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Notion d’anesthésie et d’analgésie
obstétricales
2 impératifs parfois contradictoires :
• analgésie ou anesthésie de la mère avec un
maximum de sécurité
• bien être fœtal
Modifications Respiratoires
(1)
� Modifications anatomiques :
• Infiltration oedémato-adipeuse cervico-faciale et de la filière oro-pharyngée
Macroglossie
• Surélévation des coupoles, horizontalisation costale
• Hypertrophie mammaire
• Hyperhémie des muqueuses
Modifications respiratoires
(2)
• Hyperventilation ↑ Consommation O²
• Broncho-dilatation
• Augmentation de la V° min (50)%, portant
surtout sur le V т
• ↓ de la CRF (20-30%) et du shunt intra
pulmonaire
• ↓ PaCO² Alcalose respiratoire compensée
• ↓ de l’affinité de l’Hb pour l’O²
Conséquences :
• Risque d’Intubation Difficile x 8: Présence d’un
sénior, Manche de laryngoscope court, ↓ calibre des
sondes d’intubation, protocole IT difficile
• Risque d’hypoxémie maternelle et fœtale rapide
• Diffusion rapide des gaz anesthésiques (réduction
de la MAC des halogénés)
Modifications Cardio vasculaires
• Augmentation de la volémie (35%)
• F.C + 20% ,P.A - 20% (diastolique)
• Vasodilatation périphérique: ↓ RVS (20%)
• ↑ de la capacité veineuse
• Augmentation du Débit cardiaque (40%):
• par ↑ de la FC(20%), du VES(27%), et ↓ des RVS et des
RVP (34%)
• Modifications hémodynamiques considérables en cours de
travail
• Modifications des circulations régionales
Modifications Cardio vasculaire
(2)
• Circulation utérine:
- débit sanguin utérin: 10 % du débit cardiaque à terme
- non autorégulée
- sensible aux drogues vasoactives et à la PaCO2
- syndrome de compression aorto cave ↓ débit sanguin utérin
= SFA
Conséquences
• Peu d’adaptation à l’effort,
• Souffle d’éjection systolique fréquent,
• Elargissement de la silhouette cardiaque,
• Compression Aorto-cave :
- MAUVAISE TOLERANCE du DD et des hypovolémies
- Diminution du D.U.P.
- ↑ du risque de ponction veineuse lors d’APD
• distribution et élimination plus rapides des anesthésiques
Modifications Métaboliques
et Rénales (1)
• Hémodilution: Diminution de l’osmolalité plasmatique et
de la pression oncotique,
• Augmentation du métabolisme de base (14%) et de la
consommation d’O2 (20%)
• Hyper-Insulinisme et résistance à l ’insuline,
• Hyper-Aldostéronisme
Modifications Métaboliques
et Rénales (2)
• Augmentation (50%) : du débit sanguin rénal, de la
filtration glomérulaire, de la réabsorption tubulaire,
• Augmentation de l ’élimination des HCO3,
compensatrice de l’alcalose respiratoire.
• Dilatation des cavités excrétrices rénale, 3% de reflux
Vésico-U.
Conséquences (1) :
• Valeurs basses de l’Urée, Créatinine, Ac. Urique,
• Protéinurie orthostatique, Glycosurie,
• Rétention sodée:
Conséquences (2) :
• Risque plus important d’OAP
• Mauvaise tolérance du jeûne,
• Adaptation difficile à l’acidose métabolique
• Augmentation fraction libre des médicaments
• Risque accru d’infections urinaires.
Modifications Hématologiques
• Dilution des éléments figurés du sang.
• Anémie par dilution et par carence en fer
• Hyper leucocytose
• hyper coagulabilité par ↑ de tous les facteurs de
coagulation et du fibrinogène (200%),
• Diminution de l’activité fibrinolytique
plasmatique
Conséquences :
• ↑ risque thromboembolique: Indications larges des
anticoagulants,
• Moins de 1% des femmes enceintes ont un taux de
plaquettes inférieur à 100.000/ml en fin de
grossesse,
• Tendance à la CIVD et à la fibrinolyse.
Modifications digestives
• Atonie du sphincter du bas œsophage
• Horizontalisation gastrique
• ↑ du volume et de la pression (40 cm H2O) de son
contenu
• vidange gastrique ralentie: ↓ motiline,
• ↑ de l’acidité gastrique: ↑sécrétion gastrine
placentaire
• Cholestase anictérique, lithiase vésiculaire
Conséquences :
• Le RGO est fréquent et aggravé par le volume
utérin.
