analyse de l'activité basketball
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Analyse de l'activité basketball, de la théorie à la mise en pratique sur le terrainTRANSCRIPT
ANALYSE DE L’ACTIVITE BASKETBALL
DES CONSTATS A LA MISE EN PRATIQUE
Fabrice Serrano Septembre 2013
PRESENTATION DE VOTRE ANALYSE • Quel process ?
• Qu’avez vous regardé ? • Quel matériel ?
• Vos conclusions …
Fabrice Serrano Septembre 2013
QUE REGARDER ? • Quantification des efforts + Evolution du jeu (Grosgeorge,
Khun, Buteau,…)
• Lactates (Mc Innes) • Mesure de de FC
• Intensité des déplacements
• Nature des déplacements
Fabrice Serrano Septembre 2013
MOYENS D’ANALYSE • Vidéo +
• Chronomètre • Cardio-fréquencemètre
• Prises de lactate
• Papier quadrillé pour les déplacements (quantifier le kilométrage)
• Exemple d’AMISCO en foot
• Qui filmer ? Que doit-on prendre en compte ? • Indicateurs externes
• Indicateurs internes
Fabrice Serrano Septembre 2013
DIFFERENTES ETUDES • ALLARD et Coll. « Etude sur la structure du jeu du championnat d’Europe masculin 1999 » Revue Pivot 2000, n°95, pp
10-17.
• BANGSBO Jens “Fitness Training in Football – A scientific approach” p 57-77
• BLUMENROEDER Laurent “Analyse comparative de la structure du jeu selon le poste au basket-ball” Mémoire de maîtrise STAPS, Strasbourg. 2003.
• BUTEAU P. Approche bioénergétique de la préparation physique au basket-ball. Paris INSEP ; 1987.
• COMETTI G. « La préparation physique en basketball » Faculté des Sciences du Sport UFR STAPS DIJON, 2001.
• GARBA S . Evaluation des performances des joueurs et des équipes de Basket-ball. Revue Trener Tcheckoslovaquie n°9 ; 1981. p. 426-427.
• GROSGEORGE B. « Observation et entraînement en sport collectif. » Paris Vigot ; 1990.
• GROSGEORGE B. « Modèles d’effort et entraînement en sport collectif » Approches du Handball, DTN FFHB, Paris, 1989.
• JORDANE F. "Basket Performance". Paris Amphora ; 1995.
• KUHN F. « Analyse comparative de la structure du jeu au basket-ball après modification du règlement et proposition d’exercices » Revue Pivot 2002, n°104.
• Mc INNESS, S.E., Carlson, J.S., Jones, C.J. and McKenna, M.J.(1995).The physiological load imposed on basketball players during competition. Journal of Sports Sciences,13, 387-397. http://www.education.ed.ac.uk/cis/basketball/papers
• Maffiuletti N, caractéristiques physiologiques des joueurs de basket-ball évoluant dans le championnat italien, Pivot, n°99, Mars avril 2001, p.23-26.
• SCHMIDT J., BENKENDORFF J. “Zur Lauf- und Sprungbelastung im Basketball“ Leistungssport 1-2003.
• TRAVAILLANT Guillaume « Analyse chronologique de l’effort physique des basketteurs meneurs et arrière en compétition de haut niveau » Mémoire de DESS, Dijon, 2003.
Fabrice Serrano Septembre 2013
RESULTATS ETUDES • Selon Allard et coll., (2000), de nos jours, le basket-ball de haut-niveau, ne se caractérise plus
par des efforts d'une durée moyenne de 11 à 20 secondes suivis de pauses de durée sensiblement identique, mais par des efforts aux charges physiques de plus en plus élevées. Ainsi, 40,5 % du temps cumulé d'effort s'effectue dans des séquences de jeu supérieures à 30 secondes, 12 séquences par match sur 67 sont supérieures à la minute. Il y a en moyenne 30 séquences d'effort sur 67 de plus de trente secondes par rencontre.
Les temps de pause qui suivent les efforts de longue durée ne permettent pas de récupérer des efforts qui les précèdent. Cette étude ne fait que constater l'évolution constante du basket-ball moderne.
