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LES INDISPENSABLES DU PATRIMOINE COUVERTURE Ardoises naturelles TRAVAUX DE TOITURE

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Couverture Ardoises naturelles

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Institut du Patrimoine wallon (IPW)79, rue du LombardB - 5000 Namuréditeur responsable : Freddy Joris

RédactionNadine BaBylas (iPW - Paix-Dieu) Lambert Jannes (DGo 4 - aTlPe)

Informations concernant la venteInstitut du Patrimoine wallonService PublicationsTél. : +32 (0)81 230 703Fax : +32 (0)81 659 097publication@institutdupatrimoine.bewww.institutdupatrimoine.be

Photos des 1re et 4e de couverture© Guy FocanT, Bruno collarD, Marianne FrancoTTe, Lambert Jannes

Dépôt légal : D/10.015/2008/20ISBN : 978-2-930466-65-1EAN : 9782930466651

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TABLE DES MATIèrES

PréFace 5

oBJecTiFs 7

reGarDer eT oBserver 9 ToiTures en arDoises naTurelles 9 analyser hisToriquemenT 9 analyser TechniquemenT 10 DéTailler la couverTure 11

enTreTenir 13 qu’aPPelle-T-on Des Travaux D’enTreTien ? 13 enTreTenir c’esT... 13

mainTenir 15 qu’aPPelle-T-on Des Travaux De mainTenance ? 15 mainTenir c’esT... 15

resTaurer 17 qu’aPPelle-T-on Des Travaux De resTauraTion ? 17 resTaurer c’esT... 17

suBsTiTuer 29 qu’aPPelle-T-on Des Travaux De suBsTiTuTion ? 29 suBsTiTuer c’esT... 29

aDaPTer 31 qu’aPPelle-T-on Des Travaux D’aDaPTaTion ? 31 aDaPTer c’esT... 32

caracTérisTiques réGionales 35 schuPPen 35 cherB(a)ins 35 lauzes 36 cornus 36

Glossaire 37

BiBlioGraPhie 41

carneT D’aDresses 45

Travaux de ToiTure

CouvertureArdoises naturelles

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L’entretien d’un monument classé constitue une difficulté particulière. Le propriétaire, rarement au fait des techniques de restauration, se pose de nombreuses questions et doit pouvoir trouver les réponses auprès des artisans, des auteurs de projet ou des agents du service public. Les artisans du patrimoine se doivent d’effectuer un travail de qualité, de faire preuve d’un savoir-faire parfois méconnu ou oublié tout en respectant les règles de l’art, pour mettre en exergue les qualités esthétiques et techniques existantes du monument à entretenir ou à restaurer.

C’est pour aider tous les acteurs du patrimoine et apporter une information aussi complète et pratique que possible que l’Institut du Patrimoine wallon (IPW) et la Direction générale opérationnelle Aménagement du Territoire, Logement, Patrimoine et énergie (DGO 4), ont décidé de rédiger et publier les Indispensables du patrimoine, collection de vingt-quatre fiches techniques à paraître au rythme de deux à trois par an.

Ces fiches d’aide à la décision s’organisent autour de six thèmes différents en suivant la logique de chantier : gros œuvre, toiture, parachèvement des surfaces, menuiserie, ferronnerie, peinture.

La première fiche porte sur la restauration des couvertures de toiture en ardoises naturelles, parce que de nombreux dossiers concernent leur restauration ou leur remplacement.

Qu’il soit clair toutefois que ces fiches ne sont pas des bréviaires – dans un secteur où les chartes ne manquent pas ! – et que le bon sens, même sur les monuments classés, doit s’imposer le cas échéant lorsque la mise en œuvre de la théorie pourrait avoir des effets pervers aberrants.

Nous profitons de cette préface pour remercier Jean Duschene, Yves-Marie Dron, David Gouverneur, Jean-Louis Lenoir, Michel Lesenfants, Jean-Claude Rousseaux, Philippe Rousseaux et Jean-Marie Tong, artisans couvreurs, Francis Tourneur, et toutes les personnes qui ont bien voulu consacrer du temps à la lecture et à la rédaction de cette fiche.

Que soient aussi remerciés celles et ceux qui ont contribué à ce projet au sein de la Direction de la restauration (Pierre Paquet, Claire Duhaut, Martine Marchal, Lambert Jannes, Jean-Christophe Scaillet) et du Centre de la Paix-Dieu de l’IPW (Anne-Françoise Cannella, Nadine Babylas, Ingrid Boxus et Christine Vanhoebrock).

Ghislain Geron Freddy JorisInspecteur général Administrateur généraldu Département du Patrimoine (DGO 4) de l’Institut du Patrimoine wallon

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Les fiches « d’aide à la décision » reposent sur les expériences de chantier des différents acteurs dans le domaine du patrimoine tels que les architectes, les historiens de l’art, l’administration du patrimoine et les artisans couvreurs.

Ces fiches ne donnent pas de conseils techniques ou pratiques sur la manière de restaurer les monuments car il existe sur le sujet suffisamment d’ouvrages techniques et scientifiques de référence. Ces fiches ont pour objectif d’aider les maîtres de l’ouvrage et les professionnels à opérer des choix de restauration sur des bâtiments classés ou anciens.

Les problèmes techniques et esthétiques rencontrés sur les chantiers de restauration sont à chaque fois différents, mais la manière de les aborder est toujours similaire. Un travail de restauration commence impérativement par l’observation du monument et l’analyse du bâti dans son environnement direct et se poursuit par une lecture attentive des détails. Cette première approche permet de restituer le caractère particulier de chaque ouvrage.

Avoir une connaissance de l’édifice et de ses besoins est une tâche difficile pour un maître de l’ouvrage, mais indispensable pour maintenir un bâtiment en état et ralentir le processus de dégradation. La détérioration d’un bâtiment est rarement due à de grandes catastrophes (incendie, tremblement de terre…) mais résulte généralement d’une multitude de petits dégâts auxquels le maître de l’ouvrage n’a pas porté d’intérêt et d’un manque d’entretien.