• ↓ vidange gastrique, ↑ du contenu
• ↑ acidité contenu gastrique
• TOUTE femme enceinte de plus de 15 SA =
estomac plein :Σ de Mendelson
• Induction en séquence rapide, Sellick et anti-acide
en prémédication.
Pour L’A.G. :
• Diminution des cholinestérases plasmatiques de 20 à 30% :
- Sans conséquences sur la cinétique de la CELOCURINE s’il n’existe
pas de troubles génétiques.
• Augmentation des endorphines
• Diminution du taux d’albumine :
- Augmentation de la fraction libre des agents anesthésiques
- Diminution des posologies jusqu’à 40%.
• La progestérone a un effet sédatif
• Diminution de la MAC des halogénés
• Augmentation de l’espace de diffusion : effet prolongé
Pour L’A.L.R. :
• Ponctions difficiles, résultats imparfaits.
• Augmentation de la diffusion des AL (volume de l’espace
péridural réduit) et de leur sensibilité neuronale.
• Le bloc sympathique de L’A.P.D. peut diminuer les
pressions de perfusion, les débits, et les résistances
vasculaires :
↓ D.U.P.+++
Mécanismes et voies nerveuses de la
douleur
– Caractéristiques :• douleur d’intensité variable
• dl aiguë, viscérale
• dl intense voire intolérable pour 60 % des primipares
• ↑ pendant la 1ère phase du travail
• nbreux facteurs psychologiques, sociaux, culturels, ethniques,
environnementaux influent sur sa perception et son expression
– Mécanismes :• dilatation du col, distension filière génitale
• contraction distension de l ’utérus
• stimulation ou étirement des structures anat avoisinantes :
annexes, péritoine, vessie, urètre, rectum
• terminaisons nerveuses plus nbreuses au niveau du col et du
segment inf. qu ’au niveau du fond utérin
• L’intensité douloureuse est influencée par la primiparité, l’utilisation d’oxytocine et le stade du travail.
• Les seuils douloureux augmentent lors de la rupture de la poche des eaux et après 5cm de dilatation pour atteindre le maximum lors de l’expulsion.
• Variations interindividuelles considérables: pour 10% des parturientes l’accouchement est quasi indolore, alors que 30% des primipares et 10% des multipares ressentent des douleurs intolérables.
• Le jeune âge, le surpoids maternel, la macrosomie fœtale et les présentations postérieures favorisent la survenue de douleurs intenses.
Voies nerveuses
– Première période du travail :• fibres C cheminent avec fibres sympathiques de l ’utérus
• fibres qui forment le plexus hypogastrique inférieur et rejoignent
les racines postérieures de la moelle au niveau des métamères
T10 à L1
• fibres C bloquées par concentrations faibles d ’AL
– Phase d ’expulsion :• dl liée à la distension de la filière génitale et du plancher pelvien
• innervation des structures dépend des racines sacrées (S2 → S4)
• le blocage des afférences somatiques nécessite des concentrations
d ’AL ou des volumes plus importants
Conséquences maternelles et fœtales de
la douleur
– hyperventilation : - VM passe de 10 à 23 L
- chute de la PaCO2 de 32 à 16 mmHg
– hyper TA, tachycardie, ↑ Q cardiaque
– ↑ sécrétion catécholamines, ACTH et cortisol
– acidose métabolique maternelle, ↑ lactates en cas de travail prolongé
– retentissement fœtal : survenue d ’une hypoxémie et d ’une acidose
→ bénéfice sur le bien être fœtal d ’une bonne analgésie maternelle
CONSEQUENCES MATERNO-
FŒTALES DE LA DOULEUR
• ↑ considérable du débit cardiaque maternel en fin de travail, d’où une mauvaise tolérance cardiaque en cas de cardiopathie préexistante ou d’hypertension gravidique. L’analgésie péridurale permet de prévenir cette stimulation sympathique.
• Hyperventilation: hypoxémie maternelle par hypoventilation au décours des contractions, vasoconstriction utéro-placentaire diminuant la délivrance d’oxygène au fœtus.
• Ces phénomènes liés à la douleur, habituellement sans conséquences peuvent avoir un retentissement important en cas de pathologie maternelle ou fœtale préexistantes.
