art + design - piasa · 2019. 8. 21. · piasa, c’est aussi et surtout, plus de 45...

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Art + Design MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2019 PIASA

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  • Art + Design

    MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2019PIASA

  • Enchérissez en direct sur www.piasa.fr

    PIASA 118 rue du Faubourg Saint-Honoré 75 008 Paris

    Vente : mercredi 18 septembre 2019 à 18h

    Mardi 10 septembre 2019 de 10 à 18 heures Mercredi 11 septembre 2019 de 10 à 18 heures Jeudi 12 septembre 2019 de 10 à 18 heures Vendredi 13 septembre 2019 de 10 à 18 heures Samedi 14 septembre 2019 de 11 à 18 heures Dimanche 15 septembre 2019 de 14 à 18 heures Lundi 16 septembre 2019 de 10 à 18 heures Mardi 17 septembre 2019 de 10 à 18 heures Mercredi 18 septembre 2019 de 10 à 12 heures

    Téléphone pendant l’exposition et la vente +33 1 53 34 10 10

    Exposition publique

    Art + Design

    Couverture : illustration réalisée spécialement pour l'évènement par Emma Vallois.

    Enchérissez en direct sur www.piasa.fr

    Contact Art Moderne et Contemporain

    Florence Latieule [email protected]él. : +33 1 53 34 10 03

    Contact Art Contemporain Africain

    Christophe Person [email protected]él. : +33 1 53 34 10 18

    Contact Art Moderne et Contemporain Héllénique

    Laura Wilmotte-Koufopandelis [email protected] Tél. : +33 1 53 34 13 27

    Contact Editions

    Goulven Le Morvan [email protected]él. : +33 1 53 34 10 15

    Contact Design

    Marine Sanjou [email protected] Tél. : +33 1 53 34 10 19

    Contact Bijoux et Bande-dessinée

    Dora Blary [email protected] Tél. : +33 1 53 34 13 30

    Contact Presse

    Romain Arazm T. +33 1 53 34 10 37 [email protected]

    Experts pour la planche d'Hergé (lot 60)

    Olivier Van [email protected]

    Marcel [email protected]

  • Le 17 septembre 2014, nous organisions notre première vente aux enchères dans notre nouvel espace au 118 rue du faubourg Saint-Honoré à Paris, le mercredi 18 septembre 2019, nous fêterons nos cinq ans de présence dans ce lieu.

    A travers cette vente « anniversaire », laquelle nous semble être le reflet de notre esprit et de notre image, nous souhaitons célébrer tous les moments magiques et les souvenirs inoubliables que nous avons vécu lors de ces cinq dernières années dans ce lieu.

    Depuis cinq ans, ce sont plus de 200 ventes aux enchères et autant de catalogues que nous avons pu réfléchir, créer et organiser grâce à la confiance de nos collectionneurs, amis, clients vendeurs et acheteurs dont la fidélité a fait de PIASA, une référence dans le marché de l’art aussi bien en France qu’à l’international.

    Depuis la création de PIASA en 1996, depuis le début de cette aventure d’un « nouveau PIASA », dont les premières esquisses ont été élaborées dans notre espace de la rue du Bac, nous avons eu la chance d’être accompagnés dans le développement de notre image par les plus influents architectes d’intérieur qui ont su mettre en valeur nos différentes thématiques à travers des scénographies exceptionnelles qu’ils ont imaginées. Nous tenons, bien entendu à les remercier tous pour leur amitié, leur confiance et saluer leur talent.

    Piasa, c’est aussi et surtout, plus de 45 collaborateurs, consultants, experts sans lesquels cette histoire ne pourrait pas être racontée, sans lesquels aucun évènement n’aurait pu être envisagé et grâce auxquels cette aventure continuera d’exister et de surprendre.

    Nous espérons que cette vente vous séduira dans son esprit et par son contenu, et que nous aurons la chance de vous voir nombreux lors des expositions.

    Avec nos plus sincères salutations,

    L'équipe PIASA

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    « Je crois que la peinture élève l’homme si elle parle à sa Physis. Je crois qu’il y a des pendants de l’organisme humain qui « font battre son cœur plus haut », qu’il y a des volumes peints qui sont si réels qu’ils font respirer un poumon plus profondément, qu’ils créent une pulsation qui donne à l’homme force et repos, modération et légèreté. Et clairs doivent être mes tableaux, plus clairs que le monde présent, « irréalistes » au sens des politiciens ; car pourquoi devons-nous peindre ce qui est sombre – nous avons l’obscurité absolue si nous fermons les yeux, nous n’avons pas besoin d’attendre la nuit, elle est ce qu’il y a de plus relatif, nous pouvons voler devant elle et toujours rester dans la clarté ; la dynamique que l’homme s’est conquise le rend capable de surmonter les contrastes des éléments qui en apparence sont donnés par la nature. Mais faire l’éloge de la clarté seulement ne me paraît plus assez. J’aborde l’obscur lui-même, je le pénètre de lumière, je le fais transparent, je lui prends sa peur, j’en fais un volume de force, animé par un souffle comme mon corps et je prends de la fumée pour qu’il puisse voler. »

    Otto Piene in Zero Paris-Dusseldorf, Passage de Retz, Paris, 11 juillet – 18 septembre 2013

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  • 01 01 . Otto Piene (1928-2014)Sans titre (Rasterbild), 1959Huile sur toileSignée et datée au dos sur le châssis70 × 96 cm

    Provenance :

    - Galerie ME Thelen, Essen

    - Vente Amsterdam, Christie's, 14 avril 2015, lot 2

    - Acquis auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire

    - Collection particulière européenne

    Expositions :

    - Düsseldorf, Galerie Schmela, 'Otto Piene.Rasterbilden-Rauchzeichnungen', 1959

    - Düsseldorf, Kunstmuseum Düsseldorf im Ehrenhof, 'Otto Piene, Retrospektive 1952-1996', 1996, reproduit au catalogue p. 66

    250 000 / 350 000 €

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    « Les escaliers et les plantes de Szafran sont le produit d’un œil obéissant à la tyrannie de sa propre expérience, d’un œil gouverné par l’effacement de soi devant ce que la vue seule apporte à la tentative de contempler, mais soumis en même temps au besoin sublimé de l’expression de soi. »

    James Lord, 'Aquarelles', catalogue d’exposition, Galerie Claude Bernard,Paris, 1987

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    02 . Sam Szafran (né en 1934)Atelier au feuillage avec personnage, 1978Pastels gras de couleur et crayon sur papierSigné en bas vers le centre120 × 80 cm

    Provenance : - Vente Paris, Hôtel Drouot Richelieu, Étude Calmels-Cohen, 21 mars 2004, lot 181 - Acquis auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire - Collection particulière européenne

    120 000 / 180 000 €

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    « C’est un fait(un signe des temps ?)Depuis plus de dix ans, la France déchirée occupe un deux-pièces cuisine à Montparnasse.Raymond Hains, Le dragueur de murs,Le « témoins oculiste » du papier écorché,Exhume ses patients trésors, les Gobelins des faubourgs tissés sur la basse-lisse des trottoirs, en période électorale.Certains sont hors de prix : ironiques résidus de nos passions irréductibles et de nos luttes intestines, leur seul souvenir a déjà coûté trop cher. Le maître de l’affiche lacérée cultive les scrupules qui honorent la conscience : que l’on se partage les dépouilles de Cassandre ou de Savignac, mais pas de petits profits sur le déchirement de la Nation.Tournons ensemble ces quelques pages, effeuillées, du journal des piétons de Paris : les dessous de la politique sont ceux d’une femme du monde qui aurait eu des malheurs.Notre histoire est pleine de sang, de quoi faire un peu de poésie, à condition d’avoir la main heureuse, et le cœur pur. »

    Pierre Restany, carton d’invitation de la Galerie J, 'La France déchirée', 14-29 juin 1961

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  • 03 03 . Raymond Hains (1926-2005)Sans titre, 1961Affiches lacérées marouflées sur tôleSignée au dos100 × 100 cm

    Provenance : - Galerie J, Paris - Jean-Pierre Raynaud, La Garenne-Colombe - Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris - Collection particulière européenne

    80 000 / 120 000 €

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    « Je vis dans cette relation avec les plantes, que ce soit des pots remplis de béton ou des plantes que je plante, c’est de toute façon un champ d’investigation : je suis parti à la recherche de ma vie. Cette recherche doit passer par des éléments qui sont porteurs de ma dynamique et de mes capacités, pour certains artistes c’est le pigment coloré, pour moi, c’est le rapport matière vivante/matière inerte. »

    Jean-Pierre Raynaud, cité par Pierre Restany, in 'Les Symboles du lieu,l’habitation de l’homme', Les Cahiers de l’Herne, Paris, 1983

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    04 . Jean-Pierre Raynaud (né en 1939)Pot rouge, 1996Ciment et résine peinteNuméroté "3/3"Edition de 3 exemplaires + 2 EA par Guy PietersH 225 × Ø 245 cm

    Provenance : - Vente Paris, Christie's, 31 mai 2007, lot 345

    - Acquis auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire - Collection particulière, Bruxelles

    Cette oeuvre est enregistrée dans les Archives de Madame Denyse Durand-Ruel sous le n°5292

    100 000 / 150 000 €

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    « Dès 1966, je fais un dessin sur les différentes manières de présenter la toile : la présenter accrochée par trois côtés ou par un côté en torchon, etc. j’expose des pièces comme cela. Il y a vraiment une volonté chez moi de désacraliser, de jouer sur l’ambiguïté entre objets usuels et peinture. Le fait de prendre les tissus tels qu’ils sont avec tous les éléments qui rappellent leur existence précédente - que ce soient les boucles, les fermetures éclair…- entre aussi dans cette démarche. J’accroche très bas de manière à ce que les choses soient très physiques, je ne sacralise par l’accrochage, les toiles sont prises dans leur matérialité. »

    Interview de Claude Viallat par Chloé Baker, 'Art Press n° 462', Janvier 2019, pp. 51-53

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  • 05 . Claude Viallat (né en 1936)088/1971, 1971Colorants sur toile294 × 193 cm