L’objectif de ces fiches est de donner des renseignements concrets pour aider le maître de l’ouvrage dans cette tâche. Les informations sont axées sur les monuments classés et peuvent être étendues à tout édifice présentant une valeur patrimoniale.

Associées à l’expérience des artisans qui cumulent savoir-faire et connaissance des techniques anciennes, ces observations permettent de développer une inventivité indispensable pour adapter les nouveaux matériaux aux contraintes des anciens. Il s’agit dès lors de réaliser un travail sensible et humain qui est le but de tout travail de restauration de qualité.

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reGarDer eT oBserver

ToiTures en arDoises naTurelles

La fonction première du toit est de protéger le bâtiment et ses occupants des éléments naturels.

La nature de la couverture et les pentes sont liés aux climats et aux matériaux disponibles localement. C’est pourquoi les toitures sont généralement une des caractéristiques de l’architecture régionale.

La couverture signe un édifice. Son impact visuel est très important. Il est indispensable d’en respecter les silhouettes et les lignes particulières.Dans certains villages ou villes, les toits se distinguent de très loin. Une mauvaise restauration de toiture peut faire perdre à un bâtiment son identité ou faire perdre l’équilibre visuel d’un ensemble.

En Wallonie, un grand nombre de toitures sont couvertes d’ardoises naturelles. Leur aspect varie selon les sous-régions en raison de la nature de l’ardoise utilisée ou d’une mise en œuvre particulière.

La transmission des traditions, des gestes et de l’outillage a amené jusqu’à nous un bon nombre de toitures ordinaires ou exceptionnelles qui mettent à l’honneur le travail des artisans qui ont été capables de s’adapter au fil du temps à l’évolution du matériau et de ses techniques.

Toute intervention sur une toiture en ardoises naturelles doit être précédée d’une analyse historique et technique détaillée de la situation existante.

analyser hisToriquemenT

Existe-t-il des documents anciens représentant le monument ?

photographies, cartes postales, gravures, peintures, vues aériennes…analyse de la typologie locale

Quand la couverture de toiture a-t-elle été posée ?

partiellement ou totalement ?La structure a-t-elle été transformée ?

la charpente : agrandissements, modifications, percements, traces d’humidité, attaques d’insectes, modifications de certaines pièces, présence de réparations…les souches de cheminées : matériau, ajout, décoration, état sanitaire…

Toutes les ouvertures sont-elles d’origine ?

lucarnes, tabatières et verrières.

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1 La Direction de la restauration du patrimoine propose un modèle de fiche d’état sanitaire (F.E.S.), accompagnée par un « guide de mise en œuvre », disponible sur demande ou téléchargeable sur le site de la DGO 4 Département du patrimoine, Direction de la restauration du patrimoine (http://mrw.wallonie.be/dgatlp, cliquez sur Département du patrimoine, Direction de la restauration) ou par téléphone au 081 332 173.

analyser TechniquemenT

Existe-t-il une fiche d’état sanitaire de la charpente, de la couverture, des chéneaux et des descentes d’eaux pluviales ? La fiche d’état sanitaire est un inventaire à un moment donné de l’état physique général du monument, qui aide le maître de l’ouvrage à planifier les travaux d’entretien et de restauration à court, moyen et long terme, qui permettent d’assurer la conservation du monument.Si la fiche d’état sanitaire n’est pas réalisée, contacter la Direction de la restauration du patrimoine1.Comment sont récupérées les eaux pluviales ?Quelles sont les finitions qui personnalisent et embellissent la toiture ?

faîtage, rives…épis, girouettes, chatières…

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DéTailler la couverTure

Quel est le format de l’ardoise ?format des ardoises variable selon le lieu, le mode et le moment d’exploitation.

Quelle est la forme de l’ardoise ?rectangulaire, carrée, en écaille…

Quelle est sa couleur ?grise, noire, violine, bleutée, verte ; couleur variable selon l’origine.

Quelle est son épaisseur ?les anciennes ardoises belges, fendues à la main avant 1950, ont une épaisseur de +/- 7mm ;les ardoises de Fumay ont une épaisseur maximum de 5 mm ;les ardoises échantillonnées actuelles ont une épaisseur variable en fonction des dimensions.

Comment est-elle fixée ?au clou ou au crochet ?quel type de clou : cuivre, acier galvanisé, acier inoxydable ?à un clou ou à deux clous ?quel type de crochet (le crochet est apparu au XIXe siècle avec la galvanisation et la tréfilerie) ?

La pose est-elle régulière ou présente-t-elle un dessin décoratif ?En quel matériau le faîtage est-il réalisé ?

plomb, zinc, cuivre, terre cuite...

Comment le faîtage est-il réalisé ?lignolet, corbeaux…

Quel est l’état de la couverture ?les ardoises sont manquantes, détachées, cassées, délitées ou poreuses…

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Tous les ans, le couvreur :enlève les mousses, les lichens et les végétations ;contrôle et remplace les ardoises cassées ou manquantes ;contrôle et maintient en bon état les solins de rives, de faîtage, d’arêtiers, de lucarnes et de souches de cheminée ;vérifie l’accès à la toiture (passerel le et trappe d’accès) ;visite les combles : déformations de la charpente, des sablières, recherche de toute fuite éventuelle.

Tous les ans, le spécialiste :contrôle le bon fonctionnement du paratonnerre.

Le propriétaire d’un bien classé peut bénéficier d’une déductibilité fiscale pour les frais d’entretien, de conservation ou de mise en valeur du monument1.

1 Consulter :

SPW, DGO 4, Département du patrimoine, Direction de la protection du patrimoine • (http://mrw.wallonie.be/dgatlp, cliquez sur Département du patrimoine, Direction de la protection du patrimoine) ou téléphonez au 081 332 189.

ENTRETENIR UN BIEN CLASSÉ EST UNE OBLIGATION LÉGALE

enTreTenir

qu’aPPelle-T-on Des Travaux D’enTreTien ?

