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Programme de Soutien aux Pôles de Micro-entreprises rurales et aux économies régionales
OPPORTUNITES ECONOMIQUES DE LA FILIERE PÊCHE & PISCICULTURE SUR L'ITASY
- Août 2008 -
Anne-Sixtine VIALLE-GUERIN – Stagiaire FIDAas.vialle-guerin@istom.net
Part des quintiles dans la consommation totale
Quintile 2001 2002 2004 2005Plus pauvres 5,0 4,1 6,4 7,3Quintile 2 8,6 7,3 10,2 11,7Quintile 3 12,9 11,4 14,2 15,6Quintile 4 20,6 19,0 20,2 21,0Plus riches 52,8 58,1 49,1 44,4
Source: INSTAT/EPMIn Rapport de suivi des OMD – 2007. Nations Unies
Situation de la consommation à Madagascar: une répartition qui tend à s'équilibrer
Les quintiles les plus pauvres ont un meilleur accès aux protéines animalesAccès facilité par les programmes de nutrition (PAM, ONN, etc...)
2001 2002 2004 20050%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Evolution de la part des quintiles dans la consommation totale
Plus riches
Quintile 4
Quintile 3
Quintile 2
Plus pauvres
Comparaison production/commercialisation des produits issus de la pêche
Volumes de production depuis 1950 Volumes de commercialisation depuis 1976
Source: FAO Fishery Statistic
Boom commercial dans les années 90: volumes de commercialisation X 3
UNE FILIERE A FORT POTENTIELSituation de la filière dans l'économie nationale
Evolution de l'aquaculture depuis 1950
Source: FAO Fishery Statistic
● Apparaît dans les années 80 mais ne prend véritablement son essor qu'à partir des années 90
● En réponse à un appauvrissement des ressources halieutiques● Une meilleure maîtrise du calendrier piscicole
Situation de la filière dans l'économie nationale
2002 2003 2004 2005 2006 EST. 2007Quantités expotées (en tonnes eqc) 9727 9321 7795 5783 6200 5514Valeur export (en milliers €) 65137 52430 49460 32839 38086 29255Prix de vente FOB eqc (€/kg) 6,7 5,62 6,35 5,68 6,14 5,31
Source: Pêche crevettière: Cohabitation difficile entre pêcheur industriel et pêcheur traditionnel. In « Revue de l'Océan Indien ». Mars 2008.
Volume des transactions Valeur générée Principaux produits concernés
Importations 780 tonnes 1,9 M €Crevettes congelées (76,3%)Sardines en conserve (12,8%)
Exportations 33000 tonnes 141,8 M €Crevettes (entières, étêtées – 73%)
Thon en boîte (15,7%)
Situation des exportations et importations de Madagascar en 2006
Evolution des exportations de crevettes sur Madagascar
Source: Le secteur halieutique à Madagascar. Available on www.ubifrance.fr
Interactions avec le marché extérieur: Situation des exportations et importations
Situation de la filière dans l'économie nationale
Antsiranana 4353Antananarivo 78623Fianarantsoa 2629Toamasina 16866Mahajanga 1730Toliara 216Madagascar 134417
Unité: nombre d'étangsSource: CITE. In « Magazine du PSDR ». N°1. Mai-Juin 2007
Nombre d'étangs sur les différentes provinces
de Madagascar
La province d'Antananarivo recèle la plus grande potentialité en terme d'exploitation de lieux de production d'eaux douces
Pourtant, la production nationale concerne les ressources maritimes à 75%
Une dichotomie littoral/Hauts-Plateaux?
75%
25%
Répartition des productions sur le marché national
Production maritime
Production eau douce
Source: Le secteur halieutique à Madagascar. Available on www.ubifrance.fr
Situation de la filière dans l'économie nationale
Prévisions de production pour la province d'Antananarivo(d'après les programmes du PSDR)
Région Districts Communes OP Membres
Vakinankaratra 6 19 57 788 250 260Itasy 3 13 27 381 152 173Bongolava 1 9 16 248 65 173Analamanga 6 22 54 952 232 266Total 16 63 154 2369 699 872
Nombre de femmes
Prévision de production
(en T)
Source: Magazine du PSDR, n°1. Mai-Juin 2007.
