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REVUE RÉGIONALE CE PROJET EST RÉALISÉ GRÂCE À UNE CONTRIBUTION FINANCIÈRE PROVENANT DE L’ENTENTE DE DÉVELOPPEMENT CULTUREL INTERVENUE ENTRE LA MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE ET LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS. ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 3 e ÉDITION

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REVUE RÉGIONALE

CE PROJET EST RÉALISÉ GRÂCE À UNE CONTRIBUTION

FINANCIÈRE PROVENANT DE L’ENTENTE DE

DÉVELOPPEMENT CULTUREL INTERVENUE ENTRE

LA MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE ET LE

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS.

ART, CULTURE ET PATRIMOINE

MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE

3e ÉDITION

LA REVUE ART, CULTURE ET PATRIMOINE DE LA MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE

Pour cette troisième édition, la revue Art, culture et patri-moine met l’emphase sur la transmission des savoirs et la pratique d’activités culturelles. Nous espérons fortement que cette édition vous donnera envie de vous adonner à une discipline artistique ou de visiter un musée.

Bonne lecture !

Pour toute l’actualité culturelle, nous vous invitons à visiter l’une ou l’autre de nos plateformes.

mrcjardinsdenapierville.ca

facebook.com/ArtcultureetpatrimoineJardinsdenapierville

artcultureetpatrimoinejdn.blogspot.ca

L’enseignement d’une discipline artistique : entre créativité, technique et passion ............................ 3-5

Les Cercles de fermières : pilier de la transmission des savoirs traditionnels .......................... 6-7

La culture jusque dans l’assiette ....................................... 8-9

La culture dès la naissance : chanter fait parler............ 10-11

Les boîtes à livres .......................................................... 12-13

La culture comme saine habitude de vie ........................ 14-15

ZOOM sur les Jardins-de-Napierville ...................................16

SOMMAIRE

ART, CULTURE ET PATRIMOINE 2

L’ENSEIGNEMENT D’UNE DISCIPLINE ARTISTIQUE :entre créativité, technique et passion

L’art s’apprécie, se crée et s’apprend. Pour savoir comment, j’ai interrogé Estelle Côté et Hélène Serres, deux artistes qui enseignent la peinture depuis de nombreuses années. Merci à ces deux artistes d’avoir partagé leur expérience.

Estelle Côté, artiste professionnelle, multidisciplinaire, professeur et enseignante

Estelle Côté est détentrice d’une maîtrise en littérature et est enseignante en français. Parallèlement, elle enseigne aussi la peinture acrylique. Elle s’est formée, notamment auprès de la réputée artiste Noreen Mallory au Centre Saidye Bronfman, maintenant appelé le Centre Segal des Arts de la scène. D’abord persuadée qu’elle est née pour être écrivaine, elle découvre que la peinture est une discipline très proche de l’écriture. Avant tout, son désir est de s’exprimer, de représenter les choses.

Alors qu’elle commence à se faire connaître en tant qu’artiste, elle reçoit plusieurs demandes pour donner des cours de peinture et c’est ainsi qu’elle devient professeur. L’enseignement lui permettra de transmettre son savoir, mais aussi sa philosophie. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer des gens qui partagent une même passion pour la peinture et d’échanger sur des images coup de cœur et des peintres qui les inspirent.

Au cœur de son enseignement se trouve le respect des envies de ses élèves. Elle les guide dans ce processus artistique qui comprend une grande part d’inconnu. Selon ses dires, c’est frustrant de manquer de technique. Elle essaie donc de donner à ses élèves les moyens d’exprimer leur créativité.

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 3

Selon elle, ça ne prend pas de talent pour peindre. Il faut plutôt avoir le goût de faire les choses. Il faut aimer la beauté, même si cette dernière est relative. Il faut se sensibiliser à la peinture et aux arts. Il faut aller au musée pour voir ce qui se fait, s’inspirer et développer son esprit critique.

