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L'expérience comme processus dynamique
de construction de savoirs.
Antoine ZapataUniversité de Lorraine
LISEC EA 2310Activité, Travail, Identité Professionnelle.
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
Introduction
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
Introduction1 - Qu’est-ce que l’expérience ?2- Caractéristiques de l’expérience3- De la boîte à outils à la réflexivitéConclusion
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?Expérience au sens objectif
Mise à l’épreuve du réel dans le cadre d’un protocole
Exercice intellectuel d’exploration d’hypothèses.
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?Expérience au sens objectif
Expérience au sens subjectif
Ce qu’éprouve un sujet dans une situation non banale
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?Expérience au sens objectif
Expérience au sens subjectif
Expérience au sens esthétique
Démarche d’exploration systématique ou non de champs inédits
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?Expérience au sens objectif
Expérience au sens subjectif
Expérience au sens esthétique
Expérience au sens professionnel
L’apprentis, le novice, le compagnon et le maître.
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?
« L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n’éclaire que le chemin parcouru »
KǒngFūzǐ (Confucius)
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
1 - Qu’est-ce que l’expérience ?Processus en œuvre dans les « nouveaux métiers émergents ».
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
2- Caractéristiques de l’expérience
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
2- Caractéristiques de l’expérience
Expérience singulière = 1 situation / 1 personne / 1 histoireSituation = ∑ d’éléments indifférenciés
Activité brute = bruit
Observation n’épuise pas la réalité de l’activité
Besoin de faire émerger un objet (situation) pour accéder au réel.
Rupture objet/fond = Objectivation
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
2- Caractéristiques de l’expérience
Expérience singulière = 1 situation / 1 personne / 1 histoire
Histoire personnelle besoin de désempêtrer1- Rupture de soi à l’objet (Rationalisation = ajustement moyens/résultats)
Construction des savoirs en usage (G. Malglaive)
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
2- Caractéristiques de l’expérience
Expérience singulière = 1 situation / 1 personne / 1 histoire
Histoire personnelle besoin de désempêtrer1- Rupture de soi à l’objet (Rationalisation = ajustement moyens/résultats)
Construction des savoirs en usage (G. Malglaive)
2- Rupture de soi à soi (praxéologie = ajustement entre buts et fins)
Seconde boucle de rétroaction (C. Argyris et D. Schön)
Implication passage de l’Agent à l’Acteur
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
3- De la boîte à outils à la réflexivité
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
3- De la boîte à outils à la réflexivitéExpérience = substrat du professionnel chevronné pour répondre à pb nouveau + inédit
≠ Observation ou remémoration des activités
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
3- De la boîte à outils à la réflexivitéExpérience = substrat du professionnel chevronné pour répondre à pb nouveau + inédit
≠ Observation ou remémoration des activités
1- Inventaire procédures réorganisées d’une façon nouvelle (C. Levi-Strauss: bricoleur)
Sédimentation vs Travail sur matériau mémorisé mise à distance de l’acte objet tiers
Procédure concrète / Objet tiers / Procédure formalisée
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
3- De la boîte à outils à la réflexivitéExpérience = substrat du professionnel chevronné pour répondre à pb nouveau + inédit
≠ Observation ou remémoration des activités
1- Inventaire procédures réorganisées d’une façon nouvelle (C. Levi-Strauss: bricoleur)
Sédimentation vs Travail sur matériau mémorisé mise à distance de l’acte objet tiers
Procédure concrète / Objet tiers / Procédure formalisée
2- Production d’un dispositif nouveau orientée par la tension but/fin exogène (cfC. Levi-Strauss ingénieur)
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
3- De la boîte à outils à la réflexivitéExpérience = substrat du professionnel chevronné pour répondre à pb nouveau + inédit
≠ Observation ou remémoration des activités
1- Inventaire procédures réorganisées d’une façon nouvelle (C. Levi-Strauss: bricoleur)
Sédimentation vs Travail sur matériau mémorisé mise à distance de l’acte objet tiers
Procédure concrète / Objet tiers / Procédure formalisée
2- Production d’un dispositif nouveau orientée par la tension but/fin exogène (cf C. Levi-Strauss ingénieur)
Dynamique en 3 étapes
Vécu récit Récit Intrigue Intrigue Concept
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
Conclusion
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
Bibliographie sommaireCHAMPY-REMOUSSENARD, P., DUPUIS, P.-A., HIGELÉ P. (2000) “ Situations de travail et formation des emplois-jeunes : vers une nouvelle professionnalité ”, in Formation-Emploi, n°70, p.53-63.
CHAMPY-REMOUSSENARD, P. (2003) “ L’écriture sur les pratiques professionnelles, modalité d’analyse des situations de travail et pratique de formation ”,Perspectives Documentaires en Education, n°58, 2003, pp. 31-38.
LAROCHE, A. (2004). “ V.A.E. et élaboration de l’expérience acquise par d’anciens emplois-jeunes dans le secteur des “ services ”. In : CHAMPY-REMOUSSENARD, P., MEYER, V., (coord.). Emploi-Jeune et après ?. P.U.N. : Collection Questions de communication, 150 p.
LEVI-STRAUSS, C., (1962) La pensée sauvage, Paris, Plon coll. Pocket Agora 2.
MALGLAIVE, G., (1991) Enseigner à des adultes, Paris, P.U.F.
PAIN A. (1990). L’éducation informelle : les effets formateurs du quotidien. Paris : L’Harmattan.
PASTRE, P. (1999) “ La conceptualisation dans l’action : bilan et nouvelles perspectives ”, Education permanente, N° 139, pp. 13-35.
PIAGET J. (1974a). La prise de conscience. Paris : PUF.
PIAGET, J., (1974b) Réussir et comprendre, Paris, P.U.F.
PINEAU G. (1983) Produire sa vie : auto-formation et autobiographie. Montréal : Editions Saint-Martin.
RICŒUR, P., (1986) Du texte à l’action Essais d’herméneutique II, Paris, Ed. Seuil coll. Points Essais, N° 377.
SAMURçAY, R., PASTRÉ, P.(1995) “ La conceptualisation dans une situation de travail dans la formation des compétences ”, in Education permanente, N° 123, pp. 13 à 31.
SCHÖN D.A.(1983). Le praticien réflexif : à la recherche du savoir caché dans l’agir professionnel. Montréal : Editions Logiques. 418 p. (1994 pour la présente édition).
SCHWARTZ, B.(1984) “ Inventer aujourd’hui les nouvelles qualifications pour les emplois de demain ”, in Etudes et expérimentations en formation continue, n° 10, pp. 1-6
VARELA F. J., THOMPSON E. et ROSCH E. (1993). L’inscription corporelle de l’esprit : sciences cognitives et expérience humaine. Paris : Seuil.
VERMERSCH P.(1994). L’entretien d’explicitation. Paris : ESF Editeur.
ZAPATA, A., (2004) L’épistémologie des pratiques. Pour l’unité du savoir., Paris, L’Harmattan, coll. Les mouvements des savoirs.
L'expérience comme processus dynamique de construction de savoirs.
Merci de votre attention
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