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Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire
Sommaire
Sautron
Couëron
Le Pellerin
Nantes
Carquefou
Mauves-
sur-Loire
Thouaré-
sur-Loire
Ste-Luce-
sur-Loire
La Chapelle-
sur-Erdre
Saint-
Herblain
Orvault
IndreSt-Jean-
de-Boiseau La
Montagne
BouguenaisRezé
St-Sébastien-
sur-Loire
Basse-
Goulaine
Vertou
Les
SorinièresSt-Aignan-
de-Grand-Lieu
Bouaye
Brains
St-Léger-
les-Vignes
2014
Décembrewww.santepaysdelaloire.com
Vue d'ensemble
de l'état de santé 05
Problèmes de santé 08
Couverture maladie,
accès aux soins 15
Soins de premier recours 16
Soins plus spécialisés 18
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02 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
Auteurs Ce document a été réalisé par Sandrine David, Marie-Cécile Goupil, Françoise Lelièvre, Dr Anne Tallec (ORS Pays de la Loire).
RemerciementsLes données présentées dans ce document ont été mises à disposition de l'ORS par l'ASIP Santé, l'ATIH,la CCMSA, la Cnamts, la CPAM de Loire-Atlantique, l'association Cap Santé Plus-44, la Fnors, l'Inserm CépiDc,le RSI, le Registre des tumeurs de Loire-Atlantique/Vendée.Merci pour leur contribution à Matthieu Bonnaud, France Nanin, Nathalie Thomas (CPAM de Loire-Atlantique),Solenne Delacour et Dr Florence Molinié (Registre des tumeurs de Loire-Atlantique/Vendée), Cécile Picherit (Nantes métropole).
Sources : Recensements de la population 2006, 2010, 2011, Etat civil (Insee)
Nord
Beauséjour
Nord
Sillon
Preux-
Crémetterie
Ecarts-Bergerie
Bourg-Solvadière
Bellevue
Bourg-
Pelousière
Tillay
Éléments démographiques
43 082habitantsen 2011
25 %< 20 ans
- 0,4 %
PAR ANDEPUIS 2006 25 %
EN FRANCE
9 %
EN FRANCE
8 %> 75 ans
622
NAISSANCESEN 2012
101, 102,
103, 104
Nord Sillon 5 698
201, 202, 203Nord Beauséjour 6 588
301, 302Tillay 4 675
401, 402Preux-Crémetterie 3 778
501, 502, 503,
504, 505
Bellevue 8 198
601, 602,
603, 604
Bourg-Solvardière 7 127
506, 701, 702Bourg-Pelousière 4 380
802, 803,
804, 805
Ecarts-Bergerie 2 709
Saint-Herblain
Population des quartiers étudiés
IrisQuartier
Nb d'habitants
(RP 2010)
43 153
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 03
Préambule
Ce profil a été établi à la demande de la ville de Saint-Herblain dans le cadre d'une étude
initiée par Nantes métropole.
Il repose sur l'analyse d'un certain nombre de données concernant l'état de santé et le
recours aux soins de la population de Saint-Herblain, ainsi que l'offre de soins sur la
commune.
En raison du fort impact de la structure par âge de la population sur les indicateurs de santé
et de recours aux soins, tous ces indicateurs sont, sauf mentions contraires, standardisés
sur l'âge, c'est-à-dire qu'ils permettent des comparaisons entre années ou entre territoires
en gommant les effets des différences de structure par âge.
Les indicateurs concernant la ville de Saint-Herblain ont ainsi été comparés, aussi souvent
que possible, à la moyenne de Nantes métropole, à la moyenne de la Loire-Atlantique (hors
Nantes métropole) et à la moyenne française. Les analyses infracommunales ont été
réalisées sur les territoires définis en partenariat avec les services de la ville.
Les limites de cette description de la santé des habitants de Saint-Herblain et de certains
de ses déterminants sont liés :
- à la disponibilité des indicateurs (toutes les données nécessaires à l'analyse du très vaste
champ de la santé ne sont pas disponibles à l'échelon communal, et encore moins à
l'échelle infracommunale),
- à la sélection des indicateurs étudiés. Tous les indicateurs de santé potentiellement
mobilisables à l'échelle d'une commune n'ont pas été analysés dans ce travail (motifs
d'hospitalisation par exemple).
- aux effectifs concernés, parfois insuffisants pour étudier les situations de façon détaillée
ou sources de variations aléatoires importantes dans les séries chronologiques de données.
Pour limiter cet impact, de nombreux indicateurs ont été calculés à partir de données
cumulées sur plusieurs années.
Enfin, au-delà de ces limites de méthode, cette approche de la santé des Herblinois reste
strictement quantitative et il importe de l'enrichir et de la confronter avec les perceptions
des acteurs locaux.
04 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
Eléments de méthode : sources et indicateurs
Sources des données � Affections de longue durée (ALD)
Les personnes atteintes de certaines maladies nécessitant dessoins prolongés peuvent être admises, à leur demande ou àcelle de leur médecin traitant, en affection de longue durée(ALD), admission qui est prononcée par le service médical del'assurance maladie. Il s'agit d’affections dont la gravité et/ou lecaractère chronique nécessite un traitement prolongé et unethérapeutique particulièrement coûteuse, pour lesquelles il ya une exonération du ticket modérateur (prise en chargeà 100 %). La liste des ALD, définie par décret, comprend trente causesd’exonération différentes. Les données d'ALD présentées dans ce document sontrapportées au lieu de domicile du patient. Ces données ont étéétudiées à la fois en termes de prévalence et d'incidence, defaçon globale ou selon la (les) pathologie(s) à l'origine del'admission en ALD :• les données d'incidence (nouvelles admissions en ALD sur lapériode 2006-2010) sont présentées en figures 6, 15, 18, 19, 20.Ces données couvrent les trois principaux régimes d'assurancemaladie (régime général, régime agricole, régime social desindépendants).• les données de prévalence (nombre total de personnes enALD à une date donnée) sont présentées figures 5, 16 et 17. Les données de la figure 5, mises à disposition par la CPAM deLoire-Atlantique, couvrent uniquement le régime général, horssections locales mutualistes (étudiants, fonctionnaires...) etbénéficiaires de l'aide médicale d'Etat (AME). Elles concernent lenombre total de bénéficiaires (assurés et ayants droit) en ALDau 01/07/2013.Les données présentées en figures 16 et 17 couvrent les troisprincipaux régimes d'assurance maladie (régime général,régime agricole, régime social des indépendants). Ellesconcernent le nombre total de bénéficiaires (assurés et ayantsdroit) en ALD pour diabète au 31/12/2012.En raison de leur caractère médico-administratif, lesstatistiques d'ALD présentent certaines limites pour apprécierla prévalence et l'incidence d'une pathologie dans unepopulation. Notamment, certains patients ne demandent pasleur admission en ALD (existence d'une autre maladieexonérante déjà réconnue, exonération du ticket modérateur àun autre titre, couverture complémentaire satisfaisante, raisonsde confidentialité...).
� Causes médicales de décès Les statistiques des causes médicales de décès sont établiesannuellement par l'Inserm CépiDc à partir des données descertificats médicaux de décès, qui mentionnent pour chaquedécès, la cause initiale et la cause immédiate de la mort, ainsi queles états morbides associés. Ces données sont croisées avec lesinformations sociodémographiques sur la personne décédéetransmises par l’Insee. Les causes de décès sont codées selon laClassification internationale des maladies (10e révision : CIM-10depuis 2010). Les données présentées dans ce document sont rapportées aulieu de domicile de la personne décédée (et non au lieu desurvenue de décès) et elles concernent uniquement la causeinitiale de décès.
� Accès aux soins, couverture maladie et recours aux soins Les données de couverture maladie et de recours aux soinsprésentées dans ce document ont été mises à disposition par laCPAM de Loire-Atlantique. Ces données, issues des bases deremboursement, concernent les bénéficiaires (assurés et ayantsdroit) relevant du régime général, hors sections localesmutualistes (étudiants, fonctionnaires...) et bénéficiaires de l'aidemédicale d'Etat (AME).Ces données sont rapportées au lieu de domicile du bénéficiaire. Les données de recours aux soins ne prennent pas en compte lesactes réalisés dans certaines structures de soins, et notamment : les actes et consultations externes en établissements de santépublics et en ESPIC*, les actes/soins réalisés lors d'unehospitalisation en établissements de santé publics et en ESPIC, lesexamens et actes réalisés dans les centres d'examens de santé,les soins délivrés dans le cadre de la Permanence d'accès auxsoins de santé (Pass), les actes réalisés dans le cadre de laProtection maternelle infantile (PMI), les recours aux urgencessans hospitalisation.
� Démographie médicale Les données de démographie médicale présentées dans cedocument sont issues du Répertoire partagé des professionnelsde santé (RPPS), qui couvre actuellement quatre professions de
santé (médecin, chirurgien-dentiste, pharmacien, sage-femme). Ce répertoire, mis à disposition par l'ASIP Santé, estélaboré par l'État en collaboration avec les Ordres desprofessionnels concernés et l'assurance maladie. Il recensel'ensemble des données d'identification, de diplômes,d'activité, de mode et de structure d'exercice de tous cesprofessionnels de santé. Ces données ont été consolidées etcomplétées, notamment pour le secteur d'activité, par lesdonnées disponibles sur le site ameli.fr de la Cnamts.
� Dépistage organisé du cancer du sein et du cancer du côlon-rectum
Les données de participation au dépistage organisé du cancer dusein et au dépistage organisé du cancer colorectal (figures 11 et12) ont été mises à disposition par l'association Cap Santé Plus -44, structure de gestion des dépistages organisés dans ledépartement de Loire-Atlantique. Ces données sont rapportéesau domicile du patient et concernent les années 2011-2012.