Consultation d ’anesthésie
– obligatoire avant tout acte anesthésique
– au 3ème trimestre pour les grossesses normales
– plus tôt, en cas de pathologies concomitantes :
• thrombophilie
• pathologie cardiovasculaire
• pathologie neurologique
– recherche d ’atcds susceptibles de modifier la conduite anesthésique,
recherche de CI éventuelles
– demande d ’examens complémentaires systématiques dans le mois
qui précède l ’accouchement : NFS, plaquettes, TP, TCA, fibrinogène
– le groupage est fait systématiquement en début de grossesse
– permet d ’établir avec la parturiente une stratégie d ’analgésie pour
l ’accouchement
LA PERIDURALE
OBSTETRICALE
• La meilleure analgésie, mais la plus onéreuse.
• Contrindications à respecter scrupuleusement : Pb de coagulation, thrombopénie<70000 plaquettes, infection localisée ou généralisée, refus de la parturiente, chirurgie du rachis lombaire, pb neurologique (à évaluer pendant la grossesse)
• Elle a ses limites: stade avancé du travail, multiparité, travail indolore .
• Indications posées par la sage-femme en fonction de l’EVA et non sur la dilatation.
Techniques d ’analgésie obstétricale
– méthodes psycho-prophylactiques
– acupuncture → personnel formé
– analgésie électrique = stimulation transcutanée des fibres de gros calibre qui va bloquer les afférences nociceptives
– réflexothérapie lombaire
– posture : ex en début de W les dl dorsales et abdo sont ↓ avec verticalisation (roma, déambulation)
– analgésie médicamenteuse : protoxyde d ’azote (Medimix®), morphinique (Nubain®, Sufentanil®)
– péridurale lombaire, la plus efficace
– rachianalgésie-péridurale séquentielle
– rachianalgésie de fin de travail
L ’analgésie péridurale lombaire
– permet d ’améliorer la sécurité de l ’accouchement en évitant le plus
svt le recours à l ’AG, dont on connaît les risques en obstétrique
– seul le MAR est habilité à réaliser la mise en place du cathéter
d ’APD L ’infirmier(e) anesthésiste peut assurer ensuite l ’entretien
de l ’analgésie
– 3 CI absolues : refus de la parturiente, troubles de l ’hémostase,
infection généralisée ou localisée au point de ponction
– surveillance permanente lors de la pose et de l ’entretien
– pdt le travail, le niveau supérieur minimum d ’analgésie doit être T10
– la prévention des incidents et des accidents de toxicité des AL repose,
en premier lieu, sur le respect des doses max et le recours à des
injections fractionnées
– association de faibles doses d ’AL à un morphinique liposoluble
(sufentanil) permet de diminuer les échecs de la péri, de réduire son
retentissement sur le W et de limiter la gravité des passages IV
accidentels
L ’analgésie péridurale lombaire pour le
travail (1)– Méthode la + efficace
– ALR utilisant un AL qui bloque conduction nerveuse par contact direct
– Technique :
• vérification du bilan de coag (plaquettes)
• mise en place à partir d ’une certaine dilatation (3 cm)
• perf de RL (500 à 1000 ml)
• pct espace péridural et mise en place du KT avec asepsie chir.
• injection prudente et fractionnée des solutions d ’AL
– bolus itératifs
– SAP
– PCEA
• péridurale déambulatoire
• surveillance: hémodynamique, qualité du bloc, obstétricale
– Drogues utilisées :
• marcaine et naropeine : bloc sensitif et peu de bloc moteur aux concentrations
utilisées
• morphinomimétiques : améliorent la qualité du bloc mais n ’agissent pas sur le
col
L ’analgésie péridurale lombaire pour le
travail (2)– Indications :
– indications obstétricales : déclenchement, dystocie, utérus cicatriciel, siège, G multiples
– indications médicales : toxémie, diabète,
– W douloureux, agitation maternelle
– Contre indications :
– refus de la patiente
– troubles de coagulation
– infections cutanées, générales
– certaines affections cardio-vasculaires ou neurologiques
– Complications :
– échec, brèche dure-mérienne (risque de RA et/ou céphalées post partum), hypo TA (bloc sympathique)
– rétention aiguë d ’urine, lombalgies, hématomes, abcès périduraux, radiculopathies, nausées, vomissements, frissons, prurit
L ’analgésie péridurale lombaire pour le
travail (2)– Indications :
– indications obstétricales : déclenchement, dystocie, utérus cicatriciel, siège, G multiples
– indications médicales : toxémie, diabète,
– W douloureux, agitation maternelle
– Contre indications :
– refus de la patiente
– troubles de coagulation
– infections cutanées, générales
– certaines affections cardio-vasculaires ou neurologiques
– Complications :
– échec, brèche dure-mérienne (risque de RA et/ou céphalées post partum), hypo TA (bloc sympathique)
– rétention aiguë d ’urine, lombalgies, hématomes, abcès périduraux, radiculopathies, nausées, vomissements, frissons, prurit
INFLUENCE DE LA
PERIDURALE SUR LA
PROGRESSION DU TRAVAIL
• Pas d’allongement du 1er stade du travail
• C’est l’intensité douloureuse et non le stade de dilatation qui doit indiquer la pose de péridurale (à condition que le travail soit bien engagé)
• Si absence de bloc moteur, le 2ème stade du travail n’est pas allongé.
