logiciels principalement

Description des taches :

- FACTURES « courriers » Matière Première.

Contrôle des factures sur System XPPS et passation de l’interface à

SAP pour comptabilisation.

Service achat

Factures des Frs locaux et Étranger autre que MP.

Contrôle de la facture avec les BC, BR Magasin Centrale (Quantité,

prix).

Comptabilisation sur SAP.

Service trésorerie

Pièces de caisse.

Contrôle (Patente, Signatures du Service concerné).

Comptabilisation des pièces de la caisse sur SAP.

Service Transit et facturation :

XPPS

La saisie et le Contrôle des factures de Matière Première

Passation de l’interface

Passation du DFU

SAP R/3

La comptabilisation par

l’interface des factures de

MP

Autres enregistrements comptables

EXCEL

Préparation des règlements

Préparation des situations Extracomptables Et Intergroupe

Page 51: Awsm suptem

51

Factures Ventes (PF).

Autres refacturations.

Factures de transport.

Passation du DFU par System XPPS

Passation de l’interface et contrôle du CA au niveau de SAP

Contrôle et comptabilisation des factures sur SAP et suivi des

recouvrements Hors groupe

Département RH :

Services Généraux RH :

Provisions

Frais transport de personnel

Frais de sécurité

Frais de nettoyage

-Frais de restauration

Service de paie :

Provisions Congés Litiges.

Service Trésorerie

Provisions Intérêts bancaires.

Service Achat :

Provisions Livraison sans factures.

Inventaire du magasin central.

Service Transit :

provisions

Frais de transport de marchandise

Contrôle et comptabilisation des provisions sur SAP

Service Contrôle de Gestion

Stock PF, Semi-fini, MP, SCRAP

Comptabilisation sur SAP

Service de paie :

Page 52: Awsm suptem

52

Journal de paie

Service informatique

Fichier de paie « La paie »

Contrôle et comptabilisation automatique dans SAP par

l’intermédiaire d’une interface paramétrée entre Sage Paie 500 et

SAP R/3.

Description et analyse de la mission du service comptabilité

XPPS en tant que système de contrôle des factures matière première :

Définition

XPPS est un logiciel ERP développé spécialement pour les firmes

industrielles automobiles.

XPPS permet de gérer des activités inter société et le partage de données

électroniques tout en répondant au marché des pièces détachées de

véhicules.

Par ailleurs, XPPS est l’abréviation d’une solution Xerox : "Xerox

Production Print Services".

Agilisys Automotive, l'un des grands noms de la fourniture de solutions

spécifiques au secteur automobile, a annoncé aujourd'hui la sortie de la

version 3.0 de XPPS, une solution ERP conçue sur mesure pour les

équipementiers automobiles. Cette version, dotée jusqu'à présent du nom

de code << Australie >>, offre une multitude d'innovations, notamment

dans les domaines de la gestion multi site, des activités inter société, des

ordres de virements et de l'échange électronique de données. XPPS, conçu

par Agilisys Automotive, est un système ERP répondant également au

marché des pièces de rechange. Il intègre pleinement les clients et les

fournisseurs dans les processus de ce secteur d'activité. XPPS est capable

de refléter des processus de production en mode mixte, parmi lesquels la

production à étapes discrètes, la production en série et le kanban. Il permet

Page 53: Awsm suptem

53

d'intégrer des produits variés provenant de secteurs différents et de les

entrer dans une seule commande mais aussi de fournir un traitement des

catalogues en ligne et un chariot d'achat. Le système de gestion des stocks

au sein de XPPS garantit une organisation effective de l'acheminement des

matières et de la maintenance des stocks. La nouvelle version 3.0 de XPPS

donne lieu à une gestion multi site optimisée et à un traitement efficace

des processus entre les sociétés appartenant au groupe grâce à une

organisation globale des données s'appliquant à l'entreprise et aux usines.