    Provenance : - Vente Lyon, Etude Chenu-Scrive-Berard, le 20 avril 2004, lot 165 - Collection particulière française - Acquis par le propriétaire actuel auprès de cette dernière Un certificat d'authenticité de l'artiste sera remis à l'acquéreur

    30 000 / 40 000 €

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    « L’effet de surprise est essentiel. Lorsque nous avons installé la reproduction d’une boutique Prada le long d’une route, à Marfa, en plein désert, même les routiers s’arrêtaient. Mais à travers nos interventions nous voulons surtout montrer qu’il est possible de changer les choses. Il est possible de clouer des centaines d’étoiles de la mer sur le sol de l’une des plus belles places historiques de Paris, malgré les contraintes liées à la préservation du patrimoine. Il est possible de convaincre une grande institution londonienne de réinventer totalement son architecture. Il est possible d’agir et de penser au-delà des conventions. Les structures sociales, de pouvoir, ou physiques, sont malléables, modifiables. Mais les gens sont souvent pétrifiés par la peur. L’art ne va pas révolutionner le monde, mais il peut aider les gens à avoir moins peur du changement et de la nouveauté en prouvant que modifier une institution classique ou un ordre établi peut avoir une conséquence heureuse. Et moins les gens auront peur, moins ils seront manipulables. C’est l’un des objectifs de notre pratique artistique. »

    Interview d’Elmgreen & Dragset par Thibault Wychowanck, Numéro d’art, octobre 2018

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    06 . Michael Elmgreen (né en 1961)& Ingar Dragset (né en 1969)Sans titre, 2014Bronze peint sur socle en bois laqué62 × 132 × 62 cm

    Provenance : - Massimo De Carlo Gallery, Milan - Collection particulière européenne

    40 000 / 60 000 €

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    « Que font les artistes ? Ils cherchent à capter l’attention. Je réfléchis beaucoup à cette idée d’élaguer, de supprimer des choses et d’en laisser d’autres, jusqu’au néant. La vacuité et la nudité. On pourrait presque bâtir toute une théorie sur ce qu’on injecte dans l’image et ce qu’on élimine. D’un côté, on aurait des images comme celles de Robert Ryman ou Ad Reinhardt, proches du néant, et de l’autre des peintures comme celles de Jérôme Bosch, ou l’on a une asphyxie d’informations : une telle quantité qu’elles deviennent étouffantes. En se rapprochant du néant, est-ce qu’on se rapproche de la vérité ? »

    Citation de John Baldessari in « Ce qui est effacé - John Baldessari et Christian Boltanski », John Baldessari, From life, Carré d’art – ENSBA, 19 octobre 2005-8 janvier 2006, Nîmes, p. 75

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    07 . John Baldessari (né en 1931)Hands and/or feet (Part two) : Dog/Egg/Chicken, 2009Acrylique et copie d'archives tridimensionnelles sur Sintra240,5 × 116,5 × 10 cm

    Provenance : - Sprüth Magers, Berlin - Collection particulière européenne

    200 000 / 300 000 €

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    « A ce sujet et en sortant un peu de votre question, je voudrais parler d’une difficulté que j’ai rencontrée à cette époque et que je rencontre encore maintenant d’ailleurs : c’est le danger de créer de beaux objets putains et luxueux. J’ai rapidement préféré aux métaux (un peu précieux) la lumière directe et particulièrement le néon dont l’effet est dur, net, sans ombre ni reflet. Et si, pendant des millénaires, on a pu n’utiliser que la réflexion de la lumière, maintenant que cela est possible, il est plus logique de se servir de la source de lumière elle-même. »

    Extrait de 'Quelques questions posées par J. Leering à François Morellet'dans le catalogue François Morellet, Archives de l’Art contemporain 17,Paris, CNAC, 1971, pp. 55-59.

    5 A U 1 1 8 / A R T C O N T E M P O R A I N

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    08 . François Morellet (1926-2016)Enfilade n°1, 2013Acrylique sur toiles marouflées sur panneau, tube de néon blanc, fils électriques et transformateur (Diptyque)Signée, datée, titrée et annotée au dos184 × 241 cm (2 panneaux 100 × 100 cm)

    Provenance : - Galerie Catherine Issert, Saint-Paul de Vence - Collection particulière, Paris

    Cette œuvre est enregistrée dans les Archives de l'artiste sous le n°13019

    Il existe trois versions de cette pièce, nous présentons la seconde version

    Un certificat des Archives Morellet pourra être délivré sur demande de l'acquéreur

    Nous remercions Madame Morellet pour les informations qu'elle nous a aimablement communiquées

    80 000 / 120 000 €

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    « Chaque pièce, chaque œuvre réclame un engagement complet et très exclusif. Nous n’avons comme ressource que nous mêmes pour réaliser ces œuvres, et malgré toute la distance émotionnelle notamment, les limites de notre individu définissent extérieurement notre œuvre et pire, son envergure !... C’est un paradoxe, que je retrouve par ailleurs dans les œuvres des artistes que j’affectionne : le rigorisme assez restrictif de la pensée trouve une dimension singulièrement vaste dans l’individualité de son auteur. Ceci dit, ma personnalité ne m’intéresse absolument pas, et encore moins dans mes œuvres. »

    Entretien avec Wendy Dorman, Venise, 1986, cité par Christian Besson,'Il n’y a pas de nouvelle abstraction', Art press, n° 106, septembre 1986, p. 20

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  • 09 . John M.Armleder (né en 1948)Sans titre (furniture sculpture), 2008Installation composée d'un triptyque et de huit tabouretsHuile et paillettes sur toile, tabourets en métal, bois et veloursDimensions variables Toile : 201 × 241 cm (chaque)Triptyque : 201 × 723 cm Tabouret : 98 × 45 × 42 cm (chaque)

    Provenance : - Galerie Medhi Chouakri, Berlin - Collection particulière européenne

    60 000 / 90 000 €

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    Lorsqu’il arrive à Paris, en 1969, Kim Tschang-Yeul est encore hanté par des images de la guerre de Corée : « J’étais très dépressif, peu satisfait de moi, dit-il. Je me réveillais au milieu de la nuit, j’allais regarder mes tableaux et je me disais : si c’était l’eau, ce serait différent… Un jour que je m’étais levé, en pleine nuit, dans une grande angoisse, j’ai mis un de mes tableaux à l’envers, j’ai jeté de l’eau dessus. D’innombrables gouttes d’eau se sont formées, sont restées là. Avec la lumière, tout cela brillait et formait un tableau. Etonnant phénomène qui m’était donné. Alors, je me suis dit : c’est ce que je dois faire. Je ne me suis posé aucune question si ce n’est celle-ci : pourrait-on l’accepter comme œuvre d’art ? Le doute est toujours là… »

    Michel Nuridsany, 'Pureté', Kim Tschang-Yeul,Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, 13 janvier-7 mars 2004, p. 18

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    10 . Kim Tschang Yeul (né en 1929)Les gouttes d'eau, 1973Huile sur toileSignée des initiales et datée en basà gauche 'T Kim, 1973'Gravée sur le châssis au verso200 × 162 cm

    Provenance : - Vente Paris, Piasa, 16 décembre 2015, lot 79 - Acquis auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire - Collection particulière européenne

    150 000 / 200 000 €

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    « J’avais cassé la coque de mon iPhone et on voyait les circuits imprimés à l’intérieur. Sur Internet, j’ai trouvé un documentaire qui parlait des conditions de travail des mineurs et du rôle que les multinationales avaient joué dans le financement des guerres au Kivu. J’étais choqué, je me rendais compte que j’étais complètement déconnecté de ma propre histoire. »

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  • 11 11 . Eddy Kamuanga Ilunga (né en 1991, République Démocratique du Congo)Série Fragile Responsibility, 2018Huile sur toileSignée, datée et située 'Kinshasa' en haut du châssis au dos198 × 188 cm

    80 000 / 120 000 €

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    « Avec la soie, matière sompteuse, sensuelle et généreuse, je travaille sur l’identité, sur les questions politiques autour du genre et de la couleur de peau. Je représente les femmes dans leur quotidien je m’intéresse à leurs rôles multiples dans nos sociétés. »

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    12 . * Billie Zangewa (née en 1973, Malawi)Sweet dreams, 2010Assemblage de soies cousuesSigné et daté en broderie en bas au centre113 × 196 cm

    Exposition : Paris, Espace Art Absolument, 'Ladies by ladies', 9 février-14 avril 2018 Provenance : Collection particulière, Paris

    40 000 / 60 000 €

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    « Ma peinture est pleine d’enfants, mais ceux-ci sont très différents des gamins photogéniques des images idéalisées de l’Afrique. Ces enfants-là sont peints de manière naïve et brutale. Les visages, dans un état de surprise permanent, ne sont pas encore blasés par la vision des scènes de violence ordinaire. Ma technique est à la mode Nouchi, un mélange des styles de la rue, une source d’évasion que l’on retrouve sur les murs des quartiers des environs d’Abidjan. »

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  • 13

    13 . Aboudia Abdoulaye Diarrassouba(né en 1983, Côte d'Ivoire)Sans titre, 2015Technique mixte sur toileSignée et datée dans la partiecentrale vers la gaucheSignée, datée et située au dos298 × 395 cm

    25 000 / 35 000 €

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    « A travers mes œuvres, j’explore la double appartenance, ou le concubinage religieux, de nombreux africains. De la naissance à la mort, le corps est notre compagnon d’existence. Il définit notre appartenance, nos origines. Il révèle notre identité par sa couleur. Donner une autre couleur aux personnages des thèmes célèbres de l’histoire de l’art ne relève pas de la volonté de réécrire cette histoire. J’essaie juste de savoir quel regard le spectateur aura face à ma peinture, face à mon personnage dont il reconnaitra les traits, mais sous une nouvelle couleur et sous d’autres aspects. »

    Aude Christel MBGA, Douala, 2018

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  • 14

    14 . Marc Padeu (né en 1990, Cameroun)Le Printemps, 2019Huile et paillettes sur toileSignée et datée en bas à droite149 × 249 cm

    6 000 / 9 000 €

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    « Les sujets de mes tableaux concernent l’éducation, la morale, la politique et la vie quotidienne. Je privilégie le style direct pour transmettre des messages qui interpellent tout le monde, les initiés comme les non-initiés. Pour qualifier mon œuvre, j’ai trouvé que le terme « populaire » était le plus approprié. »

    Catalogue de l’exposition Beauté Congo, Fondation Cartier pour l’Art Contemporain

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  • 15

    15 . Chéri Samba (né en 1956, République Démocratique du Congo)Le Petit Kadogo, 2003Huile et paillettes sur toileSignée et datée en bas à droiteTitrée et annotée en haut à gauche74 × 95 cm

    20 000 / 30 000 €

    5 A U 1 1 8 / A R T C O N T E M P O R A I N A F R I C A I N

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    « Ses calligraphies lumineuses et ses images de journaux modèlent le visage sans fond de notre mémoire collective, le Vide Plein de ses contours, insaisissables et toujours présents.