� Hospitalisations en court séjour liées à une intoxicationéthylique aiguë (IEA)
Les données présentées dans ce document sont issues des basesnationales du Programme de médicalisation des systèmesd'information de médecine, chirurgie, obstétrique (PMSI MCO),qui est un système de mesure médico-économique de l'activitéhospitalière reposant sur l’enregistrement standardisé d'uncertain nombre d'informations administratives et médicales.Ces bases de données ont été mises à disposition par l'Agencetechnique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH). Les statistiques présentées concernent les hospitalisations dejeunes âgés entre 10 et 24 ans sur les années 2006-2011, ellessont rapportées au domicile du jeune (figure 22).
� Incidence des cancers Le Registre des tumeurs de Loire-Atlantique/Vendée enregistretous les nouveaux cas de cancers chez les personnes habitant laLoire-Atlantique ou la Vendée au moment du diagnostic. Pourcette étude, le Registre a mis à disposition les donnéesd'incidence des cancers sur la période 2008-2010, pour leshabitants de Saint-Herblain.Ces données d'incidence ont été comparées aux estimationsnationales des nouveaux cas de cancers établies par le réseaudes registres des cancers français Francim pour l'année 2010.
Indicateurs� Taux standardisé de mortalité sur l'âge : permet decomparer la situation de deux territoires ou deux périodes enéliminant les effets liés aux différences de structure par âge. Ilcorrespond au taux que l'on observerait dans le territoireétudié (ex : Saint-Herblain, Nantes métropole...) s'il avait lamême structure par âge que la population de référence (ici,population européenne IARC 1976). Son calcul est réalisé selonla méthode de standardisation dite directe sur une période detrois ans, et se base sur les taux de mortalité spécifiques partranche d'âge. � Indice comparatif de morbidité/mortalité : permet decomparer l’incidence/la mortalité de pathologies dans lapopulation d'une zone géographique (ici : Saint-Herblain,Nantes métropole...) par rapport à celle d'une autre zonegéographique (ici : France métropolitaine), en éliminant leseffets liés aux différences de structure par âge. Son calcul estréalisé selon la méthode de standardisation dite indirecte surune période de plusieurs années. Cet indice correspond à unrapport en base 100 du nombre de cas/décès observés dans lapopulation étudiée au nombre de cas/décès qui serait obtenu siles taux par classe d'âge étaient identiques à ceux de lapopulation de référence (ici : France métropolitaine). Lasignificativité des indices comparatifs a été testée à partir d’untest du Chi2 au seuil de 5 %. Exemple : l'indice comparatif d’admissions en ALD de la Francemétropolitaine étant égal à 100, un indice de 107 signifie uneincidence supérieure de 7 % à la moyenne nationale et un indicede 84 une sous-incidence de 16 % à cette moyenne.
Définitions� Incidence : indicateur dynamique de morbidité. Nombre denouveaux cas d'une maladie survenus pendant une période detemps donnée. � Prévalence : indicateur statique de morbidité. Proportion dunombre de cas (d'une maladie) observée à un instant donné surune population dont sont issus les cas.
* Etablissement de santé privé à but non lucratif.
� Comme en France, l'espérance de vie deshabitants de Saint-Herblain s’améliore, en
lien avec une baisse de la mortalité. Cette
dernière a diminué de 23 % entre 2001 et
2009 (fig1).
� Environ 270 Herblinois décèdent en
moyenne chaque année (fig2). Rapporté à la
population de la ville, et en prenant en
compte sa structure par âge, cela correspond
à un taux de mortalité inférieur de 18 % à la
moyenne française (fig1).
� Cette sous-mortalité a eu tendance à
s'amplifier depuis le début des années 2000.
� Pour cet indicateur, Saint-Herblain connaît
une situation un peu plus favorable que
l'agglomération nantaise dont la mortalité est
inférieure de 10 % à la moyenne française.
Elle contraste avec celle du reste du
département de la Loire-Atlantique (hors
agglomération nantaise), où l'on observe une
surmortalité de 6 % (fig1).
Sources : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
NM : Nantes métropole
Fig.1 Evolution du taux standardisé de mortalité générale(2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
300
400
500
600
700
Taux pour 100 000
Saint-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
Faits m
arquants
< 35 ans
35-44 ans
Hommes Femmes
4
6
3
2
45-54 ans
55-64 ans
65-74 ans
14 6
24
24
13
17
Total
7
8
20
37
41
75-84 ans
85 ans et +
Total
44
23
36
51
138 127
80
74
266
Fig.2 Répartition des décès par sexe et classe d'âgeSaint-Herblain (moyenne annuelle 2006-2010)
Source : Inserm CépiDc
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 05
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� Espérance de vie et mortalité générale
Au cours des dernières décennies, la mortalité générale a fortement diminué en France, notamment auxâges élevés. Il en résulte une augmentation marquée de l'espérance de vie à la naissance. Entre 1990 et2009, cette dernière a ainsi augmenté en moyenne de 3 mois par an chez les hommes et de 2 mois par anchez les femmes. En 2012, l'espérance de vie à la naissance en France atteint 78,4 ans chez les hommeset 84,8 ans chez les femmes. Par rapport aux autres pays d'Europe, l’espérance de vie à la naissance en France est l’une des plusélevées pour les femmes, alors qu'elle se situe dans la moyenne pour les hommes. La situation nationaleest encore plus favorable si l’on considère l’espérance de vie à 65 ans : celle des Français étant la plusélevée des pays européens, pour les hommes comme pour les femmes. L’augmentation de l’espérance de vie a profité à toutes les catégories sociales, mais les inégalités restentmarquées, notamment chez les hommes. Ainsi, entre les cadres et les ouvriers, l’écart d’espérance de vieà 35 ans atteint 6 ans chez les hommes et 3 ans chez les femmes, et n'a pas diminué depuis les années1990. Au cours des années 1980, ces années de vie "gagnées" apparaissaient majoritairement comme desannées vécues en bonne santé, sans maladies chroniques ni incapacités sévères. Cette époque secaractérisait donc par une progression de l'espérance de vie sans incapacité. Mais depuis le début desannées 2000, cette progression s'est interrompue. Ce constat est d'interprétation complexe, mais ilsemble que les gains d'espérance de vie sur la période récente ne soient plus majoritairement des gainsde vie en bonne santé, notamment chez les femmes de 50 à 65 ans.
Cancers
dont : - cancer du poumon
Total %
32
11
44 %
15 %
- cancer du foie, voies biliaires intrahépatiques
Maladies cardiovasculaires
Traumatismes et empoisonnements
dont : - suicide
4
10
6 %
14 %
9
4
13 %
6 %
Pathologies directement liées à uneconsommation excessive d'alcool1
Autres causes
Total
4
17
6 %
24 %
72 100 %
� Environ 70 Herblinois de moins de 65 ans
décèdent en moyenne chaque année. Ces
décès prématurés représentent 27 % du
nombre total de décès des habitants de la
commune (fig3).
� Sur ces 70 décès, près des deux tiers
concernent des hommes. La part des décès
prématurés est nettement plus élevée chez
les hommes : 34 % des décès masculins
surviennent avant 65 ans, contre 19 % des
décès féminins.
� Les cancers constituent la principale cause
de mortalité prématurée (fig3). Ils sont à
l’origine de 44 % des décès avant 65 ans,
devant les maladies cardiovasculaires (14 %)
et les morts violentes, par suicide ou
accident.
� Parmi les 70 décès annuels, une vingtaine
peuvent être considérés comme "évitables"*
car leurs causes sont accessibles à la
prévention.
� Comme en France, la mortalité prématurée
dans la population herblinoise est en baisse
(- 14 % entre 2001 et 2009) (fig4).
� Pour cet indicateur, Saint-Herblain connaît
une situation relativement favorable, avec un
mortalité prématurée inférieure d'environ
5 % à la moyenne nationale (fig4).
Cette situation favorable est également
observée à l'échelle de la métropole nantaise
(- 5 % par rapport à la moyenne nationale).
Comme pour la mortalité générale, la
situation herblinoise contraste avec celle du
reste du département (hors agglomération
nantaise), où l'on observe une surmortalité
chez les moins de 65 ans (+ 5 %).
Fig.3 Principales causes de décès prématurés Saint-Herblain (moyenne annuelle 2006-2010)
Source : Inserm CépiDc1. cirrhose du foie et pyschose alcoolique
Sources : Inserm CépiDc, InseeDonnées lissées sur 3 ans
Fig.4 Evolution du taux standardisé de mortalité prématurée(2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
150
175
200
225
250
Taux pour 100 000
Saint-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
Faits marquants
* Sont considérés comme "évitables", les décès imputables
à la consommation de tabac et/ou d'alcool (cancers du
poumon et des voies aérodigestives supérieures,
psychoses alcooliques et cirrhoses alcooliques ou de
cause non précisée), les décès par accident de la
circulation, chute ou suicide, et dans le registre des
maladies infectieuses, les décès par sida.
06 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
� Mortalité prématurée
Avec l’augmentation de l'espérance de vie, les statistiques des causes médicales de décès reflètent deplus en plus la mortalité aux grands âges, ce qui limite leur utilisation dans une perspectivede prévention et de promotion de la santé. D'où l'utilisation croissante des indicateurs de « mortalitéprématurée », définie comme celle qui concerne les décès survenant avant l’âge de 65 ans. Cet indicateurconstitue actuellement l'un des outils majeurs pour l'étude des inégalités territoriales de santé, car il esttrès fiable et peut être mesuré avec précision pour les échelons géographiques fins.En France, un décès sur 5 survient avant 65 ans. Les hommes ayant un risque nettement plus élevé queles femmes de décéder prématurément, 2 décès sur 3 avant 65 ans concernent des hommes.Au cours des dernières décennies, la mortalité prématurée a connu un net recul en France, chez leshommes comme chez les femmes. Mais la France reste l'un des pays de l'Europe de l'Ouest les plus malplacés pour la mortalité prématurée masculine. L'analyse des causes de cette mortalité avant 65 ans permet d'estimer que 37 % des décès prématurésmasculins et 23 % des décès prématurés féminins pourraient être évités grâce à la prévention primaire.