Elle offre également un tremplin flexible répondant aux exigences

logistiques croissantes des équipementiers automobiles dans le cadre de

contrats signés avec des tiers.

XPPS est un logiciel ERP développé spécialement pour les firmes

industrielles

SAP R/3 :

SAP, entreprise allemande de 12000 personnes, est l’éditeur de PGI le

plus important du monde. Son produit principal, le progiciel intégré R/3 a

été installé à plus de 15000 exemplaires dans le monde. Il est composé

d’un ensemble de modules adaptés aux besoins de différentes industries

(aéronautique, chimie, électronique, mécanique, etc.) ou services

(assurances, banques, santé, etc.) l’ensemble de ces modules est disponible

dans plus de 20 langues ; il est conçu pour fonctionner sur des systèmes

d’exploitation de type client-serveur.

Le progiciel R/3 est articulé en trois domaines principaux :

finances : applications de nature comptable et financière ;

logistique : gestion des flux ;

ressources humaines : tout ce qui concerne la gestion du personnel.

Comme le montre la figure ci-dessous, chacun de ces domaines se

décompose en sous-ensemble et modules et englobes l’essentiel des

processus de toute entreprise. Dans chacun de ces modules sont intégrés

les traitements des informations pour les défirent processus de gestion

concernés. (Pour SAP R/3, un processus est un ensemble d’activités

utilisant et produisant des données.)

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54

Remarque : à côté de cet ensemble très complet de modules, R/3 propose

également d’autres outils logiciels (outils de workflow, d’entrepôt de

données, de commerce électronique, etc.)

Les modules sont les composants fonctionnels du système SAP ERP. On

peut distinguer trois familles de modules fonctionnels : logistique, gestion

comptable et ressources humaines.

Module FI

Le module FI ("Financial" ou "comptabilité financière") contient toutes les

écritures des ventes et achats, lesquelles se déversent dans la comptabilité

générale via la comptabilité client ou fournisseur.

• FI-GL : Comptabilité générale (General Ledger)

• FI-AR : Comptabilité clients (Accounts Receivable)

• FI-AP : Comptabilité fournisseurs (Accounts Payable)

• FI-AA : Comptabilité des immobilisations (Asset Accounting)

• FI-TR : Gestion de trésorerie et comptabilité bancaire

• FI-TV : Gestion des déplacements (Travel)

• FI-FM : Comptabilité budgétaire (Funds Management)

• EC-CS : Consolidations

Module CO

Le module CO (Controlling) concerne le contrôle de gestion.

CO-OM : Contrôle des frais généraux CO-OM-CEL : Comptabilité des

natures comptables

• CO-OM-ACT : Gestion des types d'activités

• CO-OM-STA : Gestion des ratios statistiques

• CO-OM-CCA : Comptabilité analytique des centres

• CO-OM-ABC : Activity-Based Costing

• CO-OM-OPA : Ordres de frais généraux

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55

• CO-OM-PRO : Projets de frais généraux

• CO-OM-IS : Système d'information

CO-PC : Contrôle des coûts par produits

• CO-PC-PCP : Calcul du coût de revient par produit

• CO-PC-OBJ : Calcul analytique des supports de coûts

• CO-PC-ACT : CCR reel/ledger articles

• CO-PC-IS : Système d'information du contrôle des coûts de produit

CO-PA : Compte de résultat et analyse par segment de marché

Le module CO-PA est un module de contrôle de gestion. Il permet de faire

une analyse du compte de résultat par segment de marché. Ce module

permet de récupérer les coûts provenant des différents objets analytiques

pour pouvoir les analyser sous différentes dimensions. C’est

principalement un outil d’analyse qui est basé sur les composantes de

valeurs et non sur les comptes comptables. Ce n’est donc pas un outil

comptable. Une autre fonctionnalité de CO-PA est la construction

budgétaire. Ce module permet aussi de pré-budgéter les ventes et le

résultat. Pour certaines données pré-budgétées, une copie des données

existantes est réalisée et ces données sont projetées dans le futur,

revalorisées, corrigées manuellement et distribuées suivant la méthode

top-down jusqu’à l’obtention d’un pré-budget des ventes et du résultat.