Pour débuter en peinture, on peut commencer avec ce qu’on a sous la main, mais éven- tuellement, il faudra penser à acheter du matériel de qualité. Encore une fois, il faut

suivre des cours pour se donner la technique nécessaire pour exprimer sa créativité. Son meilleur conseil pour quelqu’un qui désire commencer à peindre : «Lancez-vous, osez la couleur, la différence et faites-vous confiance ».

Hélène Serres, artiste professionnelle, professeur et propriétaire d’une boutique

Dès ses 5 ans, Hélène Serres est fascinée par le dessin et les couleurs. Si elle n’en a pas fait un métier dès son plus jeune âge, c’est qu’on l’a plutôt poussée vers les sciences, un autre domaine où elle excellait.

Elle est donc une autodidacte qui s’est perfectionnée au cours des années. Suite aux nombreuses demandes, elle s’est mise à enseigner la peinture et tout s’est enchaîné. En 2005, elle démarre sa boutique qui a pignon sur rue à Saint-Rémi. Divers cours y sont offerts : peinture acrylique, huile sur toile, mixed medias, faux vitrail, peinture sur tissu, verre et porcelaine, en groupe ou privé, ateliers dès l’âge de cinq ans. Au premier étage, on retrouve des cadeaux, des bijoux et des produits locaux tandis que le second étage est occupé par un magnifique atelier avec un éclairage conçu pour la peinture, d’immenses fenêtres et bien sûr plusieurs toiles.

Estelle Côté : Bouquet de fleurs

ART, CULTURE ET PATRIMOINE 4

Selon Madame Serres, avant d’être capables de laisser aller leur créativité, les gens doivent apprendre quelques bases de la peinture. Par la suite, son enseignement est personnalisé. Elle laisse l’élève évoluer et s’adapte à lui. Les adultes sont plus gênés et ont souvent peur de l’erreur tandis que les jeunes sont moins autocritiques. Son rôle est donc de sécuriser et de faire comprendre qu’il n’y a pas de mauvaises façons. Grâce à la technique qu’elle enseigne et la relation de confiance qui s’établit, elle guide l’élève là où il veut aller.

Pour débuter, il faut savoir ce que l’on veut faire et ce que l’on apprécie visuellement. Il revient à chaque élève de décider s’il veut faire de la peinture décorative ou encore des beaux-arts. La première requiert d’être guidé davantage alors que la seconde nécessite surtout des essais et de l’instinct. Il faut avoir le goût de la peinture et de la patience, mais « on a la patience de ce que l’on aime ».

En plus du plaisir que cela lui procure, l’enseignement lui apporte beaucoup en tant qu’humain. C’est gratifiant de voir des gens accomplir des choses qu’ils ne croyaient pas possibles.

Les deux professeurs sont unanimes : ça ne prend pas de talent particulier pour peindre, mais plutôt une passion pour la peinture. Pour Estelle Côté, la peinture est un moyen d’expression sans pareil. Pour Hélène Serres, la peinture est thérapeutique. Elle permet de de se calmer et de s’énergiser. Pour en savoir plus sur ces deux artistes, visitez leur fiche respective sur le répertoire des artistes de la MRC des Jardins-de-Napierville.

www.mrcjardinsdenapierville.ca/repertoire

www.mrcjardinsdenapierville.ca/sites/default/files/contenu-media/documents/estelle_cote_0.pdf

www.mrcjardinsdenapierville.ca/sites/default/files/ contenu-media/documents/helene_serres_0.pdf

Photo gracieuseté de Hélène Serres

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 5

LES CERCLES DE FERMIÈRES : piliers de la transmission des savoirs traditionnels

Les Cercles de fermières ont célébré leurs 100 ans le 25 février 2015. Ce sont deux agronomes qui sont à l’origine de leur création. À sa naissance, l’organisation avait pour objectif principal de former les agricultrices du Québec sur différentes tâches ménagères.