• Travaillant (2003) • Des séquences d’actions au cours du Temps de Jeu Réel (TJR) dont les durées
moyennes sont les suivantes : • 2 à 3 secondes d’efforts intenses • 2 secondes d’efforts moyens4 secondes d’efforts lents • 18 secondes de récupération
• Des fréquences d’apparition des actions intenses selon les modalités suivantes : • un sprint toutes les 38 secondes du TJR (soit toutes les 1 min 27 sec. de la Durée Totale de
Match) • des appuis spécifiques intenses toutes les 17 secondes du TJR (soit toutes les 39 sec. de la
DTM) • un saut intense toutes les 1min 33 sec. du TJR (soit toutes les 3 min 29 sec. de la DTM)
Fabrice Serrano Septembre 2013
LES ACTIONS SPÉCIFIQUES DE COURSES
Différents types de courses en fonction des postes de jeu
0,679,40
28,47
55,2732,87
14,93
3,90
7,104,47
30,0336,37
26,24
13,87
14,3022,07
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Meneurs Ailiers Intérieurs
Jeu de jambes
Course avec changementde directionCourse arrière
Course droite
Course avec ballon
Durée moyenne des différentes courses en fonction des postes de jeu
4,22
5,32
3,78
3,09 3,312,96 2,72
2,513,03
2,81
0,63
2,301,92
1,62
4,06
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
C avec ballon C dro ite C arrière C C hgementdirec tion
J eu de jambe
Durée moyennemeneursDurée moyenneailiers
Durée moyenneintérieurs
LES ACTIONS SPÉCIFIQUES LA LUTTE
Lutte en durée et en nombre en fonction des postes de jeu
0,571,93
14,73
1,93
1,43
2,83
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
Meneur Ailier Intérieur0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
% NombreDurée moyenne
LES ACTIONS SPÉCIFIQUES LES SAUTS
Modélisation des sauts en fonction des postes de jeu
8,20 7,89 5,59
7,890,00
40,98 34,21
13,29
6,56 18,42
33,57
29,5121,05
37,76
0,70
11,48
0,00
0,00
0,00
0,001,32
9,09
9,21
3,28
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Meneurs Ailiers Intérieurs
Saut sans ballon 2 pieds sanscontactSaut sans ballon 2 pieds aveccontactSaut avec ballon 2 pieds sanscontactSaut avec ballon 2 pieds aveccontactSaut sans ballon 1 pied sanscontactSaut sans ballon 1 pied aveccontactSaut avec ballon 1 pied sanscontactSaut avec ballon 1 pied aveccontact
LES ACTIONS SPÉCIFIQUES MARCHE - ARRÊT
Durée des actions marche arrêt en fonction des postes
4,06
5,93
4,72
6,446,09 5,9
1,51,63 1,58
0
1
2
3
4
5
6
7
Marche Arrêt Isométrie
Meneurs
Ailiers
Intérieurs
Modélisation marche arrêt en focntion des postes
32,1343,43 45
60,8552,27 53,8
7,02 4,3 1,27
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
Meneurs Ailiers Intérieurs
Isométrie
Arrêt
Marche
LES ACTIONS INTENSES
Nombre et durée des actions intenses en fonction des postes
12,16
8,06
6,22
4,71
4,3
4,94
0
2
4
6
8
10
12
14
Meneurs Ailiers Interieurs3,8
4
4,2
4,4
4,6
4,8
5
% d'actions
Durée moyenne
Types d'actions intenses en fonction des postes
23,539,09
0,00
20,59 45,4550,00
0,0032,35
45,45
20,59
0,000,00
38,89
0,000,005,56
0,00
2,940,00 0,00 5,56
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Meneurs Ailiers Interieurs
Saut
Lutte
Jeu de jambes
C Chgent Direc
C Arrière
C Droite
C Ballon
LES ACTIONS INTENSES
Actions précédent actions intenses
14,71
55,88 86,3666,67
23,53
9,09
0,00 5,56
4,5511,112,94
5,56
0,00 11,110,002,94 0,00
0,00
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Meneurs Ailiers Interieurs
Saut
Lutte
Jeu de jambes
C Droite
Arrêt
Marche
Actions suivant actions intenses
27,78
26,47
22,22
17,65
9,0916,67
22,228,82
27,27
5,88 9,09
38,2450,00
0,00
4,55
5,562,94
0,00
0,00
5,56
0,00
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Meneurs Ailiers Interieurs
Saut + Marche
Saut + CD
Lutte
Jeu de jambes
C Droite
Arrêt
Marche
RESULTATS ETUDES • B. Grosgeorges, Buteau, Travaillant sur la modélisation de
l’effort au basket, Serrano sur les différents modèles de déplacement
• Temps de jeu réel ajouté comme principe • Argument des évolutions des règles
• Niveaux de pratique, doit on s’adapter à ces niveaux ou regarder uniquement le haut niveau (des plus jeunes, aux équipes championnat de France)
• Postes de jeu
Fabrice Serrano Septembre 2013
RESULTATS ETUDES • Selon Werchoschanski (1992) : L´activité sportive repose sur des
enchaînements moteurs qui sont déterminés d´un coté par les règles et les conditions de la compétition (limites spatiales et temporelles), de l´autre par la nécessité d´une exploitation efficace du potentiel moteur de l´individu pour accomplir avec succès un certain nombre de tâches motrices. Cela suppose de toutes façons, le perfectionnement des mécanismes centraux de commandes motrices, l´augmentation des capacités fonctionnelles de l´appareil musculaire et du système d´approvisionnement énergétique.