EC-PCA : Comptabilité des centres de profits

Le module EC-PCA est un module de comptabilité par centre de profit. Il

permet de présenter des éléments bilanciels et des comptes de résultat

complets par centre de profit.

Note : pour obtenir un bilan complet par centre de profit, mettre en œuvre

le New Ledger (dans le module FI à partir de la version ECC5).

Le fonctionnement des PGI au sein de la société AWSM

Dans le cas de la société AWSM, il y’a seulement la fonction finances,

puisque la logistique se fait au niveau de XPPS, la saisie des bons de

livraison de la matière première qui entre, et aussi pour le produit fini qui

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56

sort, donc l’existence de deux système de gestion peut provoquer des

situations non convenable, comme par exemple lorsque le service

comptabilité passe l’interface de la matière première du XPPS vers le SAP

pour la comptabilisation, les probabilités de perte des données sont haute,

aussi il y’a le risque que ces données passent deux fois ou plus, ce qui peut

s’avérer très difficile pour le comptable d’éliminer toutes ses opérations,

en tenant compte que le SAP n’a pas une options qui permet de supprimer

la facture, sauf s’il la contre passe. De ce fait un seul système de gestion

est vivement recommander, parce qu’il facilite la coordination entre les

différents services de l’entreprise, et peut éviter de nombreux problème au

niveau de la gestion.

Gestion de l’activité courante :

le fournisseur envoi les factures par courrier ou par e-mail, dans le premier

cas les factures arrivent au secrétariat générale qui les cachettent plus la

date de réception et les renvoi au service comptabilité, tandis que pour le

deuxième cas les e-mail sont envoyé directement au comptable, qui

contrôle et saisie ces factures sur le système XPPS, après que la

marchandise soit contrôlés par le magasin et valider ou bloquer par le

service qualité dans le cas où la marchandise ne réponds pas aux

exigences, les bons de livraison saisies par le magasin centrale seront

solder par le service comptabilité sur le XPPS. (Annexe 1).

On peut trouver quatre statuts différents des factures saisies sur le XPPS

a) Facture saisie + BL saisie sans problème : 51

b) Facture saisie + BL non saisie : 01

c) Facture saisie + BL saisie avec problème de différence soit dans le prix

ou la quantité : 11

d) Facture en statut 51 passé à SAP : 99

Dans le troisième cas où il y’a une différenciation du prix, on doit

s’assurer que le prix contracter par la société avec les fournisseurs est le

même qui est facturé, si ce n’est pas le cas une demande d’avoir sur les

fournisseurs est donc doit être effectuer.

La saisie des pièces comptable autre que matière première :

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57

La saisie des factures achats locaux :

Ce sont les achats autres que matières premières, ils peuvent contenir les

fournitures bureau, emballages, frais d’hôtel, sécurité, nettoyage, etc.

Dans cette procédure lorsqu’il y a un besoin d’achat par un département de

l’entreprise, il le fait savoir au service achat, qui contacte le fournisseur

pour négocier la quantité et le prix des biens, ensuite la secrétariat envoie

un bon de commande pour le fournisseur, qui renvoi à son tour la

marchandise avec une facture au magasin centrale, qui établit un bons de

réception et lui donne avec la facture et le bons de commande au service

comptabilité.

Le comptable contrôle la facture tout d’abord pour s’assurer que la

quantité et le prix de la facture sont semblable à ceux qui sont sur le bons

de commande et le bons de réception, ensuite il saisit cette facture sur le

SAP, prépare le règlement, et les donnent au service trésorerie qui contrôle

lui aussi les documents, et donne un ordre de virement à la banque, et

enfin il redonne la facture au service comptabilité pour les classer dans des

classeurs numéroté par ordre interne du service.