Ce sont des interventions régulières et légères visant à maintenir le bâtiment en bon état.L’entretien ne modifie en aucun cas l’aspect du monument.

enTreTenir c’esT...

Tous les 6 mois (automne/printemps), le propriétaire ou le couvreur :

surveille les évacuations des eaux pluviales (inspection du monument, traces d’humidité sous les corniches, visite des combles) ;nettoie les chéneaux, les gouttières, les crapaudines, les noues, les caniveaux et les regards de visite.

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qu’aPPelle-T-on Des Travaux De mainTenance ?

Ce sont des travaux, provisoires ou définitifs, suite à des dégradations avancées, qui ne compromettent pas une restauration future.

mainTenir c’esT...

remplacer les zingueries (chéneaux, tuyaux de descente, solins) ;réparer les faîtières et les arêtiers ;consolider les souches de cheminées ;protéger provisoirement le monument suite à une tempête ou autre catastrophe naturelle.

Consulter :

SPW, DGO 4 , Département du patrimoine, Service de maintenance • (http://mrw.wallonie.be/dgatlp, cliquez sur Département du patrimoine, Direction de la restauration du patrimoine, Maintenance du patrimoine) ; possibilités d’introduction d’une demande d’intervention en Maintenance, en ligne ou par téléphone 081 332 173 ;Le guide du propriétaire de monument, tome 3 - la prévention, • téléchargeable sur le site internet de l’Institut du Patrimoine wallon (IPW) (www.institutdupatrimoine.be, sensibilisation, publications) ou par téléphone 081 654 148 ou 158.

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resTaurer

resTaurer c’esT...

Intervenir sur un monument de préférence partiellement ou totalement dans les cas extrêmes.

qu’aPPelle-T-on Des Travaux De resTauraTion ?

Ce sont des travaux qui ont pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques d’un monument. Ils se fondent sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. La restauration s’arrête là où commence l’hypothèse. Les travaux de restauration doivent garder un caractère exceptionnel (extraits de la Charte de Venise).

Consulter :

SPW, DGO 4, Département du patrimoine, Direction de la restauration • (http://mrw.wallonie.be/dgatlp, cliquez sur Département du patrimoine, Direction de la restauration du patrimoine) ou par téléphone au 081 332 173Le guide du propriétaire de monument tomes 4, 5 et 6 (voir page 15)• Institut du Patrimoine wallon (IPW) - Cellules immobilières • (www.institutdupatrimoine.be) ou par téléphone 081 654 148 ou 158.

Le propriétaire d’un bien classé peut bénéficier d’aides financières régionales (procédure administrative et de subsides appelée certificat de patrimoine) auprès de la Direction de la restauration et obtenir des conseils spécifiques pour la réaffectation auprès des Cellules immobilières de l’Institut du Patrimoine wallon (IPW).

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Espacement obligatoire entre les voliges (ventilation de la face interne des ardoises).Pose avec espacement de 5 à 10 mm (épaisseur d’un crayon de menuisier).Pose jointive : lorsque les voliges livrées sur chantier ne sont pas sèches, le retrait se fera lors du séchage.Le raccordement des extrémités des voliges ne doit pas s’effectuer sur le même chevron pour ne pas diminuer leur résistance.

poser les nouvelles ardoises

remplacer par des ardoises de même format, de même texture, de même teinte.Utiliser la même technique de pose.

remarque : un bon artisan adaptera son travail à l’édifice pour accompagner les déformations de charpente et éviter des réalisations trop raides. Les irrégularités et ondulations de surface qui ne nuisent pas à l’étanchéité ou la stabilité sont tout à fait acceptables.

réaliser les zingueries et les finitions

remplacement à l’identique.

resTaurer ParTiellemenT c’esT...

déposer les ardoises

Trier pour récupérer. Les ardoisières belges et de Fumay sont fermées. Il est utile de récupérer les ardoises pour réaliser un des versants ou des réparations sur d’autres toitures.

remarque : la pose doit être réalisée au clou de cuivre ; si le clou est en fer, l’ardoise est irrécupérable.

vérifier le voligeage

Vérifier sa planéité et la corriger au besoin.En cas de carences : compléter avec des voliges entières de même essence et de même section. Voliges anciennes en chêne trop dures pour reclouer des ardoises.Si voligeage apparent : traiter les nouvelles voliges à la cire colorante pour homogénéiser l’ensemble et prévoir un traitement fongicide et insecticide incolore.

Utiliser du bois sec, de bonne qualité (1er choix), d’essence indigène, exempt de gros nœuds et de flaches importantes et d’une épaisseur constante.L’épaisseur des voliges est fonction de l’écartement des chevrons : voir NIT 195 (Note d’Information technique, éditée par le CSTC).

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En Belgique : les ardoisières produisaient de nombreux formats pour optimaliser le matériau extrait. Les formats variaient de :

la plus petite : 12,2 x 22 cm (Warmifontaine) et 11 x 19 cm dans les autres carrières ;la grande petite : 14,5 x 24 cm (Warmifontaine) et 15 x 25 cm dans les autres carrières ;la flamande : 15,5 x 26 cm à 20,5 x 30 cm (Warmifontaine); 16 x 27 cm à 19 x 30 cm dans les autres carrières ;la rectangulaire : 20,5 x 36 cm à 20,5 x 41 cm et au-delà (Warmifontaine) ; 25 x 33 cm dans les autres carrières.

respecter la couleur et la texture

Identique à la couleur et la texture existantes.Teneur en carbonates : en-dessous de 5% en masse (cf. NIT 195 et STS 34), car au-delà risque de blanchissement de l’ardoise et affaiblissement de la résistance à l’agression des agents atmosphériques (fumées, pluies acides…).

resTaurer ToTalemenT c’esT...