    La crise du livre (media) n’est que le reflet technique de la crise du Verbe (culture). Depuis 25 ans l’œuvre de Chryssa nous démontre, preuves irréfutables à l’appui, que notre civilisation est un être bien vivant, composé d’une chaîne continue de cellules actives correspondant à une suite incessante de moments heureux où le Verbe se fait Livre. »

    Pierre Restany, 'Chryssa: Le Verre se fait Livre', Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Paris, 1979

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  • 16 16 . Chryssa (Chryssa Vardea-Mavromichali dit)

    (1933-2013)Newspaper, 1970-1973Huile et néon sur toile montés sur panneau d'isorelSignée en bas à droite100 × 75 × 8 cm

    Provenance : Collection particulière, Grèce

    Nous remercions Monsieur Stavros Mihalarias pour les informations qu'il nous a aimablement communiquées sur cette oeuvre

    35 000 / 45 000 €

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    « Toute œuvre d’art, pour Takis, doit capter une énergie. Et les formes qu’il choisit ne sont là que pour indiquer avec le plus de clarté possible la beauté inexplorée de l’énergie. Jamais un sculpteur, depuis Brancusi, ne s’était introduit aussi franchement dans l’élémentaire. »

    Alain Jouffroy, 'Takis', Cnacarchives, Paris, 1972

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  • 17

    17 . Takis (Panagiotis Vassilakis dit) (né en 1925)Boule magnétique, circa 1962-1968Bois, aimant, fil de fer, Plexiglas, bobine de cuivre et système électriqueDimensions variables (hauteur maximale : 180 cm)

    Provenance : Collection particulière, Bruxelles

    Bibliographie : M. Delorme, "Takis: Monographies", Editions Galilée, 1984, un exemplaire similaire reproduit en n/b, p. 175

    15 000 / 20 000 €

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  • DÉTAILDÉTAIL

    « Toute l’œuvre de Fassianos est en mouvement. Il s’en dégage une certaine présence. Une présence qui impose les figures d’un théâtre personnel immuable. Le tableau chez Fassianos jubile de lui-même. Les oiseaux badinent dans l’air saturé de bleu ; les poissons voltigent lors de cette pêche heureuse. Ses œuvres excèdent les commentaires, elles éradiquent tout pessimisme. Les personnages de l’artiste regardent toujours vers une ligne d’horizon presque infinie. Ils semblent attirés par ce qui est inépuisable. L’univers qu’il a constitué devient archétypique ; ses figures forment des modèles qui transcendent la banalité du quotidien. Il a créé sa propre mythologie, légère et aérienne, qui traverse notre temps avec un certain bonheur. »

    Patrick Amine, 'Fassianos ou la reconquête du bonheur', Galerie Pierre-Alain Challier, Beaux Arts Editions, 2010

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    18 . Alecos Fassianos (né en 1935)Petite suite anachronique ou la vie d'Anastasios en 24 heures, 1970Huile et feuille d'or sur toileSignée et datée en haut à droiteTitrée au dos160 × 350 cm

    Provenance : - Galerie Paul Facchetti, Paris - Collection Bruno Facchetti, New York - Collection particulière, Paris - Collection particulière, Grèce

    Exposition : São Paulo, 11e Biennale de São Paulo, Septembre-Novembre 1971

    120 000 / 180 000 €

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    « Pavlos pense la peinture en se faisant un monde raisonné d’organisation sensible, intuitive, du matériau pictural. Le dernier travail qu’il a réalisé porte sur une idée de la peinture qui ne simule plus le rendu fictif de l’illusion représentative, mais qui s’ordonne selon une pureté analytique de confrontation : de l’origine du matériau présent et de son illusionnisme présent. Ce sont des bandes colorées, traitées en bobines et leur élaboration frisée sous forme de surfaces picturales. »

    Emmanuel Mavrommatis, 'Représentation, matériau et traitement dans le travail de Pavlos', Biennale de Venise, (Catalogue d’Exposition), Athènes, 1980, p. 33

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  • 19

    19 . Pavlos (Pavlos Dionyssopoulos dit) (1930-2019)Nature morte, 1972Papier massicotté contrecollé sur boisdans un emboîtage en PlexiglasSigné et daté sur la base59,5 × 66 × 61 cm

    Provenance : - Galerie Lavignes-Bastille, Paris - Collection particulière, Paris

    30 000 / 50 000 €

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  • DÉTAIL

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    « Les affichistes du nouveau réalisme étaient les amis de Pavlos. Hains et Villeglé faisaient déjà figure de vieux spécialistes du décollage : les lambeaux d’affiches qu’ils arrachaient des murs de Paris étaient, selon la juste expression de Raymond Hains, les Entremets de la Palissade, les fruits d’une cueillette et le choix d’un regard. Les images ainsi trouvées reflétaient à travers la personnalité de leurs ‘inventeurs’, toute la culture visuelle moderne, post-matissienne, informelle, lettriste. »

    Pierre Restany, 'Pavlos : L’espace-temps de la couleur', Biennale de Venise, catalogue d’Exposition, Athènes, 1980, p.57

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  • 20

    20 . Pavlos (Pavlos Dionyssopoulos dit) (1930-2019)Sans titre, 2004Papier massicotté sur structure en bois peint dans un emboîtage en PlexiglasSigné et daté au dos92 × 77 cm

    Provenance : Collection particulière, Grèce

    25 000 / 35 000 €

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    « Je ne me considère pas comme un photographe, car je n’ai jamais mis les pieds dans une chambre noire pour faire des tirages. Je suis un artiste utilisant un appareil photo à la place d’un pinceau pour exprimer mes idées. J’ai toujours voulu être un artiste. J’ai d’ailleurs étudié la peinture et la sculpture en école d’art. Les aspects techniques et mécaniques de la photographie ne m’intéressent pas. Seul le potentiel esthétique de ce médium me plaît. »

    Interview d’ Andres Serrano par Sandrine Dippa, 'Le Monde de la Photo', le 9 Novembre 2017

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  • 21 . Andres Serrano (né en 1950)Grey Moses, 1990Tirage Cibachrome en deux partiesNuméroté '2/4'151 × 100 cm (chaque tirage)302 × 100 cm (diptyque)

    Provenance : - Stux Gallery, New York - Collection particulière européenne

    Exposition : Paris, Galerie Guislaine Hussenot, 'All quiet on the western front', 26 septembre au 31 décembre 1990, un exemplaire similaire

    30 000 / 40 000 € 21

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    « L’œuvre de Francesca Woodman est très élaborée, il s’agit bien d’une mise en scène, mais une mise en scène rapide, sans affectation, allant droit au but, à savoir le questionnement souvent humoristique et bienveillant de l’identité et du genre. Si la prise de vue est donc toujours dépouillée et rapide, elle n’en est pas moins conceptuellement sophistiquée. En effet, ce que Francesca Woodman met en image ce sont des idées souvent nourries de références nombreuses et explicites néanmoins abordées avec subtilité. Il y a les ailes d’anges, les ombres, les fleurs, la cage en verre, les miroirs, etc. »

    Thierry Grizard, 'Francesca Woodman ou de l’ingénuité ?', Artefields, 9 mai 2016

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  • 22

    22 . Francesca Woodman (1958-1981)Sans titreEnsemble de trois tirages argentiques postérieursChacun signé par George et Betty Woodman (exécuteurs de la succession) et numéroté au dos sur une étiquette : - '2/40' (dimensions : 26 × 34 cm)- '3/40' (dimensions : 19 × 19 cm)- '4/40' (dimensions : 9 × 9 cm)

    Provenance : Collection particulière, Belgique

    25 000 / 35 000 €

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    « J’ai commencé à faire mes premières ph o t og ra ph i e s ve r s 19 8 4. C e t te époque était encore très marquée par ce qu’on appelait l’art 'conceptuel'. L’art minimal américain a aussi fait partie de mes premières influences. Pourquoi la photographie ? Peut-être pour cette faculté d’être en prise directe avec le réel au travers d’une expérience, et cette facilité à obtenir immédiatement un résultat visible. Je me suis alors intéressée aux ‘choses’, et à leur manifestation au travers de ce processus d’objectivisation qu’est la photographie. Il m’est apparu qu’il existait une sorte de symbiose entre l’essence purement lumineuse des objets que je photographiais et la nature du medium photographique. La photographie s’est imposée comme un moyen d’exister. La « caméra » est devenue l’outil que j’ai utilisé, comme la machine à écrire est celui qu’utilisent les écrivains. C’est devenu un système, et ma façon de travailler. »

    Entretien de Valérie Belin par Clément Chéroux, Code Couleur N°22, mai-août 2015

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  • 23 . Valérie Belin (née en 1964)Sans titre, (n° 05070202), 01-07-2005Tirage argentiqueSigné, daté, numéroté et annoté au dossur une étiquette "2/5"137 × 125 cm

    Provenance : - Galerie Ulrich Fiedler, Cologne - Galerie Xippas, Paris - Collection particulière, Paris

    Cette œuvre fait partie de la 'Série des Coffres-forts', 2005

    5 000 / 7 000 €

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    « Pour moi, la nature n’est pas uniquement pastorale et thérapeutique. Elle l’est, mais elle est aussi profondément dérangeante, éprouvante, menaçante, cruelle, brute tout autant que belle ; et j’espère que mon travail reflète tout ça. Je crois qu’en vieillissant, il s’en fait probablement de plus en plus écho. »