On peut constater que la facture est contrôlé par trois services différents

avant d’être régler, le magasin centrale, le service comptabilité, et le

service trésorerie.

Comptabilisation des factures achats locaux

D’abord il faut vérifier la quantité et le prix facturés avec celles qui sont

commandé et reçus, ensuite si le montant est supérieur à 250 euro, en doit

constater que cette commande est accepter par les directeurs générale,

après en examine le numéro de référence interne dans le lotus workflow

pour voir le centre de coût et le compte comptable, puis entrer les

différents information sur le cachet effectuer sur la facture, (n° d’ordre de

la facture, compte, date, et signature) et en saisie la facture dans le SAP,

date de la pièce, sa référence, le montant, le compte comptable, un texte

pour la désignation, et le centre du coût. Et enfin en comptabilise. Le

numéro qui sort après la comptabilisation est écrit sur la facture et en

attend le règlement si ce n’est pas déjà effectuer, pour les classer.

La saisie des factures achats divers étrangers

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Ce sont les achats provenant de l’étranger, ils ont les même procédures

pour leurs saisie que celles des achats locaux, dans la seule différence est

la devise, dans ce cas c’est l’euro.

La saisie des factures du transport des marchandises :

Les factures du transport sont de l’import ou de l’export, pour l’import il

y’a l’importation des matières premières, des immobilisations, ou les

produits finis qui n’ont pas satisfait l’exigence du client, et pour l’export il

y’a les produits finis et les matières premières rendus au fournisseur en cas

de défaut.

Le fournisseur de transport envoi les factures au service transit qui

contrôle ces factures et leur attribués un numéro de dossier, ensuite les

donnent au service comptabilité pour les comptabilisé sur SAP, et les

renvois au service transit pour les signé, après il redonne les factures

saisies et signés par le responsable transit au service trésorerie par le biais

du service comptabilité, pour les contrôler une troisième fois, et pour le

règlement de ces factures.

Comptabilisation des factures de transport

Il y’a deux types de transport, le transport effectuer par un fournisseur

marocain, et un autre par un fournisseur étranger, les deux cas ont la même

procédure de leurs comptabilisation, sauf pour le numéro d’ordre de

classements :

Pour le cas de l’export :

Le centre du coût est selon la destination de l’export, soit pour :

Pamplona : 3400

Slovaquie Bratislava : 3401

Portugal : 3402

Bruxelles : 3403

Et le compte c’est : 61426003 ; transport sur ventes

Pour le cas de l’import :

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- matières premières : son centre de coût c’est le 3200 et le compte c’est

6121023

- l’emballages : son centre de coût est selon la destination, par ce qu’il

s’agit ici d’une exportation rendus par le client qui prend la marchandises

et renvoi l’emballage, son compte c’est le 61426003.

- l’immobilisation : ça concerne le service contrôle de gestion.

La saisie des factures des ventes :

Pour les ventes on trouve :

Les ventes des marchandises au client marocain

Les ventes des marchandises à l’étranger

Les ventes des marchandises à l’intergroupe

Dans le premier cas ce sont des ventes des matières premières, ou des

produits semi-finis à des entreprises ayant le même domaine d’activité.

C’est une vente de dépannage pour le client.

La facture ce fait manuellement par le service facturation et ensuite

comptabilisé par le service comptabilité sur SAP.

Dans le deuxième cas, c’est le produit fini qui va être vendus au client

étranger hors groupe, ce produit fini est un produit complet ou des

AUTARK selon le besoin du client.

La facture est faite manuellement et après, envoyer au service comptabilité

pour sa comptabilisation.

Dans le dernier cas, les ventes se font par une procédure automatique par

le system XPPS. Avant que le produits fini soit mis dans le camion pour

son exportation, les agents de l’export le scanne, le scanneurs détecte le

produit et fait l’identification du prix, la quantité, le numéro de l’article

etc., ces informations s’enregistre sur le PLS est passe directement au

system XPPS, ensuite le comptable effectue une transaction qui s’appelle

DFU, et donc ces données se comptabilise automatiquement sur SAP.