respecter le matériau

Pour les qualités de longévité de l’ardoise et pour ses qualités esthétiques, ses reflets, ses nuances de couleurs.Pour sa résistance mécanique exceptionnelle.Pour privilégier les matériaux naturels aux matériaux artificiels.Pour le respect de la qualité patrimoniale du bien.Ardoise homologuée possédant un agrément technique (ATG/H) de l’UBAtc en cours de validité, supposé conforme aux spécifications techniques unifiées (STS), ou subissant les tests en laboratoire prévus par la STS 34 00.06 de 2006 et de la NBN (Norme belge) EN 12326 1 et 2 et addenda. Ces agréments et tests garantissent l’identification et les performances physiques et chimiques de l’ardoise par la couleur, la masse volumique, l’absorption d’eau (et gélivité si >1%), la teneur en carbonates, la résistance à la flexion et l’oxydabilité.

remarques :- exiger dans le cahier spécial des charges que la fiche technique et le certificat d’origine de l’ardoise soient remis lors de la soumission ;- liste des ATG en cours de validité : www.ubatc.be

respecter le format

Identique au format existant, ou décrit dans les archives éventuelles.Modèles souvent rectangulaires mais il existe également des modèles carrés (pose en diagonale et en écailles).

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Ardoise espagnole

Ardoise de Warmifontaine

Ardoise du Pays de Galles

Ardoise d’Herbeumont

Ardoise espagnole

Ardoise de Fumay

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en Belgique : Herbeumont : gris à bleu •sombre ;Martelange : bleu ;•Warmifontaine : bleu fon-•cé ;Vielsalm : gris à bleu ;•Fumay : violine.•

Les ardoises belges (carrières fermées), si elles doivent être remplacées par des ardoises étrangères :

ardoises grises : espagnoles et françaises ;ardoises noires : françaises ;ardoises violines : ardoises du Pays de Galles ou canadiennes.

Veiller à mélanger les palettes d’ardoises pour ne pas avoir de différences de nuances lors de la pose.

respecter l’épaisseur

Normalisation effective à partir de 1950.épaisseur égale sur toute la surface de l’ardoise.épaisseur minimale de l’ardoise en fonction de sa longueur et de sa résistance à la flexion : NIT 195.Résistance à la flexion dans le sens transversal ne peut pas être inférieure à la moitié de la valeur de la résistance dans le sens longitudinal de l’ardoise.

contrôler sur chantier

Le maître de l’ouvrage ou son délégué :

exige le bon de commande et la facture des ardoises ;vérifie si le marquage de la palette correspond à l’agrément prescrit et si la validité de l’agrément est encore en cours ;

accepte la fourniture d’ardoises si (voir NIT 195) :

l’épaisseur moyenne est •égale ou supérieure à l’épaisseur minimale reprise au tableau de la NIT 195 ;l’épaisseur des ardoises est •suffisamment régulière ; les nœuds et les ressauts •sont limités ;

conserve le certificat d’origine des ardoises et leur agrément. Il conserve un stock d’ardoises pour réparations ultérieures.

Le couvreur :trie les ardoises visuellement et manuellement, en les soupesant et en les sonnant, en 3 épaisseurs : les plus épaisses en bas, les moyennes au milieu et les plus minces en haut de versant ;exclut les ardoises dont la flèche dépasse 1,5% de la hauteur totale et conserve les coffines pour les toitures courbes et les gambardières pour les noues ; réalise un travail dans les règles de l’art.

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respecter le type de pose

au clou au crochet

pose la plus ancienne (développement au XVIe siècle)

apparition du crochet en 1874 et technique de fixation au crochet en 1894

valable pour toutes les épaisseurs d’ardoise, mais une ardoise plus épaisse donne une couverture plus résistante et un meilleur aspect fini. Toitures à formes complexes

ne convient pas aux ardoises épaisses et aux toitures à formes complexes

aspect homogène car ardoises jointives, peu perméables

l’écart entre deux ardoises correspond à une épaisseur de crochet (3 mm max.) ;alignement des crochets obligatoire. Alignement oblique reprend alignement vertical et horizontal

pas en dessous de 17° (30%) de pente de toiture pas en dessous de 24° (45%) de pente de toiture

sur voliges (préconiser une largeur de 10 cm) avec traitement fongicide et insecticide incolore si voligeage reste apparent

sur lattes (en pin, épicéa, peuplier), avec traitement fongicide et insecticidesi pureau inférieur à 10 cm : voligeage obligatoire

clou en cuivre à fût carré cranté ou crénelé ou en acier inoxydable austénitique (trop dur pour réparation)

crochet inoxydable teinté plus discret sur le toit, choix du crochet : « black inox », inox austénitique (304, 316, 316 ti). Proscrire les crochets en cuivre. Crochet à pointe, posé sur volige (attention au soulèvement de l’ardoise) ou sur latte ; crochet à agrafe, posé sur lattes

clou de section de 2,7 mm minimum et d’une longueur de 30 mm minimum

inox 316 ti à réserver pour les ouvrages élevés ou en environnement agressif

temps de pose plus élevé temps de pose plus rapide

réparation plus difficile. Si le support et les clous sont de bonne qualité, les interventions sont retardées

remplacement aisé

épaulement obligatoire pour faciliter la pose et les réparations, sauf pour les travaux de coupe ou de remplissage

épaulement n’est pas obligatoire

sections et dimensions des ardoises : voir NIT 195 (toitures en ardoises naturelles, conception et mise en œuvre), NIT 219 (toitures en ardoises, conception et exécution des ouvrages de raccord) et STS 34

sections et dimensions des ardoises : voir NIT 195 (toitures en ardoises naturelles, conception et mise en œuvre), NIT 219 (toitures en ardoises, conception et exécution des ouvrages de raccord) et STS 34

pour les bardages verticaux et les rives, ne pas utiliser de clous en cuivre, car ils sont rejetés par le support

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les DéTails inaccePTaBles

24 : écarts entre les ardoises trop importants25 : ardoise fendue à l’emplacement du crochet26 : mauvais tri des ardoises27 : ardoises levées, arêtier discontinu et mauvais crochet de service28 : ardoises levées29 : ancienne noue recouverte de zinc