Encore très actifs, les Cercles de fermières comptent plus de 34 000 membres, mais moins de 2 % d’entre elles sont agricultrices. Les Cercles de fermières s’adressent à toutes les femmes de 14 ans et plus qui désirent adhérer à la mission de l’organisation. De nos jours, les objectifs sont de promouvoir les droits de la femme et de la famille, encourager l’implication bénévole, mettre en valeur le patrimoine culturel et artisanal et assurer la transmission des savoirs traditionnels.

Parmi ces savoirs, on compte l’art des conserves, la couture, le tissage, la broderie, le tricot, le crochet et le fléché. D’ailleurs, « en 2015, la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Mme Hélène David, a annoncé la désignation de la fondation des Cercles de Fermières du Québec comme événement historique, de même que celle de leurs savoir-faire textiles en tant qu’éléments du patrimoine immatériel »1. Concrètement ces savoirs se transmettent durant les rencontres des cercles locaux et des ateliers, dont certains s’adressent aux enfants.

1 www.mcc.gouv.qc.ca

ART, CULTURE ET PATRIMOINE 6

On compte six Cercles de fermières sur le territoire de la MRC des Jardins-de-Napierville :

Hemmingford • Napierville

Sainte-Clotilde • Saint-Jacques-le-Mineur

Saint-Michel • Saint-Rémi

Les Cercles des fermières locaux sont chapeautés par des CA régionaux qui sont eux-mêmes sous l’égide du CA provincial. Chaque année, les membres se regroupent lors d’un congrès durant lequel il leur est possible d’échanger avec les membres de partout au Québec. L’événement contient également un volet exposition où les membres peuvent admirer ou exposer les œuvres de leurs consœurs.

Diffusée cinq fois par année, la revue L’actuelle est entièrement éditée par les Cercles de fermières. Les articles y sont variés tels que des entrevues avec des femmes d’exception, des sujets de société, des conseils mode ou encore sur le jardinage et plus encore.

La publication la plus populaire de l’organisation est sans aucun doute la série de livres de recettes Qu’est-ce qu’on mange ? Il s’agit d’un véritable succès de librairie dans lequel on retrouve plusieurs recettes provenant des membres.

Si l’article vous a donné envie de devenir fermière, sachez que vous devez avoir plus de quatorze ans. Pour en savoir plus, visitez le site web national des Cercles de fermières : cfq.qc.ca

Merci à Madame Sylviane Soulaine-Couture qui a gentiment accepté de partager son expérience au sein du Cercle Napierville.

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 7

LA CULTURE JUSQUE DANS VOTRE ASSIETTE Nul ne peut nier la popularité grandissante de tout ce qui est relié à la nourriture. Certains chefs sont carrément des vedettes, les émissions de cuisine sont de plus en plus nombreuses et les livres de recettes battent des records de ventes.

Bien que l’on ne puisse pas prédire si l’engouement pour la nourriture est uniquement un effet de mode, il est clair que certains plats résistent au passage du temps. Selon un sondage effectué par Le Devoir en 2007, le pâté chinois et le pouding chômeur sont les deux plats qui représentent le plus le Québec2. Cela témoigne que la cuisine est surtout reliée à des souvenirs et à notre identité.

La nourriture, c’est aussi de la culture et du patrimoine immatériel. «Le patrimoine immatériel compte cinq éléments, soit des savoir-faire, des connaissances, des expressions, des pratiques et des représentations qui sont transmis de génération en génération. Plus concrètement, les éléments du patrimoine immatériel sont des traditions. Il peut s’agir d’une forme de danse traditionnelle, d’une pratique culinaire particulière, d’une fête ou d’un rituel qui mobilise la communauté, ou encore de la pratique artisanale d’un métier ancien. Le patrimoine immatériel est un patrimoine vivant, c’est-à-dire qu’il se pratique encore aujourd’hui et qu’il est en constante évolution3 ».