    Entretien d’Andy Goldworthy, Point Contemporain n°13, Juin 2019

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  • 24 . Andy Goldsworthy (né en 1956)"Oak tree" bracken spire, mars 2002Impression Cibachrome sur papier (en deux parties)Signé, daté et titré sur le deuxième tirage (le plus petit)48 × 48 cm et 24 × 24 cm

    Provenance : - Galerie Lelong, Paris - Collection particulière, Paris

    4 000 / 6 000 €

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    « Le projet Egungun explore la tradition du rituel religieux Yoruba au Nigeria, dont l’objectif est d’apaiser les esprits. Durant ces cérémonies, qui datent des XIe et XIVe siècles, les personnages masqués se présentent lors de funérailles pour guider le défunt dans le monde des esprits. Habillés de masques élaborés, constitués de couches de textiles vibrants superposés, les interprètes jouent différents rôles : danseurs, criminels ou sorciers. Des festivals sont organisés dans les communautés de langue yoruba au début de la saison des pluies pour purifier la ville. Egungun peut également apparaître à tout moment pour éviter des malheurs ou les maux qui menacent la communauté locale. »

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  • 25 25 . Léonce Raphael Agbodjelou (né en 1965, Bénin)Untitled (Egungun series), 2012C-printEdition de 3 exemplaires + 2 EA150 × 100 cm

    3 000 / 5 000 €

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    «Le c lass ic isme fondamental de Lichtenstein, son respect de l'équilibre et de la structure au sein d'une approche unifiée de la composition, trouve ses racines à la fois dans la nature stratifiée du cubisme et dans l'homogénéité générale de la sur face propre à l’expressionnisme abstrait. Dans toutes ses estampes, des zones très segmentées sont constituées d'aplats de couleur, parfois délimités par une ligne noire, et de points de bandes exprimant la tonalité et la texture. Les passages du noir à la lumière se conforment davantage à des sources composi t ionnel les que mimétiques. La ligne, à la fois contour et rythme, est accentuée par la codification de la forme et l'exagération du geste, caractéristiques essentielles de l'art de Lichtenstein, surtout à partir de 1962, année de l'avènement des "New Realsits" ou de ce qui allait être connu sous le nom de pop art. »

    Roy Lichtenstein, Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition 'Roy Lichtenstein' présentée à Paris, au Centre Pompidou Galerie, du 3 juillet au 4 novembre 2018, Centre Pompidou, Paris

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  • 26 26 . Roy Lichtenstein (1923-1997)

    Crying girl - 1963Lithographie offset en couleurs sur papier vélin, SignéeEdition Leo Castelli New York45,7 × 60,7 cm - Toutes margesEncadrée

    Bibliographie : Corlett II.1 : D'une édition non numérotée Provenance : Collection particulière européenne

    25 000 / 35 000 €

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    « Loin de céder à la tentation mimétique du style vernaculaire, tout ce qu'il dessine pour Chandigarh - sièges, banquettes, sofas, bureaux, tables de réunions ou de travail, tables basses, bibliothèque rangements [...] fait écho à l'audace et à la nouveauté de cette architecture. »

    — Michael Roy

    Michael Roy, 'Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Chandigarh, India', Paris, Editions Galerie Patrick Seguin, 2014, p. 7

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  • 27 . Pierre Jeanneret (1896-1967)Table de bibliothèque éclairante (petit modèle)Teck plaqué, teck massif, tôle laquée et verre sabléSignée sur la tranche 'H.V.S / R.T.S. / 1'Date de création : vers 1960 H 104 cm × L 152,5 × P 92 cmH plateau : 72 cm

    Bibliographie : Bauchet-Cauquil Hélène, Prodhon Françoise-Claire, Seguin Patrick, 'Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Chandigarh, India', Paris, Editions Galerie Patrick Seguin, 2014, p. 286

    Provenance : - Modèle créé pour le Palais de l'Assemblée et la bibliothèque de l'Université du Pendjab, Chandigarh

    - Collection particulière européenne

    25 000 / 35 000 €

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    « Lebovici, adaptateur sans complexe, promeut ainsi à des emplois surprenants des choses toutes simples, des choses qu’on ne voyait plus, empêtrées qu’elles sont dans leur affectation instrumentale ou routinières -, et pour lesquels il entend nous communiquer ses insolites coups de foudre. »

    — Michel Coni Lacoste

    Michel Coni Lacoste, 'Yonel Lebovici, 1937-1998', sous la direction de Delphineet Yorane Lebovici, Paris, Square de Vergennes - YP Art Expo, 2003

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  • 28

    28 . Yonel Lebovici (1937-1998)L’InvisibleChevalet à étagèresAcier et verreSigné 'Y. Lebovici' et numéroté '3' sur la base Date de création : 1984 H 202 × L 40 × P 40 cm

    Bibliographie :

    - D. & Y. Lebovici, 'Yonel Lebovici 1937-1998', catalogue de l'exposition, Editions du 15 square Vergennes, Paris, modèle similaire reproduit p. 117

    - Michèle Chartier, 'Yonel Lebovici, sculpteur de haut niveau', Editions Stein Ouaki, 1995, p. 75 et référencé p. 144 sous le numéro 37

    Provenance : Collection particulière européenne

    12 000 / 18 000 €

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    « Pour le design, la rationalité n'est pas finalité - le jeu, la fantaisie, l'humour, l'érotisme ne lui sont pas interdits : le design est 'forme' sans ségrégation de 'fond'. »

    — Roger Tallon

    Claire Fayolle cite Roger Tallon dans : Mathias Jousse, 'Roger Tallon', Paris, Editions Galerie Entreprise Jousse, 2012, p.3

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  • 29 . Roger Tallon (1929-2011)ZombieChaise hauteMétal laqué et résineEdition Marty MauriceDate de création : 1964H 117 × L 32 × P 55 cm

    Bibliographie :

    - Mathias Jousse, 'Roger Tallon', Paris, Editions Galerie Entreprise Jousse, 2012, pp. 49-50-52

    - 'Roger Tallon, Itinéraire d'un designer industriel', Centre Georges Pompidou, Paris, 1993, modèle similaire reproduit p. 105

    - Gilles de Bure et Chloé Braunstein, 'Roger Tallon', Editions Broché, Paris, 1999, modèle similaire reproduit p. 55

    - Anne Bony, 'Meubles et Décors des Années 60', Editions du Regard, Paris, 2003, modèle similaire reproduit p. 66

    Provenance : Modèle réalisé pour le bar L'Astrobale à Saint Germain

    25 000 / 35 000 €

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    « Nous voulons le reflet d'une manière de penser, d'une manière de vivre qui tend à introduire la créativité des artistes dans la vie quotidienne, par tous les moyens et sous les formes les plus diverses, qu'il s'agisse de mobilier ou de communication audiovisuelles, de vêtements ou d'équipements collectifs. »

    — François Arnal

    Interview avec Pascal Renous, Françoise Jollant Kneebone, Chloé Braunstein, 'Atelier A, Rencontre de l'art et de l'objet', Paris, Edition Norma, 2003, p. 175

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    30 . François Arnal (1924-2012)Inox - Prototype Chaise longue Acier poli miroir et polymétacrylate de méthyleEdition Perimeter (un seul exemplaire produit)Signée 'Atelier A comme Arnal Perimeter'et numérotée 'P01' Date de création : dessin de 1969Date de réalisation : 2007H 86 × L 53,5 × P 165 cm

    Bibliographie : Françoise Jollant Kneebone et Chloé Braunstein, 'Atelier A, Rencontre de l'Art et de l'Objet', Norma éditions, 2003, p. 111

    Provenance : - Prototype d'une variante de la chaise 'Inox' commandée par le décorateur Henri Samuel en 1969 - Collection particulière, Paris

    25 000 / 35 000 €

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  • « Boris Lacroix explique que le mobilier ‘occupe d’abord (la place) qui correspond à un besoin et, si possible, pas davantage (...) Pour moi, tout ce qui n’est pas meuble par nécessité devient immeuble par destination. Chaque fois que je le peux, je fais en sorte que le mobilier procède de l’architecture. »

    — Pierre-Emmanuel Martin Vivier

    Pierre-Emmanuel Martin Vivier, Jean-Michel Franck, l’étrange luxe du rien,Editions Norma, 2006, p. 300

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    31 . Jean-Boris Lacroix (1902-1984)Paire de lampadaires Acier laqué, laiton et perspexEdition LuminaliteDate de création : vers 1950H 162,5 × L 21 × P 21 cm

    Bibliographie :

    - Gerard Krohn, 'Lamped und leuchten', Munchen, 1962, modèle similaire reproduit p. 36

    - Kevin McCloud, 'L'éclairage de la maison', p. 26

    - Charlotte et Peter Fiell, '1000 Lights', volume I, Editions Taschen, Cologne, 2005, modèle similaire reproduit p. 391

    Provenance : Collection particulièr, Paris

    15 000 / 20 000 €

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    « Je préférerais révéler le caractère des matériaux plutôt que mon propre caractère. Le potentiel de construction de l’acier n’est pas la seule chose qui m’intéresse, la réfraction de la lumière sur sa surface est une partie importante de mon travail artistique. Je considère l’acier comme un matériau avec la même valeur artistique que le bois ou le cuir. »

    — Poul Kjaerholm

    Michael Sheridan, 'The furniture of Poul Kjaerholm', catalogue raisonné, New York, Gregory R. Miller & Co Editions, 2008, p. 16

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    32 . Poul Kjaerholm (1929-1980)Modèle PK 80ADaybedAcier nickelé et cuirEdition E. Kold ChristensenDate de création : 1959H 36 × L 143 × P 143 cm

    Bibliographie :

    - Michael Sheridan, 'The Furniture of Poul Kjaerholm', catalogue raisonné, Editions Gregory R. Miller & Co., New York, 2008, p. 105

    - Christoffer Harlang, Keld Helmer-Petersen & Krestine Kjaerholm, 'Poul Kjaerholm, Arkitektens forlag', Copenhague, 1999, modèle similaire reproduit p. 178

