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Appel à communications
La 4ème Edition de la Conférence Internationale de
La Finance Entrepreneuriale
Le capital-risque Un pilier du développement
économique
CIFEMA’2016
1-2 décembre 2016, ENCG, Agadir. Maroc
I. ARGUMENTAIRE :
L’industrie de la finance islamique est actuellement en pleine croissance. Les institutions
financières islamiques deviennent une composante de plus en plus importante dans le système
financier international. La finance islamique a connu un développement remarquable ces
dernières années en ce qui concerne le taux de croissance, le volume des actifs et l’expansion
géographique. Si les aspects quantitatifs de la croissance de la finance islamique sont
indéniables, une évaluation qualitative de cette croissance soulève maintes questions et deux
tendances peuvent être discernées :
La concentration de 80 % de l’industrie financière islamique dans le secteur bancaire
islamique qui focalise sur les contrats de dettes, notamment Mourabaḥa (et plus tard le
tawarruq bancaire) considéré comme l’instrument phare de financement, au détriment
des formules qui reposent sur le principe du partage des profits et des pertes (PPP).
La faiblesse des autres composants de la finance islamique, dont le rôle est nécessaire
au renforcement et à la diversité de sa structure. En particulier, les produits clés sur les
marchés financiers réglementés tels que les actions conformes à la charia, les
instruments et les fonds d’investissement ainsi que les composantes de marchés
financiers parallèles qui comprennent des accords bilatéraux, négociés en dehors des
marchés réglementés, comme les offres de financement privé (PE) et les opérations de
financement par capital-risque (VC).
L’importante utilisation des contrats de dettes par les banques islamiques peut être justifiée par les
restrictions imposées par les banques centrales ainsi que les règles prudentielles empêchant les
banques de financer des projets à risques, tels que ceux financés par les formules de
participation dans le capital selon le principe PPP. C’est pourquoi, on ne peut pas compter sur
la contribution des banques islamiques dans le financement des projets innovants à haut risque.
Par contre, il faut développer d’autres institutions financières susceptibles d’utiliser les
formules de financement participatif sur une grande échelle. A ce titre, le capital-risque, qui a
été à l’origine du succès des plus grandes entreprises de la nouvelle économie (par exemple,
Microsoft, Yahoo, Apple, Google, etc.), demeure au centre du financement des projets
innovants.
Considéré comme la technique conventionnelle la plus proche des contrats de Mochāraka et de
Moḍāraba, le capital-risque préconise le paradigme du PPP. En effet, la relation entre le
capital-risqueur et jeune créateur est fondée sur un partenariat impliquant le partage des risques
lors des phases de lancement et du développement et le partage des profits en cas de réussite.
L’industrie du capital-risque a connu un grand essor dans l’occident et n’intervient plus
uniquement pour le soutien des projets dans les premiers stades, mais les accompagne tout au
long de leur cycle de vie en utilisant des formules de financement différentes basées
principalement sur la participation tout en cherchant à atténuer les risques. Ceci a permis à
l’industrie de jouer un rôle économique important pour mobiliser l’épargne et encourager les
investissements générateurs d’emplois. La croissance de cette industrie a soutenu la révolution
technologique dans le domaine de l’Internet et de la communication. Ce qui a rendu disponible
une énorme quantité de données et d’informations contribuant à la réduction du risque des
formules de financement participatif.
Par ailleurs, cette industrie se développe activement à travers trois formes : les business angels,
les fonds d’investissement spécialisés dans le financement des projets pilotes et le
crowdfunding, fondé sur un consensus entre les bailleurs et les demandeurs de fonds à travers
une variété de plates-formes électroniques.
Pour toutes ces raisons, il s’avère nécessaire de réorienter l’industrie financière islamique en
tirant profit des avancées du capital risque, à travers le développement d’instruments financiers
participatifs finançant les projets innovants. Tout en poursuivant les efforts de gestion des
risques associés à ces instruments financiers pour encourager et attirer un grand nombre de
bailleurs de fonds à investir dans cette industrie.