� En 2013, le nombre total d'Herblinois en
ALD atteint près de 5 000, pour le seul
régime général d'assurance maladie* (fig5).
15 % de la population herblinoise couverte
par ce régime est donc atteinte d'une
affection chronique nécessitant des soins
prolongés et coûteux.
� Le taux de personnes en ALD varie de 12 à
18 % selon les quartiers. Après prise en
compte de la structure par âge de la
population, les taux les plus faibles sont
observés dans les quartiers Nord Beauséjour
et Bourg-Solvardière. Le taux le plus élevé
concerne le quartier Ecarts-Bergerie (fig5).
� Chaque année, le nombre moyen
d'Herblinois admis en ALD s'élève à
environ 850, pour les trois principaux
régimes d'assurance maladie**. Cela
correspond à une fréquence des admissions
en ALD inférieure de 7 % à la moyenne
nationale (fig6).
Comme en France, les pathologies les plus
souvent à l'origine de ces admissions sont les
maladies cardiovasculaires, les cancers, le
diabète et les pathologies psychiatriques.
Cette moindre fréquence des admissions en
ALD se retrouve à l'échelle de la métropole
nantaise (- 13 %) et dans le reste du
département (- 6 %) (fig6).
* régime général hors sections locales mutualistes
(fonctionnaires, étudiants...) et aide médicale d'Etat, soit
81 % de la population de Saint-Herblain
** régimes : général, agricole, social des indépendants
Nord Sillon
Nord Beauséjour
Effectif %1
686
668
16 %
12 %
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
Bourg-Solvardière
531
484
14 %
14 %
952
673
15 %
13 %
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
Nantes métropole
558
402
15 %
18 %
4 954
59�388
15 %
14 %
Fig.5 Effectif total et taux de personnes relevant du régime général en affection de longue durée Saint-Herblain, Nantes métropole (01/07/2013)
Fig.6 Indice comparatif d'admissions en affection de longuedurée (3 principaux régimes d'assurance maladie)(moyenne 2006-2010)
St-Herblain Loire-
Atlantique
(hors NM)93*
87*
suri
nc
ide
nc
eso
us-
inc
ide
nc
e
Base 100 : France métropolitaine
Nantes
métropole
94*
120
110
100
90
80
70
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors sections locales mutualistes et aide médicale d'Etat)1. proportion standardisée selon l'âge
Faits marquants
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (y compris sections locales mutualistes), régime agricole, régime social des indépendants*différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %NM : Nantes métropole Lecture : un indice de 93 signifie que la fréquence des admissions en ALD est inférieure de 7 % à la moyenne nationale.
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 07
� Affections de longue durée
Les personnes atteintes de certaines maladies nécessitant des soins prolongés et coûteux peuvent êtreadmises, à leur demande ou à celle de leur médecin traitant, en affection de longue durée (ALD) par leurrégime d’assurance maladie. Ces personnes bénéficient alors d’une exonération du ticket modérateur(prise en charge à 100 %) pour les soins liés à ces affections. Les statistiques relatives aux ALD, qu'ils'agisse de celles portant sur les personnes nouvellement admises en ALD ou de celles concernantl'ensemble de la population bénéficiant de ce dispositif, permettent d'apprécier la fréquence et certainescaractéristiques des pathologies les plus graves. Les maladies les plus fréquemment en cause sont lesaffections cardiovasculaires, les tumeurs, le diabète et les pathologies psychiatriques. La proportion de personnes en ALD parmi celles protégées par le régime général d'assurance maladieatteint près de 16 % en 2012, contre environ 12 % en 2004 et 8 % en 1994. Cette progression illustre lepoids croissant des maladies chroniques, qui résulte notamment du vieillissement de la population, del'amélioration du dépistage, du diagnostic et des prises en charge, mais aussi pour certaines pathologiescomme le diabète, d'une réelle augmentation de l'incidence de la maladie. L'interprétation des données relatives aux ALD doit être menée en tenant compte des limites liées aucaractère médico-administratif de ces données.
Fig.7 Nombre annuel de nouveaux cas de cancers diagnostiqués et nombre annuel de décès par cancer - Saint-Herblain
Total cancers
dont :
Nouveaux cas
diagnostiqués
(moy. 2008-2010)
- cancer de la prostate
267
40
- cancer du sein chez la femme
- cancer du côlon-rectum
39
27
- cancer du poumon
- cancers des VADS et de l'oesophage
24
21
Décès
(moy. 2006-2010)
96
4
6
9
18
7
dont :
dont :
- total cancers masculins
- total cancers féminins
145
122
- total cancers chez les moins de 65 ans
- total cancers chez les 65 ans et plus
117
149
57
39
32
64
� Environ 270 nouveaux cas de cancers sont
diagnotisqués en moyenne chaque année
parmi les habitants de Saint-Herblain, selon
les données du Registre des tumeurs de
Loire-Atlantique/Vendée. 43 % concernent
des personnes de moins de 65 ans (fig7).
� Le cancer de la prostate et le cancer du sein
sont les plus fréquemment diagnostiqués,
devant le cancer colorectal, le cancer du
poumon et les cancers des voies
aérodigestives supérieures (VADS) et de
l’œsophage (fig7).
� La fréquence de nouveaux cas de cancers
dans la population herblinoise est supérieure
à la moyenne française (+ 17 % sur la
période 2008-2010) (fig8). Cette surincidence
est plus marquée que celle constatée à
l'échelle du département (+ 9 %).
� Près d'une centaine de décès par cancer
surviennent chaque année dans la population
herblinoise. Une trentaine, soit le tiers,
surviennent avant 65 ans.
Le cancer du poumon, dont le tabac constitue
le principal facteur de risque, représente la
première cause de mortalité par cancer
(fig7).
Fig.8 Indice comparatif d'incidence des cancers(moyenne 2008-2010)
St-Herblain Loire-
Atlantique
117*
109*
130
120
110
100
90
80
surincidence
sous-incidence
Base 100 : France métropolitaine
Sources : Registre des tumeurs de Loire-Atlantique/Vendée, Inserm CépiDcVADS : voies aérodigestives supérieures (lèvre, cavité buccale, pharynx, larynx)
Faits m
arq
uants
Sources : Registre des tumeurs de Loire-Atlantique/Vendée, Francim, Invs, Insee *différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %Lecture : un indice comparatif d'incidence de 117 signifie que la fréquence des nouveaux cas de cancers est supérieure de 17 % à la moyenne nationale.
08 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
,+�-�����"��������
� Cancers
Les cancers sont des affections fréquentes et graves, qui regroupent des pathologies très différentes,notamment du point de vue de leurs facteurs de risque et de leur prise en charge. Globalement, leurpronostic s’est nettement amélioré au cours des dernières décennies, mais il reste très variable selon leslocalisations et le stade au diagnostic. Ce groupe de pathologies constitue actuellement en France lapremière cause de mortalité et de mortalité prématurée, et la seconde cause d'admission en affection delongue durée par les caisses d'assurance maladie. Les localisations cancéreuses les plus fréquentes sont la prostate et le poumon chez les hommes, le seinet le côlon-rectum chez la femme. En termes de mortalité, cancer du poumon, cancer colorectal et cancerdu sein sont le plus souvent en cause.Les inégalités sociales sont importantes pour ces affections, avec pour les groupes socioprofessionnelsles moins favorisés par rapport aux plus favorisés, une mortalité par cancer 4,5 fois plus élevée chez leshommes et 2 fois plus chez les femmes. Les facteurs de risque des cancers sont nombreux et leur effet est cumulatif. Quatre d’entre eux jouent unrôle majeur au niveau de la population, et sont accessibles à la prévention primaire : le tabac,l’alimentation, le manque d’activité physique et l'alcool. Le tabac, principal facteur de risque évitable demortalité, serait responsable de 33 % des décès par cancer chez l'homme et de 10 % chez la femme. Et30 à 40 % des cancers pourraient être évités par une amélioration des facteurs nutritionnels (alimentation,consommation de boissons alcoolisées, surpoids/obésité et exercice physique).La responsabilité de certaines expositions professionnelles (notamment l'amiante) ou environnementales(radon) est également bien établie.Deux localisations cancéreuses - le sein et le côlon-rectum - bénéficient d’un programme de dépistageorganisé, qui s’adresse aux personnes âgées de 50 à 74 ans. Ces programmes doivent permettre unebaisse de la mortalité liée à ces pathologies dans la population dépistée, sous réserve d'un taux departicipation suffisament élevé.
Nantes
Vertou
Couëron
Carquefou
Orvault
Rezé
Le Pellerin
BouguenaisBrains
Sautron
St-Herblain
Bouaye
La Chapelle/
Erdre
Les Sorinières
Basse-
Goulaine
Mauves/Loire
Indre
St-Aignan-
Grandlieu
Thouaré/
Loire
Ste-Luce/
Loire
St-Jean-
de-Boiseau St-Sébastien/
Loire
St-Léger-
les-Vignes
La Montagne
62 - 64 %
65 - 69 %
70 - 74 %
75 - 79 %
80 - 87 %
0 6 123 Km
Nantes métropole : 68 %
Loire-Atlantique
(hors Nantes Métropole) : 71 %
Nantes
Vertou
Couëron
Carquefou
Orvault
Rezé
Le Pellerin
BouguenaisBrains
Sautron
St-Herblain
Bouaye
La Chapelle/
Erdre
Les Sorinières
Basse-
Goulaine
Mauves/Loire
Indre
St-Aignan-
Grandlieu
Thouaré/
Loire
Ste-Luce/
Loire
St-Jean-
de-Boiseau St-Sébastien/
Loire
St-Léger-
les-Vignes
La Montagne
40 - 44 %
45 - 49 %
50 - 54 %
55 - 64 %
0 6 123 Km
Nantes métropole : 46 %
Loire-Atlantique
(hors Nantes Métropole) : 45 %
Sources : Association Cap Santé Plus-44, Insee
Fig.12 Taux de participation au dépistageorganisé du cancer du côlon-rectum (moyenne 2011-2012)
� Comme en France, la mortalité par cancer
suit une tendance à la baisse dans la
population herblinoise, tout en restant assez
proche de la moyenne française (fig9). Ce
constat contraste avec la surincidence
observée des cancers (fig8). Ceci peut être
lié à de multiples facteurs, notamment à une
plus grande fréquence des cancers de
meilleur pronostic, à un dépistage plus
précoce des cancers dans la population
herblinoise.