    Provenance :

    - Vente R.M. design collection, Pierre Bergé & Associés, 11 mars 2017

    - Acquis par le propriétaire actuel lors de cette vente

    - Collection particulière européenne

    100 000 / 150 000 €

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    « Les gens sont comme des enfants, dès qu’ils reçoivent un nouveau jouet ils jettent la culture par la fenêtre, et l’orgie commence. L’électricité permet de gorger l’espace de lumière, un nouveau phénomène; et la règle d'or selon laquelle l'éclairage, établit pour le divertissement ou la publicité, doit être agréable à regarder, avait été jusque là oublié. »

    — Poul Henningsen

    Jørstian Tina, Munk Nielsen Poul Erik, Hansen Ove, Steen Jørgensen, Kurt Nørregaard, Allan de Waal, Light Years Ahead, 'The story of the PH Lamp', Louis Poulsen Editions, 1994, p. 14

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    Poul Henningsen (1894-1967)Septima 5SuspensionVerre, verre opalin et métal nickeléEdition Louis PoulsenDate de création : vers 1929H 40 × Ø 50 cm

    Bibliographie :

    - Nyt Tidsskrift For Kunstindustri, Copenhagen, no. 1, January 1928, p. 203

    - Åke Stavenow, 'BO’s Efteraars-udstilling form', Stockholm, 1935, p. 164

    - Grete Jalk, '40 years of Danish Furniture Design, The Copenhagen Cabinet-maker's Guild Exhibition', Lindhardt og Ringhof, 2017, tome 2, p. 171

    - Tina Jørstian and Poul Erik Munk Nielsen, 'Light Years Ahead, The Story of the PH Lamp', Edition Louis Poulsen, Copenhagen, 1994, pp. 181-237-239

    25 000 / 35 000 €

    Poul Henningsen (1894-1967)Septima 5SuspensionVerre, verre opalin et métal nickeléEdition Louis PoulsenDate de création : vers 1929H 40 × Ø 50 cm

    Bibliographie :

    - Nyt Tidsskrift For Kunstindustri, Copenhagen, no. 1, January 1928, p. 203

    - Åke Stavenow, 'BO’s Efteraars-udstilling form', Stockholm, 1935, p. 164

    - Grete Jalk, '40 years of Danish Furniture Design, The Copenhagen Cabinet-maker's Guild Exhibition', Lindhardt og Ringhof, 2017, tome 2, p. 171

    - Tina Jørstian and Poul Erik Munk Nielsen, 'Light Years Ahead, The Story of the PH Lamp', Edition Louis Poulsen, Copenhagen, 1994, pp. 181-237-239

    25 000 / 35 000 €

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    « L'émotion était la force motrice qui dirigeait le gouvernail (pour utiliser la propre terminologie de Poul Henningsen). L’artiste a navigué et flotté dans sa vie: incertain, mais stable à sa manière. Rarement troublé, mais en harmonie entre sentimentalité et rigueur, art et technique, images et pensées. (...) Son travail était un tout, un démonstration de la relation entre des entités normalement opposées: lumière et matières, rythme et nivellement, harmonie et diversité, rebellion et tradition - l’ensemble réuni dans un cocktail dialectique. »

    — Allan de Waal Jørstian Tina, Munk Nielsen Poul Erik, Hansen Ove, Steen Jørgensen, Kurt Nørregaard, Allan de Waal, Light Years Ahead, The story of the PH Lamp, Louis Poulsen, 1994, p.13

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  • 35

    35 . Poul Henningsen (1894-1967)FluorescentSuspensionMétal laqué et aluminium peintEdition Louis Poulsen limitée à 15 exemplairesDate de création : 1959H 65 × Ø 65 cm

    Bibliographie : Tina Jorstian and Poul Eric Munk Nielsen, eds., Light Years Ahead : The Story of the PH Lamp, Copenhagen, 1994, pp. 295-96

    Provenance : Commande spéciale pour l'exposition 'The House of Tomorrow', Copenhague, 1959

    60 000 / 90 000 €

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    « Flemming Lassen a contribué en 1929 à l’introduction d’un modernisme international au Danemark. Il lui a donné une touche traditionnelle dans les années 1940, devenue un idéal pour de nombreux architectes danois. (...) »

    — Kirsten Utoft Christensen

    Kirsten Utoft Christensen, Flemming Lassen i Den Store Danske, Gyldendal, 2019

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  • 36 . Flemming Lassen (1902-1984)SofaAcajou et textileEdition Jacob KjaerDate de création : 1935H 75 × L 188 × P 77,7 cm

    Bibliographie : Grete Jalk, '40 years of Danish furniture design : the Copenhagen Cabinetmakers', Guild exhibitions 1927-1966, Tåstrup, 1987, tome. 1, p. 217

    100 000 / 150 000 €

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    « Nous ne voulons certainement pas de nouvelles formes, à moins qu'elles ne soient déterminées par de nouveaux besoins. »

    — Poul Henningsen

    Jørstian Tina, Munk Nielsen Poul Erik, Hansen Ove, Steen Jørgensen, Kurt Nørregaard, Allan de Waal, Light Years Ahead, The story of the PH Lamp, Louis Poulsen, 1994, p.13

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  • 37

    37 . Poul Henningsen (1894-1967)Modèle PH5/3LampadaireBronze et cuivre peintEdition Louis PoulsenDate de création : 1927-1928H 160 à 114 cm (ajustable) × Ø 51 cm

    Bibliographie :

    - Tina Jørstian and Poul Erik Munk Nielsen, 'PH 100 Light & Design', catalogue d'exposition, Danish Museum of Art & Design, Copenhagen, 1994, p. 11

    - Tina Jørstian and Poul Erik Munk Nielsen, 'Light Years Ahead: The Story of the PH Lamp', Louis Poulsen Editions, Copenhagen, 2000, pp. 152-157-181-225

    Provenance : Collection particulière européenne

    40 000 / 60 000 €

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    « Le bois satisfait un besoin de la conscience humaine, l’établissement d’un lien entre la nature et le temps. »

    — George Nakashima

    Anne Bony, 'George Nakashima 1905-1990', Paris, Editions Piasa, 2015, p. 106

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  • 38

    38 . George Nakashima (1905-1990)Dean's Desk - Pièce uniqueBureau ou table consoleNoyerDate de création : 1969H 72 × L 292 × P 89 cm

    Provenance :

    - University of Pittsburgh, Office of Director of Physical Plant, Pennsylvania

    - Héritage de la famille

    Une copie de la facture originale sera remise à l'acquéreur

    60 000 / 90 000 €

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    « Mon projet est de réaliser une pièce de mobilier aussi humaine que possible. Le propos est à la fois l’aspect fonctionnel mais avec une qualité lyrique. C’est la base de tout mon design. »

    — George Nakashima

    Anne Bony, 'George Nakashima 1905-1990', Paris, Editions Piasa, 2015, p. 114

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    39 . George Nakashima (1905-1990)Cabinet à deux portes coulissantesPièce uniqueNoyer et fibre de baquois (pandanus)Date de création : 1969-1970H 81 × L 223 × P 57 cm

    Bibliographie : Studio Nakashima, 'George Nakashima, woodworker', Editions Studio Nakashima, Princeton, 2012, modèle similaire reproduit p. 44

    Provenance : Commande spéciale pour J.P. Barker, USA

    Une copie de la facture originale sera remise à l'acquéreur

    25 000 / 35 000 €

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    « Le travail de Powell est souvent décrit comme mid-century modern, il transcende systématiquement les lignes franches et épurées associées à ce style. Ses meubles texturés et sinueux, qu'il a minutieusement sculptés dans des bois nobles, rappellent souvent des formes du monde naturel. »

    — Margalit Fox

    Margalit Fox, New York Times, 16 mars 2008

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  • 40

    40 . Phillip Lloyd Powell (1919-2008)Enfilade suspendueNoyer, bois doré à la feuille et ardoiseDate de création : années 1960H 47 × L × 241,5 × P 45,5 cm

    Provenance : - Ancienne collection Williams Stewart - Collection particulière européenne

    80 000 / 120 000 €

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    . (1)

    « Mes idées peuvent provenir de la sculpture, de l’architecture ou du mobilier, et ce mélange est resté assez constant. Mes pensées sur la fonctionnalité sont toujours restées les mêmes. Certaines formes peuvent être plus abstraites et les matériaux plus inhabituels, mais en résulte toujours un mobilier fonctionnel. »

    — David N. Ebner

    Nancy N. Schiffer, 'David N. Ebner', Atglen, Pennsylvania, 2013, p. 8

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  • 41

    41 . David N. Ebner (né en 1945)Meuble à tiroirsErableDate de création : 2012H 113 × L 58 × P 39 cm

    Bibliographie : Nancy N. Schiffer, 'David N. Ebner', Atglen, Pennsylvania, 2013, p. 83

    Provenance : S. Rattner, 2012

    20 000 / 30 000 €

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    « Les créations de Paul Evans posent un défi qui ne sera jamais relevé: la catégorisation. Lisse et brillant à un moment; rugueux et sculptural le suivant. Séduisant et sophistiqué une seconde, intimidant et perplexe celle d’après. Le mobilier d’Evans ne présente pas de narration homogène. Sinon, comme de jalouses prétendantes, chaque pièce demande une attention singulière et dévouée. Peut-être que la seule chose que les créations d’Evans partagent sont leurs panaches et leurs présences. »

    — Adriana Kertzer

    Jeffrey Head, Päul Evans Designer and Sculptor, Schiffer Publishing Ltd, 2012, p.4

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    42 . Paul Evans (1931-1987)Sculpted Bronze - Pièce UniqueCabinetRésine, velours et bronze atomiséSigné 'PE 71 G' sur la baseDate de création : 1971 H 200 × L 62 × P 63 cm

    Bibliographie : Jeffrey Head, 'Paul Evans Designer & Sculptor', Schiffer Editions, 2012, p. 55