• Pas de majoration du taux de césariennes ni d’extractions instrumentales avec cette technique de péridurale.
Surveillance (1)– analgésie :
• surveillance qualitative : ENS, EVA, EVS
• surveillance du niveau d ’analgésie (ALR)
– effets secondaires :
• surveillance pouls, TA, FR, SpO2, conscience, RCF, tocographie
– surveillance hémodynamique :
• hypotension : diminution de 20 % de la TA
remplissage avec cristalloïdes : RL ; CI : HEA et gélatines
DLG, O2, éphédrine, surveillance RCF, prévenir MAR
• prévention hypoTA :
DLG ou billot ( diminution compression utero cave)
TA ttes les 5 min pdt 15 min puis ttes les heures
remplissage par cristalloïdes
éphédrine
Surveillance (2)
– surveillance de l ’état de conscience :
• échelle de sédation
– surveillance respiratoire :
• FR, SpO2, sueurs, cyanose
– surveillance bloc moteur :
• risque de RA totale ( bloc moteur complet) due à une injection intra
thécale par migration secondaire du KT ou en cas de brèche de la dure
mère passée inaperçue
INDICATIONS
PARTICULIERES
• Obstetricales: grossesses gémellaires (manœuvres facilitées),présentations du siège, utérus cicatriciels (les irradiations douloureuses d’un hémopéritoine atteignent T4 et ne sont pas abolies par la péridurale limitée à T10). La prééclampsie: la péridurale diminue les accès hypertensifs et améliore le débit sanguin utéro-placentaire.
• Pathologies maternelles : ATCD allergiques graves, asthme sévère, certaines cardiopathies.
• Permet souvent d’éviter une AG en catastrophe particulièrement dangereuse pour la mère et le fœtus.
COMPLICATIONS
• Insuffisance d’efficacité
• Hypotension artérielle (decubitus latéral gauche)
• Brèche dure-mèrienne: céphalées posturales non calmées par les antalgiques classiques, invalidantes pour la maman, nécessitant souvent la réalisation d’un blood-patch.
• Rachi-anesthésie totale et injection vasculaire accidentelle;
• Complications neurologiques : abcès péridural ou
hématorachis exceptionnels, complications
tronculaires non imputables directement à la
péridurale mais à une mauvaise position ou à
l’accouchement lui-même.
• Les lombalgies sont plutôt le fait de la grossesse et
de l’accouchement plus que de la péridurale.
• Frissons et hyperthermie.
NOUVEAUTES TECHNIQUES
• La péridurale ambulatoire: très prometteuse mais
un peu décevante car peu efficace sur la
progression du travail, difficile à mettre en œuvre
(matériel, sage-femme et accompagnant).D’après
plusieurs études le seul bénéfice serait une
meilleure satisfaction des parturientes.
• La rachi-péri combinée:théoriquement séduisante,
mais difficile techniquement.
Rôle DE LA SAGE-FEMME
• Indication de l'APD
• Possibilité de réinjections sur
prescription du MAR.
• Surveillance pendant
l’accouchement
• Retrait du cathéter.
Autres types d ’analgésie– Rachi péri séquentielle :
• addition des avantages des 2 techniques
» analgésie d ’installation rapide
» analgésie prolongée
• difficulté technique de mise en place
• bénéfice plus théorique que pratique
– Rachianalgésie de fin de travail :
• multipare
• dilatation rapide (environ 7 cm)
• agitation maternelle
• injection intra thècale de 2.5 mg de bupivacaïne et 5 µg de sufentanil
• analgésie immédiate, d ’excellente qualité, sans hypo TA mais de
durée limitée ( 2h)
ALTERNATIVES
• Efficacité de toutes ces méthodes très inférieure
à la péridurale.