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60

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61

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62

Cas pratique :

l’impact de l’ERP sur le contrôle de gestion

« La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire.

Elle a transformé notre manière de vivre. »

Mon démarche sera basé sur 5 principes :

L’analyse général :

- Matrice SWOT

Questionnaire :

- Informations générales sur l'evolution du role du contrôleur.

- Informations générales sur l'entreprise.

- Autres question qui concerne l’ERP.

Comparaison :

- L’utilisation de l’Erp entre la société AWSM et les autres sociétés.

Proposition :

- L’utilisation de l’excel pour les graphiques.

Conclusion

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63

La démarche de l’étude

Analyse général

Questionnaire

Comparaison

Proposition

Conclusion

DEM

ARCH

E

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64

Analyse général : (AWSM)

Le département côntrole de gestion :

R.Contrôleur de

gestion

Contrôleur de gestion

Contrôleur de gestion

Contrôleur de gestion

Aide Contrôle de gestion

Contrôleur de gestion

Bureau Stagiaire (Co)

Vice Manager

Directeur Financier

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65

Questionnaire

AWSM

INFORMATIONS GENERALES SUR L’ENTREPRISE

1- La forme juridique de la société

S.A SARL Autre

2- Quels sont les objectifs de la société AWSM?

3- Quel est le chiffre d’affaire moyen réalisé par votre entreprise? 1. Moins de 6500000 Dh 2. De 6500000 à 10000000 3. De 10000000 à

20000000

4. Plus de 20000000

4- Le lieu du siège de votre entreprise ?

Sur place Au Maroc à l’étranger

5- Présence des ERP chez les concurrents ?

Oui Non

6- Le nom de l’éditeur de votre « ERP » ?

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66

SAP et les autres progiciel

INFORMATIONS SUR L’ORGANISATION DU SERVICE CONTROLE DE

GESTION

1- Votre service de contrôle de gestion est rattaché hiérarchiquement :

A la direction financière A la direction générale

2- Quelle est votre formation de base?

Gestion : Finance, Contrôle de gestion Ingénieur

Autres

3- Quel est votre niveau de formation ?

Bac +2 Bac +3 Bac +4 Bac +5

Bac+ 6 ou plus

4- Quel est la durée de votre expérience en tant que contrôleur de gestion dans

un environnement :

Sans ERP Avec ERP

5- Le nombre des employés du service de contrôle de gestion :

Avant l’ERP Après l’ERP

6- Quel est le niveau de formation des autres membres du service ?

Bac Bac +2 Bac +3 Bac +4

7- L’implantation du module contrôle de gestion a été réalisée :

Avec l’implantation Progressivement Pas encore

des autres modules implanté

9 ans 2 ans

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67

8- Est ce que vous avez participé à la mise en place du module contrôle de

gestion ? Oui Non

Est-ce-que vous avez une idée sur l’utilisation de SAP ( Au niveau de module contrôle

de gestion) ?

Oui Non Un peu

LA COMPTABILITE ANALYTIQUE ET LE CALCUL DES COUTS

Avant l’ERP :

1- Est-ce que l’entreprise tenait une comptabilité analytique?

Oui Non

- Si oui, l’entreprise utilisait la méthode : Des coûts complets Des coûts partiels

La méthode ABC Autres à préciser

2- Quelle était la fréquence du calcul des coûts dans l’entreprise ?

Mensuelle Trimestrielle Autre à préciser :

..................

..

Après l’ERP :

1- Est ce que l’entreprise a gardé le même système de découpage en termes de

centres de responsabilités et de clés de répartition des coûts indirects ?

Oui Non

2- Est-ce que le progiciel permet une possibilité de calcul des coûts d’une façon

automatique ?