    Exposition : 'Paul Evans', Galerie Patrick Fourtin, Paris, 2004

    Provenance : - Galerie Patrick Fourtin, Paris - Collection particulière, Paris

    30 000 / 40 000 €

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    « Le caractère original du mobilier brésilien moderne est né de la coexistence entre différents contextes ; de la simultanéité de la production artisanale et de série, des méthodologies intuitive et rationaliste, de la copie mimétique et du design indigène. »

    — Cecilia Loschiavo

    Cecilia Loschiavo, 'Movel Moderno Brasileiro', Editions Olhares, São Paulo, 2015, p. 14

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    43 . Martin Eisler (1913-1977)& Carlo Hauner (1927-1997)Fauteuil - Pièce uniqueMétal peint et cuir d'origineDate de création : années 1950H 76 × L 87 × P 65 cm

    Provenance :

    - Collection particulière, Rio de Janeiro

    - Acquis directement par l'actuel propriétaire auprès de cette collection

    20 000 / 30 000 €

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    . (1)

    « Le travail de Tenreiro révèle ce lien familier et presque amoureux avec le bois : sa fascination pour la texture de la fibre, pour les qualités organiques et tactiles, transparaît dans l'utilisation des volumes, des formes et des couleurs qui guident son travail. »

    — Maria Cecilia Loschiavo dos Santos

    Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, 'Modern Furniture in Brazil', Éditions Olhares, São Paulo, 2015, p. 118

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  • 44

    44 . Joaquim Tenreiro (1906-1992)Cadeira de tres pésChaise tripode à pied compasCinq essences de bois : roxinho, pau marfim, imbuia, mogno e pau ferroÉtiquette sous l’assiseDate de création : 1947 H 75 × L 58 × P 70 cm

    Bibliographie :

    - André Se frin, 'Tenreiro', catalogue raisonné, Editions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998, modèle similaire reproduit p. 57

    - Marcelo Vasconcelos et Zanini de Zanine, 'Brazilian Furniture, chairs, armchairs, benches, stools', Editions Olhares, São Paulo, 2013, modèle similaire reproduit p. 9

    - Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, 'Modern Furniture in Brazil', Editions Olhares, São Paulo, 2015, modèle similaire reproduit p. 127

    - 'Desenho da Utopia, Brazilian Modern Furnitures', Editions Olhares, São Paulo, 2016, modèle similaire reproduit p. 140

    Provenance :

    - Collection particulière, Rio de Janeiro

    - Acquis directement par l'actuel propriétaire auprès de cette collection

    120 000 / 180 000 €

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    « Pour inventer quelque chose, il faut posséder un comportement anticonformiste (…). Je continue à parier sur l'intuition, bien que mon travail exige toujours des calculs mathématiques. »

    — Abraham Palatnik

    Entretien d'Abraham Palatnik avec Wilson Coutinho, Jornal do Brasil, Décembre 1981

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    45 . Abraham Palatnik (né en 1929)Table basse - Pièce uniqueMétal laqué, contreplaqué peint à la main par l'artiste et verreDate de création : années 1950H 28 × L 143 × P 92 cm

    Provenance :

    - Collection particulière, Rio de Janeiro

    - Acquis directement par l'actuel propriétaire auprès de cette collection

    30 000 / 40 000 €

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    « Il convient de rappeler que Tenreiro, en plus de trente ans en tant que designer de meubles, a réussi à associer art et technique, dans des proportions bien pensées et en proposant des solutions caractérisées avant tout par la finesse, le raffinement technique et la sobriété. »

    — Cecilia Loschiavo

    Cecilia Loschiavo, 'Movel Moderno no Brasil', Editions Olhares, São Paulo, 2015, page 124

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  • 46

    46 . Joaquim Tenreiro (1906-1992)Chaise longuePalissandre, cannage et métalDate de création : 1947H 62 × L 180 × P 67,5 cm

    Bibliographie : - Catalogue de l’exposition 'Modernité du design brésilien de 1950 à 1980', Galerie Chastel-Maréchal, Paris, modèle similaire reproduit pp. 48-49 - Marcelo Vasconcellos & Alberto Vincente, 'Movel Moderno Brasileiro', Editions Olhares, São Paulo, 2017, pp. 80-81 - Tenreiro, Soraia Cals, Editions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998, modèle similaire reproduit p. 78

    Provenance : - Collection particulière, Rio de Janeiro - Acquis directement par l’actuel propriétaire auprès de cette collection

    60 000 / 90 000 €

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    « Parfois, nous touchons au design, parfois nous touchons à l’art, à l’architecture ou aux intérieurs. Nous construisons des ponts entre les disciplines. »

    « Nous prenons plaisir à découvrir de nouveaux matériaux, à les pousser aussi loin que possible afin d’imaginer les formes qu’ils pourraient prendre. »

    « Notre travail cherche à créer des ponts entre l’univers artisanal primitif (et profondément humain) et le monde contemporain industrialisé. »

    — Humberto et Fernando Campana

    Entretien des frères Campana avec Cristina Mayca, Velvet Mag, Juillet 2019

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  • 47

    47 .ƒ Humberto Campana (né en 1953)& Fernando Campana (né en 1961)Cadeira Yanomami - Pièce uniqueSérie DesconfortaveisChaiseMétalDate de création : 1989H 94 × L 39 × P 42 cm

    Bibliographie : Campana brothers, 'Complete Works', Edition Albion, modèle reproduit p. 72

    25 000 / 35 000 €

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    « Le plus important est de garder à l’esprit l’espace dans lequel le design va être utilisé. Cet espace va être investi par des hommes.Je créé pour les gens, pas pour faire effet. »

    — Gino Sarfatti

    Marco Romanelli, Sandra Severi, 'Gino Sarfatti', Silvana Editoriale, 2012, p. 67

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  • 48

    48 . Gino Sarfatti (1912-1985)Modèle 1050/2 Lampadaire Aluminium, laiton et marbreEdition Arteluce Date de création : vers 1950H 215 × L 96 × P 80 cm

    Bibliographie :

    - M. Romanelli & S. Severi, 'Gino Sarfatti, Opere scelte, 1938-1973, Selected works', Silvana Editoriale, modèle similaire reproduit pp. 220-449

    - C.& D. Krzentowski, 'The Complete Designer's Lights (1950-1990)', Editions JRP Ringier, modèle similaire reproduit p. 60

    - C. Diegoni, 'Gino Sarfatti', Editions Frédéric Leibowitz, Paris, 2008, modèle similaire reproduit p. 21

    Provenance : Collection particulière européenne

    25 000 / 35 000 €

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    « Sarfatti voulait atteindre un résultat parfait: il n’acceptait aucun compromis dicté par un contexte. La beauté et la fonctionnalité d’un objet étaient ce qui comptait. Une beauté et une fonctionnalité qui, lorsque atteintes, le transformaient en quelque chose de pur, essentiel, ‘transparent’ et même éthique. »

    — Marco Romanelli et Sandra Severi

    Marco Romanelli, Sandra Severi, 'Gino Sarfatti', Silvana Editoriale, 2012, p. 67

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  • 49

    49 . Gino Sarfatti (1912-1985)Modèle 3026Suspension / AppliqueMétal laqué, laiton et néonEdition ArteluceDate de création : 1954H 39 × L 176 × P 16 cm

    Bibliographie : - A.Koch, 'Struck by lighting : an art-historical introduction to electrical lighting design for the domestic interior', Rotterdam, 1994, modèle similaire reproduit p. 63, fig. 74

    - C. et D. Krzentowski, 'The complete Designer's Lights (1950-1990)', Paris 2012, modèle similaire reproduit p. 93

    - M. Romanelli & S. Severi, 'Gino Sarfatti, Selected works 1938-1973', Milan, 2012, modèle reproduit pp. 251-484

    Provenance : Collection particulière, Italie

    15 000 / 20 000 €

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    « En Italie, le problème d’un goût moderne ne se situe pas, en effet dans une création à partir du néant, comme semblent le croire les adversaires de choses nouvelles, mais dans une sorte d’enrichissement et d’actualisation de ce qui constitue le patrimoine réel de notre race: l’amour de la beauté. Telle est l’idée qui, plus que d’autres, a guidé Deluigi et Scarpa dans leurs tâches d’excellents décorateurs italiens. »

    — Edoardo Persico

    Philippe DUBOŸ, "Carlo Scarpa, L’art d’exposer", Zurich, Editions JRP Ringier,2014, p 60

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  • 50

    Carlo Scarpa (1906-1978)ChevaletAcajou, acier et laitonDate de création : vers 1950H 280 × L 62,5 × P 88 cm

    Bibliographie :

    - P. Duboÿ, 'Carlo Scarpa, l'art d'exposer', Editions La maison rouge / JP Ringier, Paris/Zurich, 2014, modèle similaire reproduit p. 76

    - R. Murphy, 'Carlo Scarpa and Castle Vecchio Revisited', Editions Breakfast Mission Publishing, Londres, 1990, modèle similaire reproduit pp. 290-291

    - F. Dal Co, 'Carlo Scarpa, 1906-1978', Editions Electa, Milan, 1985, modèle similaire reproduit p. 121

    - S. Los, 'Carlo Scarpa', Editions Taschen, Munich, 1994, modèles similaires reproduits pp. 84-85

    - G. Beltrami & I. Zannier, 'Carlo Scarpa. Architecture Atlas', Editions Marsilio, Venise, 2006, modèles similaires reproduits pp. 76-77-156

    Provenance : Collection particulière, Italie

    70 000 / 90 000 €

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    « L’alliance de la glace et de la lumière est à la base de toute atmosphère, de toute décoration, et le décorateur le sait bien, lui qui cherche à susciter des effets d’ombre et de lumière propres à créer l’intimité ou la brillance. »

    — Max Ingrand

    Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, "Max Ingrand, du verre à la lumière", Paris, Editions Norma, 2009, p. 142

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  • 51 51 . Max Ingrand (1908-1969)

    Modèle 1774Table basseMiroir teinté, verre, métal laqué et laitonEdition Fontana ArteDate de création : vers 1958H 37,5 × Ø 82,5 cm

    Bibliographie : F. Deboni, 'Fontana Arte : Gio Ponti, Pietro Chiesa', Edition Umberto Allemandi & Co., Turin, 2012, modèle similaire reproduit ill. 409