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si pas de raccordement à l’égout, prévoir un dauphin à base courbe pour éloigner les eaux pluviales du monument ;couleur du zinc : naturel, antrazinc (noir) ou quartz-zinc (gris) ;si accessibilité difficile, possibilité de poser une grille (non visible du sol) sur la gouttière empêchant l’accumu-lation de débris végétaux ;

respecter le traçage

Si plusieurs versants de pente différente se retournent (noues et arêtiers), il est souhaitable que la base des rangs soit à la même hauteur sur tous les versants. Du fait des pentes différentes, le pureau doit avoir sur chaque versant une dimension bien précise pour permettre le retournement des rangs.Tracer les ournes : conforme à la NIT = tracer toutes les ournes + ½ ardoise.

respecter les détails

Il faut veiller à relever précisément tous les détails particuliers afin de les restituer à l’identique et respecter fidèlement les caractéristiques régionales :

évacuation des eaux pluviales :vérifier compatibilité électrolytique de tous les éléments ;dans le cas d’un monument sans gouttière, possibilité de le laisser comme tel s’il n’y a pas de risques d’humidité et de salissures (lavage du parement) ou si l’accessibilité est difficile ;gouttière pendante ou ardennaise, selon les régions (apparition vers le milieu du XIXe siècle) ;pas de gouttière de section rectangulaire sur monument classé ;corniches : à réaliser à l’identi-que (pièces métalliques, moulures). Utiliser le plomb ou le zinc comme étanchéité du bac et non un revête-ment asphaltique peu adapté aux peti-tes surfaces et formes complexes ;tuyaux de descente : fixer les colliers de serrage dans les joints et non dans les pierres ou les briques ;dauphins en fonte, cannelés ou lisses, de couleur gris foncé ou noire. À conserver ou à remplacer à l’identique ;

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le coyau doit être absolument maintenu car il éloigne les eaux pluviales de la maçonnerie ; la modification de pente resserre les ardoises et augmente l’étanchéité des bas de couverture.

rives :débordement des ardoises par rapport à la rive conseillé : 3 à 5 cm ;prévoir l’épaulement pour éviter les infiltrations et l’écornement de l’ardoise (30 à 50 mm) pour ramener l’eau sur le versant ;calepinage à étudier pour éviter les moins d’une demi-ardoise ;rives latérales ou d’égout (mur gouttereau) les plus discrètes possibles pour garder la perception du volume traditionnel (éviter les rives ardoisées), avec planche de rive ou bande de zinc pour reprendre l’éventuelle surépaisseur due à la contre-latte → adapter/ventiler ;éviter les ouvrages de raccord visibles : rive en butée à ardoises jointives sur noquets de plomb.

faîtage :en bardeli sur noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 1,25 mm) et clous invisibles (voir NIT 219) ;

en lignolet (éventuellement croisé) sur noquets de plomb non apparents ;terre cuite : éléments décoratifs à conserver. Les éléments manquants seront copiés et reposés à l’identique ;métalliques : en plomb, plus faciles à mettre en œuvre et plus durables, traités à l’huile de patine ou en zinc ;faîtages décoratifs, agrémentés de poteries ou d’éléments en pierre sculptés ou non qui possèdent un rôle décoratif, doivent être absolument préservés. Les éléments manquants seront copiés et reposés à l’identique.

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à baguette (arête marquée par une pièce de bois arrondie et recouverte de plomb).

noues :fermées sur noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 2 mm), posés tous les rangs, avec découpe trapézoïdale et clous invisibles. Ardoises jointives, avec épaulement ;noues ouvertes, en plomb, en zinc ou en cuivre. Largeur d’un pied minimum pour permettre le nettoyage. À éviter pour des raisons historiques sur monument classé ;rondes ou à fendis : étanche et esthétique, plus difficile à réaliser.

épis, coqs, croix, girouettes… :à restaurer et à remettre en place.

arêtiers :type d’arêtier est fonction de l’angle de raccord (voir NIT 219) ;en bardeli sur noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 1,25 mm) et clous invisibles ;en lignolet sur noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 1,25 mm) ;à ardoises biaises sur noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 1,25 mm) ;

à la belge : à ardoises biaises et ardoises de remplissage. Noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 1,25 mm) et clous invisibles ;en travers : ardoises posées horizontalement placées dans le sens de la longueur et taillées selon la ligne de l’arêtier. Noquets de plomb non apparents (épaisseur minimum 1,25 mm) et clous invisibles ;métalliques, en plomb ou en zinc. Inhabituel sur monument antérieur au XIXe siècle ;

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ventilation :si bien conçue, augmente la durée de vie de la couverture ;ventilation de la face interne des ardoises très importante, quelle que soit la conception de la toiture ;chatières conseillées en milieu urbain.

crochets de service :remploi délicat ;fixation au clou inox ;préférer un crochet courbé à boule, à l’ancienne, avec passant ;possibilité de placer des passe-barres ou des passe-cordes en plomb.

tabatières :dimensions réduites. À conserver autant que possible. Si remplacement, conserver format et dimensions.

cheminées :solins et contre-solins en gradins engravés dans les joints de maçonnerie si c’est possible. resserrage au mortier de chaux (pas de silicone) ;en milieu rural, pose d’une bande de plomb recouverte de mortier ;éviter les cheminées ardoisées ;condamnation des cheminées : obturation de la souche par béton ou arasement, tout en conservant une ventilation ;paratonnerre : prévoir la pose en assurant la discrétion de l’ouvrage dans le choix de l’appareil et de son emplacement.

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suBsTiTuer

qu’aPPelle-T-on Des Travaux De suBsTiTuTion ?

Ce sont des travaux reconnus indispensables pour raisons techniques ou esthétiques relevant de la composition architecturale et qui porteront la marque de notre temps (cf. Charte de Venise).

suBsTiTuer c’esT...

une création contemporaine qui allie le programme d’un maître de l’ouvrage et la créativité d’un architecte ;un geste architectural qui s’intègre à un bâti existant, sans s’y imposer.