La mortalité par cancer du poumon parmi les
habitants de Saint-Herblain connaît des
fluctuations importantes, en raison du faible
nombre de décès. La comparaison à la
moyenne nationale s'avère donc délicate à
effectuer (fig10).
� Le taux de participation des Herblinoises au
dépistage organisé du cancer du sein
(62 %) est supérieur à la moyenne nationale
(53 %), et proche de l’objectif national de
65 % fixé par le Plan cancer 2009-2013. Par
contre, il est, avec celui observé dans la
population nantaise, l'un des plus faibles des
24 communes de Nantes métropole (fig11).
� Pour le dépistage organisé du cancer du
côlon-rectum, le taux de participation des
Herblinois (45 %) est proche de celui
observé à l'échelle de métropole nantaise et
dans le reste du département (fig12). Il est
également supérieur à la moyenne nationale
(32 %). Ce taux répond notamment au taux
minimum de 45 % fixé par les
recommandations européennes.
Sources : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
Fig.9 Evolution du taux standardisé de mortalité par cancer (2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
125
150
175
200
Taux pour 100 000
Saint-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
Sources : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
Fig.10 Evolution du taux standardisé de mortalité par cancer du poumon (2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
20
25
30
35
40
Taux pour 100 000
Saint-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
� Cancers (suite)
Fig.11 Taux de participation au dépistageorganisé du cancer du sein (moyenne 2011-2012)
Sources : Association Cap Santé Plus-44, Insee
Faits marquants
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 09
� Les maladies cardiovasculaires constituent
le premier motif d'admissions en ALD dans la
population herblinoise : 250 habitants sont
admis en moyenne chaque année en ALD
pour ces affections.
� Le poids de ces affections est également
important en matière de mortalité : environ
70 habitants en décèdent en moyenne
chaque année.
� Les maladies cardiovasculaires touchent
des personnes plutôt âgées. 36 % des
admissions concernent des personnes âgées
de 75 ans ou plus et 77 % des décès. Mais les
admissions en ALD et les décès avant 65 ans
ne sont pas rares (100 admissions par an,
38 % ; 10 décès par an, 15 %).
� Comme en France, la mortalité par
maladies cardiovasculaires a fortement
diminué dans la population herblinoise :
- 37 % entre 2001 et 2009 (fig13).
� La mortalité par maladies cardiovasculaires
à Saint-Herblain est inférieure de 19 % à la
moyenne nationale sur la période 2006-2010.
Chez les moins de 65 ans, cette mortalité
apparaît par contre proche de cette
moyenne (fig14).
A l'échelle de la métropole nantaise, une
sous-mortalité par maladies
cardiovasculaires est observée dans la
population globale ("tous âges"), mais aussi
chez les moins de 65 ans.
� Comme à l'échelle de l'agglomération et en
cohérence avec les données de mortalité
"tous âges confondus", la fréquence globale
des admissions en ALD pour maladies
cardiovasculaires dans la population
herblinoise est inférieure à la moyenne
nationale (-17 % sur la période 2006-2010)
(fig15).
Sources : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
Fig.13 Evolution du taux standardisé de mortalité par maladies cardiovasculaires (2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
75
100
125
150
175
200
Taux pour 100 000
Saint-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
Sources : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
Fig.14 Evolution du taux standardisé de mortalité prématurée par maladies cardiovasculaires (2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
15
20
25
30
35
Taux pour 100 000
St-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
Faits marquants
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee
*différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %NM : Nantes métropole Lecture : un indice de 83 signifie que la fréquence des admissions en ALD pour maladies cardiovasculaires est inférieure de 17 % à la moyenne nationale.
Loire-Atlantique
(hors NM)
95*
83* 82*
Saint-
Herblain
Nantes
métropole
Fig.15 Indice comparatif d'admissions en ALD pour maladies cardiovasculaires (moyenne 2006-2010)
Base 100 : France métropolitaine
120
110
100
90
80
70
10 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
� Maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont pour la plupart des affections graves, souvent liées entre elles etsusceptibles de mettre en jeu le pronostic vital. La mortalité cardiovasculaire, qui concerne surtout les personnes âgées, est principalement liée auxcardiopathies ischémiques (infarctus notamment), aux maladies vasculaires cérébrales (dontl'hypertension artérielle constitue le principal facteur de risque) et à l'insuffisance cardiaque. Cette dernièrerésulte de l'évolution de la plupart des pathologies cardiaques. Les maladies cardiovasculaires constituent en France la première cause d'admission en affection delongue durée par les régimes d'assurance maladie et la deuxième cause de décès, après les cancers.Les inégalités sociales sont très marquées, avec une mortalité cardiovasculaire 4 à 6 fois plus importantedans les groupes socioprofessionnels les moins favorisés par rapport aux plus favorisés. Plusieurs facteurs, constitutionnels et comportementaux, fréquents et souvent associés, favorisent lasurvenue des pathologies cardiovasculaires : hypertension artérielle, diabète, dyslipidémies (cholestérol,triglycérides), surpoids, alcool, tabac, alimentation déséquilibrée et sédentarité.Outre la promotion d'habitudes de vie favorables à la santé, la prévention des maladies cardiovasculairespasse par le dépistage et le contrôle thérapeutique de l'hypertension artérielle, du diabète et desdyslipidémies, facteurs de risque eux-mêmes souvent liés à des facteurs nutritionnels.La rapidité et la qualité de la prise en charge des épisodes cardiovasculaires aigus sont égalementessentielles et ont fortement contribué à la forte baisse de la mortalité cardiovasculaire au cours desdernières décennies.
surincidence
sous-incidence
� Fin 2012, plus de 1 300 Herblinois, soit 3 %
de la population, étaient en affection de
longue durée pour diabète. Cette proportion
augmente progressivement avec l'âge, elle
atteint près de 10 % chez les personnes
âgées de 65 ans et plus (fig16).
� Rapporté à la population, et en prenant en
compte sa structure par âge, le taux de
personnes en ALD pour diabète dans la
population herblinoise est inférieur de 16 % à
la moyenne nationale.
Une situation favorable se retrouve
également à l'échelle de l'agglomération
nantaise et dans le reste du département
(fig17).
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee
*différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %NM : Nantes métropole Lecture : un indice de 84 signifie que le taux de personnes en ALD pour diabèteest inférieur de 16 % à la moyenne nationale.
Loire-Atlantique
(hors NM)
88*84*
76*
Saint-
HerblainNantes
métropole
Fig.17 Indice comparatif de bénéficiaires en ALD pour diabète(31/12/2012)
Base 100 : France métropolitaine
< 45 45-54 55-64 65-74 75-84 85 ans
et +
0
5
10
15
Fig.16 Proportion de personnes en ALD pour diabèteselon l'âge - Saint-Herblain (31/12/2012)
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee (RP 2010)
%
120
110
100
90
80
70
60
Faits marquants
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 11
� Diabète
Le diabète est une maladie particulièrement répandue (près de 5 % de la population française est traitéepharmacologiquement pour cette affection en 2012) et en forte progression.Il existe deux formes principales de diabète. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui débutele plus souvent chez l’enfant ou l’adulte jeune de façon rapide voire brutale. Le diabète de type 2 est leplus répandu puisqu'il représente plus de 90 % des cas. Il s'installe le plus souvent de façon trèsprogressive, et peut rester longtemps asymptomatique. La fréquence du diabète croît avec l’âge, et est plus élevée chez les hommes et dans les groupes sociauxles moins favorisés.La gravité de cette pathologie tient notamment à ses complications vasculaires, qui sont fréquentes etgraves (plaies du pied pouvant conduire à l’amputation, cécité, infarctus du myocarde, insuffisancerénale…). La prévention de ces complications nécessite une surveillance régulière des personnesdiabétiques.Les facteurs génétiques jouent un rôle dans la survenue du diabète de type 1 et surtout du diabète detype 2. Mais pour ce dernier, les facteurs hygiéno-diététiques sont prépondérants, dès lors qu'il existe uneprédisposition génétique. Alimentation équilibrée et activité physique régulière permettent donc deprévenir la survenue du diabète de type 2, et font également partie de son traitement.
� 20 Herblinois sont admis en moyenne
chaque année en ALD pour maladies
respiratoires.
Près de la moitié de ces admissions
concernent des personnes âgées de 65 ans
ou plus.
L'asthme et l'insuffisance respiratoire sont les
pathologies les plus souvent à l'origine de
ces admissions (respectivement 43 % et
38 %), devant les bronchites chroniques
(13 %).
� La fréquence des admissions en ALD pour
maladies respiratoires dans la population
herblinoise est nettement inférieure à la
moyenne nationale (- 32 % sur la période
2006-2010) (fig18).
Cette situation favorable se retrouve à
l'échelle de l'agglomération nantaise (- 42 %
par rapport à la moyenne française) et de
façon moins marquée, dans le reste du
département (- 16 %) (fig18).
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee
*différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %NM : Nantes métropole Lecture : un indice de 68 signifie que la fréquence des admissions en ALD pour maladies respiratoires est inférieure de 32 % à la moyenne nationale.