    20 000 / 30 000 €

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    « Un kaléidoscope de couleurs, les facettes de la personnalité de Vigano sont le reflet d’un homme ayant vécu différentes échelles du design, Il fit de l’interaction des langues, pensées et thèmes, une force dans son travail. Des aspects rapprochés autour d’un sens éthique rigoureux qui pu imprégner le panorama hétérogène de ses projets: espaces urbains, architectures, intérieurs, objets design, jusqu’aux éléments plus superficiels tels que la matière, la texture ou l’image dessinée. »

    — Antonio Piva et Elena Cavo

    Antonio Piva et Elena Cavo, 'Vittoriano Viganò. A come Asimmetria', sous la direction d’Antonio Piva et Elena Cavo, Gangemi Editore, 2008, p.7

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  • 52 52 . Vittoriano Vigano (1919-1996)Modèle 2059 (Variante du)SuspensionLaiton et aluminium laquéEdition ArteluceEtiquette de l'éditeurDate de création : vers 1950H 104 × L 233 × P 30 cm

    Bibliographie :

    - A. Branzi & M. De Lucchi, 'Il Design Italiana degli anni 50', Edition Centrokappa, 2005, modèle similaire reproduit fig. 748

    - Domus n°264-65, modèle similaire reproduit p. 10

    - M. Romanelli & S. Severi, 'Gino Sarfatti opere scelte 1938-1973 selected works', Silvana Editoriale, modèle similaire reproduit p. 66

    - Domus n°281, Avril 1953, modèle reproduit p. 12

    Provenance :

    - Collection particulière, Italie

    - Acquis directement par l'actuel propriétaire auprès de cette collection

    30 000 / 40 000 €

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    « C’était un travail intellectuel, car ce fauteuil est très cher, il n’a pas de fonction. C’est seulement de l’amusement. Mais le Pointillisme est une réelle théorie. Car si tout point est beau, l’objet dans son intégralité est beau. Comme dans la société : si une personne est belle, la société est belle. »

    — Alessandro Mendini

    Entretien d’Alessandro Mendini avec Marcus Fairs, Deezen, Juin 2015

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  • 53

    53 . Alessandro Mendini (1931-2019)Poltrona di Proust - Pièce uniqueFauteuilBois, tissu peint à la main par Claudia MendiniEdition AlchimiaDate de création : 1978Date de production : 1991H 104,5 × L 105 × P 88 cm

    Bibliographie :

    - Pier Carlo Bontempi, Giorgio Gregori, 'Alchimia', Milan, 1985, p. 54

    - Guia Sambonet, 'Alchimia', Turin, 1986, p. 12, fig 2, p. 35, fig. 45

    - Frans Haks, 'Atelier Mendini: Alessandro e Francesco Mendini: Progetti dal 1989 al 1996', Milan, 1998, p. 40

    - Glenn Adamson, Jane Pavitt, 'Postmodernism: Style and Subversion, 1970-1990', London, 2011, p. 41, cat. no. 41

    Provenance : Ancienne collection Robert Wilson

    20 000 / 30 000 €

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    « Le fauteuil Proust remis en cause les préceptes de l’art. C’était de l’anti-design. Manquant de justification morale ou rationnelle, le goût devint néanmoins un moteur. Les populations aimaient la décoration et les architectes ne pouvaient plus leur indiquer le contraire. A la demande des clients, l’obligation (...) était de réintroduire les formes historiques populaires dans un design nouveau. »

    — Nick Wright

    Gareth Williams et Nick Wright, 'Cut & Shut, Eleven Chapters, III, The history of creative salvage', Williams Wright Publishing, 2012, p. 151

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  • 54

    54 . Alessandro Mendini (1931-2019)Proust - Prototype 2Collection All'ApertoFauteuilMosaïque Bisazza et fibre de verreEdition Galerie kreo limitée à 8 exemplaires+ 2 EA + 2 prototypesDate de création : 2007Signé et numéroté par plaqueH 120 × L 152 × P 100 cm

    Provenance : - Galerie kreo, Paris - Collection particulière, Bruxelles

    25 000 / 35 000 €

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    « Ron Arad, avec son refus catégorique de se définir uniquement comme un designer, un architecte, un artisan ou un artiste, nous encourage à regarder le design de ce premier quart de siècle, et à constater jusqu’où il est allé, à quel point il a brisé les murs et retrouvé son ouverture d'esprit, sa curiosité technique et son pluralisme culturel. »

    — Paola Antonelli

    Ron Arad: No Discipline, sous la direction de Paola Antonelli et Patricia Juncosa Vecchierini, MoMA, New York, 2009, p. 7

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    photo ron aradétagère demain

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    55 . Ron Arad (né en 1951)Fly on the wall - N°2/20Console muraleAcier poli miroirEdition One OffSignée 'Ron Arad' et numérotée '2/20' (que 2 exemplaires produits malgré la numérotation)Date de création : 1994H 31 × L 208 × P 32 cm (dimensions variables)

    Bibliographie : D. Sudjic, 'Ron Arad', Edition Laurence King, Londres, 1999, variante du modèle reproduite p. 80

    Provenance : Collection particulière, Paris

    50 000 / 70 000 €

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    « Les idées changent, mais j’ai grandi avec une profonde aversion pour les conventions. Ce n’est pas un principe immuable, mais un nuage qui se meut (…) Les jeunes devraient être anti-conformistes. Les plus âgés le deviennent, mais aujourd’hui j’ai l’impression que cela va dans le sens inverse. »

    — Ron Arad

    Gareth D. Williams , Nick Wright , Cut and Shut: The History of Creative Salvage, William Wright Publications, 2012 p. 126

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  • 56

    56 . Ron Arad (né en 1951)This Mortal CoilBibliothèqueAcier trempéEdition limitée One OffDate de création : 1993H 228,5 × L 217 × P 33 cm

    Bibliographie :

    - Paola Antonelli et Patricia Juncosa Vecchierini (sous la direction de), 'Ron Arad : No Discipline', MoMA, New York, 2009, pp. 58-59

    - Deyan Sudjic, 'Ron Arad', Laurence King Publishing, London, 1999, p. 104

    50 000 / 70 000 €

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    « Le travail de Maurer est tout à fait en dehors des paramètres conventionnels du design contemporain. Il n'est ni moderne, ni postmoderne (…). Ses lumières ne sont pas les interprétations d’une attitude à l’égard du design développées pour l’architecture, ou le mobilier, puis traduites en éclairage, (…) mais une tentative d’imposer une vision particulière du design. »

    — Deyan Sudjik

    Deyan Sudjik, Ingo Maurer: Making light, Munich, Museum Villa Stuck, Editions Helmut Bauer, 1992, p. 19

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  • 57

    57 . Ingo Maurer (né en 1932)Magnoon - Pièce uniqueSuspensionAluminium et halogèneDate de création : 1995H 292 × Ø 70 cm

    Commande spéciale pour le studio Ron Arad à la Triennale de Milan, 1995

    Bibliographie : Deyan Sudjic, 'Ron Arad', Editions Laurence King Publishing, Londres, 1999, modèle reproduit p. 120

    50 000 / 70 000 €

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  • Bijoux

  • 5 A U 1 1 8 / B I J O U X

    « Avec l'équipe de mes collaborateurs nous avons tenté de saisir l'esprit de l'époque à laquelle appartenait chaque bijou, ce qui nous a amenés à créer des collections entières de bijoux et d'objets d'art inspirés de telle ou telle période de l'art antique, il nous a fallu, évidemment, en premier lieu, comprendre et assimiler les caractéristiques essentielles de chaque époque avant de les recomposer en synthèses nouvelles. »

    Ilias Lalaounis, 'Métamorphoses', Editions Ekdotike Hellados, Grèce, 1984 P

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  • 5 A U 1 1 8 / B I J O U X

    58 . Ilias Lalaounis (1920-2013)Modèle 'Cornes de bison' - Pièce uniqueAnnées 1970Magnifique collier torque en or jaune martelé 20-22K.Signé du poinçon de Maître OrfèvreDiamètre intérieur : 11 cmPoids : 207 gDans son écrin d'origine

    Bibliographie : Ilias Lalaounis, 'Métamorphoses', éditions Ekdotike Hellados, Grèce, 1984, reproduit p. 30

    Provenance : Collection particulière, Grèce

    Les cornes du bison, attributs de sa force, sont devenues le symbole de la poigne et de l'emprise du chasseur, sublimées ici par les mains de l'orfèvre qui les transforme en parure élégante, empreinte de mouvement de grâce.

    15 000 / 20 000 €

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  • 5 A U 1 1 8 / B I J O U X

    « Au-delà de la Grèce et de son art, nous appelait la grande tentation de l'Orient : les belles réussites des lapidaires de Perse, d'Arabie ou de Chine, des joailliers juifs ou japonais...Et pourtant, toutes mes réalisations, je le sens, demeurent profondément imprégnées d'art grec. Il y a entre toutes mes différentes collections un dénominateur commun : une idée, un dessin, une technique tirés de l'art de la Grèce. »

    Ilias Lalaounis, 'Métamorphoses', Editions Ekdotike Hellados, Grèce, 1984 P

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  • 5 A U 1 1 8 / B I J O U X

    59 . Ilias Lalaounis (1920-2013)Modèle "Têtes de béliers"Années 1970Rare collier torque ouvrant d'inspiration persane en or jaune 20-22K orné de deux cervidés affrontés retenant un pendentif (amovible) en forme de goutte en cristal de roche (on y joint un deuxième en sodalite).Signature et poinçon de Maître OrfèvreDiamètre intérieur : 13 cm - Hauteur : 31 cmPoids : 182,7 g Poids brut de deux pendentifs : 65,5 gDans son écrin d'origineCe modèle fut réalisé en très peu d'exemplaires dont un pour l'impératrice d'Iran Soraya.

    Provenance : Collection particulière, Grèce

    Bibliographie : Ilias Lalaounis, 'Métamorphoses', Editions Ekdotike Hellados, Grèce, 1984, reproduit p. 168

    Ce modèle fut inspiré d'un vase persan de l'époque achéménide (VIe-Ve siècles av. J.C), les têtes de béliers lui servant d'anses.