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Oui Non

3- Est-ce que vous utilisez toujours des développements personnels sous Excel

pour le calcul des coûts?

Oui Non

4- Quelle est la fréquence actuelle du calcul des coûts dans l’entreprise ?

Qu otidienne Mensuelle Autre

INFORMATIONS SUR LA GESTION BUDGETAIRE

Avant L’ERP :

1- Est-ce que l’entreprise procédait à la gestion budgétaire?

Oui Non

- Si Oui, Quels étaient les principaux budgets élaborés?

Commercial De trésorerie

De production

D’approvisionnement D’investissement De frais généraux

2- Est-ce que les budgets faisaient l’objet d’un suivi?

Quotidien Hebdomadaire Mensuel

Trimestriel Annuel Semestriel

Autre à préciser..

Après l’ERP :

1- Est-ce que votre ERP comporte une « solution décisionnelle » pour la gestion

budgétaire ?

Oui Non

2- Est-ce que vous utilisez toujours des développements personnels sous Excel

pour faire les simulations?

Oui Non

INFORMATIONS SUR L’ETABLISSEMENT DES TABLEAUX DE BORD

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Avant L’ERP :

1. Est-ce que l’entreprise procédait à l’élaboration des tableaux de bord?

Oui Non

2- Quelle était la fréquence du « reporting » ?

Quotidienne Hebdomadaire Mensuelle

Trimestrielle Semestrielle Annuelle

Après L’ERP :

1- Est ce que la mise en place de l’ERP a permis de retrouver les mêmes

indicateurs des tableaux de bord de « l’avant ERP » ?

Oui Non

2- Est-ce que la mise en place de l’ERP a permis d’obtenir d’autres indicateurs

utiles pour le pilotage de l’entreprise ?

Oui Non

3- Est ce que l’élaboration des tableaux de bord est automatisée dans l’ERP ?

Oui Non

- Si Non, Est-ce que vous jugez utile le fait d’introduire une automatisation des

tableaux de bord dans l’ERP?

Oui Non

4- Est ce que vous procédez toujours au « reporting » ?

Oui Non

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70

Si Oui. Quelle est la fréquence actuelle de ce « reporting » ?

Quotidienne Hebdomadaire Mensuelle

Trimestrielle Semestrielle Annuelle

INFORMATIONS GERERALES SUR L’EVOLUTION DU ROLE DU CONTROLEUR

1- Est-ce que vous avez déjà suivi une formation sur l’ERP ?

Oui Non

2- Est-ce que vous éprouvez des difficultés dans l’extraction ou la lecture des

données sur l’ERP ?

Oui Non

3- Est-ce que vous ressentez une amélioration dans l’utilisation des

fonctionalités de l’ERP dans le temps conernant le « module contrôle de

gestion »?

Oui Non

4- D’après vous, est-ce que votre entreprise exploite pleinenement les

fonctionalités permises par l’ERP ?

Oui Non

5- A votre avis, est-ce que le nouveau environnement organisationnel de l’ERP

favorise un rôle d’analyste du controleur de gestion ?

Oui Non

6- D’après votre expérience, est-ce que l’ERP vous permet d’accéder à toutes

les informations pour jouer ce rôle d’analyste ? Oui Non

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Comparaison

L’ERP ( Progiciel SAP)

Commentaire : l’utilisation de l’ERP ( SAP) au sein de l’entreprise est faible par

rapport à les autres société :

Autres sociétés AWSM

Centres de coûts 50% 0%

Report de budget 60 % 0%

Liste des coûts des

articles

50 % 0%

Immobilsation en

stock

50% 0%

Extraction des

données

80% 50%

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72

L’utilisation de SAP dans le département contrôle

de gestion :

AWSM

Centres de côut

Report Budget (Simulation)

Liste des couts des articles

Immobilisation en Stock

Extraction des données

Autres Sociétés

Centres de côut

Report Budget (Simulation)