Conscients de l’importance de ce sujet et motivés par la promotion du concept de partenariat,
qui est un principe fondamental de la finance islamique, nous avons choisi, pour la quatrième
édition de la conférence internationale de la finance entrepreneuriale CIFEMA'2016, de
débattre la thématique de financement des projets par le capital-risque, entre chercheurs,
experts et hommes d’affaires. Sous le thème « Le capital-risque : un pilier du développement
économique », cette édition a pour objectif de contribuer à l’enrichissement des travaux de
recherche liés à cette approche novatrice dans le financement des investissements. Ceci
permettra de concevoir un modèle institutionnel financier en adéquation avec les exigences
actuelles et d’intégrer les formules PPP afin d’assurer la complémentarité entre les
composantes de l’édifice de l’industrie financière islamique.
II. OBJECTIFS MAJEURS DE LA CONFERENCE
- Discussion et partage des expériences régionales et internationales significatives dans
le domaine du capital-risque ;
- Sensibilisation des entreprises, des hommes d’affaires et des investisseurs à
l’importance des investissements en capital-risque ;
- Présentation de l’avancée des recherches scientifiques ayant pour objectif de rediriger
les investissements dans la finance islamique vers le financement des projets innovants
à travers le capital-risque ;
- Promouvoir la recherche scientifique en économie et finance islamiques menée par
l’Université Ibn Zohr et ses institutions.
III. PRINCIPAUX AXES DE LA CONFERENCE
Axe A : Obstacles à l’utilisation des modes de financement participatifs islamiques à
base PPP
A1. Cadre réglementaire et légal des opérations de finalement islamique par les
formules à base PPP (Modaraba et Mocharaka)
A2. Profil de risque du financement à base PPP
A3. Problèmes d’agences liés au financement à base PPP
A4. Modes de PPP de la finance islamique et le financement des PME
Axe B : Capital-risque : piliers, état de l’art et perspectives d’avenir
B1. Capital-risque : fondements, mécanismes financiers et formes d’investissement
B2. Étapes, critères de décision de financement, instruments utilisés et horizon
temporel d’intervention
B3. Facteurs clés de succès des investissements en capital-risque
B4. Similitudes, différences et moyens de conciliation du financement participatif
islamique et le capital-risque
B5. Expériences internationales en capital-risque
B6. Perspectives des marchés du capital-risque à la lumière de l’évolution rapide des
technologies de l’information et de communication
B7. Réalité et perspectives des investissements en capital-risque au Maroc
Axe C : Modèle islamique du capital-risque
C1. Instruments et modalités de prise de participation à travers les cycles de vie du
projet
C2. Gestion des risques liés aux opérations du capital-risque islamique
C3. Voies de sortie du capital-risque islamique et les risques d’illiquidité
C4. Processus de financement et intervention du comité charia
C5. Dimension sociale du capital-risque islamique
C6. Rôle de l’ingénierie financière islamique dans la promotion du modèle du
capital-risque islamique
Axe D : Fonds d’investissement islamique :
D1. Cadre organisationnel, pratique et chariatique des fonds d’investissement
islamique
D2. Typologie, portée et domaines d’interventions des fonds d’investissement
islamique
D3. Impact des restrictions de la charia sur la structure des risques des fonds
d’investissement islamique
D4. Performance des fonds d’investissement islamique
IV. MODALITES PRATIQUES
Dates importantes:
- 30 Septembre 2016 : Date limite d’envoi du texte complet de la communication
- 30 Octobre 2016 : Date limite de notification d’acceptation définitive des
communications retenues par le comité scientifique
- 1 -2 décembre 2016 : Déroulement de la conférence
Langues de la conférence :
Arabe, Français ou Anglais
Frais d’inscription et logistique :
- Une fois l’article accepté, une lettre d’acceptation et d’invitation à la participation aux
travaux de la conférence sera transmise aux auteurs ;
- Les frais du transport vers Agadir et l’hébergement sont à la charge des participants ;
- Une liste des hôtels présentant les meilleures offres sera communiquée aux
participants .
- Les frais d’inscription des participants à la conférence sont de :
200 US$ pour les participants venant de l’extérieur du Maroc
100 US$ (1000 Dh) pour les participants venant du Maroc
50 US$ (500 DH) pour les doctorants venant du Maroc
- Ces frais couvrent la documentation, le CD des actes, les pauses-café et les repas de
midi.
