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Programme d’assistance technique au solaire à concentration en région MENA
Atelier sur le financement des projets de CSP en Tunisie
18 juillet 2018, Hôtel El Mouradi Gammarth, Tunisie
ILLUSTRATIONS PAR LES PHOTOS
Photos du Panel, de gauche à droite :
M. Jonathan Sinton (BM), M. Eric Fernstrom (BM), M. Tony Verheijen (BM), Khaled Kaddour (Ministre – MEMER),
Moncef Harrabi (STEG), Mme Afef Challouf (MEMER), M. Abdelhamid Khalfallah (MEMER) et M. Habib Zgoulli (MEMER)
Photos du panel à la session d’ouverture
Intervention de S.E Khaled Kaddour – Ministre de l’Energie, des Mines et des ER
Intervention de M. Tony Verheijen, Représentant Résident de la BM à Tunis
Intervention de M. Moncef Harrabi, PDG de la STEG
Interventions de M. Erik Fernstrom, Responsable pour l’énergie dans la région MENA (BM)
& M. Jonathan Sinton, Spécialiste sénior en énergie (BM)
Intervention de Mme Nadia Taobane, Spécialiste sénior en énergie (BM)
Intervention de M. Efstratios Tavoulareas, Conseiller principal en énergie (IFC)
Intervention de M. Alexis Gazzo, Consultant en énergie (E&Y)
Intervention de M. Habib Zgoulli, Directeur GénéralElectricité et ER (MEMER)
Intervention de Mme Eleina Ailmchandani, Consultante en énergie (Castalia)
Intervention de M. Abdeljelil Ibrahim, Chef de Département ER (STEG)
Intervention de M. Camilo Varas, Conseiller principal en énergie (KfW)
Intervention de M. José Lopez, Conseiller principal en énergie (AFD)
Intervention de M. Adama Moussa, Ingénieur électricien – DG pour l’Afrique du Nord (BAD)
Intervention de Mme Maria Abad Zapatero, Experte en coopération - Espagne (AECID)
Autres interventions des participants
M. Ouael Chouchene, Représentant BERD M. Ali Ben Hmid, Représentant KfW
M. Noureddine Mabrouk, Représentant IsDB M. Atef Masmoudi, Représentant Ministère des Finances
Mme Amira Klibi, Représentante ANME M. Mosbah Abaza, Représentant MALE
M. Thomas Fluri, Fraunhofer ISE M. Arne Schweinfurth, Représentant GIZ
Autres photos des participants
Interviews de Presse
Articles de Presse
Article WEBMANAGERCENTER du 19 juillet 2018
La Tunisie peut produire plus de 500 mégawatts à partir de l’énergie solaire entre 2030 et 2035
Ezzedine Khalfallah, consultant en énergie pour la Banque mondiale, a indiqué mercredi à
Gammarth, qu’il est possible de produire plus de 500 mégawatts à partir de l’énergie solaire, dans le
mix énergétique en Tunisie entre 2030 et 2035.
Dans une déclaration aux médias en marge d’un atelier de travail sur “le financement des projets
d’énergie solaire thermique à concentration”, il a souligné que l’étude préparée par la BM en ce qui
concerne le programme d’assistance technique au solaire thermique à concentration dans la région
MENA, a démontré qu’on ne peut mettre en place actuellement ce type d’énergie, eu égard à
l’élévation de son coût qui dépasse de beaucoup celui des autres énergies renouvelables (éolienne,
photovoltaïque…).
Cet atelier, organisé par la Steg en coopération avec la BM, s’inscrit dans le cadre du programme de
l’institution mondiale pour le développement de la technologie du solaire thermique à
concentration.
Le PDG de la Steg, Moncef Harrabi, a indiqué que la Tunisie a réalisé depuis 2013, une étude de
faisabilité sur le projet de la région “el Akkarit” dans le sud tunisien, pour l’implantation d’une station
pour la production du solaire thermique à concentration, en vue de faire face à la période de pic dans
la consommation.
“Il s’est avéré que le coût de ce projet est très élevé par rapport aux autres énergies renouvelables”
a-t-il dit, annonçant qu’une nouvelle étude de faisabilité sera réalisée avec la Banque Mondiale.