Liste des couts des articles

Immobilisation en Stock

Extraction des données

Les Tâches effectuées L’utilisation

de SAP

AVIS SUR

SAP

BOUGHABA

MOHAMMED

- - -

El AFFAKI

HICHAM

- - -

TILOUT RANIA -Analyse des Charges du

personnel

- Calcul du cout de revient

Extraction et

traitement

des écritures

-

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73

par produit

- Calcul du cout de qualité

- Analyse du reporting

comptables

EL KORCHI

ASMAE

Suivi du coût :

-Reporting ( Analyse de la

consommation des pièces de

rechange).

-CPC (présentation des

charges effectuées par

département).

-Analyse de disponibilités au

sein du magasin centrale.

Vérification

des comptes (

provision ,

variation de

stock)

la maîtrise du

progiciel SAP

est un

avantage pour

la société

AWSM , il

nous permet

de réduire la

perte du

temps.

AL SHAKARCHI

ALAE

Suivi prod et facturation - -

RHALABI

ASMAE

Suivi de Stock :

Valorisation du stock

Suivi les déchets

Suivi du matériel obsolète

Suivi de transport sur achat.

Organisation des inventaires

Vérification (

passation des

écritures

comptable de

Stock )

Sous-

utilisation au

sein de la

société , plus

spécialement

au niveau de

département

de la finance.

FATIHA

BOULYAKINE

-Comparaison l’extraction

des entrées (Magasin HO).

Gestion de SCRAP :

-Evacuation journalière par

zone de production.

-les factures SCRAP (carton,

bois, cuivre …)

- contrôle de déchets de la

société.

Extraction

des données

d’après le

progiciel

SAP

Avis

favorable :

Ajouter l e

champs de la

quantité de

la facture

saisie.

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74

Matrice SWOT

Avantages :

- Coordination entre personnel du département.

- Répartition des tâches selon les postes de charges.

- la confidentialité des informations de la société.

- La polyvalence du personnel.

Inconvénient

- Multitudes des applications informatiques.

- Trois niveaux Hiérarchiques

- Absence de manuel de procédure de contrôle de gestion.

- Absence del’utilisation du module contrôle de gestion au niveau de l’ERP.

(l’utilisation d’Excel)

Les opportunités :

-Soutien de la société mère.

- multitude des sources de financements.

Les Menaces :

- Manque de fiabilité de l’information.

- L’augmentation de charges pour la maintenance des diverses applications

informatiques.

- Difficulté de repérer le responsable pour l’augmentation des charges.

- La Perte de temps (au niveau de la consultation de plusieurs progiciels et avec

l’utilisation d’Excel).

Opportunités Avantages

Menaces Inconvénient

Matrice swot

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Propositions

Les Résultats du questionnaire :

Proposition N°1 :

Est-ce que vous avez déjà suivi une formation sur l’ERP ?

Les sessions de formations permettre également de communiquer sur le

déroulement du projet et sur les phases de déploiement. :présentation de

l’équipe projet, du planning général du projet. La société doivent faire

des formations sur le progiciel de gestion intégré mais on respectant le

budget et elle doivent choisir les personnes qui sont capables de

comprendre l’utilité du progiciel.

10%

90%

Oui

Non

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76

Propositon N°2 :

Est-ce que votre ERP comporte une « solution décisionnelle » pour la gestion budgétaire ?

Le progiciel de gestion budgétaire ou financière disposent de

fonctionnalités complètes pour piloter votre budget. la génération de

tableaux de bords personnalisables, de reporting financiers et d’indicateurs

clés facilitent la prise de décision et l’analyse des écarts budgétaires. Ces

solutions sont dotées de fonctionnalités qui simplifient le pilotage

budgétaire à chaque étape.

Proposition N°3 :

Est-ce que vous ressentez une amélioration dans l’utilisation des fonctionalités

de l’ERP dans le temps conernant le « module contrôle de gestion »?