27 Organisations Paysannes dans l'Itasy, avec une moyenne de 14 membres/OP (minimum imposé par le PSDR: 10 membres/OP)
Une prévision de production de 173 tonnes, soit 20% du volume total de la province
Nombre de points d'eau dans l'Itasy: 62 lacs et étangs
Un rendement moyen de 2,8 T/points d'eau, équivalent 18,25 kg/ha
Place de la filière dans l'économie régionale
Formulation alimentation
poisson
Aliment binaire
50% issues de riz (prix moyen: 10 Ar/kg)50% tourteaux d'arachide (prix moyen: 40 Ar/kg)
Prix de revient estimé des ingrédients: 25 Ar/kgPrix de revient estimé chez l'éleveur: 30 Ar/kgTaux de conversion théorique: 3,545% issues de riz20% tourteaux d'arachide20% tourteaux de soja (prix rendu Miara: 55 Ar/kg)10% poisson sec (prix rendu Miara: 120 Ar/kg)5% farine de sang (prix moyen: 50 Ar/kg)Dosant environ 30% protéinesPrix de revient estimé des ingrédients: 38 Ar/kgPrix de revient estimé chez l'éleveur: 50 Ar/kgTaux de conversion théorique: 2,5
Dosant environ 25% protéines, 15% MG, en estimant que le taux de MG des tourteaux est deux fois plus élevé qu'après une extractionmécanique habituelle
Aliment plus complet
D'après Projet MAG/85/005, « Développement agricole intégré de la région du lac Itasy » (1988-1993)
Facile à réaliser, sous réserve de disposer des ingrédients en qualité et disponibilité
Sur la production, des facilités d'élevage: exemple à travers la formulation d'alimentation pour les poissons
Domaine physique et environnemental
Forces Faiblesses
Lac Itasy: 3500 ha
Envasement des lacs
Dégénérescence des géniteurs
Opportunités Menaces
Développement Pisciculture en cages
Attrait touristique du lac Itasy
Faible extension des superficies d'élevage
Ressources en eaux poissonneuses (700 ha)Fertilité des bas-fonds pour la rizipisciculture
Non-respect des périodes d'ouverture/fermeture des pêchesDestruction des réseaux hydrographiques
ANALYSE SWOT DE LA FILIERE
Domaine économique
Forces FaiblessesRessources à l'exportation Difficulté d'accès aux financements
Faible productivité
Demande nationale insatisfaite
Opportunités Menaces
Source de revenu complémentaire conséquenteItasy : 20% de l'ensemble des éleveurs de Madagascar
Faible compétence et performance dans l'utilisation du matérielInvestissement initial conséquent (pisciculture)
Une clientèle prête à payer le double des produits maritimes
Infrastructures de conditionnement/stockage inadaptées
Proximité des marchés de la capitale et des régions voisines (Bongolava)
Présence de communes fortement enclavées
ANALYSE SWOT DE LA FILIERE
Domaine structurel
Forces Faiblesses
Professionnalisme des acteurs
Opportunités Menaces
Reconnaissance de la qualité des productions issues des activités formelles
12 PPA formels, fortement concurrencés par les producteurs informels
Problèmes de communications interne et externe
De nombreux groupements qui se sont formés pour bénéficier de dons et aujourd'hui non fonctionnels
Structuration de la filière établie comme l'une des principales priorités
Réticence des acteurs dans leur adhésion au Programme (nouveauté apportée?)
Les acteurs ne font pas confiance aux groupements et sont plus intéressés par une aide personnalisée
Adoption par les acteurs de la VMST comme plateforme faîtière?