• Les contraintes imposées par le jeu (règlement) obligent les joueurs à atteindre des minima en endurance sans quoi ils ne pourront pas jouer (c’est le maillon faible de la chaîne qui détermine l’ensemble de la réaction). Par contre, ce sont les joueurs qui s’imposeront des minima en force et en vitesse car il s’agit ici de duels (ex : si je ne peux pas aller plus vite que mon défenseur, je ne peux plus attaquer le cercle).
• Le jeu de basket-ball étant en plus organisé, il existe des différences dans la quantité des déplacements et la nature de ces derniers en fonction des postes de jeu.
Fabrice Serrano Septembre 2013
RESULTATS ETUDES • Selon Pradet (1996) * Pour informative qu´elle soit, l´analyse
de l´activité ne suffit pas à rendre totalement cohérente l´organisation de la préparation physique. Il faut croiser ces informations avec toutes celles que l´on va recueillir sur le potentiel physique de l´athlète.
• Mais l’analyse de l’activité doit être très précise pour pouvoir influencer efficacement le choix des méthodes d’entraînement. Or il existe toujours des biais inhérents aux outils utilisés pour ces analyses (les biopsies sont traumatiques, jusqu’à 50g de chair prélevée, et nécessitent que l’on suspende le jeu, les prises de lactate sanguin sont moins efficaces que les celles de lactate musculaire, elles doivent aussi être réalisées pendant les temps-mort et non pendant le jeu, les cardio-fréquencemètres n’évaluent pas le potentiel anaérobie…)
Fabrice Serrano Septembre 2013
CONTRAINTES AU BASKETBALL • Analyser pour savoir quelles qualités physiques travaillées • Evaluer les temps de travail, repos • Caractéristiques de l’activité basket :
§ les contraintes dans l’action § les contraintes dans l’espace. § les contraintes dans le temps (évolution des règles)
• En ayant comme point de départ l’analyse de la performance, le préparateur physique choisira en fonction des objectifs des cycles d’entraînement, ses méthodes en s’appuyant sur la connaissance physiologique du joueur et sur l'analyse rigoureuse de l'activité.
• Mais vous auriez tord de penser finalement que pour arriver au meilleur résultat l’idéal soit de reproduire les efforts de compétition avec ses joueurs, les sollicitations peuvent être proches de celles de l'activité, mais il faut aussi travailler globalement car trop de spécifique tue le spécifique.
Fabrice Serrano Septembre 2013
LIMITES • Deux limites majeures : d'abord l'incertitude de ce qui va se passer :
chaque match est différent et les moyennes que donnent les chiffres peuvent vous donner raison toute l'année, excepté le jour de votre match !
• Ensuite, il y a de nombreux biais inhérents aux méthodes de mesure (liés au matériel (question 6), ou au protocole). Mais les analyses sont de plus en plus précises grâce à la technologie numérique, comme le logiciel AmiscoPro qui utilise des algorithmes sophistiqués de suivi de cibles. L’avenir laisse présager d’excellentes innovations dans ce domaine.
• Cependant, chaque joueur est un être à la fois social, psycho et corporel, n'évaluer que le corporel et ne pas le ré-interprété en fonction des deux autres dimensions limite véritablement la pertinence de ces études. Ceci restera certainement la limite la plus tenace à la modélisation.
• Il est d’ailleurs déjà difficile de rendre compte pleinement des facteurs de la performance en rassemblant des études distinctes et de protocoles différents.
Fabrice Serrano Septembre 2013
CONCLUSION
Fabrice Serrano Septembre 2013
Analyse Activité au niveau Efforts (tps de travail, repos, répétitions)
Manière de se déplacer, sprints, sauts, lutte, …, enchainements d’actions
Différenciation des postes de jeu
Règles de développement des qualités physiques (vitesse, aérobie, …)
PREPARATION PHYSIQUE MISE EN PLACE SPECIFIQUE
AU BASKETBALL
EN PRATIQUE • Aérobie : Intermittent, et se rapprocher d’actions de jeux
sans perdre la notion de physique
• Renforcement musculaire : savoir descendre sur ses jambes, avoir une attitude fléchie, si on doit en garder une seule en tête, travail des fessiers
• Vitesse, vivacité : dans le travail de course, efficacité des appuis
• Prévention : progressivité dans l’effort, s’attacher à bien faire les exercices, proprioception, stretching actif
Fabrice Serrano Septembre 2013