Avis Favorable

oui

Non

95%

5%

Oui

Non

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77

Tous les contrôleurs de gestion ont répondu par « oui » à cette question.

Cependant, ce rôle peut être réapprécié par la mise en place de l’ERP au

sein de la société AWSM , qui va permet de faciliter les taches pour le

personnel, la société cherche la performance et l’amélioration de la qualité

de travail , l’utilisation de l’ERP permetre de faire un travail bien organisé.

Proposition N°4 :

A votre avis, est-ce que le nouveau environnement organisationnel de l’ERP

favorise un rôle d’analyste du controleur de gestion ?

Pas de réponse pour cette question , mais d’après les autres sociétés l’ERP

permet de favoriser le rôle d’analyste du controleur de gestion.

Il faut tester le progiciel avant de l’acheter pour voir est-ce-que l’ERP va

améliorer le travail du contôleur de gestion ou il va réduire l’analyse

Les propositions selon les consultants de l’ERP:

Proposition N°5 :

Il faut budgéter chaque phase du projet :

Fomalisation des règles de gestion et description du besoin de

fonctionnel sous forme de cahier des charges, description des

interfaces.

Phase de développements et paramétrages du module contrôle de

gestion.

réunion entre le département contrôle de gestion et le département de l’informatique .

Ces étapes pour minimiser et analyser les coûts avant de prendre la

décision pour le paramétrage du progiciel.

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78

Conclusion :

Les systèmes ERP, permettent l’intégration des systèmes

d’information par la création d’interface entre les différentes fonctions. On

ne parle plus de systèmes d’information par fonction, ayant

essentiellement un objectif de production. Avec les ERP, le contrôle de

gestion utilise un système d’information alimenté par tous les autres

modules issus des branches industrielles ou commerciales (facturation,

maintenance, comptabilité, achats…).

Par ailleurs, les ERP constituent une aide précieuse pour le contrôleur

de gestion dans la réalisation de sa mission. En effet, avec les ERP,

l’entreprise quitte la vision verticale et le cloisonnement par métier

puisque l’objectif de l’ERP est de raisonner par flux transverses suivant

des référentiels communs. Cela passe par des bases de données uniques et

partagées, ce qui permet au contrôleur de gestion de garantir une

cohérence de l’information. Cette cohérence ne signifie pas fiabilité

directe, mais en cas d’erreur dans les données, l’ERP permet de retrouver

la source grâce à la traçabilité des informations qu’il présente et à la

garantie qu’il offre pour corriger les erreurs éventuelles : c’est dans ce

sens que l’ERP aide le contrôleur de gestion à fiabiliser les données. Ce

dernier a un rôle de reconfiguration de tout changement.

Pratiquement, 71.4% des contrôleurs de gestion jouent le rôle de

conseillers économiques dans leurs entreprises et animent en permanence

le système de contrôle de gestion et 77.1% des contrôleurs de gestion

interviewés interviennent dans la prise de décisions au sein de leur

organisation. Toutefois, ces résultats ont la faiblesse de trouver leurs

sources dans les déclarations des acteurs concernés Par ailleurs, 71.4% des

contrôleurs de gestion pensent qu’avec les technologies de l’information et

de la communication, leurs compétences d’analyse et d’interprétation se

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79

développent les orientant vers plus d’aide à la décision stratégique et

65.7% parmi eux pensent que grâce à ces technologies, ils

communiqueront plus et mieux avec les différents responsables de

l’entreprise.

Page 80: Awsm suptem

80

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81

Page 82: Awsm suptem

82

Bibliographie

http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/45/62/09/PDF/p22.pdf

http://www.comarch.fr/erp/

http://www.entreprise-erp.com/articles/index.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Progiciel_de_gestion_int%C3%A9gr%C3%A9

http://fablain.developpez.com/tutoriel/presenterp/

halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/58/10/.../Turki_olf.doc