ANALYSE SWOT DE LA FILIERE
Restitution enquêtes Commune de Soavinandriana
3 enquêteurs absents > finalisation des enquêtes
Sur les 10 enquêteurs présents, problèmes rencontrés:
Restitution des enquêtes réalisée le 18 Septembre 2008 à Soavinandriana (Photo: ASVG)
Commune Nombre d'enquêteurs Nombre à enquêter Enquêtés/enquêteur Réalisation au 18/09Soavinandriana 13 1040 80 780
Hésitation des paysans à répondre 6Débouchés de commercialisation 4Barrage (chute de production) 2Vétusté du matériel 2Métayage (monopoles) 1Infrastructures routières 1
PROPOSITION DE PLANS D'ACTIONS
Identifier les MER/PER existantes
Un besoin de sensibilisation aux
formations
17%
13%
25%
45%
Sensibilisation et intérêt des forma-tions
pour les pêcheurs dans l'ItasyPratiquent la formation acquise
Conservent les techniques traditionnelles
Non-formés par manque d'ini-tiative
Formations inadéquate aux besoins
Source: Secteurs porteurs dans la région Itasy. OMEF. 2007
PROPOSITION DE PLANS D'ACTIONS
Assurer la pérennité des MER/PER existantes et permettre l'implantation de nouvelles MER
Taux d'intérêt des IMF malgachesProduits Crédit GCV Crédit LVM Crédit social Crédit CAE Crédit TPE Crédit PME
1,50 3,00 2,00 2,50 1,50 1,66 2,504,00
1,501,33
3,50 3,50 4,00 3,00 3,00 2,00 3,00 1,8327,88 42,05 40,00 38,60 27,29 21,13 42,00 86,77 29,35
32,4856,55 57,40 105,90 78,54 82,50 26,70 112,88 98,92 40,65
Crédit Agricole
Crédit commercial
Crédit immobilier
Crédit/ salaire
TN % mensuel
TEG % annuel
R = (FG+CI+CR+K-PP)/(1-CI) Avec:R: Taux d'intérêt de viabilité des IMFCR: Coûts des ressourcesFG: Frais générauxCI: Créances irrécouvrablesK: Taux de capitalisation souhaitéePP: Produits de placement
En conservant un taux de capitalisation K stable, on peut influer sur les variables CR, FG, CI et PP et diminuer le taux d'intérêt de viabilité R des IMF, tout en assurant leur pérennité.
PROPOSITION DE PLANS D'ACTIONS
Développer des produits financiers adaptés aux besoins des MER/PER
Développer les infrastructures publiques:exemple pour le lac Itasy
Infrastructures routières
Analavory: point de transformation/vente
Analavory et Ampefy: points de conditionnement/stockage
Intérêt d'une plateforme faîtière● Préservation des intérêts des acteurs● Échanges de savoir-faire● Meilleure circulation des informations techniques et
commerciales● Achat groupé des intrants● Réduction éventuelle du nombre d'intermédiaires,
permettant aux acteurs d'avoir plus de poids dans la régulation des prix
● Facilitation des partenariats.
PROPOSITION DE PLANS D'ACTIONS
Renforcer le pouvoir décisionnel de la filière par sa structuration
CONCLUSIONPistes d'actions à court terme
● Installation de provenderies dans les villages ou points faciles d'accès
● Formation sur la pisciculture en cages pour les intéressés
● Réhabilitation des infrastructures routières● Aménagement de points de vente et
conditionnement/stockage
CONCLUSIONPistes d'actions à moyen terme
● Aménagement/réhabilitation du lac Itasy (éco-tourisme)
● Sensibilisation sur l'intérêt de fermeture des pêches● Facilitation de l'accès au crédit pour développer les
activités professionnelles● Diffusion optimale des informations commerciales
par structuration de la filière● Facilitation de l'accès aux intrants● Facilitation de l'accès à un matériel plus
performant, selon demande des bénéficiaires
CONCLUSIONPistes d'actions à long terme
● Lutte contre l'envasement des lacs et la destruction des réseaux hydrographiques par une sensibilisation aux activités anthropiques
● Formalisation des acteurs dans l'optique d'améliorer la qualité de production et dans un souci de professionnalisme (ne signifie pas exclusivement mono-spécialisation, tenir compte de la stratégie des acteurs)
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