Loire-Atlantique
(hors NM)
84*
68*
surincidence
sous-incidence
58*
Saint-
HerblainNantes
métropole
Fig.18 Indice comparatif d'admissions en ALD pour maladies respiratoires(moyenne 2006-2010)
Base 100 : France métropolitaine
120
110
100
90
80
70
60
50
40
Faits marquants
12 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
� Maladies respiratoires
Les maladies de l'appareil respiratoire regroupent des affections très différentes, notamment en termes degravité. Les pathologies respiratoires aiguës sont essentiellement d'origine infectieuse. Elles sontfréquentes mais le plus souvent peu graves, sauf chez les personnes fragiles. Parmi les pathologiesrespiratoires chroniques, l'asthme, la bronchite chronique et la bronchopneumopathie chroniqueobstructive (BPCO) sont les affections les plus fréquentes et se caractérisent par leur gravité potentielle deleur évolution. L'asthme affecte environ 10 % des enfants et 6 % des adultes. Cette maladie résulte d’interactionscomplexes entre facteurs génétiques et facteurs environnementaux. Les facteurs de déclenchement descrises sont bien identifiés : allergènes, infections respiratoires, pollution atmosphérique, tabac. Le contrôlede cette maladie est souvent insuffisant, notamment dans les catégories sociales les moins favorisées quiconnaissent en outre une prévalence de l'asthme plus élevée. L'éducation thérapeutique des personnesatteintes est essentielle.La bronchite chronique et la BPCO sont des pathologies surtout liées au tabagisme, mais aussi favoriséespar certains environnements professionnels à risque. La BPCO concernerait environ 7 % des adultes.L’insuffisance respiratoire chronique constitue l’une des complications évolutives de l’asthme et de laBPCO, qui peut, dans certains cas, nécessiter une oxygénothérapie de longue durée à domicile.
� 65 Herblinois sont admis en moyenne
chaque année en ALD pour une affection
psychiatrique autre qu'une démence.
Près de 90 % de ces admissions concernent
des personnes âgées de moins de 65 ans.
La fréquence des admissions en ALD pour
ces affections dans la population herblinoise
est relativement proche de la moyenne
nationale sur la période 2006-2010 (fig19).Une moindre fréquence de ces admissions
d'environ 20 % est, par contre, observée à
l'échelle de la métropole nantaise et du reste
du département.
Au total, dans la population herblinoise,
environ 800 personnes sont en ALD pour une
affection psychiatrique (hors démences) fin
2012.
� Environ 40 Herblinois sont admis en
moyenne chaque année en ALD pour une
maladie d'Alzheimer ou une autre
démence.
90 % de ces personnes sont âgées de 75 ans
et plus.
Le taux d'admissions en ALD pour maladie
d'Alzheimer et autres démences dans la
population herblinoise est relativement
proche de la moyenne nationale.
Un constat analogue est observé à l'échelle
de la métropole nantaise et du reste du
département (fig20).Au total, dans la population herblinoise,
environ 220 personnes sont en ALD pour
maladie d'Alzheimer et autres démences fin
2012.
� Environ 5 habitants de Saint-Herblain
décèdent en moyenne chaque année par
suicide. Ces personnes sont dans leur très
grande majorité âgées de moins de 65 ans.
La mortalité par suicide dans la population
herblinoise est inférieure à la moyenne
nationale. Ce constat se retrouve également à
l'échelle de la métropole nantaise. Cette
situation locale favorable contraste avec celle
du reste du département, où une surmortalité
de 30 % est observée (fig21).
4
Loire-Atlantique
(hors NM)
107
98
Saint-
HerblainNantes
métropole
Fig.20 Indice comparatif d'admissions en ALD pour maladie d'Alzheimer et autres démences(moyenne 2006-2010)
Base 100 : France métropolitaine
4
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee
*différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %NM : Nantes métropole Lecture : un indice de 90 signifie que la fréquence des admissions en ALD pour affections psychiatriques (hors démences) est inférieure de 10 % à la moyenne nationale
Loire-Atlantique
(hors NM)
82*
90
surincidence
sous-incidence
79*
Saint-
Herblain Nantes
métropole
Fig.19 Indice comparatif d'admissions en ALDpour affections psychiatriques (hors démences)(moyenne 2006-2010)
Base 100 : France métropolitaine
Sources : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
Fig.21 Evolution du taux standardisé de mortalité par suicide (2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
0
5
10
15
20
25
Taux pour 100 000
St-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
99
surincidence
sous-incidence
Sources : Cnamts, MSA, RSI, Insee
*différence significative avec la France métropolitaine au seuil de 5 %NM : Nantes métropole Lecture : un indice de 107 signifie que la fréquence des admissions en ALD pour maladie d'Alzheimer et autres démences est supérieure de 7 % à la moyenne nationale.
Faits m
arquants
120
110
100
90
80
70
130
120
110
100
90
80
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 13
� Troubles mentaux et du comportement
Les troubles de la santé mentale couvrent un champ vaste et hétérogène, allant de la souffrancepsychique consécutive aux difficultés relationnelles et sociales, aux pathologies psychiatriques sévères etdurables, souvent source d’une situation de handicap. Les troubles mentaux éloignent notamment dumarché du travail, et constituent la première cause de mise en invalidité.Les troubles dépressifs sont les affections les plus fréquentes : au cours d'une année, 8 % de lapopulation souffre d'un épisode dépressif caractérisé. Ces troubles sont plus fréquents chez lespersonnes vivant seules, ayant subi des violences (en particulier sexuelles) ou des deuils précoces et chezles femmes en situation de chômage.Environ 3 % de la population a été hospitalisée au cours des cinq dernières années ou est actuellement enaffection de longue durée (ALD) pour une affection psychiatrique. Les troubles de l'humeur (dépression enparticulier), les troubles mentaux organiques (démences le plus souvent) et les psychoses (schizophrénienotamment) sont les motifs les plus fréquents d'admission en ALD. Les troubles schizophréniques, encause dans près de la moitié des hospitalisations sans consentement, constituent l'une des causesmajeures de handicap psychique.En matière de suicide, la France présente une situation très défavorable par rapport à la moyenneeuropéenne. Différents facteurs de risque sont bien identifiés. La famille et plus globalement le supportsocial protège. L'inactivité, la dépendance financière ou l'instabilité dans le travail, la maladie mentale sontdes facteurs de risque. L'alcool est également un puissant facteur de risque, tant par son actiondirectement dépressogène que par l'impulsivité qu'il induit.
Fig.22 Evolution du taux d’hospitalisation liée à une intoxication aiguë à l’alcool chez les jeunes de 10-24 ans
Taux pour 100 000
� 14 jeunes herblinois de moins de 25 ans
ont été hospitalisés en court séjour pour ou
avec une intoxication éthylique aiguë
(IEA) en moyenne chaque année sur la
période 2010-2011.
Pour un jeune en moyenne chaque année,
l'hospitalisation s'est accompagnée de
complications sévères (avec coma, soins de
réanimation, intensifs, ou surveillance
continue).
� Comme en France, le taux des
hospitalisations liées à une IEA a augmenté
chez les jeunes herblinois depuis 2006.
Malgré cette hausse et un écart qui se réduit,
ce taux reste inférieur à la moyenne nationale
(fig22).La progression rapide de la fréquence de ces
hospitalisations peut être liée à l'augmenta-
tion des IEA chez les jeunes. Mais elle peut
aussi résulter, au moins pour partie, d'une
plus grande propension à hospitaliser les jeu-
nes concernés. Une évolution des pratiques
de codage de ces séjours dans les établisse-
ments de santé concernés peut aussi expli-
quer cette évolution.
� 32 % des hospitalisations liées à une IEA
concernent des jeunes de moins de 18 ans, et
75 % des garçons. Mais avant 18 ans, les
hospitalisations sont presque aussi
nombreuses chez les filles que chez les
garçons.
� La mortalité par pathologies directement
liées à une consommation excessive
d'alcool* dans la population herblinoise est
restée plutôt stable au cours de la dernière
décennie (fig23). Cette mortalité apparaît relativement proche
de la moyenne nationale sur les années 2006-
2010. Cette situation locale apparaît plus
favorable que celle observée à l'échelle de
l'agglomération nantaise où cette mortalité
est plutôt plus élevée qu'au plan national. En
outre, elle contraste avec celle du reste du
département où une surmortalité d'environ
30 % est observée.
* cirrhose du foie et pyschose alcoolique
Source : Inserm CépiDc, Insee
Données lissées sur 3 ans
Fig.23 Evolution du taux standardisé de mortalité par pathologies liées directement à une consommationexcessive d'alcool (2001-2009)
2001 2003 2005 2007 2009
5
10
15
20
25
30
Taux pour 100 000
St-Herblain Nantes métropole
Loire-Atlantique (hors NM) France métropolitaine
2006-07 2008-09 2010-11
0
50
100
150
200
250
St-Herblain
Loire-Atlantique (hors NM)
Sources : PMSI-MCO, données domiciliées (DGOS/ATIH), Insee
Fait
s m
arq
uants
14 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
� Conséquences de la consommation excessived'alcool sur la santé
La consommation de boissons alcoolisées a de multiples effets négatifs sur la santé et la vie sociale.La consommation ponctuelle augmente le risque d'accidents de toutes natures (circulation, travail, viecourante et loisirs…), de comportements violents ou délictueux ainsi que le passage à l'acte suicidaire.Consommé en forte quantité, l'alcool peut provoquer un coma éthylique et, dans certains cas, engager lepronostic vital. Les situations d'intoxication éthylique aiguë et leurs conséquences conduisent souvent àune prise en charge par les urgences hospitalières, voire à une hospitalisation.La consommation chronique d'alcool provoque ou favorise de très nombreuses pathologies (cancers,affections digestives, pathologies cardiovasculaires, troubles mentaux), dont certaines sont identifiéescomme étant directement et uniquement provoquées par la consommation d'alcool. C'est le cas enparticulier des cirrhoses alcooliques du foie et des psychoses alcooliques, souvent utilisées commeindicateur des habitudes d'alcoolisation chronique d'une population.En France, le nombre annuel de décès, toutes causes confondues, attribuables à la consommationd'alcool est estimé à 30 000, dont un tiers de décès par cancer.