Contacts :
- Les propositions de communication, rédigées en arabe, français ou anglais, en format
Word, devront parvenir à l’adresse suivante : [email protected]
- Site Web de la conférence :
www.encg-agadir.ac.ma/cifema/
- Page facebook de la conférence www.facebook.com/international.conference.cifema
- Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter :
o Tel : 00212661628247
o Email: [email protected]
V. COMITES DE LA CONFERENCE
Comité d’honneur
• HALLI Omar (Président de l’Université Ibn Zohr)
• Abdelaziz BENDOU (Directeur de l’ENCG, Agadir)
• AL ATRAM Abdulrrahman (Secrétaire général de la Fondation internationale d’économie et
de finance islamique, Riyad)
• HAFED Omar Zohair (Secrétaire adjoint de la Fondation internationale d’économie et de
finance islamique, Riyad)
• Mobarak JAMIL Mohamed (Président du Conseil Local des Oulémas d'Agadir-Ida-Outanane)
• El KETTANI Omar (Professeur à l’Université Mohammed V-Agdal, Rabat)
Comité d’organisation
• CHAKIR Ahmed (Président du comité d’organisation, ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• BENDOU Abdelaziz (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• BERGHOUT Abdel Aziz (Univérsité Islamique Internationale Malaisie)
• Al ZAMIL Yousef Bin Abdullah (Fondation internationale d’économie et de finance
islamique, Riyad)
• SALEH Abullah (Fondation internationale d’économie et de finance islamique, Riyad)
• RADI Bouchra (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• MESKINE Lahcen (EST-Université Ibn Zohr, Agadir)
• OUBDI Lahsen (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• FADILI Moulay Hachem (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• AIT BIHI Abdelhamid (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• HMAITTANE Abdelmajid ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• CHKIRIBA Driss (FSJES, Meknès, Maroc)
• BOUZAHIR Brahim (ENCG, Université Chouaib Doukkali, El Jadida)
• BARI Imane (FSJES-Université Ibn Zohr, Agadir)
• ED-DAFALI Slimane (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• KAFOU Ali (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• AKDIM Sadik (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• GUINTAOUI Mohamed ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
Comité scientifique
• Al-MUHANNA Khalid Abdulrahman (Université Islamique Al-'Imam , Riyad)
• AL-SUHAIBANI Mohammad (Université Islamique Al-'Imam, Riyad)
• ALUMRANI Abdullah Mohammed (Université Islamique Al-'Imam , Riyad)
• ATTOUCH Hicham (FSJES-Université Mohammed V, Rabat)
• BELLIHI Hassan (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• BENREDJEM Mohamed Khemissi (Université de Souk Ahras, Algérie)
• BOUHRAOUA Said (ISRA, Malaisie)
• BOUZAHIR Brahim (ENCG, Université Chouaib Doukkali, El Jadida)
• CHAKIR Ahmed (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• CHKIRIBA Driss (FSJES-Université Moulay Ismail, Meknès)
• CHOUKRI Ismail (Université Quaraouiyine, Faculté Chariaa)
• EL AKRY El Kebir (FSJES-Université Mohammed Premier, Oujda)
• EL KETTANI Omar (FSJES, Université Mohamed V-Agdal, Rabat)
• EL KHAMLICHI Abdelbari (ENCG, Université Chouaib Doukkali, El Jadida)
• EL MEZIANE Abderrazak (Université Mohamed V-Souissi, Rabat)
• EL OUAFI Ibrahim (FLSH-Université Ibn Zohr, Agadir)
• ERRAOUI Elhoussein (FSJES-Université Ibn Zohr, Agadir)
• MESKINE Lahcen (EST-Université Ibn Zohr, Agadir)
• MSEDDI Slim Abdulsalam Université Islamique Al-'Imam, Riyad)
• OUBDI Lahsen (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• RADI Bouchra (ENCG-Université Ibn Zohr, Agadir)
• RIGAR Sidi Mohamed (FSJES-Université Cadi Ayyad, Marrakech)
• SAHIBEDDINE Abdelhak (ENCG, Université Chouaib Doukkali, El Jadida)
• SALINA Hj.Kassim (Univérsité Islamique Internationale Malaisie)
• SOUALHI Younes (ISRA, Malaisie)
• ZIKY Mustapha (FSJES-Université Cadi Ayyad, Marrakech)
VI. Présentation des textes
La première page, non numérotée, comprendra uniquement :
- Le titre de l’article en petites majuscules (Times new roman 18 gras) ;
- Le(s) nom(s) de(s) auteur (s) et leur affiliation (Times new roman 14 gras) ;
- L’adresse électronique de l’auteur à qui la correspondance doit être adressée (Times new roman
12);
- Un résumé à interligne simple d'environ 500 mots (10 à 15 lignes), contenant notamment
l’objectif de la recherche, les éléments essentiels de son cadre théorique et méthodologique
ainsi que ses principaux résultats (Times 12, justifié) ;
- Un maximum de cinq (5) mots clés (Times new roman 12) en précisant la classification JEL.