    14 000 / 18 000 € 59

  • 5 A U 1 1 8 / V E N T E H E R G É

    Des dessins sauvés par Hergé

    Les planches de « L’Etoile mystérieuse », appelées « de sauvegarde » et toutes composées de trois bandes, ont été dessinées par Hergé en 1942. Leur histoire mérite d’être racontée, car elle nous explique pourquoi le père spirituel de Tintin s’est infligé ce travail de « moine copiste » et pourquoi il a du se débrouiller tout seul pour les réaliser.

    C’est au début du mois de février 1942 qu’Hergé apprit que son éditeur, Louis Casterman, avait décidé de changer la formule des albums Tintin, jusque-là édités en noir et blanc avec un nombre de pages dépassant largement la centaine. Le papier se faisant rare en temps de guerre, le grand patron de la maison d’édition proposa de publier des albums plus minces, mais aussi, et surtout, plus attirant encore, car imprimés en quadrichromie sur la toute nouvelle presse de son imprimerie à Tournai. L’éditeur annonça vouloir commencer tout de suite avec « L’Etoile mystérieuse » qui devait paraître, comme de coutume, en fin d’année pour les fêtes. Louis Casterman demanda à Hergé d’envoyer sans tarder les premières planches adaptées au nouveau format.

    Hergé se retrouva donc à sa table de dessin avec devant lui tous ses strips conçus pour paraître dans le journal Le Soir et parfaitement inutilisables comme tels dans la nouvelle formule Casterman. Le créateur de Tintin se rendit rapidement compte qu’il lui était tout à fait impossible de redessiner tous les strips déjà parus, tout en continuant à en dessiner des nouveaux pour le journal. Il lui fallait de l’aide. Or, il ne trouva aucun dessinateur capable de l’assister, ou en tout cas aucun qui avait suffisamment de talent ou de temps.

    Il fallut donc trouver une autre solution, et vite, car la maison d’édition mettait la pression. C’est à ce moment qu’Hergé entreprit de découper ses strips existant pour les recadrer, les adapter et finalement les recoller sur les planches à dessin en fonction de la nouvelle maquette des albums couleur à 62 pages de 4 strips chacune. Mais comme il était avant tout un homme de presse, il voulut sauvegarder ses dessins originaux afin de pouvoir éventuellement les publier plus tard dans d’autres quotidiens.

    Et c’est comme ça que les fameuses copies, dites « de sauvegarde », virent le jour. Hergé réalisa à la main des copies de ses strips noir et blanc sur un « bac à lumière » (table lumineuse) avant de « mutiler » les originaux pour la bonne cause de l’édition en couleur… Travail de copiste fastidieux, mais finalement plus aisée et surtout plus rapide à accomplir que celui de tout redessiner. Hergé « sauvegarda » soixante-six strips, avant de découvrir, quelques mois plus tard, le moyen de faire des copies photographiques (des bromures, une sorte de photocopies avant la lettre)… Ouf !

    Des copies « originales »

    Ces premières copies, réalisées à la main par Hergé, font donc intégralement partie de son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de copies « originales », dessinées par le créateur de Tintin en personne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces copies de sauvegarde sont beaucoup plus précieuses que d’autres copies de l’œuvre d’Hergé, réalisées bien plus tard par ses collaborateurs des Studios ou, pire, par des imitateurs, de bonne ou de (très) mauvaise foi.

    Certains collectionneurs se détournent de ces planches en raison de leur «  non-originalité  ». D’autres prétendent qu’elles ne sont pas d’Hergé, mais qu’elles ont été réalisées par l’un ou l’autre collaborateur, inconnu au demeurant. Personnellement, nous sommes tout à fait convaincus que les copies de « L’Etoile mystérieuse  » sont bel et bien de la main d’Hergé. Et ceci pour différentes raisons et après une analyse minutieuse de plusieurs planches « copiées » que nous avons eu à expertiser. Voyons les différents éléments qui nous ont convaincu.

    Tout d’abord, force est de constater qu’à l’époque où les copies furent réalisées, Hergé ne disposait d’aucun collaborateur au niveau du dessin. Seule, sa première épouse, Germaine Kieckens, était présente pour lui donner de temps en temps un coup de main pour la mise à l’encre. Puis, un peu plus tard, le dessinateur engagea sa première coloriste, Alice Devos, pour la réalisation des premiers albums couleur, qui sortiraient en 1943. Elle était douée, certes, mais comme coloriste, non comme dessinatrice.

  • 60 60 . Hergé(Georges Remi) (1907 – 1983)

    L’Etoile mystérieusePlanche originale de 3 strips dessinés par Hergé pour l’aventure de Tintin L’Etoile mystérieuse. Encre de Chine sur papier à dessinLes strips sont numérotés H13, H14 et H15. L’ensemble constitue une copie dite“de sauvegarde”, réalisée par Hergé en 1942.

    Très bel état, petites taches qui pourraient aisément être enlevées, mais que le propriétaire précédent a préféré garder car il s’agit de minimes traces de sang de Hergé, qui se serait blessé avec un compas à sa table de dessin.

    Les 3 strips parurent en 1943 dans le journal bruxellois Het Laatste Nieuws. Planche superbe, avec la scène mythique des savants annoncant « la fin du monde » et celle des rats fuyant les égoûts.

    35 × 46,50 cm

    Provenance : Collection particulière française

    300 000 / 400 000 €

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    Aujourd’hui tout le monde est d’ailleurs convaincu que ce n’est pas à une de ces dames qu’Hergé a confié le travail de copie de ces strips originaux. Il s’agissait en effet d’un travail méticuleux, demandant le savoir faire d’un dessinateur plus que compétent et ayant une certaine expérience comme copiste sur table lumineuse. Seulement voilà, dans cette phase de sa vie professionnelle, Hergé n’avait aucun dessinateur à ses côtés. Ou du moins, comme insistent les sceptiques, on en a – pas encore ! – retrouvé trace…

    Nous pourrions rétorquer que si on n’a pas encore découvert cet assistant fantôme d’Hergé, ce n’est pas parce qu’on a pas assez essayé ! Tout au contraire… Soulignons une fois encore, que si ce personnage avait existé, il ne pourrait s’agir que d’un génie méconnu. Car en effet, ces copies des soixante-six premiers strips de « L’Etoile mystérieuse » sont tout simplement splendides. Le trait d’Hergé est magnifiquement reproduit, même si le résultat n’est pas totalement identique à l’œuvre originale. Cela nous semble tout à fait justifié, Hergé ne pouvant être confondu avec une photocopieuse !

    N’oublions pas en outre qu’à cette époque, le père de Tintin était un homme accablé de travail, dessinant littéralement contre la montre pour plusieurs éditeurs différents. De plus, la technique utilisée pour cette besogne n’est pas des plus aisées : copier par transparence les traits noirs des originaux à l’encre de Chine sur du papier à dessin, au-dessus d’un « bac lumière », n’est certainement pas un travail d’amateur. Il n’y avait qu’Hergé pour réussir ce tour de force : recréer ces 22 planches de trois bandes en un temps record.

    Des strips authentiques

    Notons entre parenthèse, que l’authenticité des strips copiés n’est mise en doute par personne. Une analyse scientifique, commandée par les Studios Hergé, du papier et de l’encre utilisés pour les réaliser, a en effet révélé que les dessins sont d’époque. De plus, leur origine est bien connue par les initiés.

    Passons à l’argument suivant, qui, justement, a trait à la parfaite maitrise de la technique décrite ci-dessus par Hergé. La preuve existe qu’Hergé à réutiliser cette méthode artisanale pour faire des copies quelques années plus tard, même s’il avait découvert depuis qu’il pouvait faire des copies photographiques (les « bromures »). Une lettre de sa main, datée du 22 octobre 1945 et adressée à Charles Lesne de la maison Casterman, en témoigne. A cette époque Hergé était en train de remanier « Le Sceptre d’Ottokar » pour la nouvelle version en couleur, mais il lui manquait un grand nombre d’originaux, disparus chez Cœurs Vaillants durant la guerre. Nous citons le passage concernant la table lumineuse :

    « Les dessins étant définitivement perdus, il va falloir les recommencer. Comme il est difficile de travailler sur calque, je préfèrerais travailler par transparence, au bac à lumière, sur papier de dessin. Pour cela, il m’est impossible de me servir des albums en noir, ancien format, chaque page portant des dessins au recto et au verso. Voudrais-tu donc me faire un jeu d’épreuves en noir, sur papier ordinaire, mais sur une seule face, naturellement ».

    Conclusion ? Hergé connaissait bien la technique et il l’utilisa quand cela lui semblait nécessaire et important. Dans le cas du « Sceptre d’Ottokar » c’était pour refaire des dessins originaux. Et dans le cas des copies de sauvegarde de « L’Etoile mystérieuse » sa motivation était tout aussi grande. Comme il s’agissait de son premier album remonté pour la couleur, il craignait de perdre à jamais son œuvre originale…

    Ces planches, ont-elles servi ?

    Oui, les strips copiés furent publiés à partir du 1er septembre 1943 dans le quotidien bruxellois flamand Het Laatste Nieuws. Les dessins qui parurent dans ce journal ne peuvent être les originaux utilisés dans Le Soir en 1941, car ceux-ci n’existaient plus sous cette forme depuis fin 1942. Il ne fait aucun doute que Het Laatste Nieuws ait bien reçu d’Hergé la copie de sauvegarde de « L’Etoile mystérieuse ». Et nous pouvons donc être certains que le créateur de Tintin était fier de cette « seconde version », car il n’aurait jamais envoyé des strips de moindre qualité à un de ces éditeurs !

    Marcel Wilmet

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    5 A U 1 1 8 / S E R R U R I E R - B O V Y, M A S T E R W O R K S D ' U N E C O L L E C T I O N

    « Je crois que la mission de l'artiste est plus grande et que sa portée est plus forte, son rôle est d'éclairer, de parfaire et d'élever . Ce n'est pas pour cette société dépassée que nous devons travailler et mettre en oeuvre nos talents, mais plutôt pour le nouveau monde que nous voyons apparaître, et auquel on peut mon