Nantes métropole
France métropolitaine
Fig.24 Population couverte par le régime général (hors sections locales mutualistes et aide médicale d'Etat), bénéficiaires de la CMU-C - 01/07/2013
Nord Sillon
Bénéficiaires
du régime général
(hors SLM et AME)
Bénéficiaires de la CMU-C
parmi les moins de 65 ans
4�305
Effectif
620
Nord Beauséjour
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
4�570
3�469
114
172
3�509
7�004
289
1�261
%
18 %
3 %
6 %
10 %
21 %
Bourg-Solvardière
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
6�018
3�738
373
153
2�333
34 946
124
3 096
Nantes métropole 451�096 32�941
7 %
5 %
6 %
11 %
9 %
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM et AME) Bénéficiaires : assurés et ayants droit SLM : sections locales mutualistes, mutuelles qui gèrent pour le compte du régime généralles prestations d'assurance maladie (étudiants, fonctionnaires...) ; AME : aide médicale d'Etat
� 35 000 Herblinois sont couverts par le
régime général de la sécurité sociale, hors
sections locales mutualistes, soit 81 % de la
population municipale (fig24).
� Pour leur couverture complémentaire,
3 100 Herblinois relevant du régime général*
bénéficient de la CMU-C en juillet 2013,
soit 11 % de la population couverte âgée de
moins de 65 ans (fig24).
Ce taux est supérieur à la moyenne de la
métropole nantaise (9 %) et à la moyenne
française** (8 %).
Le taux de bénéficiaires de la CMU-C varie
de 3 % à 21 % selon les quartiers de la ville.
Le quartier Nord Beauséjour présente le taux
le plus faible et les quartiers Nord Sillon et
Bellevue les plus élevés (fig24).
� En juillet 2013, environ 500 bénéficiaires du
régime général* avaient reçu une attestation
d'aide à l'acquisition d'une complémentaire
santé (ACS), qu'ils l'aient utilisée ou non. Cet
effectif représente 1,5 % de la population
couverte par ce régime (fig25).
Comme pour les résultats concernant la
CMU-C, le quartier Nord Beauséjour présente
le taux le plus faible de bénéficiaires de
l'ACS et les quartiers Nord Sillon et Bellevue
les taux les plus élevés.
* hors sections locales mutualistes** taux chez les moins de 65 ans, régimes : général,agricole, social des indépendants (sources : Fonds CMU,RP 2011)
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME) * [minimum-maximum] ; un intervalle est présenté car, pour au moins un des échelons géographiques (Iris) composant ce territoire, l'effectif était inférieur à 5Bénéficiaires : assurés et ayants droit ; ACS : aide à l'acquisition d'une complémentaire santé
Fig.25 Bénéficiaires d'une attestation de l'ACS (Aide à l'acquisition d'une complémentaire santé) - 01/07/2013
Nord Sillon
Bénéficiaires pour lesquels
une attestation d'ACS a été délivrée
Effectif
94
%
2,2%
Nord Beauséjour
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
20
44
0,4%
1,3%
58
[159-164]*
1,7%
[2,2 % - 2,3 %]*
Bourg-Solvardière
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
65
[37-42]*
1,1%
[1,0 % - 1,1 %]*
33
515
1,4%
1,5%
Nantes métropole 6�290 1,4%
Faits m
arquants
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 15
�#�����*�������������������!����(���� �� Le système français d'assurance maladie est composé de plusieurs régimes dont l'affiliation est obligatoirepour les personnes auxquelles ils sont destinés. Le régime général couvre environ 90 % de la population,principalement les salariés du secteur privé ainsi que, par délégation à des sections locales mutualistes (SLM),les étudiants et certains groupes professionnels (les fonctionnaires notamment). Les personnes qui ne sont pasrattachées à un régime existant, comme assuré ou ayant droit, sont couverts par la couverture maladieuniverselle (CMU) de base, et sont de fait affiliées au régime général. Pour couvrir la part des coûts des soins non supportée par les régimes d'assurance maladie obligatoire, près de90 % de la population française souscrit un contrat pour une couverture complémentaire privée, qui prend encharge tout ou partie de ces coûts. Les personnes à faibles revenus peuvent bénéficier de la couverture maladieuniverselle complémentaire (CMU-C), qui prend en charge les dépenses non couvertes par l'assurance maladieobligatoire dans les limites d'un panier de biens et services. Une aide à l'acquisition d'une complémentaire santé(ACS) a été instituée pour faciliter l'acquisition d'une complémentaire par les personnes dont les ressources sontmodestes, mais au-dessus du seuil de revenus donnant droit à la CMU-C. Enfin, l'aide médicale d'Etat (AME)permet l'accès gratuit aux soins pour les personnes les plus démunies de nationalité étrangère en situationirrégulière.� Malgré ces dispositifs, le reste à charge (dépenses des soins non prises en charge par les régimesd'assurance maladie et les complémentaires) et l'avance de frais constituent des freins au recours aux soins, àcôté d'autres facteurs d'ordre social, culturel et liés à l'accessibilité géographique.Le reste à charge dépend des circonstances des soins (accident du travail, maladie professionnelle,maternité…), du niveau de couverture complémentaire, de la catégorie des biens et soins médicaux, et du tarifpratiqué par le professionnel. Certains médecins libéraux sont, en effet, autorisés à pratiquer des tarifssupérieurs à ceux de l'assurance maladie. De manière générale, le reste à charge tend à augmenter, à cause desmesures d’équilibre des comptes de l’assurance maladie qui rendent les conditions de remboursement moinsavantageuses, et du développement du secteur à honoraires libres chez les spécialistes. Concernant l'avance de frais, les pratiques sont différentes selon le type de biens/soins médicaux : les officinespharmaceutiques pratiquent le plus souvent le tiers payant, de même que les établissements de santé, alors queles patients doivent, en général, effectuer l’avance de frais pour consulter un médecin libéral et pour desexamens complémentaires (radiologie, biologie médicale…). Des dispenses d’avance de frais sont cependantprévues pour les patients qui bénéficient de la CMU-C, de l’ACS mais aussi pour des soins liés à un accident dutravail ou en cas de maladie professionnelle…
L'offre de médecins généralistes� 45 médecins généralistes exercent une
activité libérale sur le territoire de Saint-
Herblain. L'ensemble de ces généralistes
exerce en secteur 1.
Rapporté à la population, cet effectif
correspond à une densité de 104
professionnels pour 100 000 habitants. Cette
densité est supérieure à la moyenne de la
métropole nantaise (93) et à celle de la ville
de Nantes (94) (fig26).
� S'y ajoutent 8 médecins généralistes
exerçant un mode d'exercice particulier
(acupuncteurs, homéopathes, allergologues,
angiologues) et 5 généralistes exercant une
activité libérale à la Polyclinique de
l'Atlantique (traitement de la douleur par
exemple...).
� La densité des médecins généralistes varie
de façon importante selon les quartiers.
Aucun médecin n'est installé sur le quartier
Ecarts-Bergerie, alors que les quartiers Nord
Beauséjour et Nord Sillon présentent les plus
fortes densités de généralistes libéraux
(fig26).
Le recours au médecin généraliste� 84 % des Herblinois relevant du régime
général* ont consulté au moins une fois un
médecin généraliste ou un pédiatre libéral au
cours des 12 derniers mois (82 % pour la
métropole nantaise).
Fig.26 Effectif et densité de médecins généralistes libéraux*Avril 2014
Nord Sillon
Nord Beauséjour
EffectifDensité
(pour 100 00 hab.)
9
11
158
167
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
Bourg-Solvardière
6
2
128
53
8
4
98
56
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
Nantes métropole
5
0
114
0
45
548
104
93
Source : RPPS
* hors médecins généralistes à mode d'exercice particulier (acupuncteur,
échographiste, allergologue, homéopathe...), exerçant en établissement de santé,
hors urgentistes (SOS médecins...)
Faits marquants
16 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
������ ����������������� Le médecin généraliste est le professionnel de santé auquel la population a le plus fréquemmentrecours après le pharmacien. Près de 90 % de la population consulte un généraliste au moins une foisdans l’année, pour 4 à 5 consultations et visites en moyenne par an. Globalement, la fréquence desrecours au médecin généraliste varie selon le sexe, l'âge et l'état de santé. Les écarts selon le niveau derevenus sont moins marqués ; à besoins de santé comparables, les milieux les plus modestes ont un peuplus souvent recours au médecin généraliste que les milieux aisés. Le recours au praticien le plusaccessible géographiquement n'est pas systématique : en 2010, seulement 60 % des consultations ontlieu dans la commune de domicile du patient ou dans la commune équipée la plus proche.L’effectif des généralistes libéraux n’a pas augmenté entre 1996 et 2008, et a depuis amorcé une baisse.Parallèlement, le nombre d’habitants a progressé de 10 % depuis 1996. Près de la moitié des généralisteslibéraux sont âgés de 55 ans ou plus.La grande majorité des médecins généralistes libéraux (94 %) appliquent les tarifs fixés par la sécuritésociale (secteur 1).L’exercice en groupe se développe particulièrement dans les Pays de la Loire, où ce mode d'exerciceconcerne deux tiers des généralistes. Les pouvoirs publics cherchent à favoriser ces regroupements, quicorrespondent mieux aux attentes des jeunes praticiens, et à développer l'exercice pluriprofessionnel,notamment par la mise en œuvre de nouveaux modes de rémunération.L'installation en libéral d'un médecin dépend non seulement des conditions économiques qui lui sontproposées, mais également de la diversité du réseau professionnel sur lequel il peut s'appuyer,notamment en termes de spécialités médicales.� La moitié de la population consulte au moins une fois par an un chirurgien-dentiste. Ce recours estmoins fréquent chez les personnes non diplômées, au chômage, au foyer et en situation de précarité, chezles ménages disposant de faibles revenus ou d'un faible niveau de couverture complémentaire. Les soinscourants (traitement de caries, détartrage…) font l’objet des mêmes conditions de remboursement que lessoins médicaux. En revanche, le reste à charge est souvent important pour les autres soins, telles que lesprothèses dentaires. D’autres facteurs expliquent ces disparités d’accès aux soins dentaires (peur desoins réputés douloureux, attention apportée à son image ou encore à la prévention...).