Harrabi a appelé la BM et le fonds pour les technologies propres, à soutenir ce projet et à fournir des
dons et des crédits à des conditions avantageuses, afin que la Tunisie puisse le concrétiser.
Dans son intervention, le ministre de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables, Khaled
Gaddour a indiqué que la coopération entre la Steg et la BM constitue une occasion d’assurer les
financement nécessaires pour la réalisation de projets dans le domaine des énergies renouvelables et
notamment les stations pour la production de l’énergie solaire thermique à concentration qui
permettent de stocker l’énergie et de faire face à la période de pic de consommation.
Article African Manager - 18/07/2018
Les chantiers de Kaddour pour faire face à la rareté des ressources énergétiques La UNE
Le financement des projets CSP en Tunisie a fait l’objet d’un atelier de travail organisé, ce mercredi
18 juillet 2018, dans un hôtel à Gammarth. Cet événement qui vise en priorité à favoriser
l’émergence d’une vision commune sur la manière de réaliser un premier projet d’investissement
CSP en Tunisie et d’échanger sur des questions en relation avec le sujet, a vu la participation du
ministre de l’Énergie, Khaled Kaddour et des experts de la Banque Mondiale.
Le ministre s’est félicité de l’organisation de cette rencontre qui constitue, selon lui, une opportunité
réelle pour débattre de la question de financement de cette technologie prometteuse et passer en
revue les solutions adoptées par des pays ayant une expérience dans le domaine.
En ce qui concerne le solaire thermique concentré, le ministre a dit : ” Nous suivons de près cette
application depuis les années 2000 et ce, étant donné l’intérêt qu’elle représente dans le contexte
énergétique tunisien, tant du point de vue de la réduction de la dépendance à l’énergie fossile, que
du point de vue du potentiel d’ensoleillement élevé, notamment dans le Sud Tunisien”, faisant
remarquer que, “comparée à l’éolien et au photovoltaïque, cette technologie offre l’avantage du
stockage de l’énergie, atout qui aura son importance en termes d’intégration du renouvelable dans le
système électrique quand on aura atteint une capacité importante installée en éolien et en PV dans
quelques années”, selon le ministre. “La technologie CSP a également un potentiel intéressant
d’intégration industrielle locale”, a-t-il ajouté.
En effet, une première étude a été réalisée par la STEG durant les années 2012/2013 avec l’appui de
la KFW, elle a concerné la réalisation d’une centrale de 50 MW sur le site de Akarit proche de Skhira.
Toutefois, à l’inverse de l’éolien et du photovoltaïque qui ont atteint le stade du développement
industriel à large échelle, le solaire thermique est encore relativement à ses premiers pas, ce qui
implique des coûts de revient encore élevés par rapport aux autres technologies plus matures.
Tenant compte des prix du CSP d’il y a 5 ans, l’étude en question avait abouti à un prix de kWh,
sensiblement plus élevé que le coût de production de la STEG, ce qui conduirait à un besoin en
subvention important.
Khaled Kaddour a ajouté que son ministère se prépare pour lancer une deuxième phase en
collaboration avec la Banque Mondiale, visant notamment à prospecter d’autres sites et à explorer
d’autres alternatives, en envisageant une capacité installée plus importante par site et en étudiant
les différentes possibilités pour la structuration du projet afin de réduire davantage le prix du kWh.
Il est à signaler à ce propos que la Tunisie s’est engagée dans une accélération du développement
des énergies renouvelables avec le lancement d’un avis portant sur une première tranche de 1000
MW, révisée à1840 MW pour la période de 2017 à 2020. La première phase de l’assistance technique
du programme MENA CSP KIP a permis de démontrer le potentiel du CSP dans le mix électrique
Tunisie, à hauteur de 850 MW à horizon 2035 dans le scénario de référence (comparé à 450 MW
dans les scénarios les moins favorables au développement des énergies renouvelables).
Enfin, le solaire CSP pourrait représenter de nombreux atouts pour la Tunisie grâce à son système de
stockage qui le rend pilotable et capable de produire aussi bien en pointe qu’en base.