Pour en savoir plus sur le patrimoine culinaire du Québec, nous vous invitons à visiter le site web de l’organisme Cuisine patrimoniale du Québec (www.cuisinepatrimonialeqc.org) ou à emprunter le livre Histoire de la cuisine familiale du Québec auprès de votre bibliothèque.

2 restoenligne.com/articles/show/le-patrimoine-culinaire- quebecois-plus-complexe-quon-ne-le-croit

3 www.mcc.gouv.qc.ca

ART, CULTURE ET PATRIMOINE 8

RECETTE DE CONCOMBRES MÛRS par René Lapierre, Société d’histoire des XI

« Mon expérience personnelle (avec cette recette) est que seuls les gens de notre région semblent connaître ce produit. Lorsque j’en fais cadeau à mes amis de l’extérieur, je n’ai jamais rencontré une seule personne qui connaisse cette marinade (bien qu’ils en apprécient le goût). »

Voici la fameuse recette de ma belle-maman Fernande :

1. NEUF (9) LIVRES DE CONCOMBRES MÛRS UNE FOIS PELÉS, ÉGRAINÉS ET DÉCOUPÉS EN DÉS, l’équivalent de 10 à 12 concombres mûrs (concombres qui commencent à jaunir, pâlir, blondir et non faner);

2. Faire dégorger (sans eau) avec 2 c. à table de gros sel durant au moins 12 heures ou plus;

3. Rincer à l’eau, faire égoutter dans un filet ou un coton. Suspendre 2 à 3 heures afin d’enlever le plus d’eau possible;

4. Faire cuire avec 6 tasses de sucre et 30 oz de vinaigre;

5. Durant la cuisson, dans un coton (faire deux petits sachets) mettre 1-1/2 c. à thé de cannelle en poudre et 1-1/2 c. à thé de clou de girofle en poudre.

Laisser cuire à peu près 1 heure ou jusqu’à ce que les concombres deviennent clairs (il faut qu’ils restent croquants). Note : Cuire dans un récipient assez grand et rempli aux 3/4 car la recette gonfle à la cuisson.

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 9

LA CULTURE DÈS LA NAISSANCE : Chanter fait parlerL’enfant apprend à parler grâce à ce qu’il entend. Il est important d’encourager les sons du jeune enfant avec des jouets simples, un hochet, une marionnette, des petits animaux. Dès l’âge de 6 mois, on peut lui présenter des petits livres en tissu pour le toucher, en plastique pour le bain ou en carton avec différentes textures, pour les mettre dans sa bouche.

Les enfants aiment les livres et nous devons profiter de chaque moment où l’enfant joue avec un livre, pour attirer son attention sur les images, les couleurs vives et pour nommer ce qu’il pointe. L’enfant est naturellement curieux, un livre, « ça le fait parler ». Il gazouille et s’exprime avec son corps. Il adore les comptines, toutes simples, des jeux de mots. C’est vers 2 ans qu’un tout-petit est capable d’apprendre une petite comptine ou une petite chanson. C’est un plaisir pour l’enfant de jouer avec des sons et des mots. Les enfants aiment chanter et les chansons permettent de développer le langage. À chaque âge, il faut profiter de toutes les occasions pour chanter à votre enfant.

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Des comptines simples et courtes, des chansons accompagnées de gestes, permettent à votre enfant de connaître les animaux, les parties du corps, les marionnettes…. Dès que l’enfant parle de plus en plus, les chansons qui jouent avec des mots l’intéressent davantage. Nous pouvons jouer à inventer des chansons sur des airs familiers. Chanter, apprendre une chanson stimule la mémoire et développe son attention et sa concentration. Accompagnées de gestes, les chansons contribuent au développement moteur et à la motricité fine. Les chansons, comme les berceuses, sont très réconfortantes pour les enfants de tout âge. Les mots qui riment et qui se répètent dans les chansons attirent l’attention des enfants et leur permettent d’apprendre des nouveaux mots. Quand un enfant commence à chanter, il améliore sa capacité à articuler, lui permet de parler avec plus de facilité et l’aide à prononcer des sons plus difficiles.