• Risque d'effets secondaires maternels et
néonataux non négligeables.
• Ne sont pas une alternative à la péridurale si
celle-ci n'est pas souhaitée.
• Indication lorsque l'APD est contre-indiquée ou
indisponible.
ALTERNATIVES A LA
PERIDURALE
• Analgésie par morphiniques IV
• Fentanyl
Sufentanyl : en bolus ou en PCA IV, procure
une analgésie de bonne qualité mais
surveillance rapprochée de la parturiente
(SAo2, ECG, TA) et du RCF
ALTERNATIVES
• Nubain (nalbuphine): opiacé à propriétés
agonistes et antagonistes.
Risque de sédation et de nausées.
Administration par bolus IV de 5 à 10mg sur
2h. Eviter
en cas de souffrance foetale.
Prescription et administration par la sage-
femme.
ALTERNATIVES A LA
PERIDURALE
• Rémifentanyl: en PCA IV, drogue puissante,
d'élimination rapide .
Bonne analgésie et bonne satisfaction
maternelles mais risque de sédation et de
désaturation. Peu
d'action sur le RCF
Surveillance maternelle très stricte
ANALGESIE PAR
INHALATION
• Protoxyde d'azote Délivré par un
masque facial :mélange de O2 et de N2O à 50% (Entonox
ou Kalinox) par une valve unidirectionnelle.
• Analgésie assez médiocre mais bonne satisfaction
maternelle. Risque de désaturation si
administration continue et association aux morphiniques.
• Halogénés: à réserver à de rares indications.
Analgésie médicamenteuse (1)– Protoxyde d ’azote : Medimix®
• consiste à faire inhaler à la parturiente un mélange 50/50 d ’O2 et de
N2O
• auto administration avec valve unidirectionnelle
• analgésie de qualité moyenne
• aide précieuse en cas de CI à l ’APD
• bonne satisfaction maternelle
• prescription par sage femme (SF)
– Nalbuphine : Nubain®
• 1 amp de 2ml=20 mg
• injection IVD de 5 mg à renouveler ttes les 5 min
• effet plafond
• risque de nausées, vomissements, vertiges
• peut être prescrit par SF limité à 20 mg en début de W
Analgésie médicamenteuse (2)– Sufentanil :
• 1 amp de 10 ml = 50 µg ; 1 ml = 5 µg
• 100 x plus puissant que la morphine
• injection IVD bolus ou PCA
• action antalgique centrale et périphérique au niveau des récepteurs
médullaires et para médullaires
• nbreux effets secondaires :
» effet psychodysleptique, sensation de bien être
» dépression respiratoire dose dépendante jusqu ’à l ’apnée
» nausées, vomissements
» passage placentaire pouvant provoquer une détresse
respiratoire aiguë néonatale
• interaction médicamenteuse :
» effet agoniste-antagoniste avec la nalbuphine
» désaturation maternelle +++ si associé au N2O →
surveillance SpO2, O2 nasal
ANALGESIE POUR IMG
• Doit être débutée précocément après la prise de cytotec.
• Analgésie IV par propacétamol en 1ère intention.
• Pose de péridurale précoce si absence de troubles de coagulation.
• PCA sufentanyl si contre-indication à la péridurale.
AUTRES TECHNIQUES
• Stimulation électrique cutanée.
• Réflexo-thérapie lombaire.
• Acupuncture.
• Méthode psychoprophylactiques.
• Musico-thérapie.
• Hypnose.
• Hydrothérapie.
• Postures et déambulation.
HYPNOSE
• Nécessite une participation active de la patiente, ce qui la
valorise, et une bonne collaboration entre l’équipe (SF et
GO) et l’hypnothérapeute.
• Besoin d’un faible niveau sonore.
• Elle induit une analgésie significative et un effet
anxiolytique particulièrement recherché en obstétrique.
• Peut être associée à une anesthésie locale ou loco-régionale.
TECHNIQUES POSTURALES
• Pas d’influence sur l’installation de
l’analgésie péridurale.
• Grâce aux modifications de certains
diamètres du bassin, meilleur engagement
dans les présentations dystociques.
• Bonne satisfaction maternelle.