Substituer signifie mettre quelque chose à la place d’une autre pour lui faire jouer le même rôle.

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qu’aPPelle-T-on Des Travaux D’aDaPTaTion ?

Ce sont des travaux qui ont pour but de combiner respect du monument, technologies et contraintes de la vie moderne, en respectant les caractéristiques régionales et traditionnelles qui en font sa valeur. Le programme s’adaptera au volume offert par le monument et non l’inverse. La planification du nouveau programme doit s’arrêter là où les qualités patrimoniales du monument, et du toit en particulier, risquent d’être compromises (cf. Fondation rurale de Wallonie).

aDaPTer

aDaPTer c’esT...

aménager les combles ;poser une sous-toiture ;isoler ;éclairer ;améliorer les performances énergétiques ;installer des chiroptières et abris pour chouettes.

Consulter :

SPW, DGO 4, Département du patrimoine, Direction de la restauration du • patrimoine (http://mrw.wallonie.be/dgatlp, cliquez sur Département du patrimoine, Direction de la restauration du patrimoine) ou par téléphone au 081 332 173 ;SPW, DGO 4, Direction extérieure, Service des Monuments et Sites de la • province où est situé le monument ;Institut du Patrimoine wallon (IPW) - Cellules immobilières • (www.institutdupatrimoine.be) ou par téléphone 081 654 148 ou 158 ; Portail de l’énergie en région wallonne : • www.energie.wallonie.be.

Le propriétaire d’un bien classé peut bénéficier d’aides finan-cières régionales (procédure administrative et de subsides appelée certificat de patrimoine) auprès de la Direction de la restauration et obtenir des conseils spécifiques pour la réaffectation auprès des Cellules immobilières de l’Institut du Patrimoine wallon (IPW).

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éclairer

Choisir la manière d’éclairer les combles en fonction de la typologie et des particularités régionales.Favoriser les fenêtres de toit ou tabatières à développement vertical plutôt qu’horizontal, sur le versant le moins visible et qui aura le moins d’impact sur le paysage, le moins débordant possible du plan de la toiture, en nombre limité et proportions identiques.

aDaPTer c’esT...

aménager des combles

Traditionnellement, les combles d’un bâtiment ne sont pas occupés. Les combles servaient d’espace de stockage et protégeaient les pièces de vie de la chaleur. L’arrivée des nouveaux matériaux rend désormais les combles utilisables1.

1 Cette problématique fera l’objet d’une fiche des Indispensables dans le futur.

poser une sous-toiture

Poser une sous-toiture souple pour limiter les surépaisseurs, perméable à la vapeur d’eau, étanche à l’eau, de bonne qualité.Assurer provisoirement l’étanchéité à la pluie jusqu’à la pose des ardoises.Éviter les infiltrations locales lors de conditions atmosphériques exceptionnelles.Prévenir et limiter l’égouttement de l’eau provenant de condensation.Conseiller une contre-latte pour la ventilation et l’évacuation des eaux de condensation.Veiller à l’incidence de la surépaisseur de la contre-latte en rive latérale, en rive de mur gouttereau et en raccord de lucarne.

isoler

Ventiler la face interne de l’ardoise, que la toiture soit isolée ou non. Maintenir les deux faces de l’ardoise à la même température.Placer l’isolation entre ou en dessous des chevrons ou fermes.éviter l’isolation par le dessus (surépaisseur).

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Favoriser les exutoires de fumée à développement vertical plutôt qu’horizontal, sur le versant le moins visible et qui aura le moins d’impact sur le paysage, le moins débordant possible du plan de la toiture, en proportions identiques. éventuellement recouvert d’ardoises, de lamelles en zinc prépatiné (dépend du mécanisme d’ouverture relié à la détection).Préconiser les ouvertures en toiture plus réversibles qu’en maçonnerie.

amél iorer les performances énergétiques

Recourir à tout système modifiant le moins possible l’aspect, la qualité architecturale et historique du monument. rendre le monument plus performant au niveau énergétique, en améliorant l’isolation intérieure (toiture, châssis).rechercher d’autres types de production d’énergie : pompe à chaleur, forages géothermiques, panneaux solaires ou photovoltaïques au sol plutôt qu’en toiture…

installer des chiroptières et abris pour chouettes

Envisager divers aménagements pour accueillir les colonies de chiroptères ou les chouettes, pour autant qu’ils soient discrets.Se référer à la brochure éditée par la Division Nature et Forêt de la région wallonne et l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

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caracTérisTiques réGionales

Schuppen

région : est de l’Ardenne.Actuellement, ardoises échan-tillonnées de forme spécifique, qui alternent bords droits et arrondis et présentent un angle aigu.Pose à pureau constant.Voligeage jointif, pose au clou, pente de 22 à 90°.recouvrement horizontal et vertical (simple ou double).

Cherb(a)ins

région : nord-est de l’Ardenne.Lourdes dalles épaisses dont l’envergure au plus fort peut atteindre 1,5 m.Le cherbain est caractérisé par une découpe qui s’arrondit depuis l’un des coins inférieurs jusqu’à l’angle opposé, pose en écailles de poisson.Posés sur un lit d’argile, les cherbains tiennent par leur propre poids.Uniquement sur voligeage, pente faible (20 à 25°).Le cherbain s’agence en ligne oblique « à l’allemande », selon l’orientation des vents dominants, se recouvrant pour ne laisser apparaître que la portion ronde de chaque pièce ; de surcroît, son calibre diminue à chaque pose.Format décroissant vers le faîte ;Faîtage fermé par l’emboîtement en lignolet ou corbeau, posé sans cloutage.Actuellement, le cherbain, de plus en plus fin, est posé au clou, directement sur le voligeage, comme les autres ardoises (la pente peut alors être plus élevée).

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Cornus (ou faisiaux)

région : sud-ouest de l’Ardenne.Débris d’ardoises, fichés dans une couche d’argile d’environ 5 cm, qui couvre un grossier lattis de planches ou de bûches refendues.Uniquement sur voligeage, pente faible (20 à 25°).Faîtage fermé par l’emboîtement en lignolet ou corbeau, posé sans cloutage.