Quand vous chantez pour votre enfant, vous communiquez avec lui, vous lui donnez de l’attention et vous lui faites du plaisir, et ce sont des petits bonheurs, à tous les jours.

Des ressources pour vous informer :

www.apprendreencoeur.org

www.naitreetgrandir.com

www.agirtot.org

Écrit par Claudine Caron-Lavigueur, coordonnatrice d’Apprendre en coeur

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 11

DES LIVRES, PARTOUT ET POUR TOUS !La boîte à livres est une initiative qui gagne grandement en popularité au Québec et ailleurs dans le monde. Le principe est fort simple. Une boîte en libre-service contenant des livres est installée dans un endroit public. Les citoyens sont alors invités à y déposer des livres ainsi qu’à en prendre et ce, tout à fait gratuitement.

À l’automne dernier, la MRC des Jardins-de-Napierville a fait don d’une boîte à livres

à toutes les municipalités de son territoire. Pour vous aider à les repérer, une carte

géographique a été créée. Vous pouvez la visionner sur notre site web. En plus de chaque boîte donnée par la MRC, d’autres organisations ont également leurs propres boîtes à livres telles que Hemmingford Canton, Napierville, Saint-Michel, Saint-Rémi et Sourire sans fin.

Nous vous invitons à contribuer au succès de ce projet en vous appropriant ces boîtes à livres. Vous venez de faire votre ménage

de printemps et vous avez trop de livres? Profitez-en pour remplir la boîte à livres de votre quartier. Attention, certaines boîtes s’adressent aux enfants alors que d’autres sont pour les lecteurs de tous âges. Visitez-la régulièrement afin d’y voir l’offre de livres. Vous serez grandement surpris. Bonne lecture !

Boîte à livres de la MRC

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À ce jour, voici l’emplacement des boîtes à livres sur notre territoire :

Centre des Loisirs, 234 rue des Loisirs, Saint-Patrice-de-Sherrington

Chalet des loisirs, 263 boulevard Édouard VII, Saint-Jacques-le-Mineur

Coop santé de Hemmingford, 476 rue Frontière, Hemmingford

Hôtel de ville, 505 rue Frontière, Hemmingford

MRC des Jardins-de-Napierville, 1767 rue Principale, Saint-Michel

Parc du Citoyen, 114, rue Dubois, Saint-Rémi

Parc de la Pigeonnière, rue Raymond, Saint-Michel

Parc des Flamants, rue des Flamants, Saint-Michel

Parc en face du CPE Jardin Fleuri, sur la rue Derome, Saint-Édouard

Parc Jean-Paul-Ferdais, 69, rue des Merisiers, Saint-Rémi

Parc régional St-Bernard, 219 rang St-André, St-Bernard-de-Lacolle

Sourire sans fin, 2A, rue Sainte-Famille, Saint-Rémi

Pour consulter une carte avec l’emplacement des boîtes à livres :

mrcjardinsdenapierville.ca/boites-a-livres

Ce projet est réalisé grâce à une contribution financière provenant de l’entente de développement culturel intervenue entre la MRC des Jardins-de-Napierville et le ministère de la culture et des communications.

Boîte à livres de la Coop santé Hemmingford

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 13

LA CULTURE COMME SAINE HABITUDE DE VIEÀ l’automne 2017, le Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec s’est réuni afin d’aborder divers enjeux quant à la culture chez les jeunes. Il est ressorti de cette rencontre la priorité de favoriser que «l’accès à la culture et l’éducation culturelle doivent être valorisés

et intégrés» et même que cela devrait être un réflexe de penser à la culture comme une saine habitude de vie. Mais pourquoi donc ? Ce groupe avance que la culture favorise « l’épanouissement identitaire, social et professionnel des jeunes »4 .