Fig.28 Proportion1 de personnes de moins 65 ans ayant consulté au cours des 12 derniers mois un médecin généraliste ou un pédiatre libéral, un chirurgien-dentiste libéral selon le fait de bénéficier ou non de la CMU-CSaint-Herblain (01/07/2012-30/06/2013)
Nord Sillon
Médecin généraliste
ou pédiatre
% 1
83 %
Nord Beauséjour
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
83 %
85 %
85 %
83 %
nb moyen
de recours2
4,4
Chirurgien-
dentiste
% 1
40 %
4,0
4,2
4,2
4,5
47 %
45 %
41 %
38 %
Bourg-Solvardière
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
86 %
87 %
83 %
84 %
Nantes métropole 82 %
4,2
4,5
4,0
4,3
45 %
45 %
42 %
43 %
4,1 43 %
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME) 1. proportion standardisée sur l'âge2. recours au pédiatre pour les moins de 16 ans
Les Herblinois consultent en moyenne 4 fois
un médecin généraliste ou un pédiatre
libéral dans l'année.
La proportion la plus élevée de personnes
ayant consulté un généraliste est observée
chez les personnes âgées (96 % des 75 ans
et +), la plus faible chez les 16-39 ans (77 %)
(fig27).
� A structure par âge comparable, les
bénéficiaires de la CMU-C sont en proportion
plus nombreux que les autres bénéficiaires
du régime général à avoir eu recours au
moins une fois dans l'année à un médecin
généraliste ou à un pédiatre libéral (88 % vs
81 % chez les moins de 65 ans).
La fréquence moyenne des recours apparaît
en outre plus élevée chez les bénéficiaires de
la CMU-C : 5,3 recours au médecin
généraliste (ou au pédiatre) par an vs 3,7
chez les non-bénéficiaires de la CMU-C
(fig28).
Ces constats se retrouvent à l'échelle de la
métropole nantaise.
� De façon globale, la proportion de
personnes ayant consulté au moins une fois
dans l'année un médecin généraliste (ou un
pédiatre) libéral et la fréquence moyenne de
ces recours varient relativement peu selon
les quartiers de la ville (fig29).
Le recours au chirurgien-dentiste� 43 % des Herblinois ont consulté au moins
une fois un chirurgien-dentiste libéral au
cours des 12 derniers mois. Ce taux est
analogue à celui observé à l'échelle de la
métropole nantaise.
La proportion de personnes ayant eu recours
au moins une fois à un chirurgien-dentiste
dans l'année varie selon l'âge, avec un
premier pic entre 6 et 15 ans (57 %) et un
second chez les 65-74 ans (50 %) (fig27).
� A structure par âge comparable, le recours
au chirurgien-dentiste au moins une fois dans
l'année est proche entre les bénéficiaires de
la CMU-C et les autres bénéficiaires du
régime général (fig28).
� Le quartier de Bellevue présente les plus
faibles taux de personnes ayant consulté un
dentiste au moins une fois dans l'année, les
taux les plus élevés étant observés sur le
quartier Nord Beauséjour (fig29).
* hors sections locales mutualistes (fonctionnaires,
étudiants...) et aide médicale d'Etat
** taux calculés parmi les moins de 65 ans
CMU-C non
CMU-C
0
20
40
60
80
100 88
81
CMU-C non
CMU-C
41 42
Médecin généraliste
ou pédiatre2 Chirurgien-dentiste%
Fig.27 Proportion selon l'âge de personnes ayant consultéau cours des 12 derniers mois un médecin généraliste ou un pédiatre libéral, un chirurgien-dentiste libéralSaint-Herblain (01/07/2012-30/06/2013)
0-5
ans
6-10
ans
11-15
ans
16-39
ans
40-64
ans
65-74
ans
75 ans
et +
0
20
40
60
80
100
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME) 1. recours au pédiatre pour les moins de 16 ans
%
Fig.29 Proportion de personnes ayant consulté au cours des 12 derniers moisun médecin généraliste ou un pédiatre libéral, un chirurgien-dentiste libéral(01/07/2012-30/06/2013)
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME) 1. proportion standardisée sur l'âge2. nombre moyen standardisé sur l'âge, calculé parmi l'ensemble des bénéficiaires du régime général
Médecin généraliste
ou pédiatre1
Chirurgien-dentiste
Faits marquants
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 17
&����� ����������������!���� (suite)
L'offre de spécialistes libéraux sur la
commune de Saint-Herblain, notamment en
matière d'ophtalmologie et de gynécologie-
obstétrique, est relativement importante en
raison de la présence sur le quartier du Tillay
de la Polyclinique de l'Atlantique.
Au total,19 ophtalmologistes et 18
gynécologues-obstétriciens libéraux
exercent sur la commune, auxquels s'ajoutent
notamment 1 gynécologue médical,
3 dermatologues, 4 pédiatres et 4 psychiatres
libéraux (fig30).
La grande majorité des gynécologues-
obstétriciens et des ophtalmologistes
exercent en secteur 2, les autres spécialistes
exerçant le plus souvent en secteur 1 (fig30).
Le recours à l'ophtalmologiste� 42 % des Herblinois ont consulté au moins
une fois un ophtalmologiste libéral au cours
des 24 derniers mois. Ce taux est proche de
celui observé à l'échelle de la métropole
nantaise (41 %, à structure par âge
comparable).
� Le recours à ce spécialiste est plus fréquent
chez les personnes âgées. Plus de 60 % des
65 ans et plus ont consulté au moins une fois
un ophtalmologiste libéral au cours des deux
dernières années (fig31).
� A structure par âge comparable, les
bénéficiaires de la CMU-C sont en proportion
moins nombreux que les autres bénéficiaires
du régime général à avoir eu recours à un
ophtalmologiste libéral au moins une fois au
cours des deux dernières années (33 % vs
39 %*) (fig33).
0-5 ans 6-10
ans
11-15
ans
16-39
ans
40-64
ans
65-74
ans
75 ans
et +
0
20
40
60
80
Fig.31 Proportion de personnes ayant eu recours à un ophtalmologiste libéral au cours des 12 derniers moisselon l'âge - Saint-Herblain (01/07/2012-30/06/2013)
%
Fig.30 Effectif des médecins spécialistes libéraux suivants : dermatologues, gynécologues, ophtalmologistes, pédiatres et psychiatresAvril 2014
Nord Sillon
Dermato-
logues
Gynécologues
-
médicaux
1
Nord Beauséjour
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
-
3
-
-
-
-
-
-
Ophtalmo-
logistesobstétricaux
- -
Pédiatres Psychiatres
1 -
-
18
-
19
-
-
-
-
-
3
3
1
-
-
-
-
Bourg-Solvardière
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
-
-
-
-
-
3
-
1
dont : secteur 1
Nantes métropole1
2
44
1
36
-
-
-
-
-
18
-
19
-
-
-
-
-
4
-
4
17
38
13
107
2
34
3
97
Source : RPPS
1. sans doubles comptes
Faits m
arquants
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME)
18 ORS Pays de la Loire Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain Décembre 2014
���������������� �������� L’accès aux spécialités médicales (en dehors de la médecine générale) s’effectue en secteur libéral (encabinet ambulatoire ou en clinique), au sein des établissements publics de santé (consultations externes),mais aussi sous d’autres formes (centre médicopsychologique pour la santé mentale, centre de protectionmaternelle et infantile pour les nouveau-nés). Environ 50 % des spécialistes exercent en libéral (de manière exclusive ou non) et 40 % en milieuhospitalier comme salariés. Mais le poids relatif de l'exercice libéral varie selon les spécialités : 87 % desophtalmologistes, 86 % des gynécologues médicaux, 60 % des gynécologues obstétricaux, 44 % despsychiatres et 41 % des pédiatres exercent en libéral. L’effectif global des spécialistes libéraux a connu une faible augmentation depuis 1996. Le nombre deradiologues et de cardiologues libéraux a progressé alors que l’effectif des pédiatres, oto-rhino-laryngologistes, dermatologues, gynécologues est en recul. Plus de 40 % des spécialistes exercent ensecteur à honoraires libres (secteur 2), la part de ce secteur fluctuant fortement selon les spécialitésmédicales.Les spécialistes exercent principalement en milieu urbain, leur installation étant souvent associée àl'implantation d’établissements de santé, au sein desquels de nombreux praticiens exercent leur activité. Le recours au médecin spécialiste est moins fréquent que le recours au généraliste. Les ophtalmologistes,les gynécologues, les cardiologues, les dermatologues ou encore les pédiatres sont les praticiens les plusfréquemment consultés. On observe des disparités sociales, les recours aux spécialistes étant plusfréquents dans les milieux sociaux les plus favorisés.� L'accès à des soins d'orthophonie en secteur libéral s'effectue sur prescription médicale. Les motifs derecours à l'orthophonie sont multiples (troubles de l'articulation, de la parole, du langage, bégaiement,surdité...). Chez l'enfant, la rééducation des troubles spécifiques de l'apprentissage (dyslexie, dyscalculie,dysortographie...) constitue le principal motif de recours. Au plan national, ces troubles concerneraient 5 à6 % des enfants, soit environ un enfant par classe en moyenne.