Lauzes

Existence ponctuelle (Bertrix, Mortehan).Pierre plate de schiste utilisée comme dalle ou comme couverture de toiture.recouvrement de plaques de schiste irrégulières posées et lestées de pierres éparses.Charpente doit être plus robuste.

Ces techniques très particulières, courantes sur le bâti rural, tendent malheureusement à disparaître. Aujourd’hui, la rareté de ces particularités de pose ne favorise pas la transmission du savoir-faire. Malgré ces difficultés, il faut maintenir ces spécificités régionales qui sont à l’origine de la reconnaissance des valeurs patrimoniales du monument et donc de son classement.

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Consulter :

Institut du Patrimoine wallon (IPW) - Centre des métiers du patrimoine de • la Paix-Dieu - Formations spécialisées (www.paixdieu.be) ou par téléphone 085 410 350.

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acier inoxydable : qualifie un alliage protégé contre les risques de corrosion.

agrément : approbation émanant d’une autorité.

arasement : mise à niveau, égalisation.

ardoise échantillonnée : se dit d’une gamme d’ardoises toutes de même module et de même épaisseur.

ardoise ou schiste ardoisier : roche gris foncé, argileuse, à grain très fin, homogène et compacte, caractérisée par une fissilité très régulière et très prononcée.

arêtier : ligne saillante rampante formée par l’intersection de deux versants d’une toiture.

austénitique : se dit d’un acier contenant de l’austénite, qui combine une bonne résistance à la corrosion et des propriétés mécaniques plus élevées que l’acier ferritique.

bardage : revêtement vertical.

bardeli : qui consiste à placer un ou deux rangs complémentaires d’ardoises, en recouvrement perpendiculaire à la ligne d’arête.

calepinage : calcul permettant de connaître le nombre de pièces pour un chantier. Permet de prévoir le matériel nécessaire et d’optimiser les découpes.

caniveau : pierre creusée en rigole pour faire écouler l’eau.

charpente : assemblage de pièces de bois ou de métal constituant l’ossature d’une construction.

Glossaire

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dauphin : élément en fonte qui constitue la partie inférieure d’une descente d’eau pluviale.

déliter : diviser dans le sens des couches de stratification.

épaufrure : biseau pratiqué dans l’épaisseur de l’ardoise, sur les quatre côtés, qui facilite l’évacuation de l’eau.

électrolytique : qui, à l’état soluble, est capable de conduire le courant électrique.

envergure : ampleur, ouverture.

épaulement : chacun des angles abattus en tête d’une ardoise.

épi : pièce surmontant un poinçon, au-dessus du faîtage d’un toit.

faîtage : ligne de jonction supérieure de deux pans de toiture inclinés suivant des pentes opposées. Le faîtage constitue la ligne de partage des eaux pluviales.

fendis : ardoise étroite et longue utilisée pour garnir les noues.

ferme : assemblage de pièces dans un plan vertical formant ossature triangulée d’une charpente.

flache : zone d’un plancher légèrement en cuvette.

fongicide : qui détruit les champignons parasites.

forage géothermique : dispositif visant à exploiter l’énergie calorifique gratuite du sous-sol.

galvaniser : protéger contre l’oxydation par une couche de zinc.

chatière : petite ouverture aménagée dans une toiture pour l’aération des combles et des greniers.

chéneau : canal placé à l’égout du toit pour recueillir les eaux de pluie et les amener aux descentes d’eaux pluviales.

chevron : pièce de bois (équarri) fixée sur la charpente suivant la ligne de pente, pour porter les supports horizontaux des matériaux de couverture.

chiroptière : ouverture pratiquée dans la toiture afin de faciliter les entrées et sorties des chauves-souris.

coffine : ardoise dont la surface est bombée sur sa hauteur.

comble : superstructure d’un bâtiment, qui comprend sa charpente et sa couverture.

corbeau : lignolet croisé.

corniche : partie saillante qui couronne un édifice, destinée à protéger de la pluie les parties sous-jacentes.

coyau : pièce de bois en sifflet rapportée sur la partie inférieure d’un chevron, pour le prolonger et donner à la partie basse du pan de toiture une moindre inclinaison.

crapaudine : petit panier retourné formant filtre, placé au point d’écoulement des eaux pluviales, pour retenir les végétaux et corps étrangers.

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gambardière : ardoise dont l’axe transversal est cintré en creux.

girouette : dispositif d’indication de la direction du vent placé au faîte d’un comble.

gouttière : canal profilé léger en métal, la gouttière est établie à la base d’un pan de toiture pour recueillir les eaux pluviales et les diriger vers un tuyau de descente.

insecticide : qui détruit les insectes.

lichen : très fine mousse végétale, parasite des couvertures.

lignolet : rang supérieur des ardoises d’un comble, sur le versant exposé aux vents dominants ; ce rang d’ardoises dépasse de quelques centimètres au-dessus de la ligne de faîtage.

lucarne : petite fenêtre pratiquée dans le toit d’un bâtiment pour donner du jour à l’espace qui est sous le comble.

monument : édifice remarquable par son intérêt archéologique, historique ou esthétique.

mur gouttereau : mur porteur extérieur situé sous l’égout d’un toit et en direction duquel s’écoulent les eaux d’un comble.

noquet : désigne chacune des pièces en zinc ou en plomb dont on garnit les noues et les arêtiers.

noue : angle rentrant formé par l’intersection inclinée de deux pans de toiture.

ourne : surface qu’un ouvrier couvreur peut atteindre et couvrir sans avoir à se déplacer sur le toit.

panne : pièce horizontale d’une charpente de comble réalisée en bois ou en métal ; sert de support aux chevrons.

paratonnerre : dispositif de protection des bâtiments contre les effets de la foudre.

passe-barre : petite ouverture en forme de chatière cylindrique ménagée dans une couverture en forte pente et destinée au passage de tubes d’échafaudage des couvreurs.

passe-corde : très petite chatière en feuille de plomb destinée au passage des cordes d’arrimage des couvreurs, de leurs échelles de toit et de leur matériel.

pompe à chaleur : dispositif de production d’eau chaude sanitaire ou d’eau chaude de chauffage central. Le principe consiste à prélever de la chaleur sur une source d’eau froide et de la communiquer à un milieu plus chaud, ou source chaude.

pureau : partie visible de l’ardoise et qui reçoit l’eau.

ressaut : saillie qui interrompt un plan vertical.

rive : extrémité latérale d’un pan de toiture.

sablière : longue pièce porteuse en partie basse d’un ouvrage de charpente.