Corps du texte (format A4) devra prévoir des marges supérieures, inférieures et latérales de
2,5 cm. Le texte, y compris les notes de bas de pages, la bibliographie et les annexes, ne doit pas
excéder 15 pages (30000 caractères y compris les espaces). Il sera écrit en Times New Roman (12
points), en interligne simple et sera justifié (aligné à gauche et à droite). Les pages doivent être
numérotées sans EN-TETE ni PIED DE PAGE.
Les titres NIVEAU 1 petites majuscules (Times new roman 14 gras) niveau 2 petites majuscules
(Times new roman 12 gras)
Les notes de bas de page auront la numérotation continue en commençant à chaque page et ne
doivent pas servir aux renvois bibliographiques. Times new roman 10
Dans le texte, les références apparaîtront entre parenthèses avec le nom et l’année de
publication, ex : (El Hassani, 1996) et on ajoute la page s’il y a lieu (El Hassani, 1996 : p.112).
Les références d’auteur(s) ayant publié plus d’une fois au cours de la même année doivent être
identifiées chronologiquement par une lettre suivant l’année (ex : 1998a, 1998b).
La bibliographie ne comporte que les sources citées dans le corps du texte. Les références doivent
y être présentées dans l’ordre alphabétique du nom du premier auteur. Chaque mention doit être
complète et précise selon les modèles présentés ci-après :
Articles de périodiques
BenBella, A. 1986. « La filiation maudite : critique de la raison occidentale ». El Badil.
Montreuil. Mai 1986. pp. 45-56.
Ouvrages entiers
Martin, Hans-Peter et Schuman, H. 1997. Le piège de la mondialisation. trad. de l’allemand
par Olivier Mannoni. Arles : Solin, actes sud, 326 p.
Parties d’ouvrages
Stein, M.I. 1982. « Creativity and the Scientist ».dans Barber, B. et Hirsh, W. (dir.). The
Sociology of Science. Free Press. New York (New York). É.-U. p. 125-152.
Articles présentés lors de conférences
Bardach, J.E. 1982. « Food and Energy Problems of Third World Cities ».
exposéprésentélors de la conférenceintituléeUrbanizationand National Development
(21-23 janvier 1982). East-West Center. Honolulu (Hawaï). É.-U. 20 p.
Thèses - rapports internes
El Mataoui, M. 1997. « Transition démographique au Maroc », mémoire de DES ès
Sciences Economiques, Faculté de Droit Rabat/Agdal. p. 179.
Conseil des sciences du Canada (CSC). 1992. Agriculture durable : priorité à la recherche.
43e rapport annuel. Conseil des sciences du Canada. Ottawa (Ontario). Canada. 50 p.
Textes électroniques
Stiglitz, J. (date de consultation : 07 août 2001). What I Learned at the World Economic
Crisis. the Insider. [En ligne]. URL :
http://thenewrepublic.com/041700/stiglitz041700.html
Les figures et les tableaux seront numérotés de façon continue. Le titre en haut et la source est
indiquée en dessous.
La dénomination du fichier devra comporter uniquement le nom de l’auteur. En cas de plus
d’un auteur il faudra mettre le nom qui apparaît le premier dans le papier.