Ils ne sont pas les seuls à penser de cette façon. Dans une publication à l’intention des éducateurs, la Ville de Longueuil a compilé des recherches faisant état des nombreux « bienfaits des arts et de la culture :

• développer leurs capacités de réflexion (mieux gérer l’anxiété et les peurs);

• aller à la découverte de soi ;

• avoir de la confiance en soi ;

• mieux s’exprimer ;

• mieux accepter autrui (augmenter leur taux de tolérance, développer le respect de l’autre) ;

• avoir une plus grande motivation (engagement) ;

• travailler sur l’épanouissement personnel (l’ouverture et la curiosité) »5.

4 www.culturemonteregie.qc.ca/2016/11/01/la-culture-comme-une-saine-habitude-de-vie/ 5 www.longueuil.quebec/files/longueuil/images/pdf/pochette_educateurs/2013/les-bienfaits-de-la-culture.pdf

ART, CULTURE ET PATRIMOINE 14

QU’EN EST-IL DE LA PRATIQUE D’ACTIVITÉS CULTURELLES CHEZ NOS JEUNES?Dans le cadre d’une étude commandée par la Table de concertation jeunesse Jardin-du-Québec, plus de 1000 élèves fréquentant les écoles secondaires Louis-Cyr et Pierre-Bédard ont été interrogés.

Voici quelques données issues de cette importante consultation :

• 80 % des garçons et 74,8 % des filles ont affirmé avoir une passion dans la vie. Parmi les passions qu’ils ont nommées se trouvaient plusieurs activités artistiques : dessin, lecture, guitare, musique, danse, photographie, écrire, chant, arts et peinture.

• Au cours des mois précédents, 31 % des garçons contre 15 % des filles n’avaient pratiqué aucun loisir intellectuel (lecture, collection, casse-tête).

• Au cours des mois précédents, 35 % des gars contre 16 % des filles n’avaient pratiqué aucune activité artistique (musique, théâtre, peinture, bricolage).

• 9 % des garçons et 12 % des filles avaient pratiqué une activité artistique à tous les jours au cours des derniers mois.

• La fréquence de pratique d’activités artistiques tend à baisser plus l’élève avance en âge.

ART, CULTURE ET PATRIMOINE MRC DES JARDINS-DE-NAPIERVILLE 15

ZOOM SUR LES JARDINS-DE-NAPIERVILLE :Édition 2017 du concours de photographies de la MRC des Jardins-de-Napierville

Qu’est-ce qui représente la communauté et le territoire des Jardins-de-Napierville ? Ses paysages ? Son agriculture ? Ta famille ? Les gens qui y vivent ? Ses événements ? Sa tranquilité ?

Du 1er août au 1er octobre, nous t’invitons à soumettre de une à cinq photographies qui représentent les Jardins-de-Napierville dans le cadre du concours annuel de photographies de la MRC des Jardins-de-Napierville. Le concours est ouvert à tous les photographes amateurs et professionnels résidant sur le territoire de la MRC et les photos doivent avoir été prises dans l’une ou l’autre des onze municipalités qui la composent.

Les photographies gagnantes seront dévoilées lors du 5 à 7 en art de la MRC qui aura lieu le jeudi 30 novembre. Les récipiendaires de chaque catégorie (moins de 18 ans, 18 ans et plus, coup de cœur du jury) et deux participants choisis au hasard se partageront plus de 700 $ en prix. De plus, leur photographie, ainsi que quelques autres sélectionnées sur le volet, seront exposées à travers le territoire.

Pour tous les règlements et participer au concours, consulte le site internet de la MRC au mrcjardinsdenapierville.ca/concours-de-photographies.

Ce projet est réalisé grâce à une contribution financière provenant de l’entente de développement culturel intervenue entre la MRC des Jardins-de-Napierville et le ministère de la Culture et des Communications ainsi qu’à la participation financière de Desjardins et une commandite du Parc Safari.

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