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schiste : voir ardoise.

solin : bavette en zinc ou en plomb engravée dans un mur pour protéger un relevé d’étanchéité le long d’une pénétration.

souche de cheminée : ouvrage de maçonnerie élevé au-dessus d’un comble pour contenir le ou les conduits de fumée.

tabatière : fenêtre pour toit en pente à cadre en fonte ou en tôle galvanisée dont l’ouvrant est à projection.

tréfiler : étirer un métal en le faisant passer au travers des trous d’une filière.

volige : planche sur laquelle sont fixées les ardoises d’un toit.

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Cata logues commerc iaux ■d’entreprises conservés aux Archives d’architecture moderne.

ouvraGes Techniques :

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES UNIFIÉES

STS 34. - Couvertures de bâtiments - première partie - couvertures en tuiles et en ardoises, édition 1971 - réimpression 1978. STS 34. - Couvertures de bâtiments - 03.06 - Ardoises naturelles, édition 1987.STS 03.6 - Ardoises naturelles, édition 2006.STS 31. - Charpenterie - 32. menuiserie pour toiture, édition 1967.

CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION

Toiture en ardoises naturelles - - conception et mise en œuvre - Bruxelles, note d’information technique, n°195, mars 1995.Toiture en ardoises naturelles - - conception et exécution des ouvrages de raccord - Bruxelles, note d’information technique, n° 219, mars 2001.

BiBlioThèques

Centre d’information et de ■documentation (CID) du Centre des métiers du patrimoine de la Paix-Dieu (Institut du Patrimoine wallon - IPW) rue Paix-Dieu, 1bB - 4540 Amay+32 (0)85 410 [email protected]

SPW – DGO 4 – Aménagement du ■Territoire, Logement, Patrimoine et énergieBibliothèque du Patrimoinerue des Brigades d’Irlande, 1B - 5100 Jambes+32 (0)81 332 [email protected]

Service publications ■Institut du Patrimoine wallon (IPW)rue du Lombard, 79B - 5000 Namur+32 (0)81 230 703www.institutdupatrimoine.be

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FormaTion eT enseiGnemenT

Centre des métiers du patrimoine de ■la Paix-Dieu (Institut du Patrimoine wallon - IPW)rue Paix-Dieu, 1bB - 4540 Amay+32 (0)85 410 [email protected]

Les Compagnons du devoir ■rue T’Kint, 42B - 1000 Bruxelles+32 (0)2 514 06 [email protected]

IFAPME ■Place Albert 1er, 31B - 6000 Charleroi+32 (0)71 232 [email protected]

Le Forem – Forem Formation ■Boulevard Tirou, 104 B - 6000 Charleroi+32 (0)71 206 585www.leforem.be

carneT D’aDresses

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À visiTer

Ardoisières d’Herbeumont S.A. ■rue du Babinay, 2B - 6887 Herbeumontwww.ardoisière.be

Au cœur de l’ardoise ■Domaine de la Morépinerue du Babinay, 1B - 6880 Bertrixwww.aucoeurdelardoise.be

Musée du Coticule ■rue du Coticule, 12B - 6690 [email protected]

Ardoisalle ■rue de Liboichant, 19B - 5550 Alle-sur-Semois

Musée de l’ardoise de Fumay ■Couvent des Carmélitesrue Martin-CoupayeF - 08170 Fumay

Maison de l’ardoise ■Rue Jean Jaurès, 96F - 08150 rimogne

aDminisTraTion

SPW – DGO 4 – Aménagement ■du Territoire, Logement, Patrimoine et énergieDépartement du PatrimoineDirection de la restauration du Patrimoinerue des Brigades d’Irlande, 1B - 5100 Jambes+32 (0)81 332 [email protected]

iPW

Institut du Patrimoine wallon ■(IPW) Cellules immobilièresrue du Lombard, 79B - 5000 Namur+32 (0)81 654 148 ou 158www.institutdupatrimoine.be

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Divers

Centre Scientifique et Technique ■de la ConstructionLozenberg, 7B - 1932 Sint-Stevens-Woluwewww.cstc.be

Monumentenwacht Vlaanderen ■vzw Erfgoedhuis Den Wolsack Oude Beurs, 27 B - 2000 Antwerpen www.monumentenwacht.be [email protected]

Pierres et marbres de Wallonie ■asblrue des Pieds d’Alouette, 11B - 5100 [email protected]

créDiTs PhoToGraPhiques

© Nadine BaBylasPhotos nos 5, 7, 11, 32, 34, 36, 41, 43, 53

© Ingrid BoxusPhotos nos 3, 12, 21, 22, 23, 29, 30, 35, 47,49, 51

© Bruno collarDPhoto no 39

© Guy FocanTPhotos nos 2, 15, 16, 42, 44, 57

© Marianne FrancoTTePhotos nos 8, 10, 11, 50

© Lambert JannesPhotos nos 1, 4, 6, 9, 17, 18, 19, 20, 24, 31, 33, 37, 38, 40, 45, 46, 48, 51, 52, 54, 55, 56

© Jean-Marc nenquinPhotos nos 13, 14

© Jean-Christophe scailleTPhotos nos 25, 26, 27, 28

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Prix : 4 eurosISBN : 978-2-930466-65-1Dépôt légal : D/10.015/2008/20 L

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