Fig.33 Recours aux professionnels de santé libéraux :ophtalmologiste, gynécologue, orthophonisteselon le fait de bénéficier ou non de la CMU-CSaint-Herblain
Nord Sillon
Nord Beauséjour
Ophtalmologiste
au moins une fois
au cours des
24 derniers mois1
(tous âges)2
Gynécologue
au moins une fois
au cours des
12 derniers mois1
chez les 16 ans
et plus2
39 %
44 %
30 %
38 %
Tillay
Preux-Cremetterie
Bellevue
Bourg-Solvardière
44 %
42 %
33 %
32 %
40 %
45 %
27 %
35 %
Orthophoniste
au moins une fois
au cours des
12 derniers mois1
chez les 6-10 ans
15 %
16 %
21 %
18 %
16 %
13 %
Bourg-Pelousière
Ecarts-Bergerie
Saint-Herblain
Nantes métropole
45 %
41 %
35 %
31 %
42 %
41 %
33 %
31 %
14 %
14 %
16 %
16 %
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME) 1. période : (01/07/2011-30/06/2013) ; 3. période : (01/07/2012-30/06/2013)2. proportion standardisée sur l'âge
Ce constat se retrouve à l'échelle de
l'agglomération nantaise.
� La proportion de personnes ayant consulté
au moins une fois un ophtalmologiste libéral
au cours des 24 derniers mois varie de 39 à
45 % selon les quartiers, à structure par âge
comparable (fig34).
Le recours au gynécologue� 33 % des Herblinoises âgées de 16 ans et
plus ont consulté au moins une fois un
gynécologue libéral (gynécologue médical
ou gynécologue-obstétricien) au cours des
12 derniers mois. Ce taux est légèrement
supérieur à la moyenne de l'agglomération
nantaise (31 %).
Le recours à ce spécialiste est maximal
entre 25 et 39 ans (49 %), puis diminue
progressivement avec l'âge (fig32).
� A structure par âge comparable, les
femmes bénéficiaires de la CMU-C sont en
proportion moins nombreuses que les autres
bénéficiaires du régime général à avoir eu
recours au moins une fois dans l'année à un
gynécologue libéral (30 % vs 39 %**) (fig33).
Ce constat se retrouve à l'échelle de
l'agglomération nantaise, mais de façon plus
marquée (22 % vs 37 %).
� A structure par âge comparable, le quartier
de Bellevue présente la plus faible
proportion de femmes ayant eu recours au
moins une fois dans l'année à un gynécologue
libéral (27 %), la plus élevée est observée
pour le quartier Nord Beauséjour (38 %)
(fig34).
Le recours à l'orthophoniste chez les enfants
� 16 % des enfants de la commune âgés entre
6 et 10 ans ont consulté au moins une fois un
orthophoniste au cours des 12 derniers mois,
comme dans la métropole nantaise.
� Ce recours apparaît un peu plus fréquent
chez les bénéficiaires de la CMU-C (19 % vs
15 % pour les autres bénéficiaires du régime
général) (fig33). Ce constat se retrouve à
l'échelle de l'agglomération nantaise.
� La proportion d'enfants ayant eu recours au
moins une fois dans l'année à un
orthophoniste apparaît plus élevée parmi les
enfants habitant le quartier du Tillay (21 %)
que ceux résidant dans le quartier du Bourg-
Solvardière (13 %) (fig34).
* taux calculés parmi les moins de 65 ans** taux calculés chez les femmes de 16-64 ans
CMU-C non
CMU-C
0
10
20
30
40
50
33
39
CMU-C non
CMU-C
30
39
CMU-C non
CMU-C
19
15
Ophtalmologiste
au moins une fois
au cours des
24 derniers mois1
chez les 0-64 ans2
Gynécologue
au moins une fois
au cours des
12 derniers mois3
chez les 16-64 ans2
Orthophoniste
au moins une fois
au cours des
12 derniers mois3
chez les 6-10 ans%
16-24
ans
25-39
ans
40-49
ans
50-64
ans
65-74
ans
75 ans
et plus
0
10
20
30
40
50
Fig.32 Proportion de femmes ayant eu recours à un gynécologue libéral au cours des 12 derniers moisselon l'âge - Saint-Herblain (01/07/2012-30/06/2013)
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME)
%
Fait
s m
arq
uants
Fig.34 Recours aux professionnels de santé libéraux suivants :ophtalmologiste, gynécologue, orthophoniste
Source : CPAM Loire-Atlantique, exploitation ORS Pays de la LoireChamp : régime général (hors SLM, hors AME) 1. période : (01/07/2011-30/06/2013) ; 3. période : (01/07/2012-30/06/2013)2. proportion standardisée sur l'âge
Décembre 2014 Profil santé ville 2014 - Saint-Herblain ORS Pays de la Loire 19
������ ����%����(������� (suite)
Observatoire régional de la santé (ORS) des Pays de la Loire
Hôtel de la Région • 1 rue de la Loire
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Tél. 02 51 86 05 60 • Fax 02 51 86 05 75
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www.santepaysdelaloire.com
A Saint-Herblain comme en France, l'espérance de vie de
la population est en augmentation, en lien avec la baisse
de la mortalité. Actuellement, la mortalité des Herblinois
est inférieure à la moyenne nationale. Cette sous-mortalité
traduit un état de santé de la population herblinoise
globalement plus favorable que la moyenne française. La
moindre fréquence des admissions en affection de longue
durée (ALD) dans la population conforte ce résultat.
Ce constat positif doit toutefois être nuancé par le faitqu'une proportion relativement importante des décèssurviennent avant 65 ans, c'est-à-dire de façon prématuréeeu égard à l'espérance de vie actuelle. Même si la situationherblinoise est un peu plus favorable que la moyennenationale, un homme sur 3 et une femme sur 5 y décèdentavant 65 ans. Parmi ces 70 décès prématurés annuels, unevingtaine peuvent être considérés comme évitables carleurs causes sont accessibles à la prévention.
En lien notamment avec le vieillissement de la population,
les progrès du dépistage et de la prise en charge et l'évo-
lution de certains comportements, le poids des affections
chroniques est en augmentation. 15 % des Herblinois sont
actuellement en ALD et sont donc atteints d'une pathologie
chronique nécessitant des soins prolongés et coûteux. Les
maladies les plus fréquemment en cause sont les affections
cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les patho-
logies psychiatriques.
La situation herblinoise apparaît plutôt favorable en ma-
tière de maladies cardiovasculaires et de diabète, patholo-
gies qui ont en commun certains facteurs de risque
(sédentarité, alimentation...). La fréquence des admissions
en ALD pour ces deux groupes d'affections, ainsi que la
mortalité cardiovasculaire y sont inférieures à la moyenne
nationale. Toutefois, le diabète est une pathologie en forte
augmentation, et plus de 1 300 Herblinois sont en ALD
pour cette affection, soit 3 % de la population.
Environ 270 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués
en moyenne chaque année dans la population de Saint-
Herblain. Le cancer de la prostate et le cancer du sein sont
les plus fréquemment diagnostiqués. Mais c'est le cancer
du poumon, dont le tabac est le principal facteur de risque,
qui est à l'origine du plus grand nombre de décès par
cancer. La mortalité par cancer parmi les Herblinois est
proche de cette moyenne française, mais la fréquence des
nouveaux cas de cancers est plus élevée qu'au plan
national. Cette situation pourrait être liée notamment à une
plus grande fréquence des cancers de meilleur pronostic
dans la population herblinoise, de par leur localisation ou
un dépistage plus précoce.
En matière de troubles mentaux et du comportement, lasituation à Saint-Herblain apparaît plutôt proche de lamoyenne nationale, voire même plus favorable. Environ1 000 habitants de la commune sont en ALD pour unepathologie psychiatrique, dont plus de 200 pour une mala-die d'Alzheimer ou une autre démence. La fréquence desadmissions en ALD pour une pathologie psychiatriqueapparaît plutôt proche de la moyenne nationale. Lamortalité par suicide (5 décès par an) est quant à elle plusfaible qu'au plan national.
Enfin, la mortalité par pathologies directement liées à laconsommation excessive d'alcool dans la populationherblinoise est proche de la moyenne nationale.
Concernant la démographie médicale, Saint-Herblainprésente une offre libérale de soins relativement impor-tante. Plus d'une quarantaine de médecins généralistes yexercent une activité libérale. Les spécialistes libéraux,notamment les ophtalmologistes et les gynécologues-obstétriciens, sont nombreux en raison de la présence dela Polyclinique de l'Atlantique sur la commune.
Le médecin généraliste est le professionnel de santé leplus fréquemment consulté, après le pharmacien. Près de85 % des Herblinois ont consulté dans l'année un médecingénéraliste libéral (ou un pédiatre pour les moins 16 ans).Les soins dentaires et en ophtalmologie occasionnentégalement des recours importants : 43 % des habitants ontconsulté dans l'année un chirurgien-dentiste libéral, 42 %un ophtalmologiste libéral au cours des deux dernièresannées.
Les bénéficiaires de la CMU-C (11 % des Herblinois âgésde moins de 65 ans) ont plus souvent recours dans l'annéeque les non-bénéficiaires à un médecin généraliste libéral(ou pédiatre pour les moins de 16 ans). Par contre, ilsont moins souvent recours à des soins spécialisés(ophtalmologie, gynécologie pour les femmes).
Les données présentées offrent également un regard surles inégalités territoriales et sociales de santé sur lacommune.
Cette analyse quantitative de l'état de santé, de l’offre desoins libérale sur le territoire et du recours aux soins deville des habitants de Saint-Herblain, contribue à unemeilleure connaissance des enjeux en termes de prise encharge sanitaire et sociale de la population, ainsi qu'enmatière de prévention et de promotion de la santé,notamment autour des quatre grands déterminants de lasanté que sont le tabac, l'alcool, l'activité physique etl'alimentation.
Synthèse
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